Horizona - Death must exist for Life to have meanings.
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Date d'inscription : 31/01/2019
Région : Les Hauts de France
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Univers fétiche : City, Science-Fiction et Fantastique. (Si possible dans un contexte inventé, j'y suis plus à mon aise)
Préférence de jeu : Femme
Winnie
Dim 10 Sep - 22:01
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Elle est la Vie. Il est la Mort. Ils sont diamétralement opposés à l'autre, mais les sentiments les rassemble bien plus qu'ils ne le conçoivent.
Contexte provenant d'un échange en privé
Winnie l'ourson ♪ Tout petit, tout doux, tout rond et tout mignon. Entouré de tous ces compagnons. ♪
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Winnie
Jeu 14 Sep - 2:15
Life
Je n'ai pas d'âge et je vis dans un autre monde, un autre univers. Dans la vie, je suis la vie, justement, et je m'en sors très bien puisque je crée la vie sous toutes ces formes. Sinon, à cause de ma condition, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement puisque la notion de couple est totalement abstraite à mon esprit. Je suis la vie. Je viens dans l'existence des humains quand une naissance est souhaité. J'amène aussi la vie de diverses manières, de sorte que les humains que je croise puisse trouver une compagnie animale ou végétale. Tout dépendant leurs attentes. J'aime observer le monde qui m'entoure.
J'ai fais une chose épouvantable. Je n'en avais pas conscience au moment où je le faisais. Mais maintenant que le fléau s'est propagé, je réalise à quel point cette création était néfaste. Ce n'était pas l'intention première! Je ne suis pas à mon premier coup d'essai en matière de micro-organisme! Je n'ai juste pas réfléchie aux conséquences que celui-ci pourrait avoir sur l'espèce humaine. Les hommes tombent comme des mouches, depuis. Touchés par la maladie, ils succombent au fléau de la peste noire, avant de partir rejoindre l'autre rive. Ce n'est pas tant à moi que cela fait le plus de mal : je suis sujette à de nombreuses erreurs. C'est davantage à mon ami Death que je pense. Il souffre de conduire les humains jusque l'autre rive et j'ai démultiplié son travail en ces temps où les humains périssaient déjà de leurs conflits. Il faut que j'intervienne. Mais comment? Je ne connais pas de solution à mon problème! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. J'ai bombardé le monde de toutes micro-bactéries qui pourraient anéantir le mal. Sans résultat. Il faut dire que j'avais peur de faire pire que mieux. Que se passerait-il si je créais un virus qui décimait toute l'espèce humaine? En serait-il fini de cette espèce, de cette terre? Je pourrais toujours aider la planète à survivre à ces habitants, mais plus rien ne serait comme avant! Quant à inventer une nouvelle forme de vie intelligente, trop complexe. Je ne me sens pas la force de trouver des successeurs à cette invention, à laquelle je me suis moi-même attachée. Je me rends donc par téléportation à l'endroit où Death se trouve, grâce à son aura sombre, sans toutefois apparaître aux regards des humains qui l'entourent. Il s'agit là d'une veillée funèbre. Ou presque. L'homme qu'il attend n'a pas encore expié son dernier souffle. Je l'observe un instant, silencieusement, avant de lui adresser ses mots.
"_ Je suis désolé. Cela devait initialement renforcer le système immunitaire des hommes. Je ne comprends toujours pas d'où vient mon erreur."
J'ai décortiqué le problème des centaines de fois. J'ai comparé le micro-organisme responsable avec tout le code génétique de l'espèce humaine. Rien n'y fait. Il l'attaque là où il aurait dû le protéger. Dieu dit que je fais correctement mon travail, que ces virus que j'ai inventé sur le monde avaient eux aussi leur place sur cette dernière. Mais pourquoi les rendre malade? Je ne comprends pas. Heureusement que je suis plus douée pour les plantes. Certaines soulagent de nombreux maux. Mais c'est ça la solution! Une plante! Je réfléchie à cette énième invention végétale, lorsqu'un crie me sort de mes songes. L'homme vient de mourir. Death va devoir le conduire jusqu'à sa demeure éternelle. Je me fais le plus discrète possible, l'observant dans sa lourde tâche.
Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Horizona
Jeu 14 Sep - 21:09
Death
J'ai une infinité d'années et je vis dans un monde au delà de la connaissance. Dans le vaste univers, je suis la grande faucheuse et je prends mon rôle très au sérieux. Sinon, en raison de l'être que je suis, je suis célibataire n'ayant jamais été touché par Cupidon et je le vis plutôt comme la normalité de l'existence. Je suis la Mort. J'accompagne les âmes jusque dans leur prochaine demeure, avec toute la bienveillance qu'elles méritent. Je le fais avec sérénité, cherchant à être digne du rôle que l'on m'a confié. Je fais mon maximum pour que cela soit le plus doux possible, tentant de ne pas déprimer face à la faible moralité de l'humanité. J'aime mon monde et le reste de l'univers.
Contrairement à ce que beaucoup d'humains croient, je ne retire aucun plaisir, aucun contentement à les voir pleurer la fin de leur existence terrestre. C'est tout l'opposé. Je ne ressens pas de joie à voir une mère s'effondrer lorsque son fils rend son dernier souffle, encore moins quand deux amants sont séparés par mon apparition. Oui, je prends mon rôle au sérieux, je fais les choses bien, avec douceur et bienveillance, et cela encore plus quand il s'agit d'une jeune âme. Néanmoins, je préfère voir les humains heureux, en bonne santé, pleins de vie. Avant, c'était les conflits qui les décimaient, aujourd'hui c'est une maladie virulente. C'en est tout aussi triste...Mais, je ne peux rien y changer. Simplement abréger leurs souffrances, de temps à autre, lorsque la vision m'est trop pénible. Dieu ne m'en tient guère rigueur.
L'homme que j'observe en cet instant n'a guère plus de 20 ans, mais en cette époque où la durée de vie est relativement basse...Autant se consoler en se disant que ce n'est pas si mal. Il était déjà père, une descendance assurée si sa fille échappe à la peste, ce que je lui souhaite. Qui sait combien de temps encore cette maladie va se répendre, par le biais des puces collées sur le dos des rats ? Des semaines ? Mois ? Décénies ? Impossibe de savoir pour l'heure.
"Tu n'y est pour rien. Les erreurs sont ce qui nous forgent.", je réponds dans un même murmure à Life que j'ai senti me rejoindre, gardant mon regard sur l'homme agonisant dans son lit. Oui, même pour nous les Esprits, il nous faut apprendre. Chaque micro-organisme est nécéssaire sur Terre, même si là tout de suite, nous ne comprenons pas la raison de pourquoi la peste se montre si virulente...
Le coeur de l'homme s'arrête. Son âme, qui revivra peut-être un jour, prends conscience de ce qui vient de se passer, et je sens la panique le submerger, en voyant sa femme s'effondrer. Je lui laisse quelques instants. Faire ses adieux, se préparer à la suite, au dernier voyage. Les humains me voient selon leur croyance, un homme encapuchonné pour certains, une grande faucheuse pour d'autres, un visage acceuillant pour les derniers. Je m'approche du défunt, et il ne m'adresse qu'un regard triste. Ma vision ne doit pas lui être trop désagréable, sans doute une délivrance pour celui qui vient de souffrir plusieurs jours durant :
"Prends ma main.", je souffle d'une voix douce, amical. Il regarde sa femme encore une fois, et une prémonition me vient, parfois envoyé par notre Créateur pour les apaiser. "Sois tranquille, mon ami. Ta femme et ta fille survivront. Viens. Il est temps de partir.", il finit par prendre ma main, et je le conduis d'un pas lent, tranquille, vers sa dernière demeure, prenant soin de passer vers les endroits qu'il a connu et aimé. Apaisé, son âme rejoint son nouveau monde. Si je le pouvais, je lâcherai un soupire de soulagement...avant le prochain. Life est toujours là, et et je lui adresse un sourire : "Tu ne devrais pas te culpabiliser, tu sais. Les choses sont ce qu'elles sont...Je sais que tu trouveras un moyen d'arranger les choses ou d'aider les humains à trouver ce moyen par eux-mêmes.", je décide de prendre place sur un navire amaré dans un port très connu. Il est vide, et de toute manière nul ne peut nous voir. "Dans un sens, c'est mieux que quand ils s'entretuent..."
Writing ▬ L'écritue est la seule forme parfaite du temps ! | ️ Vent Parisien
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Winnie
Ven 15 Sep - 3:52
Life
Je n'ai pas d'âge et je vis dans un autre monde, un autre univers. Dans la vie, je suis la vie, justement, et je m'en sors très bien puisque je crée la vie sous toutes ces formes. Sinon, à cause de ma condition, je suis célibataire et je le vis plutôt sereinement puisque la notion de couple est totalement abstraite à mon esprit. Je suis la vie. Je viens dans l'existence des humains quand une naissance est souhaité. J'amène aussi la vie de diverses manières, de sorte que les humains que je croise puisse trouver une compagnie animale ou végétale. Tout dépendant leurs attentes. J'aime observer le monde qui m'entoure.
Je souris. Il est vrai que nos erreurs nous forge. Mais je déteste quand les miennes prennent une direction aussi désastreuse que celle-ci. Je refuse donc de penser que ce n'est rien, là où mon ami tente de m'en convaincre. Je suis têtue, oui. Je n'aime pas me ranger à une pensée que je n'estime pas la mienne. Je ne la discute juste pas parce que le moment ne s'offre pas à nous. Death est dans l'attente de l'âme de ce jeune homme et je ne saurai me pardonner de l'importuner dans ce pénible moment. Particulièrement lorsque le dernier souffle de vie de l'homme est arrivé. Il quitte son corps terrestre, avant de lancer un regard triste en direction de Death. C'est la première fois que j'assiste réellement à un départ aussi déchirant. Je sens mon cœur se tordre face à tant de souffrance. Il est soulagé que son épouse et leur fille ne suivra pas sa funeste destinée, mais cela finira par arriver! Les hommes ne sont pas éternels! Encore moins avec des micro-organismes comme celui-ci! Je réfléchie à cette plante que je pourrais crée pour guérir la peste, lorsque le moment du grand voyage est arrivé pour cet âme. Je suis en retrait le chemin qu'elle parcourt avec mon ami, dans l'attente que nous puissions avoir un petit instant en tête-à-tête. Il ne sera pas long! Les décès sont plus fréquents depuis le fléau! Mais il sera suffisamment long pour que je me sente heureuse auprès de Death. C'est étrange, d'ailleurs. Malgré nos innombrables différences, il est le seul esprit avec lequel j'aime partager du temps. Peut-être est-ce pour ces sourires, ou ces douces paroles. Je souris timidement de la confiance qu'il m'apporte quant à la future résolution de cette erreur, tandis que je prends place à côté de lui.
"_ Le cadre est magnifique. Je souffle spontanément, lorsqu'il me précise que ces morts sont mieux que celles que l'espèce humaine provoque en s'entretuant. C'est une façon de voir les choses, oui Je confirme, le regard fixé sur l'horizon. Mais quand ils s'entretuent, ils ont une chance de survivre à leurs blessures! Là, la maladie les condamne!"
La sentence est plus direct, moins évitable. Et je ne parle pas du nombre de victime! Aucune guerre en ce monde ne saurait prendre autant de vies que cette maladie. Je pense notamment aux enfants.
"_ Comment te sens-tu? Est-ce que tu as besoin de soutien?"
Je sais que sa tâche lui est pénible. Peut-être puis-je lui insuffler un peu de bonheur en lui offrant un animal de compagnie? Quel animal serait susceptible de lui donner le sourire? Un chien? Un chat? Il faudrait qu'il reste en état d'esprit mais je peux toujours essayer!
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