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Au clair de Lune les amitiés sont éprouvées [Ft Arthécate] TW +18

Edward
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Edward
Ven 5 Jan - 20:30

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Sans surprise, malgré leur courage et leur ardeur au combat, les deux hommes encore debout reculent tandis que je me redresse. Il faut reconnaître que, sous cette forme, j'ai toujours beaucoup de mal à franchir une porte. Il y a bien celles des écuries, que je peux passer sans problème, mais lorsque je vois la situation à cause de quelques poules tuées, je n'ose imaginer la chasse à laquelle j'aurais droit si l'on m'aperçoit proche des équidés.

Lorsque la jeune femme proteste, après que je lui ai soufflé dessus, je laisse filer un grondement désapprobateur. Alors, je me tourne pour faire face à Pierre, avançant calmement pour me pencher et plonger longuement dans ses yeux. Comme sa fille, je le renifle, une nécessité pour qu'en cas de bagarre générale, je puisse l'identifier sans me retourner et donc, savoir où ne pas frapper. Louis y passe à son tour, alors que je bouge toujours avec calme, même si mon apparence me donne l'air d'être en chasse.
Pour finir, je porte mon attention sur le dernier homme, celui qui est contre l’arbre et dont je ne connais pas les yeux. Sa mâchoire est difforme sous un bandage de fortune tâché de carmin qui laisse ses lèvres dégagées pour faciliter sa respiration.

Comme les autres, je le renifle très attentivement, sentant les autres frémir dans mon dos. Sans doute craignent-ils que je m’attaque à une proie aussi faible, ils n’imaginent pas à quel point je fais tout pour me montrer doux. Combien Il se maitrise pour éviter des gestes brusques…
Soudain, je recule vivement le museau, retroussant les babines. Aucun doute, elle plane sur lui.
L’odeur de la mort s’empare doucement de cet homme que j’ai, jadis, côtoyé.

Je lève donc une patte avant de l’entailler de l’autre, faisant surgir mon sang. Pour limiter les risques de mauvaise interprétation, je contourne l’arbre pour que ce dernier se trouve entre Léo et moi et, également, pour que je sois face au reste du groupe. Alors, amenant ma patte au-dessus du blessé, je laisse l’épais liquide rouge couler sur ses lèvres entrouvertes. Quelques secondes suffisent avant que je ne lèche ma coupure. J’avise de mes yeux d’or, les regards furieux et inquiets des autres tandis que, sous le bandage, déjà les tissus se réparent.

Approchant le museau de sa tête, je le bouscule par l’épaule, mais rien ne se passe. Alors, j’émets un sourd grondement, provenant du fond de mes entrailles, juste à côté de son oreille.

Un sursaut paniqué plus tard, reculant tant bien que mal sur les fesses, l’homme blessé n’avait plus cette odeur morbide.

PUTCHAIN !! QU’ESCHE QUE CH’EST QUE CHAT ?? Criait-il avant que je n’entame le processus inverse de ma métamorphose.
Je n’avais pas prévu de faire ainsi le yoyo, c’est suffisamment désagréable pour ne pas jouer à se changer toutes les dix minutes, mais la situation nécessitait quelques explications.

Mon sang… Commençais-je, haletant en me tenant, totalement nu maintenant, appuyé contre l’arbre. Avec la seule lueur du feu comme source de lumière, il ne devait guère y avoir grand-chose de visible.Mon sang peut guérir les blessures… Je peux me régénérer, mais je peux aussi l’utiliser pour soigner… Expliquais-je à bout de souffle avant de me diriger vers mes bottes pour ramasser l’outre d’eau et m’en envoyer une bonne rasade.

Vous avez probablement entendu des histoires sur une métamorphose après avoir été soigné par du sang de lycan, mais ce sont de foutaises. La mort commençait à s’emparer de lui… Concluais-je avant de boire une nouvelle gorgée.

Laissez-moi respirer deux minutes et je vous conduis à la caverne. Les autres vont avoir senti que la Reine est morte, ils vont être désorganisés, mais cela ne durera pas jusqu’à demain.

Ainsi, quelques instants plus tard, après une nouvelle épreuve de souffrance, je lançais un regard plein d’une rage foudroyante à l’équipe.
Alors, me dressant de toute ma hauteur, je poussais un hurlement puissant et sinistre.

La chasse aux dents longues est ouverte ! Proclamais-je.
Miam ! Répondit-il !
Arthécate
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Sam 6 Jan - 20:47

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes.  Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

Informations supplémentaires ici.


Si je ne suis pas particulièrement inquiète en observant le lycan se rapprocher de Léopold, ce n'est pas le cas des deux hommes. Ils l'observent avec attention, prenant sur eux pour rester calmes. Sans doute pensent-ils qu'un mouvement brusque risquerait de lui faire perdre toute retenue. Peut-être ont-ils raison, finalement… Mais, pour ma part, je tiens à leur prouver que tout ira bien. Alors je me rapproche de mon aîné, plus inquiète pour son état actuel que pour ce que Roland pourrait éventuellement lui faire.

Toutefois, je ne peux nier ma surprise en voyant le loup s'entailler la paume et… Mes dieux, est-il en train de lui faire boire son sang ? Je peux sentir la nausée me tirailler gentiment l'estomac. Ce n'est pas une vision très agréable à regarder… Mais bon sang, quelques secondes plus tard, voilà que Léo se réveille… Et… Il parle !

Je suis si stupéfaite que je ne réalise même pas que Roland reprend son apparence humaine.

Tu chais que t'es à poil ?
Et c'est ce qui te choque le plus ? soupire Louis en se plaçant une main sur le front.

J'écoute les explications offertes par mon ancien ami. J'aurais préféré qu'il garde cela pour lui… J'aime énormément les membres de ma famille, je donnerai ma vie pour eux… Mais l'on parle tout de même de chasseurs dont le travail consiste à se placer face à la mort. Ce remède apparaît presque comme le Saint Graal… Mais en même temps, sans son intervention, Léo serait mort… Quelle histoire.

J'observe mon aîné avec attention. Les effets du sang de lycan sont purement stupéfiants. L'on peut clairement voir ses os se recoller…  

Merci pour ton aide, l'ami, lui lance mon père juste avant que Roland ne reprenne sa forme de loup. Lïs, comment te sens-tu ?
Très bien ! je gronde malgré moi… Je n'ai ni envie d'être laissée de côté et encore moins envie que l'on me pousse à boire du sang… Non merci.
Alors allons-y !

Nous suivons Roland jusqu'à la fameuse caverne… Là où les vampires ont supposément élu domicile . Pour l'heure, tout semble étrangement calme. Pourtant, comme l'a si justement annoncé Roland, les mâles devraient être désorganisés après la disparition de leur reine… À moins que…

Mes yeux se posent sur le sol, là où de très nombreuses empreintes se mêlent les unes aux autres en formant des cercles… Puis partent tous dans la même direction. Une goutte de sueur froide me parcourt l'échine… J'ai un très mauvais pressentiment.

La piste… C'est bien le village par là ?


Edward
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Dim 7 Jan - 16:42

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Je gronde en avisant le calme qui règne à la caverne. Sous cette forme, Si je repèresbien la piste, je ne fais pas bien le lien. Ce n'est qu'en Alaïs demander si c'est le village que je comprend où sont les vampires.
Livrés à eux-mêmes, ils ont choisi de se rabattrent sur des cibles faciles. Sans défenses, surtout au coeur de la nuit lorsque tous dorment.

Mes poils se hérissent alors que j'émets un grognement sinistre, observant les chasseurs tour à tour. Mon amie étant finalement la seule à être blessée, je décide de faire une chose que je n'ai jamais fait jusqu'à ce jour. Me laissant tomber sur les pattes avant, je viens me placer devant la jeune femme. Je m'applatis alors, pour me mettre à sa hauteur, la poussant sur mon encolure d'un coup de tête.
Je lui laisse quelques secondes pour s’accrocher à ma fourrure avant de bondir, partant à toute vitesse vers le village.

Je sens, durant ma course, la jeune femme rebondir sur mes épaules comme un fetu de paille. Je ne m’arrête qu'une fois sur la place du village, donnant un coup de patte dans la porte de la chapelle avant de grogner en regardant le clocher, incitant la rouquine à foncer actionner les cloches.

Dès qu'elle est descendue de mon dos, je me redresse avant de pousser un hurlement annonciateur de mort.
Alaïs pourra alors me voir foncer pour fracasser la porte de l’auberge. Alaric et ses parents, je dois les aider, les protéger. Personne d'autre que lui ne peut mieux le faire.



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Dim 7 Jan - 17:14

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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Malgré la présence de Roland à nos côtés, je ne suis pas très confiante… Arriverons-nous à temps ? Le lycan doit penser la même chose puisqu'il m'invite à grimper sur son dos … Je ne suis pas particulièrement à l'aise avec cette solution, mais la situation exige que je prenne sur moi. J'obtempère tandis qu'il s'élance à toute vitesse… Mais bon sang, je ne suis pas sur un cheval. Il n'y a ni selle, ni rênes et je me suis atrocement secouée sur le dos du loup. Je sens quelques sutures lâcher à force d'être ainsi malmenées… Tant pis. Je pourrai toujours faire soigner tout ça plus tard… En attendant, avec tout ce sang, je peux aisément servir d'appât à suceur de sang.

Roland s'arrête devant la chapelle… Je me laisse glisser le long de son dos afin de retrouver, enfin, la terre ferme. Mais je n'ai pas le temps de souffler. Il me faut à présent courir jusqu'au clocher pour sonner l'alarme. Ainsi, les villageois encore endormis pourront se réveiller et venir se mettre à l'abri ici… Sans compter le fait que les cloches peuvent être entendues de très loin, suffisamment pour indiquer notre position aux autres chasseurs… Ainsi qu'aux vampires présents dans le bourg, mais ça ce n'est finalement qu'un détail.

Les premiers villageois ne tardent pas à me rejoindre. La chapelle se remplit peu à peu… Les gens de l'auberge, visiblement catastrophés après avoir croisé un loup immense, me rejoignent à leur tour. Après cela, je peux les inviter à se barricader à l'intérieur et de vérifier qui manque à l'appel. Les miens me retrouvent au moment où je quitte la seule bâtisse en pierres du village… Il y a des traces partout sur le sol, il m'est impossible de savoir où les créatures sont allées… Alors, l'on se met à fouiller les différentes habitations…

Des hurlements se font entendre… Ils viennent de la forge, plus précisément de l'habitation qui se trouve au-dessus. Nous nous précipitons à l'intérieur, pour y trouver deux cadavres et une petite fille apeurée.

Viens avec moi, je lance à la gamine tout en ouvrant les bras.

Je devine que les dépouilles exsangues appartiennent à ses parents… Je laisse mes frères se charger de retrouver les sangsues tandis que j'accompagne la petite jusqu'à la chapelle…

Mais voilà, à peine ai-je mis un pied dehors que me voilà encerclée par trois créatures qui cherchent à me faire rentrer dans la forge… L'un d'eux m'observe, l'œil mauvais et une torche à la main. Je comprends alors qu'il s'agit d'un piège. Une sorte de vengeance… Ils comptent nous enfermer dans ce bâtiment avant d'y mettre le feu. La gamine tremble dans mes bras, ses sanglots me percent les tympans. Alors à mon tour, je hurle :

Roland !







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Dim 7 Jan - 21:17

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Le grand sourire du vampire disparait à la seconde où il voit ce qui vient de franchir la porte. Il relâche la mère du garçon, avisant ses différentes options pour en conclure qu’aucune n’a la moindre chance d’aboutir à une issue favorable pour lui.
Le temps qu’il passe à réaliser cela, je le passe à me jeter sur lui pour lui arracher la gorge à coup de crocs avant de l’expédier dans l’âtre toujours ronflant de l’auberge.
La mère d’Alaric hurle, l’enfant pleure et je ressens soudain une vive douleur à la hanche alors que je découvre un tisonnier planté dedans.

Le père, blessé, mais en vie, vient d’essayer de défendre les siens, ce qu’il a probablement cherché à faire déjà avec le vampire.
Alors, je le plaque au mur, approchant la truffe à quelques centimètres de son nez avant de laisser un grondement sourd s’élever, transperçant ses pupilles de mes yeux jaunes. Je le laisse glisser au sol, relâchant ma prise avant d’observer ses blessures.
Je retrousse la truffe, il est en sale état. L’urgence n’est pas immédiate, mais il faudra revenir, vite. Alaric et sa maman sont, eux, seulement secoués.

C’est alors que je redresse la tête en entendant mon prénom, crié depuis l’extérieur. Mes oreilles pivotent et je localise la forge.

C’est au son de mes griffes sur le parquet que l’enfant verra son ami, qu’il croyait mort, gravir l’escalier à toute vitesse.

****

Il y a du monde sur la place et notamment trois vampires qui encerclent Alaïs et une petite fille devant la forge. La présence des torches n’annonce rien de bon.
Un volet et une partie du mur du deuxième étage de l’auberge volent en éclats alors que je passe au travers dans un rugissement sauvage.
Si les suceurs de sang me savaient lycan, ils ne m’avaient vu que sous ma forme humaine. Là, voir mon imposante masse noire leur arriver dessus les fit largement sursauter.
Celui sur lequel j’atterrissais se fit broyer sous mon poids, ce qui offrira suffisamment de temps à la chasseuse pour l’achever. Déjà, j’empoignais le second par la gorge pour l’éjecter sur son congénère, sautant alors sur eux pour les lacérer de puissants coups de pattes.
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Lun 8 Jan - 13:00

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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L'intervention du lycan est incroyablement efficace. En quelques secondes, il m'offre une percée dans la masse de vampires qui semblent avoir appelé quelques-uns de leurs amis… Les miens ne tardent pas à sortir de la forge pour nous prêter main forte.. Et heureusement d'ailleurs puisque la gamine est fermement décidée à s'accrocher à ma jambe… Décidément, les enfants ont le don de me priver de mes mouvements…

J'ai beau lui demander de me lâcher pour se mettre à l'abri, cette dernière s'accroche désespérément à moi… Allant même jusqu'à planter ses petites mains dans l'une de mes plaies. Je serre les dents en jouant de mes dagues pour repousser mon assaillant jusqu'à pouvoir bénéficier d'une ouverture suffisamment sécure pour la conduire à la chapelle.

Après cela, je retourne auprès des miens… Les hommes comme le lycan présentent de nouvelles blessures mais il n'y a plus un seul vampire debout.

Vous auriez pu m'attendre ! C'est pas sympa de vous amuser sans moi !
T'étais occupée à materner, rétorque Léo qui, visiblement a bien récupéré…
J'ai compté huit vampires, lance Louis, Il nous en manque donc quatre … A moins que Roland se soit amusé de son côté ?

Nous nous tournons vers le lycan, comme s'il était capable de nous répondre sous cette forme.

Dans tous les cas, nous ferions mieux de continuer à inspecter toutes les bâtisses. Il y a peut-être des blessés… Alaïs ?
Oui ?
Retourne à la chapelle et assure-toi que tout le monde va bien…
Hein ? Mais c'est pas juste ! pesté-je tandis que mes frères ricanent dans leur coin.
Ne discute pas. Et puis, il est bien possible que l'une de ces sangsues se soit mêlée à eux.

Je soupire mais j'obéis. Après tout, il a raison… Et puis je suppose que ces gens ont besoin d'être rassuré.






Edward
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Lun 8 Jan - 14:42

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Aucun des vampires ne ressemble plus à rien lorsque je m’arrête finalement, le pelage constellé de projections et autres morceaux de chair.
J’arbore quelques griffures et plaies liées à des coups de lame, mais c’est surtout le tisonnier, planté au-dessus de ma hanche, qui me gêne le plus.

Les combattants se regroupent et le décompte nous conduit à huit vampires morts, auquel il convient d’ajouter celui que j’ai éclaté dans l’auberge.
C’est alors que je me souviens de l’état du père d’Alaric tandis que Pierre demande à la jeune femme d’aller protéger les gens dans la chapelle et de s’assurer de leur état.

J’essaie de faire comprendre qu’on en est à neuf morts et non huit, ce qui n’est pas simple, tout en tentant de retirer un peu de vampire de ma fourrure sans en expédier sur les autres.

Rolaaaaand ! Hurle alors une petite voix, bien au-dessus de nous. Mes poils se hérissent et je suis secoué par un frisson alors que je lève le museau vers les toits.
Là, au sommet du plus haut toit du village, un vampire se tient debout, retenant Alaric par le col de sa chemise alors que le vide se trouve sous lui.
L’enfant de huit ans ne pourrait pas survivre à une chute de trois étages analysais-je avant de braquer mes yeux dans ceux du vampire.

Alors le chien, on n’a plus envie de jouer ? Siffle la créature. Déjà, je sais qu’il n’est plus nécessaire de chercher à sauver les parents du petit. Les probabilités de les trouver en vie sont pour ainsi dire inexistantes.
Je sens la fureur monter en moi alors que je comprends que cet être veut jouer avec moi, il se moque bien de l’issue, il veut s’amuser. C’est ce que je pense avant de le voir sortir un vieux poignard rouillé.

Pendant une seconde, le temps semble suspendu, perdu dans un silence surprenant. Ce n’est que lorsque la chemise du garçon vire au carmin et qu’il est lâché dans le vide que les choses reprennent leur cours. Mon cœur est broyé alors que la douleur me fait tressaillir. Je suis pris d’une rage folle totalment inouie, poussant alors un hurlement de tonnerre, grondant de fureur à en faire vibrer les os et les vitres.

Je bondissais déjà dans la bâtisse, mes pupilles étant devenues presque rouges, défonçant ce qui se trouvait sur mon passage.
Il espérait me faire mal, c’est réussi, sauf que ce n’était pas le bon calcul.
Lorsque le vampire passera au travers du mur du bâtiment pour s’écraser sur la place, il aura déjà les quatre membres brisés, une main arrachée et l'abdomen ouvert. Atterrissant en plein sur ses pieds, les éclatant au passage, je pousserai un nouveau hurlement avant de le saisir par le cou et par la taille. Son poignard, planté dans mon épaule, ne gênera en rien mes mouvements tandis que je l’étirerai, encore et encore, gardant les yeux plongés dans les siens alors qu’il hurlera son extraordinaire souffrance.
Finalement, sa tête se séparera du reste et je me précipiterai auprès du petit corps que déjà certains villageois avaient rejoint.

Je cisaille mon avant-bras sa précaution avant de laisser couler une belle quantité de sang sur les lèvres pâles du garçon, attendant que le pouvoir de ce breuvage fasse son œuvre.
Contre toute attente, ses parents arrivèrent et je pus forcer le père à avaler un peu de ce liquide auquel, jadis, son épouse avait eu droit en secret après avoir accouché, ce que même elle ignorait.
Hélas, l’enfant ne bougeait plus.

Je laissais échapper une longue et déchirante plainte, penché au-dessus du corps sans vie de mon jeune ami.
La terreur et la tristesse qui m’habitait était telle que je bondissais furieusement en hurlant, quittant la zone, mettant un coup de patte dans une des planches sur lesquelles reposait le corps. J’étais déjà loin lorsque, suite à ce choc, les lèvres d’Alaric s’entrouvrirent et que le sang accumulé autour de sa bouche s’écoula dans sa gorge.

Je laisse exploser ma peine et ma rage dans mon ancienne cabane, ravageant absolument tout avant de me recroqueviller dans un coin, le tisonnier toujours planté dans mes cottes.

Arthécate
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Lun 8 Jan - 15:56

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes. Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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Ce cauchemar ne semble pas avoir la moindre fin… Enfin, pas de fin heureuse en tout cas. A peine se sont-ils séparés pour dénicher les autres sangsues que déjà la situation nous échappe. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit, tout va beaucoup trop vite. Tout ce que je peux voir c'est le corps d'Alaric tomber et Roland foncer à l'intérieur de la bâtisse en hurlant. Comme beaucoup, je me précipite vers la dépouille du petit garçon. C'est le cœur brisé que je découvre l'enfant au corps désarticulé. À l'intérieur, la bataille fait rage et rapidement, ce sont des morceaux de vampire qui atterrissent près de nous… Les villageois s'écartent en hurlant, mais je n'ai pas le cœur d'abandonner l'enfant. Je reste près de lui, faisant barrage comme si je pouvais encore faire quelque chose…

Le retour de Roland est ponctué de plusieurs cris de panique… Et je suis obligée de rassurer les villageois, leur assurant qu'il ne veut de mal à personne… Difficile à croire pourtant en voyant un loup aussi immense, les yeux rouge sang… Je me place volontairement en retrait… Tout ceci me paraît beaucoup trop intime… Une fois qu'il a fini de partager son sang avec l'enfant et le père, le lycan prend aussitôt la fuite…

Quelques minutes plus tard, le petit garçon rouvre les yeux. Il souffre atrocement, bien-sûr… Mais il est en vie et je suis certaine que tout ira bien pour lui. Les chasseurs poursuivent leur tâche jusqu'à l'anéantissement de toutes les créatures… Une fois parfaitement certaine que tout irait bien pour les villageois, je prend la route de la cabane de Roland et ce… Contre les ordres de mon père qui a grandement essayé de m'en dissuader.

Lorsque j'arrive à destination, il ne reste plus grand-chose de la bâtisse en dehors des murs et du toit. Les grognements qui s'en échappent m'indiquent que Roland n'a toujours pas retrouvé sa forme humaine… Je dois donc rester prudente.

Je te préviens, ne compte pas sur moi pour tout ranger, je lui lance en entrant… Mince, même la table ressemble à un tas de brindilles… Alaric est vivant, Roland… Tu l'as sauvé, j'ajoute sur un ton plus doux. Si tu ne me crois pas, on peut aller le voir… Mais avant ça… Tu veux bien me laisser retirer ces trucs là ?

Je dois plisser les yeux pour me rendre compte de la nature même des choses qu'il a planté dans la peau. Tout est recouvert de sang… Et même s'il peut se soigner, je doute fort qu'il y parvienne tant que ces machins là resteront plantés dans sa chair.

Je peux ?









Edward
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Edward
Lun 8 Jan - 16:25

Roland
J'ai 28 ans et je vis au Chêneraie, un petit village coincé entre un bras de rivière et les collines forestières d’une baronnie d’un Royaume d’Europe de l’ouest. Dans la vie, je suis débrouillard et je m'en sors plutôt médiocrement. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

J’aspirais, gamin, à de belles choses, à une vie d’aventures et de rencontres. Hélas, au début de l’adolescence, je découvrais que j’étais porteur d’une malédiction et mon univers s’écroula. Je dû partir loin, sans même dire au revoir à mon amie, pour m’isoler dans un trou perdu. Je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, pas même à cet homme qui à malheureusement croisé ma route. Je n’ai pas su me contrôler et, lorsque l’on est un lycan, cela fait rapidement beaucoup de dégâts.

Evidemment, temps que ce foutu tisonnier, ce poignard et un certain nombre d’éclats de bois seront plantés dans mon corps, il est impossible que ce dernier guérisse. C’est quand même bien fichu ! Cela évite une situation débile comme celle d’une cicatrisation emprisonnant un corps étranger dans mes blessures.
Pour le moment, cependant, je souffre trop pour retirer quoi que ce soit, ne serait-ce que songer à le faire n’est pas à l’ordre du jour.
J’ai ces images de la chute du garçon et de son corps, désarticulé et sanguinolent qui défilent en boucle, obstruant mon esprit, étreignant mon cœur comme dans un étau.
J’ai envie de rugir plus fort que je n’en suis capable. Lui, il a simplement envie de tout raser.

C’est une chose assez particulière entre lui et moi. Lui ne connaît pas Alaric, pas autrement qu’à travers moi. Pourtant, il sent mon chagrin et le traduit en une rage destructrice. Pourtant, au-delà de cet instinct de violence, lorsque l’on sait lire entre les lignes, il s’agit d’une immense compassion.

Son odeur la précède et de fait, je ne bouge pas, la laissant approcher sans un mouvement. Elle, il la connaît depuis bien longtemps, même si, à l’époque, elle comme moi ignorions son existence.
Je reste en boule dans mon coin, abattu et rongé par le désespoir et la colère.

Alors, certes je suis roulé en boule, mais cela ne m’empêche pas de prendre autant de place qu’un buffet.

Je relève sur Alaïs mes grands yeux, redevenus dorés, avant de finalement me redresser à quatre pattes lorsqu’elle annonce que l’enfant est en vie. Je demeure immobile un instant avant qu’une lueur de soulagement ne traverse mes pupilles. Ainsi, mon cœur cavalant d’une immense gratitude, je ferme les yeux avant de venir poser ma truffe contre son front, en guise de remerciement.
Lorsqu’elle parle de mes blessures et de ce qui en dépasse, je me redresse lentement, craignant de me cogner au plafond, exhibant alors l’intégralité de ma carrure et, de mes blessures. Dans l’élan des combats, je ne m’étais pas préoccupé un seul instant de mon état et, force était de constater, que j’étais un peu cabossé.

Ainsi, je me tenais immobile, les pattes avant écartées pour permettre à la jeune femme de faire ce qu’elle souhaitait.
A y repenser, il est vrai que ce tisonnier commence à gratter.

Arthécate
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Arthécate
Mar 9 Jan - 14:14

Alaïs
J'ai 27 ans. Dans la vie, je suis chasseresse. Un métier difficile et dangereux d'ordinaire réservé aux hommes.  Pourquoi ? Et bien, parce que le gibier qui m'intéresse ne correspond certainement pas à ce que vous pouvez imaginer. Aussi, mon travail me pousse à parcourir le monde, toujours accompagnée de quelques hommes appartenant tous à ma famille… C'est qu'on est chasseur de père en fils chez les miens…Vous devez vous en douter, mais je suis bien évidemment célibataire et je n'ai pas vraiment le temps de m'en soucier.

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Si l'on m'avait dit un jour que je me retrouverai à retirer des morceaux de bois et de métal de la peau d'un lycan…

Cela me prend plusieurs minutes…Parce que je ne tiens pas à le blesser davantage. Je connais bien cette sensation pour l'avoir moi-même ressentie. Je connais la douleur, la rage qui vient avec… Et je n'ai pas envie de lui imposer ça… Pas plus que n'ai envie de me prendre une gifle de lycanthrope… Quelque chose me dit que je ne m'en remettrai pas.

Je termine par le tisonnier, me demandant comment il a pu courir avec ce truc là planter dans la chair… Même si la colère amoindrit la douleur, cela a pourtant dû l'handicaper… Un minimum quand même, non ?

Voilà… Je pense n'avoir rien oublié… Enfin, en théorie.

Je suis moi-même épuisée après cette très longue journée. Mes blessures me font souffrir, certaines se sont encore ouvertes… Je sais que je suis bonne pour de longues heures de soins douloureux afin d'éviter que la fièvre ne vienne m'emporter ensuite. Harassée, je vais m'asseoir dans un coin de la pièce… Directement sur le sol, bien-sûr, puisqu'il a réduit les chaises et les bancs en miettes.

Rappelle-moi de ne pas t'énerver surtout, je raille en fermant les yeux… Je suis totalement épuisée et le sommeil ne tarde pas à m'emporter.






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