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Gäa
Ven 15 Sep - 12:47
Daryl Dixon
J'ai 36 ans ans et je vis à Alexandrie, lorsque je n'erre pas en forêt, Amérique. Dans la vie, je suis chasseur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis devant une toute nouvelle rencontre et je le vis plutôt bien. -Daryl Dixon est parti à la recherche de Rick Grimes -Enfant il était battu par son père -Daryl est un survivant, il a toujours appris à survivre seul -Merle Dixon son frère ainé, vendez le sang de son frère, Daryl étant donneur universel. -Daryl a adopter Dog, à moins que se soit l'inverse.
Mais c'était un petit sourire en coin que je venais de voir, j'hochais alors la tête à ses paroles "Hum ça se tiens, sinon je ne vous aurez pas revu" dis je tout en observant la brune. Si je me permettais de mettre de côté, la logique de ce monde, c'est à dire que la magie n'existait pas, je pouvais donc en venir à la conclusion, que si cette femme aurait retrouver cette "faille", elle serait déjà reparti, mais visiblement ça n'avait pas été le cas, voila pourquoi elle était revenu au campement, après tout, j'étais le seul humain qu'elle avait croiser. Elle ne semblait pas connaitre ce monde, alors pourquoi s'aventurer plus loin, surtout en territoire inconnu ? Par contre, si elle voulait des réponses de ma part, elle serait déçu, je pense qu'elle l'était déjà ...
J'avais toujours cette sensation de nager en plein délire, une femme qui prenait la forme d'un loup, mise à part dans les légendes, les films, je ... Non ce n'était pas possible, seulement Dog l'avait senti, de plus il ne l'avait pas attaqué, au contraire, il semblait même heureux de voir une autre personne dans le campement, elle était pas mal celle la. Retournant en direction de ma "cuisine" , non c'était loin d'être une cuisine, juste un récipient ou je pouvais y ajouter des aliments, avant de les faire chauffer, je préparais le dîner. Dog vint vers moi à la recherche de gratouille, sans doute plein d'énergie au fait de voir une autre personne, je pris un bâton, me contentant de le lancer, celui-ci détalant pour aller le chercher. Je continué de garder un oeil en direction de la femme, j'aurais sans doute pu sourire, rien qu'à la vue sa tête. Il était clair que cet endroit ne lui plaisait pas du tout, depuis que j'étais gamin j'avais appris à me débrouiller ... Enfin ça avait été compliqué, j'avais très peu de moyen, et mon frère n'était pas d'une grande aide, sauf pour me donner des coups de pied au c*l.
A la réponse de la brune, j'haussais des épaules "Parce que vous préférez mon campement ?" cette fois-ci c'est moi qui eu un sourire en coin "La bas vous pourrez peut-être en apprendre davantage, il y a des maisons de libre, une bibliothèque, une école, enfin tout un tas de c*nnerie de l'ancien monde, même si je ne peux pas trop leur en vouloir" dis je plus bas, comme ci je me faisais le réflexion pour moi-même. C'était normal de garder espoir, de voir en direction de l'avenir, c'était aussi très bien pour Judith, c'était une enfant, elle avait besoin de stabilité. "Je m'appel Daryl et tout ça a commencé il y a dix ans" autant que je fasse des efforts, comme par exemple donner mon nom, c'était la moindre des choses, c'était toujours mieux que de se regarder dans le blanc des yeux, comme des parfais idiots. J'avais douloureusement appris ... Alors que j'avais soif de sang et de vengeance, Carl croyait encore en l'humain, si j'avais été aveugler par la haine, et que ça avait été le cas de Rick, à la mort de Carl, ça avait été comme une gifle en pleine figure ... Un gosse qui se sacrifier pour montrer le bon exemple ... Rick en avait souffert, normal c'était son père, j'en avais souffert, j'avais vue ce petit bonhomme grandir après tout, puis Rick était mort ... Je n'avais peut-être pas retrouvé de corps, il était mort et je me sentais inutile, Judith n'avait plus de mère, elle n'avait plus de père ... Depuis que j'avais vue Carl dans un état lamentable, je mettais promis de la protéger, mais je n'avais pas été foutu de retrouver son père, je ne savais pas quoi en penser ... Je voyais Rick en Judith, c'était douloureux, mais elle était l'avenir, peut-être que rencontrer cette femme, était comme un coup de pied aux fesses, que je cesse de remuer le passé. Ce monde n'avait rien de simple, et depuis que j'avais appris à "sociabiliser", j'avais toujours peur de faire quelque chose de travers, je n'étais pas ce qu'il y avait de plus doué, surtout pour me faire des amis, enfin je pouvais toujours faire l'effort, je le devais.
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Senara
Lun 18 Sep - 21:42
Morrigan
J'ai 30 ans et je vis normalement un peu partout à Thédas. Dans la vie, je suis mage et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis sans attache et je le vis parfaitement bien.
Non effectivement, si Morrigan avait retrouvé la faille qui l’avait menée ici ou qu’elle en avait trouvée une autre pour rentrer dans son monde, elle ne se tiendrait pas ici, en face de lui. Elle aurait encore moins cherché sa trace. Heureusement (ou pas) pour elle, entre son flair sous forme de loup et celui de son chien, la magicienne avait fini par retrouver l’homme qui l’avait accueilli dans ce monde. A défaut de pouvoir quitter cet univers très étrange, elle aurait au moins un petit pied-à-terre et un guide pour l’aider à comprendre les dangers et les enjeux de ce monde. Encore que si les seules personnes dont elle devait se méfier étaient des morts ambulants, elle ne se faisait pas trop de souci pour sa sécurité. Et si du côté des humains, aucun ne possédait de pouvoir, alors elle pourrait même régner en maître sur eux. Ça en serait presque tentant... si elle n’avait pas mieux à faire et un fils qui l’attendait.
Pour le moment, elle allait devoir se contenter de ce campement de fortune. Il commençait à se faire tard et Morrigan avait besoin de se reposer un peu. Elle avait beaucoup utilisé sa magie et ressentait la nécessité de se ressourcer. Sauf que le campement ressemblait davantage à un bivouac qu’à autre chose. Il n’y avait qu’à voir ce matelas pour faire des cauchemars éveillés. Mais puisque c’était un mal nécessaire, elle allait tenter de rendre cela le plus acceptable possible. En allant chercher des feuilles, des branches et de l’écorce, elle pourrait sûrement se faire un coin tolérable pour dormir. Parce qu’il n’était pas question qu’elle approche de ce truc grisâtre virant dangereusement au marron qu’il appelait matelas. D’ailleurs, il ne devait pas en avoir vu un vrai de toute sa vie pour avec la folie de s’y coucher. Parce que pour en arriver là, c’était clairement de l’insanité qu’il fallait, et non pas de l’audace. Enfin, c’était sa paillasse donc ça ne la concernait pas. Non, il était plus intéressant de jeter un coup d’œil sur la carte pendant qu’il jouait avec le chien ou allumait le feu. Pas sûre qu’elle ait très envie de savoir ce qu’il allait concocter. Peut-être devrait-elle se proposer pour le service de ce soir ?
Quant à cette ville qu’il voulait absolument lui faire rejoindre, Morrigan commença à en être agacée. Pourquoi voudrait-elle y mettre un pied ? Et pourquoi lui voulait-il qu’elle y aille ? Elle comprenait bien qu’il cherche à se protéger de la horde de morts-vivants qui se trouvaient de l’autre côté de la forêt mais... il avait l’air dégourdi sous ses airs d’ours, alors pourquoi s’enfuir puisqu’il semblait occupé à chercher quelque chose ?
« Je n’irais pas jusqu’à dire que je le préfère, mais disons que je le trouve plus pratique d’un point de vue cartographique. »
Il lui expliqua alors toutes les commodités qu’elle pourrait y trouver mais ce ne fut qu’en entendant le mot « bibliothèque » qu’il attira son attention. Un lieu de culture, vraiment ? Mmm, voilà qu’elle doutait. Elle avait toujours aimé les livres, source de connaissances et de savoirs. Néanmoins, rien ne lui assurait que les ouvrages qu’elle trouverait là-bas soient d’une quelconque utilité. Après tout, cet homme ne connaissait ni l’existence de la magie, ni celle des failles, il était donc improbable que leurs livres le mentionnent et, mieux, qu’elle y trouve les réponses à ses questions. Malgré tout, elle s’entendit répondre :
« Bon, s’il y a une bibliothèque, on peut peut-être se permettre ce détour. » concéda-t-elle sans pour autant se départir de son orgueil.
Puis contre toute attente, l’homme se présenta et expliqua brièvement que son monde était dans cet état depuis dix ans. Elle ne savait guère quoi faire de ces informations, mais accepta tout de même de faire preuve de bienséance.
« Et vous pouvez m’appeler Morrigan. »
Elle laissa ensuite passer un silence, tout en continuant de le regarder préparer à manger. Sans savoir pourquoi, elle songea à Alistair. Peut-être parce que ce campement et cet homme lui rappelaient ses aventures aux côtés des Gardes des ombres et que le caractère de ce Daryl ressemblait vaguement à celui du père de Kieran. Elle chassa cependant rapidement ce souvenir.
« Comment était votre monde avant que les morts ne prennent possession de vos terres ? » s’enquit-elle plus par politesse que par réel intérêt. « Je peux aussi vous aider pour la cuisine si vous voulez. »
La scène était étrange mais, depuis que la brèche l’avait happée et abandonnée ici, plus rien n’avait de sens. Alors un peu plus ou un peu moins... Et puis se faisant, ça lui donnerait l’impression de faire quelque chose d’utile, même si elle devrait sûrement penser d’abord à se confectionner un endroit où dormir plutôt qu’à se sustenter. Elle ne comptait pas partager sa couche avec lui, et encore sur ce matelas hideux !
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Gäa
Mer 20 Sep - 19:24
Daryl Dixon
J'ai 36 ans ans et je vis à Alexandrie, lorsque je n'erre pas en forêt, Amérique. Dans la vie, je suis chasseur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis devant une toute nouvelle rencontre et je le vis plutôt bien. -Daryl Dixon est parti à la recherche de Rick Grimes -Enfant il était battu par son père -Daryl est un survivant, il a toujours appris à survivre seul -Merle Dixon son frère ainé, vendez le sang de son frère, Daryl étant donneur universel. -Daryl a adopter Dog, à moins que se soit l'inverse.
Elle avait du en voir assez, pour comprendre qu'il y avait plus de mort que de vivant. La horde que j'avais été immense, c'était tout de même étrange, de voir les rôdeurs se déplacer ainsi, on pourrait croire des troupeaux, c'était les animaux qui réagissaient ainsi, pas les humains ... Bon la, je doutais qu'on pouvait parler de comportement humain, plutôt d'un comportement primitif. La brune était donc de retour, si elle pouvait geler les rôdeurs, elle pouvait se transformer en louve, pourquoi pas, il y a bien des morts qui marchent sur cette terre, puis du moment qu'elle ne venait pas boire mon sang, pendant mon sommeil, je pouvais encore digérer ce genre d'information ... Enfin je crois, ou j'acceptais simplement de perdre la boule. J'haussais des épaules à la réponse de la brune "mouais, enfin disons que contrairement à moi, il y a davantage d'information dans les archives, enfin rien que ne m'intéresse, je préfère ramener des vivres". Les habitants de Alexandria avait appris à se battre, mais pas tous ... Puis disons que j'étais mieux dans la nature, même si parfois je devais me faire violence, puis accepter de retourner en "ville", en y repensant, je mettais contenter de rester aux portes, je ne voulais pas affronter le regard de Judith, ni celui de Michonne, car non, je n'avais pas encore retrouvé Rick. Puis la femme changea d'avis, visiblement, j'avais dit un mot magique, et je devinais que bibliothèque, était ce fameux mot, j'aurai pu en sourire, mais je doute qu'elle ne trouve grand chose ... Nous ne sommes pas des spécialistes en magie, sauf quand ça concerne le fiction.
Me présentant, j'hochais la tête, lorsque Morrigan se présenta, avant de retourner au dîner. Devais je dire que c'était un ragout d'écureuil ? Serieusement, il faudrait que je prenne le temps de pêcher un peu, pour le moment il faisait trop chaud, mais dès qu'il ferait plus frais, je pourrais retenter la pêche dans des courants d'eau purs, il y avait encore des coins d'eau, ou l'on pouvait y trouver des rôdeurs, et il était hors de question, que je ne prenne le risque, de pêcher dans ce genre d'endroit. "Merci mais ça ira j'ai l'habitude" , puis je réfléchi au monde d'avant ... Comment expliquer, quelque chose que Morrigan, n'avait sans doute jamais vue. "Vous pourrez sans doute en voir davantage à Alexandria, il on des photos ... Mais tout était très différent, il y avait de la technologie partout, des voitures, des avions, des villes immenses avec beaucoup, beaucoup de bruit" , il y avait même trop de bruit, je préféré celui de la nature, voila pourquoi j'aimais aller me réfugier en forêt, mais maintenant, je donnerai tout, pour entendre à nouveau un avion. "J'ai toujours préféré la nature à la civilisation mais maintenant, presque tout est détruit, alors nous tentons de survivre, de construire à nouveau, mais l'humain reste humain, il y a aura toujours des sal*peries". Dis je tout en repensant au gouverneur et Negan. "Et vous ? Comment est votre monde ?".
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Senara
Mar 26 Sep - 21:54
Morrigan
J'ai 30 ans et je vis normalement un peu partout à Thédas. Dans la vie, je suis mage et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis sans attache et je le vis parfaitement bien.
Faire ce détour ne l’enchantait guère, surtout si ça l’obligeait à côtoyer une foule d’inconnus dans un monde qui lui était complètement étranger. Car si elle pourrait effectivement y apprendre les us et coutumes de ces personnes pas si différentes d’elle d’un point de vue physique, elle doutait de trouver des informations utiles sur la magie, puisque si elle en croyait cet homme, c’était une notion abstraite et inexistante dans cette dimension. Pourtant les morts déambulaient en nombre depuis dix ans, ce qui était apparemment le signe que quelque chose était à l’œuvre, en dépit du fait que le concept de mysticité soit étranger à leur mode de vie. Dire qu’elle plaignait déjà la plèbe de Thédas qui ne connaîtrait jamais les joies de ce pouvoir... et voilà qu’elle se retrouvait propulser dans un endroit où ça n’existait tout simplement pas. Du moins, c’était ce qu’en disait le chasseur. Car sans vouloir le vexer, il ne paraissait pas être le plus renseigné sur le sujet. En effet, si leurs deux univers s’étaient connectés à un moment donné, c’était bien la preuve qu’il y avait une certaine magie dans ce monde, aussi ténue soit-elle. Sinon, ce lien n’aurait jamais pu s’établir. Ainsi, Morrigan comprit que si elle voulait en savoir davantage, elle devrait probablement passer par la case bibliothèque. D’ailleurs, bien qu’elle s’en défende et que son objectif premier soit de repartir à Thédas le plus rapidement possible, la magicienne ne pouvait s’empêcher de nourrir une certaine curiosité quant à ce lieu. Certes, elle n’était pas du genre sociable et savait combien les personnes qui n’avaient aucune connaissance magique pouvaient se montrer hostiles face à celle-ci, néanmoins sa soif de connaissance n’avait aucune limite. Une qualité autant qu’un défaut, qui la perdrait sans doute un jour.
« Si je comprends bien, depuis que votre monde a été bouleversé par l’arrivée des morts, vous vivez dans des villes fortifiées ? Et votre rôle, à vous, c’est de rapporter des vivres ? »
C’était un peu comme dans son monde originel où les citadins parcouraient rarement les terres de Thédas. Car à moins de savoir se défendre - et encore ce n’était pas une garanti de survie tant les dangers étaient divers et variés et se cachaient dans chaque recoin du pays - personne ne se risquait à voyager. Évidemment il y avait toujours des aventuriers, des bandits, des convois de toutes sortes et des inconscients, mais généralement, les citoyens restaient toute leur vie dans la ville qui les avait vus naître. Voyager était un luxe, et un luxe dangereux.
« Et cette carte ? C’est pour vous aider à repérer les endroits que vous avez déjà visités à la recherche de nourriture et autre matériaux utiles à votre survie ? »
Intriguée depuis qu’elle l’avait vue, Morrigan se décidait finalement à la mentionner. Peut-être lui en dirait-il plus à son sujet, d’autant qu’elle avait le sentiment que ce plan annoté de toute part cachait une réalité bien plus importante que de simplement trouver des tanières de lapins, de loups ou d’ours.
Finalement, Morrigan proposa son aide pour préparer le dîner mais l’homme refusa. Sa réponse négative la soulagea. Pas qu’elle ait spécialement confiance en lui, vu qu’ils venaient à peine de se rencontrer, mais comme elle ne connaissait rien à ce monde, ou très peu, elle aimait autant se concentrer sur l’environnement plutôt que sur la marmite. Quant à Alexandria, la ville dont il lui parlait depuis le début, il finit par prononcer des mots totalement inconnus qui la laissèrent perplexe. Des photos ? Des voitures ? Des avions ? De quoi pouvait-il bien lui parler ? Soit il se moquait d’elle, soit leurs mondes étaient profondément et inextricablement différents. A moins qu’ils ne possèdent des noms différents pour désigner les mêmes choses ? Morrigan en doutait, mais vu qu’elle n’avait aucune idée de ce dont il lui parlait, sa conscience cherchait probablement des réponses à ces nouvelles questions qu’elle se posait.
« Je n’ai pas compris un traître mot de ce que vous venez de dire. Mais pour les endroits avec beaucoup de monde et beaucoup de bruits, ça en revanche, j’ai bien peur de savoir à quoi vous faites allusion. »
C’était une des choses qui l’avait le plus horrifié lorsqu’elle avait rejoint une ville pour la toute première fois, puis plus tard quand ses périples l’avaient menée dans des cités encore plus imposantes. Ce bruit incessant et assourdissant, Morrigan avait eu du mal à s’y faire. Aujourd’hui, elle n’y prêtait plus guère attention, bien qu’elle continuât de vivre en marge de la société la majorité du temps. Et elle ne fut guère surprise d’apprendre que son compagnon de route préférait la nature aux humains. Son physique, ses habits (ou plutôt ses guenilles d'après ses propres critères) ainsi que ses manières l’avaient démontré avant qu’il ne le verbalise.
« Et c’est pour ces raisons que vous êtes ici, perdu au milieu de la forêt plutôt que dans votre ville ? Au moins, cela nous fait un point commun. J’admets n'avoir recours aux interactions sociales que lorsque je le juge nécessaire et indispensable. »
Ce qui ne l’empêchait cependant pas de comprendre parfaitement comment fonctionnaient celles-ci et de savoir comment les utiliser à son avantage. Elle avait appris l'art de la rhétorique autant qu’elle avait appris à manipuler son entourage pour parvenir à ses fins. Ses tendances solitaires n’empiétaient aucunement sur son savoir-vivre ni sur sa connaissance de l’autre.
« Mon monde est, semble-t-il, plus complexe que le vôtre. Nous sommes plusieurs races à devoir cohabiter et, bien entendu, il existe des tensions entre elles. Certaines sont même en guerre. Il existe aussi des tensions et des divergences au sein d’une même races. Et puis il y a les mages, dont je fais partie, qui sont craints par ceux n’ayant aucune affinité avec la magie. Pendant des années on les a enfermés dans des Cercles, une sorte de prison où on leur enseignait à maîtriser leurs pouvoirs et de laquelle ils ne sortaient pour ainsi dire jamais. Et ceux qui, selon les lois de la Chantrie et des templiers, étaient incapables de le faire étaient apaisés, ce qui signifie qu’on brisait leur lien magique, les privant par la même de leurs émotions. Mais aujourd’hui les mages se sont rebellés... Enfin, il me faudrait des jours et des semaines pour tout vous narrer. »
Définitivement Thédas était compliqué, mais c’était aussi pour ça qu’elle aimait son monde. Il y avait tant de choses à découvrir, à explorer et à comprendre ! Rien que sa quête actuelle sur les failles était passionnante ! Même si à cause de ça, elle se retrouvait présentement perdue en des contrées inconnues... Oui, la poursuite du savoir prenait parfois des chemins inattendus. Mais comme disait l’adage, à quelque chose malheur est bon.
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Gäa
Mer 27 Sep - 22:15
Daryl Dixon
J'ai 36 ans ans et je vis à Alexandrie, lorsque je n'erre pas en forêt, Amérique. Dans la vie, je suis chasseur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis devant une toute nouvelle rencontre et je le vis plutôt bien. -Daryl Dixon est parti à la recherche de Rick Grimes -Enfant il était battu par son père -Daryl est un survivant, il a toujours appris à survivre seul -Merle Dixon son frère ainé, vendez le sang de son frère, Daryl étant donneur universel. -Daryl a adopter Dog, à moins que se soit l'inverse.
Ainsi résumé ça pouvait être simple, seulement dans ce monde, il y avait eu un temps d'adaptation, un temps pour accepter, puis survivre. J'avais accepté très tôt ce mode de vie, mais en ce qui concerné les autres, c'était différent ... Ramener des vivres, c'était ce que je faisais ... Du moins avant, depuis la disparition de Rick, je n'arrivais plus à remettre les pieds à Alexandria ... J'avais déjà eu beaucoup de mal à trouver ma place, disons que je l'avais surtout trouvé grâce à Rick, mais maintenant qu'il n'était plus la, je ne serais dire, je me sentais à ma place nul part. "Au début ça était bien plus compliqué que ça, il y a eu un temps d'adaptation, trouver la faiblesse des rôdeurs ... Puis évidemment, il y a des humains qui sont devenu complètement fou, certains ont pris la grosse tête si on peut dire ça comme ça ... " . Le gouverneur par exemple, alors lui ce n'était pas la grosse tête qu'il avait pris, je dirais que cet homme été un psycopathe de base, Negan ... Alors lui je préféré ne pas y penser, ce qu'il avait fait à Glenn et Abraham n'avait même pas de nom ... Cet homme aimer voir le sang couler, il aimer qu'on s'agenouille devant lui, un véritable égocentrique, en plus d'être manipulateur. Le groupe était passé par tellement d'étapes ... La ferme des Greene, la prison, Alexandria, maintenant il y avait même la colline, le royaume et le sanctuaire ... C'est la que j'avais ressenti cet éloignement avec Rick, ça m'avait mis en colère, j'avais été égoiste la dessus, mais vivre avec plusieurs groupes, ce n'était pas dans moi ... J'aimais qu'on soit peu nombreux, seulement ce n'est pas le cas du commun des mortels.
Lorsque Morrigan s'intéressa à la carte, je relevais la tête, surveillant chacun de ses gestes. Je me contentais d'hausser des épaules "ouais on peut dire ça", dans le fond, ça m'arrivait de trouver des choses utiles, même si la plupart du temps, c'était des corps complètement pourris. Je répondis à Morrigan, concernant le monde d'avant ... A sa réaction, je ne fus pas étonné "Oui les avions ne doivent pas être courant dans votre monde, il y aura pas mal de réponse à Alexandria, des livres avec des images, comme nous ne possédons pas de magie, nous avons la technologie, enfin vous verrez pas vous même, ça pourrait peut-être vous intéressez". Cette femme était loin d'être bête, et elle semblait en quête de savoir, si elle ne pouvait pas retourner dans son monde de suite, peut-être qu'elle pourrait s'intéresser à la technologie, ainsi que les diverses sciences de notre monde, du moins ce qu'il en resté. J'eu un léger sourire au franc paroler de Morrigan "Il y a de ça et ... Je ne me sent pas vraiment à ma place dans un groupe ..." . Depuis la perte de Rick, j'avais cet immense besoin de solitude, je voulais qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse faire mes recherches, je voulais le retrouver ! et ça me faisait mal de me dire, que je ne reverrais sans doute jamais mon frère. Puis lorsque Morrigan me parla de son monde, j'arquai d'un sourcil "Et bien ... Je vois que d'un monde à l'autre on peut avoir pas mal de trou du c*l, briser une personne ... C'est quelque chose qui semble très courant, même dans d'autre dimension" je pris trois bols et je servi une portion de ragout pour chacun, oui, Dog avait aussi ça part ! je tendis un bol avec une cuillère à Morrigan, qu'elle accepte ou non, moi j'étais trop occupé à manger ma ration de la journée, puis oui, je n'allais pas m'offrir des fleurs, mais à force de cuisiner, je me débrouillais pas mal, de toute façon, je ne savais plus, c'était quand la dernière fois que j'avais fait un repas normale.
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Senara
Mar 10 Oct - 12:47
Morrigan
J'ai 30 ans et je vis normalement un peu partout à Thédas. Dans la vie, je suis mage et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis sans attache et je le vis parfaitement bien.
Morrigan tentait de comprendre ce monde qui l’entourait. N’ayant pas pu trouver la faille qui l’avait emmenée ici, et en attendant une autre chance de le faire, autant s’intéresser à cet endroit qu’elle devra appréhender pour les heures et les jours suivants. Cela prendra peut-être plus de temps mais, la brune préférait ne pas y penser pour le moment. Elle ne comptait pas rester ici plus que nécessaire. Néanmoins elle devait avouer que le peu qu’elle avait appris possédait un côté fascinant. La magie n’existait pas, du moins personne n’était capable d’en manipuler, et les morts s’étaient réveillés voilà une dizaine d’années, entrainant la fin de ce monde et poussant les rescapés dans de petites villes fortifiées. Tout cela semblait si bénin en comparaison de la situation actuelle de Thédas... Morrigan aurait pu en rire. Quelques morts qui se mettaient à marcher, et cet univers vacillait... Pourtant elle avait survolé cette masse de morts-vivants et admettait que leur nombre était effectivement un problème. Isolé, il ne représentait aucune menace, mais en arrivant par dizaines, par centaines et par milliers, il y avait de quoi s’inquiéter. Il serait pourtant relativement facile de les repousser avec une bonne stratégie et surtout avec une bonne armée de mages. Mais comme cet endroit ne connaissait pas la magie, le problème prenait une autre dimension. Car une autre question se posait : quels étaient leurs moyens de défense ? A en juger par l’homme se tenant devant elle, ils disposaient d’arbalètes, probablement d’arcs aussi, et de lames en tout genre. Contre autant d’ennemis, ça paraissait bien peu. Pourtant, Morrigan ne pouvait s’empêcher de se dire qu’en comparaison de son monde, leurs difficultés étaient minimes. Entre Corypheus et la bataille entre mages et templiers, sans compter les failles qui déversaient quantités de démons et autres esprits malfaisants, l’ordre était à peine maintenu, lorsqu’il n’avait tout simplement pas disparu dans les villages et contrées plus lointaines. Alors oui, c’était assez étonnant de voir ce monde paralysé par des morts qui ne voulaient pas le rester, lorsqu’on connaissait des menaces bien plus graves. Mais elle voulait bien croire que ce soudain revirement avait demandé à tous de s’adapter. Peut-être aussi comprendrait-elle mieux les enjeux, une fois qu’elle saurait quelles étaient leur vie avant ce réveil en masse de cadavres tueurs.
« Des fous qui veulent conquérir le monde, j’imagine que c’est partout. » fit-elle en soupirant. « Mais comment viviez-vous avant, pour que ce changement de situation impacte à ce point votre quotidien ? »
Peut-être qu’elle n’aurait jamais posé cette question, si elle était née simple paysanne d’une ville quelconque de Thédas. Un bouleversement dans sa vie ordinaire aurait vite été ressenti. Comme cela semblait être le cas de cet homme et de ses semblables. Mais voilà, Morrigan était née mage et son passif insolite avait tendance à rendre les choses étranges plutôt anodines.
Sa curiosité se porta ensuite sur la carte mise en évidence au milieu du campement. Daryl, puisque c’était là son nom, prenait soin de noter les endroits qu’il avait visité. Il cherchait quelque chose et la brune émit un avis. Son interlocuteur approuva vaguement son hypothèse, ce qui lui fit légèrement froncer les sourcils. Il devait chercher autre chose, ou en tout cas plus que de simples ressources. Une personne peut-être ? Morrigan prit cependant le parti de ne pas faire de commentaire. Il avait ses secrets, et cela ne l’intéressait nullement de le découvrir. En revanche, elle montra un intérêt certain pour la bibliothèque d’Alexandria. Daryl lui parla d’avions, de voitures et de photos, des mots qu’elle n’avait jamais entendus. Mais selon lui, les livres qu’elle y trouverait lui apprendraient tout ce que cela signifie.
« Si vous devez vous rendre à Alexandria, je vous y accompagnerais. Sinon, on peut aussi continuer de chercher des vivres pour vous, pendant que je mènerais mes propres recherches en parallèle. »
Morrigan ne doutait pas de l’intérêt que représentait la bibliothèque de la ville, mais elle était n’avait guère envie de se mêler à la populace. Elle voulait trouver le moyen de quitter cet endroit, pas de se familiariser avec cet univers comme si elle allait y rester pour toute la vie. Elle pressentait pourtant qu’à un moment donné, elle finirait par s’y rendre. L’avenir lui dira si son instinct avait raison ou non.
Son compagnon d’infortune avoua finalement qu’il ne se sentait pas à l’aise dans un groupe. Cela, elle pouvait le comprendre. Elle avait ressenti exactement la même chose durant ses aventures avec les Gardes des Ombres. Heureusement ils n’étaient qu’un petit groupe mais, même cela, parfois, ça avait été difficile à vivre. Après une vie de solitude dans les marais, devoir composer avec le caractère de chacun n’avait pas été simple. Surtout lorsqu’on possédait un tempérament tranchant et opiniâtre comme le sien. Avec le recul cependant, elle admettait que ça avait été une expérience enrichissante sur le plan personnel. Qui sait si cette rencontre avec Daryl ne le deviendrait pas aussi ?
« Le commun des mortels redoutent la solitude. En ce qui me concerne, je trouve que c’est justement un excellent moyen d’éprouver quel genre de personne on est réellement, et de tirer le meilleur qu’il y en a nous. »
Certes, Morrigan aussi avait été influencée par quelques rencontres. Mais pour l’essentiel, c’était grâce à sa propre force mentale et grâce à la force de ses convictions qu’elle était aujourd’hui une puissante magicienne pleine d’assurance. Elle savait ce qu’elle voulait, où elle allait et comment le faire. Elle considérait que c’était cette solitude qui lui permettait de prédominer dans le domaine de la magie et du savoir. Ce qui paradoxalement, ne l’empêchait pas d’être coquette. Mais après tout, on peut aimer sa seule compagnie et être élégant.
Expliquant ensuite dans de très grandes lignes comment fonctionnait son monde, elle fut quelque peu surprise par la réaction de Daryl qui retint surtout le passage sur les Apaisés. Apparemment, il se sentait concerné par le fait d’être brisé. Intéressant. Peut-être essaiera-t-elle de creuser cette souffrance teintée de colère et d’amertume plus tard.
« L’homme cherche toujours à contrôler ou à détruire ce qu’il ne comprend pas, ce qui est différent ou plus puissant que lui. C’est pourquoi j’ai toujours considéré comme une chance d’avoir grandi en marge de la société et que je continue de vivre ainsi. L’étroitesse d’esprit des gens ne m’intéresse guère, pas plus que leur folie de domination. »
Il n’était pas né celui qui la contraindrait à agir contre sa volonté. Par ailleurs, elle trouvait la société de Thédas particulièrement hypocrite. Ils enfermaient avec soulagement les mages dans les Cercles, mais étaient bien heureux de pouvoir compter sur leur puissance magique lors de batailles. Après quoi ils les remettaient dans leur prison. Même les mabaris étaient mieux traités par leur maître... Enfin, maintenant il n’y avait plus de Cercles.
Le dîner étant prêt, Morrigan se retrouva avec un bol de ragoût et une cuiller entre les mains, au même titre que le chien. Elle observa le canidé un instant, avant de poser son regard sur Daryl. Elle avait une impression de déjà-vu. Revenant à son repas, elle avisa un endroit où s’asseoir sans se salir et comprit que passer sa première nuit ici allait être très compliqué. Alors à la place de s’asseoir, elle choisit d’ancrer correctement la table dans la terre avant de se laisser aller contre pour avoir un appui et manger avec délicatesse. Elle darda un regard désapprobateur sur l’homme en l’entendant manger avec grand bruit. Même le chien dînait avec plus de retenu. Oui, décidément, elle avait déjà assisté à cette scène des centaines de fois, sauf qu’il s’agissait alors du bâtard de Maric, Alistair, et du mabari trouvé en chemin. Au moins le repas était-il correct.
« Merci pour le dîner. Je vais maintenant chercher de quoi me fabriquer une paillasse acceptable pour la nuit. »
Morrigan posa le bol et la cuiller sur la table, tout en faisant attention à ne pas salir la carte, puis elle se dirigea vers le bois et commença à ramasser ce dont elle aurait besoin. Ayant déjà dormi plus d’une fois à la belle étoile, la brune savait confectionner son propre bivouac, bien qu’elle n’aurait pas dit non à faire quelques emplettes, en toile notamment, pour se fabriquer une tente. Cette nuit pourtant, tout sera de bois et de végétal. Après un moment, la magicienne se releva et observa avec satisfaction son matelas de mousse et sa tente tout en branchage renforcé. Elle n’avait pas perdu la main et était également très fière de montrer à l’homme que ce n’était pas parce qu’elle était une femme venant d’un autre univers qu’elle était incapable de subvenir à ses besoins. Définitivement, il pouvait garder son matelas jaune rongé par l’usure et les punaises.
« Alors, quel est le programme de demain ? » s’enquit-elle en se pelotonnant dans sa fine cape, assise en tailleur sur sa couche.
Parce que personnellement, elle comptait bien retourner sur le lieu de son atterrissage et chercher des traces de magie. Elle ne voulait pas partir sans s’être assurée auparavant qu’une faille ne se rouvrirait pas là-bas.
« Be Here»
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Gäa
Dim 15 Oct - 22:22
Daryl Dixon
J'ai 36 ans ans et je vis à Alexandrie, lorsque je n'erre pas en forêt, Amérique. Dans la vie, je suis chasseur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis devant une toute nouvelle rencontre et je le vis plutôt bien. -Daryl Dixon est parti à la recherche de Rick Grimes -Enfant il était battu par son père -Daryl est un survivant, il a toujours appris à survivre seul -Merle Dixon son frère ainé, vendez le sang de son frère, Daryl étant donneur universel. -Daryl a adopter Dog, à moins que se soit l'inverse.
Oh oui, il y avait des fous partout ... Aucun doute, qu'il devait y avoir aussi dans le monde de Morrigan. Gouverner le monde, devenir une grande puissance, être vue comme des rois et j'en passe encore ... Negan avait essayé, il avait utilisé la force, la brutalité, la peur, il avait commis des horreurs, au bout d'un moment, ça pousse à une révolution, à croire que l'être humain, existe uniquement pour s'auto-détruire. A la question de Morrigan, disons que j'en avais pas trop souffert, j'avais grandi avec peu, alors je savais me débrouiller, par contre, c'était bien plus compliqué pour le reste de la population. "Avant nous avions beaucoup de technologie, du pétrole, des usines pour donner de l'énergie, les humains étaient complètement dépendants de technologie ... En ce qui me concerne, j'ai grandi avec peu, alors tout ce qui se passe, ça ne change pas trop mon quotidien ... Enfin mise à part le fait, que cette fois-ci, on a davantage besoin de moi". C'était une bien triste vérité, mais qui est-ce qui s'en allait plusieurs jours à la chasse ? Qui est-ce qui venait pister ? Souvent c'était vers moi qu'on se retourner ... Rick avait été sherif, pourtant il m'avait offert une chance, il m'avait montrer de la reconnaissance dès le début, voila pourquoi il était comme un frère, je voulais le retrouver, lui ne m'avait pas juger sur mon apparence, il avait de suite choisi de croire en moi. "Enfin c'était un monde plein de technologie, c'est ainsi que tout pouvait fonctionner, seulement il n'y a plus rien ... Alors pour beaucoup il a fallut s'adapter à apprendre des choses simples ... Enfin simple, pour moi ça l'est". Comme quoi, on peut dépendre de quelque chose, et il suffit d'un "pouf" et tout s'écroule. J'avais toujours du apprendre par moi même, je n'avais pas eu l'enfance de rêve, mais au moins, ça me permettait de vivre dans ce nouveau monde. Visiblement, Morrigan ne semblait pas pressé de se rendre à Alexandria, de mon côté, disons que ça pouvait m'arranger, je n'avais pas envie de croiser des regards tristes, car non, je n'avais toujours pas retrouver Rick ... Chercher des vivres n'était pas ma priorité, disons que je vivais surtout au jour le jour, je faisais avec ce que j'avais, je pouvais rester aussi une journée sans manger, ce n'était pas quelque chose qui me déranger plus que ça ... "Ou est-ce que vous voulez faire des recherches ?", bon elle était d'un autre monde, peut-être avec des tours de magie, ou je ne sais quoi d'autre, bref, la par contre, j'étais complètement dépasser.
Tout en croisant le regard de Morrigan, il était rare, de rencontrer des personnes, avec une façon de penser aussi proche de la mienne. Puis je n'avais qu'à regarder la brune, pour deviner que si elle était ainsi, c'était sans doute parce qu'elle avait grandi comme ça, seule. "J'imagine que vous aussi, vous avez grandi seule, il est rare de voir quelqu'un avec cette façon de penser, beaucoup recherche la compagnie". Quand on connait déjà la solitude de base, disons que le besoin d'avoir de la compagnie, devenait bien plus mince. J'avais eu Merle, mais je ne pouvais pas dire que c'était un exemple, parfois j'étais heureux de le fuir lui aussi. Puis cette fois-ci, c'est Morrigan qui me parla de son monde, je n'avais qu'à écouter ses paroles, pour être d'accord avec elle. Que pouvais je répondre à ce qu'elle venait de dire ? C'était exactement comme ça que je voyais le monde, alors j'hochais la tête. L'humain prenait souvent un malin plaisir, à détruire ce qui lui faisait peur, à faire des erreurs, à vouloir dominer le monde, en faite, la race humaine était assez lassante. "L'humain est aussi égoïste, il est rare d'en croiser des bons ... ", alors au lieu de faire des mauvaises rencontres, je préféré m'isoler.
Puis détournant le regard en direction de Morrigan, j'hochais la tête, lorsque celle-ci me parla de se faire une paillasse pour dormir, j'avais un peu de mal à y croire, mais elle était mage ... Je regardais alors celle-ci avec curiosité, et petit à petit, je penchais la tête sur le côté, même Dog semblait vouloir changer de camp, ce qui me fit froncer des sourcils. Me relevant, j'allais nettoyer les bols dans de l'eau propre, avant de me passer un coup d'eau sur le visage ... J'étais encore en train de digérer, qu'il y avait une mage avec moi, à moins que je ne devienne fou, mais j'en doutais, puis des morts qui marches, alors pourquoi pas des mondes parallèles. Retournant vers ma table, je ranger correctement la carte, avant de prendre une couverture, rejoignant mon matelas, m'enroulant dans la couverture, car le froid de la nuit n'allait pas tarder. "Ce que vous voulez, je n'ai rien de particulier, je n'ai rien qui m'attend" dis je tout en regardant les nuages d'un oeil critique. L'hiver viendrait à grand pas ... Se serait peut-être le moment de me donner un coup de pied aux fesses, pour retourner à Alexandria. "Ou avez vous appris à faire ça ?" dis je tout en penchant légèrement la tête sur le côté, Dog reniflant la paillasse de Morrigan, réclamant sans doute des caresses, traitre va !
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Senara
Jeu 1 Aoû - 23:04
Morrigan
J'ai 30 ans et je vis normalement un peu partout à Thédas. Dans la vie, je suis mage et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis sans attache et je le vis parfaitement bien.
Si ce monde ne connaissait pas la magie, ses habitants devaient soit être arriérés, soit avoir inventé des objets et autres machines pour combler cette lacune. Car même à Thédas où la magie était mal vue, on faisait appel à ces talents pour protéger le pays ou on leur laissait la tâche d’approfondir leurs connaissances mystiques. Sauf en cherchant du côté de la magie du sang, évidemment. Sauf que Morrigan n’en avait que faire. Elle n’avait pas été élevé dans un Cercle, et ne croyait guère à ce prétendu Créateur qui les aurait purement et simplement abandonné après la mort d’Andrasté. En comparaison, elle trouvait les croyances des nains plus censées. Quant à celle des elfes... disons que même si elle était d’une nature sceptique et pragmatique, elle devait avouer qu’elle était déjà plus réceptive à leur histoire. Peut-être à cause de sa mère qui se prétendait porter Flémeth en elle ? A moins que ce ne soit la puissance de ce peuple qui avait commencé à la faire douter ? Après tout, en franchissant cet Eluvian, elle avait accédé à un monde se trouvant quelque part entre le monde tel qu’elle le connaissait et l’Immatériel. Une croisée de chemins menant à d’autres Eluvians, dont tous ou presque étaient inutilisables. Elle avait vécu là, longuement, le temps d’y élever son enfant avant de retourner dans le monde « réel » et de s’immiscer à nouveau dans les intrigues de la cour après avoir entendu parler de Corypheus. Tant de mystères et de questions... Morrigan s’était immédiatement lancé dans des recherches pour comprendre ce que recherchait cette engeance qui se revendiquait comme serviteur de Dumat et se prenait pour un dieu vivant. Et pour cause, il prétendait comme étant un mage ayant marché dans l’Immatériel pour se rendre à la Cité Noire. Selon ses dires, le trône qui y résidait ne comportait aucun souverain. Le Créateur n’existait pas. Peut-être y avait-il une réponse à tout cela. Ou peut-être ne connaitrait-elle jamais le fin mot de cette histoire. Toujours est-il que Morrigan possédait une large connaissance sur beaucoup de domaines, sa mère étant parvenue à lui inculquer la valeur de secrets perdus que le reste de Thédas craignait. Donc, d’une manière ou d’une autre, la mage escomptait bien tout mettre en œuvre pour venir à bout de cette situation inconfortable. Enfin, insoutenable pour les autres et surtout pour la plèbe qui n’avait plus de protection et se retrouvait à la merci des bandits, ainsi que des mages et des templiers qui attaquaient à vue, devenus complètement paranoïaques après la destruction du Saint Temple Cinéraire, empêchant le Conclave en tuant la Divine et les autres prétendantes au titre. Thédas était à feu et à sang, et les rares puissants qui n’avaient pas été tué n’étaient pas en reste, leur équilibre devenant précaire avec les agents infiltrés de Cotypheus qui tentait de corrompre le pouvoir en place pour les écraser et prendre l’avantage. Se prenant pour un dieu, c’était son seul but. Détruire le monde pour imposer sa domination. En réponse à ce danger, l’Inquisition était née. Et Morrigan avait su qu’elle finirait tôt ou tard par devoir s’enquérir de leur aide afin de parvenir à ses fins. Hélas, tout ne s’était pas passé comme prévu et elle se retrouvait ici, dans une sorte de monde parallèle dont elle ignorait encore les codes. Ironie du sort, ce monde était en proie à la destruction lui-aussi, à la différence que leurs ennemis n’étaient pas dirigés par une engeance en quête d’une domination totale et implacable mais par une nuée de morts-vivants qui les obligeaient à se réunir dans des villes de fortunes pour espérer survivre. Un contretemps étonnant et agaçant pour la sorcière des terres Chasind. Et en même temps, elle ne pouvait nier qu’il y avait une certaine fascination à se retrouver là. Les failles ne semblaient pas être uniquement une porte donnant sur l’Immatériel, permettant à des démons de fouler la terre des Hommes. De fait, peut-être y avait-il d’autres choses à en tirer ? Morrigan s’y pencherait dès le lendemain. En attendant, elle allait devoir prendre son mal en patience et se reposer. Après tout, peut-être qu’elle se trouvait simplement dans une illusion... Car elle savait parfaitement faire la différence entre le monde réel et l’Immatériel et, en l’occurrence, elle savait qu’elle n’était pas dans le monde des rêves. Et ce n’était pas non plus la Croisée des Chemins. Non, la faille l’avait propulsée dans cette contrée inconnue et quoi que ça veuille dire, elle allait devoir étudier tout cela le plus rapidement possible.
En attendant, elle allait devoir faire preuve de patience. Heureusement, sa nature curieuse lui serait fort utile et c’est pourquoi elle commença à se renseigner sur ce monde étrange. Le chasseur lui parla alors de technologie, un terme qui n’avait guère de sens pour elle. Au mieux, cela lui faisait penser aux inventions des nains et à celle des Qunari. Pour le reste, l’étude de livres ou de ces fameuses technologies ne seraient pas de trop pour comprendre le fonctionnement de ce monde. Néanmoins, l’homme lui expliqua que cette perte de technologie avait déstabilisé les habitants, au point de devoir en revenir aux bases qu’ils n’avaient manifestement pas. Sauf pour lui, qui était, selon ses dires, coutumier de ce genre de vie, si bien que tous les survivants se tournaient vers lui pour savoir quoi faire. Voilà qui le rendait intéressant... S’il avait autant de connaissances, il lui serait plus utile qu’elle ne l’avait d’abord pensé.
Lui parlant d’Alexandria, la ville où il logeait et où l’attendait un groupe de survivants, Morrigan avança qu’elle le suivrait – elle n’avait pas vraiment le choix, encore qu’elle se sût parfaitement capable de se débrouiller seule, même dans une contrée inconnue puisque ce ne serait pas la première fois qu’elle doive s’adapter dans une situation étrange – mais qu’elle préfèrerait poursuivre ses recherches dès le lendemain. C’est alors que le chasseur lui demanda où elle voulait reprendre ses recherches. Bonne question, mais la réponse était toute trouvée.
« Je comptais retourner sur les lieux de mon apparition. Je veux m’assurer qu’il n’y ait plus rien là-bas avant d’envisager la suite. »
Une suite dont elle ignorait encore tous les tenants et aboutissants, et pour cause, elle se retrouvait en terre inconnue. Sa seule certitude, c’est qu’elle continuerait de chercher. Elle ne pouvait croire que ce phénomène était unique et ne recommencerait jamais. Et en parallèle de ses recherches, elle pourrait toujours s’intéresser à cette contrée. Encore qu’elle ne se fît pas trop d’illusions. Si dans un monde de magie on la regardait avec méfiance et appréhension, ce serait probablement pire ici. Pas que ça la touche ou ne l’intéresse. Sans doute pourrait-elle faire profil bas... Le mieux serait sûrement d’attendre et d’observer le quotidien de ces humains pour se faire une idée de ce qu’ils valent. Mais elle ne se faisait pas grande illusion, surtout après les paroles du chasseur qui ne faisait que confirmer ce qu’elle soupçonnait déjà. Tout comme on tombait inévitablement sur des personnes qui ne s’intéressaient qu’à leurs intérêts quitte à enfoncer encore plus profondément le monde dont ils voulaient tirer profit sans avoir l’intelligence de discerner que, se faisant, ils n’auraient rien puisque le monde aurait sombré dans le chaos, il existait en cette contrée les mêmes idiots assoiffés de pouvoir.
« Au moins, de ce côté-là, je ne serais pas dépaysée... » affirma-t-elle de sa voix assurée dans laquelle se devinait sa réprobation. « Et pour répondre à votre autre question, j’ai grandi avec ma mère. Ce qui en effet revient à dire que j’étais seule. »
Si Flémeth lui avait transmis la nécessité de sauvegarder d’anciennes connaissances aujourd’hui perdues ou incomprises, elle n’avait jamais manifesté la moindre tendresse maternelle envers elle. Un manque qui avait eu le mérite de la faire devenir la femme forte et indépendante qu’elle était aujourd’hui.
« J’en déduis que de votre côté, vous n’avez pas eu plus de chance avec vos géniteurs. Mais c’est un mal pour un bien. Cela a fait de nous des personnes capables et indépendantes qui se suffisent à elle-même. Nous savons nous débrouiller sans avoir besoin de l’assistance d’un tiers. Et dans le monde dans lequel nous vivons, vous comme moi, c’est finalement la meilleure chose qui pouvait nous arriver. »
Peut-être l’homme partagerait-il son point de vue, ou peut-être que non. Dans tous les cas, son passé l’avait forgé jusqu’à ce qu’il devienne celui qu’il était aujourd’hui, et au vu de la situation, il était clair que ça l’aidait et qu’il était un véritable atout. Pour les autres, comme il le serait certainement pour elle-aussi. En bref, Morrigan était bien décidée à garder le chasseur sous la main jusqu’à ce qu’elle puisse rentrer chez elle, ou jusqu’à ce qu’elle connaisse suffisamment ce monde pour le parcourir librement.
Après le dîner et avoir jeté un coup d’œil à la carte qu’il gardait farouchement, la brune jugea qu’il était temps pour elle de se constituer sa couchette pour la nuit. C’est ainsi que sous l’œil curieux de Daryl et de son chien, elle monta une sorte de tente de fortune composée de mousse et de branchage. Fière de sa construction, elle s’installa à l’intérieur et s’aperçut avec horreur que le chien prenait sa direction. Morrigan n’avait jamais été fan des sacs à puce mais... elle se laissa finalement attendrir par son côté loup. Caressant le pelage du chien mais pas trop longtemps non plus, la mage releva son regard mordoré sur le chasseur.
« Alors je tenterais une nouvelle excursion du côté des morts-vivants. Et si je ne trouve rien... je suppose qu’on pourra se rendre dans votre ville. A moins que vous n’ayez d’autres projets ? Même si je ne connais pas encore votre monde, je n’ai aucun doute que je vous serai utile. »
Exactement comme elle l’avait déjà prouvé en se débarrassant d’une dizaine de morts-vivants grâce à sa magie, un résultat que le chasseur aurait peut-être égalé mais en beaucoup plus de temps, en supposant qu’il soit bien préparé, armé, et qu’il soit rapide. Ce qu’il n’était peut-être pas puisqu’il avait préféré partir devant le nombre croissant de cadavres ambulants qui s’avançaient dans leur direction. Ce qu’elle ne jugeait aucunement. Foncer tête baissée n’avait pas grand intérêt si c’était pour mourir stupidement. Et clairement, il lui serait plus utile vivant que mort.
Lorsqu’il s’intéressa à sa construction qui manifestement l’étonnait et l’impressionnait, Morrigan afficha un sourire satisfait.
« J’ai vécu ma jeunesse dans les marais, loin de toute civilisation. Et lorsque je les ai quittés, ce fut pour aider les Gardes des Ombres dans leur tâche, ce qui nous fit parcourir tout Férelden. Autant dire que j’ai eu le temps de me perfectionner à force de changer constamment d’endroit. Et vous, pourquoi dormez-vous sur ce... cette chose jaunâtre ? Vous l’avez trouvé dans les environs ou vous l’emporter partout avec vous ? » s’enquit-elle, masquant à peine son dégoût.
Car même s’il était habitué à vivre avec peu, Morrigan trouvait étonnant qu’il n’ait pas appris à se faire une couchette plus confortable s’il passait autant de temps en extérieur, à dormir à la belle étoile. A moins que ce ne soit l’inverse, et que c’était justement parce qu’il vivait chichement qu’il ne prenait même pas la peine de se faire quelque chose de plus raffiné ? En tout cas, elle n’était pas certaine de vouloir le laisser trainer cette horreur partout avec eux, pas plus qu’elle n’avait envie de laisser le chien tourner autour d’elle. Mais lorsque leurs regards se croisèrent, Morrigan afficha un léger sourire à l’animal. Apparemment, en matière de couchette, il avait meilleur goût que son maître... Aussi, et contre toute attente, la mage laissa-t-elle une petite place au chien qui avait des allures de loup.
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