When there's no more room in hell, the dead will walk the earth ft. S3th
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Date d'inscription : 27/07/2019
Région : Le pays de la neige et des caribous
Crédits : Niki/Kitkat
Univers fétiche : Ça dépend de mon humeur
Préférence de jeu : Les deux
Kitkat
Sam 6 Juin - 22:46
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Quelque part dans les années 2000 aux États-Unis. Le monde ayant été ravagé par un virus qui a transformé plus du trois quart de la population en zombie, les humains encore vie tentent de survivre par leurs propres moyens. La civilisation telle que nous la connaissons n'existe plus depuis un bon moment. Aujourd'hui, les humains se regroupent et essaient de se reconstruire un monde qui s'adapte à la présence de ces zombies...
J'ai 30 ans et je vis aux États-Unis. Dans la vie, j’étais gardienne pénitentiaire, maintenant je suis une survivante et je m'en sors plutôt bien malgré la situation. Sinon, grâce à ma malchance, je suis maintenant la seule survivante de mon groupe et je le vis plutôt mal. > Sachant se battre depuis son plus jeune âge grâce à son père, Key’ n’hésite pas à se défendre en cas de besoin. Avant l’arrivée des zombies, la jeune femme était du genre solitaire et elle ne possédait pas cette espèce de «valeur familiale». Pour le bien de sa survie, elle n’a pas eu le choix d’adopter de nouvelles valeurs. > Peut-être est-ce la faute de son ancien métier, mais la jeune femme ne se laisse pas impressionner ni attendrir par les autres. Lui mentir ouvertement n’est jamais une bonne idée. > Depuis la fin du règne des humains, Key’ a développé son sens de la survie en pleine nature et sa personnalité s’est assombrie avec le temps au point où la violence fait partie de son quotidien. La jeune femme n’hésite pas à parler avec franchise et elle se montre inflexible, donc aucun passe droit n’est possible avec elle. Pourtant, cela ne lui empêche pas d’être loyale envers les personnes qu’elle apprécie. Désabusée au point où elle peut sembler insensible et intolérante, Key’ n’hésite pas à prendre des décisions difficiles. La survivante est capable d’être actrice si la situation l'oblige à jouer à un petit jeu dangereux. La jeune femme peut faire preuve d'une certaine discrétion, histoire de pouvoir agir dans l'ombre.
Tatiana Maslany :copyright:️ SWAN
Quelques jours plus tôt…
Ta nouvelle existence est loin d’être parfaite, mais depuis quelques mois, ta vie est un peu plus stable depuis que tu as intégré un petit village fortifié. Accompagnée de cinq autres personnes que tu as croisé au cours de ton périple, vous aviez eu la chance de tomber sur ce petit village qui vous a accueilli à bras ouverts - après une petite vérification corporelle afin d’éviter une propagation du virus -. Maintenant entourée d’un peu plus d’une trentaine de personnes, vous avez chacun votre rôle à jouer et vous allez parfois patrouiller dans les alentours afin de vérifier s’il n’y a pas des survivants ayant besoin d’aide. Certes, vous avez l’impression de vivre au début du dix-neuvième siècle sur certains aspects, mais par chance, le village possédait à votre arrivée des panneaux solaires et de l’eau courante. De toute façon, tu n’as pas de meilleures options.
En peu de temps, tu as vite pris une place importante au sein de ce village. N’étant pas du genre à faire des passes droits et à te laisser émouvoir par les histoires des autres, tu ne craignais pas à prendre des décisions radicales comme mettre à la porte ceux qui pouvaient mettre votre existence en danger ou à éliminer ceux qui se présentaient avec des égratignures ou encore des morsures suspectes. La menace extérieure étant présente, il vaut mieux éviter d’ajouter une menace à l’intérieur de ces murs. Malheureusement, malgré tes efforts, tu n’as pas été en mesure de voir cette attaque sournoise pointer le bout de son nez.
Tu ne sais plus à quelle heure tu as été tirée de ton lit lorsque l’alarme s’est enclenchée au niveau de la porte principale. Peut-être une ou deux heure du matin ? Le premier souvenir qui te revient en mémoire de cette nuit cauchemardesque, c’est les cris des habitants du village qui t’ont percés les tympans lorsque tu as ouvert la fenêtre pour voir ce qu’il se passait. Au milieu des ténèbres, les faibles lueurs des néons extérieurs t’offraient un spectacle horrible à regarder. Des zombies par dizaines qui ne cessent d’affluer à l’intérieur des murs protégés du village. Les habitants alarmés par les cris des veilleurs, ces derniers ouvrent leurs portes d’entrées sans prendre la peine de vérifier la situation. En moins de deux, les zombies se jettent sur eux afin de les dévorer vivants. N’ayant pas d’autres choix que d’intervenir pour limiter l’étendue des dégâts, tu te dépêches pour enfiler une tenue de «combat» et prendre quelques armes. Une fois dehors, tu n’as pas le choix de te rendre à l’évidence que ce combat est perdu d’avance…
Aujourd'hui
Cela fait combien de jours que tu erres sans but au milieu de nulle part, sans dormir, couverte du sang des habitants et des zombies ? Deux jours ? Peut-être trois ? Dans les dernières quarante-huit heures, tu n’as pratiquement rien avalé ni bu. Tu es seule maintenant. Tu n’as plus personne sur qui compter ni un endroit pour te faire sentir en sécurité ne serait-ce qu’un court instant. Tu dois continuer de marcher afin de ne pas te faire attaquer par surprise par des zombies et pour trouver un abri temporaire. Quoique, ton odeur corporelle similaire à celle d’un zombie devrait te protéger encore un moment.
Avant de quitter le village, maintenant envahi de zombies affamés, tu as réussi à mettre la main sur un des veilleurs encore en vie - le mot «vie» étant vite dit puisqu’il présentait de nombreuses morsures -. Ce dernier t’a expliqué qu’un inconnu blessé sur plusieurs zones de son corps s’est présenté à l’entrée principale et qu’il suppliait pour entrer à l’intérieur. Les blessures ressemblant à des marques de morsures ainsi que des griffures, ils ont refusé de le laisser entrer sachant pertinemment qu’il allait se transformer d’ici le petit matin. Furieux, l’inconnu s’est mis à frapper sur la porte et à faire un boucan de tous les diables. Le petit détail que le veilleur ne savait pas à ce moment-là, c’est que l’inconnu avait amené avec lui une petite horde de zombies. Ceux-ci étant en surnombre, lui et les autres veilleurs n’ont pas eu la chance de répliquer efficacement. Une fois ces informations en main, tu n’as pas eu d’autres choix que d’achever ses souffrances en usant de ton couteau de chasse pour éviter d’attirer l’attention de ces satanés morts-vivants.
Une chose est sûre, tu es épuisée et tu sens que tu vas bientôt t’effondrer. À l’exception d’un sac à dos contenant quelques éléments de survie que tu as eu le temps de prendre chez toi avant de quitter le village, tu as parfaitement conscience que ton temps est compté… Au bout de ce qu’il te semble une éternité, tu sors enfin de cette espèce de petite forêt pour te retrouver dans un espace un peu plus dégagé. Au loin, tu sembles apercevoir ce qui ressemble à une habitation qui n’est pas totalement laissé à l’abandon. Peut-être que des humains y vivaient encore il n’y a pas si longtemps ou bien qu’ils y vivent encore… Dans un ultime effort, tu tentes de t’approcher le plus possible, mais tu sens tes forces te quitter de plus en plus rapidement. Alors qu’un de tes genoux fléchi sous ton poids, tu te retrouves sans le vouloir avec un genou au sol. Dans un dernier espoir, tu places tes mains en porte voix et tu cris le plus fort possible un «Hey ! Y’a quelqu’un !» en direction de l’habitation. Certes, tu sais que c’est complètement stupide, mais as-tu vraiment une autre option que celle-ci? Au moment où tu essaies de te relever, ton épuisement prend le dessus et tu t’effondres sur le dos. Non, tu ne veux pas crever ici comme une idiote au milieu de nulle part...
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S3th
Jeu 18 Juin - 10:55
Cassandra Livs
J'ai 20 ans et je vis aux États-Unis. Dans la vie, j’étais étudiante en art. Sinon, grâce à ma chance, je suis dans un groupe de survivante et je le vis très bien.
Katherine McNamara :copyright:️ S3th
" Cela fait déjà quelques années qu’on est tous regroupés dans cette forteresse de béton et de palissade en bois. Les débuts étaient difficiles. Comme tout à chacun, chaque personne a du apprendre à vivre même survivre dans un monde apocalyptique. Les morts marches depuis des centaines de jours, nous ne les comptons plus depuis longtemps.
Je viens d’un petit village de l’Illinois et j’ai parcouru une grande partie de l’Amérique pour trouver ce havre de paix. Il fut simple à découvrir mais très dur à garder. Après plusieurs attaque de groupe différents, j’ai était recueilli par la matriarche des lieux. Oui Matriarche car notre groupe est composé essentiellement de femme. Seules les enfants sont des hommes.
Ainsi les violences sont moindres et la sécurité de tous est uniquement faite par des femmes. C’est primaire comme façon de vivre mais c’est les lois du refuge. Pour ma part on m’a recueillie après un long et épuisant voyage. On m’a posé des questions sur mon passé et ce que j’ai vécu depuis le début de l’ère Z. Z pour Zombie. Les questions répondues, j’ai eu une semaine de test de travail dans le refuge, entre tâche ménagère, cuisine ou même plantation. Aujourd’hui je m’y plais et je ne vois aucune autre vie possible pour moi. "
Alors que je remets de l’encre sur la pointe de ma plume pour continuer mes mémoires sur mon carnet que j’ai vaillamment gagnée lors d’une sortie, j’entends les cris d’alerte de Julia sur la tour de garde. Sans attendre, je saute dans mon jeans et sort de la cellule me servant de chambre pour rejoindre le groupe d’intervention.
Courant dans les couloirs de la forteresse, une prison abandonnée depuis quelques années, je regarde Anna devant moi en souriant admirant sa silhouette. Notre nuit avait était douce et aimante comme toute depuis que nous avons franchis le pas toute les deux. C’est l’une des premières femmes à m’avoir acceptée ainsi. Elle n’était pas pour que je reste après ma période d’essai, ayant fait quelques erreurs, mais elle m’a soutenue après.
Alors que je me remémore notre nuit charnelle, un sourire aux lèvres, la lumière aveuglante des spots me sort de mes idées. Nous nous préparons pour une sortie et les sorties en pleine nuit sont les plus dangereuse. Dans les rangs, j’attends les consignes de notre chef et suit le pas en sortant par la grande grille surveillé par deux tours de garde.
Aucun Z ce soir. Pour le moment c’est calme et nous avançons en rang de cinq. Deux groupes suffisent. C’est une intervention de recherche et de secours. Une des éclaireuses suit une potentielle cible qui pourrait nous apporter un peu de repos.
Avançant vers la lisière de la forêt pour y entrer, je remarque une étrange forme au sol. J’attends le bon moment pour sortir du rang, je me prends d’ailleurs une sacrée soufflante par la chef de rang, mais je me dirige vers la silhouette d’un pas sûre, lance et bouclier en main.
Une jeune femme est allongée au sol, comme endormie. Genoux à terre, je pose mes doigts sur son cou et calcul son pou. Ni trop lent, ni trop rapide. Je lève la tête vers la chef de rang qui m’a rejoint.
« Elle est vivante, il faut l’aider vite. »
Elle hoche la tête après s’être assurer de mes mots par elle-même, reproduisant ce que je venais de faire, et appel le groupe pour nous protéger. A deux, nous la portons jusqu’à la grille puis jusqu’à la cellule de l’infirmerie. Sans quitter des yeux la jeune femme, je laisse la chef de rang choisir mon utilité et celle-ci m’annonce que je mérite un peu de repos.
Souriante, je la remercie et reste au chevet de la belle endormie pour assister l’infirmière dans ses gestes de rafraichissement.
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Date d'inscription : 27/07/2019
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Préférence de jeu : Les deux
Kitkat
Dim 12 Juil - 0:05
Keylina Miller
J'ai 32 ans et je vis aux États-Unis. Dans la vie, j’étais gardienne pénitentiaire, maintenant je suis une survivante et je m'en sors plutôt bien malgré la situation. Sinon, grâce à ma malchance, je suis maintenant la seule survivante de mon groupe et je le vis plutôt mal. > Sachant se battre depuis son plus jeune âge grâce à son père, Key’ n’hésite pas à se défendre en cas de besoin. Avant l’arrivée des zombies, la jeune femme était du genre solitaire et elle ne possédait pas cette espèce de «valeur familiale». Pour le bien de sa survie, elle n’a pas eu le choix d’adopter de nouvelles valeurs. > Peut-être est-ce la faute de son ancien métier, mais la jeune femme ne se laisse pas impressionner ni attendrir par les autres. Lui mentir ouvertement n’est jamais une bonne idée. > Depuis la fin du règne des humains, Key’ a développé son sens de la survie en pleine nature et sa personnalité s’est assombrie avec le temps au point où la violence fait partie de son quotidien. La jeune femme n’hésite pas à parler avec franchise et elle se montre inflexible, donc aucun passe droit n’est possible avec elle. Pourtant, cela ne lui empêche pas d’être loyale envers les personnes qu’elle apprécie. Désabusée au point où elle peut sembler insensible et intolérante, Key’ n’hésite pas à prendre des décisions difficiles. La survivante est capable d’être actrice si la situation l'oblige à jouer à un petit jeu dangereux. La jeune femme peut faire preuve d'une certaine discrétion, histoire de pouvoir agir dans l'ombre.
Tatiana Maslany :copyright:️ SWAN
Il y a des bruits de pas qui s’approchent dans ta direction. Des éclats de voix au timbre féminin parviennent à tes oreilles. Quelqu’un semble avoir remarqué ta présence, mais tu n’es pas en mesure de faire des gestes ou encore d'émettre un quelconque signe de vie afin de confirmer que tu es bel et bien vivante. Malheureusement pour toi, ton esprit flotte entre la conscience et le monde des rêves. En d’autres mots, tu as de la difficulté à faire la différence entre la réalité et ce que ton cerveau peut inventer par la faute de ton état actuel. Peut-être est-ce des zombies affamés qui s’avancent dans ta direction. Peut-être que leurs grognements te parviennent comme des voix rassurantes. De toute façon, as-tu un autre choix que de t’abandonner à ton triste sort ? Tu dois faire confiance aux bruits que tu entends… Sur cette dernière pensée, tu sombres à nouveau dans l'inconscience.
***
«Il est temps de te réveiller Key’». La voix de la femme te semble lointaine comme si elle résonnait à travers un tunnel. Les ténèbres laissent place à une lumière presque aveuglante. Devant toi se trouve une forme féminine que tu n’arrives pas à distinguer correctement. Malgré la lumière qui vous enveloppe toutes les deux, la silhouette de l’inconnue reste sombre. «Tu dois te réveiller maintenant Key’». La voix est douce et tu as l’impression de l’avoir déjà entendu quelque part, mais tu n’es pas capable de l’identifier. Alors que tu t’approches de la femme mystère, celle-ci s’éloigne en une fraction de seconde. Sans trop comprendre pourquoi, tu te mets à courir dans sa direction, mais c’est peine perdue. Plus tu continues de courir, plus que cette dernière s’éloigne de ton champ de vision…
Tu sursautes violemment au moment de te réveiller comme si quelqu’un venait de te pincer dans ton sommeil. Ni une ni deux, tu te redresses sans la moindre hésitation afin de glisser ta main droite vers ta cheville. Alors qu’un simple tapotement sur cette partie de ton corps te fait comprendre que le couteau que tu caches normalement dans ta botte n’est plus présent, tes yeux font comprendre à ton cerveau que tu n’as plus tes armes, ton sac et qu’en dehors de ton jean et d’un débardeur, tu n’as plus tes vêtements tâchés du sang de tes compagnons et des zombies - voire, tu ne sembles plus couverte de sang et tu as quelques pansements ici et là -. Par réflexe, ton regard se tourne vers la femme qui est à tes côtés et tu adoptes une position qui se veut défensive malgré que tu sois installée sur un lit.
«Qui t’es et où sont mes armes ?» À la base, tu n’es pas la personne la plus sympathique qui soit et dans cette situation, il faut dire que tu ne veux pas prendre le risque de te faire tuer bêtement. Sans vraiment laisser le temps à la jeune femme de répondre, ton attention se tourne vers ton environnement. Compte tenu de ton passé de gardienne pénitentiaire, tu reconnais facilement ce décor sans aucune fioriture. Inutile de rendre ce genre de lieu joyeux où il fait bon y vivre. «Je suis dans une prison, c’est ça ?» Tu es prête à parier n’importe quoi que tu as raison. D’un côté, à moins d’être tombée sur des gens qui te réservent un destin tragique - comme se servir de ta personne comme un vulgaire repas -, tu doutes fortement que tu sois en danger entre ces murs. De plus, quand tu observes un peu plus attentivement la jeune femme qui se trouve à tes côtés, tu te rends vite compte que cette dernière ne ressemble pas une dangereuse cannibale et elle doit être âgée d’une vingtaine d’années à tout casser. Rien de bien menaçant, surtout qu’elle ne semble pas être prête à t’attaquer avec une arme à la main… Pendant que ton regard se focalise à nouveau sur ton nouvel environnement, ton attention se porte sur ton sac qui se trouve quelques mètres plus loin.
«J’ai dormi combien de temps ?» Demandes-tu sans prendre la peine de te présenter à celle qui t’a probablement sauvé la vie. Tout ce que tu souhaites savoir, c’est de connaître pendant combien de temps tu as sombré dans l'inconscience. Quelques heures, une journée ou plus longtemps que ça ? Tes souvenirs sont flous et tu te souviens à peine de ce qui s’est passée après l’attaque de ton village. Une chose dont tu es sûre, c’est que tu n’as pas envie de t’attarder ici très longtemps. Certes, personne ne t’attend en dehors des murs de cette prison et tu n’as pas d’autres lieux où vivre, mais ton côté solitaire te pousse à ne pas t’éterniser dans ce lieu. Un peu de repos, c’est tout ce que tu avais besoin avant de reprendre la route et tu l’as eue.
Au moment où tu tentes de te relever, un violent étourdissement s’empare de toi au point où tu dois poser rapidement ta main droite sur le lit afin de ne pas perdre ton équilibre. «Eh m*rde...» Murmures-tu entre tes lèvres pendant que tu passes ta main gauche sur ton visage dans le but de reprendre tes esprits. Quelque chose te dit que tu n’auras pas le choix de rester ici un petit moment...
J'ai 20 ans et je vis aux États-Unis. Dans la vie, j’étais étudiante en art. Sinon, grâce à ma chance, je suis dans un groupe de survivante et je le vis très bien.
Katherine McNamara :copyright:️ S3th
Ma nuit de repos est términée alors que je veille sur la jeune femme depuis quel est arrivée. Après les soins fait par la médecin du camp, elle m'indique qu'elle devrait s'en sortir avec un simple mal de tête et des courbatures. Il lui faudra du repos sans aucun doute. Rassurée, je laisse ma place à l'infirmière qui prend soin de nettoyer les égratignures sur sa peau.
Ma première pensée est pour Anna, espérant qu'il n'y ait pas eu de pertes lors de la chasse. Même si nous sommes de plus en plus expertes et organisées lors de nos sortie de chasses nous ne sommes pas immuniser contre la mort qui rôde en dehors de nos barricades. Je retrouve celle-ci dans sa cellule qui fait office de chambre alors que je passe devant. M'en veut-elle de l'avoir laisser pour la nouvelle ? Je l'ignore mais ma crainte est dissoute lorsqu'elle m'accueille dans ses bras. Nous savons toutes les deux que les chasses sont risqués et je sais quand celles-ci sont réussies. Anna m'invite à la rejoindre pour profiter un peu de son temps et même si l'envie est présente, je ne peux pas m'y résoudre.
Coucou, ma prise de poste est dans moins de vingts minutes je dois me préparer. Désolé.
Elle ne me laisse pas vraiment le temps de m'excuser qu'elle se rue sur moi, m'attirant à elle dans son lit et nous passons un moment de confort et de sensualité des plus remarquable. J'aime quand elle est comme ça, douce et tendre.
Ma prise de poste ce fait en retard, je m'occupe cette fois de la cantine et du nettoyage des salles. Malgré mon moment plaisant avec Anna une seule femme est présente dans ma tête : la nouvelle. J'ignore combien de temps elle va dormir et si elle va se réveiller mais j'espère que tout va bien, au moins elle est en sécurité là où elle est.
La journée passe lentement malheureusement pour moi, je n'ai jamais était aussi préssée de finir celle-ci pour rejoindre l'infirmerie et m'assurer que tout va bien. Nous sommes organisée par factions et nous avons toute une heure de repas différentes afin de ne laisser aucun poste vide. Je mange à 11h30 puis 18h ce jours et après mon repas je dois préparer les chambres. Le ménage et les lits fait, je termine ma tâche vers 20h30 quand une infirmière en stage viens me chercher dans la chambre de la chef.
Je la suis en courant dans les couloirs de la prison pour ne pas manquer le réveil de la nouvelle. Ma chef, Julia, ma fait venir pour garder un oeil sur elle et je me dois de l'écouter. J'arrive à l'infirmerie et m'installe dans le fauteuil près du lit, attendant qu'elle se réveille. Il est presque 1h du matin quand j'entends des voix, ce qui me sort de ma somnolence. La nouvelle est réveiller et s'affole, ne comprenant pas ce qui lui arrive. Doucement, je la regarde en baillant et dit d'une voix calme.
Bonsoir, calme toi tu es en sécurité ici. Je m'appelle Cassandra et tu est dans notre camps de survie. C'est une prison en effet. Je t'ai trouvé à quelques mètres en bas dans la forêt au sol. Tes affaires ont étaient fouillées pour être sûr que tu n'es pas un danger pour nous. Tu es ici à l'infirmerie, enfin dans une des chambres. Tes armes te sont retirés et rangés, tu les auras quand tu sortiras si tu veut t'en aller mais tu dois rester ici au minimum 3 jours. C'est la règle. On ta retrouvé affaiblie et je ne pense pas que partir soit la bonne solution. Peut tu me dire ce qu'il t'es arrivé ? Commençons pas les présentations. Qui est tu et d'où tu viens ? Où vas tu et pourquoi tu est seule ? Tu n'es pas au courant que les Z ont envahis cette zone comme beaucoup d'autres ?
Je me redresse sur ma chaise et sort une feuille et un crayon sans la quitter du regard, attendant sa réponse, prête à intervenir s'il faut pour la calmer. Nous avons toutes reçue une formation de premier soins et de défenses seule. La jeune femme doit surtout être fatigué, affamé et désorienté. Je ne ferais rien qui la mettrais en danger si elle ne me provoque pas.