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Préférence de jeu : Les deux
Gäa
Mer 27 Juil - 23:01
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Nous voici dans la ville de Salem ! une ville ou enfin, les vampires, lycans et sorcières peuvent y vivre tranquillement. Les vampires reçoivent des rations de sang, les lycans sont aider lors des pleines lunes, les sorcières n'ont pas à redouter la discrimination. Seulement depuis peu, le système semble corrompu ... Il y a des étranges disparition de créature surnaturel, des morts, et visiblement, se sont des personnes qui connaissent très bien, les faiblesses des surnaturels. Cette nuit, Elwyn, un vampire présent depuis longtemps en ville, a bien remarqué que sa ration de sang a diminuer, et voila, il est arrivé à un stade, ou celui-ci en souffre. Sorti pour trouver une ration supplémentaire, on ne le croit pas, et voila que le soleil va bientôt se lever. Elwyn est entre la soif, l'épuisement, mais aussi son côté prédateur qui cherche à reprendre le dessus. Quelqu'un pourra t-il l'aider ?
Contexte provenant d'un forum, dont le contexte était sur Salem, ainsi que ses créatures.
❝ Hold my hand ❞ Hold my hand, everything will be okay I heard from the heavens that clouds have been grey Pull me close, wrap me in your aching arms I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin' You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you I won't let go 'til the end
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Gäa
Mer 27 Juil - 23:13
Elwyn J. Rogues
J'ai 204 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis Musicien et je m'en sors moyen., Je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. -Elwyn est d'origine écossaise.
-C'est à l'âge de 34 ans, que Elwyn sera transformé en vampire.
-Elwyn a une âme d'artiste, il aime la nature, mais en ce qui concerne sa nature de vampire, celui-ci ne s'y fait toujours pas, ainsi il reste chez lui, il sort très peu.
-Compositeur, il aime rester anonyme
Si j'avais été un vampire sanguinaire par le passé, j'avais changer. Si j'avais changer, c'était surtout grâce à l'évolution de ce monde, dont cette ville, Salem, qui faisait tout, pour que les vampires puissent s'adapter. Evidemment dans cette ville, il n'y avait pas que des vampires, on pouvait y retrouver des lycans, des sorcières et depuis peu, il y avait eu une hausse de disparition, des surnaturels (comme moi), qui avait été retrouver morts. Le pire dans tout ça, c'est que les personnes qui s'en prenaient aux surnaturels, connaissaient bien leurs faiblesses. Si avant on pouvait sentir une rivalité entre loup-garou et vampire, à présent ce n'était plus le cas, car ont pouvaient sentir le danger, quelque chose n'allait plus à Salem, les surnaturels étaient en danger. Pour en revenir au côté "sanguinaire", cette ville faisait en sorte, que des poches de sang soit distribuer pour les vampires, ainsi, il n'y avait aucun accident, enfin, oui ... Mais c'était surtout des actes criminels, alors c'était puni par la loie. En ce moment, mes rations de sang, se faisait de plus en plus petite, par rapport à avant, j'avais pu constater que ma soif revenait de plus en plus souvent, ce qui était normal, vue que ma ration avait comme diminuée de moitié. J'en étais même arrivé à chercher à économiser les poches de sang, me priver, ainsi, lorsque j'avais vraiment très soif, et que je sentais le côté prédateur arriver en moi, je pouvais boire du sang, puis retrouver mon calme. Cette nuit, alors que j'errais dans le parc de Salem, j'avais soif, seulement je n'avais plus aucune poche de sang de côté. Si j'étais sorti, ça avait été pour me rendre à l'endroit, ou je pouvais y trouver les rations de sang, et évidemment, on ne m'avait cru, concernant le fait que mes rations avaient changer ... J'étais surtout un vampire trop gourmand, qui devait calmer son côté prédateur, alors même si j'avais montrer des signes de colère, je savais que le personnel était bien protéger, le verveine par exemple, une simple injection pouvait me rendre complètement malade, et me faire regretter d'avoir montrer les crocs. Tout en continuant de errer dans le parc, j'en étais à un stade ou je voulais trouver une solution, je ne pouvais pas rester ainsi, je pouvais même sentir mes forces me quitter, et si je continué ainsi, je serais soit "mourant" soit complètement fou par la soif ... Pour le moment j'étais surtout épuiser, aucun signe d'agressivité, ce qui était une bonne nouvelle, pour les habitants de cette ville. Mes forces continuer de s'épuiser, j'eu un soupire, peut-être devais je me rendre chez une sorcière ? Seulement il est vrai que j'étais peu sociable, j'étais même peu connu, malgré le fait que ça fasse un moment que j'habite en ville, alors disons que je ne connaissais pas grand monde. C'est tout en relevant la tête vers le ciel, que je compris que la nuit était sur le point de finir, si je ne voulais pas mourir brûler, il était temps que je rentre chez moi. Faisant rapidement demi-tour, je pouvais sentir des vertiges, mes pupilles étant sans doute très dilater par la soif, et mes crocs prêt à l'attaque, je devais garder le contrôle de moi même ... Je ne voulais pas être, je refusais d'être un monstre, me prenant la tête entre les mains, j'eu un nouveau vertige qui me fit tomber au sol, seulement je ne pouvais pas attendre plus longtemps ... Je devais rentrer chez moi, mais voila que le monde était en train de tourner autour de moi, j'avais horreur d'être ainsi, ça mettait déjà arrivé, et j'en avais honte ... La soif, le côté assassin, mais cette fois-ci, le manque de sang avait laisser davantage de séquelle, j'étais épuiser, et je voyais que le jour n'allait pas tarder à se lever, j'eu un sifflement, tout en cherchant à me relever.
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Senara
Mar 25 Avr - 1:20
Louise Plemons
J'ai 35 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis infirmière de nuit et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. (Anima Wajdi Mouawad)
La nuit s’était déroulée sans problème particulier, ce qui était le cas depuis trois jours maintenant. Louise ne s’en plaignait pas, bien au contraire. Ça lui permettait de respirer après la pleine lune qui avait agité bien des esprits, dont celui de son frère. C’était toujours une épreuve, bien qu’on pourrait penser que depuis le temps, elle s’y soit habituée. Mais non, sa sensibilité et sa nature profondément (trop ?) humaine l’empêchaient de s’habituer à ce genre de situation. Louise détestait les conflits et faisait tout son possible pour les éviter, surtout lorsqu’il s’agissait de tension au sein de sa propre famille. Et avec le temps, elle le savait, elle ne serait plus jamais d’accord avec son aîné. Quant à son travail, cela faisait longtemps qu’elle avait appris à gérer toute sorte de caractères et de tempéraments. Elle savait comment calmer les plus nerveux ou les colériques, tout comme rassurer les patients angoissés. Il faut dire que ce travail était une seconde nature chez elle. Comme le disaient certains de ses collègues, c’était une véritable vocation chez elle. Louise souriait à ces compliments. Ils n’avaient pas tort, mais elle aurait aimé pouvoir faire plus. Malheureusement, il était trop tard pour reprendre des cours et devenir médecin. Ça lui aurait plu pourtant, bien qu’elle ne sache quelle spécialité elle aurait choisi, tant elles avaient toutes leur intérêt. Mais voilà, elle avait décidé de travailler le plus rapidement possible pour ne pas être une charge pour ses parents, et pour s’assumer toute seule. Pas qu’ils ne s’entendaient pas, mais disons que dans sa famille, les opinions étaient tranchées et ardemment défendues. Alors même s’ils s’aimaient, les discussions pouvaient parfois vite tourner au vinaigre. Au moins ça lui avait enseigné la patience, la maîtrise de soi, le tact et le pardon. Autant de qualités très utiles dans son travail.
Son service terminé, Louise se dirigea vers les vestiaires pour se changer. Après cette bonne nuit de travail, elle n’avait qu’une hâte : retrouver son lit. Sa veste de mi-saison sur le dos et son sac en bandoulière mis sur l’épaule, la trentenaire prit la direction de son appartement. Elle venait à pied au boulot, mais l’idée de s’acheter un vélo pour rentrer plus vite chez elle lui avait déjà traversé l’esprit, surtout lorsqu’elle était bien fatiguée. D’autant qu’à cette heure-ci, il était rare de croiser quelqu’un, en dehors des vampires qui profitaient de la lune et de la pénombre, évidemment. Quittant l’hôpital, Louise se dirigea vers le parc non loin de là, ses écouteurs dans les oreilles. Elle le traversait tous les jours pour se rendre au travail et en revenir. En plus d’être un raccourci, l’espace vert était vraiment plaisant et bien entretenu. Il lui arrivait de venir pour lire sur un banc ou se balader les jours de soleil. Louise devait cependant admettre qu’elle aimait aussi s’y promener au clair de lune. Ça avait tantôt quelque chose de mystérieux et d’exaltant, tantôt quelque chose de romantique, mais ce petit tour dans le parc faisait toujours son petit effet sur elle.
C’est là qu’elle le vit, au sol, manifestement en souffrance. Ôtant ses écouteurs, elle se dirigea naturellement vers l’inconnu, tout en restant prudente. « Monsieur, est-ce que ça va ? » La réponse allait de soi, il allait mal. Mais c'était toujours le genre de question rhétorique qu'on posait dans ce genre de situation, aussi stupide que ça puisse paraître. Quand au fait qu'elle s'approcha de l'inconnu, soucieuse de son état de santé, c'était à la fois parce qu'en tant qu’infirmière, son métier ne s’arrêtait pas après ses horaires de travail, mais aussi parce qu'elle se souciait toujours de son prochain. Son frère aimait d'ailleurs lui dire qu'elle était trop naïve et trop faible pour vivre dans une ville comme Salem. Qu'elle finirait par se faire avoir, sous-entendant qu'elle se ferait tuer par une de ces créatures malveillantes et diaboliques qui arpentaient la ville. Mais Louise s'en moquait, elle était persuadée qu'il avait tort, tout en sachant reconnaître que des personnes bêtes et méchantes, il y en avait dans tous les camps. Attentive, elle observa donc l’homme qui lui faisait face, autant pour déterminer ses symptômes que sa nature. D’après sa rapide inspection, il lui semblait que c’était soit un vampire en manque de sang, soit une personne particulièrement anémiée. Dans les deux cas, c’était préoccupant. « Ne vous inquiétez pas, je m’appelle Louise et je suis infirmière, je vais vous aider. » A présent, il lui fallait juste savoir ce qu’il avait pour pouvoir le secourir efficacement. Cela étant, l’option de l’emmener à l’hôpital était probablement la meilleure solution qu’elle ait, vu que l’aube pointait le bout de son nez et que si l’homme était bel et bien un vampire, sa vie était en jeu.
Et garde tes rêves, tu ne peux jamais savoir à quel moment tu en auras besoin. ♛ by wiise
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Gäa
Mer 14 Juin - 0:01
Elwyn J. Rogues
J'ai 204 ans ans et je vis à Salem, Amérique. Dans la vie, je suis Musicien et je m'en sors moyen., Je suis Célibataire et je le vis plutôt bien. -Elwyn est d'origine écossaise.
-C'est à l'âge de 34 ans, que Elwyn sera transformé en vampire.
-Elwyn a une âme d'artiste, il aime la nature, mais en ce qui concerne sa nature de vampire, celui-ci ne s'y fait toujours pas, ainsi il reste chez lui, il sort très peu.
-Compositeur, il aime rester anonyme
J'eu un rire sans joie, ainsi, après 204 ans de vie, voila que c'était le soleil qui aurait m'a peau ? Quoi de base, c'était le manque de sang ... Je faisais tout pour me rationner, le sang était davantage distribuer en petite quantitée, ce qui venait à forcer les vampires, à redevenir des bêtes sauvages, ce que je ne voulais surtout pas. Seulement j'avais été trop sévère, j'avais cru trouver du sang cette nuit, du moins du sang animal, mais rien, et à présente, je tenais même plus sur mes jambes, et le soleil n'allait pas tarder. J'étais à la fois heureux et angoissé ... J'avais peur, j'étais effrayé ce qui viendrait ... Pour avoir déjà ressenti le toucher du soleil, sur ma peau de vampire, je savais que c'était très douloureux, et qu'est ce que ça allait être ? Serais ce rapide ? Quelque chose voulait que je me relève, que je me cache, mais j'étais fatigué, je ne savais pas si je devais combattre, quelque part je le voulais et en même temps ... Puis une odeur délicieuse vint vers moi, non, cette fois-ci je détournais la tête, voulant éloigner cette odeur douce et sucrée, mais en peu de temps, une humaine fut à côté moi. J'avais peur de perdre le contrôle et de l'attaquer, je ne voulais pas l'attaquer, alors je serrais des poings, luttant contre le monstre en moi, cette bête féroce qui voulait surgir, puis la vider de son sang, non ! ça n'allait pas se passer ainsi.
La femme se présenta, elle n'avait pas peur de ce que j'étais, d'ailleurs, elle était prête à me venir en aide, cette fois-ci je croisais son regard. Je savais que mes pupilles devaient être dilatées, comme un drogué en manque, et quelque part, c'est ce que j'étais, seulement j'étais en manque de sang. "Je ne veux pas vous attaquer", j'avais peur de la bête en moi, j'avais peur de mes instincts primaires, j'avais honte d'être ce genre de créature. Après en réfléchissant bien, dans mon état, je ne lui ferais sans doute aucun mal, mais j'étais méfiant "j'ai peur de moi-même" dis je tout en déglutissant difficilement, voulant accepter son aide, mais tout en craignant ce que j'étais. D'ailleurs, n'étais ce pas interdit d'aider d'emmener un vampire dans un hôpital ? J'en savais rien, par contre le levé du soleil n'allait pas tarder, et à cette pensée, je ne pouvais que me réfugier davantage à l'ombre, comme ci elle pouvait me protéger, du temps qui était en train de s'écouler. Puis je senti une immense fatigue m'envahir, au moins je n'étais pas seul.
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Senara
Dim 16 Juil - 16:42
Louise Plemons
J'ai 35 ans et je vis à Salem, USA. Dans la vie, je suis infirmière de nuit et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-mêmes, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. (Anima Wajdi Mouawad)
Persuadée que tout se passerait bien si elle restait calme et bienveillante, l’infirmière savait néanmoins qu’il ne fallait pas se jeter sous les crocs d’un vampire, surtout lorsqu’il semblait en mal de sang. Or, maintenant qu’il croisait son regard, elle comprenait que ce n’était pas une personne anémiée qui faisait un malaise près de l’hôpital, mais bel et bien un être centenaire (du moins le supposait-elle) qui avait terriblement faim. Sur le moment, Louise sentit qu’elle était potentiellement en danger, mais ce qui la chiffonnait surtout, c’était de savoir que ce n’était pas le premier vampire à se retrouver dans ce genre de difficulté. Entre son poste à l’hôpital et les histoires qu’elle y entendait, et les piques de son frère qui ne manquait jamais une occasion de lui faire remarquer les dernières attaques des créatures nocturnes et des sorciers, une partie d’elle commençait à se poser de sérieuses questions sur le sujet. Quelque chose n’allait pas, même si elle ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Et cette fois-ci, c’était elle qui faisait face à un de ces vampires assoiffé, qui tentait clairement de résister à son instinct prédateur. Il était impossible qu’il ne s’agisse que d’une vague de coïncidences sans aucun lien les uns avec les autres. Non, il y avait quelque chose de louche là-dessous. Mais Louise n’avait pas le temps de philosopher, tout comme elle n’avait pas le temps de l’emmener aux urgences. Elle doutât d’ailleurs que ce soit une bonne idée dans l’état où il se trouvait. Il y a une minute, elle s’était dit que ce n’était peut-être pas si grave mais là... le pauvre vampire allait pire que mal. Et pas seulement parce qu’il avait faim, mais parce que le soleil n’allait pas tarder à poindre le bout de ses rayons. « Je ne veux pas vous attaquer. » Louise le regarda avec compassion et une infinie douceur. Il était adorable et elle sentit toute prudence disparaître. Peut-être était-elle vraiment naïve. Peut-être sa bienveillance la perdrait réellement. Mais au moins, elle ne regretterait rien. « Et je suis certaine que vous ne le ferez pas. Mais vous ne pouvez pas rester ici, c’est trop dangereux à cette heure. Laissez-moi vous aider. » Les traits de son visage comme son ton n’étaient que douceur, et Louise espérait parvenir à le convaincre de la suivre pour qu’il puisse se mettre en sécurité. Chaque chose en son temps, et la priorité du moment était de le mettre à l’ombre avant que le soleil ne se lève. « J'ai peur de moi-même. » Sa complainte déchira le petit cœur trop tendre de l’infirmière, qui avait maintenant envie de lui faire un gros câlin pour le consoler et lui dire que, non, il allait s’en sortir. A la place, elle décida de l’aider à se lever et passa son bras autour de son cou pour qu’il puisse s’y appuyer et la suivre.
L’hôpital n’étant plus une option et n’ayant pas le temps de réfléchir à toutes les éventuelles alternatives qui s’offraient à elle – de toute façon elle doutait qu’il y en ait beaucoup – Louise décida de l’emmener chez elle. Ce n’était peut-être pas l’idée la plus brillante du siècle et son frère la traiterait probablement de tous les noms s’il venait à l’apprendre, mais il lui était tout bonnement impossible de le laisser à son triste sort. Pas alors qu’il n’avait pas un échantillon de méchanceté sur lui et, qu’au contraire, il contenait toute sa prédation par crainte de faire mal à qui que ce soit. « Ça va aller, je vous le promets. On va vous mettre en sécurité avant que le soleil n’arrive, et ensuite j’irai vous chercher du sang. » Louise n’était pas sûre et certaine de pouvoir en trouver, car ces temps-ci les réserves avaient étonnements diminués, même à l’hôpital. Elle entendait souvent ses collègues d’autres services s’en plaindre. Néanmoins elle se devait d’être rassurante et optimiste. C’était une nécessité de l’être car le mental jouait un rôle prépondérant sur la santé des humains et des créatures. Et sur leur endurance à la douleur.
Le chemin lui parut long, et l’infirmière eut peur d’arriver trop tard, surtout lorsque les premières lueurs éclairèrent les rues. Malheureusement, elle n’était qu’un petit gabarit en comparaison du vampire dont une bonne partie du poids reposait sur ses épaules. Aussi, une fois qu’elle put refermer la porte de son appartement, elle laissa s’échapper un soupire de soulagement. Le pire venait d’être évité. « Je vais vous installer sur le canapé. » le prévint-elle ensuite, tandis qu’elle l’aidait toujours à marcher pour ne pas qu’il tombe à la renverse. Puis, une fois qu’il allongé sur le sofa, Louise se laissa choir sur la table basse, face à lui. Et maintenant ? Qu’allait-elle faire ? Le vampire qui était à l’agonie allait peut-être décider de lui sauter dessus, s’il finissait par ne plus pouvoir se contenir. Et elle, eh bien elle n’avait pas la moindre poche de sang sur elle, et elle savait que l’hôpital ne lui en donnerait aucune. Elle farfouilla dans sa mémoire à la recherche d’un nom, d’une association, d’un ami, quoi que ce soit qui puisse l’aider. Mais rien ne lui vint. Pensive, une seule option s’imposa à son esprit. Une idée aussi délirante qu’inconsciente. Elle allait lui proposer son propre sang, en espérant qu’il ne prendrait que le minimum vital pour lui et qu’il ne la viderait pas comme une dinde de Noël. « Euh... Hum... » tenta-t-elle de s’éclaircir la voix, tout en se demandant ce qu’elle était en train de faire. « Je sais que je vous ai dit que j’irai chercher du sang mais... à part le mien, je n’ai malheureusement rien d’autre à vous proposer... » En fait elle n’était pas naïve. Louise devait plutôt être suicidaire pour ne serait-ce qu’avoir l’idée d’offrir volontairement sa jugulaire à un vampire assoiffé qui menaçait de passer l’arme à gauche à tout moment. Elle préféra cependant mettre ce comportement risqué sur le compte de la fatigue après une nuit de travail.
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