Tomber amoureux est un véritable parcours du combattant [ft Charly]
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Manhattan Redlish
Lun 4 Avr - 13:49
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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En se rendant au Texas, Elijah ne s’était pas attendu à se retrouver nez à nez avec la belle brune, enceinte jusqu’au nez… Et à aucun moment, sur tous les appels qu’elle avait tenté de passer, la belle brune n’avait eu la présence d’esprit de lui annoncer qu’elle était tombée enceinte. Il détourna un instant le regard tout en répondant « J’ai mis ce téléphone dans le tiroir au bout de quelques jours, parce que ça devenait trop dur… Il s’est déchargé, et je ne l’ai retrouvé qu’au bout de quatre mois, quand j’allais déménager. J’ai voulu te rappeler, puis tout le monde est arrivé, on a fait le déménagement, et ensuite, c’est Teresa qui a récupéré mon portable en oubliant de me le rendre. Je l’ai récupéré là, juste avant de venir… Désolé d’avoir tenté de me reconstruire une vie à Londres, d’être continuellement occupé et de ne pas avoir pensé, à un seul instant, que tu pouvais être enceinte… ». Un bébé qu’il sous-entendit, momentanément, qu’il n’était peut-être pas le sien et s’en voulu tout aussitôt, et bien davantage en entendant Madison lui lancer un regard noir comme rarement elle avait pu poser sur lui. Il leva les mains en soufflant un « Je suis désolé Maddy… Je… Je n’aurais pas dû dire ça… ». Et il le pensait sincèrement. Elijah avait juste eu envie de la blesser, comme il se sentait blessé en cet instant. Il savait pertinemment qu’elle n’avait pas vu d’autres hommes depuis leur séparation. Comme lui n’avait pas vu d’autres femmes. C’était encore trop récent, trop douloureux, trop présent et bien trop fort pour envisager de toucher une autre femme qu’elle.
Le journaliste ferma les yeux avec force, baissant la tête alors que ses mains étaient toujours posées sur ses hanches. Ça lui faisait mal. Tellement mal. Parce que c’était ton fils. C’était une part de lui. Le fruit de leur amour qu’elle portait là, en son sein. Et lui, il parlait d’avorter comme si ce n’était rien… Il se passa une main lasse sur le visage avant de poursuivre. Madison, comme à son habitude, se mit à parler en même temps que lui « Tu as raison, il s’agit de nous deux et c’est déjà bien compliqué ». Puis il poussa un soupir, détourna le regard une fois encore quand elle évoqua Amber et la ressemblance frappante qu’elle avait avec lui au fur et à mesure qu’elle grandissait. Il resta silencieux, releva ses yeux clairs sur elle, puis il la vit caresser son ventre tout en faisant les cent pas derrière son bureau. Un bref silence envahi la pièce avant que la jeune femme ne le brise d’une voix plus calme « Ma sœur ne m’a rien dit, sinon tu te doutes bien que je me serais inquiété de savoir où était passé mon téléphone ». Parce que si Madison en était venue à appeler sa sœur aînée, c’étaient que les choses étaient plus sérieuses que ses messages pouvaient le laisser penser. Il en prit pleinement conscience en se retrouvant d’elle, enceinte de six mois. Il sentit une pointe d’inquiétude pointer le bout de son nez en la voyant grimacer et prendre place sur le lit.
Assis sur la chaise, il ne quitta pas la jeune femme du regard, sentant son regard vaciller entre le bébé et la mère. Il la laissa parler, de sa réaction, du fait qu’elle lui gâchait la vie, que leur bébé aussi, puis de l’accident, de l’enterrement… Elijah était complètement perdu et fronça les sourcils, la coupant « Quel enterrement ?! Quel accident ?! ». Il avait loupé plus d’un épisode apparemment. Il finit par se lever de sa chaise pour venir prendre place à ses côtés, posant sa main sur celle de Madison posée sur le ventre arrondi. Il n’avait pas envie que leur dispute mette en danger le… leur bébé. Il allait devenir papa. Papa une seconde fois. Il releva son regard sur elle « Jeffrey m’a dit qu’au moment où tu avais le plus besoin de moi, je n’avais pas su être présent. Que tu avais toujours besoin de moi, et qu’il était peut-être encore temps pour moi d’être là pour toi ». Un soupir et reporta son regard sur le ventre, puis à nouveau sur la mère, posant son front contre le sien « Je suis désolé d’avoir crié sur toi, d’avoir sous-entendu qu’il n’était pas mon bébé, de ne pas avoir rappelé, de t’avoir abandonné… » et embrassa sa tempe chaude « On va dire que ça fait beaucoup pour moi en quelques minutes… ». Il décala sa main de celle de Madison pour sentir le bébé et sourit « C’est notre bébé… » et posa son regard sur Madison « Je… Tout ça paraît si irréel. J’ai besoin d’un peu de temps pour prendre conscience de tout ça, mais… Tu n’as pas idée à quel point ça me fait du bien de te voir » et posa ses doigts sur son menton, l’attirant à lui pour l’embrasser.
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Charly
Lun 4 Avr - 14:43
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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« -tu l’as retrouvé ? » souffla t elle acide en le regardant presque avec mépris. S’il l’avait retrouvé, c’était qu’il l’avait bien vite oublié. Elle le prenait ainsi. Et il ajouta la durée ! Quatre mois ! Quatre mois sans se soucier de savoir une seule seconde si elle allait bien ? Il parla de Teresa, de ce téléphone qui avait finit au fond de son sac à main. C’était quoi ? Un complot entre l’ex femme et la sœur pour la faire définitivement sortir de sa vie ? En tout cas, Madison percevait cela de cette façon, n’ayant pas les idées claires, subissant le choc de le voir ici en plus de hormones qui pouvaient la faire réagir avec excès. Et elle termina sa phrase pour lui : de ne pas avoir pensé un seul instant : « -à moi ? » dieu que ça faisait mal. Reconstruire sa vie. Le mot était super fort ! Ça voulait bien dire qu’elle l’avait détruite ! Sa vie, lui !
Elijah aggrava son cas en sous entendant ouvertement que cet enfant n’était pas le sien cette fois ci. D’une il la prenait pour une trainée, de deux ça lui renvoyait bien en pleine face que la dernière fois, elle n’avait pas été capable de savoir. « -et pourtant tu l’as dis. » coupa t elle sans cesser de le fusiller du regard. C’était à croire qu’il avait oublié qu’avant de l’aimer, elle l’avait détester plus de raison. Ne disait t on pas de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas ?! Elle hallucina en l’écoutant. Comment pouvait il penser à ça ?! Mais enfin il s’agissait de son fils ! De son enfant ! De l’enfant de l’homme dont elle était tombée amoureuse ! Jamais, pas une seule seconde elle n’avait pensé à cette option. Il n’y avait pas eut de choix.
« -oui et je n’y peux rien Eli ! C’est comme ça ! C’est arrivé ! » il la faisait se sentir coupable alors qu’elle n’avait pas non plus demandé ça. « -tu penses vraiment que j’ai demandé ça ? Une autre grossesse ? Un autre enfant ? Et tout le bordel qui va avec ?! » elle était hors d’elle et son corps la rappela à l’ordre bien vite. Six mois de grossesse de merde ! Elle avait déjà des contractions lorsqu’elle était trop fatiguée, stressée ou qu’elle s’énervait comme à l’instant. Elle ne répondit rien au sujet de la sœur, se contentant d’un regard mauvais avant de venir s’asseoir. Se calmer… Maddy prit le temps de respirer doucement, le temps aussi que la douleur s’efface un peu. Puis elle tenta de reprendre la conversation de façon un peu plus civilisée.
La jolie brune eut un rire nerveux face aux questions d’Elijah. « -je pensais que Jeffrey se serait montré bavard… » c’était assez drôle en réalité. Depuis le départ d’Elijah, leur ami avait bien changé. Elle baissa les yeux sur la main d’Eli lorsqu’il la posa sur son ventre. Son regard était toujours aussi menaçant, malgré les larmes qui embuaient ses yeux. Elle regarda à nouveau son ventre et leurs mains avant de lui expliquer : « -Roy a eut un accident de travail. Il est… bref… il est décédé sur le coup. » elle allait lui épargner les détails comme elle l’avait fait pour sa fille. Voilà il n’avait qu’à recoller avec tout ce qu’elle avait dit avant.
Madison ferma mes yeux lorsqu’il posa son front contre le sien. Elle savait que c’était la solution. Faire la paix, enterrer la hache de guerre et se calmer ! « -je voulais pas que ça se passe comme ça... » souffla t elle en écho à sa phrase. Bien sur que ça faisait beaucoup… Tout comme ça faisait trop de chose à porter pour elle. La jeune femme sourit malgré ses larmes et elle souffla : « -je crois qu’il t’aime bien... » étrangement, elle le sentait déjà bien moins agité. Maddy lui rendit son baiser du bout des lèvres, comme si elle s’imposait une certaine forme de résistance, avant d’approfondir ce baiser. Elle posa à nouveau son front contre le sien et dit : « -tu m’as tellement manqué... » puis laissa échappé un petit rire nerveux : « -s’engueuler par contre…. » non, vraiment elle aurait préféré que tout cela se passe différemment. Elle recula et déglutit avant de dire en chassant ses larmes d’un revers de main. « -tu… tu restes longtemps ? » elle le regarda et ajouta : « -j’aimerais qu’on ait le temps de prendre le temps… de poser les choses et de discuter de tout ça… je ne veux t’obliger en rien. Tu as ta nouvelle vie à Londres et... » et elle ne termina pas sa phrase pour éviter de dire de la merde, se relevant avec lenteur en se tenant les lombaires.
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Manhattan Redlish
Lun 4 Avr - 21:02
Elijah Roberts
J'ai 43 ans et je vis à Los Angeles, Californie. Dans la vie, je suis à la tête du département People de mon magazine et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien
Elijah est né dans les quartiers populaires de Londres et n’a pas quitté la capitale britannique jusqu’à la fin de ses études supérieures en journalisme. Ce ne fut que par la suite qu’il décida de franchir l’Atlantique pour rejoindre un emploi de pigiste au New York Times tout en faisant sauter des steaks pour un fast-food du centre-ville. Lassé de faire des articles sur l’invasion des rats dans certains quartiers New-Yorkais ou encore sur l’incroyable vie de Betty Sanders, 80 ans et vivant avec 56 chats, il décida d’opter pour une carrière dans un magazine féminin. Il fit rapidement ses preuves et de fil en aiguille, il monta les échelons au sein dudit magazine, jusqu’à rejoindre la presse People. Toutefois, son poste actuel de gérant du département People n’est dû qu’à sa rencontre inopinée avec une jolie inconnue, journaliste elle-aussi, et qui est aussi habile avec sa langue pour parler que pour le faire crier de plaisir. Néanmoins, il ne pensait pas que leurs chemins se recroiseraient à l’avenir et qu'il allait tomber amoureux d'elle. Et alors qu'il a l'impression de vivre sur un petit nuage, la vie a décidé de compliquer les choses en mêlant son passé à son présent …
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Plus Elijah parlait, plus il avait l’impression de croître un fossé déjà bien creusé par ces six mois d’absences à ses côtés. Et cette histoire de portable n’arrangea rien, bien au contraire. Il avait l’impression que chaque mot qu’il prononçait se retournait contre lui. Le regard qu’elle lui lançait n’apaisait pas réellement la colère et le sentiment de trahison qu’éprouvaient Elijah en cet instant, bien au contraire « Oui, mais l’espace de quelques minutes. Juste le temps de voir tes appels en absence, rien de plus. J’ai écouté les messages quand je suis arrivé au Texas. Je sais ce que tu penses, que j’aurais dû m’inquiéter, mais sur l’instant, je me suis juste dit que tu avais besoin de m’appeler pour parler, et je n’en avais pas la force… Chaque jour là-bas a été un véritable calvaire. Si je n’avais pas eu mes proches, je serais sûrement toujours ivre mort dans mon studio de 15m² ». Il poursuivit en expliquant que jamais il n’aurait envisagé apprendre, en la rappelant, qu’elle était tombée enceinte, qu’elle portait leur enfant. Il fronça les sourcils en l’entendant poser cette question. Deux mots. Mais qui suffirent à faire sortir Elijah de ses gongs « Je n’ai pas arrêté de penser à toi, alors arrête avec tes sous-entendus à la con ». C’était pour cela que reconstruire sa vie dans un autre pays avait été difficile pour lui. Elle lui manquait davantage chaque jour. La douleur ne s’était jamais estompée, mais ça, elle n’en avait pas la moindre idée, parce qu’elle lui en voulait d’avoir été absent. De ne pas avoir su être là pour elle et leur bébé « Tu me reproches mon absence, mais c’était le deal Maddy. Je partais, tu restais. Plus de nouvelles. Tu n’as pas le droit de me reprocher de ne pas t’avoir rappelé ». Puis il évoqua la possibilité que ce n’était peut-être pas son enfant. Des paroles qui furent difficile à encaisser pour Madison, et même s’il retira aussitôt ce qu’il venait de dire, c’était trop tard « Je suis désolé. Je voulais juste te faire mal. C’était gratuit et j’en suis désolé… ». Il avait l’impression que de toute manière, peu importe le nombre de fois où il prononcerait ce mot, il aurait seulement l’impression de tirer sur un moustique sur un canon. Aucun impact.
Pourquoi avait-il fallu qu’elle tombe enceinte au moment même où ils décident de se séparer ?! Comme si leurs vies n’étaient déjà pas assez compliquées comme ça… Il poussa un soupir et baissa la tête « Non, je me doute que ce n’était pas dans ta liste de souhaits pour Noël ». Tout cela l’épuisait. Les épuisaient. Normalement leurs retrouvailles auraient dû se passer dans de meilleures conditions. En fait, non. Elles n’auraient jamais dû avoir lieu. « Oui, il faut croire que son nouveau poste l’a changé ». Il était devenu bien moins curieux soudainement, et n’avait pas dévoilé toutes les informations au sujet de Madison lors de leur échange téléphonique. Il se leva pour rejoindre la belle brune, posant sa main sur la sienne, se concentrant sur le bébé plutôt que sur le regard qu’elle posait sur lui. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne l’avait pas regardé ainsi et c’était douloureux. Il resta interdit un instant en apprenant la nouvelle, et souffla un « Désolé de l’apprendre Maddy… Comment Amber a pris la nouvelle ? ». Après tout, la petite fille venait d’apprendre le décès brutal de son père.
Elijah posa son front contre le sien, s’en voulant d’autant plus de cette dispute qu’ils venaient d’avoir « Moi non plus… » souffla-t-il pour confirmer les mots de Madison. Son regard se baissa sur le ventre arrondi et se mit à sourire avec douceur « C’est qu’il a sûrement dû comprendre que malgré tout ce que j’ai pu te dire en l’espace de quelques minutes, j’aime toujours autant sa maman » rétorqua-t-il en relevant son regard sur elle. Il déposa alors ses lèvres sur les siennes. Un baiser timide qui devint plus profond ensuite, et reposa son front contre le sien « Toi aussi… » et se mit à sourire « Plus jamais je ne prononce des paroles comme celles-ci. Plus jamais » et embrassa sa tempe chaude, la laissant se reculer. Ça lui faisait tellement mal de la voir pleurer… Il ne répondit pas tout de suite, laissant Madison terminer ce qu’elle avait à dire, et son cœur se serra aux derniers qu’elle prononça. Il se leva donc à son tour, saisissant son poignet pour l’attirer à lui « Je dirais que je reste… je ne sais pas… Peut-être encore une petite cinquantaine d’années » et lui sourit, posant son autre main sur sa joue « Je ne vais nulle part Maddy. Hors de question que je parte à nouveau. Ma vie est ici, avec toi et nos enfants. J’ai tenté de reconstruire un semblant de vie là-bas, mais ma maison est ici ». Il embrassa son front avant de la serrer tout contre lui « Ma vie à Londres se résumait à mon appartement et mon travail. Pourquoi j’aurais envie d’y retourner » et se recula légèrement « Je t’aime plus que tout et ça n’a pas changé. Aucune femme ne t’a remplacé dans mon lit… Et pendant qu’on aborde le sujet, je remercie énormément tes photos de nues. Très belle qualité ». Oui, il faisait de l’humour, mais ils en avaient besoin.
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Lun 4 Avr - 21:43
Madison Carter
J'ai 37 ans. Je vis à Los Angeles, États-Unis. Dans la vie, je suis journaliste people et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance , je suis séparée et je le vis plutôt bof.
Très bonne menteuse, manipulatrice lorsqu’elle le veut, certain la dise aussi égoïste. C’est le cas de Roy, son ex conjoint. Maddy avait toutes les cartes en main pour réussir sa carrière. La presse people c’est son truc ! Elle adore ça ! Les scandales, les dramas, les scoops qui peuvent détruire une image. Elle a toujours adoré ça, depuis le lycée. Elle était la reine des potins. Elle était de celle qui pouvait faire de vous quelqu’un de populaire ou non. Mais un soir, elle a croisé la route d’Elijah. Et cette nuit, mémorable point de vu sexe, lui à coûté sa réussite et son job. Aujourd’hui, après une pause de deux ans, et trois années à ramer en écrivant pour les autres, elle décroche enfin le job qui pourrait relancer tout ça. Oui, mais le destin en a décidé autrement…
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Plus elle l’écoutait, plus elle se disait encore une fois que finalement c’était sa faute. Qu’elle aurait du insister, envoyer des sms afin qu’il voit directement les mots. Lui dire clairement et simplement qu’elle était enceinte et qu’il s’agissait de son enfant. Peut être aurait elle dû insisté au près de sa sœur, lui dire la vérité plutôt que de lui demandé de faire passer le mot à Eli qu’elle devait lui parler. Elle avait été conne… Encore une fois, elle n’avait pas fait les bons choix et elle s’en voulait pour ça. Mettre au courant Jeffrey… avec un peu de chance il aurait mouchardé et toute cette dispute n’aurait pas eut lieux. « -peut être que c’était le deal mais je ne pensais pas que tu le respecterais à la lettre étant donner les sentiments que nous partageons. » elle avait fait le choix de laisser ce verbe au présent. Parce qu’elle l’aimait toujours et que s’il était là aujourd’hui, c’était bien pour les mêmes raisons. La suite fut encore plus douloureuse et elle répliqua avec rage. « -comme si j’avais besoin de ça. » cracha t elle avec dédain. C’était de lui qu’elle avait besoin, pas de ses reproches ou de sa mauvaise foi.
A l’écouter, on pouvait presque croire qu’elle avait calculé son coup ! Qu’elle était tombée volontairement enceinte afin qu’il reste près d’elle, ou qu’il lui revienne. Mais ça n’était pas le cas ! Loin de là ! Lorsqu’elle avait constaté son retard, qu’elle s’était mise à vomir chaque matin, l’angoisse et la peur l’avait attrapé à bras le corps. Un million de questions étaient venues encombrer son esprit. Mais jamais celle du choix de garder ou non ce bébé. Simplement parce que c’était celui d’Elijah. C’était peut être un accident mais il avait vu le jour dans l’amour ! Alors oui, elle avait gardé l’enfant, elle avait repoussé ses peurs et ses angoisses de voir son ventre s’arrondir, de devoir à nouveau donner naissance. Seule peut être ! Elle l’avait fait par amour ! Et à chaque visites, à chaque échographie elle avait pleuré parce qu’on lui avait demandé pourquoi le papa n’était pas là, ou si seulement il y avait un papa !
Mais un autre rebondissement vint troubler tout ça. Eli n’était pas au courant pour la mort de Roy. « -comme une petite fille de six ans... » ça n’était pas vraiment une réponse. « -les enfants ont une force incroyable à ce niveau là. Un détachement aussi assez fou… Elle a compris, elle a pleuré, elle sais qu’il n’est plus là. Qu’elle ne pourra plus le voir. » elle ajouta la voix enrouée : « -et pourtant c’est elle la première qui m’a dit qu’il n’était pas vraiment parti, qu’en pensant à lui, il serait toujours là. » elle avait trouvé ça magnifique et elle avait également hallucinée sur la maturité de sa fille. « -il y a des jours où elle est plus triste que d’autres. Mais ça va... » oui vraiment sa fille allait de l’avant.
Après tout ça vint le temps des excuses. Ils s’étaient un peu apaisé l’un comme l’autre et cela leur permis de mieux se parler. Et puis elle évoqua les décisions qui devaient être prise, ne voulant pas lui imposer cette paternité qu’il n’avait pas désiré véritablement. Il parvint à la faire sourire avec douceur. « -wahou… on va vivre très très vieux... » s’amusa t elle avec douceur. « -oh non pas ici… pas le Texas pitié ! » s’amusa t elle de nouveau pour alléger tout ça. « -je ne peux pas blairer cette ville et ces chevaux ! » elle était reconnaissante de l’aide que lui apportait sa sœur, mais rester ici pour toujours, c’était exclus. Un sourire et elle répondit en nichant son visage dans son cou : « -le climat ? » Elle plongea ensuite son regard dans le sien, et sourit avec douceur. « -et bien garde les précieusement parce qu’après ça – elle désigna son ventre – ça risque de ne plus vraiment être la même chose. » Elle ferma ensuite les yeux et bafouilla un : « -ah et heu… je suis à six mois mais j’ai déjà des contractions quand je suis pas tout à fait zen… rien de grave. » elle voulait lui expliqué ces grimaces et ça petite pause sur le lit, voulant banaliser tout ça et éviter qu’il s’inquiète outre mesure.
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Lun 4 Avr - 22:02
Elijah Roberts
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En l’espace de quelques minutes de dispute avec Madison, le journaliste s’était rendu compte qu’ils avaient toujours la même capacité à se faire mal lorsqu’ils étaient en colère, mais pas seulement. Il avait appris aussi qu’elle n’avait jamais envisagé d’avorter, parce que c’était son enfant qu’elle portant dans son ventre et qui grandissait en elle depuis ces quelques mois sans qu’il ait pu en être témoin. Et tout cela, parce qu’ils n’avaient pas su communiquer. Ce n’était pas nouveau. Ils avaient encore du travail à effectuer sur ce point. Le journaliste appris aussi le décès brutal de Roy, et sa première pensée fut pour son enfant, sur sa manière de gérer cela, et il eut l’impression de se prendre une gifle par une enfant de bientôt sept ans… La maturité dont faisait preuve l’enfant rendait fier le quadragénaire qui saurait tout faire pour être à la hauteur de Roy, sans pour autant prendre sa place. Il avait été son père durant les premières années de sa vie. À lui maintenant d’être présent pour elle, mais aussi pour son petit-frère et Madison. Parce qu’en effet, le quadragénaire ne comptait pas retourner en Angleterre d’aussitôt. Dorénavant, sa vie était ici, aux États-Unis avec sa famille. Celle qu’ils avaient construit tous les deux à coup de mots doux, mais aussi de disputes. Il n’allait nulle part sans elle dès à présent. La belle brune lui avait offert le plus beau des cadeaux : Son amour et deux enfants pour en témoigner.
Ils passèrent donc quelques temps au Texas, le temps pour Madison de finir sa grossesse en toute tranquillité, puis ils étaient revenus à Los Angeles à la naissance de leur fils : Adam. Ils avaient fini par trouver une maison en banlieue avec un jardin, une balançoire, un barbecue et surtout un dressing pour Madison. Ils montèrent ce magazine qu’ils avaient fini par imaginer ensemble et dont ils avaient peaufiné les derniers détails durant les quelques mois qui suivirent leur retour à la ville des Anges. Il fini par la demander en mariage et passa leur lune de miel à Bora Bora, en couple marié, cette fois-ci, et avec toute la vie devant eux.
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