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LE TEMPS D'UN RP

Renaissance [David/Mackenzie]

Charly
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Charly
Lun 18 Juil - 21:21
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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crédit : :copyright: Bait n Hook / Tumblr

En prenant le pot de glace et la cuillère, Mac commenta en riant comme une gamine : « -on se serait jamais sauté dessus même avec les hormones en ébullition. » elle imaginait David en fils à papa coincé du cul au possible. Même si à l’époque elle était fille de riche, elle était bien trop sauvage et rebelle pour que ça ait collé entre eux. « -peut être seulement si vous cherchiez à vous amusez par ci par là ou faire chier vos parents. » un haussement d’épaules, encore une fois, elle ne l’imaginait pas ainsi. « -c’était quand votre première copine d’ailleurs tiens ? » demanda la jeune femme. Tant qu’ils étaient lancés. « -non vous avez raison, on s’en tape. Et je vais aussi essayer d’éviter de répondre en m’énervant à chaque fois qu’on me posera ce genre de question. La prochaine fois je dis que je suis votre maitresse. » avant de rire joyeusement. « -au moins ça leur clouera le bec ! » Finir tout les deux à manger de la glace sur cette terrasse. L’idée n’était pas déplaisante. « -vous l’êtes. Assez régulièrement. Mais j’évite de flatter votre égo. » elle ouvrit ses mains en montrant un immense espace tout en souriant. « -non, soif de sexe peut être, mais d’amour de truc nian nian des films, non merci, je passe mon tour. Avec Henri on a passé une belle soirée parce que justement c’était un truc sans lendemain. » oui, elle tentait toujours de convaincre David, et de se convaincre également par la même occasion. « -prêtez moi vos lunettes… » souffla t elle ensuite avec un sourire doux.

« -mais parce que vous êtes a…. vous avez des sentiments pour elle ! Ce qui n’est pas mon cas. » rah mais il n’allait jamais lâcher l’affaire ! « -ça ne compte pas ! » répliqua Mac en riant de plus belle. « -j’étais complètent ivre ! Même plus que ivre ! Alors que vous, vous aviez les idées claires, on venait de se baigner dans l’eau fraiche. » elle roula des yeux comme si son argument était en béton avant d’ouvrir la bouche face à la cuillère qu’il tenait. Bouche qu’elle referma sur le vide alors qu’il avalait la glace lui-même. « -depuis quand vous parlez en même temps que moi ? Je déteins sur vous ! » clama Mac comme si c’était un truc de fou, pointant un doigt vers David, sourire aux lèvre hyper satisfaite du constat. Puis elle plissa les yeux. « -j’ai du mal à vous imaginer aimer la levrette mais si vous le dites. Et bien sûr, il n’y a pas que la chambre à coucher non plus. » ajouta la jeune femme. C’était amusant de parler de ça avec lui. « -vous êtes un bon amant ? » demanda t elle alors hyper sérieusement en tournant la tête vers lui. Puis Henri revint dans la conversation. « -exactement ! Vous n’imaginez pas ! » lança t elle sans le moindre sérieux, avant pourtant de lui déconseiller de donner son numéro à son frère.

« -tant mieux si elle se doute de quelque chose ! C’est qu’elle a déjà réfléchit à tout ça ! ça ne sera que plus facile pour vous ! » oui, Mac était confiante sur ce diner. Enfin… Fallait il encore que David parvienne à aligner trois mots. « -je vous taquine ! Je suis fière de vous David ! C’est un pas de géant en avant ce que vous avez fait, même si vous n’êtes pas satisfait du résultat, vous avez osé. Et ça c’est beau ! » puis elle la joua diva : « -j’adore quand vous dites ces mots ! Je ne m’en lasserais jamais ! » mais elle déchanta assez rapidement lorsqu’elle prit l’appel. C’était Henri. Visiblement David avait manigancé pour qu’elle soit obligé de dire oui. Lorsqu’elle raccrocha, elle le fusilla du regard : « -c’est votre frère qui va vivre un enfer, pas moi ! » répliqua la jolie brune en se rapprochant dangereusement de l’avocat. « -vous avez triché ! » clama t elle en enfonçant son index dans son torse : « -c’est pas du jeu ! » elle le poussa légèrement puis elle se mis à lancer ses mains, souhaitant qu’il réponde à sa provocation enfantine. Tout en bloquant et donnant des coups – enfin tout à fait gentiment- elle répondit : « -on peut encore tout annuler non ? » elle finit par lui faire un croche patte mais ce fut elle qui se retrouva au sol : « -qu’est ce qu’on est con… tout ça parce qu’on veut pas coucher ensemble pour leur donner raison ! » avec leur connerie, elle avait le souffle court et resta au sol. « -vous voulez annuler ? » un léger rire tout en se redressant sur les coudes : « -non je n’allais pas vous demandez si vous vouliez qu’on couche ensemble. »

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Mar 19 Juil - 14:13
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Pour Mac, ils ne se seraient pas sautés dessus s'ils s'étaient connus à la sortie de l'adolescence. L'avocat en était moins certain. Il était bien différent à l'époque. Il croquait la vie à pleine dents, et cela, malgré une éducation rigide afin de le garder dans le droit chemin, et qu'il puisse être façonné à l'image de son père. Ce qu'il était parvenu à faire sur biens des points. Mais là n'était pas le sujet. Non, le sujet était de savoir s'ils auraient couchés ensemble à cette époque-là, et pour Mac, c'était non, sauf, peut être, pour se rebeller contre ses parents. Il se mit à rire doucement tout en rétorquant "Une seconde Mac. Vous m'imaginez comment à 18 ans ?". Parce que sa réponse l'intriguait. Avant de répondre "Ma première petite-amie, je l'ai eu eu 15 ans. Et ma première fois à 16 ans. Et vous ?" Ce qui était certain, c'était qu'aujourd'hui, ils n'éprouvaient pas ce genre d'attirance l'un pour l'autre. Ils étaient seulement amis. Il se mit à rire en retorquant "Pour être ma maîtresse, il faudrait que je sois toujours marié Mac". Même si c'était toujours le cas pour lui. Son alliance ne l'avait jamais quitté
depuis le décès de Cheryl. Un nouveau rire resonna alors qu'elle imagea son propos en élargissant les mains "Vous n'y êtes pas Mac. Mon
égo ne fait pas cette taille.. Il est bien plus gros"
tout en esquissant un sourire taquin. "Vous avez peur de vous attacher ? Ou vous ne le
souhaitez tout simplement pas ?"
. Même si pour David, la réponse était qu'elle avait bel et bien peur de s'engager à nouveau. Il sourit ensuite tout en retorquant "Je ne porte pas de lunettes". Ce qui était vrai. Elle allait devoir se rendre compte par elle-même de sa propre
richesse.

Quand ils évoquent leurs relations, il sentit son coeur rater un battement alors que Mac s'apprêtait à dire qu'il était amoureux de Donna. C'était un mot qu'il n'était ni prêt à entendre, ni prêt à prononcer lui-même "Peut-être pour le moment. Il faut apprendre à le connaître pour tomber amoureux. Nous ne sommes pas dans un dessin-animé" lui répondit-il avec un sourire taquin. Un haussement de sourcils et ajouta "Bien sûr que si ça compte ! Vous avez eu envie de m'embrasser et d'une telle manière que ça ne m'a pas échappé". Hors de question qu'elle se défile ainsi. Ils avaient tous les deux eut un moment d'égarement.

Un haussement d'épaule "Vous m'ifluencer Mac", puis ils se mirent à parler ouvertement de sexe comme si c'était naturel entre eux "Pourquoi ça ? Vous me voyez pratiquer simplement le missionnaire ?" En riant presque. C'était donc cette image-là qu'il renvoyait ?! Il n'était pas vexé pour autant. Ça l'amusait seulement. "Aujourd'hui, je ne saurais vous dire, mais lorsque je pratiquais encore" un sourire en coin et reprit "J'étais plutôt doué. Enfin, il y avait des ratés de temps à autre, mais généralement , les femmes que j'ai connu ne se sont jamais plainte" et ajouta "Et vous ?" Et afficha un sourire amusé à ce qu'elle ajouta.

Sourire qui n'était plus vraiment sur les lèvres de David en rentrant chez eux une semaine plus tard. Un froncement de sourcils, réfléchissant à ce que venait de lui dire la jeune femme "Vous croyez ?" Et ajouta "Mais le fait qu'elle réagisse de la sorte, me rappelant qu'elle était était Edward, ce n'est pas réellement positif...". Elle dressait une barrière entre eux avant qu'il ne dise quoi que ce soit. Un haussement de sourcils face aux compliments de Mac "Un pas de géant vers le ravin surtout..." un regard pour Mac qui jouait la maligne, mais qui le fut moins bien au moment où Henri l'appela "Tant pis pour lui !"Retorqua aussitôt David qui n'en croyait pas un mot. Elle appréciait son frère et elle allait passer une bonne soirée en sa compagnie. Il baissa ensuite son regard sur le doigt qu'elle enfonçait dans son torse, puis le releva sut elle " Je vous ai donné un coup de pouce, c'est tout". Il se mit ensuite à sourire, puis à rire, chahutant avec Mac jusqu'à ce qu'elle tombe au sol, dans une tentative vaine de vouloir le mettre à terre "C'est trop tard maintenant" et s'accroupit aux côtés de Mac "Si on voudrait leur donner raison, on ferait plus que coucher ensemble Mac. On sortirait ensemble". Parce que c'était ça que les gens imaginaient entre eux. Une véritable relation et non une simple nuit de sexe. Un petit rire et ajouta "Je ne veux pas annuler. Et pour ce qui de coucher ensemble..." Il laissa sa phrase en suspens, aidant Mac à se redresser sur ses jambes, et lorsque ce fut chose faite, et qu'ils se retrouvèrent plus que proche l'un de l'autre, il retorqua dans un souffle, juste pour la taquiner "C'est non aussi" et se recula "On va assumer nos responsabilités et se rendre à ses dîners. En espérant que ça ne se terminera pas mal".


Charly
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Mar 19 Juil - 18:11
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac ouvrit la bouche devant la question de David, qui prouvait qu’elle semblait se faire des fausses idées sur le jeune homme qu’il avait été. C’est vrai qu’il lui avait déjà parlé de sa jeunesse lorsqu’ils étaient allées faire du camping. Elle referma la bouche, se pinça les lèvres entre elle en haussant les épaules. « -je suis désolée, j’ai du mal à vous imaginez en soirée, en train de draguer ou de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Je vous vois plus comme le premier de la classe, réservé, timide aussi peut être. » elle en était désolée mais c’était la vérité. « -attendez… » elle fronça les sourcils. « -vous pensez qu’à l’époque vous auriez pu tomber sous mon charme envoutant ? » oui elle en rajoutait, mais c’était tellement bon ce ton d’humour et de dérision. « -tout pareil. » répondit elle ensuite. « -première fois de merde cela dit en passant. » Elle proposa de jouer les maitresses et elle lui adressa un sourire tendre : « -vous êtes marié à votre boulot alors bon… » non, elle n’avait pas envie que le fantôme de Cheryl se joigne à la fin de soirée. Elle avait déjà bien trop ramé pour faire apparaitre de nouveau un sourire sur les lèvres de l’avocat. « -oh hé ça va, j’ai pas envie d’avoir ce genre de détails ! » s’amusa Mac comme s’il venait de se venter d’autre chose que son égo. Puis elle avoua enfin : « -j’ai peur. Oui, oui, oui, d’accord vous avez gagné ! J’ai peur de m’attacher à lui. Et de pas être à la hauteur. De tout faire merder comme la plus part du temps. Je vous l’ai dit, l’équilibre est enfin dans ma vie, je veux pas que… » elle baissa les yeux. « -je veux pas perdre ça. » elle espérait qu’il comprenait. Non, elle savait qu’il comprenait.

« -justement, c’est de ça dont j’ai peur. » apprendre à le connaitre, tomber amoureuse. Et tout faire foirer. « -quand je bois je suis un peu trop expressive oui… » marmonna Mac en haussant les sourcils devant le constat accablant. « -pour ma défense, vous étiez sans doute sexy ce soir-là. Quand vous me criez dessus j’aime bien… » encore une fois c’était de l’humour et son éclat de rire en témoigna. « -non pas forcement que ça, mais je… plutôt classique. Les yeux dans les yeux. » c’était sans doute une image faussé qu’elle se faisait de lui, mais l’imaginer en amant de haut niveau, ça aussi elle avait bien du mal à le faire. « -généralement, on ne se plaints pas. Par que ça vous vexe… » commenta la jolie brune. « -pourquoi vous me retournez la question ? Vous voulez savoir quoi ? Non, je ne pratique pas que le missionnaire, je dirais même très rarement… La plus part du temps, j’ai pas vraiment envie de… » elle leva les yeux au ciel : « -de voir le visage du type. » oui, c’était une façon bien différente de voir le sexe… Enfin avec Henri, en repensant à cette nuit, ça avait été bien différent. Elle avait prit plaisir à ce que les préliminaires dures encore et encore, plaisir à voir l’envie dans son regard, à l’embrasser. Ça avait été assez fusionnel… Mac cligna des yeux et reprit le pot de glace. Merde… David avait tellement raison… Son frère plaisait à la jeune femme.

« -mais oui ! Je dis souvent des choses seulement pour vous faire plaisir ? » ok d’accord l’argument suivant était percutant. « -mouais… certes… je vous l’accorde. » ba ouais, elle n’allait pas mentir. « -mais peut être que… » Mac leva son index : « -elle a peur se retrouver coincé et de devoir choisir ! » ah ! « -roh ! Je vous rattraperais si jamais vous chutez. » un sourire tendre, faisant écho à ce qu’il lui avait dit sur la terrasse l’autre soir. Après l’appel d’Henri, Mac souriait déjà bien moins. Oui parce que du coup c’était elle qui était à deux doigts du ravin là ! « -elle est là quand elle veut la solidarité de frangin. » elle commença à l’attaquer gentiment, toujours avec son tempérament de gamine irrécupérable. « -c’est de la vengeance ça, pas un coup de pouce ! » Allongée au sol, elle fixa David quelques instants après sa réponse. Il était bel et bien décidé à aller à ce rendez-vous. Elle sourit à l’avocat, avant de prendre sa main pour se relever. Un léger rire à la réponse de David, avant de lever les deux mains : « -ok ok ! D’accord. » elle jouait les râleuses mais dans le fond, elle était contente d’être parvenu à le dérider et à lui faire changer d’avis. Pour ce qui était de son propre diner avec Henri… elle n’avait pas de raison d’avoir peur.

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Mar 19 Juil - 20:50
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David comprenait que la jeune femme ait du mal à discerner l’homme qu’il était aujourd’hui de celui qu’il était avant le décès de son épouse et de leur enfant. Elle n’avait connu que le mari en deuil, alors c’était légitime. Pourtant, l’avocat n’avait pas toujours été ainsi. Le David d’antan était un homme qui aimait la vie, qui pratiquait régulièrement du sport, qui aimait boire une bière avec ses amis le vendredi soir, ou encore emmener sa petite famille pour un week-end improvisé à l’autre bout de l’État. Au même titre que le David de dix-huit aimait faire des randonnées, boire des verres, sortir avec les filles lorsqu’il était célibataire. Toutefois, ça ne l’empêchait pas pour autant d’être studieux et réservé. C’était même ça qui charmait les femmes. Néanmoins, ça amusait l’avocat d’entendre Mac le décrire comme un jeune homme presque coincé, la tête dans ses ouvrages du matin au soir « J’étais du genre premier de la classe et réservé, c’est ce qui plaisait aux filles. Cela ne m’empêchait pas pour autant de sortir faire la fête de temps en temps, de partir quelques jours en randonnée ou en bord de mer avec des amis, ou encore d’avoir quelques conquêtes, même d’un soir », et ajouta « L’homme que je suis aujourd’hui est bien différent de celui que j’étais avant l’accident, vous savez ». Un petit rire discret suivit en entendant la question de Mac « Je ne sais pas. Vous étiez comment à dix-huit ans ? » parce que telle était la question. Lui aussi ne connaissait que la femme qui aimait boire à outrance pour oublier ses soucis, et terminer la soirée avec un inconnu. C’était aussi la femme qui craignait de s’attacher, qui lui ramener un chiot abandonné, ou qui savait se donner corps et âme dans un projet. Mais était-elle la même seize ans auparavant ? « Il faut croire que nous avons plus en commun qu’on l’aurait pensé » ajouta David et acquiesça de nouveau « M’en parler pas ! ». Pour lui non plus, ça n’avait pas été le pied. Loin de là.

David tourna la tête vers Mac en souriant, appréciant le fait qu’elle n’évoque pas Cheryl, et ajouta « Vous êtes prête à sortir avec un homme marié à son travail ? Non parce qu’il est possessif dans son genre. Il appelle à tout moment, et veut même me voir certains week-end ». Il aimait cette légèreté sur cette terrasse, autour de cette glace qu’ils partageaient. « Je parlais seulement de mon égo. En ce qui concerne mon intimité, elle n’est pas aussi conséquente » précisa le beau brun. Rien ne pouvait égaler son égo de toute manière. Quand le sujet dévia sur Henri et qu’il évoqua sa peur de l’attachement, il ne s’attendait pas à ce que Mac abdique aussi vite. Elle craignait de s’attacher à lui, et de tout ruiner ensuite. David hocha lentement de la tête avant de rétorquer « Vous avez envisagé que, peut-être, vous n’alliez pas tout gâcher ? Et qu’il n’y avait pas besoin d’être à la hauteur de quoi que ce soit. Essayez juste d’être vous-même. C’est tout ce qui intéresse Henri. Vous ». Puis prit une bouchée de glace avant d’ajouter « Vous avez bien réussi à me charmer, d’une autre manière, évidemment. Et regardez, ça fonctionne bien entre nous. Pourquoi il n’en serait pas de même avec Henri ? ». D’autant plus que c’était son frère, alors ils se ressemblaient sur quelques points, même si ça ne sautait pas aux yeux sur l’instant. Il posa sa tête contre le dossier du canapé, la tête vers elle « S’empêcher de vivre juste par peur, ce n’est pas la vie. Le courage n’est pas l’absence de peur, c’est la capacité à la surmonter. Alors soyez courageuse et tentait l’expérience ». Après tout, il serait là si jamais elle s’effondrait. Il saurait la rattraper en vol.

« Oui, c’est ce que j’ai pu constater » précisa David, non sans sourire, quand elle évoqua son côté expressive lorsqu’elle était ivre. Un petit rire « Si mes souvenirs sont bons, je n’ai pas crié sur vous. J’ai dansé avec vous, et j’ai chanté pour vous aussi. C’est ça qui vous a fait craquer » en lançant un regard taquin à Mac. La conversation dévia naturellement sur le sexe. La jeune femme l’imaginait comme un amant classique « Oui, j’aime aussi regarder la femme avec qui je suis, créer une certaine connexion. Mais j’aime aussi quand c’est plus … fougueux, ou seul l’instinct primaire s’exprime ». Il n’était pas sûr d’être bien explicite, mais il tentait de faire comprendre à Mac qu’il ne se limitait pas seulement au missionnaire. Un petit rire et ajouta « Ma femme ne se gênait pas pour me dire que ce n’était pas génial ». Une sincérité qu’il avait toujours appréciée chez elle, même si on égo en prenait un coup. « Vous m’avez bien posé la question. J’ai bien le droit de vous la retourner » précisa-t-il en même temps qu’elle demandait et hocha lentement la tête, sans sourire « C’est dommage… C’est bien aussi de se voir beau… Enfin belle dans votre cas dans ses yeux, de sentir qu’il a envie de vous ». Mais après tout, Mac ne voulait pas d’attache. Juste le plaisir et c’était tout.

David fixa longuement la jeune femme avant de répondre « Non. Mais je sais aussi que Donna est un sujet sensible, et que vous aurez tendance à vouloir me protéger » pour éviter qu’il ne déprime ou qu’il ait le cœur brisé. Même s’il sentait que l’issue serait celle-ci. Un petit sourire en coin « Je compte sur vous, parce que la chute risque d’être douloureuse » si jamais elle choisissait Edward, ce qui risquait bel et bien d’être le cas « Vous allez passer une agréable soirée, vous allez voir ». Il faisait confiance à Henri pour faire oublier toute cette appréhension à Mac. Ils se mirent ensuite à chahuter, faisant oublier sa propre appréhension, jusqu’à ce qu’elle tombe au sol « Vous pouvez l’appeler comme vous voulez » et lui tendit la main, lui expliquant qu’ils iraient à ce rendez-vous.
Voilà comment David se retrouva vendredi, à presque une heure avant son rendez-vous, à changer de costume pour la énième fois dans un soupir « Je vais plutôt prendre le noir. C’est une couleur qui me va bien ». Oui. Le costume noir trois pièces, chemise blanche et cravate noire. Ça serait parfait. Il cria ensuite à l’attention de Mac qui se préparait dans la pièce voisine « Vous êtes bientôt prête ? ».



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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -vous n’êtes pas différent, vous avez seulement un peu oublié comment faire. Mais peu à peu ça revient… La randonnée de l’autre jour vous a plu. Notre week-end à la mer également. » un petit haussement d’épaules comme pour lui faire comprendre qu’il n’y avait rien de grave, et surtout qu’elle était là pour ça. L’aider à faire renaitre doucement l’ancien David. Petit à petit il allait refaire surface définitivement. Elle réfléchit ensuite quelques instants sur celle qu’elle était à l’époque. « -et bien… je n’étais pas vraiment studieuse, plutôt du genre à bosser comme une acharnée trois jours avant un examen. Mais ma méthode fonctionnait alors… ça me laissait du temps pour faire la fête. Pas mal de soirées oui… Et puis ma sœur est décédée et… je faisais mon possible pour faire chier mes parents. Je n’étais pas à classée dans la catégorie rebelle sans avenir, mais pas non plus dans le meilleure parti de la ville. » elle prit de la glace et ajouta la bouche pleine : « -ce sont les mots de mère. Vous comprenez, elle avait perdu sa fille parfaite, il ne restait que celle qui faisait tâche. » ouais non, lorsqu’elle avait 18ans, elle était surtout très en colère, envoyait chier la plus part des gens. A bien y réfléchir, elle n’avait pas tant changé.

« -je l’emmerde votre travail. J’ai déjà pris le pouvoir ! Lorsque vous êtes avec moi, vous oubliez votre téléphone. Hé oui ! Vous faites une vraie pause le week-end. Vous m’accordez du temps. Pas tout votre temps, parce que je suis fort occupée moi aussi, mais quand nous sommes ensemble, vous êtes 100% à moi. » un petit sourire en coin satisfaite de son petit numéro. Un grand éclat de rire et elle répondit : « -j’espère bien ! » en parlant de ce que David avait dans son caleçon. Le sujet revint sur Henri, sur les capacités de Mac a avoir peur du possible suite entre eux. « -c’est pas le discours que je vous ai sortie y’a quelques temps ça ? » demanda la jolie brune en plissant les yeux. C’était facile de donner des encouragements, fallait-il encore les appliquer pour soi. « -moi-même… vous êtes certain qu’il a autant de patience que vous ? » elle pencha la tête sur le côté : « -ba parce qu’il est pas vous. » il n’avait pas cette sorte de blessure profonde, cette fêlure à l’âme. Pas abimé en dedans. Pas comme eux. « -j’ai jamais dis que j’étais courageuse, vous vous souvenez, ma spécialité, c’est la fuite. »

Lorsque David trouva judicieux de précisé que ça n’était pas le savon qu’il lui avait passé, qui l’avait fait craquer ce soir-là, Mac colla sa langue entre ses dents, tout en réfléchissant. Puis un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. « -on sais ce qu’on doit éviter. Les baignades dans les cascades et les comédies musicales pas terrible. » en léger rire avant qu’ils ne se mettent à parler de sexe. « -je vois. » un sourire en plissant les yeux : « -sympa votre femme. Je suis certaine qu’elle m’aurait plu. » elle avait lancé ça comme ça, sans réfléchir. Et d’ailleurs elle ne revint pas sur ses mots. Il fallait que David apprenne à en parler sans avoir cette boule dans la gorge ou cette lueur de détresse dans les yeux. La mort faisait partie de la vie. C’était tragique, c’était triste, mais aujourd’hui, lui il était encore vivant. Un léger rire puis le tact de Mac fit son grand retour accompagné de son petit rire : « -y’a d’autre façon de le savoir ça ! » mais maintenant qu’elle repensait à cette nuit avec Henri… David avait raison, elle avait aimé se sentir belle et désirable dans son regard.

« -je ne vous protège pas David, c’est pas mon rôle. Vous savez le faire tout seul. » même si il y avait dans le frigo trois pots de glaces au cas où. « -soyez vous-même. Elle vous connait. » rien avoir avec le diner auquel elle allait devoir aller ! Et le vendredi soir arriva bien vite ! Trop vite ! « -le noir c’est pas une couleur ! » cria Mac qui venait de se laisser tomber sur son lit. « -non et je crois que je me sens mal ! » elle pouvait bien tenter ! Pour le moment elle avait seulement enfiler un jean. Pour le reste, elle était en soutien-gorge. Coiffé bof et maquillé vite fait. Donc non, rien n’était prêt. Elle poussa un long soupire et se dirigea dans la chambre de David. Elle se planta devant la penderie et dit : « -non, vous ne mettez pas le noir. Elle le connait par cœur. Celui-ci ! Le bleu. Il vous fait un cul d’enfer en plus. Vous voulez vraiment mettre une cravate ? » demanda t elle en lui retirant la sienne comme s’il était un vieux couple et surtout comme si elle n’était pas en soutien-gorge. « -ah oui, c’est vrai que vous allez dans un resto qui coute la peau des fesses. Je suis bien contente qu’avec Henri on ne sache pas où on va. » puis elle ouvrit de grands yeux : « -vous savez où on va ? Il vous a donné un indice ? Pas de tenue de soirée coincée pitié ! » et elle partie en courant dans sa chambre pour voir si elle n'avait pas mieux qu'un jean.


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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Mac avait raison. Peu à peu, à son contact, l'avocat redevenait l'homme qu'il était auparavant. Celui qui aimait la vie, et qui savait en profiter. Il ne redeviendrait jamais celui qu'il était, parce que la vie l'avait tout simplement bien trop abîmé pour ça, mais il pouvait reprendre goût aux choses simples de la vie, et ne plus avoir l'impression de vivre pour vivre, parce qu'il n'avait pas le choix tant que le Ciel ne l'avait pas rappelé à lui. Aujourd'hui, il appréciait partir un week-end avec Mac, ou encore dîner en sa compagnie le soir. Des choses simples auxquelles Mac était parvenu à lui redonner goût. "Vous avez raison..." retorqua-t-il alors alors un sourire doux, avant de se mettre à rire lorsqu'ils évoquèrent leurs adolescences. Mais le sourire de l'avocat s'estompa au moment où la jeune femme reprit les mots de sa mère... Comment pouvait-on aussi mal considérer son enfant ?! "Je ne suis pas d'accord avec elle. Vous êtes un bon parti" sinon il n'insisterai pas autant pour qu'elle dîne avec son jeune frère et ajouta "Et la preuve en est qu'à 18 ans, je vous aurais sûrement dragué... Ou l'inverse, et je n'aurais pas dit "non" précisa-t-il avec un sourire doux et un petit coup d'épaule amical. Un nouveau rire discret à la David alors que la jeune femme était plutôt fière du changement de comportement de l'avocat vis-à-vis de son travail qu'il délaissait complètement en présence de Mac pour être physiquement et mentalement avec elle "Je n'avais pas remarqué" avoua-t-il " C'est presque devenu naturel, je crois". Et puis ils se voyaient de moins en moins avec leurs emplois du temps chargés, alors chaque moment passé avec elle était précieux. Un nouveau petit rire "Je vous rassure, moi aussi". Puis David vint à rassurer Mac sur sa relation avec Henri. Il reprit pleinement son sérieux "Je ne crois pas, non" et se mit à sourire en coin et porta sa cuillère à la bouche sans détourner son regard de sa colocataire. "Non, vous avez raison... Il a bien plus de patience que moi" retorqua-t-il avec une lueur dans le regard qui signifiait qu'il était fier de lui avec sa réponse. La réponse suivante le laissa interdit un instant...puis baissa les yeux "C'est peut-être mieux ainsi". Lui, au moins, il n'était pas brisé par la vie.

Il ne changerait pas de personnalité soudainement. Un petit sourire "Ce n'est plus le cas depuis quelques temps" lui rappela-t-il et ajouta "Vous êtes courageuse". Un haussement de sourcils "Pas terrible ?!". Oui, c'était la seule chose qu'il avait souligné "Et l'alcool aussi" parce que ça n'avait sûrement pas aidé Mac ce soir-là. Puis ils se mirent à évoquer Cheryl et sa franchise à toute épreuve "Je n'en doute pas une seconde" et ça aurait été sûrement réciproque. Il lui jeta ensuite un regard à cette dernière "Vraiment ?!" Peu convaincu.


"Vous faites quoi alors ?!" Parce que pour lui, elle agissait parfois comme une protectrice afin qu'il évite de tomber trop bas, trop vite. Le conseil qu'elle lui donna le fit réfléchir et retorqua "Vous avez raison..." dans un soupir. S'il travestissait sa personnalité, elle le saurait tout de suite et la connaissant, elle n'allait pas apprécier... Le vendredi soir, David poussa un nouveau soupir lorsqu'elle lui précisa que le noir n'était pas une couleur. Un nouveau regard dans le miroir et répondit "C'est dans votre tête ! Habillez-vous". Mais apparemment elle n'entendit pas ces derniers mots car elle arriva dans sa chambre en soutien-gorge. Un froncement de sourcils, un nouveau regard dans le miroir et poussa un soupir "Vous n'auriez pas pu le dire plus tôt ?!" Et la laissa approcher pour lui retirer la cravate. David eut quelques difficultés à rester de marbre en cet instant et souffla un "Mac..." et n'écouta plus vraiment ce qu'elle disait ensuite "Vous disiez, pardon ?" Et se racla la gorge en faisant un pas en arrière "Euh... il m'a juste dit au restaurant. Vous devriez mettre votre robe noire... Elle vous va bien" et la laissa quitter la chambre. Il en profita pour se changer et enfila son costume bleu, délaissant la cravate au profit d'un col ouvert, et se rendit dans la chambre de Mac "C'est mieux ainsi ?" Puis posa son regard sur la jeune femme et sourit "Vous voulez de l'aide ?"


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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis Chef d'un restaurant et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -un bon parti sans rien sur son compte en banque ? » s’amusa Mac en penchant la tête sur le côté pour lui sourire, lui signifiant ainsi que ça n’était pas utile d’être gentil, que ça allait. « -on serait peut être resté amis après. Qui sais… » impossible de savoir… Mais c’était amusant à imaginer. « -et c’est ça qui est génial justement. » avait répondu Mackenzie au sujet du changement d’attitude et du fait qu’il délaissait son travail pour des moments avec elle. Puis David se mis à vouloir la rassurer, chose qu’il avait tendance à savoir très bien faire. Mac réalisait qu’elle employé le même genre de phrase pour lui parler de Donna. Ce qu’elle disait, il fallait qu’elle l’applique à son propre cas. « -ah… » souffla ensuite la jeune femme au sujet de la patience d’Henri, s’apprêtant déjà à dire que c’était l’échec assuré. Mais avait décidé de se foutre d’elle. Cela la fit sourire en baissant les yeux. Ok, elle l’avait peut être bien mérité. « -sans doute oui… » avait elle ajouté en baissant également les yeux. Ça en faisait au moins un qui tenait bien droit sur ses jambes. Sans avoir besoin d’une béquille. Elle parla de son manque de courage et la réponse de David la troubla quelque peu. Plus depuis quelque temps. En même temps, elle n’avait plus rien à fuir dans sa vie actuelle.

Sauf que le vendredi suivant, elle avait accepté de diner avec Henri. David stressait, alors de son côté elle évitait de trop penser. Rester elle-même était son meilleur atout. En débarquant dans la chambre de David, elle fouilla entre les costumes et choisi le bleu. « -de quoi ? Le bleu ou le cul d’enfer ? » s’amusa t elle avant de lui proposer d’éviter la cravate. Il n’allait pas travailler, il allait au restaurant avec Donna. « -quoi ? j’essai de vous aider, vous n’allez pas m’engueuler quand même ? » et elle continua à parler en retirant les premiers bouton de la chemise de David, comme si cela l’aidait à clamer l’angoisse qui grimpait doucement. « -au restaurant. Oh merde… » non du coup, impossible de mettre un jean. « -oh non pas de robe ! » clama la jeune femme en retournant dans sa chambre. La robe c’était… c’était la porte ouverte à faire n’importe quoi en fin de soirée ou même avant. Alors non. Elle fit défiler les cintres dans sa penderie et tomba sur la combinaison noire qu’elle avait elle-même choisi au magasin, des mois plus tôt. Ça ! ça c’était parfait pour éviter de coucher avec Henri ! Mac se connaissait. Elle savait parfaitement qu’à un moment ou à un autre elle aurait envie de lui. Alors c’était une question de sécurité ! Hors de question de recoucher avec lui alors qu’elle voulait mettre un point final à tout ça. Elle se contorsionna pour faire monter la fermeture dans son dos. Sans être parvenu à la faire monter jusqu’en haut elle se tourna vers David qu’elle détailla de la tête aux pieds. Elle le siffla et déclara : « -hum… mais c’est qu’on a bien envie de savoir ce qui se cache là-dessous… » avant de rire et d’ajouter : « -vous êtes parfait. Et heu oui, je veux bien… »
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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« Vous palliez votre absence de trésorerie avec votre riche personnalité » répondit avec douceur David. Il ne cherchait pas à la rassurer, mais à lui faire comprendre, à sa manière, qu’elle méritait d’être connue et d’être appréciée à sa juste valeur, comme il le faisait lui-même chaque jour. Elle n’avait pas besoin d’un compte en banque rempli pour séduire un homme. Elle n’avait qu’à être elle-même, tout simplement. David n’avait aucun doute là-dessus, et Henri ne risquait pas de le contredire. Un sourire doux sur les lèvres « Oui, aussi ». Mais ils ne le sauraient jamais de toute manière. Mais ce dont ils étaient certains, c’était qu’aujourd’hui, ils étaient amis, et que l’avocat tenait réellement et sincèrement à ce lien avec Mac. À tel point qu’il n’hésita pas à lui demander son avis sur sa tenue ce vendredi soir, pour se rendre à son dîner avec Donna. Il la laissa chercher le costume qui, selon elle, serait le plus séduisant, et se mit à sourire avec amusement « Le bleu. Pour mes fesses, vous l’avez déjà fait » et assez tôt même dans leur relation. Alors qu’elle n’en était qu’à ses balbutiements. En cet instant, le trentenaire se moquait bien de sa tenue, bien trop perturbé par celle de Mac : Jean et soutien-gorge. Et lorsqu’elle posa ses mains sur sa cravate pour la lui retirer, David sentit son cœur battre un peu plus vite, et cette sensation éprouvée à la cascade revenir crescendo l’accabler. Il déglutit avec difficulté, prononçant son prénom dans un soupir. Elle ne comprenait pas que son attitude le perturbait au plus haut point… « Je… », mais ne parvint pas à prononcer davantage de mots alors que cette dernière s’attelait à lui défaire les boutons de sa chemise une par une. Elle avait beau être une amie proche, et lui en deuil. Il n’en restait pas moins qu’entre leur conversation sur une probable nuit entre eux quelques jours plus tôt, et la voir à moitié vêtue devant lui, en cet instant, commençant à le déshabiller… Oui, il restait un homme.

Un homme qui tenta de fournir des efforts de concentration pour lui préciser que son frère allait l’inviter au restaurant ce soir, lui proposant d’enfiler sa robe noire. Une idée qu’elle déclina aussitôt « Pourquoi vous ne m’écoutez pas vous ?! ». Oh et puis peu importe. Il inspira profondément, et termina de se changer pour rejoindre ensuite sa colocataire dans sa chambre. Un regard pour sa propre tenue, lui demandant son avis, et releva son regard sur elle en entendant son sifflement. Bon. Apparemment, il faisait son effet dans son costume. Un sourire gêné se glissa alors sur ses lèvres « Je prends cela pour un compliment » et lui proposa son aide. Il s’avança alors vers elle, et remonta lentement la fermeture éclaire de sa combinaison, tout en laissant sa peau caresser la sienne « Vous êtes parfaite aussi » souffla-t-il en regardant le reflet de Mac au-dessus de son épaule « Retournez-vous » et laissa son regard glisser sur elle, avant de la fixer de nouveau, avec sérieux « Et si on se trompait sur toute la ligne ? » et ajouta, en se rendant compte que sa question n’était peut-être pas aussi claire qu’il l’aurait souhaité « Je parle de nous deux. Et si c’étaient les autres qui avaient raison ? Et si nous deux, ça fonctionnait ? » et précisa « Non ? ». En cet instant, David ne se demandait pas s’il avait raison de dire tout cela à voix haute. Son esprit était comme perturbé par ces interrogations qu’il formulait face à Mac « Ça ne serait pas si fou, si ? ».


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Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -quoi c’est vrai ! C’est sans aucun doute celui qui vous va le mieux. » il se devait d’être à son avantage ce soir, et Mac était certaine que Donna avait déjà apprécié les fesses de David dans ce costume. Ça ferait son petit effet ! Bien plus que le costume noir qui renvoyait à son deuil ou au travail. Ce soir il sortait diner avec son assistante et ça n’était pas un rendez vous d’affaire. C’était un rendez vous d’amis voir plus. Et puis il lui avait demandé son aide oui ou non ?! La souci était qu’à cette instant Mac avait un tantinet oublié ce qu’elle avait promis en randonnée. Prendre en compte que l’avocat restait un homme ! La pire c’est qu’elle ne remarqua même pas son trouble. Et ne capta pas que sa tenue était inappropriée. Elle n’avait pas réfléchit. Du tout.

Elle fila rapidement dans sa chambre avec pour objectif de ne pas porter de robe. « -question de sexe ! » cria la jeune femme alors qu’il lui demandait pourquoi elle n’écoutait pas son conseil. La combinaison était bien plus sécuritaire ! Et puis vu comme c’était merdique à enfiler, pas question qu’elle la retire ! Lorsque David se présenta dans sa chambre, elle siffla, un peu à la façon des hommes. « -sans la cravate c’est parfait. » commenta Mac alors qu’elle le trouvait vraiment très classe. Vraiment très beau. Très attirant. Très… bref… elle accepta son aide pour la maudite fermeture éclaire et un frisson couru sur sa peau alors que David l’effleurait. « -attendez que je sois bien coiffée. » souffla t elle avec un petit sourire taquin, avant de se retourner à sa demande. Mais elle fronça les sourcils. « -quoi ? Vous venez de dire que c’était parfait ? Vous pensez que c’est trop bien habillé ? » elle replaça le col de David convenablement et ajouta en retirant ses mains doucement : « -pardon ? » elle avait un peu de mal à le suivre tout d’un coup. Elle sentit son cœur comme louper un battement, puis elle ferma les yeux et souffla un : « -ok… » en levant son index. « -c’est ma faute. C’est le… » elle montra ses seins, chose qu’elle n’aurait peut être pas dû faire. « -je suis désolée. J’ai… j’ai oublié que… » un léger rire nerveux passa les lèvres de Mac avant qu’elle ne fixe David du regard quelques instants. « -attendez… vous êtes perturbé à cause de ça hein ? Ou vous vous posez la question depuis quelques temps déjà ? » une légère vague de panique monta en elle : « -non, vous avez peur pour le diner et vous cherchez une excuse pour ne pas y aller ! » comme si c’était la meilleure explication possible. Et puis elle le regarda à nouveau, là dans son costume bleu, super sexy. « -vous croyez que ça fonctionnerait ? » oui d’accord il avait posé la question en premier !

Mac se passa une main dans les cheveux, puis les déposa sur ses hanches, avant de se mettre à faire les cent pas. « -vous êtes au courant que vous venez de poser une sacrée question, genre trente minutes avant nos diners respectifs ? » oui, ça n’était pas vraiment le bon timing ! « -vous... » elle sourit bêtement devant l’idée qu’elle venait d’avoir : « -vous… savez quoi, embrassez moi. Comme ça vous serez fixé. Si vous pensez à Donna en m’embrassant c’est que vous devez aller au diner. Sinon ba… » elle hocha la tête en disant cela. Ba ils verraient bien ce que ça déclencherait…

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J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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David n’était plus vraiment certain d’écouter le moindre mot prononcé par sa colocataire en cet instant. En effet, il était bien trop préoccupé par la tenue allégée de cette dernière, de ses seins galbées dans son soutien-gorge, de sa peau claire, de ses mains lui ôtant sa cravate, puis qui s’attelaient à déboutonner lentement sa chemise, comme si de rien n’était. Parce que oui, Mac ne semblait pas avoir conscience de l’effet qu’elle produisait sur lui en cet instant. Cela faisait bien longtemps qu’une femme ne lui avait pas fait ressentir cela, et c’était… perturbant, et à la fois grisant. Oui, c’était un doux mélange des deux qui accablait l’avocat qui prit un instant pour reprendre ses esprits alors que cette dernière s’était éclipsée. Il leva les yeux au ciel lorsqu’elle précisa les raisons qui l’empêchait de porter une robe ce soir. Le sexe. Cette femme l’épuisait ! Il termina d’enfiler son costume bleu qui semblait lui sied si bien, puis rejoignit sa colocataire dans la chambre, espérant, priant pour qu’elle soit vêtue d’une tenue cachant l’entièreté de son corps. Soulagement bref lorsqu’il entra dans la chambre, car elle était tout simplement sublime dans cette combinaison noir. Ce n’était pas la première fois qu’il le pensait. Cela n’avait rien à voir avec le trouble qu’elle avait engendré chez lui quelques instants auparavant. Son sifflement le fit sourire et posa sa main sur son col ouvert « Il faut encore que je m’y habitue » avoua-t-il et s’approcha de cette dernière, l’aidant à remonter sa fermeture éclair. Il effleura sa peau tout du long avant de la complimenter « C’est accessoire » rétorqua-t-il concernant sa coiffure. La tenue lui allait parfaitement. Henri allait apprécier.

Même si Henri et Donna furent très loin au moment où il reprit la parole en évoquant sa pensée à voix haute. Et s’ils se trompaient tous les deux ?! Et si, finalement, ils n’avaient pas besoin de se rendre au rendez-vous pour trouver la personne qui leur convenait le mieux ? Lorsqu’il formula cette question à voix haute, et en entendant la réponse de Mac, il comprit alors qu’il était le seul, dans la pièce, à comprendre le sens de sa question. Légitime, c’était lui qui en était l’auteur « Non. Non. Vous êtes parfaite Mac », puis précisa davantage sa pensée. Sans grande surprise, elle fut interloquée. C’était normal. Il l’aurait été aussi. Sans sourire, il rétorqua « Je vous le concède, ça ne m’a pas vraiment aidé… ». Il n’allait pas commencer à lui mentir maintenant « Je me suis posé la question que brièvement il y a semaine, lorsque nous étions sur la terrasse, et qu’on l’évoquait à voix haute. Et là, maintenant, devant vous ». Oui, ce n’était pas un raisonnement qui lui occupait l’esprit depuis bien longtemps. Un froncement de sourcils et rétorqua « Non ! Bien sûr que non. Enfin si, je suis anxieux pour le dîner, mais pas à ce point Mac. Vous me connaissez tout de même ». Il ne se laissait pas guider par une petite appréhension au point de remettre leur amitié en jeux. Il resta ensuite silencieux, tout autant qu’elle, et elle formula la même question que lui. Il la fixa alors un moment, puis souffla un « Je ne sais pas », parce que c’était la vérité. Il n’en avait pas la moindre idée. Elle non plus.

La voir faire les cent pas devant lui le laissa, à première vue, impassible. Intérieurement, il était dans un tout autre état. Il appréhendait. Oui, il appréhendait la suite des évènements, la suite de cette conversation. Debout près d’elle, les bras le long du corps et son regard sur elle, suivant ses aller-retour, il acquiesça « Je sais ». Il était tout à fait conscient qu’il n’avait pas choisi le bon timing pour évoquer cela à voix haute. En la voyant soudainement sourire, David fronça les sourcils, peu… pas rassuré de l’idée qui avait dû sûrement traversé l’esprit de la jeune femme. Un haussement de sourcil quand elle évoqua ladite idée. L’embrasser… « Vous voulez que je vous embrasse ? Là ? Maintenant ? » puis resta impassible, réfléchissant, et fit un pas vers elle « D’accord ». Son cœur battait à tout rompt dans sa poitrine, il avait soudainement les mains moites, et surtout l’impression d’avoir quinze ans de nouveau. Il se pencha et déposa qu’un rapide baiser sur ses lèvres et se recula « Non… Je… Désolé. Ça fait six ans que je n’ai pas embrassé quelqu’un, alors soyez indulgente… Je recommence ». Il poussa un soupir, comme pour dégager toute l’anxiété qu’il pouvait éprouver en cet instant, et posa sa main sur sa joue, l’observant longuement, comme pour supprimer l’absence totale spontanéité à ce moment. Ce n’était pas pour autant que son cœur battait moins fort dans sa poitrine, mais il avait envie de faire les choses correctement. Il se pencha à nouveau vers elle, déposa ses lèvres contre les siennes, puis approfondi le baiser tout en rapprochant son corps du sien, de sorte qu’il n'y ait plus aucun espace entre eux.


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Renaissance [David/Mackenzie]
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