L'amour, c'est de la physique, le mariage c'est de la chimie.
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Houmous
Jeu 7 Sep - 18:30
Misty Roots
J'ai 20 ans et je vis à Philadelphie, USA. Dans la vie, je suis ouvrière et étudiante et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis appelée et je le vis sans aucune idée de ce qui va m'arriver.
Misty allait d’incompréhension en incompréhension. Pourquoi Lewis se comportait en gros con d’un seul coup ? Il avait l’air tout à fait sympathique jusqu’ici, enfin presque ! Il n’avait pas eu honte de la montrer à un de ses amis quand il s’agissait de l’emmener en voiture jusque chez lui. Il n’avait pas non plus eu trop honte à l’idée de la présenter à ses parents. Mais là, dès qu’il n’y avait rien à gagner, il s’était renfrogné et ne la considérait plus tellement. Elle ne savait pas trop sur quel pied danser avec lui et, honnêtement, c’était une sensation démotivante. Elle n’était qu’une pestiférée, une nuisance à ses yeux.
- Salut ! Moi, c’est Misty, répondit-elle tout de même à son ami plus poli. Tu es un ami de Lewis ?
Elle n’allait clairement pas se gêner et se cacher pour lui. La situation, elle la subissait tout autant que lui, alors elle se voyait mal faire des efforts pour son confort à lui. Il n’en avait pas tant fait que ça pour elle après tout… Par chance pour Lewis, le psy arriva assez vite pour ouvrir la salle et permettre à tous de s’installer.
C’était une grande pièce sans odeur, sans âme. Tout était neuf, ou au moins, en donnât l’illusion. Des panneaux de contreplaqués avec des imprimés bois aux sièges plastiques en armature de métal, rien n’inspirait vraiment confiance. Misty, elle, recherchait quoi que ce soit d’authentique auquel se raccrocher pour se repérer dans cet environnement. Mais il n’y avait rien de « vrai » ici. Ni les couples, les meubles, ni les paysages visibles par les fenêtres ne lui inspiraient confiance. Alors, elle observa la même directive que Lewis et se tût pour voir où cette situation allait encore les mener.
- Très bien, je vois que tout le monde est installé… fit le psychiatre en venant s’installer au bout de la pièce pour pouvoir voir tout le monde en tournant à peine la tête. Vous m’entendez tous ? Très bien, parfait ! Alors, nous sommes ici pour la première session de conseil conjugal post-appariement. Comme vous vous en doutez, il y en aura quelques autres et, au fil du temps, vous serez guidés sur la route vers un mariage réussi...
Musique:
A la fenêtre, Misty vit un chat roux se promener et observer l’intérieur de la pièce. Il avait l’air fasciné par quelque chose qui bougeait par intermittences. Le jeune félin s’élançait par moments de quelques pas le long de la baie vitrée ou dans l’autre sens, sautillant à l’occasion. Elle chercha dans la pièce ce qui pouvait bien attirer tant son attention pour finir par remarquer le reflet de la montre du psychologue filer d’un bout à l’autre du mur à l’opposé. Elle ne put plus garder son air blasé et se mit à sourire au côté adorable de la situation. A ce moment-là, le psychologue marqua une halte dans son discours d’introduction rébarbatif pour la regarder et essayer de comprendre. Misty reprit son sérieux comme si de rien n’était. On attendait d’elle qu’elle s’ennuie alors elle donnerait cette impression coûte que coûte ! Reprenant son sérieux aussitôt, elle toisa l’officiel pour lui signifier qu’elle attendait la suite.
- Eh bien, je suis ravi de voir que certains d’entre vous ne semblent pas passer un si mauvais moment que ça ! Vous savez, étant un attaché au programme, je vois tous les jours des jeunes qui ont l’impression que leur vie vient de leur être volée… Pourtant-
Misty regarda à nouveau vers l’extérieur pour voir le petit chat en train de se rouler par terre et de faire sa toilette. Il devait faire trop chaud pour lui alors le petit coin d’ombre où il était, il n’avait pas l’air d’avoir envie de le quitter de sitôt. Elle sourit à nouveau à voir sa petite tête se secouer à mesure qu’il se léchait et s’essuyait avec application. Puis, il se redressa, rapidement à l’affut. Qu’avait-il vu pour secouer autant son arrière-train ? Il bondit à la vitesse de l’éclair pour commencer à courser un oiseau dans une direction qu’elle ne voyait plus. Cette parenthèse lui fit du bien. Elle avait certes perdu complètement le fil mais, au moins, elle avait trouvé cette touche d’authenticité qu’elle recherchait quelques instants plus tôt. Lorsqu’elle regarda autour d’elle, ce fût pour voir que tout le monde était en train de se mettre par paire avec son partenaire pour participer à… un exercice ? Elle n’avait pas trop suivi alors elle ne comprenait pas très bien de quoi il s’agissait. Visiblement, tout le monde n’était pas aussi à l’aise avec la situation puisqu’une fille s’en alla en pleurant, prétextant d’aller aux toilettes. Son partenaire restait, mal à l’aise et perdant en confiance envers la situation.
- Bon, le râleur ? Tu vas bien finalement ou tu veux faire comme si je n’existais pas en dehors des obligations ? demanda-t-elle à Lewis, plus détendue qu’à son arrivée.
Elle fit un grand sourire pour lui signifier son attitude sarcastique et qu’il ne se méprenne pas sur ses intentions. Elle le comprenait assez pour ne pas le prendre mal. Mais ça n’empêchait que ce genre de situation la rendait triste à chaque fois. Elle réalisait bien la différence abyssale entre leurs vies mais elle ne considérait pas être la personne la plus désagréable qui soit…
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maioral
Mar 19 Sep - 11:37
Lewis Harper
J'ai 20 ans et je vis à Philadelphie, en Amérique. Dans la vie, je suis étudiant en biochimie et je m'en sors heureusement très bien grâce à mes parents, notamment mon père. Rationnel, doux mais un brin rêveur, Lewis pense être né au mauvais endroit, à la mauvaise époque. Il rêve et aspire à plus de libertés, celui de pouvoir faire ses propres choix dans une vie qui lui a toujours dicté le moindre chemin à prendre. Désormais passé la vingtaine, le voici propulsé vers un mariage inéluctable. Son énième prison, ou bien peut-être, la chance de pouvoir être enfin libre ?
fc. Julio Peña Fernández
Jimmy ne cacha pas sa curiosité envers la nouvelle. Il reluqua la nouvelle arrivée de la tête aux pieds, puis afficha un grand sourire.
— Enchanté, Misty ! Oui, on est de bons potes même si on s'est un peu perdus de vue !
Lewis se racla la gorge et corrigea un peu la réponse de son ami :
— C'est juste un ami d'enfance. On était à la même école maternelle et primaire, dit-il pour clarifier la situation à Misty.
Ni plus, ni moins. Jimmy ne faisait clairement pas partie de son entourage proche. Il l'appréciait, mais il lui reprochait souvent d'avoir la langue bien trop pendue. Lewis était plutôt contrarié de le voir aujourd'hui. De tous ses anciens amis, il devait être tombé sur lui, alors qu'il espérait garder cette histoire de mariage sous silence. Avec Jimmy, le secret risquait d'être très vite ébruité. Et ça l'emmerdait.
Lewis se renfrogna un peu. L'assemblée rentra dans l'amphithéâtre et ils s'assirent en binôme. Le psychologue entama ainsi son laïus tandis que chacun s'emmurait dans ses pensées en envisageant leur futur, relativement terne pour la plupart.
Lewis haussa un sourcil quand il entendit le psychiatre dire : " je vois tous les jours des jeunes qui ont l’impression que leur vie vient de leur être volée". Mais c'était clairement le cas et le jeune homme soupira. Cette session de conseil allait être longue et rébarbative.
Le brun jeta un oeil vers son couple d'ami, croisant même le regard de Lydia qui se détourna aussitôt comme si cela lui était interdit. On leur donna bientôt un exercice à faire : écrire trois phrases sur eux, dont un mensonge. Le but était de se présenter et puis de laisser l'autre deviner quelles phrases étaient vraies et laquelle était fausse.
Quelqu'un fut désigné pour donner à chacun une feuille pour pouvoir noter leur présentation. La salle, jusqu'à présent silencieuse, se mit en branle et quelques conversations discrètes s'élevèrent. Misty choisit ce moment pour discuter avec Lewis. Elle le décrivait déjà comme un « râleur ».
Le jeune homme fronça les sourcils, pas très ouvert à sa taquinerie. Mais sur le fond, elle avait bien raison. Il ne pouvait le nier, alors il soupira.
— Désolé, dit-il avec lassitude.
Désolé de l'avoir ignorer, et surtout désolé d'être un gros con.
Lewis vérifia ce que faisait Jimmy, à quelques dizaines de place d'eux. Puis il reconsidéra sa "promise" comme si le fait de voir Jimmy occupé avec Lydia était une ouverture. Ses yeux cependant restaient fixés sur le banc.
— Je suppose que ça va, plus ou moins...
Autant que cela pouvait aller avec la perspective de se marier à une inconnue.
— Ma mère ne renonce pas à l'idée de faire annuler le mariage, la prévint-il.
Lui non plus, dans le fond. Il l'espérait du fond du coeur.
— Et toi ? demanda-t-il en tournant la tête et en la regardant enfin.
Ça lui faisait toujours bizarre, de la regarder en face, pour de vrai. Il allait peut-être devoir faire sa vie avec elle, et il avait comme l'impression que c'était mal de la dévisager, de chercher à connaître les traits de son visage.
— Et ton frère ? Tu as des nouvelles ? s'enquit-il, sachant que cela comptait pour elle.
Le garçon chargé de la distribution des feuilles en déposa une devant le couple.
— Il faut la couper en deux, annonça-t-il. — Merci, répondit-il en s'emparant du papier.
Il tourna une nouvelle fois la tête vers Misty.
— Tu es douée pour déchirer les feuilles en deux ? J'ai toujours l'art de me louper... Je vais aller chercher de quoi écrire en attendant.
Lewis se leva et alla jusqu'à la table devant l'amphithéâtre pour attraper deux crayons dans la petite boîte mise à disposition.
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Houmous
Jeu 5 Oct - 8:59
Misty Roots
J'ai 20 ans et je vis à Philadelphie, USA. Dans la vie, je suis ouvrière et étudiante et je m'en sors comme je peux. Sinon, grâce à ma chance, je suis appelée et je le vis sans aucune idée de ce qui va m'arriver.
Misty était un peu paumée en ce moment. Il y avait trop de choses qui s’ajoutaient les unes aux autres. Et elle devait faire des choix. Elle n’avait pas eu le temps d’aller à l’hôpital depuis la dernière fois, avec Lewis. Le boulot, les amis et Lewis lui-même lui avaient trop pris de son temps. Et de toutes manières, elle ne voulait pas se pointer et lui apporter son stress. Elle se demanda si leur père avait seulement pris le temps de lui rendre visite et n’y compta pas tellement. Ouais, il fallait qu’elle y retourne un de ces quatre. Elle le savait et n’était pas très à l’aise à cette idée. Aussi étrange que ça puisse paraitre, la présence de Lewis, la dernière fois, l’avait aidée un peu. C’était probablement à ce moment qu’elle avait le mieux entrevu pourquoi le Programme les avaient appariés l’un à l’autre.
- On fait aller, fit-elle, toute en philosophie et relativisme. Sonny ? Je n’ai pas eu le temps de retourner à l’hôpital pour le moment. J’ai eu pas mal de choses ces derniers jours et je ne voulais pas le voir en étant triste…
Elle laissa un silence passer alors qu’elle se plongeait dans ses pensées. Avec Ms. Harper, le mariage était quand même très mal engagé. La perspective qu’il se réalise échappait de plus en plus, et avec lui, la crainte de précipiter tous les Roots avec elle dans un statut hors la loi qui bannirait Sonny de ses soins, son père et elle de leurs logements sociaux et, probablement, de leurs boulots respectifs. Un avenir fort sombre mais une femme seule avait-elle autant de pouvoir sur le système dans lequel ils vivaient ? Elle en doutait et, à la fois, redoutait que ce soit le cas.
Lorsqu’il lui demanda si elle pouvait couper la feuille et prit un prétexte pour quitter leur table quelques instants, elle secoua la tête pour se remettre les idées en place. La situation était compliquée et complètement hors de son contrôle, mais pas désespérée. Après tout, ils étaient là pour leur première session de thérapie de groupe. Peut-être que les choses allaient se faire d’elles-mêmes ? Si Ms. Harper voyait son fils heureux, peut-être qu’elle consentirait finalement à leur union ?
Elle prit le temps de plier la feuille en deux puis utilisa le rebord de la table pour faciliter le découpage. D’un grand coup sec, elle sépara assez bien les deux morceaux de la feuille. Elle le vit la regarder faire. Il y avait quelque chose dans son regard et son attitude qu’elle avait cru remarquer depuis qu’ils étaient là, aujourd’hui. Elle n’arrivait pas complètement à mettre le doigt dessus mais il y avait quelque chose de « différent » … Elle lui tendit une moitié de la feuille avec un sourire et prit l’un des deux crayons qu’il avait rapportés.
Elle se tourna un peu pour voir le couple d’amis de Lewis qu’il semblait observer si souvent. Le gars - Jimmy, c’est ça ? – la regardait intensément. Ce n’était pas pour la mettre plus à l’aise que ça. Qu’attendait-il d’elle ? Pourquoi sa compagne à lui jetait autant de regards furtifs vers Lewis ? Il y avait anguille sous roche et elle s’en doutait. Ça lui rappelait des scandales qui avaient éclaté autour de couples d’appariés qui s’échangeaient tant et si bien de partenaires que l’ascendance des enfants qui naissaient de leurs unions avaient bien du mal à savoir qui était leur père en réalité. Elle soupira en se reconcentrant sur son papier.
Trois affirmations dont une qui est fausse… Logiquement, l’objectif était d’apprendre à se connaitre en lâchant quelques vagues indices sur sa vie, ce qu’on aime ou non, … Factuellement, de se trouver des points communs pour briser la glace avec autant de naturel qu’un programme gouvernemental pouvait en permettre. Y avait-il eu un seul couple d’appariés qui avaient réellement développé un amour traditionnel ? Elle en douta face à sa feuille.
Elle réfléchit et finit par percevoir quelques idées qui vaudraient la peine d’être présentées. Le décès de sa mère pourrait être un point important à expliquer dès le début. Ce n’était clairement pas quelque chose de glamour mais Lewis avait le droit de savoir les grandes lignes pour comprendre mieux qui elle était. Avait-elle jamais parlé avec lui de photographie ou de son travail ? Ça pourrait être des points importants à aborder… Elle pensa à ses amies et colocs et réalisa que c’était aussi un point important qu’il allait bien devoir découvrir à un moment ou un autre…
- Ok, c’est bon pour moi ! fit-elle joyeusement, satisfaite d’avoir trouvé quelques trucs un peu intéressants à dire sur elle et sa vie. Tu as déjà trouvé des idées ou tu as besoin d’un peu de temps encore ?
Elle laissa entre eux sa feuille qui contenait les phrases suivantes : 1. Ma mère nous a quittée quand j’étais petite 2. En réalité, j’ai un travail que j’adore 3. Je fais de la photographie en amateur de paysages urbains
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maioral
Jeu 16 Nov - 21:46
Lewis Harper
J'ai 20 ans et je vis à Philadelphie, en Amérique. Dans la vie, je suis étudiant en biochimie et je m'en sors heureusement très bien grâce à mes parents, notamment mon père. Rationnel, doux mais un brin rêveur, Lewis pense être né au mauvais endroit, à la mauvaise époque. Il rêve et aspire à plus de libertés, celui de pouvoir faire ses propres choix dans une vie qui lui a toujours dicté le moindre chemin à prendre. Désormais passé la vingtaine, le voici propulsé vers un mariage inéluctable. Son énième prison, ou bien peut-être, la chance de pouvoir être enfin libre ?
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Il était indéniable que les deux jeunes se sentaient perdus à travers cette épreuve. Tout dans le comportement de Lewis laissait deviner qu'il n'était pas enchanté. Quant à Misty, elle cachait probablement mieux son jeu de prime abord, mais lorsqu'elle répondit à Lewis, son accablement était palpable. Le silence qui suivit fut d'ailleurs lourd de sens.
Lewis laissa échapper un soupir. Jusqu'à présent, le châtain n'avait pas envisagé que Misty puisse être touchée par cette future union. Enfin, oui, il le devinait un peu puisqu'elle en avait vaguement parlé, mais il n'imaginait pas à quel point. La réponse un peu lasse de la jeune femme lui avait mis la puce à l'oreille. Il se souvenait comme la santé de son frère à l'hôpital l'inquiétait, et savoir qu'elle n'avait pas eu l'occasion de le revoir donnait une idée du poids qu'elle portait désormais sur ses épaules.
— Ouais, c'est peut-être pas la meilleure période pour ça...
Pourtant, Lewis était persuadé que, même triste, elle aurait eu plaisir à aller voir Sonny. Peut-être était-ce surtout à cause de la logistique pour y arriver, qui était plus délicate. Prendre le bus, attendre une probable correspondance... En plus de devoir venir dans les heures de visite et devoir s'organiser autour de ces horaires.
Lewis conserva le silence, pensant qu'il pourrait lui proposer de la déposer à l'hôpital si elle en avait envie, après ce simagrée de coaching de groupe. Mais comme d'habitude, il garda la proposition pour lui. On leur amena une feuille et il en profita pour bouger et prendre des crayons.
À son retour, Misty déchirait la feuille avec tact. Lewis reprit sa place à côté d'elle et lui tendit un des deux crayons. Le jeune homme resta un long moment devant sa feuille à ne même pas savoir quoi écrire. Sa vie lui semblait déjà tellement vide de sens, qu'il avait tout simplement l'impression de n'avoir aucune personnalité et, de facto, de n'avoir rien à raconter à Misty. Sa zone d'ombre, c'était finalement sa famille, et Misty l'avait déjà rencontrée. Pour le reste, il n'avait rien d'extraordinaire... Sa seule chance, c'était d'être né dans la bonne caste. Et encore.
La voix enjouée de la blonde peroxydée le coupa de ses pensées. Lui qui était encore à fixer sa feuille comme un gland se sentit un peu bête.
— Euh... J'ai pas vraiment d'idées en fait...
Quand elle mit sa feuille entre eux, il loucha sur celle-ci dans l'espoir d'y trouver un peu d'inspiration. Il mordit le bout du crayon entre ses dents, pensif. Puis tenta à son tour de gribouiller quelques phrases bateau.
1. Je fais des études de biochimie. 2. J'aime sortir et passer du temps avec mes amis. 3. J'aime jouer de la musique.
C'était un peu bidon, mais ses maigres talents créatifs n'étaient pas de la partie. Il se racla la gorge et mit sa feuille à côté de la sienne en se raclant la gorge.
— Bon... Qui commence ?
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