La situation La famille du seigneur Miroslav de Drakenborg, seigneur de Drakenborg souhaite faire revenir sa dernière fille auprès de lui. Yana. Yana n'est pas n'importe quelle enfant. En effet, affublée de la malédiction du Soleil Noir, elle est encore en vie que parce que ses parents ont préféré l'exiler loin de la Rédanie plutôt que de la voir tuée ou enfermée dans un beffrois à cause des mages croyant en cette malédiction. On la déclara morte-née puis, le seigneur lui-même confia l'enfant à un couple de marchands zerricaniens pour qu'elle puisse grandir en sécurité. Malheureusement avec la guerre vient la famine et les épidémies. Que l'on soit riche ou pauvre, puissant ou simple serf, personne n'échappe à ses conséquences. La Catriona refit surface, décimant de nombreuses villes et villages de la Témérie à la Rédanie en passant par Kaedwen et Aedirn.La famille du seigneur Miroslav fut décimée également. Ne pouvant rester sans héritier, il décida de faire revenir Yana auprès de lui. Obligé de révéler que l'enfant maudite est toujours en vie, le noble se retrouve à devoir affronter l'hostilité des mages entourant ce dernier. Et craignant pour la vie de son dernier enfant, le noble décide de faire appel à un Sorceleur afin de la trouver et de la ramener à lui saine et sauve.
J'ai 20 ans et je vis à Muzedin, Zerricanie. Dans la vie, je suis Fille de marchands mais en réalité je suis la fille d'un noble de Redanie et je m'en sors bien. Jusqu'à ce qu'un sorceleur vienne me chercher et réduise ma petite vie paisible en miettes. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire. J'avais choisis de devenir prêtresse dans un temple dédié aux dragons. Les prêtresses n'ont pas le droit de se marier et je le vis plutôt bien. Yana est la fille de Miroslav de Drakenborg. Elle ignore cependant sa véritable nature étant donné que ses parents adoptifs avaient interdiction de révéler sa véritable identité.
Yana a été éloigné de son foyer initial car elle est porteur de la malédiction du Soleil noir. C'est une prophétie qui prédit que Lilit, une démone, provoquerait la fin du monde. Les filles nées un jour d'éclipse seraient annonciatrice de la venue prochaine de la créature infernale et c'est pour cela que les mages croyant en cette prophétie, traquent, tuent et mènent des expériences ignobles sur les cadavres de ces pauvres nourrissons ou jeune femmes. Voilà pourquoi le seigneur de Drakenborg à préféré se séparer définitivement de sa fillette plutôt que de voir sa vie menacée.
Son coeur n'est pas à gauche comme le commun des mortels mais à droite de sa cage thoracique.
Elle semble avoir un lien particulier avec les animaux dits "de mauvaise augure.", une connexion psychique avec les chats, rats, insectes, loups, coyotes et autres. Yana ne se l'explique pas.
Par delà le grand désert de Korath et les Terres Désolées, se trouve la Zerricanie. Pays aride où la chaleur est si intense que parfois, l'on pense que seuls les dragons peuvent vivre là-bas. Rien ne saurait être plus faux. La vie ne saurait être plus florissante en ces contrées et de nombreux pays pouvaient profiter moyennant finances, de nombreux produits venant de là-bas. Yana ne pouvait être on ne peut plus d'accord puisqu'elle avait été témoin de ces échanges commerciaux grâce à ses "parents". Marchands de profession, elle avait grandi entre les bocaux de safran, de cumin, coriandre, dattes et autres huiles aussi bien pour la cuisine que pour la préparation de potions ou bien pour le corps.
Ces terres, Yana les adorait. Quand bien même, le sable transporté par les vents, avait la désagréable tendance à s'infiltrer partout, elle adorait sa ville...Muzedin. Elle adorait la chaleur, ses longues promenades à dos de cheval ou encore de dromadaire. Elle adorait aller se tremper les chevilles dans la rivière Damatra, ou encore se perdre dans le dédale des étalages du grand marché perpétuel. C'était le bonheur. Simple et souvent difficile mais les conditions de vie faisaient que les habitants de Muzedin étaient particulièrement solidaires entre eux. C'était ça ou mourir.
Yana était une bonne fille. Intrépide, avec un fort tempérament mais intrépide, au grand damne de ses parents qui avaient parfois bien du mal à la gérer. "luluat alsahra' " c'est ainsi que ses parents l'appelaient "perle du désert" à cause de son apparence. Il est vrai que la jeune femme de vingt ans, ne ressemblait en rien à l'ensemble de la population. Sa peau était plutôt pâle et ses cheveux blancs, dénotaient fortement par rapport à l'apparence des autres habitants de Zerricanie. Cependant, c'est ce qui faisait son charme et ses parents ont toujours soutenu qu'ils étaient ses parents quoi qu'il arrive. Tout du moins jusqu'à ce qu'on la leur enlève.
Le couple de marchands croyait que Yana leur appartiendrait pour toujours, qu'elle se trouverait un bon mari ici, à Muzedin et qu'ensemble ils reprendraient l'affaire familiale. Ou bien qu'elle partirait avec un alchimiste parce que leur fille avait toujours trouvé cette discipline fort passionnante. Mais au moins, elle resterait en Zerricanie, dans ces terres arides qui l'avaient vu grandir et où les dragons vivaient. Cependant, le couple se trompait. Yana n'était pas destinée à rester leur petite perle du désert pour toujours.
La roue du destin se mit à tourner prenant la forme d'un cavalier venu des confins du monde, par-delà le grand désert et les montagnes. Avait-il seulement conscience qu'il allait anéantir une famille aujourd'hui? Yana avait le nez dans un livre tandis que sa mère était en train de préparer le dîner.
"Yana s'il te plait va chercher de l'eau au puits" demanda la femme affairée.
"J'y vais maman, j'y vais." La petite blonde posa alors son livre et alla chercher un seau tandis avant de se rendre au puits, au cendre du village.
Elle détestait devoir porter ce lourd récipient mais il fallait qu'elle s’acquitte de ses tâches comme tout le monde. Sensible au soleil malgré la fin d'après-midi, Yana avait couvert ses cheveux blancs d'un foulard. Après avoir remplit son seau, Yana s'apprêta à rentrer quand elle manqua de percuter un cheval monté par un étranger visiblement.
"Vous pouvez pas faire attention!!??" pesta Yana avant de rassembler ses forces pour continuer à avancer pour rentrer chez elle.
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Paddy
Sam 15 Juil - 11:10
Horvar Giskend
J'ai 43 ans bien que j'ai l'apparence d'un jeune homme de 25 ans et je vis à Kaer Morhen, Kaedwen. Dans la vie, je suis un sorceleur et je m'en sors plutôt bien, si on oublie le fait que je sois vu comme un monstre, partout où je passe. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. De toute façon qui voudrait d'un sorceleur ? Il est né à Narok, près de la mer mais a été abandonné à sa naissance. Son nom de famille vient de ceux qui l'ont adopté alors qu'il n'était qu'un nourisson. • Il a grandit avec les mines comme décord et s'est vite adapté à la rudesse du pays et du travail. • Il a été repéré assez tôt et fut emmené à la forteresse de Kaer Morhen pour devenir sorceleur • Il fut entraîné à devenir un chasseur de monstre et a un penchant pour la hache bien qu'il manie très bien l'épée. • Il a fait l'école du loup et cela en est devenu son emblème. • Il a réussi les épreuves bien qu'il soit resté alité trois jours entier après son passage. • Il a déjà mené des missions en Redanie et Temerie mais n'est jamais retourné à Narok. • Grâce aux mutations apportée par les épreuves, son cœur bat quatre fois plus lentement que la moyenne des humains
Horvar n'était du genre casanier. Voir du pays ne le dérangeait aucunement bien qu'il considère la forteresse dans la montagne bleue comme son foyer. L'hiver était rude dans la montagne. Le froid pouvait être mordant, craquelant la peau des joues si on ne se couvraient pas assez. Horvar était habitué à ce genre de température et ses yeux de chat l'aidait à voir dans l'obscurité qui tombait plus rapidement ici.
Mais même si Kaer Morhen était sa maison, y rester trop longtemps le rendait agité. Il aimait voyager, découvrir de nouveau pays et voir de nouveaux monstres. Il dévorait les livres qui restait de la bibliothèque de l'école et avait découvert l'existence de dragons à l'est du continent. Il répétait sans cesse à Vesimir de l'envoyer en mission par de la la montagne et le désert car selon les dires, des dragons vivraient encore là bas.
Au troisième hiver, il reçut enfin l'ordre qu'il attendait tant. Il partit pour la Zericanie. Jusqu'à ce qu'il sache pourquoi il partait si loin. Une fille. Il devait ramener une fille de la Zericanie jusqu'en Redanie. C'était un long, très long voyage. Un noble voulait ramener sa fille auprès de lui, et impérativement en vie. Horvar se demandait pourquoi l'avoir emmené si loin si c'était pour la rappeler des années plus tard. Il n'avait pas eu les détails. Mais les missions se faisait de plus en plus rares et jouer les protecteurs étaient devenus bien plus courants que de tuer des manticores ou des alpyres.
Il était parti aussitôt l'ordre reçu. Le voyage était long et il n'avait pas de mage à proximité capable de lui faire apparaître un portail pour raccourcir son voyage. A cheval, il y en avait pour facilement un mois de voyage, si ce n'était deux. Il avait pris sa bourse, ses épées et hache, son sac de couchage et de quoi tenir une semaine en nourriture.
Le voyage ne fut pas simple dès la traversée de la chaine de montagne bleue, car derrière les neiges éternelles se cachaient une immense plaine asséchée : le désert de Korath. Absolument pas habitué à de telle température, Horvar a souffert les premiers jours. Mais heureusement, la robustesse de son corps et l'entraînement des sorcerleurs l'aidèrent s'adapter rapidement. Il avait enlevé son manteau épais fait en laine pour n'avoir que sa chemise noire sur le dos. Il avait troqué avec des caravanes de passage, des repas, des habits plus adaptés contre quelques services. C'est ce qu'il aimait dans ce travail. Bien qu'il soit considéré comme un monstre à côté de sa mutation, les humains n'hésitait pas à faire appel à lui pour des services peu recommandables.
Il a finit sa course en arrivant enfin à Muzedin : un véritable oasis dans le désert. La chaleur s'abattait, écrasante, comme si voir le bout de son voyage lui permettait de ressentir d'un coup toute la masse de la traversée du désert. Ses vêtements et son cheval étaient recouvert de poussière et de sable, jaunissant et ternissant sa chemise autrefois de couleur sombre. Un foulard dressé sur la tête, couvrait ses cheveux argentés, et il avait placé un rabat du morceau de tissu contre son nez, couvrant la partie inférieur de son visage. Seuls ses yeux de chats trahissaient sa véritable nature.
Quand il arriva dans la ville, il ne descendit pas de son cheval, traversant la place, observant rapidement la population. Tous recouvert de tissus aux couleurs chatoyantes, il était évident qu'il détonait parmi la foule. Mais tous étaient recouvert de la tête aux pieds. Trouver une fille aux cheveux blond et à la peau pâle aurait du être un jeu d'enfant. Cela n'allait pas être une tâche aisée si, au contraire, il devait soulever tous les foulards pour trouver celle qu'il était venu chercher.
Au centre, se trouvait un puits. L'eau était central dans le désert, alors cela ne l'étonnait pas plus que cela. Jusqu'à ce qu'une fille, un foulard sur la tête, failli percuter son cheval. Elle n'avait même pas prit la peine de lever les yeux vers lui, ou peut être l'avait elle fait. Mais avec le soleil rasant de la fin d'après midi, il était peut être difficile de distinguer ses yeux dans le contre jour. Elle le disputa, tenant son seau contre elle, comme si c'était toute sa vie qu'elle tenait là.
« Il me semble que c'est toi qui a failli percuter mon cheval et non l'inverse. »
Il avait enlever le foulard de devant son visage pour lui faire cette remarque, restant cependant sur sa monture. Il lui sourit, posant ses avant bras protégé par des bandes de tissus serrées entre elles contre le garrot de son cheval.
« Peut être pourras tu m'aider pour te faire pardonner. »
J'ai 20 ans et je vis à Muzedin, Zerricanie. Dans la vie, je suis Fille de marchands mais en réalité je suis la fille d'un noble de Redanie et je m'en sors bien. Jusqu'à ce qu'un sorceleur vienne me chercher et réduise ma petite vie paisible en miettes. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire. J'avais choisis de devenir prêtresse dans un temple dédié aux dragons. Les prêtresses n'ont pas le droit de se marier et je le vis plutôt bien. Yana est la fille de Miroslav de Drakenborg. Elle ignore cependant sa véritable nature étant donné que ses parents adoptifs avaient interdiction de révéler sa véritable identité.
Yana a été éloigné de son foyer initial car elle est porteur de la malédiction du Soleil noir. C'est une prophétie qui prédit que Lilit, une démone, provoquerait la fin du monde. Les filles nées un jour d'éclipse seraient annonciatrice de la venue prochaine de la créature infernale et c'est pour cela que les mages croyant en cette prophétie, traquent, tuent et mènent des expériences ignobles sur les cadavres de ces pauvres nourrissons ou jeune femmes. Voilà pourquoi le seigneur de Drakenborg à préféré se séparer définitivement de sa fillette plutôt que de voir sa vie menacée.
Son coeur n'est pas à gauche comme le commun des mortels mais à droite de sa cage thoracique.
Elle semble avoir un lien particulier avec les animaux dits "de mauvaise augure.", une connexion psychique avec les chats, rats, insectes, loups, coyotes et autres. Yana ne se l'explique pas.
L'eau était à n'en pas douter, la denrée la plus importante pour les habitants de la Zerricanie. Plus encore que l'or ou les diamants, l'eau était vitale. Peut-être était-ce pour cette raison que la Zerricanie n'était pas en guerre. Lorsque les peuples étaient occupés à survivre, cela ne laissait que peu de temps pour se faire la guerre comme dans le Nord. Oh il y avait bien des bandits de grand chemin qui parcouraient le désert, cherchant à détrousser les caravanes de marchands mais entre les pays, la paix demeurait. Le Nord devrait peut-être s'en inspirer? Comme ça peut-être que les souverains du Kovir jusqu'au Nilfgaard laisseraient un peu leur peuple respirer?
Quoi qu'il en soit donc, l'eau était la denrée la plus précieuse de toute la Zerricanie et renverser le précieux liquide n'était jamais anodin pour les habitants du désert. C'est pour cela que la jeune femme qui avait manqué de percuter l'étranger, avait sortie les "griffes" sans même chercher à réfléchir sur le fait que c'était elle qui avait manqué de vigilance. L'inconnu ne manqua pas de le lui faire remarquer et cela ne fit qu'augmenter l'agacement de ladite jeune femme cachée sous vêtements et foulard afin de se protéger du soleil et de la chaleur. Les étrangers d'ordinaire, ne se montraient pas si cavaliers, préfèrent tracer leur chemin jusqu'à l'auberge, où ils prenaient une ou deux nuits pour se reposer puis repartir ensuite sans demander leur reste. Les gens, en général, ne s'arrêtaient jamais longtemps à Muzedin. Ce n'était qu'une toute petite ville, il n'y avait rien d'intéressant ici.
En voyant l'étranger dévoiler son visage, Yana plissa un peu les yeux. A présent qu'il prenait appui sur le garrot de sa monture, la jeune zerricane pouvait à présent voir plus en détail à qui elle avait affaire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce qu'elle voyait ne lui plaisait guère. Des yeux jaunes ressemblant à ceux d'un chat, deux épée dans le dos...Yana avait lu bien des choses sur les sorceleur. De plus, avant la guerre, ses parents, marchands parcourant le Continent, avaient eut parfois l'occasion de rencontrer des mutants comme lui. Combien de fois avait-elle entendu les récits que lui faisaient ses parents, de sorceleur venant à leur rencontre pour leur acheter certaines épices, huiles ou herbes rares afin de préparer des potions. Tout cela avant de partir à la chasse aux monstres contre de l'argent.
Chasseurs de monstres...cette pensée fit son chemin dans l'esprit de la jeune femme faisant naître la méfiance bien qu'elle la cachait habilement derrière son foulard. Il n'y avait plus de sorceleur en Zerricanie depuis des siècles. L'école avait disparu avec le temps. Cela ne pouvait être qu'un sorceleur étranger, venu du Nord à en juger par les fripes qu'il portait. Quelqu'un de Zerricanie avait-il fait appel à un sorceleur pour résoudre un problème? A Muzedin en tout cas, aucune annonce n'avait été épinglé qui plus est, les zerricans étaient un peuple guerrier. Ils n'avaient nul besoin d'un sorceleur lorsqu'ils avaient un problème de monstre. Sa méfiance grimpa en flèche tandis que la jeune femme réfléchissait à toute allure. Est-ce que par hasard, il était venu pour un...un dragon? Ses petites mains serraient un peu plus fort le seau. Est-ce qu'il était venu chasser un dragon?
"Me faire pardonner? Vous êtes bien présomptueux. Je ne saurais que trop vous conseiller l'humilité nordien. Vous n'êtes pas en terrain conquis."
Le peuple de Zerricanie vivait en autarcie et avait cette méfiance naturelle envers les étrangers. La curiosité cependant, força Yana à vouloir savoir ce que voulait le sorceleur. Elle espérait de tout coeur qu'il ne s'agissait pas d'un contrat sur la tête d'un dragon qui l'avait fait venir ici. Dans ce pays, les dragons étaient vénérés et adulés comme des divinités. D'ailleurs, Yana, malgré les réticences de ses parents adoptifs,allait dans quelques mois devenir une prêtresse du temple de Muzedin.
"En quoi puis-je vous aider sorceleur? Vous êtes bien loin de chez vous."
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Sam 15 Juil - 22:50
Horvar Giskend
J'ai 43 ans bien que j'ai l'apparence d'un jeune homme de 25 ans et je vis à Kaer Morhen, Kaedwen. Dans la vie, je suis un sorceleur et je m'en sors plutôt bien, si on oublie le fait que je sois vu comme un monstre, partout où je passe. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. De toute façon qui voudrait d'un sorceleur ? Il est né à Narok, près de la mer mais a été abandonné à sa naissance. Son nom de famille vient de ceux qui l'ont adopté alors qu'il n'était qu'un nourisson. • Il a grandit avec les mines comme décord et s'est vite adapté à la rudesse du pays et du travail. • Il a été repéré assez tôt et fut emmené à la forteresse de Kaer Morhen pour devenir sorceleur • Il fut entraîné à devenir un chasseur de monstre et a un penchant pour la hache bien qu'il manie très bien l'épée. • Il a fait l'école du loup et cela en est devenu son emblème. • Il a réussi les épreuves bien qu'il soit resté alité trois jours entier après son passage. • Il a déjà mené des missions en Redanie et Temerie mais n'est jamais retourné à Narok. • Grâce aux mutations apportée par les épreuves, son cœur bat quatre fois plus lentement que la moyenne des humains
Quand Horvar baissa son foulard dévoilant son visage et s'abaissa sur sa monture, il aperçut cette fois ci, le regard de la jeune femme passer de ses yeux à ses épées placée dans ses fourreaux dorsaux. Ses mains semblaient serrer un peu plus fort le seau contre elle. Elle était méfiante c'était évident. Mais Horvar n'était pas là pour elle. Sauf si elle était celle que le jeune sorceleur cherchait. Et sa remarque cinglante lui fit comprendre qu'elle était assez futée pour deviner qu'il venait du Nord. Donc elle avait déjà vu ou entendu parler de ceux qui chassaient les monstres. Même dans une terre si reculée, ils étaient tristement célèbre apparemment. Cependant, il préférait la diplomatie à la guerre et leva les bras en signe de reddition, un sourire trônant sur ses lèvres, comme amusé par la situation. Il ne voulait pas se battre. Il voulait profiter de la fin de journée pour se reposer et commencer à chercher son ordre de mission demain.
« Je ne me permettrai pas de me comporter comme si c'était le cas. »
Il finit par descendre de sa monture en passant sa jambe par dessus la croupe de l'équidé et se retrouva dos à elle. Il fit demi tour, passant les rennes par dessus la tête du cheval et caressa un instant son nez avant de se diriger à pied vers la jeune femme qui lui demandait en quoi elle pouvait l'aider. Horvar réfléchit à toute allure. Lui dire pourquoi il était ici pourrait avoir l'avantage d'être rapide si elle connaissait l'identité de la jeune femme. Mais il ne devait pas exclure le fait que cela pourrait aussi l'effrayer si il s'agissait d'elle même. Alors il préféra rester vague sur l'ordre de mission pour le moment.
« Je dois trouver quelqu'un... une femme d'à peu près ton âge je dirais. »
Inutile de lui dire qu'elle avait les cheveux blancs et le teint pâle pour le moment. Il détourna son attention, profitant d'être en Zerricanie pour lui poser une question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'il était arrivé.
« On dit que cette terre est une terre à Dragons. Est ce que tu sais où on peut en voir ? » Jusqu'à ce qu'il se rend compte de son erreur. Un chasseur de monstres qui demandait où se trouvaient la cache des dits monstres. Il reprit précipitamment, pour ne pas effrayer la jeune femme. « Je n'ai pas de contrat sur eux donc je n'ai pas de raisons de les tuer. C'est juste que j'aimerai en voir un de mes propres yeux et non pas seulement en dessin dans des livres poussiéreux. »
La dessus, il disait la vérité. Il tourna son regard vers sa monture qui s'agitait à côté de lui. Il lui intima de se calmer d'une main sur la joue de l'animal. Il n'oubliait pas pourquoi il était ici. Mais un jour de plus sr deux mois de voyages, ce n'était pas grand chose. Horvar avait conscience du poids de sa mission. Mais pour le moment, son seul contact ici était cette jeune femme et il devait absolument gagner sa confiance pour avoir son aide.
Il savait que cela n'allait pas être simple. Obtenir la confiance de quelqu'un était compliqué surtout quand on était sorceleur. Considéré comme des mutants, la cause n'était pas bien vue. Et pourtant, grâce à eux, les humains ont pu se développer sur cette nouvelle terre il y a des siècles désormais. Donc, on commence toujours par se présenter dans une relation normale, n'est ce pas ?
« Au fait, je m'appelle Horvar. Et toi ?»
Pas besoin de demander où dormir la nuit. Il sait déjà qu'il la passera à la belle étoile, un feu de camp improvisé pour se réchauffer et s'éclairer. Car c'est quelque chose qu'il avait découvert en arrivant dans le désert. Les journées pouvaient être aussi brûlantes que les nuits pouvaient être glaciales. L'écart de température n'était pas fait pour tout le monde. Mais il avait la chance d'avoir dans ses bagages encore sa veste d'hiver faite en fourrure de lièvres. Cela tenait véritablement chaud.
J'ai 20 ans et je vis à Muzedin, Zerricanie. Dans la vie, je suis Fille de marchands mais en réalité je suis la fille d'un noble de Redanie et je m'en sors bien. Jusqu'à ce qu'un sorceleur vienne me chercher et réduise ma petite vie paisible en miettes. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire. J'avais choisis de devenir prêtresse dans un temple dédié aux dragons. Les prêtresses n'ont pas le droit de se marier et je le vis plutôt bien.
• Yana est la fille de Miroslav de Drakenborg. Elle ignore cependant sa véritable nature étant donné que ses parents adoptifs avaient interdiction de révéler sa véritable identité. • Yana a été éloigné de son foyer initial car elle est porteur de la malédiction du Soleil noir. C'est une prophétie qui prédit que Lilit, une démone, provoquerait la fin du monde. Les filles nées un jour d'éclipse seraient annonciatrice de la venue prochaine de la créature infernale et c'est pour cela que les mages croyant en cette prophétie, traquent, tuent et mènent des expériences ignobles sur les cadavres de ces pauvres nourrissons ou jeune femmes. Voilà pourquoi le seigneur de Drakenborg à préféré se séparer définitivement de sa fillette plutôt que de voir sa vie menacée. • Son coeur n'est pas à gauche comme le commun des mortels mais à droite de sa cage thoracique. • Elle semble avoir un lien particulier avec les animaux dits "de mauvaise augure.", une connexion psychique avec les chats, rats, insectes, loups, coyotes et autres. Yana ne se l'explique pas.
Yana fut rassurée d'entendre que le sorceleur ne cherchait pas discorde. De toute manière, les membres du village et surtout les femmes, se seraient arrangées pour lui rabaisser le caquet s'il n'avait pas fait preuve d'humilité. En zerricanie, la Société était matriarcale, et les femmes, des guerrières redoutables. Malheur à ceux qui ne filaient pas droit ici.
"Parfais eh bien en ce cas, bienvenue à Muzedin étranger."
Le sorceleur l'avait probablement remarqué mais Yana parlait sa langue. Avec un délicieux accent certes, mais elle semblait à l'air avec la langue du Nord. Ses parents avait offert une éducation de qualité à leur fille adoptive. Ils connaissaient la plupart des pays du vaste continent car leurs affaires les avaient mené à parcourir ces derniers. Il aurait été véritablement dommage ne cantonner l'éducation de Yana à la Zerricanie. Alors grâce à leur argent, le couple n'avait pas lésiné sur l'éducation de leur fillette. Fort heureusement, Yana avait toujours aimer étudier, à tel point qu'elle avait continué de parfaire sa culture en dévorant divers ouvrages sur l'Histoire du continent mais aussi du Nord pays par pays, en passant par les îles de Skellige ou encore le duché de Toussain mais également les sciences et la philosophie.
"Vous cherchez une femme d'une vingtaine d'année? Eh bien, il va falloir être un peu plus précis, car nous sommes assez nombreuses à Muzedin à avoir cet âge. Comment s'appelle-t'elle? Est-ce qu'il y a un contrat sur elle?"
Auquel cas, il était hors de question qu'elle l'aide à trouver la personne qu'il cherchait. D'ailleurs comment cela se faisait-il que quelqu'un mette un contrat sur la tête d'une jeune femme qui elle le savait, n'était probablement jamais sortie de Zerricanie. Tout ceci était inédit et pour le moins véritablement curieux. Cela n'invita Yana qu'à faire preuve de plus de prudence encore. La jeune femme regarda le sorceleur descendre de sa monture. Tous deux étaient dans un état déplorable, couverts de poussière et de sable. Il ne faisait aucun doute que le voyage avait été long. Très long.
Depuis combien de temps parcourait-il sur la route? De quel pays du Nord venait-il? Tout ceci ne manqua pas d'éveiller la curiosité naturelle de la jeune femme cependant, elle resta bien sagement cachée sous son foulard. Méfiante. Et la jeune femme avait bien raison de rester sur ses gardes car à peine cet étranger avait-il poser un pied par terre qu'il commença à poser des questions sur les dragons. Son sang de prêtresse ne fit qu'un tour. Heureusement qu'il précisa qu'il ne cherchait pas à chasser une de ces vénérables créatures. Mais...pouvait-elle vraiment lui faire confiance? Après tout, il pouvait bien lui dire ce qu'il voulait.
"Vos sources ne vous on pas menti, vous êtes bien sur la terre des dragons. D'ailleurs, nous avons de nombreux temples qui leur sont dédiés. D'ailleurs si cela vous intéresse, il y en a un à l'autre bout de la ville, quelques mètres après la sortie du village. Mais...quant à savoir si vous allez pouvoir en voir un...ça dépendra de vous. Si je vous en juge digne alors peut-être vous en montrerais-je un."
Ce n'était en aucun cas une menace ou de la prétention de sa part. Cependant elle se destinait à devenir prêtresse et son rôle était de protéger les dragons de la moindre menace. Autour d'eux, les regards des habitants de Muzedin commençaient à se tourner vers eux. Ce n'était pas tous les jours que l'on voyait un étranger arriver ici. Finalement, le sorceleur se présenta et demanda à Yana de se présenter à son tour. Forte des informations et des conclusions qu'elle avait commencé à tirer, la jeune femme préféra ne pas révéler son véritable prénom, préférant utiliser celui de sa mère.
"Je m'appelle Zina. Peut-être devriez-vous aller chez Ahmed. C'est...je pense, ce qui se rapprocherait le plus de ce que vous appelez chez vous, une taverne. Il sait beaucoup de choses et pourra peut-être vous aider dans vos recherches?"
Elle pointa du menton une structure ressemblant à une taverne.
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Paddy
Dim 16 Juil - 20:08
Horvar Giskend
J'ai 43 ans bien que j'ai l'apparence d'un jeune homme de 25 ans et je vis à Kaer Morhen, Kaedwen. Dans la vie, je suis un sorceleur et je m'en sors plutôt bien, si on oublie le fait que je sois vu comme un monstre, partout où je passe. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. De toute façon qui voudrait d'un sorceleur ? Il est né à Narok, près de la mer mais a été abandonné à sa naissance. Son nom de famille vient de ceux qui l'ont adopté alors qu'il n'était qu'un nourisson. • Il a grandit avec les mines comme décord et s'est vite adapté à la rudesse du pays et du travail. • Il a été repéré assez tôt et fut emmené à la forteresse de Kaer Morhen pour devenir sorceleur • Il fut entraîné à devenir un chasseur de monstre et a un penchant pour la hache bien qu'il manie très bien l'épée. • Il a fait l'école du loup et cela en est devenu son emblème. • Il a réussi les épreuves bien qu'il soit resté alité trois jours entier après son passage. • Il a déjà mené des missions en Redanie et Temerie mais n'est jamais retourné à Narok. • Grâce aux mutations apportée par les épreuves, son cœur bat quatre fois plus lentement que la moyenne des humains
Elle sembla satisfaite de la réponse du sorceleur car, aussitôt avait il annoncé qu'il n'était pas là pour chercher querelle qu'elle lui souhaita la bienvenue sur les terres zerricanes. D'ailleurs, il remarqua seulement qu'elle parlait très bien sa langue. Peut être venait elle d'une famille assez riche pour avoir une bonne éducation ? Horvar ne chercha là pas plus loin. Cela lui convenait bien, il n'aurait pas l'effort de chercher dans sa mémoire pour essayer de parler la langue du sud. De toute façon, elle était trop compliquée pour lui. Il n'as jamais été doué pour les langues, préférant la frappe à la parole.
Quand après être descendu de sa monture, Horvar lui parla de la jeune femme qu'il recherchait, celle en face de lui l'assomma aussitôt de question. Il l'écouta, un sourire se dessinant sur les lèvres quand il caressa l'animal à côté de lui. Un contrat sur elle ? Evidemment non. Mais elle était l'objet même de la transaction. Il connaissait son nom mais il préféra ne pas le révéler dans l'immédiat. Il garda le silence un temps, cherchant ses mots avant de répondre doucement.
« Je connais son nom. Mais elle n'as pas de contrat sur elle. Elle est le contrat. »
Inutile d'insister pour l'instant et rester vague permettait de garder un certain mystère autour de cette fameuse mission. Alors, il préféra détourner l'attention de la jeune femme en lui parlant des dragons. Bien que se soit surtout pour assouvir une curiosité qui animait le jeune sorceleur depuis longtemps. Alors quand il posa la question, elle répondit par l'affirmative. Il y avait bien des dragons ici. Les yeux de Horvar s'illuminèrent, piqué au vif par la curiosité qui commençait à l'emporter, le rendant impatient. Elle lui en montrerai un si il se montrait digne ? Aussitôt son sourire se perdit. Il ne voulait pas attendre trois lunes avant d'en voir. Il n'avait pas autant de temps à mettre, même pour un dragon. Il haussa les épaules, comme défait, à l'idée d'en voir un.
« Je n'ai malheureusement pas le temps de pouvoir m'en montrer digne auprès de toi. Je dois accomplir ma mission et elle ne peut attendre plusieurs lunes. »
Déçu face à cela, le poids du voyage et la fatigue s'abattit sur ses épaules. Quand il se présenta, elle en fit de même en répondant simplement à sa question. Zina. Ce n'était pas celle qu'il cherchait. Mais ce nom lui disait quelque chose sans réussir à mettre le doigt dessus pour le moment. Il vérifiera tout à l'heure, l'ordre de mission. Il tourna son regard vers le lieu que lui indiquait Zina et il hocha la tête positivement.
« Merci pour ton conseil Zina. Je lui demanderai si il connaît celle que je cherche. »
Jusqu'à ce que la connexion se fasse dans le cerveau grillé du sorceleur. Zina. Cela lui rappelait quelque chose parce qu'il l'avait lu maintes et maintes fois sur l'ordre de mission. Les parents de la jeune femme étaient des personnes de confiance du noble de Miroslav. Horvar fit alors volte face et fixa soudainement la jeune femme. Elle avait l'air d'avoir la vingtaine. Et si elle avait prit le nom de sa mère ? Et puis la peau de son visage était assez pâle pour être celle qu'il cherche.
« Zina... C'est le prénom de ta mère également ? »
Horvar en était quasi sur à présent. Elle était éduquée, elle avait le teint pâle et portait l'un des prénoms qu'il y avait sur l'ordre de mission. Même en Zerricanie, cela faisait trop de coïncidences pour être anodin. Il ne la lâcha plus du regard, sentant son cœur accélérer son rythme cardiaque, se préparant à une probable fuite de la jeune femme.
« J'ai besoin de voir tes parents. Ma mission les concerne surement. »
Il devait rester malin. Il avait suffisamment discuté avec elle pour se rendre compte qu'elle avait un esprit assez affuté pour comprendre rapidement les choses.
J'ai 20 ans et je vis à Muzedin, Zerricanie. Dans la vie, je suis Fille de marchands mais en réalité je suis la fille d'un noble de Redanie et je m'en sors bien. Jusqu'à ce qu'un sorceleur vienne me chercher et réduise ma petite vie paisible en miettes. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire. J'avais choisis de devenir prêtresse dans un temple dédié aux dragons. Les prêtresses n'ont pas le droit de se marier et je le vis plutôt bien.
• Yana est la fille de Miroslav de Drakenborg. Elle ignore cependant sa véritable nature étant donné que ses parents adoptifs avaient interdiction de révéler sa véritable identité. • Yana a été éloigné de son foyer initial car elle est porteur de la malédiction du Soleil noir. C'est une prophétie qui prédit que Lilit, une démone, provoquerait la fin du monde. Les filles nées un jour d'éclipse seraient annonciatrice de la venue prochaine de la créature infernale et c'est pour cela que les mages croyant en cette prophétie, traquent, tuent et mènent des expériences ignobles sur les cadavres de ces pauvres nourrissons ou jeune femmes. Voilà pourquoi le seigneur de Drakenborg à préféré se séparer définitivement de sa fillette plutôt que de voir sa vie menacée. • Son coeur n'est pas à gauche comme le commun des mortels mais à droite de sa cage thoracique. • Elle semble avoir un lien particulier avec les animaux dits "de mauvaise augure.", une connexion psychique avec les chats, rats, insectes, loups, coyotes et autres. Yana ne se l'explique pas.
Ainsi la personne que cet Horvar recherchait était un contrat? La belle ne comprenait pas vraiment ce que cela impliquait d'être le contrat d'un sorceleur et sans doute ne devrait-elle pas chercher à mettre le nez dans les affaires qui ne la concernaient pas? Cependant, savoir un membre de sa communauté être l'objet d'un contrat la poussa à se poser des questions. Elle avait lu beaucoup de choses concernant les sorceleurs et les textes étaient unanimes: Ils étaient des tueurs de monstres pas des tueurs de personnes. Pour une somme d'argent, ils régulaient les menaces pesant sur les humains afin de les protéger. En conclusion, cette histoire était incompréhensible. Est-ce que cette femme courrait un risque? Etait en danger? Il fallait comprendre que les zerricans étaient un peuple solidaire. La vie était dure et l'entraide ainsi que la solidarité étaient les fers de lances des habitants du désert.
Gardant le silence, la jeune femme se contenta de hocher la tête avant de passer à autre chose. Lorsque les dragons arrivèrent dans la discussion, Yana pu voir dans les yeux félins de cet Horvar, la joie dans un premier temps puis la déception dans un second temps. A quoi s'attendait-il? Les dragons étaient précieux aux yeux des zerricans, ils étaient leurs dieux, leurs protecteurs. Beaucoup d'entre eux avaient été tué par des chasseurs de par le monde ou bien par des sorceleurs ou encore des chevaliers. Alors c'est tout naturellement qu'ils se montraient méfiant à l'égard des étrangers.
"Eh bien vous m'en voyez navré mais la méfiance prévaut. Qui me dit que vous n'allez pas chercher à vous attaquer à un de nos dragons? C'est déjà arrivé par le passé. Pour de l'argent. Mais qui sait, peut-être aurez de la chance?"
Quoi qu'il en soit, il ne fallait pas compter sur elle pour espérer avoir une rencontre avec ces êtres majestueux. Et puis il y avait bien plus important pour l'instant, qu'une visite touristique du temple de Muzedin. Elle voulait rentrer chez elle le plus rapidement possible car elle avait soudainement...un mauvais pressentiment...ce même pressentiment qui l'avait instinctivement incité à mentir sur son identité. Aux remerciements du sorceleur, la jeune femme inclina poliment la tête puis reprit son seau dans ses mains avant de reprendre son chemin pour revenir chez ses parents. Elle pressait le pas cette fois et se figea lorsque le sorceleur découvrit le pot-aux-roses en lui demandant si sa mère avait le même nom qu'elle.
"Ma mère? Non, elle...elle s'appelle Amara." Mentait-elle.
Son sang ne fit qu'un tour. Comment savait-il que sa mère s'appelait Zina? Ce n'était pas normal. Yana laissa alors tomber le seau d'eau dont le liquide s'étala sur le sol, mouillant le sable à ses pieds.Qu'est-ce que ce type voulait à ses parents adoptifs? Est-ce qu'ils le connaissaient? Ce pourrait-il qu'il ait été un de leur client à l'époque où ils vendaient leurs articles à Novigrad? Finalement Yana retira par réflexe le bas de son foulard, dévoilant entièrement son visage. Elle devait retourner auprès de ses parents au plus vite, au diable l'eau. Mais elle sentait que Horvar n'allait pas l'entendre de cette oreille et peut-être même chercherait-il à l'intercepter. Dans son esprit des influes nerveux fusaient dans tous les sens pour accoucher d'une idée quelle qu'elle soit. Observant autour d'elle Yana chercha quelqu'un à interpeler pour lui venir en aide. Elle repéra plusieurs guerrières chargées de protéger le village contre toute attaque de monstres ou encore de bandits parcourant le désert.
"saeidni! alghirib! 'iinah sahirun! ladayh euqid ealaa 'ahad tananinina!" (Aidez-moi! L'étranger! C'est un sorceleur! Il a un contrat sur un de nos dragons!)
C'était un coup bas certes...et même très bas. Cependant Yana sentait que le sorceleur allait lui barrer la route et elle, elle venait gagner du temps pour rentrer chez elle et prévenir ses parents. Un groupe de quatre guerrières arriva à hauteur de Yana et cette dernière leur expliqua la situation. Les zerricans étaient "chatouilleux" lorsqu'on voulait faire du mal à leurs dragons...vraiment très chatouilleux. Alors chacune dégaina son épée, de somptueux scimitar. "yana tatarajae , sanahtamu bial'amr!" (Yana recule! On s'en occupe)
La jeune femme recula alors tandis que les guerrières le gardait en joug.
"Tu vas nous suivre bien gentiment étranger. On a des questions à poser."
L'un des guerrier s'adressa au sorceleur avec un fort accent. Il l'invitait à les suivre. Si dans le Nord on qualifiait les habitants de Zerricanie comme étant des sauvages prompts aux massacres des étrangers, ce n'était pas du tout le cas. Il y avait tout comme chez les nordiens, un système "judiciaire" qui défendait les intérêts des habitants de chaque village. Les guerrières incarnaient cette autorité et laissaient toujours la possibilité aux accusés de se défendre. Mais cela ne se faisait pas en pleine rue mais plutôt dans les geôles du village. Yana quant à elle, elle pu prendre la poudre d'Escampette pour retourner auprès de ses parents en courant. Dans la précipitation son foulard tomba, dévoilant une magnifique cascade de cheveux si clairs qu'ils en étaient presque blancs sous le soleil de plomb.
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Paddy
Lun 17 Juil - 13:43
Horvar Giskend
J'ai 43 ans bien que j'ai l'apparence d'un jeune homme de 25 ans et je vis à Kaer Morhen, Kaedwen. Dans la vie, je suis un sorceleur et je m'en sors plutôt bien, si on oublie le fait que je sois vu comme un monstre, partout où je passe. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. De toute façon qui voudrait d'un sorceleur ? Il est né à Narok, près de la mer mais a été abandonné à sa naissance. Son nom de famille vient de ceux qui l'ont adopté alors qu'il n'était qu'un nourisson. • Il a grandit avec les mines comme décord et s'est vite adapté à la rudesse du pays et du travail. • Il a été repéré assez tôt et fut emmené à la forteresse de Kaer Morhen pour devenir sorceleur • Il fut entraîné à devenir un chasseur de monstre et a un penchant pour la hache bien qu'il manie très bien l'épée. • Il a fait l'école du loup et cela en est devenu son emblème. • Il a réussi les épreuves bien qu'il soit resté alité trois jours entier après son passage. • Il a déjà mené des missions en Redanie et Temerie mais n'est jamais retourné à Narok. • Grâce aux mutations apportée par les épreuves, son cœur bat quatre fois plus lentement que la moyenne des humains
Le sujet des dragons étaient semble-t-il un sujet sensible. La confiance était mot d'ordre dans cette ville et le désert. Horvar savait de base qu'il n'aurait pas le temps de gagner cette confiance et surtout il savait d'office que le moment où il révélera sa mission, cette confiance sera perdue pour de bon. Il semblait régner une solidarité ici, dans ce village. Cela se voyait aux regards des passants sur le sorceleur qui n'avait rien fait à part descendre de son cheval et discuter avec une habitante.
La méfiance se fit sentir subitement quand cette dernière expliqua au sorceleur qu'elle ne lui faisait pas confiance. Pourtant, Horvar n'avait pas menti. Il voulait vraiment en voir un. Cela ne se passa pas comme prévu. A la fin de sa tirade, la jeune femme avait fait demi tour, gardant toujours son seau d'eau contre elle. Jusqu'à ce qu'il parla du nom de sa mère. Il serra les rennes de son cheval. La tension était palpable dans l'air. La résidente du village, cette... Zina, se stoppa subitement à sa phrase.
Il était prêt. Il était prêt à la rattraper, parce que maintenant, il était sur que c'était elle, celle qu'il cherchait. Elle lui avait répondu mais lui, ne répondit rien. Son regard se fit dur, lourd de sens. Il n'aimait pas qu'on se moque de lui. Et elle venait de le faire. Et tout se passa rapidement. Elle avait lâché son seau et s'était précipité vers des soldats présents sur la place. Il n'avait pas comprit un mot de ce qu'elle avait prononcée des mots incompréhensibles et soudainement, il se retrouvaient face à trois femmes armées.
Mais son regard resta concentrée sur son objectif qui était en train de fuir. Et c'est là qu'elle perdit son foulard pour dévoiler de long cheveux blonds, presque blanc.
Yana de Drakenborg.
Il fixa la jeune femme s'enfuir et regarda la direction dans laquelle elle s'enfuyait. Et il se dirigea doucement vers son sac pour ne pas brusquer les trois femmes armées qui avaient demandées au sorceleur de les suivre. Il sortit son ordre de mission officiel. Il leva les bras et dirigea vers les femmes, l'ordre dans sa main gauche. En levant les bras, il avait déjà fait la moitié de son trajet vers sa lame qui se trouvait dans son dos si jamais cela tournait mal.
« J'ai un ordre de mission officiel. Je dois emmener Yana de Drakenborg dans sa famille en Redanie. Ses parents adoptifs le savent. Ils ont la confiance du noble. »
Il offrit alors l'ordre à l'une des trois soldats. L'adrénaline bombardait ses veines. La respiration plus rapide étaient cependant toujours plus lente que celle des humains. Le calme l'envahit doucement. Il profita de l'inattention que le papier avait suscité pour saisir son épée et attraper l'une des trois femmes, celle qui tenait l'ordre dans une de ses mains. Il cassa le poignet de la soldat d'un coup de main habile l'obligeant à lâcher son arme. Il plaça sa propre épée sous la gorge de la femme et recula.
« Hin hin ! Non, on pose ses armes !»
Il aimait jouer, il était malin. Mais là, il n'avait plus le temps. Il fallait qu'il rattrape la jeune femme. Tout en fixant les deux autres soldats alors que son action avait créée de l'agitation sur la place faisant fuir des marchands. Il murmura dans l'oreille de celle qu'il retenait contre lui, un sourire mauvais sur les lèvres.
« Maintenant j'ai assez joué. Dis moi où je peux trouver Yana de Drakenborg et je pars avec elle sans faire plus de vague ! »
Il avait perdu patience. Il sait que cette méthode n'est pas la bonne. Mais il ne voulait pas de mal à ces femmes. Ni même à celle qu'il devait emmener puis qu'il fallait qu'elle soit en vie.
J'ai 20 ans et je vis à Muzedin, Zerricanie. Dans la vie, je suis Fille de marchands mais en réalité je suis la fille d'un noble de Redanie et je m'en sors bien. Jusqu'à ce qu'un sorceleur vienne me chercher et réduise ma petite vie paisible en miettes. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire. J'avais choisis de devenir prêtresse dans un temple dédié aux dragons. Les prêtresses n'ont pas le droit de se marier et je le vis plutôt bien.
• Yana est la fille de Miroslav de Drakenborg. Elle ignore cependant sa véritable nature étant donné que ses parents adoptifs avaient interdiction de révéler sa véritable identité. • Yana a été éloigné de son foyer initial car elle est porteur de la malédiction du Soleil noir. C'est une prophétie qui prédit que Lilit, une démone, provoquerait la fin du monde. Les filles nées un jour d'éclipse seraient annonciatrice de la venue prochaine de la créature infernale et c'est pour cela que les mages croyant en cette prophétie, traquent, tuent et mènent des expériences ignobles sur les cadavres de ces pauvres nourrissons ou jeune femmes. Voilà pourquoi le seigneur de Drakenborg à préféré se séparer définitivement de sa fillette plutôt que de voir sa vie menacée. • Son coeur n'est pas à gauche comme le commun des mortels mais à droite de sa cage thoracique. • Elle semble avoir un lien particulier avec les animaux dits "de mauvaise augure.", une connexion psychique avec les chats, rats, insectes, loups, coyotes et autres. Yana ne se l'explique pas.
La guerrière avait prit l'ordre de mission et lu brièvement. Elle n'avait pas vraiment comprit tout le charabia nordien qu'il y avait de marqué sur le parchemin mais était suffisamment lettrée pour lire le mot "Yana" et "Redanie" le tout cacheté d'un sceau en cire bordeaux. L'étranger disait vrai. Et elle allait rapidement prévenir ses compagnes d'armes cependant elle n'eut pas le temps de dire un traitre mot qu'elle se retrouva avec la lame d'une épée sous la gorge. Cela provoqua une panique générale au seins du groupuscule et chacune des guerrière se tenait à présent prête à en découdre avec le sorceleur.
"quf! hu yaqul alhaqiqa" (Arrêtez, il dit vrai!)
Chaque guerrière se jetait un regard entendu. Et prudemment, la guerrière en position de faiblesse tendit le document officiel à ses soeurs guerrières pour qu'elles jugent de la situation. La plus vieille, pourvue d'une longue crinière poivré-sel parcouru le document et ordonna à tout le monde de baisser leurs lames. Plus sages que les autres, elle réalisa que Yana les avait manipulé avec cette histoire de dragon. En revanche, ce n'est pas pour autant qu'elle allait lui servir Yana sur un plateau d'argent. "Nous savions que Zina et Kimal avaient recueillit Yana mais...ils ne nous ont jamais parlé de ses origines. Pour nous, elle fait parti des nôtres. Pourquoi ce noble voudrait-il récupérer sa fille alors qu'il l'a laissé grandir ici?"
Sans doute que ce noble "du bout du monde" avait ses propres raisons de l'avoir laisser aller en Zerricanie mais il était clair que cette histoire était sensible. La guerrière à la chevelure couleur de sagesse s'appelait Soraya et elle avait pas mal roulé sa bosse pour comprendre ce que cela impliquait. Zina et Kimal n'avaient aucun droit sur la vie de Yana et par ce document, ils devraient obtempérer. Qui sait ce qu'un refus pourrait engendrer? Si elle était de sang noble, alors son père biologique pourrait se montrer bien plus expéditif dans son souhait de récupérer la chair de sa chair...et amener la violence et la guerre aux portes de Muzedin. "Laissez Yasmine partir, je vais vous mener aux parents de Yana. Mais en retour, j'attends de vous que vous fassiez les choses proprement. C'est une enfant que vous allez arracher à sa famille et...Yana est loin d'être facile. Mais ça vous avez déjà dû vous en rendre compte."
Yasmine, c'était la jeune femme guerrière que le sorceleur menaçait de son épée. Soraya rangea définitivement son épée dans son fourreau avant d'inviter l'étranger à la suivre à travers le village pour arriver devant une maison assez belle, soulignant la position aisé du couple de marchands. Combien de fois la zerricane était venue ici? De nombreuses fois mais jamais elle n'était venue en ces lieux à reculons comme aujourd'hui. Zina et Kimal n'avaient jamais pu avoir d'enfant à eux et savoir que leur fille allait leur être enlevé était un crève-cœur.
D'ailleurs, elle et le sorceleur pouvaient entendre des éclats de voix retentir de derrière la lourde porte de métal ouvragée qui fermait la riche propriété. Yana n'avait pas perdu de temps et s'était empressée de dire à ses parents ce qu'il venait de lui arriver. En entendant le récit de leur fille adoptive sur la venue d'un sorceleur cherchant une fille de son âge, le visage de Zina s'était décomposé. La cheffe de famille avait alors jeté un regard entendu à son époux Kimal et avait ensuite ordonnée à Yana d'aller dans sa chambre afin de pouvoir s'entretenir avec son époux.
"Mais..." avait rétorqué Yana. "Obéit ma fille!" Avait sifflé Zina sur un ton qui ne souffrait d'aucun commentaire de la part de sa fille.
Yana avait donc prit le chemin de sa chambre non sans essayer de prêter l'oreille pour essayer d'entendre ce que ses parents se disaient. Car ils savaient quelque chose, elle en était certaine. D'ailleurs le couple était en train d'aborder la discussion lorsqu'ils entendirent de concert, quelqu'un frapper à leur porte. Lorsque Kimal alla ouvrir, il tomba nez à nez avec Soraya et un étranger. Kimal avait déjà rencontré des mutants lorsqu'ils séjournaient à Novigrad ou bien à Tretogor pour leurs affaires.
"Bonjour Kimal. Je..."
Kimal leva alors la main, l'air sombre en dévisageant la guerrière et le sorceleur.
"Je sais pourquoi vous êtes là. Entrez...je crois que nous avons à parler."
Kimal laissa entrer les deux invités et les guida à travers la propriété avant de les faire entrer dans le salon où Zina les vit arriver. Les femmes zerricanes étaient dignes. Elles ne montraient que difficilement leurs émotions...quand bien même avaient-elle l'impression qu'on leur arrachait les entrailles à la petite cuillère. "C'est le seigneur Miroslav qui vous envoie n'est-ce pas?" demanda Zina en invitant le sorceleur à prendre place. "Merci Soraya, tu peux partir à présent."
"Non, je préfère rester ici pour m'assurer que tout ce passe bien."