Les selkies sont des créatures imaginaires issues principalement du folklore des Shetland. Elles y sont décrites comme de superbes jeunes filles qui revêtent une peau de phoque, dans le but de se changer en cet animal marin et de plonger dans la mer. Une fois sortie de l'eau, ce qu'elle fait toujours la nuit, parfois le jour en de rares occasions, la selkie quitte sa peau et danse à la lueur de la Lune. Si un homme découvre alors son accessoire ensorcelé et le dérobe, la selkie devra lui obéir tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé. Dans cette situation, il arrive parfois que la femme-phoque et l'homme qui la tient sous sa coupe finissent par s'attacher l'un à l'autre, se marient et aient des enfants. Cependant, si la peau n'est pas détruite par le feu et que la selkie la retrouve, elle plongera dans les profondeurs de l'océan pour ne jamais revenir.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement.
Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
L'équinoxe de printemps.
Au moment où Blanche passait la tête hors de l'eau, le vent soufflait sur son museau sombre et luisant. Elle huma l'air saturé en sel, se délectant de cette sensation grisante du soleil qui parait les flots de la mer d'un scintillement chaleureux. Aujourd'hui plus qu'un autre jour, le phoque constatait une hausse des températures qui était fort agréable et annonçait le printemps dont les journées rallongeaient et prenaient le pas sur les nuits.
Il faisait plus chaud et, au loin, près du rivage et de la ville, un bonhomme de paille avait grimpé les hauteurs d'une petite falaise à flanc de mer. C'était un spectacle que Blanche adorait voir, le soir venu, les hommes mettait le feu aux bottes de paille entassées les unes sur les autres pour fêter l'équinoxe de printemps. Cette dernière annonçait l'abondance, la reprise des cultures et le plaisir de l'été qui revenait bientôt. Les humains semblaient apprécier cette période, car les musiques et les boissons coulaient à flot ce jour-là. Et à mesure que le phoque s'approchait de la terre ferme, il entendait déjà les éclats de voix sur la berge, signe qu'il y fourmillait déjà une certaine activité.
C'était le jour parfait où remettre les pieds dans le monde des hommes, le temps d'un soir, d'une nuit, parfois plus. Blanche alors s'inspirait et s'abreuvait de leur joie et bonne humeur avec de grands yeux émerveillés. Rarement sa présence avait posé problème lors de l'équinoxe. Même si Blanche ne savait pas bien parler, la musique assourdissait si bien, même les plus ouïes les plus fines, qu'il lui suffisait de faire semblant. Après trois tentatives de ses interlocuteurs, qui lui demandaient de répéter, ceux-ci finissaient par laisser tomber avec un hochement de tête et un sourire un peu figé, signe qu'ils n'avaient finalement rien entendu ou compris, mais qu'ils n'avaient pas envie d'avoir l'air trop lourd, ou bien sourd. Elle s'éclipsait alors plus loin, chipant des verres laissés là au hasard par quelques maladroits.
Lorsque Blanche, vers la fin de l'après-midi regagna la berge, elle quitta sa peau de phoque. Elle cacha celle-ci dans les cavités d'une grotte qui n'était accessible que par la mer. De là, elle attrapa son seul vêtement qu'elle laissait toujours sur place, sans grosse crainte. Une crabe voulut attraper ses doigts au passage, mais la jeune femme, les dents acérées et fortes, réussi à le croquer avant qu'il ne se rende compte de son erreur. Son maigre repas frugal entamé, elle laissa les quelques déchets sur la roche, que la mer pourra emporter si elle le désire à la marée haute. La jeune femme enfila sa robe grise, qui devait être blanche au auparavant, mais les années et les quelques marées qui l'avaient maintes fois lavées au sel avait eu raison de sa pureté et son usure.
La rouquine avait quitté son havre, pour rejoindre la plage. Elle prit quelques minutes, le temps de se réhabituer à marcher de manière plus naturelle sur le sable fin. Sa longue chevelure rousse ondulait légèrement dans son dos à cause de l'humidité et gouttait sur sa robe qui peinait déjà à sécher avec l'humidité ambiante sur le rivage.
Heureusement, le vent souffla dans les pans de sa robe en remontant vers la ville, et surtout, vers ce plateau rocheux, non loin de la falaise. Les festivités du printemps avaient souvent lieu dans ce petit château, non loin du bonhomme en fétu de paille. La jeune femme regardait souvent le spectacle de loin en début de journée, ne sachant jamais quel était le meilleur moment pour s'y rendre. Parfois, elle attendait en restant cachée entre les rochers, avec une vue imprenable sur l'entrée. Elle se demandait parfois si cette bonne femme qui l'avait recueillie plus jeune s'y trouverait cette année, mais elle ne l'avait pour l'instant jamais vue s'y rendre. La reconnaîtrait-elle seulement, si elles devaient se revoir ? Blanche se posait la question, posant ses coudes sur ses genoux qu'elle avait attiré contre elle. Elle posa alors son menton dans ses paumes, les sourcils froncés pour scruter les humains qui entraient dans la cour et voir la nuit tomber à petit feu.
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Clionestra
Sam 10 Sep - 23:07
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan observait son cousin. Imbécile heureux et sans gêne. Léo Steamgray avait de quoi le rendre dingue. Pas une seule fois, durant toute la tirade qu’il venait de faire à sa mère, Léo n’avait regardé vers lui… Comme s’il allait accepter sa proposition de toute façon. L’équinoxe de Printemps. La fête. La joie. Bryan fit un geste de dégout qui n’échappa à sa mère alors que Léo continuait à agiter les bras dans tous les sens.
- Oh, s’il te plait Tante Moïra ! Il va s’amuser et je le garderais avec moi comme mon petit poussin. - Léo, ce n’est pas moi que tu dois décider, dit Moïra Steamgray en relevant les yeux vers son fils avec un sourire.
Tout le monde savait que Bryan n’était pas le genre à sortir. S’il était gentil, courtois, aimable, il préférait aussi sa tranquillité et son silence que la compagnie des autres de son espèce. Même sa mère, il avait dû mal à rester avec elle.
- Non, trancha alors le blond. - Tu ne peux pas me dire non ! reprit Léo en se retournant d’un bond.
Son cousin, un peu plus vieux que lui, était plus grand, plus musclé, plus sexy (selon les dires des personnes qui comparer toujours les deux jeunes gens). Et c’était un fêtard, le genre de garçon cliché qui était populaire et sortait avec plusieurs femmes à la fois. Oui. C’était ce genre-là. De son côté, Bryan n’était qu’un garçon effacé qui, bien qu’étant musclé, se faisait rapidement oublier. Sauf quand il était avec son cousin. Son cousin arrivait à le mettre dans des situations improbables.
- Je peux dire non. Et je dis Non. N.O.N. Trois lettres, dit Bryan en se relevant de sa place pour tourner le dos à son cousin.
Mauvaise idée. Son cousin finit par l’attraper pour le coller contre lui. Ah. Il y avait ça aussi. Bryan n’était pas tactile. Il n’aimait pas qu’on le touche. Il n’aimait pas qu’on l’approche. Merde, il n’aimait même pas qu’on lui parle et il se retrouvait avec ce crustacé contre lui.
- Si tu ne viens pas, chuchota Léo vers Bryan, je dirais à Cécilia que tu en pinces pour elle en réalité et je lui donnerais le moyen de te voir tout nu.
Bryan donna un coup de coude dans le ventre de son cousin qui se courba de douleur. Bien fait. Cécilia était une femme très belle mais aussi très peau de colle. Elle avait jeté son dévolu sur Bryan un an auparavant, et elle avait eu de cesse de le faire chier depuis. Il avait réussi à s’en libérer que récemment. Il n’était pas prêt pour le second round. De plus, il avait appris que pour « la consoler » son cousin ici présent l’avait défleurer. Il n’était pas le genre à trouver qu’une femme ne pouvait pas faire ce qu’elle voulait de son corps … mais il ne pouvait pas imaginer passer après son cousin pour un acte charnel. Il en eu un frisson de dégoût en pensant à cela.
- Je vais venir, dit-il alors en lui lançant un regard assassin, mais si tu me parles je te tue.
Son cousin était le genre à boire, beaucoup… Beaucoup trop. Mais qu’est-ce que Bryan pourrait y faire ? Il n’avait pas le moyen de l’arrêter, et tant qu’il ne faisait pas de coma éthylique, il n’en avait rien à faire.
- IL A DIT OUI, cria Léo en partant pour préparer la voiture. - Maman, si je noie ton neveu, tu m’en veux ?
Moïra ne répondit pas alors qu’elle vient faire un baiser sur le front de son fils pour le pousser vers la porte. Sa porte était folle et voulait certainement faire un sort ou une malédiction. Elle ne pouvait pas le faire sur son cousin non ? Bryan râla dans la voiture, dans le chemin vers la fête, au milieu de la fête. Il ne supportait que rarement l’attention qu’on lui portait parfois. Il ne s’amusait pas. Il prit une bière qu’il ne bu même pas. Il avait besoin d’aller respirer l’air pure et salé de la mer. Il laissa tout en plan, en vérifiant que Léo était dans un tel état qu’il ne viendrait pas le chercher, et parti vers la mer. Il se rapprocha de la mer sur la gauche, respirant un grand coup. Pourrait-il aller nager ? Il n’avait pas pris de maillot de bain mais il était persuader que personne n’en aura a redire s’il y allait à poil. Il n’était pas moche et il dirait s’être fait attaquer par un requin, c’est bien ça.
Alors qu’il descendait les escaliers vers la mer, il la vit. Comment aurait-il pu ne pas la voir ? La jeune femme était totalement absorbée par la fête et ne semblait pas le remarquer. Aussi, il n’avait pas cette crinière de feu coulant sur une robe bien grise. Il n’avait pas ce corps non plus. Malgré la nuit tombante, les reflets du crépuscule, les lumières de la fête et le reflet de la mer donnait une idée bien précise de la forme de la jeune femme. Il eut un moment de honte. Il lorgnait sur une femme aussi belle sans même être respectueux envers elle. Il n’était pas comme ça. Il s’approcha alors doucement. Il pouvait voir que ses cheveux gouttaient sur la robe, celle-ci n’était pas sèche, et permettait une nouvelle analyse de son corps. Il papillonna des yeux. Il n'était pas Léo ! Il s’approcha alors et se prit les pieds dans une pierre avant de se rattraper en poussant un juron. Relevant la tête vers la jeune femme, il fit un signe de la main.
- Hé … Heu … Salut. Tu es nouvelle ici ? dit-il en évitant la pierre qui l’avait fait perdre l’équilibre d’un œil sévère pour le reporter sur la jeune femme, je ne t’ai jamais vue. Si tu veux aller faire la fête, elle a commencé tu sais ?
Il montra la fête d’une main et eu une grimace. Comment les gens pouvaient-ils vouloir se mélanger ainsi ? Il n’aimait pas ça. On le poussait, on le touchait, on lui parler. Il fit une nouvelle grimace alors qu’il reporta, pour la seconde fois, son regard vers la jeune femme. Elle était magnifique et il se fit la réflexion qu’il aimerait bien qu’elle le pousse, le touche et lui parle. Cela lui fit papillonner des cils à nouveau. Mais, il avait déraillé ou quoi ? Il préféra faire un pas vers elle et regardait la mer pour chasser ses étranges pensées.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement.
Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Ce que Blanche adorait plus que tout, c'était de voir le bonhomme de paille prendre feu. À la nuit tombante, il était coutume de l'enflammer pour fêter le Renouveau, le printemps et espérer de belles récoltes comme d'antan. C'était une tradition qui avait perduré dans le temps, un événement que les gens de l'île tenaient encore à fêter, même s'il s'agissait désormais surtout d'une occasion de boire et pourquoi pas de danser pour les plus hardis.
La selkie attendait donc seulement ce moment fatidique où une torche allait embraser la paille et faire luire le bonhomme d'innombrables flammes. C'était un phénomène qui fascinait Blanche plus que de raison. Et pour cause, c'était une chose totalement impossible dans son milieu naturel. Le feu n'avait tout simplement pas sa place dans l'eau. C'était bien dommage pour elle, car elle pouvait rester des heures à contempler le bûcher de l'équinoxe de printemps éclairer les ténèbres de la nuit. Un tel spectacle dans le milieu aquatique... la tiendrait éveillée des jours durant pour en apprécier la beauté hypnotique.
Mais plutôt que de voir les bottes de paille se consumer, c'était un jeune homme, bipède maladroit, qu'elle vit finalement arriver dans sa direction. Sa presque chute attira l'attention de la selkie, qui tourna la tête dans sa direction en se figeant comme une biche prise dans les phares d'une voiture. Son corps en alerte, elle était prête à s'éloigner.
Ses prunelles vert d'eau se posèrent sur la silhouette masculine qui leva la main. Blanche pencha la tête sur le côté, un sourire timide mais amusé habilla ses lèvres alors que le jeune homme évitait soigneusement de rechuter entre les nombreux petits rochers qui jalonnaient la douce pente.
À la question qu'il lui posa avec une certaine tension dans la voix, elle haussa les épaules avec nonchalance.
— Peut-être...
Une réponse floue avec son vocabulaire tout aussi flou. Mais Blanche préférait éviter de dire qu'elle était nouvelle, ou inversement qu'elle était déjà venue. Ou alors n'était-elle qu'une étrangère qui prenait plaisir à revenir toujours le même jour sur l'île, année après année.
— Je viens... pas souvent, dit-elle en cherchant un peu ses mots.
Blanche lui offrit un sourire enjoué, mais secoua vivement la tête lorsqu'il lui parla de la fête. Ce n'était pas tant la fête qui l'intéressait, même si elle s'y était parfois volontairement perdue. Non... Elle aspirait à voir le grand feu surtout, même si sa réponse laissait sous-entendre une autre version.
— Pas seule, lui donna-t-elle alors comme raison pour ne pas aller à la soirée.
Son sourire revint sur ses lèvres, alors qu'elle réajustait sa robe puis reposait ses coudes sur ses genoux. Elle ne savait pas pourquoi, il y avait chez l'inconnu un quelque chose qui la mettait plus à l'aise qu'elle ne l'était d'accoutumée avec les humains. Peut-être son attitude plus polie qui la rassurait ? Ou cette tendre maladresse qui semblait le caractériser ?
Elle surprit d'ailleurs le regard un peu baladeur du garçon sur sa robe presque translucide, mais n'en fit pas état. N'était-ce d'ailleurs pas naturel ? Les humains entre eux... faisaient bien des enfants aussi. Elle se surprit à demander comment se déroulait leur saison des amours. Comment un homme faisait-il comprendre à la femme qu'il désirait la conquérir ? Y avait-il un moment plus opportun qu'un autre chez eux ?
Le jeune homme se détourna un peu d'elle, son attention se reportant à l'opposé, vers l'océan. Elle fronça légèrement les sourcils.
— C'est froid, dit-elle simplement pour le prévenir que l'eau était encore très fraîche pour la saison.
Était-ce un moyen de ramener son regard sur elle ? Ou bien l'avait-elle fait par pur envie de tenir une sorte de conversation avec un humain de manière exceptionnelle ?
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Clionestra
Mar 13 Sep - 12:28
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
Bryan n’avait jamais vue une fille aussi belle de sa vie. A la lumière de la nuit, il pouvait voir un visage incroyablement parfait. Il savait que c’était mal vue de préciser ainsi les choses à une femme… Un inconnu qui dit à une femme qu’elle est la plus belle créature à avoir fouler la terre, ça passait vite dans la catégorie « gros lourd » alors il ne disait rien. Mais il le pensait pourtant. Le temps qu’elle donne sa réponse, il s’était rapproché encore un peu d’elle. Il avait dû mal à la quitter des yeux et faisait tout pour, justement, regarder ailleurs. Il lui sourit encore.
- Tu es une touriste alors ? dit-il simplement avec un sourire.
Une touriste qui reste ainsi habillé ça se serait. Léo, gros lourd comme il était, aurait déjà été en train de la draguer dans l’espoir de faire du sport horizontal avec elle. Elle était en danger avec ce genre de loup en chaleur dans la ville… bien que Léo eût déjà dû trouver sa conquête de la soirée. Parfois, il se demandait si son cousin n’était pas un peu incube sur les bords (//pourquoi pas :p). Quand il ne couchait pas, il était tout ramolli et de mauvaises humeurs. Bon, il était sur que son cousin avait sa conquête, il protégeait ainsi l’inconnu de Léo.
Il observa la fête un instant. Il n’avait pas compris si elle était seule et attendait du monde, ou si elle ne voulait pas y aller seule. Fronçant les sourcils il s’approcha encore.
- Tu n’es pas seule et tu attends quelqu’un, ou tu ne veux pas y aller seule ? Si jamais, dit-il alors en se grattant l’arrière de la tête, on peut y aller ensemble.
Bien que sa robe soit trop … trop… Beaucoup trop sexy, et il irait même au-dessus de sexy pour aller dans la fête. Il était sûr qu’elle n’avait pas de sous-vêtement et cette nouvelle pensée perverse eu de quoi le détourner de la jeune femme. Il avait déjà vue des personnes sans soutien-gorge pour le draguer (Cécilia) mais personne avec qui ça lui faisait cet effet. Il avait limite envie de voir son corps pour pouvoir le toucher doucement et il se mit une claque mentale. Il n’était pas son cousin.
- Je suis déjà allé me baigner avec plus de froid encore. Souvent je fini dans l’eau pendant les soirées. Mais cette fois-ci, j’ai plus envie de t’accompagner.
Il posa à nouveau son regard sur elle et s’approcha encore. Plus il s’approchait, plus il avait l’impression d’être incroyablement attiré par elle. Il avait l’impression qu’il était … amoureux ? Ce n’était pas possible, mais quelque chose dans la jeune femme le faisait sentir différent. Il avait un lien avec elle qu’il n’arrivait pas à comprendre… Lui qui n’aime personne, pas même sa famille dans les mauvais jours.
- Il faudra cependant aller voler une robe un peu moins … fin je veux dire que… fin on voit… que … fin … tu es magnifique, souffla-t-il avant de se reprendre, mais tu risques de te faire trop remarquer… et avec leur ébriété la plupart risque de te … toucher, ou caresser, ou fin …des choses pas cool …
Il observait la jeune femme et s’embourba, d’un coup il se mit à rougir fortement et cela pouvait se voir. Il avait pensé aussi à la toucher, à la caresser, et même à lui faire l’amour, là sur les rochers. Il n’était pas mieux qu’un autre. Il se sentait sale, irrespectueux, et tous les défauts qui vont avec.
- Je ne te ferais rien hein, dit-il en relevant les mains, toutes mes propositions sont en tout bien tout honneur, je ne suis pas comme ça.
Il n’était pas comme ça, d’ordinaire. Il avait vraiment envie de faire un petit tour de la fête avec la jeune femme, de la protéger des hommes et des femmes malvenues … Heureusement qu’il était lui, et qu’il se connaissait assez bien. Il avait peut-être des envies étranges dans son esprit mais il ne ferait jamais rien sans l’aval de la jeune femme et el respect qui va avec. Il se sentait juste étrange de ressentir tout cela pour une personne qu’il vient à peine de croiser. Il lui tendit sa main alors. Il savait où des ébats amoureux avaient lieu, merci Léo pour la précision, et où ils pourront voler une robe et une culotte. C’était mieux une culotte portait par quelqu’un d’autre que pas de culotte du tout. Il était même prêt à lui donner son caleçon et son t-shirt si elle préférait.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement.
Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Une touriste, c'était probablement le mot qu'elle cherchait... Ces gens venus d'ailleurs le temps de quelques jours ou semaines, juste pour s'amuser et changer d'air.
— Hmm... Oui, affirma-t-elle avec un peu d'hésitation.
Le jeune homme se rapprocha encore un peu, comme si c'était pour mieux l'entendre. Elle devait peut-être parler plus fort ? Néanmoins, le fait que l'espace entre eux se réduisait, Blanche ne s'en sentait pas pour autant gênée. Pour une fois, elle n'eut pas ce mouvement de recul, ni cette raideur qui paralysait d'habitude ses membres. Elle était simplement apaisée, peut-être cette fine odeur salée qui émanait de lui, comme s'il avait effectivement un peu de la mer en lui.
Elle fronça les sourcils en le regardant. Qu'avait-il que les autres auparavant n'avaient pas ? Elle le fixa un poil trop longuement, alors que les mots du jeune homme la traversaient sans véritablement faire écho dans son esprit. Elle ne percuta qu'à la fin. "Si jamais, on peut y aller ensemble".
Elle baissa la tête, le feu lui montant aux joues.
— Peut-être...
Elle voulait plutôt dire "pourquoi pas", mais sans savoir quels mots utiliser pour ne pas lui dire non. Et dans le même temps... Elle avait bien envie de dire oui. La selkie préféra changer de sujet, en parlant de la mer, et de ses eaux froides. Il rétorqua gentiment qu'il y était habitué et que cela ne le gênait pas. Était-là, cet embrun salé qui émanait de lui dès que le vent soufflait ? Cela intriguait la selkie plus que de raison, et lorsqu'il avoua plutôt vouloir l'accompagner, elle sentit son coeur s'emballer dans sa poitrine. Comment devait-elle réagir face à pareille proposition ? Il ne s'agissait plus d'une demande subtile, à deviner sous ses mots.
— Euh...
Elle n'avait cependant pas vraiment l'occasion de répondre oui ou non, le jeune homme embraya sur un sujet qui le fit un peu bafouer, chercher ses mots et ensuite rougir. Elle eut un peu plus de mal à suivre où il voulait en venir, même si elle crut déceler un compliment dans son discours laborieux. Il avait le regard fuyant, puis ses joues rougirent de la même manière qu'elle quelques minutes plus tôt.
Blanche s'était alors levée, nullement dérangée par sa tenue légère, qui tenait désormais plus d'une chemisette que véritablement d'une robe. Elle avança de deux pas supplémentaires pour être à la hauteur du garçon alors qu'il tournait momentanément la tête de l'autre côté.
Sa main se leva et ses doigts vinrent frôler son bras dans un contact hésitant au départ, puis plus franc. Juste le bout des doigts, sur la peau chaude du garçon.
— D'accord, dit-elle.
Ses prunelles bleues s'arrimèrent à celles du garçon, et elle lui sourit avec une simplicité étonnante dans ce monde de faux-semblants.
Spoiler:
Léo incube... j'ai ri Pourquoi pas
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Clionestra
Mar 13 Sep - 13:25
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
HRP – Hahah si ça te plait, on pourra le faire je ne sais pas quand Faut dire aux mères d’arrêter de copuler avec des êtres surnaturels, un triton, un démon … x’D
Une touriste donc… si d’ordinaire, encore, Bryan n’aimait pas les touristes…parce qu’ils n’étaient pas respectueux de leur environnement ou des gens qui habitent à l’année dans leur lieu de vacances, celle-ci était différente. Il le savait. Il pouvait le sentir sans comprendre d’où lui venait cette absolue certitude. Elle était différente. Point. Il n’avait pas à tortiller du cul pour chercher plus loin.
- Peut-être ? pencha-t-il la tête doucement.
Ce n’était pas un « non » clair, mais ce n’était pas un « oui » non plus… Et Bryan avait appris à faire attention à ce qu’on ne disait pas autant qu’à ce qu’on disait. Elle n’avait pas dit oui. Peut-être qu’elle n’osait alors simplement pas lui dire non ? C’était une possibilité malgré tout. Quand elle se leva, il eu dû mal à ne pas la regarder encore. Elle était aussi parfaite de visage que de corps, et il ne doutait pas que beaucoup devait lui envier son physique. Il la laissa s’approcher et caresser sa peau. Il en eu la chair de poule mais loin de lui l’impression que ce n'était pas agréable. Il était plus agréable de se faire toucher par la jeune femme que ce qu’il n’aimait cela d’ordinaire. Il l’observait simplement en plantant son regard dans le sien, tout pour éviter de regarder le reste de son corps.
Mauvaise idée puisqu’à côté des yeux, il y a un nez… et qu’un peu au-dessous du nez il y a des lèvres donnant son accord pour le suivre. Il observa la jeune femme encore, bloquant un peu sa respiration et les sensations étranges qu’elle faisait naître en lui. Il répondit à son sourire et chercha la zone de copulation rapidement.
- On va voler une robe, dit-il encore pour la jeune femme, je sais exactement où aller pour. Tu n’as peut-être pas envie de voir ça ? Tu préfères rester ici, le temps que je revienne avec ce qu’il faut ?
Il pouvait voir au loin son cousin partir dans les rochers avec une jeune femme à la peau chocolat et à la robe rouge. Une robe qui ressemblait à tout point à plusieurs autres dans la fête, ainsi personne ne pourrait l’accuser d’avoir voler quoi que ce soit. Il prit doucement les doigts de la jeune femme dans les siens et il se sentit à nouveau étrangement bizarre. Il avait l’impression de ressentir un lien entre eux, sans qu’il n’arrive à le définir. Il avait l’impression que sa place était ici, et nulle part ailleurs.
Il avait aussi l’impression que s’il ne la gardait pas près de lui… Que s’il lâchait sa main ou son regard de la jeune femme, elle allait disparaître pour toujours. Cette idée ne lui plaisait pas, mais elle tournait dans son esprit comme un disque rayé. Il fit un pas pour s’approcher de la plage, pouvant marcher un temps sur le sable alors qu’ils contournaient des rochers pour arriver derrière la fête, avec plein de rocher, et des bruits suggestifs sur ce qu’il pouvait bien se passer là-bas. Il en rougit encore alors qu’il tenait la main de la jeune femme. Il ne savait pas ce qu’elle voulait faire mais entendre des bruits comme ça augmenter les idées étranges qui fusaient dans son esprit. Il l’avait dit, il aurait dû rester chez lui.
- Je peux aussi te donner mes vêtements en réalité pour t'éviter le traumatisme, rajouta-t-il d'un sourire alors qu'un son de bien-être sorti de derrière les rochers.
Il avait amené une femme voler la robe d'une autre femme qui était en train de s'envoyer en l'air avec son cousin... S'il avait pas déraillé, fallait lui expliquer.
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement.
Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Il y eut un sorte de léger blanc, durant lequel ils se dévisagèrent en retenant leurs respirations. Puis enfin, le garçon lui sourit. Ses paroles sortirent à nouveau de ses lèvres comme une déclamation incompréhensible pour la jeune femme qui se contenta de froncer les sourcils. Quoi qu'il advienne... Elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance, alors elle acquiesça... À quoi, elle n'en savait rien, mais elle acquiesçait.
Au loin, un couple dévala la pente avec quelques rires, se touchant et se prenant régulièrement dans les bras. Blanche surprit le jeune homme en train de les regarder. Était-là... ce qu'il voulait faire ?
L'homme attrapa sa main. Elle se laissa alors emmener sur le sable, suivant ses indications muettes. Ils allaient dans la même direction que le couple. Blanche se demanda pourquoi... Quel était l'idée exacte de son... ami ? Une légère appréhension la submergea à mesure qu'ils avançaient. Bientôt, le bruit des baisers et du souffle court des couples retentissaient à leurs oreilles.
Si le jeune homme lui-même ne s'était pas arrêté pour lui refaire face, probablement qu'elle aurait planté ses pieds dans le sol pour ne pas aller plus loin. Était-ce ainsi que les hommes faisaient la cour ? Ils montraient un bel endroit à une femme, ils l'y emmenaient puis faisaient leurs affaires ?
Si elle avait déjà vécu tel expérience sous forme animale avec une certaine normalité, elle ne se sentait cependant pas apte à passer le pas sous cette autre forme... Il y avait là un aspect bien plus... profond. En tant qu'être humain de... copuler.
Avait-il compris ou lui-même changer d'avis ? Blanche n'en savait trop rien en regardant dans les yeux de l'inconnu à qui elle tenait la main. Quand il lui parla de vêtements, elle haussa les épaules. Elle était habillée, voyons. Il n'y avait pas à craindre à voir, se dit-elle, en toute insouciance.
— Pas besoin !
Soudain, une lumière embrasa le ciel un peu plus loin, dans les hauteurs. Blanche leva la tête, et à la vue du feu qui prenait sur le bonhomme en paille, ses yeux se mirent presque à briller d'admiration. Un grand sourire naquit sur ses lèvres. Elle considéra alors le jeune homme à ses côtés un instant.
— Viens !
Elle tira alors sa main avec plus d'empressement et d'excitation qu'il ne l'avait fait juste avant, et remonta la pente pour rejoindre le groupe de gens amassés autour du feu de joie. Blanche voulait absolument voir cela de plus près.
Spoiler:
Les succubes et incubes sont de loin mes démons préférés Va savoir pourquoi Je ne refuse donc jamais de les voir dans un de mes RP ou histoires mdr
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Préférence de jeu : Les deux
Clionestra
Mar 13 Sep - 15:18
Bryan Steamgray
J'ai 25 ans et je vis dans les îles Shetlands, en ecosse. Dans la vie, je suis en train de faire des études dans la biologie marine et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. → Issu d'une famille monoparental (sa mère) → Gentil, courtois, altruiste, il se sent pourtant mal à l'aise en société et préféré, de loin, rester seul à se promener. → Adore nager, ça depuis tout petit → Adore la plongée sous marine → Sa mère croit en la magie et essaie d'initier son fils à des sorts et des incantations qu'il fuit comme personne. → En réalité, Bryan est bien à moitié triton royal (par son père) et à moitié sorcier (par sa mère). → Il se retrouve forcément embarquer par son cousin maternelle dans les fêtes et les évènements, comme ils ont le même âge, bien qu'il en aucune envie.
HRP - On se fera ça si tu le veux alors après
Elle était impossible, se dit-il. Impossible ou inconsciente. Il n’en était pas sûr. Elle ne pouvait pas aller au milieu de tout le monde comme ça ! Ce n’était clairement pas possible… Cependant, il avait compris que la jeune femme n’avait pas compris un traître mot de ce qu’il lui avait expliqué avant quand il observa ses yeux paniqués. Il aurait dû le dire plus doucement, ou plus … il ne savait pas comment il aurait dû le faire autrement mais il aurait dû faire autrement.
Alors qu’elle lui dit que ce n’était pas la peine, il voulait rebiffer. Lui expliquer que c’était carrément la peine. Elle se mit à sourire. Il la ferma. Elle était magnifique en souriant ou en ne souriant pas. C’était quoi ces gens magnifiques, et elle ne semblait même pas le remarquer. Il observa son propre t-shirt noir et son pull, passé par-dessus sa tête juste avant de partir. Il allait avoir froid mais après tout, il valait mieux ça.
- Attends. Attends.
Il l’arrêta la tenant par la main. Il enleva son pull et son t-shirt. Il passa rapidement son t-shirt sur la tête de la jeune femme. Il toucha à peine ses cheveux qui, bien que mouillé, semblaient doux et délicat. Il la laissait passer elle-même ses mains et utilisa son pull, avec ses manches, pour l’enrouler autour de sa taille. Heureusement pour elle, il mettait des hauts très large. Ainsi, elle semblait habillée avec ses habits, et mal fringué, mais plus pratiquement nu.
Il sentit un courant d’air et reprit sa main qu’il avait lâché. Il n’avait pas la coutume de boire de l’alcool, mais il allait faire une entorse pour pouvoir se réchauffer un peu. Il n’était plus qu’avec son pantalon en jean, montrant à tout le monde le torse sculpté par la natation et la plongée.
- Allons voir le feu, dit-il en reprenant le chemin l’air de rien.
Ils arrivèrent vers tout le monde et il eut une grimace en croisant le regard des amis de Léo. Tous savaient que Bryan n’était pas le genre à copuler, comme l’avait pensé la jeune femme, mais sa tenue serait la source de rumeur pour un petit moment. Tant pis. Il poussa quelques personnes pour faire passer la jeune femme et il se mit derrière elle pour éviter les mains baladeuses de certaines personnes. Il fallait avouer qu’il ne regarda pas un instant le feu, il s’occupa plutôt de vérifier que personne ne s’approche de trop près. Elle sentait la mer. C’était ça qui faisait qu’elle était tellement attirée par elle ? Elle était comme la mer qui l’appelait parfois. La mer qui l’attirait dans ses vagues. La mer avec qui il se sentait si bien. Elle avait le même effet sur elle. Bryan vu son cousin au loin avec un large sourire. Il lâcha un regard vers son cousin et eu un sourire entendu. Bien sûr que lui aussi avait dû le voir et croire n’importe quoi. Il lui fit un doigt d’honneur répondu par un rire gras. Léo était content si son cousin se décoincé. Bryan avait envie de lui mettre la tête dans le sable !
J'ai 36 ans, même si humainement j'en parais moins. Je vis dans les îles Shetlands, en Écosse. Dans la vie, je suis une selkie et passe la majorité de ma vie sous la forme d'un phoque et plus rarement comme une humaine. Je m'en sors plutôt bien et grâce à ma chance, je suis célibataire et cela ne me dérange aucunement.
Je vis la majeure partie de mon temps avec une échouerie (clan) de phoque que je considère comme ma famille. Ils sont ceux sur lesquels je me repose, à qui j'ai le plus de confiance.
Pour l'heure, je n'ai jamais connu que 3 autres selkies comme moi. Ma mère, qui a finalement disparue assez tôt, ainsi que deux autres selkies que j'ai seulement croisées sur les plages, puis plus jamais revues.
Dans ma jeunesse, une humaine avait déjà tenté de m'adopter sous forme humaine, c'était une des premières fois que je m'étais transformée. Je suis restée quelques jours auprès d'elle, voire même semaines à ses côtés, m'apprenant les rudiments de la vie humaine. Je suis cependant partie du jour au lendemain, l'appel de l'océan étant trop fort. Cette dame n'a jamais appris mon secret, mais il m'arrive d'aller la voir, de loin, pour savoir comment elle va.
Le jeune homme la retint, l'obligeant à freiner des quatre pieds. Elle se serait bien impatienté face à toutes les simagrées de l'inconnu. Elle devait rejoindre le coin du feu, voir les volutes gagner le ciel et les flammes lécher les ténèbres... Pour autant, elle resta immobile et surtout étonnée quand il retira ses vêtements. Son regard lorgna un moment sur son torse dessiné qu'elle trouva presque hypnotique. Pourquoi les humains cachaient-ils leurs corps si bien sculptés sous des vêtements ?
Interdite, Blanche n'osa pas bouger quand il s'approcha, mais elle se laissa faire quand il passa son tee-shirt par-dessus sa tête.
Elle s'habilla alors docilement, tandis qu'il enroulait les manches de son pull autour de sa taille. Cette proximité lui chatouilla le bas du ventre, surtout après avoir vu le spectacle de son torse nu, et il lui sembla sentir l'haleine du garçon s'échouer sur son visage à un moment donné. Il lui semblait sentir un courant électrique parcourir son corps. C'était étrange, mais... agréable à la fois.
Lorsqu'il s'écarta enfin, Blanche baissa les yeux vers son accoutrement. Elle tourna sur elle-même, comme elle avait appris plus petite avec cette dame qui l'avait élevée durant quelques semaines. Puis elle s'arrêta de nouveau face à l'inconnu en levant les yeux au ciel et secouant négativement la tête pour dire "c'était vraiment pas nécessaire". Mais s'il y tenait tant que ça... Elle lui rendit un sourire en guise de remerciement. Puis, contre toute attente, il reprit sa main, comme à qui de droit, pour repartir vers la falaise.
L'expression de Blanche changea, elle se redressa, toute fière et heureuse d'enfin pouvoir voir le feu. Et d'être accompagnée, qui plus est.
— Merci ! lui dit-elle alors qu'ils remontaient la pente.
Ils se faufilèrent alors dans la foule. Les grands yeux bleu de la selkie dévoraient tout autour d'elle, de l'expression étonnée des gens qui la croisaient jusqu'à la beauté dangereuse du brasier.
L'inconnu l'aida d'ailleurs à trouver une place plus proche du bonhomme de paille qui irradiait d'une chaleur étonnante... et tellement agréable. Elle s'arrêta à une distance acceptable, où les flammes brûlantes et frénétiques l'inondaient de leur chaude bienveillance sans risquer de la toucher.
Elle contempla le spectacle longuement. Tournant parfois la tête pour voir où était son accompagnateur, il restait sagement derrière elle. Au moins, leur proximité avec le feu lui permettait de ne pas prendre froid.
Blanche lui adressa un sourire, contente de passer ce moment avec lui. Pour une fois, elle n'était pas seule dans la foule...