But i can't help falling in love with you • MonkeyMama
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MonkeyMama
Lun 7 Mar - 8:11
Glen Holloway
J'ai 40 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis agent et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Glen est un grand sensible qui se cache derrière l'apparence d'un clown. C'est quelqu'un de taquin qui a toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. C'est un bon vivant, il profite de la vie mais il a ralenti la cadence depuis qu'il a atteint la quarantaine. Il n'a rien d'un impulsif. Il est calme et pondéré. Depuis toujours, il rêve de suivre les traces de son père qui était lui-même agent et ce dernier étant parti à la retraite, il a récupéré la totalité de sa clientèle. Glen est un agent en vogue, un homme fiable sur qui on peut compter et si tout lui réussit professionnellement, sa vie personnelle n'est de loin pas aussi réussie. Heureusement, le travail l'occupe assez pour qu'il ne se préoccupe pas trop du désert sentimental qu'est sa vie. Ou presque...
Glen s’était arrêté un instant, interloqué, quand Philipp lui avait appris que la personne sur laquelle Lullaby avait des vues n’était pas un garçon. Mais un homme. Qu’est-ce qu’il entendait par là ? Evidemment, ses yeux lançaient des points d’interrogations mais il n’avait rien formulé à voix haute et la manière qu’avait eu Bee de faire taire son ainé l’avait convaincu de ne pas insister. Il cherchait sur le visage de la jeune femme une réponse mais à part son empourprement il n’y voyait rien. Voilà qui venait chambouler ses certitudes. Si Lullaby avait des vues sur un homme un peu plus âgé, cela voulait-il dire qu’il aurait pu avoir une chance, lui ? Ah, il préférait ne pas y penser. Sans doute que ça ne changeait rien. Et puis leur écart d’âge ne se résumait pas à cinq ans… Il faut compter plus du double pour voir les années qui les séparent. C’était absurde. Pour tout un tas de raisons, c’était absurde. Tellement absurde que lorsque Bee avait réaffirmé que cet homme ne la voyait pas, Glen n’y trouva rien à répondre. Il devait peut-être ne pas s’enfoncer plus loin dans le sujet. S’il continuait à vanter les mérites de la jeune femme, ça finirait par éveiller les soupçons. Il n’allait quand même pas parler de la beauté de ses traits, de la douceur de son odeur, de l’éclat de ses yeux et, oh, ce corps… Sans compter sa détermination et son ambition qui forçaient l’admiration. Non. Il n’allait pas en parler parce qu’il n’était tout simplement pas sensé avoir remarqué. Le seul regard qu’il aurait du poser sur Lullaby, c’est celui d’un homme qui regarde une enfant. Et quand bien même cette enfant avait grandi pour ressembler à une demi-déesse plutôt qu’à une enfant, ça n’aurait pas du changer. Bon sang, pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas être normal ? Est-ce que c’est le célibat qui le faisait dérailler comme ça ? Perdu dans ses pensées, Glen semblait être un peu en retrait et participait que très distraitement aux conversations autour de lui. Jusqu’à ce qu’il sente un contact sur son pied, un frôlement, et que son regard se trouve capturé par celui de Lullaby. Mais qu’est-ce qui se passait, là ?! Si on lui avait demandé comment il s’appelait à ce moment-là, il aurait bien été incapable de répondre. Il était resté comme ça un moment, comme si le temps s’était suspendu dans les yeux de Bee, avant de secouer la tête pour se défaire de ce vilain sort. Bon sang, s’il continuait comme ça… « Désolé. » C’était lui ? C’était elle ? Il n’en savait à vrai dire rien du tout mais ce qu’il savait, c’est que garder le silence aurait été pire. Alors il avait fait la seule chose qui convenait : s’excuser. Elle n’avait sans aucun doute pas fait exprès et la façon que ce simple geste avait eu d’électriser Glen tout entier méritait amplement de s’excuser. Il ramena ses pieds sous sa chaise, évitant un autre scénario catastrophe. Mais en cherchant son verre de vin de la main pour retrouver une certaine contenance, Glen renversa ce dernier sur la table et, partiellement, sur ses genoux. Il avait bien tenté de contenir l’hémorragie avec sa serviette mais il allait lui en falloir plus d’une pour nettoyer sa bêtise. Et s’éponger aussi au passage. « P… urée ! » qu’il s’exclama, à deux doigts d’un juron beaucoup moins élégant qui aurait fait du tort aux oreilles innocentes à côté de lui. « Je vais chercher de quoi nettoyer… » Et il s’était levé d’un bond pour rejoindre la cuisine, se maudissant intérieurement.
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Elsy Lullaby
Mar 8 Mar - 2:16
Lullaby Watson
J'ai 28 ans et je vis à Miami, Floride, USA. Dans la vie, je suis influenceuse & wedding planer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, attirée par un ami d'mon père et c'est plutôt la galère. Elle est la troisième enfant d'un couple composée d'une chirurgienne, Erin, et d'un mannequin, Mickaël. * Ses parents sont devenus parents jeunes et son père s'est lancé dans le mannequinat pour subvenir à leurs besoins pendant que sa mère poursuivait ses études. * Elle a deux grands frères et est la marraine du fils de Philipp, l'aîné de la famille. Ce neveu s'appelle Noah. Son autre frère s’appelle Ethan. * Elle est devenue influenceuse à l'âge de 16 ans. * Elle a monté sa société d'organisation de mariage à 20 ans * Lullaby en pince pour un ami de son père qui est aussi l'agent de ce dernier depuis quelques années.
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Un homme. Mais ne pouvait-il donc pas se taire, celui-là ? Bien sûr, ce n’était qu’une très maigre information, qui ne permettait à personne de comprendre de quoi il était vraiment question. Ou plutôt de qui. Mais tout de même. Lullaby préférait que Philipp se taise, avant qu’il ne finisse par dévoiler bien trop d’informations. Son frère était adorable, ce n’était pas le problème. Il ne pensait pas à mal. Mais il avait une certaine maladresse avec ses mots, un trop franc parlé qu’il ne parvenait guère à canaliser. Il faisait déjà des efforts considérables pour Lullaby, elle en avait conscience. Mais ce n’était pas encore suffisant. Mieux valait qu’aucune information ne filtre. Pas comme ça, pas maintenant. Pas devant le principal intéressé, surtout, resté aveugle aux sentiments de la demoiselle.
Le déjeuner se poursuivant, la jeune femme sent son coeur faire des bonds dans sa poitrine soudainement comme son pied vient à frôler, sous la table, celui de Glen faisant naître en elle un trouble qu’elle tente tant bien que mal de dissimuler derrière sa serviette, tapotant délicatement ses lèvres. Etait-ce elle, était-ce lui ? Lullaby ne saurait point le dire. L’importance de cette réponse n’était, toutefois, que très relative. La seule chose qui compte vraiment, à présent, c’est de ne rien laisser paraître, se sembler naturelle, alors même que ce simple contact a suffit à l’électriser de toutes parts.
C’est un éclat de voix - sa mère - qu’elle entend bien avant de voir le vin colorant la nappe et qui lui fait comprendre la maladresse dont elle n’a rien vu, dont elle ne s’imagine pas même être à l’origine, n’étant pas même certaine que celle-ci soit l’oeuvre de l’agent, dans toute l’effervescence de cette tablée. Toutefois, il en était de toute évidence la première victime, comme il se lève en essayant d’éponger le vin, son pantalon révélant une auréole humide sur ses genoux, avant qu’il ne prenne la poudre d’escampette dans la cuisine pour trouver de quoi nettoyer tout ça.
”- Tu devrais aller l’aider, Bee !” remarque Philipp, l’air de rien. ”- Hein ? Mais… Glen est sûrement assez grand pour se dé…” ”- Ton frère a raison.” la coupe son père, aidant lui-même son épouse à sauver la nappe. ”Remontre lui la salle de bain, donne lui de quoi nettoyer. Tu peux prendre un de mes pantalons dans le dressing pour qu’il puisse se changer !” ”- Et ramène moi le pantalon, que je puisse le lui mettre à laver avant qu’il ne soit irrécupérable !”
Bee devient livide, acquiesçant pourtant avant de se lever de table, rejoignant la cuisine telle une condamnée - qu’elle se sentait être par ailleurs - pour y retrouver l’homme affairé le nez dans les placards, cherchant de quoi nettoyer tout ça. Bee se racle la gorge.
”- Je… euh… Ils ont pensé que tu aurais besoin de… D’un coup de main.” explique-t-elle, le rouge aux joues. ”Vient.” dit-elle encore, avant de prendre la direction de la salle de bain dans laquelle elle l’invite bientôt à entrer. ”Je vais te chercher un pantalon propre, maman veut laver le tien. Tu, euh… Je reviens.” annonce-t-elle avant de disparaître, pour revenir deux ou trois minutes plus tard, n’osant pas ouvrir la porte. ”Je peux entrer ? Ou je passe juste le pantalon ?” s’enquit-elle gênée.
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MonkeyMama
Dim 13 Mar - 17:17
Glen Holloway
J'ai 40 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis agent et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Glen est un grand sensible qui se cache derrière l'apparence d'un clown. C'est quelqu'un de taquin qui a toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. C'est un bon vivant, il profite de la vie mais il a ralenti la cadence depuis qu'il a atteint la quarantaine. Il n'a rien d'un impulsif. Il est calme et pondéré. Depuis toujours, il rêve de suivre les traces de son père qui était lui-même agent et ce dernier étant parti à la retraite, il a récupéré la totalité de sa clientèle. Glen est un agent en vogue, un homme fiable sur qui on peut compter et si tout lui réussit professionnellement, sa vie personnelle n'est de loin pas aussi réussie. Heureusement, le travail l'occupe assez pour qu'il ne se préoccupe pas trop du désert sentimental qu'est sa vie. Ou presque...
Avoir rejoint la cuisine permettait à Glen de faire le point intérieurement : il déraillait. Totalement. Maintenant qu’il était physiquement moins proche de Lullaby, il avait tout le loisir d’être parfaitement lucide et de se mépriser. Il avait perdu tous ses moyens, comme une jeune fille en fleur se pâmerait devant son idole. Pauvre Erin, il venait de lui saccager sa nappe. Quand il sera de nouveau à peu près présentable -donc quand il aura réussi à se sortir ce simple frôlement de pieds de la tête- il s’excusera en long, en large et en travers. Pour l’heure, il ouvrait frénétiquement tous les placards de la cuisine à la recherche de quelque chose qui l’aiderait à nettoyer ce massacre. Il avait presque sursauté en entendant un raclement de gorge derrière lui et l’odeur agréable qui était arrivée jusqu’aux narines laissait présager qu’il n’était pas au bout de ses peines. C’était Lullaby. Il n’avait pas besoin de l’entendre parler, ni même de la voir, pour savoir que c’était elle. Son radar à Bee avait vu juste. C’était bien sa voix qu’il avait entendu avant de se retourner sur la jeune femme visiblement gênée. La pauvre, s’était dit Glen, incapable d’expliquer pourquoi il avait autant d’empathie pour elle et si peu pour lui-même. Elle l’invita à la suivre jusqu’à la salle de bain et s’éclipsa pour aller chercher un pantalon propre au gaffeur. Il avait tellement le cerveau embué qu’il avait été incapable de dire un mot. Par contre, il avait su enlever son pantalon et il s’était retrouvé en caleçon dans la salle de bain à attendre le pantalon qu’on lui prêterait. Elle n’avait pas mis beaucoup de temps à revenir si bien que Glen ne s’était pas encore vraiment remis de ses émotions quand elle avait demandé si elle pouvait entrer. C’était donc avec une voix assurée bien qu’absente qu’il avait répondu : « Bien sûr, entre. » Et avant même qu’il se dise que c’était une très mauvaise idée, elle était en face de lui dans la salle de bain. Franchement, c’était pas pire que d’être en maillot. Il était d’ailleurs bien plus habillé que s’ils s’étaient retrouvés devant une piscine mais… c’était peut-être bien ça le problème. Il ressemblait à quoi, là, en caleçon/ chaussettes/ chemise ? Il devait être ridicule. Aucune classe. Et puis d’ailleurs, qu’est-ce que ça pouvait lui faire de ressembler à rien devant elle ? Bordel, ça ne s’arrangeait donc pas. Il déglutit. Tourmenté par ses propres pensées, il ne s’était pas rendu compte du silence pesant qui s’était installé. C’était qu’une fois ramené à la réalité qu’il attrapa le pantalon qu’elle lui tendait en la remerciant vivement. Il s’était retourné pour l’enfiler dans un élan de pudeur absurde et, une fois boutonné, il remercia une nouvelle fois la jolie blonde. Maintenant, il fallait qu’il paraisse à peu près normal et dans l’effort de ne rien laisser paraitre, il misa sur l’humour. Après un bref coup d’oeil dans le miroir, il demanda : « Alors, qui le porte le mieux ? Le mannequin ou l’agent ? » Et il avait sa petite idée sur la question. Mickael n’avait rien à lui envier. C’est bien pour ça qu’il était devant l’objectif et lui en coulisses. Il rigola alors doucement avant de faire l’erreur de croiser le regard de la jeune Lullaby. Et quelle erreur ! Comment il pouvait faire pour décrocher maintenant ? Il se sentait complètement pris par ce regard dans lequel il avait l’impression de se noyer…
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Elsy Lullaby
Mar 15 Mar - 19:41
Lullaby Watson
J'ai 28 ans et je vis à Miami, Floride, USA. Dans la vie, je suis influenceuse & wedding planer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, attirée par un ami d'mon père et c'est plutôt la galère. Elle est la troisième enfant d'un couple composée d'une chirurgienne, Erin, et d'un mannequin, Mickaël. * Ses parents sont devenus parents jeunes et son père s'est lancé dans le mannequinat pour subvenir à leurs besoins pendant que sa mère poursuivait ses études. * Elle a deux grands frères et est la marraine du fils de Philipp, l'aîné de la famille. Ce neveu s'appelle Noah. Son autre frère s’appelle Ethan. * Elle est devenue influenceuse à l'âge de 16 ans. * Elle a monté sa société d'organisation de mariage à 20 ans * Lullaby en pince pour un ami de son père qui est aussi l'agent de ce dernier depuis quelques années.
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Lorsque la jeune femme avait entendu qu'elle pouvait entrer, elle était loin de se douter du spectacle qui l'attendait alors que Glen était au milieu de la salle de bain, son pantalon gisant au sol pour laisser voir son caleçon. Entre le bas absent, les chaussettes et sa chemise, l'homme avait une allure pour le moins, particulière. Pour autant, aux yeux de la jeune femme, il restait magnifique. Bien trop magnifique. À tel point qu'elle éprouve le besoin de détourner le regard, craignant qu'il ne remarque tout à coup l'attention que lui porte la demoiselle et de laquelle elle n'était pas censée le combler. Elle avait bien trop peur que ses joues, en rougissant, ne la trahissent, ne révèlent soudainement à l’homme l’effet qu’il pouvait lui faire, l’effet qu’il lui faisait toujours, en permanence.
Laissant quelques minutes à l’homme pour s’habiller, la demoiselle garde son regard rivé sur un point invisible du mur, s’interdisant tout bref coup d’oeil qu’elle pourrait avoir pour ce popotin - parfait - que l’homme expose en s’étant tourné, glanant un semblant d’intimité, alors. Et les minutes s’écoulent alors semblables à des années, sans que la blondinette ne remarque réellement qu’elle retient son souffle, en même temps qu’elle n’ose pas bouger.
Lorsque l’homme demande finalement son avis sur sa tenue, Lullaby sort de sa torpeur, s’autorisant un regard sur lui, alors. Ce pantalon, le portait-il mieux que son père ? Oui, indéniablement oui, à ses yeux tout du moins. Elle, elle ne regardait pas vraiment son paternel, de toute façon. Aussi parfait soit ce dernier, il n’était pas l’objet de toute son attention. Il était déjà celui de son affection, ce n’était pas si mal. Mais il ne pouvait être tout son monde à lui seul.
Que devait-elle dire, que devait-elle répondre et que pouvait-elle répondre, surtout, à cette question ? Elle craindrait bien sûr de trop en dire, de se laisser porter par son émotion, par ses ressentis. Elle ne le pouvait pas. Elle ne pouvait pas lui dire à quel point elle le trouvait beau, à quel point elle le trouvait élégant et magnifique, à quel point il lui semblait parfait. Elle ne pouvait rien en dire, sans éveiller les soupçons de l’homme. Rien en dire sans qu’il ne comprenne ce qu’elle ressentait vraiment et elle ne pouvait pas se le permettre. Pas là. Pas aujourd’hui. Que faire, alors ? Que dire, surtout ? Assumer qu’elle le regardait bien plus que son père ? Se contenter de dire qu’il était bien, dans ce pantalon ? Ou ne rien dire du tout et ramasser la victime du verre de vin, la rapporter à sa mère sans autre forme de procès ?
”- Je… Je ne regarde pas vraiment mon père, tu sais.” souffle-t-elle distraitement, retenant presque son souffle. ”Mais il te va bien. Très bien même.”
Et plus que bien, d’ailleurs. Au-delà du simple fait qu’il soit beau et que ce pantalon lui aille bien, en prime, Lullaby ne pouvait pas nier qu’il pouvait prétendre à davantage de compliments. Qu’il en méritait plus. Qu’elle aurait pu en dire bien davantage, encore.
”- D’ailleurs, j’me suis déjà demandé pourquoi l’agent n’était qu’agent.” ose-t-elle finalement murmurer. ”Je peux avoir ton pantalon ?”
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MonkeyMama
Mar 15 Mar - 23:19
Glen Holloway
J'ai 40 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis agent et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Glen est un grand sensible qui se cache derrière l'apparence d'un clown. C'est quelqu'un de taquin qui a toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. C'est un bon vivant, il profite de la vie mais il a ralenti la cadence depuis qu'il a atteint la quarantaine. Il n'a rien d'un impulsif. Il est calme et pondéré. Depuis toujours, il rêve de suivre les traces de son père qui était lui-même agent et ce dernier étant parti à la retraite, il a récupéré la totalité de sa clientèle. Glen est un agent en vogue, un homme fiable sur qui on peut compter et si tout lui réussit professionnellement, sa vie personnelle n'est de loin pas aussi réussie. Heureusement, le travail l'occupe assez pour qu'il ne se préoccupe pas trop du désert sentimental qu'est sa vie. Ou presque...
Glen n’avait pas le souvenir d’avoir été un jour aussi gêné que ça. Est-ce qu’elle allait le prendre pour un espèce d’exhibitionniste ? Il ne manquerait plus que ça. Il aurait tellement aimé avoir un petit peu réfléchi avant de parler. Il n’avait pourtant rien de pudique. Enfin, pas en temps normal. Là, il avait envie de disparaitre dans un trou de souris et ne plus jamais en sortir. Finalement, la seule manière qu’il avait trouvé pour se sortir de ce mauvais pas, c’était à nouveau l’humour. C’était quelque chose qu’il maitrisait plutôt bien et ça l’avait sauvé de bien des situations. Il ne s’était pas attendu du tout à ce que la seule fille de Mickael lui réponde sérieusement. Entendre que ça lui allait bien alors qu’il avait été happé par le regard de Bee, ça faisait beaucoup d’un coup. Glen avait ouvert et refermé la bouche sans réussir à sortir un mot. Son cerveau fourmillait de questionnement. Elle disait ça pour être polie, non ? C’était forcément pour être polie. Rien d’autre. Glen devait définitivement arrêter de voir des sous-entendus là où il n’y en avait pas. « Tout le monde regarde ton père. » qu’il avait finalement répondu avant d’être foudroyé une nouvelle fois par ce qu’il entendait. Ça n’avait été qu’un murmure mais dans la promiscuité de la salle de bain, Glen avait tout entendu. Elle s’est déjà demandé pourquoi l’agent n’était qu’agent ? La simple idée qu’elle ait réellement pu y réfléchir avait crée une véritable tempête dans l’esprit de Glen. Il était troublé, beaucoup trop pour que ça ne se lise pas sur son visage. « Euh… » Alors ça, il ne l’avait pas vu venir. C’était dur de penser que tout ça n’avait été que de la politesse. Glen s’était baissé pour ramasser son pantalon tâché et le tendre à Lullaby. « Oui. Merci. » qu’il avait ajouté, tel un automate, avant de littéralement fuir la salle de bain - enfin surtout Lullaby- et de rejoindre le reste des Watson en bas. Ça ne devait plus arriver. Plus jamais. Ça avait été bien trop bizarre. Sans compter qu’il avait bien failli resté bloqué les yeux dans ceux de Bee et que c’était incroyablement dangereux. Plus troublé que jamais, Glen avait retrouvé une tablée débarrassée de toute trace de sa maladresse. « Je suis vraiment, vraiment désolé. Merci pour le pantalon, je vais essayer de ne pas le massacrer celui-là. » Glen avait esquissé un sourire contrit avant de se rassoir et de poursuivre le déjeuner là où il s’était arrêté. La chaise vide en face de lui lui rappela qu’il avait beau avoir fuit la salle de bain où se trouvait Lullaby, elle n’allait pas tarder à réapparaitre juste sous ses yeux à nouveau. Et ses mots ricochaient dans sa tête sans cesse. Ok, c’était certain maintenant, il n’allait jamais survivre à ce déjeuner chez les Watson.
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Elsy Lullaby
Mer 16 Mar - 2:54
Lullaby Watson
J'ai 28 ans et je vis à Miami, Floride, USA. Dans la vie, je suis influenceuse & wedding planer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, attirée par un ami d'mon père et c'est plutôt la galère. Elle est la troisième enfant d'un couple composée d'une chirurgienne, Erin, et d'un mannequin, Mickaël. * Ses parents sont devenus parents jeunes et son père s'est lancé dans le mannequinat pour subvenir à leurs besoins pendant que sa mère poursuivait ses études. * Elle a deux grands frères et est la marraine du fils de Philipp, l'aîné de la famille. Ce neveu s'appelle Noah. Son autre frère s’appelle Ethan. * Elle est devenue influenceuse à l'âge de 16 ans. * Elle a monté sa société d'organisation de mariage à 20 ans * Lullaby en pince pour un ami de son père qui est aussi l'agent de ce dernier depuis quelques années.
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Tout le monde regarde son père, c’est un fait. Elle le sait très bien, Bee. Combien a-t-elle eu d’amies qui le lui ont dit ? Combien a-t-elle eu d’amies qui bavaient littéralement sur lui ? Qui le trouvaient beau gosse ? Qui ne se gênaient pas pour le lui dire, pour repousser parfois même les limites de l’indécence et crispant la demoiselle, de leurs récits pseudo-érotiques ? Elles en oubliaient presque que cette figure divine, cette pointure du mannequinat, était un père. Que leur amie en était la fille. Qu’il était assurément déplaisant pour elle de les entendre jacasser de la sorte. Elles n’étaient que des adolescentes, alors, érigeant l’homme en objet de fantasme, comme le sont finalement toutes les célébrités et la plupart. Bee avait dû composer avec cela.
”- Je sais.” remarque-t-elle. ”Mais c’est mon père. Ce serait vraiment très étrange de… tu sais… le regarder.”
Alors oui, son père est beau, élégant, et tout. Mais Bee ne le regarde pas. Pas comme ça. Pas dans la perspective de le comparer à d’autres. Elle le regarde avec ses yeux d’enfant, de petite fille, subjuguée par son papa comme le sont toutes les gosses. Ni plus ni moins. Ce pantalon, alors, elle sait qu’il va bien à son père, comme n’importe quoi que son père puisse porter. Mais il allait divinement bien, aussi, à Glen. De toute façon, tout lui allait. Même un sac poubelle pouvait assurément faire le taf. Non, elle n’exagère pas.
Comme il lui donne son pantalon avant de s’éclipser aussi sec, presque gêné, Lullaby ne comprend rien de ce qu’il se passe, s’étonnant de le voir fuir la pièce, la laissant simplement au milieu de celle-ci, le pantalon entre ses doigts, à fixer la porte par laquelle il venait de disparaître. Que s’était-il passé ? Elle n’en savait rien. Elle n’était pas sûre de pouvoir le dire. Quelque chose d’assez étrange, en tout cas, qu’elle ne parvient pas à définir. Mais peu importe. Sortant de sa torpeur, la demoiselle quitte la pièce à son tour, rejoignant la buanderie dans laquelle elle entreprend de nettoyer le pantalon comme le ferait sa mère, glanant quelques minutes de solitude, de tranquillité, avant d’avoir à retourner affronter ce dîner. Ce qu’elle finit par faire quelques minutes plus tard en fin de compte, reprenant place face à Glen, alors, évitant à nouveau soigneusement son visage jusqu’à la fin du dîner.
”- Tiens Glen, tu ne voudrais pas déposer Lullaby chez elle en passant, tout à l’heure ?” demande Mickaël, portant sa tasse de café fumante à ses lèvres. ”Je préférerais ne pas la savoir dans les transports un dimanche, ils sont toujours si vides !”
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Mer 16 Mar - 14:09
Glen Holloway
J'ai 40 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis agent et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Glen est un grand sensible qui se cache derrière l'apparence d'un clown. C'est quelqu'un de taquin qui a toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. C'est un bon vivant, il profite de la vie mais il a ralenti la cadence depuis qu'il a atteint la quarantaine. Il n'a rien d'un impulsif. Il est calme et pondéré. Depuis toujours, il rêve de suivre les traces de son père qui était lui-même agent et ce dernier étant parti à la retraite, il a récupéré la totalité de sa clientèle. Glen est un agent en vogue, un homme fiable sur qui on peut compter et si tout lui réussit professionnellement, sa vie personnelle n'est de loin pas aussi réussie. Heureusement, le travail l'occupe assez pour qu'il ne se préoccupe pas trop du désert sentimental qu'est sa vie. Ou presque...
Glen, lui, avait été amené à regarder Mickaël de nombreuses fois. Et malgré l’affection qu’il avait développé pour lui avec le temps, il avait en toute objectivité toujours vu un homme d’un charme incroyable auquel rien ne résistait. Naturellement, Glen s’était toujours plutôt positionné en dessous et il n’avait jamais remis en question ce fait. C’était sûrement pour ça que la remarque de Lullaby le troublait autant. A moins que ça ait un rapport avec le fait qu’il la trouvait elle-même irrésistible. Dur à élucider, d’autant plus que Glen n’avait aucune envie d’y réfléchir sérieusement. C’était bien trop effrayant. Il allait donc poursuivre ce déjeuner en évitant le regard de la jeune femme et tout irait bien. D’ailleurs, tout s’était plutôt bien déroulé ensuite. Glen avait échangé avec le reste du clan Watson et maintenant qu’ils étaient arrivés au café, l’agent avait bon espoir de s’en sortir indemne encore une fois. Mais ça, c’était avant que Mickaël ne lui demande d’escorter sa précieuse petite fille chez elle. Sérieux ? Ils s’étaient tous donné le mot en fait ? Glen était resté bloqué sur sa tasse de café de laquelle s’échappait des volutes de fumée. Est-ce qu’il y avait trouvé le courage de décliner ? Pas vraiment. Pourtant, c’était ce qu’il aurait du faire en prétextant n’importe quoi pour ne pas paraitre plus étrange encore. « Mais oui, bien sûr. » qu’il était sorti de sa bouche, presque à contre-coeur, avec un sourire qui camouflait la gêne qu’il ressentait déjà à l’idée de se retrouver seul en voiture avec la demoiselle. Tout le monde avait avalé beaucoup trop vite son café à son goût, si bien qu’après avoir salué l’intégralité du clan Watson, il s’était rapidement retrouvé au volant de sa voiture… Lullaby à ses côtés. C’était un cauchemar ? Un rêve ? Il devait bien avouer qu’il ne savait lui-même plus trop, l’ambivalence des sentiments qu’il ressentait en présence de la fille de son ami l’avait définitivement perdu. « Tu habites où déjà ? » Et il ne savait même pas pourquoi il lui posait une question pareille parce qu’il savait très précisément où elle habitait. Il n’y était jamais allé, c’est vrai… mais il savait. Peut-être que c’était pour lui une manière de se défendre, peut-être qu’il avait envie d’envoyer le message qu’il ne souciait pas tant que ça de l’existence de la demoiselle. Quoi qu’il en soit, c’était vraiment foireux comme stratagème. Crispé sur le volant, il avait démarré la voiture en s’efforçant de ne jamais regarder à côté de lui. Il avait survécu jusque-là, il allait bien pouvoir survivre à un tout petit trajet en voiture...
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Elsy Lullaby
Mer 16 Mar - 19:08
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J'ai 28 ans et je vis à Miami, Floride, USA. Dans la vie, je suis influenceuse & wedding planer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, attirée par un ami d'mon père et c'est plutôt la galère. Elle est la troisième enfant d'un couple composée d'une chirurgienne, Erin, et d'un mannequin, Mickaël. * Ses parents sont devenus parents jeunes et son père s'est lancé dans le mannequinat pour subvenir à leurs besoins pendant que sa mère poursuivait ses études. * Elle a deux grands frères et est la marraine du fils de Philipp, l'aîné de la famille. Ce neveu s'appelle Noah. Son autre frère s’appelle Ethan. * Elle est devenue influenceuse à l'âge de 16 ans. * Elle a monté sa société d'organisation de mariage à 20 ans * Lullaby en pince pour un ami de son père qui est aussi l'agent de ce dernier depuis quelques années.
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En entendant la demande de son père, Lullaby a l’impression de s’étouffer avec son infusion - n’étant pas une grande fan de caféine - qu’elle avale de travers. Avait-elle bien entendu ? Son père était-il sérieux avec sa demande ? Elle pouvait parfaitement rentrer par le bus. Le trajet n’était pas long et l’arrêt à seulement quelques mètres de son appartement. Il ferait jour, en plus. Aucune raison de s’inquiéter, donc. Elle-même n’était pas anxieuse. Elle pouvait parfaitement le faire, sans avoir besoin que Glen la ramène chez elle. Et elle espère alors que l’homme refusera poliment la demande, s’apprêtant elle-même à confirmer qu’elle pouvait parfaitement rentrer seule, qu’il ne faisait pas nuit, qu’elle en avait seulement pour quelques minutes. Mais Glen, en acceptant, lui coupe l’herbe sous le pied et ses idées de prétendre préférer passer encore du temps en famille s’évaporent de son esprit presque aussitôt, quand elle imagine tout ce que cette acceptation implique. La promiscuité d’une voiture. Pire encore que celle de la salle de bain. Pire encore que celle de ces pieds sous la table.
Le repas terminé - trop rapidement terminé au goût de la demoiselle alors qu’elle ne se sent pas prête pour ce trajet retour - elle se retrouve bien vite dans le véhicule de l’agent, assise côté conducteur, le regard fixé devant elle. Bon sang. Arriverait-elle vivante chez elle, après ça ? Elle n’en est pas certaine et ce d’autant plus que le parfum de l’homme emplie tout l’habitacle, entêtant. Elle allait défaillir. Et elle n’était pas sûre que le silence change quelque chose. Qu’il parle, cependant, était encore pire, même pour poser les questions les plus simples. Le fait d’entendre sa voix suffisait à lui faire perdre pieds. Pourquoi fallait-il que même sa voix soit aussi… sexy ?
”- Du côté de Watson Island.”
Aucune plaisanterie là-dedans. De tous les quartiers de Miami, elle avait choisi le seul qui portait son nom. Le seul qui, sans vouloir faire référence à sa famille, y faisait tout de même un clin d'œil involontaire. De tous les quartiers les plus accueillants de Miami, il avait fallu qu’elle porte son choix sur celui-ci. Fallu qu’elle s’y établisse, non loin de chez Glen, d’ailleurs. Comme un hasard fumeux. A l’époque, elle n’avait pas encore de vues sur lui. A l’époque, elle n’avait pas fait attention à ce détail. Cela n’avait pas semblé être important. Maintenant, ça avait beaucoup plus d’importance.
”- Dis…” ose-t-elle finalement souffler, perturbant le silence qui s’installe. ”Si ça ne t’ennuie pas tu… pourrais m’aider à revisser un robinet ? ” questionne-t-elle, avant de rougir. ”Enfin non oublie, j’vais pas te déranger un dimanche je… j’demanderai à mon voisin.”
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MonkeyMama
Mer 16 Mar - 22:18
Glen Holloway
J'ai 40 ans et je vis à Miami, USA. Dans la vie, je suis agent et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Glen est un grand sensible qui se cache derrière l'apparence d'un clown. C'est quelqu'un de taquin qui a toujours le mot pour rire et détendre l'atmosphère. C'est un bon vivant, il profite de la vie mais il a ralenti la cadence depuis qu'il a atteint la quarantaine. Il n'a rien d'un impulsif. Il est calme et pondéré. Depuis toujours, il rêve de suivre les traces de son père qui était lui-même agent et ce dernier étant parti à la retraite, il a récupéré la totalité de sa clientèle. Glen est un agent en vogue, un homme fiable sur qui on peut compter et si tout lui réussit professionnellement, sa vie personnelle n'est de loin pas aussi réussie. Heureusement, le travail l'occupe assez pour qu'il ne se préoccupe pas trop du désert sentimental qu'est sa vie. Ou presque...
L’intérieur de sa voiture ne lui avait jamais paru aussi petit. Glen s’y sentait à l’étroit. Il n’y avait que quelques centimètres qui le séparaient de Lullaby. Il n’aurait qu’à tendre la main pour… Ah, il préférait ne pas y penser. Il préféra se concentrer alors sur la route en essayant de ne pas être trop distrait par l’odeur de sa passagère. Pourquoi est-ce que ce parfum l’obsédait à ce point ? Il aurait bien fait le reste du trajet en apnée mais il aurait fini asphyxié avant même d’avoir réussi à la déposer. Il aurait aimé se risquer à glisser un regard vers elle mais il savait que ce serait une mauvaise idée, que son coeur manquerait un battement dans l’exercice. Quel genre de personne était-elle en voiture ? Est-ce qu’elle était sur son téléphone ? Est-ce qu’elle regardait par la fenêtre le paysage défiler ? Glen était curieux, beaucoup trop curieux pour que ce soit normal. Il aimait glaner des informations sur la demoiselle. Des informations qui ne lui seraient jamais d’aucune utilité mais qu’il aimait bizarrement détenir quand même. Glen hocha la tête distraitement quand elle lui dit où elle habitait. Il savait déjà, il avait déjà pris cette direction avant même qu’elle ne dise quoi que ce soit. Plus un mot ne sortait de sa bouche maintenant et si la jeune Bee n’était pas revenu à la charge, il n’aurait pas brisé le silence jusque devant chez elle. L’aider avec sa plomberie ? Glen n’était pas sûr. Ça voulait dire monter chez elle et s’exposer un peu plus longtemps à son contact. C’était délicat. Mais est-ce qu’il pouvait vraiment dire non à la fille de Mickaël ? D’autant plus que la simple évocation de son voisin lui avait hérissé les poils. L’idée qu’une autre homme vienne chez elle jouer les chevaliers servants lui donnait la nausée. Ça non plus, ce n’était clairement pas normal mais ça avait au moins eu le don de fixer Glen sur son choix. « Ça va, je vais t’aider. Ça me dérange pas. » qu’il lui avait dit d’une voix douce et assurée qui contrastait totalement avec la panique intérieure qu’il ressentait à l’idée de se retrouver seul chez elle. Ça promettait. Glen dépassait toutes les limites qu’il s’était fixé et il était loin d’être au bout de ses peines. En arrivant devant l’habitation de la demoiselle, Glen actionna le levier de vitesse pour faire une marche arrière et, malheur, sa main frôla la cuisse de Lullaby dans la manoeuvre. Ce n’était pas un contact franc, ce n’était à peine qu’une caresse, mais ça avait suffit pour qu’il se sente complètement chamboulé. C’était pire encore que de la caresse de ses pieds sous la table. « Pardon, je… C’est le levier de vitesse, je crois que j’avais mal calculé ma trajectoire. » Mais quel abruti, qu’il vociféra intérieurement. Il avait fini de se stationner malgré sa nervosité grandissante. Le plus dur était encore à venir.
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Elsy Lullaby
Jeu 17 Mar - 4:24
Lullaby Watson
J'ai 28 ans et je vis à Miami, Floride, USA. Dans la vie, je suis influenceuse & wedding planer et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire, attirée par un ami d'mon père et c'est plutôt la galère. Elle est la troisième enfant d'un couple composée d'une chirurgienne, Erin, et d'un mannequin, Mickaël. * Ses parents sont devenus parents jeunes et son père s'est lancé dans le mannequinat pour subvenir à leurs besoins pendant que sa mère poursuivait ses études. * Elle a deux grands frères et est la marraine du fils de Philipp, l'aîné de la famille. Ce neveu s'appelle Noah. Son autre frère s’appelle Ethan. * Elle est devenue influenceuse à l'âge de 16 ans. * Elle a monté sa société d'organisation de mariage à 20 ans * Lullaby en pince pour un ami de son père qui est aussi l'agent de ce dernier depuis quelques années.
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Pourquoi avait-il fallu qu’elle ouvre la bouche ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle lui demande un coup de main, au lieu de simplement le laisser la déposer et retourner ensuite à ses occupations, quelles qu’elles soient ? La jeune femme aurait pu abréger ce moment gênant l’un avec l’autre, où aucun d’eux ne parlait vraiment. Elle aurait pu ne rien dire et se débrouiller toute seule comme une grande, faire appel à un voisin ou à un de ses frères. L’un d’eux aurait bien accepté de lui venir en aide. Elle aurait pu se contenter d’un sourire poli, souhaitant à l’agent une bonne fin de journée, avant de le laisser repartir. Au lieu de quoi il allait rentrer chez elle. Brièvement, le temps de s’occuper de la robinetterie, ce qui ne lui prendrait probablement pas plus de quelques minutes, avant de les libérer tous deux de l’étrangeté de cette journée. Mais tout de même. Il serait chez elle. Dans son petit cocon. Et la blonde se demande soudainement si tout est bien en ordre, d’ailleurs, ou si elle a laissé un peu de bazar derrière elle en partant. Point trop, elle n’est pas du genre bordélique. Mais même s’il n’y en avait qu’un peu, elle n’est pas sûre d’assumer, devant lui.
”- Merci.” souffle-t-elle, réalisant que le silence s’est installé et qu’elle ne l’a même pas remercié d’accepter de lui filer un coup de main. ”C’est gentil.”
La route se poursuivant, le silence se fait de nouveau dans le véhicule qui file en direction de Watson Island, laissant à la jeune femme tout le loisir de perdre son regard par la fenêtre. Histoire de ne pas croiser celui de Glen. Histoire de ne pas être toute retournée par son regard, encore une fois, si elle venait à le croiser de nouveau. Quoiqu’il n’y ait pas que le regard de l’agent qui soit dangereux dans cette voiture. Et elle le réalise bientôt comme elle sent sur sa cuisse une caresse légère, rapide, éphémère, qui met ses sens à l’envers, en même temps que l’homme s’excuse, réalisant ce qui vient de se passer. Le levier de vitesse. Il l’avait confondu avec le levier de vitesse. Et jamais encore elle n’avait autant, soudainement, désiré en être bel et bien un.
”- C’est rien !” assure-t-elle, tâchant de se reprendre, sortant finalement de la voiture, comme il s’est garé.
Sitôt dehors, la demoiselle prend une goulée d’air salvatrice. Il fallait qu’elle se reprenne. Il fallait qu’elle donne le change. Qu’elle arrête d’accumuler les conneries. Il n’y en avait plus que pour quelques minutes. Après ça, elle serait libre. Libre de se morigéner pour toutes ses bêtises. Et surtout pour n’avoir, encore une fois, pas eu le moindre courage devant lui, malgré ses résolutions.
"- Bienvenue chez moi !" lance-t-elle, la cours parcourue, ouvrant la porte devant eux.
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