Un frère éloigné vaut moins qu'un voisin (avec Lexis)
Messages : 328
Date d'inscription : 26/11/2023
Région : Belgique
Crédits : allteenwolfies (on Tumblr)
Univers fétiche : City, université, magie.
Préférence de jeu : Homme
Lexis
Ven 14 Juin - 17:55
Léo Collins
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Ethan ne contredit pas l’insulte envers son père. Mais il ajoute tout de même que Léo n’a pas intérêt à se le mettre à dos s’il ne veut pas que sa vie devienne un enfer. Il laisse échapper un petit rire amer.
"J’aimerais bien voir ça, tiens...”
Il murmure plus ces mots qu’autre chose, détournant le regard afin de dissimuler les sentiments qui le traversent : tristesse, rage, défi... Sa vie n’a jamais été rose. Influent ou pas, à part l’envoyer en taule ou six pieds sous terre, le garçon ne voit pas trop comment l’homme pourrait empirer les choses...
Et encore, même en taule Léo est certain de s’en sortir sans trop de problèmes.
Lorsque Ethan reprend la parole concernant l’uniforme, son frère grimace. Peur ? Il n’a pas peur, non, il a juste... beaucoup de mal avec les règles et le conformisme...
A la remarque sur son ancienne école, Léo affiche un petit sourire narquois.
"Oooh, elle devait surement être bien pire, j’n’en doute pas une seconde. Après, pour c’que j’y allais... ”
C’est là aussi un problème avec l’uniforme : on sait d’où tu viens. Sécher les cours et se balader avec les couleurs de l’école sur le dos dans les rues, ce n’est pas le plus discret...
A la dernière question de Léo, son frère explose sans qu’il ne comprenne pourquoi. D’instinct, le garçon se met en position de défense, prêt à esquiver le coup, bien qu’il ne comprenne pas pourquoi il va arriver...
Mais avant que la bagarre n’éclate, une jeune femme apparait et calme instantanément Ethan. Surpris, tant par ce qui vient de sa passer que par l’arrivée de la demoiselle, Léo reste figé un instant, poings levés, avant de se rendre compte de sa position et de baisser aussitôt les bras. Ses réflexes sont impressionnants, c’est ce qui lui a permis de survivre jusqu’à maintenant... Mais c’est parce que ceux-ci sont purement instinctifs. Un réflexe de survie pur et simple face à une menace potentielle...
La jeune femme lui tend une main tout en se présentant. Sourcille froncer, cherchant encore à comprendre ce qu’il vient de se passer, Léo la regarde de haut en bas avant de tourner les yeux vers Ethan, puis de revenir sur elle. Il recule alors d’un pas, laissant sa main dans le vide. Elle est belle, c’est indéniable. Et elle est loin de dégager l’arrogance et le dédain des filles de riches, ce qui est... louche...
Par contre, de l’assurance, elle en a, c’est certain. Léo tourne à nouveau les yeux vers son frère, l’air renfrogné alors qu’il se demande ce qui a bien pu provoquer sa colère soudaine. S’il décide de le prendre en punching-ball pour se défouler de sa frustration, il est tombé sur le mauvais adversaire...
Il ne réagit même pas lorsqu’il rougit au nom de Malia. Il aurait pu le railler, pourtant, mais non. A la place, il se détourne des deux et s’éloigne sans savoir où il va.
"J’m’en fiche. Qu’on en finisse et puis c’est tout.”
Il est blessé sans même savoir pourquoi. Si la fille n’était pas arrivée... les choses auraient probablement mal tourné...
Il n’aura même pas fallu une journée...
Peu importe depuis quand Ethan le sait. Peu importe cette rousse bien trop belle pour être vraie... Il a besoin d’une clope, et de se défouler...
Serrant les poings, il finit par s’arrêter et les interpelle sans se retourner.
"C’est par où votre magasin à la con ?”
Pourquoi est-il là ? Pourquoi est-ce qu’il ne se barre pas, tout simplement ? Qu’est-ce qui le retient exactement ? Pas son frère, visiblement... puisqu’apparemment il n’attend que de pouvoir lui en foutre une...
Merde... Léo le savait, pourtant, qu’il ne devait pas avoir d’espoirs... L’espoir mène à la désillusion, et la désillusion mène à sa perte... Il faut croire que le garçon n’a pas encore bien appris sa leçon...
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
Messages : 4159
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Ven 14 Juin - 18:59
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan respire doucement… maintenant que Lydia était là, il n’avait plus aucune raison de vouloir être en colère. Lydia ne lui laisserait pas faire de mal à autrui, ni à lui-même. Il était tellement… en colère, y a pas d’autres mots, contre son frère. S’il voulait faire en sorte de ne pas savoir ce qu’il avait écrit dans sa lettre, grand bien lui fasse… mais se moquer ? Pourquoi se moquait-il ainsi. Il finit par détourner les yeux, plus las encore de minute en minute. Lydia, qui voyait la situation s’envenimer de minutes en minutes, alors qu’elle était là pour éviter tout ça, finit par reprendre ses doigts et claquer ses mains entre elle.
- Il est tellement comme toi, fit-elle remarquée à Ethan qui émit un reniflement qui voulait dire « développe ». Trop fier pour voir les choses qui sont au milieu de sa figure. - On ne peut pas voir son nez, précise Ethan. - OK. Laisse-moi faire, suis-nous de… trois pas.
Elle fit un petit sourire adorable, relevant des fossettes. Ethan était le seul qui avait le droit à ce genre sourire. Même si ses parents étaient clairement les seuls riches de la région à valoir le coup, mariage d’amour qui dure sans tromperie depuis maintenant plus de vingt ans et trois beaux enfants, elle n’en restait pas moins une personne supérieure norme et sourit vraiment était réservé qu’en des occasions très rares. Oh, elle avait le sourire de la normalité, celui de la complaisance, celui de la moquerie et même celui de la curiosité, mais elle n’avait que rarement celui de l’amitié pur. Elle était fière d’avoir Ethan comme ami, surtout qu’il n’y avait absolument pas la moindre ambigüité entre eux. Ils étaient la preuve que l’amitié fille-garçon pouvait exister, et cela même si personne ne le croit au vue de leur proximité. Qu’importe. Lydia fit deux pas en sautillant alors qu’Ethan suivit du regard son frère, désolé.
Lydia s’approche en faisant du bruit avec ses chaussures exprès et elle pose sa main sur son épaule de la même manière qu’elle avait faite pour apaiser Ethan. Ce dernier regardait un peu partout en ne sachant pas ce qu’il devait faire. Elle avait compris depuis le temps que son meilleur ami était une boule de colère. Il était une grenade prête à exploser. Et Léo ? Elle avait l’impression que c’était la même chose, sauf que la peur remplaçait la colère. Et qu’au lieu de serrer les poings comme le faisait Ethan, lui se défendait avant de savoir la raison et prenait la fuite. Comme un animal blessé qui sait ce qu’il l’attend s’il continue de rester immobile. Comme un animal traqué. Ethan l’avait remarqué aussi. C’était pour ça qu’il restait silencieux. Il n’a jamais été doué avec les personnes blessées dans leur âme.
- Tu sais, il y a des choses que tu ne peux pas savoir si tu ne demandes pas… en risquant de te prendre des coups. Mais c’est le premier jour, c’est normal.
Elle lui lâche l’épaule, en glissant sa main le long de son bras dans un geste purement amical. C’était si simple de le faire, elle voyait Ethan en lui, qu’importe ce qu’il dirait. Et elle avait toujours eu envie de rencontre le frère de son meilleur ami. Elle en ricane intérieurement alors qu’elle avait marché pour les amener jusqu’à bon port.
- Bon, je vous laisse, on se rejoint après que je ne suis pas fan de la boutique du lycée, et elle s’approche de la joue de Léo pour lui faire un bisou avant de chuchoter, pardonne-lui pour le début, et après tu commenceras à le connaître. Ça fait longtemps qu’il attend de te rencontrer.
Elle fit un petit rire alors qu’un homme la regarda ensuite embrasser Ethan sur la joue avec l’envie d’en avoir un aussi. Elle releva le nez d’une manière hautain et disparu. Elle savait très bien qu’Ethan l’attendait son frère depuis huit ans. Mais elle ne savait pas non plus pourquoi il n’avait jamais répondu à la lettre. Elle se le demanda encore alors que son ex apparu dans le centre commercial. Apparu ? Non. Il ne la lâchait pas des yeux et posa un regard sur Ethan et Léo.
- Alors, maintenant tu fais des plans à trois, si j’avais su que c’était ce qu’il te bottait, je t’aurais proposé avant.
Elle ne dit rien, vérifia juste la proximité d’Ethan. Il était déjà rentré dans la boutique, Léo à sa suite… Ouf. Si Ethan avait entendu ça, il serait devenu fou. Elle contourna son ex et rejoint le café.
Dans la boutique, Ethan s’approcha tout de suite de la borne de commande. Il expliqua qui il était et qu’il venait faire un costume pour son frère qui commence prochainement dans le lycée. La femme observa les deux gaillards avant de faire un hochement de tête.
- Je pense qu’on aura la taille qu’il vous faut, venez avec moi gentleman, fit-elle avec un fort –et faux- accent français.
Une fois derrière, il y avait des centaines de choses et d’autres à l’effigie du lycée, des fanions, des bannières, des autocollants, des pulls, des casquettes, des t-shirt « j’ai visité le lycée de Tree hill » bref, le genre de chose que l’on voit plus pour une attraction touristique que pour un simple lycée. Mais comme le lycée était dans un château, l’un dans l’autre, rien d’étonnant à ça. La femme part plus loin en disant de se mettre à l’aise dans la petite place pour les essayages. Il prit le temps de se baiser pour attraper un coca cherry dans un frigo caché dans une boiserie et lui en tendit un.
- Désolé pour tout à l’heure.
C’était son gage de paix, on va dire. Il allait ouvrir à nouveau la bouche pour parler mais ne trouva pas les mots, préféra se taire. La femme de la boutique revient avec les uniformes de toutes les tailles (parce qu’ici il y a des tailles intermédiaire si on prenait du poids ou en perdait il fallait en racheter un), et elle fronça les sourcils.
- Pourquoi n’êtes-vous pas déjà en caleçon ? Il vous faut essayer. Monsieur Maguire, j’imagine qu’il faut toutes les versions de l’uniforme.
Il leva les yeux au ciel et laissa échapper un long soupir résigné… La femme comprit le message sans se formaliser du regard arrogant d’Ethan pour se poster devant Léo. Et attendre qu’il se change pour pouvoir prendre des mesures s’il fallait recoudre un des habits. Comme à l’époque. Ouais. Ethan se vautre dans un canapé et attend que la torture de son frère soit terminé, et la sienne aussi.
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
La dénommée Lydia s’approche sans discrétion de Léo et vient poser une main sur son épaule. Elle au moins l’intelligence de ne pas le prendre par surprise...
Au contact de la jeune femme, le garçon se crispe d’abord puis se détend légèrement alors qu’elle prend la parole. Il a envie de lui répliquer que les coups, il les donne, il ne les prend plus, mais il s’abstient, se contentant de lever les yeux au ciel comme s’il s’en fichais et de se laisser guider sans un regard vers Ethan qui reste derrière eux.
Cette fille intrigue Léo, il doit bien l’admettre, mais il n’est pas d’humeur à charmer tant que maintenant. De toute façon, s’il a bien compris, il sera amené à la revoir souvent...
Arrivé devant la boutique du lycée, Léo fixe la vitrine avec un dédain visible, mais le baisé de Lydia sur sa joue et ses paroles lui font détourner le regard pour le fixer avec étonnement. “Ça fait longtemps qu’il attend de te rencontrer”... Sérieusement, depuis combien de temps Ethan est-il au courant ? Et si cela fait vraiment si longtemps, pourquoi n’a-t-il jamais cherché à le contacter ?
Plus ça va, et plus Léo se dit qu’il n’a vraiment rien à faire là. Personne ne veut vraiment de lui, même pas son frère...
Celui-ci a d’ailleurs également droit à un baisé de Lydia mais cela semble tout naturel pour lui. Est-ce qu’ils sont réellement “juste amis” ?
Léo se garde bien de poser la question, comptant bien garder le silence désormais, si cela lui peut lui éviter de se battre... Non pas qu’il n’aime pas ça, qu’on se le dise, mais là... il n’en a juste pas envie... Il a besoin de frapper quelque chose, mais pas son frère... pas tant que lui-même n’aura pas donné le premier coup du moins...
Avant d’entrer dans le magasin à la suite d’Ethan, le garçon aperçois un type s’adresser à Lydia, mais il n’a pas l’occasion d’en voir plus. A l’intérieur, il s’oblige à ne pas rebrousser chemin, se faisant violence également pour garder le silence. Sauf qu’à la vue de tous les bibelots à l’effigie de l’école, il ne peut plus se retenir.
"Y a vraiment des gens qui achètent ça... ?!”
Il hésite entre rire ou pleurer tellement c’est ridicule...
La vendeuse les amène jusqu’à une cabine où elle les abandonne quelques minutes. Ethan tend alors une bouteille de coca cherry à son frère en s’excusant au passage. Si Léo n’a pas souvent eu l’occasion d’en boire, il adore cette boisson. Et le fait qu’Ethan la lui propose spontanément sans même lui demander si ça lui plait l’interpelle. Il semble aimer ça, lui aussi...
Voilà peut-être enfin un truc qu’il ont en commun...
"Merci...”
Il ne sait pas quoi dire d’autre. Il a envie de lui demander ce qui ne va pas, pourquoi il s’est énervé, mais sa fierté l’en empêche. Heureusement, la vendeuse revient rapidement, s’étonnant de voir Léo toujours habillé. Celui-ci fait les yeux ronds puis grimace.
"C’est Collins.”
- Je vous demande pardon ?
Léo soupire puis reprend.
"C’est Collins. Cherchez pas, ça vaut mieux. Mais ne m’appelez pas Maguire.”
Il ne sera jamais un Maguire, et cela lui convient très bien.
- Oh... très bien... Veuillez m’excusez, monsieur Collins.
Soupirant de nouveau, il lance un regard noir à Ethan qui va s’installer confortablement dans un canapé puis fini par se déshabiller alors que la femme commence à se décomposer face à son absence de réaction.
Les essayages semblent durer des heures. Chaque partie de l’uniforme est ajustée, pour chaque type d’uniforme : été, hiver, sport, cérémonie... Ils ont un uniforme de cérémonie, sérieusement ?!
Léo ne peut s’empêcher de commenter régulièrement, marquant ainsi sa désapprobation totale face à tout ça. Si la vendeuse ne dit rien, elle semble pourtant soulagée lorsque les deux garçons sortent enfin du magasin. Il leur a été assuré que tout serait livré dès le lendemain, le temps que les ajustements soient effectués.
"Bordel, j’ai vraiment besoin d’une clope là...”
Ils sont sensés retrouver Lydia à un café, mais Léo ne tiendra pas plus longtemps sans une dose de nicotine, faute d’avoir autre chose sous la main tant que maintenant...
"On doit la retrouver où, ta copine ? Vas-y déjà, je vous rejoins dans quelques minutes.”
Il se fiche bien qu’on ne puisse pas fumer dans le magasin. Il repère les toilettes les plus proches, s’assure de ne pas se trouver à proximité d’un détecteur de fumée et s’allume une cigarette qu’il prend le temps de savourer, cette fois. Il vient vraiment de passer il ne sait combien de temps à faire des essayages pour... un uniforme scolaire... ? Si les autres apprenaient ça, ils lui feraient sa fête.
Assis sur la toilette immaculée, le garçon bascule la tête en arrière en fermant les yeux. Il est épuisé... Tout ça... c’est beaucoup trop d’un coup...
Il reste une dizaine de minutes enfermé dans la cabine, profitant de ce moment de solitude. Il en profite pour répondre à quelques messages de façon un peu moins succincte et terminer tranquillement sa cigarette qu’il jette dans les toilettes avant de sortir.
Le centre commercial est tellement immense qu’il lui faut plusieurs minutes pour trouver le café. Il se rend alors compte qu’il n’a même pas le numéro d’Ethan. Heureusement, cet endroit n’est rien comparé aux ruelles de New-York, et il finit par retrouver les deux amis.
S’installant à côté de Lydia, Léo ne s’excuse même pas de les avoir fait attendre. Il attrape simplement la carte et manque de s’étrangler en voyant les prix.
"Est-ce qu'il y a seulement une chose qui ne coute pas un bras ici ?”
Même les boissons doivent apparemment contenir des paillettes d’or, vu leur prix exorbitant...
Il jette un regard en coin à la rousse qui a dit leur payer le verre. Il ne doute pas qu’elle en les moyens, mais tout de même...
Ils ne vivent vraiment pas dans le même monde...
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
Messages : 4159
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Sam 15 Juin - 10:44
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan n’avait pas confirmé… mais oui. Il y avait même des commandes extérieures. Leur lycée était de renommé, et c’était un peu comme avoir un t-shirt d’Harvard sans y être allé, le prestige de pouvoir se faire passer pour l’un d’entre eux. Il était vautré dans le fauteuil le temps de l’interminable essayage de son frère. Oh, pas qu’il lui en veuille pour ça. C’était une torture commune à tout le monde dans le lycée… et la raison pour laquelle tout le monde évite de grossir ou maigrir plus que de raison. S’il fallait se taper les mesures et les manipulations trop souvent, Ethan pense que plus de monde aurait des soucis de gestions de la colère. Quand son frère disparait, Ethan pense à lui faire remarquer que la cigarette, comme beaucoup de chose que l’on sniffe ou fume, tue, mais il ne dit rien. Léo serait le genre à fumer plus si son jumeau commencé à s’en inquiéter… et pour le moment, le brun avait la décence de ne fumer que loin de lui pour lui éviter le tabagisme passif. Il lui donne l’adresse et rejoint Lydia.
Les jambes allongées sous la table, comme si elle était la maîtresse de la place et pouvait en prendre la largeur, elle lisait un roman de sociologie. Il lui attrapa le livre avec un regard de parfait dégout.
- Les règles et les méthodes mathématiques pour comprendre les actions sociologiques des adolescent de plus de quinze ans, lut-il avant de lui rendre son livre. Heureusement que je sais nager. Cela m'évite de lire ce genre d'horreur.
Il se jeta sur la place comme un pachyderme, après qu'elle eut reprit son livre pour le frapper avec. Autour de lui, il vit plusieurs filles lui faire des œillades et lui sourire. Mais il savait que, comparer à Lydia qui n’avait que faire de son pedigree, il était plus perçu comme un bon parti de l’ancien temps qu’un homme. Aucune de ses filles pourraient calmer son cœur et son corps quand il était pris d’une rage incontrôlé. Et il savait, pourtant, que s’il devenait violent avec elles, chacune l’accepterait simplement parce qu’il était déjà riche et pourrait être influent. Il grimaça alors que Lydia tapota sa main de son livre en retournant à la page qu’elle lisait avant qu’il n’arrive. Parlant en lisant.
- Tu as parlé à ton jumeau, de tes colères ? - Non - Tu devrais. - Non. - Je te laisse un mois pour t’habituer à lui, et inversement, et ensuite je m’en mêle. - Tu ne t’en mêles pas déjà ? fit-il avec un sourire vers elle.
Elle baissa le livre avant de lui faire un regard de haine profond… Puis, son sourire de manipulatrice se transforma doucement. Elle montra d’un coup de menton une jeune fille tout à fait charmante dans un tablier un peu sale en train de prendre une commande d’un vieux couple.
- D’ailleurs, il ne te reste plus que deux semaines avant que je me mêle de ça, aussi. - Tu m’emmerdes. - Je sais.
Quand Léo arrive, il lui tend machinalement la carte alors que Lydia étira à nouveau ses lèvres dans un sourire. Son rouge à lèvre rouge faisant ressortir ses dents parfaitement blanches.
- Ce n’est pas si cher que ça. Prends ce qu’il te fait plaisir, même en nourriture. Surtout que le spectacle va commencer, souffla-t-elle plus bas pour Léo mais Ethan l’entendit et rougit. - Je te hais. - Menteur.
Ethan attendit que tout le monde ait choisi pour faire un signe vers une vendeuse. Et il pria… tous les Dieux du monde en qui il ne croit pas du tout, que ça ne soit pas Malia qui viendrait les servir… Parce qu’il n’était pas prêt. Sauf que, il ignore beaucoup de chose Ethan pour éviter que son visage ne le trahisse toujours, Lydia connaissait le plan des tables et les attributions de chaque personne… et elle posa ses deux coudes sur la table, posa ses mains sur son menton et observa.
Lydia Corvay
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien (sauf que j'aime pas les gens de mon lycée). Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, car je n'ai pas le temps à consacré à l'amour. → Fille unique d'une mère célibataire et serveuse comme elle → Très intelligente, surtout en mathématique, physique et chimie → Assez discrète, elle parle peu aux gens du lycée → Elle apprécie son travail de serveuse qui, rien qu'en pourboire, lui rapporte ce dont elle a besoin et peut même aider sa mère → Elle adore chanter mais chante comme une casserole
Ici, la plupart du temps, personne ne faisait de commentaire sur Malia et sa « basse extraction ». Elle était la vendeuse et en tant que tel, elle avait le droit à un respect tout simple… Le respect d’un serviteur à la solde de leur employé… Parfois, il y avait un groupe de personne qui la voyait comme un esclave à la solde de son maître, mais cela était rare. Surtout depuis quelques semaines. Alors qu’elle travaillait, ce jour-là, un garçon du lycée qui ne lui parle pourtant jamais lui avait sauvé la vie. Si ce n’était la vie, il avait sauvé sa dignité et sa santé mentale.
Gordon Watler était un garçon mauvais. Et ce n’était pas son sauveur, donc. Il était capitaine de l’équipe de football américain et il pensait honnêtement que le monde tournait autour de lui. Alors qu’elle travaillait comme tous les vendredi soir, il était arrivé pour faire une commande. Et il l’avait suivi dans la cuisine sans que personne n’eut rien à redire, on ne contredit pas les riches. Il avait demandé à tout le monde de sortir, sauf elle. Il l’avait plaqué contre le mur et avait posé ses mains sur elle. Il avait osé dire qu’elle le voulait, qu’il le savait et qu’il avait quitté sa copine pour pouvoir enfin la « baiser » elle. Et il comptait le faire.
Avec ou sans son consentement.
Et bien sûr, elle essaya de le repousser. Mais comment repousser un homme dont la poigne lui avait fait un bleu sur le bras et qui était plus rigide que la pierre ? Elle n’avait rien pu faire que de pleurer et supplier qu’il la laisse partir. Elle s’était renfoncée en elle-même en se disant qu’elle allait être violée, là, dans les cuisines du seul endroit dans cette ville pourri qui avait accepté de la prendre pour travailler. Être boursière, c’était bien. Elle était intelligente. Mais même une bourse ne pouvait subvenir à tous les besoins de cette école. Et elle allait en payer le prix, elle le savait. Alors que Gordon avait mis sa main sur son corps pour la pincer, elle avait fait un hoquet de douleur, de panique et de désespoir mêlé. Puis… Il avait simplement disparu. Sans comprendre comment, un autre garçon était apparu et l’avait plaqué au sol. Il l’avait roué de coup. Et une fille, Lydia Martin, était arrivé pour lui mettre sa veste hors de prix sur les épaules et la frictionné en lui disant que tout irait bien, ils sont là.
Ethan avait finit par lâcher Gordon qui prit la poudre d’escampette et Malia les avait remercié. Quand Lydia avait commencé à dire qu’elle devait porter plainte elle a refusé. Elle ne pouvait pas se le permettre et elle perdrait. Depuis, cependant, il y avait une personne engageait en plus dans le café, un ex-militaire qui faisait en sorte que tout se passe dans le respect et qui faisait des macarons à tomber par terre. Ainsi, quand on lui dit de s’occuper de la table douze et qu’elle vit qui y était, elle arriva avec son grand sourire, toute heureuse de voir une personne amicale.
Lydia lui répondit d’un sourire en posant la main sur l’épaule d’un garçon à côté d’elle que Malia ne connaissait pas. Malia avait bien cru au début qu’Ethan et la rousse étaient amoureux, puis elle avait remarqué que Lydia était simplement tactile avec les personnes qu’elle aimait. Parfois, Lydia lui attrapait la main. Une fois, elle lui avait caressé les cheveux. Comme pour essayer d’en enlever la souffrance en faisant ce geste.
- Malia, fit Lydia avec une lueur fauve dans son regard, je te présente Léo Collins, le frère jumeau d’Ethan. - Enchanté, monsieur.
Ethan qui, comme à son habitude, regardait de l’autre côté d’elle avec un visage clairement rouge. Malia ne sait pas pourquoi, mais Ethan ne l’a jamais regardé dans les yeux. Elle imagine, puisque n’osant demander, que c’était à cause de leur rencontre. Après tout, elle l’avait vue les mains en sang, le regard hagard et avait tout de suite compris qu’il était prêt à tuer de colère s’il ne se contenait pas…
- Je peux prendre votre commande ? finit-elle par dire en essayant d’oublier toutes les réactions étranges du garçon.
Elle ne pouvait pas se douter que c’était parce qu’il était incapable de la regarder sans montrer le crush qu’il ressentait pour elle qu’il réagissait ainsi. Une fois la commande fait, elle repartit, non sans entendre Lydia dire un enigmatique :
- Qu’est-ce que je te disais ? Un vrai spectacle. - Je te déteste.
Et là, c’était la voix d’Ethan. Malia se demandait bien la raison à tout ça mais préféra faire leur commande le plus vite possible. L’ex-militaire lui tendit une boîte de macaron quand elle passa. Chaque fois que Lydia était là, l’ex-militaire lui en offrait une. C’était encore un mystère de riche. Elle les déposa pour partir à son travail le plus vite possible, et oublier tout ça.
De leur côté, Lydia expliqua l’histoire de leur rencontre avec Malia à Léo dans un sourire franc, surtout qu’elle adorait voir les émotions qui défilaient sur le visage d’Ethan pendant l’explication. Comme à ce moment là, il y avait la surprise de ne pas voir Malia travaillait, le choc d’apprendre que Gordon avait quitté Lydia, la peur de ce qu’il était allé faire dans la cuisine, le choc, différent mais bien là, de voir Gordon et Malia dans cette position, la colère sourdre, profonde presque impossible à contrôler. Ethan ne s’était arrêté de le frapper, lui donnant l’occasion de s’enfuir, que parce qu’il avait ressenti une douleur dans ses phalanges. Mais il regrette de s’être arrêté, puis le besoin de protéger Malia. Lydia avait proposé à son ex garde du corps le travail, payé par ses soins, parce qu’elle savait que l’homme adorait faire des macarons pour lui et que cela rajouter un plus au café. Elle prit un macaron et le tendit à Ethan avant de faire de même à Léo pendant son explication.
- D'ailleurs... Collins / Corvay il y a de fortes chances pour que vous vous retrouvez ensemble dans des exercices. Elle est au lycée aussi.
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Lydia affirme que les prix ne sont pas si chers que ça, et Léo lui lance un regard qui en dit long sur ce qu’il pense : richard...
Mais son expression change bien vite pour laisser place à une certaine curiosité lorsqu’elle parle d’un spectacle, paroles qui font rougir Ethan. Intrigué, Léo affiche un petit sourire avant d’indiquer qu’il prendra une bière, tout simplement. En espérant qu’on ne la lui refuse pas...
C’est osé de commander de l’alcool dans ce genre d’endroit en étant mineur, surtout une bière. Il est même surpris d’en voir à la carte puisque, selon Ethan, ou plutôt son père, il s’agit d’une boisson de pauvre. Après, vu le prix de celle-ci, il ne doit pas s’agir d’une simple bière comme on en trouve dans les shops de quartier...
Ethan appelle une serveuse, et la demoiselle qui arrive avec un grand sourire fait se redresser Léo sur sa chaise. Si Lydia est parfaitement belle, la serveuse est... d’une beauté plus naturelle... plus le genre du garçon. La rousse pose à nouveau une main sur son épaule, mais il n’y prête pas attention, cette fois, ne quittant pas la brune des yeux. Malia, donc...
"Enchanté également, Malia. Et appelle moi Léo, s’il-te-plait. Monsieur ça fait beaucoup trop protocolaire...”
Que les adultes l’appel Monsieur Collins où Monsieur tout court, passe encore, mais que les gens de son âge le fassent, ça, certainement pas...
Le garçon coule un regard vers son frère, l’air clairement gêné. Cela arrache un petit sourire en coin à Léo.
Au moment de la commande, on lui refuse la bière, et il doit se résoudre à commander un coca. Le magasin a une réputation à tenir, et même l’argent ne pourra pas acheter le risque que la police découvre qu’ils servent de l’alcool à un mineur, apparemment...
Au moment om Malia s’éloigne, Lydia se penche vers Léo avec un petit sourire et Léo ris doucement à ses paroles.
"Magnifique.”
Ethan est clairement in love de cette fille, et Léo peut le comprendre. Elle dégage quelque chose... de... simple ? Dans le bon sens du terme...
Elle ne semble pas être à sa place ici, comme Léo... qui ne la quitte d’ailleurs pas des yeux lorsqu’elle apporte leur commande, déposant une boite de macarons en plus sur la table. Ni Ethan, ni la rousse ne semblent surpris, aussi le jumeau ne pose pas de question.
Lorsque Lydia lui raconte comment ils ont rencontré Malia, Léo ne peux s’empêcher de serrer les poings. S’il croise un jour ce Gordon, il sent que le courant va mal passer...
Il observe son frère alors que la jeune femme parle. Il est tellement facile de lire ses pensées sur son visage... Il doit être un très mauvais menteur...
A la réflexion de Lydia sur le fait que Léo et Malia seront probablement amenés à travailler ensemble au lycée, ce dernier ne cache pas sa surprise.
"Elle est au lycée aussi ?”
Elle n’a pourtant tellement pas le genre...
Vous allez dire que lui non plus, n’a pas le genre, et pourtant il se retrouve contraint malgré lui d’y aller, ce dont il n’avait pas hâte à la base, mais l’idée que Malia y soit également change légèrement la donne, étrangement...
Se sentant d’un peu meilleure humeur, il boit une grande gorgée de coca avant de se tourner vers son frère.
"Et donc, tu as flashé sur elle mais n’a jamais osé lui dire ? Méfie-toi, frérot, si tu ne te décides pas tu risques de te faire chourer la place...”
Le sous-entendu est clair. Et l’appellation choisie avec soin. Léo a appuyé sur le “frérot”, un sourire au coin des lèvres et une lueur de défi dans le regard.
Il mord enfin dans le macaron que Lydia lui a donné. Il n’en avait jamais mangé, et il peine à dissimuler une exclamation de surprise face au délice. Chocolat... avec une pointe d’autre chose qu’il n’arrive pas à identifier. C’est moelleux, léger...
Secouant la tête, Léo tente de se reprendre. Il ne faudrait pas qu’il s’habitue à ce genre de chose... Il ne doute pas qu’il ne fera pas long feu ici, après tout...
Profitant de la présence de Lydia, le garçon en profite pour poser une nouvelle question à son frère, espérant ne pas à nouveau déclencher sa colère sans qu’il ne sache pourquoi...
"Tu fais du sport, non ? Tu fais quoi exactement ? Et depuis combien de temps ?”
La question est anodine, du moins le pense-t-il...
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
Messages : 4159
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Sam 15 Juin - 20:35
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Ethan avait regardé Malia et Léo, et il avait eu un petit sourire de compréhension totale. Lydia, elle, avait frappé son meilleur ami sous la table avant qu’il ne puisse laisser son visage exprimé le soulagement. Si Malia trouvait un homme pour la protéger, il pourrait l’oublier. C’était aussi simple que ça dans son esprit. Ethan fut celui qui répond.
- Elle est l’unique boursière du cursus spécial en mathématique et physique-chimie avancé.
Autant dire que la seule personne à ne pas se sentir bête à côté de Malia, c’était Lydia qui avait la fâcheuse tendance d’être plus intelligente que son apparence le laisser croire. Elle aimait plaire, mais sans avoir envie de plaire aux autres. Elle voulait aimer la beauté qu’elle voyait dans son miroir le matin, et se préparer à se coucher en s’était senti belle. C’était aussi simple que ça. Malia, au loin, ne se sentait que rarement belle et envié un peu Lydia de pouvoir se sentir ainsi chaque jour. Ethan soupira avant de poser un regard sur son frère, entre la tristesse et la résignation.
- Elle, comme toi, vous méritez mieux que moi. Alors, vas-y.
Mais cela lui fait mal de le dire. Il aimait Malia. Il aimait la voir et entendre son sourire. Il aimait la voir en train de renvoyer ses cheveux en arrière d’une manière si naturelle. Il aimait cette façon qu’elle avait de regarder les autres, même lui. Mais comment pouvait-il espérer quoi que ce soit alors qu’elle avait vu le pire de lui ? Elle n’avait pour lui qu’une courtoise sympathie… et elle devait certainement se souvenir des coups qu’il avait porté à Gordon jusqu’à s’en faire mal aux jointures. Qui pourrait aimer quelqu’un comme lui ? Pas ses parents. Ni son frère. Ni même Malia. Et Lydia dans tout ça ? Elle devait être tarée. Quand il posa un regard sur elle avec cette idée en tête, il se prit un nouveau coup de pied. Il avait mal, mais que pouvait-il y faire ? Il savait ne pas mériter tout ça. Son père lui rappelle souvent. Sa mère aussi, à sa manière. S’il était un meilleur fils, plus doué, intelligent, gentil, noble, alors sa vie serait meilleur, et ses parents plus fiers. Mais il en a toujours été incapable. Alors qu’il pensait à tout cela, et l’envie, sournoise mais pourtant présente dans son esprit, d’en finir avec sa vie le pris à nouveau de cours. Tout le monde mélangeait ça avec de la nostalgie triste, quand c’était bien plus profond. S’il venait à mourir, personne ne le pleurerait. Ni Lydia, qui était trop au-dessus du monde pour ça. Ni son frère, qui ne voulait pas de lui. Ni Malia. Ni même Mégarde, son chat, qui attendrait certainement que quelqu’un le nourrisse à nouveau.
Alors que le nuage de broussaille se faisait au-dessus de sa tête, la question créa un éclaircit et il écarquilla les yeux devant la surprise. Déjà, son frère s’intéresse à lui et en plus pour une question qui le mettait toujours en joie. La seule chose qui compte, en termes d’activité, dans sa vie, c’était la natation, et son rêve ultime. Il voudrait lui dire un « à ton avis », mais cela fut éclipser par un.
- De la natation ! Je vais passer dans l’année les concours pour faire partie de l’équipe olympique des mineurs ! C’est un an de préparation ! Ce qui veut dire que c’est la dernière année ou je peux y concourir ! Après, c’est pour les majeurs et je ne pense pas avoir le niveau… - Mais si, souffla Lydia qui savait bien que son meilleur ami se sous-estimait mais il ne l’attendit pas alors qu’il parlait. - … Je nage depuis l’âge de huit ans, avant c'était juste du barbotage, mais je m’entraine depuis que j’ai huit ans, en club et dans le but de faire des compétitions, j’en ai gagné quelques unes déjà ! Quand je nage, je sais ma force et mes faiblesses et je me sens aussi libre qu’un poisson au milieu de l’océan, j’ai le monde à parcourir ! Alors participer aux jeux olympiques mineurs, c’est mon rêve ultime ! - Tu fais de la boxe aussi, précisa Lydia. - Oui, souffla-t-il, mais ce n’est que pour me défouler, en club ou à la maison, mais la natation, c’est mon grand rêve ! J’ai aussi participé au concours de « La mer à boire » l’année dernière ! Grâce à Lydia ! C’est un peu comme le cross, tu trouves un mécène qui accepte de donner une somme selon ce que tu arrives à faire comme parcoure ! Est-ce qu’il y a meilleur sensation que la nage ?! J’adore ma piscine pour ça aussi, elle est à la fois olympique et naturelle.
Il avait un super grand sourire. En réalité, Ethan n’avait pas été plus heureux depuis le début de la journée. Ou alors, simplement quand il avait montré sa piscine, justement, son regard avait été empli de cette même passion qui l’anime. Il adorait sa piscine. Il adorait nager. Avant d’avoir pu terminer de réfléchir, il continua.
- Il faudra qu’on se fasse une course ensemble ! La piscine est si bien, surtout quand y a pas notre mère, heu Catherine, pour ramener sa meute d’oies. Oh ! Lydia ! Tu pourras faire l’arbitre pour la course ? Et tu n’as pas de maillot, si ? Tu as peu d’affaire mais on va te trouver un maillot ! Et des palmes et une combinaison. - Pour la piscine ? sourit Lydia qui essayer de garder son nouvel ami dans le contexte. - Quoi ? Pourquoi des palmes et une combinaison pour la piscine ? répond Ethan en secouant la tête. Pour la plongée sous marine ! - Où tu as invité Léo, continua-t-elle. - C’est ce que je viens de faire, non ?
Ethan l’observa une seconde sans comprendre pourquoi elle lui cassait les noix comme ça avec des détails. Il était tellement pris dans le bonheur de parler de natation qu’il n’avait pas réalisé ne pas avoir invité Léo officiellement, ni de l’avoir proposé d’ailleurs. Il était trop heureux pour faire le lien. D’un coup, il réalisa alors que son frère ne voulait pas de lui et il se rembrunit doucement.
- Enfin, dans tous les cas, il lui en faut, au cas où. Prout. - Très mature. - Et toi, des activités sportives ? reprit Ethan en rougissant encore devant la passion qu’il avait laissé voir, il y a des clubs de presque tout en ville, alors il ne faut pas que tu hésites. Ou même si tu as envie d’essayer un sport. Mais pas le golf. Si tu es comme moi, tu finiras par casser le club sur la tête de quelqu’un tellement que c’est chiant comme la pluie.
En règle général… on évite de faire faire un sport à Ethan où il doit manipuler un objet contentant… on ne sait jamais.
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
Ethan répond que Malia est boursière au lycée, et Léo laisse échapper un petit sifflement d’admiration. Mignonne, et intelligente. Voilà qui est de plus en plus intéressant. Sauf qu’à la remarque du garçon à son frère la concernant, la réponse du jumeau fait disparaitre le sourire de Léo.
"Joyeux...”
Le garçon a tendance à s’exprimer avec peu de mot la plupart du temps, Ethan à du le remarquer, tout comme lui-même à remarquer une certaine... mélancolie... chez son frère. S’appuyant se le dossier de sa chaise et croisant les bras sur sa poitrine, il reprend en soupirant.
"Crois moi, malgré ton milieu tu vaux déjà beaucoup plus que certains connards. Regarde déjà ce... Gordon ? Personne ne mérite un type comme lui... et lui ne mérite que de s’étouffer avec son égo...”
Il ne le connait pas, mais l’histoire que lui a raconté Lydia suffit pour qu’il le déteste au plus haut point. Les gars de son gang sont loin d’être des anges, mais aucun d’eux ne s’abaissera jamais à maltraiter qui que ce soit pour le plaisir, à moins que cette personne ne l’ait mérité. Et Gordon, lui, fait clairement partie de ceux qui pourrait se faire tabasser pour lui faire payer son geste.
Détournant la conversation qui commence à peser, Léo pose donc la question du sport, et voilà Ethan qui s’illumine comme si on lui avait annoncé la plus grande nouvelle du monde. Léo se redresse en l’écoutant, impressionné par tant de... passion ? Ça y ressemblait oui...Lydia intervient pour parler de la boxe, mais le jumeau reste braqué sur la natation. Son frère se demande même s’il respire en parlant...
Cette idée lui donne soif et il boit une grande gorgée de sa boisson, qu’il manque de recracher lorsqu’Ethan propose une course de nage. Merde... il ne s’y attendait pas à celle-là...Il aurait plus compris que son frère lui interdise l’accès à la piscine plutôt que de l’y inviter de son plein gré...
Toussant tout en essayant de garder contenance, il ne remarque même pas qu’Ethan à fait l’effort de se reprendre en parlant de sa mère. Heureusement, ce dernier est tellement pris dans sa joie qu’il ne remarque pas que Léo à légèrement blêmi. Il ne sait pas nager pour la simple raison qu’il n’a jamais été confronté à l’eau... Ce n’est pas une honte en soi, mais tout de même... admettre cette lacune... il ne peut pas non.
Léo se racle la gorge alors qu’Ethan lui retourne la question, lui évitant ainsi de devoir répondre à “l'invitation”. Il évite d’ailleurs clairement de confirmer qu’il n’a pas de maillot, préférant passer à autre chose sans attendre...
Reprenant ses esprits, le garçon avale une nouvelle gorgée, sans avaler de travers cette fois, et répond avec un petit rire.
"Mes... activités sportives ne se font pas en club...”
Conscient du sous-entendu de sa phrase, Léo garde le silence une seconde avant de reprendre.
"A moins que vous n’organisiez des combats clandestins, ce dont bizarrement je doute, je ne trouverai probablement pas mon bonheur ici...
Je fais aussi un peu de parcours, mais je suis loin d’être un spécialiste en la matière...”
Il a surtout appris à force de fuir les flics ou les autres gangs...
Léo repense à l’un de ses potes qui, par contre, est un dieu du parcours. Il a toujours admiré sa façon de voler d’un toit à l’autre, comme si la gravité n’avait aucune emprise sur lui. C’était impressionnant à voir...
Détournant ses pensées de ces amis restés à New-York, il vide son verre puis continue.
"C’est ton truc, d’éclater des têtes...”
Il dit ça avec un petit sourire cynique, mais pas moqueur. Et ce n’est pas une question non plus, mais bien une constatation. Léo a vite compris qu’Ethan est quelqu’un de colérique et violent. Il sait que ça cache quelque chose de profond pour la simple raison que lui-même peine à maitriser ses envies de violence... Sans la cigarette et l’herbe, il frapperait probablement beaucoup plus souvent...
"Si un jour on va à New-York, on te trouvera une petite bagarre histoire de te défouler. Tu verras que c’est autre chose que la boxe.”
Léo ne compte pas entrainer son frère dans un vrai combat de rue, cela serait bien trop risqué. Mais un petit combat amical, cela devrait lui plaire.
Le gang du garçon n’est composé que d’ados et n’est pas considéré comme dangereux dans le monde de la rue. Leurs combats de gang s’apparentent plus à des bagarres de court de récré qu’à des combat à mort, mais un coup de lame mal placé est malgré tout vite arrivé... Après tout, son gang est tout de même le plus redouté du quartier...
Se tournant vers Lydia, il reprend comme si ses paroles étaient anodines. Il ne se rend pas vraiment compte que ce qui est normal pour lui ne l’est pas pour les deux autres...
"Et toi, Lydia, tu fais du sport ?”
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
Messages : 4159
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Dim 16 Juin - 19:25
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Lorsque son frère parle de Gordon, une colère froide envahi son regard et il pose un regard sur Lydia pour détourner les yeux. S’il ne savait pas mériter grand-chose, il est vrai qu’il méritait plus que ce sale type.
- Tu es gentil, reprit Ethan, ce n’est pas avec son égo que j’aimerais le voir s’étouffer.
Et il plia les mains pour les rouvrir avant de prendre un macaron et l’avaler tout rond pour oublier l’image de ses propres mains en train d’étrangler ce fils de pute. Lydia, elle-même, s’était laissé abuser par le sourire charmeur et bad boy de Gordon. Elle avait même cru réellement l’aimer jusqu’à comprendre qu’il faisait semblant d’être ce qu’elle aimerait qu’il soi. Lydia n’avait pas de haine contre Malia pour ça. Elle avait un regret c’était d’avoir laissé Gordon l’embrasser. Ethan le savait et détestait d’autant plus Gordon. Mais, il ne revient pas sur ce qu’il méritait ou pas. Il ne mérite rien. Il ne mérite pas d’être étranglé pour viol, ça non… mais il ne méritait pas plus d’être remarqué par la femme qui souriait au loin, à s’en décrocher les zygomatiques et à illuminer le monde. Elle était un peu comme une œuvre d’art que l’on voulait regarder mais qu’on ne devait certainement pas toucher. C’était ainsi qu’il se sentait, en tout cas. Il soupira avant que le garçon de pose la question piège. Il est tellement motivé qu’en effet, il ne remarque pas la main que pose Lydia sur celle de Léo pour lui donner un peu de soutien. Il était en train de lister tout ce qu’il faudrait acheter. Même s’il avait déjà tout en double. Mais avoir tout en double ne voulait pas dire ne pas pouvoir le prêter. Lydia se penche vers Léo.
- Je vous laisse un mois, avant de me mêler de vos histoires, mais n’oublie pas, on lit en lui comme dans un livre ouvert, elle lui fit un clin d’œil.
Elle l’écoute parler de ses activités sportifs, et là où elle sourit en comprenant un sous entendu, Ethan pencha la tête. Ce garçon était bien trop pur pour ce monde. Et il ne comprit clairement pas le sous entendu. Il se disait simplement qu’il ne devait pas avoir trouvé de club pour son sport dans son ancienne ville, ce qui était bien triste. Il se redresse à l’annonce des combats.
- Il y a des clubs de boxe, le mien même.
Venait-il d’inviter son frère à son club ? Oui. Est-ce qu’il avait l’impression de l’avoir fait ? Non. Dans sa tête, c’était logique, et il comprenait l’intérêt de se battre dans des combats illégaux… S’il n’y avait pas eu de club de boxe, certainement qu’il aurait du lui aussi faire ce genre de combat. Pour le parcours, il n’y a pas de club, mais un groupe de jeune qui vient d’un autre lycée de la banlieue. Ethan allait lui en parler quand il le coupe dans son élan par sa nouvelle phrase. Il penche la tête. Avait-il compris qu’il ne pouvait pas arrêter d’être en colère, chaque fois, chaque jour, comme un putain de volcan qui n’attendait qu’un petit déplacement de la croûte terrestre pour prendre ça comme une raison d’expulser sa lave ? Il ne pouvait pas le savoir. Il le regarde pour essayer de comprendre.
- J’ai interdiction de me battre hors d’un ring, laissa-t-il échapper avant de détourner les yeux, gêné parce qu’il avait appris juste avant qu’il avait cogné Gordon hors d’un ring… Si je me fais prendre je pourrais être retiré de la liste pour les jeux olympiques.
Et ça, il ferait n’importe quoi pour. Il accepterait de tout écraser pour réussir à faire ce qu’il veut dans sa vie. Oui, il ferait n’importe quoi, même ne pas se battre avec quelqu’un quand la lave de son sang commence à bouillir. Sauf pour Gordon qui avait réussi à le faire entrer en éruption rien qu’à le voir. Déjà avec Lydia, il avait eu du mal. La jeune femme avait souffert de ce mec qui voulait la forcer et qu’elle croyait aimer… il était à deux doigts de le tuer sans forme de procès pour avoir largué son amie ainsi, et ensuite ils l’avaient attrapé en train d’essayer de le violer. Il avait vu rouge et avait simplement frappé. Il laissa refluer sa haine rien qu’à se souvenir. Lydia lui fourra un macaron dans la bouche d’Ethan avant d’en proposer un autre à Léo pour lui faire un nouveau sourire. Ses dents parfaites ressortent alors que la même passion brille dans ses prunelles.
- Trois. Je fais de l’équitation. De la boxe avec Ethan. Et des échecs. - Qui ne devrait pas être considéré comme un sport, se moqua Ethan avant qu’elle ne lui jette un regard noir. - Les échecs peuvent être considérés comme un sport puisqu'ils respectent les critères du Comité international olympique. Ils sont même introduits dans les jeux olympiques depuis 1924, alors si tu ne veux pas que je sois la pire des coéquipières pour les J.O., respecte les.
Ethan lève les bras en l’air, pour abdiquer. Elle reprit.
- Je fais de l’équitation parce que j’aime le lien avec les animaux et le bonheur d’une bonne balade en forêt, la boxe parce que je veux pouvoir frapper bien et efficacement ! Et j’ai aucune interdiction pour un combat de rue, moi ! Et les échecs parce que c’est cool.
Et sans attendre qu’Ethan eut finit de faire une grimace qui expliquait clairement son opinion sur son sport, elle lui lança un macaron sur le visage. Il le prit en plein visage et l’attrapa pour le manger.
- Il dessine, sinon, balança Lydia avant qu’Ethan ne sourit. - Il a vu ma porte. - Et tes BDs ? - Ta gueule, et il rougit fort de savoir qu’une autre personne était au courant de ses BDs qu’il dessine depuis des années. Ce sont que des gribouillages tu le sais.
Il allait les cacher encore plus. Lydia avait trouvé les manuscrits quand ils étaient petits, et elle avait menacé de les montrer à la terre entière s’il n’acceptait pas de lui en parler. Ainsi, elle savait absolument tout des aventures de Kyo. Kyo était une petite boule de poil ronde, avec des yeux énormes et une bouche (sans nez). Elle vivait sa vie avec bienveillance et bonté en donnant aux animaux de la forêt du bonheur dans un monde où les carnivores et herbivores n’existaient pas. Ce n’était pas des bande dessinés destiné à des adultes, mais bien des histoires mignonnes et douces qu’on lit tranquillement pour sourire de la vie, pour tout le monde. Lydia n’avait jamais vue les autres œuvres plus ternes d’Ethan. Juste celle là. Heureusement pour lui. Son trait minimaliste était parfait pour des œuvres enfantines, pas pour ce qu’il avait fait dans les autres… Quoi que cela donne un style dérangeant au récit, mais c’était une autre histoire.
Age : 16 ans. Vit actuellement à Tree Hill, mais vivait à New-York jusqu’il y a peu. Lycéen, il a grandi sans mère et est désormais sans père. Considéré comme un petit délinquant, il est célibataire mais a déjà eu quelques conquêtes malgré son jeune âge. Léo a été élevé par un père alcoolique et violent. Il a très vite dû apprendre à se débrouiller seul et s’est trouvé une famille dans un petit gang de quartier. Sous ses airs d'angelot, le jeune garçon est un voleur, fumeur, dealeur, ... Il a déjà frôlé la maison de redressement à plusieurs reprises.
Malgré tout ça, Léo est un très bon ami, du genre qui donnerait sa vie pour ceux à qui il tient. Fidèle en amitié, mais pas en amour.
Il a découvert que sa mère vivait toujours à la mort de son père, dont on passera les détails peu glorieux...
Le voilà donc à devoir déménager dans un patelin dont il ne sait rien, devant quitter ses amis pour retrouver une famille dont il n’avait jamais entendu parler jusqu’alors... Autant dire qu’il n’est pas ravi... Il aurait de loin préféré se débrouiller seul, comme il l’a toujours fait.
Sinon, il fait également du combat de rue. Ses poings sont sa meilleure arme pour survivre dans les rues de New-York... sans oublier le couteau à cran d’arrêt qui ne quittait jamais sa poche, jusqu’à ce qu’on lui confisque avant de l’amener chez sa mère...
Clairement, Léo n’arrive pas en très bonne condition dans sa “nouvelle famille”...
Chanson thème de Léo
L’évocation de Gordon fait clairement sortir Ethan de ses gonds. Il se contient pourtant, précisant tout de même qu’il le verrait bien s’étouffer avec autre chose que son égo. Léo ne peut qu’approuver avec un sourire mauvais.
"Je le tiendrai, si tu veux.”
Il glisse alors le regard vers Malia et son visage s’adoucis aussitôt. Il comprend pourquoi son frère l’aime bien, elle est lumineuse alors que le garçon se doute qu’elle n’a surement pas une vie des plus faciles... Preuve en est qu’elle doivent bosser dans ce café en plus de ses études...
Lorsqu’arrive la discussion sur la piscine, Lydia pose sa main sur celle de Léo. Celui-ci tourne un regard surpris vers elle pour ensuite enlever vivement sa main alors qu'elle s’adresse à lui dans un murmure. On peut facilement savoir ce que pense Ethan, oui, mais ce n’est pas son cas. Ici, il a été pris par surprise, mais en temps normale il sait dissimuler ses émotions derrière du sarcasme ou du cynisme. Chez lui, il est dangereux de trop montrer ce qu’on pense vraiment...
Lorsqu’ils en arrivent à ses activités à lui, ni Ethan ni Lydia ne relèvent le sous-entendu, mais Léo voit bien la rousse sourire. Par contre, aucun des deux ne se formalisent du style d’activités énoncées non plus. Ethan va même jusqu’à proposer son club de boxe à son frère. Celui-ci n’est pas certain que les règles en boxe lui conviennent... Il n’y a pas de règles en combat de rue, et c’est ce qui en fait toute la dangerosité...
"A voir. Pas sûr que mon style plaise en club... même de boxe...”
Et lorsqu’Ethan lui annonce ne pas pouvoir se battre en dehors du ring sous peine d’être retiré des listes olympiques, Léo fait de grands yeux.
"Et ben... ça ne rigole pas dit donc... Dommage, j’suis sûr que ça t’aurait plu.”
Il se tourne alors vers Lydia pour lui poser la même question. Elle lui tend un macaron qu’il prend avec nonchalance et dont il mord une bouchée alors que la jeune femme se lance dans une réponse tout aussi passionnée que celle d’Ethan un peu avant. Léo les envies d’avoir de tels passions... Lui, à part peut-être un attrait pas très sain pour les lames et le combat au corps à corps, n’a rien à quoi se raccrocher... Il aime écouter de la musique, mais n’a jamais touché un instrument de sa vie. A part se battre et dealer, et voler à l’occasion, il n’est bon en rien... et puis de toute façon on ne peut pas dire que ces activités soient des hobbies...
Il reporte son attention sur les deux autres alors qu’ils commencent à se chamailler de nouveau à propose d’une BD. Léo laisse échapper un petit rire.
"On dirait vraiment un vieux couple...”
Il a bien remarqué le fait que Lydia à préciser qu’elle n’était pas interdite de combat de rue, elle. Il lui lance alors un regard de défi, pas perturbé pour un sou du fait qu’il s’agisse d’une fille, et encore moins aussi apprêtée qu’elle.
"Ok. On pourra se faire un petit match une fois, si ça te dit.”
Si on peut parler de match... Car cela s'apparente plus à de la baston qu'à quelque chose de codifier...
Il doit admettre qu’il ne s’attendait pas à ce de la part de la rousse. Ok pour l’équitation et les échecs, même s’il ne considère pas ça comme un sport non plus..., mais la boxe et l’envie de tester le combat de rue... cela est plutôt surprenant, dans le bon sens du terme.
"Et vos journées doivent sacrément occupées, avec tout ça...”
Cela aura au moins l’avantage de lui laisser du temps pour lui... et pour ses propres activités autres que... sportives...
En parlant de ça, il sent son téléphone vibrer dans sa poche. Il y jette un rapide coup d’œil pour y lire ”Voici ton contacte. Récupère la came dès que possible.”
Pinçant les lèvres, il répond par un simple “ok” et range son téléphone. Même s’il n’est plus à New-York, il est toujours membre du gang (en témoigne le petit tatouage à l’intérieur de son poignet que la vendeuse a bien évité de relever durant l’essayage), et ils savent le potentiel des milieux de bourges pour... leur type de commerce... Léo faisant désormais malgré lui partie du système, autant en profiter.
Il relève les yeux sur Ethan en souriant.
"Sportif et artiste. Je vais finir par être jaloux.”
S’il rigole en apparence, cela n’en reste pas moins vrai... S’il n’envie pas la vie de son frère, il commence sérieusement à lui envier ses passions...
"Tu me racontera tout ça en chemin, j’ai besoin de bouger. Sauf si je peux échapper au lèche vitrine... par pitié dit moi que oui...”
On peut toujours essayer... Il resterait bien là à reluquer Malia durant le restant de la journée, mais il risquerait de s'endormir sur place... Et surtout il faut qu'il trouve un moyen de rencontrer discrètement son contacte... Ce qui promet de ne pas être simple...
Crédit avatar : Dylan O'Brien Myself
Messages : 4159
Date d'inscription : 29/12/2020
Crédits : Moi
Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Lun 17 Juin - 20:10
Ethan Maguire
J'ai 16 ans et je vis à Tree Hill. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. Ethan a des problèmes de gestions de la colère. Petit, il frappait très souvent et on lui a fait faire de la boxe et de la piscine de manière constante pour brider ses émotions.
Il essaie souvent de cacher sa colère par d'autres émotions, mais il n'arrive pas à laisser lire ses pensées sur son visage. On lit sa haine, sa peur, sa joie, et toutes les émotions sur son visage assez facilement. Ce qui lui cause bien des tracas.
Il fait donc de la piscine et de la boxe, en club et à la maison. Il joue du piano. Il aime dessiner des dessins minimalistes.
Il a envoyé une lettre à son frère un jour où il a appris son existence mais n'a jamais eu de réponse, ce qui fait que sa colère est encore plus grande.
Lydia était beaucoup plus intelligente que ce qu’on pense, et elle avait appris à comprendre les visages et à « voir l’avenir ». C’était ainsi qu’Ethan avait appelé sa capacité de calcul des probabilités. Même si elle n’utilisait pas de chiffre, ni même de calcul, elle pouvait imaginer un scénario et les résultats possibles à chaque action. Alors, elle notait les nouvelles données de chaque chose pour en faire un constat. Léo ne voulait pas qu’on apprenne à le connaître. Elle pari même qu’il pense pouvoir partir de cette famille sous peu. Le pauvre. Elle avait plus de chance de se faire accepter à l’université militaire du commandant Gregor. C’était une école militaire despotique, plus que la prison, pour les gosses de riches qui faisaient honte à leur famille… Elle n’y serait jamais accepté déjà parce que sa mère l’aimait trop, sa famille n’étant pas une famille de riche qui se déteste et se déchire, mais en plus parce qu’elle était une femme. Et cette université était que pour les hommes. Bref. Léo devrait accepter sa nouvelle vie et l’embrassait… mais elle avait dit un mois. Elle tiendrait son mois.
- Tu ne peux pas savoir sans avoir essayer, reprit la rousse pour le pousser à accepter l’invitation de son frère, au moins pour la boxe.
Avant qu’une petite idée sournoise se fasse dans son esprit. Ethan, en face d’elle, remarqua tout de suite ce petit sourire étirant ses lèvres pour dévoilé ses canines blanches et meurtrières. Il ne voulait même pas savoir ce qui avait pu se passer dans la tête de Lydia. Il avait bien trop peur pour ça. Pour le « vieux couple », Ethan fit un regard noir vers Lydia, mais qui voulait clairement dire « tu vois, encore ! ».
- Cette folle est rentrée dans ma vie quand j’ai eu trois ans, et elle ne me lâche pas la grappe. - Sans moi, tu n’aurais pas d’amis du tout !
Elle tapote le bout de son nez avant de revenir vers Léo et faire encore un sourire et tapoter son nez aussi, ou essayer s’il se défile. Lydia était tactile. C’était une des raisons pour laquelle la plupart penser qu’elle était le genre à coucher rapidement, alors que c’était simplement qu’elle aimait les contacts.
- Je vais te battre et ensuite je pourrais me vanter partout, je m’en ferais même un souvenir ! Cela sera tellement bien !
Bien sûr, ce n’était pas le manque de confiance qui l’étouffe. Une fois le dernier macaron avalait, parce qu’elle avait le droit de le prendre et d’en profiter puisque c’était un cadeau de la maison, elle se lève.
- Ne soit pas jaloux, tu es aussi plus que ce que tu penses, et elle le pousse pour sortir de la place et finir debout devant la table. Et on ne fait pas du lèche-vitrine ici, on achète.
Ethan sortit l’argent pour payer le pourboire, bien plus que ce que méritait le service mais il savait que ça allait directement dans les poches de Malia et ça lui faisait plaisir. Lydia, elle, fit un nouveau sourire alors que Malia arriva pour payer. Elle fit un sourire à chaque personne avant que Lydia ne lui attrape les mains.
Si Malia avait compris quelque chose, depuis qu’elle connaissait Lydia, c’était que la jeune femme aimait toucher. Elle l’avait prise dans ses bras, tenue, elle lui attrapait les mains, lui caressait la joue, bref, la rousse était grandement amicale et toucher sans vergogne. Là, ses deux mains prisonnières de la jeune femme, elle la vit sourire. Malia posa un regard interrogatif vers le nouveau venu avant de rougir et de reporter son attention sur la rousse quand elle cria.
- Malia ! fit-elle avec une passion déconcertante, tu es cordialement invité à faire des cours de boxe avec moi, Ethan et Léo. Tu n’as pas le droit de me le refuser !
Elle l’embrasse sur la joue et tourne les talons alors qu’Ethan lui donne un coup derrière la tête.
- Tu avais dit deux semaines ! - Toi et elle, deux semaines. Là, je me mêle de Léo et elle. Héhé. Ce que je m’amuse.
Sans attendre, elle prit le bras d’Ethan d’un côté et de Léo de l’autre pour les amener dans les différentes boutiques. Elle réussi à faire prendre à Ethan que le strict minimum pour la piscine, pour le moment. Comme ça, un œil pas averti aurait vu seulement trois amis en train de faire les boutiques. Ethan se recula plusieurs fois en sentant la colère montait en lui mais revenait toujours sans rien dire de plus. Ils passèrent devant un magasin de couteau et Lydia comme Ethan –il pouvait remarquer les choses évidentes tout de même- remarquèrent son intérêt avant de continuer. Finissant au magasin de fringue, ils finirent les courses à deux alors que Léo avait tout simplement disparu. Tant pis pour lui, c’était dit Lydia. Quoi que soit sa connerie, elle allait faire un plaisir de l’habiller comme un véritable petit poupon, elle adorait habiller les gens !
Une fois terminé, Ethan n’avait dans la main qu’une boîte avec un nœud stylisé. Il avait fait demandé les deux motos et les avait garé sur une place disponible. Il regarda le paquet en ce demandant fortement s’il aurait dû lui faire un présent, lui aussi. Quand son jumeau arrive, il se rembrunit encore. Après tout, il n’avait pas répondu à sa putain de lettres alors il pouvait aller se faire foutre. Il tendit le présent.
- De la part de Lydia, elle te souhaite la bienvenue et, je cite : « elle a hâte d’être dans un petit mois pour se mêler héhé ». Et elle a rajouté, quand tu te demanderas si elle a fumé pour ton cadeau, et ça aussi c'est elle qui le précise, "Si tu veux vraiment planter quelqu'un, tu risques de le faire avec un couteau à beurre, alors vaut mieux la classe que rien". Quoi qu’elle t’aie menacé, saches-le, elle est timbrée.
Mais en disant cela, il avait le sourire d’un frère sur son visage. Lydia et lui, en réalité, c’était ça. C’était une relation fraternelle qui avait commencé tout jeune. Même si Lydia l’avait déjà embrassé deux fois, ce n’était jamais par envie mais pour faire chier son monde. Elle n’avait jamais nourri de sentiment pour Ethan, et l’inverse non plus. Ethan se demande bien si Lydia avait tout de suite accepté Léo pour lui-même, ou pour qu’Ethan l’accepte plus vite. Il ne poserait pas la question. Il attendit qu’il ouvre son cadeau et le range pour repartir vers la maison. Ethan avait besoin de solitude, et de dessiner. Et il pense que son frère en avait besoin aussi. Ce soir, il faudrait manger à table avec les parents… Sauf s’ils peuvent l’éviter, bien sûr.