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LE TEMPS D'UN RP

"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres."

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 3 Juin - 11:14
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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"La vengeance ne répare pas un tort, mais elle en prévient cent autres." - Page 20 Ksay

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David resta impassible devant le discours de la jeune femme « Vous ne voulez pas jouer de rôle, mais vous ne voulez pas non plus être vous-mêmes Mac. Alors ma question est la suivante : Qui voulez-vous être ? ». Après tout, elle ne voulait pas être perçue comme une sans-abris, d’un autre côté, elle ne voulait pas qu’il la présente en tant que Mackenzie Foster, mais elle ne voulait pas non plus jouer un rôle. Alors qui voulait-elle être ? Quelle personne ? Le savait-elle au moins ? En tout cas, David avait son opinion sur qui elle était vraiment, et quand il en fit la description, Mac ne put s’empêcher de poser des questions « Vous commencez » lui avoua-t-il donc, avant de préciser « Ce n’est pas encore parfait. Vous avez quelques mauvaises habitudes à gommer, mais ce n’est qu’une question de temps ». Quand il disait cela, il faisait référence à sa fuite de l’autre jour, finissant dans le lit d’un inconnu, pour finalement revenir chez eux avec la gueule de bois. Un comportement qu’elle allait devoir apprendre à faire disparaître si elle voulait avancer dans la vie. La fuite n’était pas une réponse. En rien.
Lorsqu’ils furent dans l’eau, le sujet fut bien différent. Ils évoquèrent le fait que certaines femmes le pensaient gay, ce qui n’était en rien l’opinion de la jeune femme, et se mit à rire doucement devant son explication… pour le moins argumentée « Vous feriez une excellente avocate ! » en se moquant gentiment d’elle, puis ajouta aussitôt « Entre nous, ça me fournie une excuse parfaite pour éviter de devoir expliquer ma situation matrimoniale ». Il évitait ainsi la pitié dans le regard de ses interlocuteurs lorsqu’il se retrouvait à expliquer que sa femme était morte dans un accident de voiture avec leur fille. Un petit rire tout en acquiesçant « Oui. Je reste un homme tout de même », et il n’était pas certain de rester continuellement insensible s’il la voyait entièrement nue dans son canapé ou faisant la cuisine. Puis ils se mirent d’accord sur une colocation longue durée, avant de reprendre leur marche.
Une marche qui les conduisit jusqu’à une cascade où ils finirent par plonger. En sortant de l’eau, il jeta un regard à Mac qui semblait avoir apprécié cette petite baignade, et répondit « Ce qui est vivifiant et revigorant, c’est une douche bien froide après un petit marathon ». Sa baignade était pour le moins sympathique, puis finit par répondre « Agréable, ça vous convient mieux ? ». Quand elle ôta son t-shirt pour l’essorer, David s’était autorisé deux petits regards à son attention, et fut perturbé par l’effet que ça avait sur lui. Lui qui venait de la convaincre qu’il ne pensait pas à elle ainsi, se retrouver trahi par la réaction de son propre corps. Il s’en voulu de penser ainsi, et se gifla mentalement, se concentrant par l’essorage de ses propres vêtements, avant de reprendre la marche. La conversation lui remit de l’ordre dans les idées, l’obligeant à penser à autre chose « 21 ans. J’étais jeune et imprudent à certains moments ». Il lui retourna la question et fut étonné de sa réponse « Oui, je connais » répondit-il avant de rétorquer « Et comment ça s’est passé ? ». Oui, il était curieux. Ils finirent par arriver au refuge et David posa son sac comme si c’était un fardeau « Mes vêtements me collent à la peau… C’est désagréable ». Bien fait pour lui, il n’avait qu’à pas se baigner ainsi aussi. « On laisse nos affaires ici, je doute qu’on nous les vole, et on va chercher de quoi faire un feu de camp ? ». Il avait surtout hâte de retrouver des vêtements secs.

Charly
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Charly
Ven 3 Juin - 17:16
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Mackenzie Foster
J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -je... » commença Mac avant de laisser sa bouche s’ouvrir sur une fin de phrase qui n’arriva pas. Au lieu de ça, elle bafouilla : « -je… enfin… et bien... » avant de coller sa langue entre ses dents du fond, regardant ailleurs, les mains sur les hanches. Petite pause de réflexion avant de regarder à nouveau David et de dire enfin : « -je sais pas. J’en sais rien. » avec presque un ton de reproche. Non, elle n’avait pas la moindre idée de qui elle était aujourd’hui. Parce qu’en réalité elle n’était qu’une serveuse minable doté d’un passé merdique. Et de l’autre, on lui offrait, enfin David lui offrait la possibilité de devenir quelqu’un d’autre. La véritable question était : est ce qu’elle se sentait encore capable de fournir des efforts pour remonter la pente, pour changer de vie. Un regard lorsqu’il évoqua des défauts. Mac n’avait pas envie de parler plus encore de ce sujet. Et heureusement David s’amusa à lui proposer un mariage blanc avant qu’ils ne dérivent sur ses attirances sexuelles. Un sourire en coin : « -ouais je sais, mais il y a des choses qu’on ne peut pas forcement expliquer avec des mots. Au feeling comme ça, clairement vous n’êtes pas gay. C’est tout. » un hochement de tête : « -je comprends. » forcement s’il mentionnait son veuvage. « -l’alliance à votre doigt devrait suffire à en faire fuir plus d’une. » avait elle ajouté avec un signe du menton vers les mains de l’avocat. « -ne vous inquiétez pas, je ne vais pas passer mon temps à trouver un moyen de vous tentez. » techniquement elle n’avait pas besoin de ruse ou de se mettre en avant pour qu’une homme la remarque.

Un joli rire dans lequel elle mêla un : « -oh non ! Non ! »avant d’ajouter pour plus d’explication : « -dans votre phrase il n’y a rien de vivifiant. Marathon et douche froide : torture psychique et physique. » elle le fixa du regard comme si elle voulait qu’il admette qu’elle avait raison. « -oui, oui c’est déjà mieux. » finit elle par dire avant de se tourner dos à lui pour retirer son t shirt et le tordre histoire d’être un peu moins trempée. En reprenant leur marche, Mac relança la conversation. « -21 ?! » elle ne put s’empêcher d’éclater de rire. « -je ne sais pas pourquoi mon esprit vous imaginait dans les dix ans. » une connerie de gosse, une envie de liberté. « -qu’est ce qui vous a poussé à faire ça du coup ? » demanda t elle en fronça les sourcils, replaçant les choses dans son contexte.

Elle y alla de sa réponse, parlant de son expérience sur une ile coupé du monde. « -bien. Enfin ça ne s’est pas terminé comme dans le film si c’est votre question. » s’amusa la jeune femme avant d’ajouter : « -décrocher durant un temps de la société, c’était sympa. C’était basé sur un tous égaux. On ne parlait pas d’où on venait, de qui on était, on vivait juste le moment, appréciant les lieux, la vie en petite communauté et la weed... » ouais forcement. « -au bout d’un mois, j’ai eu envie de continuer mon voyage, de revenir à ma cuisine, à mon apprentissage. Alors j’ai repris ma route. » rien de plus rien de moins. Une parenthèse dans une vie.

Enfin ils arrivèrent au refuge. Mac apprécia la vue et posa son sac en écoutant David se plaindre. « -ça me va. » répondit Mac. « -vous savez faire du feu ? » demanda la jeune femme pour le taquiner tout en commençant à ramasser du petit bois. Une bonne grosse demi heure plus tard, ils avaient ce qu’il leur fallait.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 3 Juin - 19:33
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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La question de David était pourtant simple : Qui était-elle ? Si elle ne voulait pas être perçue, aux yeux du monde, comme l’héritière Foster qui a terminé sans-abris, et qu’elle était notamment incapable de jouer un rôle, alors qui était-elle ? La simplicité de la question laissa Mac presque silencieuse. Elle ne savait pas. David, qui ne l’avait pas quitté du regard, hocha lentement de la tête. Un hochement presque imperceptible, mais qui signifiait qu’il l’avait entendu, puis rétorqua d’un ton neutre « Alors on va faire sorte que vous le sachiez ». Ce n’était pas une promesse, mais ça sonnait comme telle. Il allait l’aider à se retrouver elle-même, à faire en sorte que la prochaine fois qu’il formulera cette question, elle sache répondre sans hésitation dans la voix. En ce qui le concernait, David n’avait aucun mal à répondre à cette question, et ce dont il était certain, c’était que gay ne faisait pas parti de la description. Mac le confirma qu’il n’avait rien qui pouvait le contredire. Un sourire léger se glissa sur les lèvres de ce dernier « Ce n’est pas le cas de certaines femmes qui ne doivent pas supporter qu’un homme puisse refuser leurs avances ». Mais ça restait une excuse qu’il saisissait au vol pour ne pas avoir à se justifier. Un nouveau sourire quand elle lui confia comprendre, puis baissa son regard sur sa main gauche qu’il venait de relever légèrement à hauteur de ceinture, et fit tourner l’alliance entre ses doigts, avec un petit sourire triste, et releva ensuite son regard sur Mac « Elle en fait fuir certaines, mais d’autres y voient un moyen de ne pas s’attacher. Une nuit et je disparais. Sans songer, une seconde, que je puisse être fidèle ». Cela lui ouvrait un nouvel horizon sur les femmes qui se moquaient bien des conséquences de leurs actes, tant que ça ne les touchait pas directement. Un petit rire et ajouta « Je vous en remercie ». Oui, il appréciait que Mac ne joue pas de ses atouts avec exagération. Il restait un homme.

Le rire de David fut franc face au désaccord de Mac, et davantage lorsqu’elle lui lança ce regard qui signifiait qu’elle attendait qu’il confirme ses dires « Non » fut sa réponse, mais pour autant, il changea d’adjectif pour décrire l’expérience, ce qui convainc un peu plus Mac. Ils reprirent ensuite la route jusqu’au refuge, et acquiesça quand elle répéta son âge au moment où il avait tenté de voler l’avion de son oncle. Un petit rire se fit entendre « Non, non. J’étais majeur et vacciné. On avait fait un pari avec des amis. Ils disaient que j’en étais incapable, que j’étais trop discipliné, et j’ai voulu leur donner tort » et précisa « On est stupide quand on est jeune, et le regard des autres m’importaient beaucoup à cette époque-là. J’avais grandi dans l’ombre de mon père. J’avais donc besoin de m’émanciper de lui, à ma manière. J’ai passé un mauvais quart d’heures, mais j’ai gagné 200$ ». Même si au vu de sa situation, il se moquait de l’argent, mais il avait voulu gagner leur respect. Quand ce fut au tour de Mac de répondre, David fut étonné d’apprendre qu’elle avait passé autant de temps sur une plage avec des inconnus. « Entre autres » rétorqua-t-il avant de la laisser poursuivre, et ajouta « Vous fumez toujours ? ». C’était purement de la curiosité « Et cela vous a fait du bien ? » demanda-t-il jusqu’à ce qu’ils arrivent au refuge.

Un regard pour Mac qui mit en doute ses capacités à faire un feu de camp « Je suis un homme plein de talents » et ils s’éloignèrent du refuge une bonne demi-heure, puis ramena le bois pour commencer le feu de camp. David fut ravi de voir qu’il n’avait pas perdu la main ces dernières années, et lorsque le feu prit correctement, il ôta son t-shirt et son pantalon qu’il plaça à proximité du sol, et posa une couverture sur ses épaules « Je ne supportais plus le contact de mes vêtements trempés contre ma peau ». Il prit place à même le sol, et regarda Mac « Je… je… Comment vous dire cela… Tout à l’heure, quand vous avez retiré votre haut, j’ai… j’ai ressenti quelque chose. Je souhaite rester transparent avec vous, et davantage sur ce point » et ajouta aussitôt « Toutefois, n’ayez aucune crainte là-dessus, rien n’a changé entre nous. C’était… Je ne saurais trop vous dire, en réalité ». Puis il se pencha vers le sac à dos et en sorti deux bières « Je me suis dit que ça pourrait être agréable auprès du feu. Je n’ai pris que celles-ci, donc faudra les faire durer ». Il laissa un léger silence s’installer et reprit « Vous m’en voulez ? ».


Charly
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Mac avait du mal à concevoir David se faire draguer. Parce que de base, elle ne l’imaginait pas aller boire une bière dans un bar ou d’autres lieux où d’ordinaire on fait des rencontres. Bien sur elle comprenait que certaines femmes puissent être attirées par lui. Ça n’était pas un secret, il était bel homme. Elle le lui avait déjà dit. Pourquoi dire qu’il était gay alors qu’il avait l’arme fatale à son doigt ?! Une alliance. Ça signifiait déjà prit, chasse gardé, pas toucher. Une alliance que l’homme dont elle était tombée amoureuse avait prit soin de se défaire à chaque fois qu’ils se voyaient afin qu’elle n’en sache rien. « -on dit des hommes mais les femmes ne sont pas mieux. » lâcha Mac dubitative devant ce genre de comportement.

« -si un peu. » insista la jolie brune avant de reprendre la route sans avoir la moindre idée du trouble qu’elle avait fait naitre l’espace de quelques secondes chez David. « -ah oui, d’accord je comprends mieux. » les paris… ça faisait tellement faire de connerie ! « -quoi ? Vous avez tout de même gagné le pari ? Vos amis sont bons joueurs parce que si ça avait été moi, c’était zéro. L’avion n’a pas décollé, pas de blé. » elle se confia ensuite sur sa propre expérience, sur ce séjour au milieu de nul part, coupé du monde. Elle leva le visage vers lui en entendant sa question : « -non. Perdre le peu d’argent que je me fais pour acheter de la drogue. Je veux bien être un peu dingue mais pas à ce point là de débilité. » elle n’avait jamais acheté. Mais elle avoua tout de même : « -maintenant si l’occasion se présente... » elle montra ses dents comme pas très fière de ce qu’elle venait de dire. « -mais ça reste vraiment occasionnel. Rassurez vous. Je vous sens déjà tout tendu. » pas la peine qu’il se fasse du souci là dessus. D’ailleurs elle était bien plus penchée sur l’alcool que la drogue. Mais ça elle ne comptait pas lui dire. « -et oui, c’était intéressant de vivre cela. Pas de pression de la société, pas de technologie, pas d’emmerde qui vous tombe sur le coin de la gueule à longueur de temps. » oui, elle ne regrettait pas.

De façon théâtrale elle clama : « -avez vous seulement des défauts ? » alors qu’il semblait savoir faire du feu au même titre que Robinson lui même. Mais il prouva qu’il avait raison en réalisant un beau feu de camp qui allait pouvoir sécher leurs affaires et les réchauffer également. Mac prit le temps de retirer ses chaussures et ses chaussettes en prenant soin de ne pas regarder David se dévêtir. Elle allait se tourner pour pouvoir retirer également ses vêtements mais David prit la parole et elle resta là, sur ses genoux, un coude déjà disparu dans son tshirt. « -je vais peut être le garder finalement... » souffla la jolie brune en ne sachant pas vraiment comment réagir, là tout de suite. Mais en même temps elle était trempée, alors… « -ok pour la bière et heu… fermez fort les yeux s’il vous plais. » lorsque ce fut chose faite, elle retira ses vêtements à la hâte avant de s’enrouler dans une couverture, ne laissant dépasser que ses épaules. « -ok c’est bon... » souffla t elle en ayant prit place. Un regard, un sourire quelque peu gêné et elle balança pour éviter la gêne : « -ça fait une éternité que vous n’avez pas vu une femme nue, enfin à moitié nue donc… vous l’avez dit vous même, vous restez un homme. C’est moi… je pensais pas que… enfin je suis désolée. Vus qu’on avait… enfin vous savez quoi, c’est rien. C’est presque rassurant même d’un certain côté hein ?! Vous êtes encore vivant... » ça n’était peut être pas la meilleure façon de le formuler mais bon. « -je vais faire plus attention. Je ne veux pas que ça devienne embarrassant. » oh que non ! Parce qu’elle savait parfaitement ce qu’elle allait faire si cela arrivait. Prendre la fuite et ainsi laisser passer sa meilleure chance d’avoir une nouvelle vie.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
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Combien de fois avait-il pu entendre les « Je ne suis pas jalouse » ou encore les « Ça restera entre nous » lorsqu’il se rendait à des rendez-vous clients, ou parfois simplement en prenant un café ou un repas dans un restaurant. Lui qui avait toujours pensé que son alliance serait un véritable garde-fou contre le sexe opposé, il s’était bel et bien fourvoyé. Comme le précisa Mac, les hommes et les femmes étaient parfois semblables dans leur comportement. Il hocha simplement de la tête pour conclure la conversation sur les paroles de la jeune femme qui avait tout résumé en quelques mots, puis reprirent leur route en direction du refuge. David se confia sur ce qu’il avait fait de plus fou dans la vie : Voler l’hydravion de son oncle pour un stupide pari avec ses amis d’Harvard. Une manière comme une autre de s’émanciper de l’image de son paternel, et de démontrer qu’il n’était pas si rigide qu’il pouvait le laisser penser. Ce qu’il avait finit par devenir par la force des choses avec le temps… Mais à 21 ans, il était loin de penser qu’il deviendrait l’homme qu’il était aujourd’hui. Un sourire à l’attention de Mac qui comprit les raisons de sa stupidité « Sauf que l’argent aurait servi à payer mon enterrement si j’avais décollé. C’était la première fois que je pilotais ce genre d’engin », et il aurait sûrement fini par provoquer un accident ou sa propre mort si son oncle ne l’avait pas arrêté à temps. Quand ce fut au tour de Mac d’expliquer son périple sur une plage avec des inconnus, cela souleva des interrogations chez David « Oui, ça aurait été stupide de votre part de privilégier les produits stupéfiants au lieu de la nourriture, par exemple », puis fronça les sourcils, sentant se redresser quand cette dernière lui avoua tout de même fumer de temps à autre, lorsque l’occasion se présentait « Oui, je n’ai pas envie que l’appartement sorte le stupéfiant ». Toutefois, elle était libre de faire ce qu’elle souhaitait en dehors de ces murs. Après tout, il n’était pas son père. Un sourire amusé et ajouta « Excepté que la coupure avec la réalité ne peut pas être définitive ». En tout cas, c’était sa manière de penser à lui.

Quand David se chargea du feu de bois, il releva son regard sur Mac, un sourire en coin amusé par la remarque de cette dernière et rétorqua « Oui. Plein. Je suis hautain, matérialiste, trop direct lorsque je m’adresse aux gens, je fais rapidement comprendre aux autres lorsqu’ils sont moins intelligents que moi. Je ne sais pas cuisiner, je n’aime pas m’occuper d’une maison. J’ai trop de principes, et je suis rigide, ainsi que très réservé » et ajouta « Ceci n’est pas une liste exhaustive, juste un aperçut ». Oui, parce que des défauts, il en avait une pleine valise, et encore. Le feu lancé, David ôta ses vêtements et s’enveloppa de sa couverture, puis prit place au sol. Un bref silence, et il décida de se montrer totalement transparent avec la jeune femme au sujet du petit incident la concernant qui avait eu lieu près de la cascade. Cela eut pour effet de stopper Mac dans son élan « Non… Je… Vous pouvez l’enlever, vous n’avez rien à craindre sur ce point avec moi. C’était juste… un incident isolé ». Oui, voilà. C’était isolé. Il ferma les yeux à la demande de Mac, la laissant se déshabiller, puis les rouvrit à sa demande. Il resserra la couverture sur ses épaules, trahissant sa gêne à ce moment, lorsque la jeune femme évoqua les années qu’il avait passé sans voir de femmes nues. Fixant le feu crépitant devant lui, il tourna finalement la tête vers elle. Un petit rire gêné et rétorqua « Je suis toujours vivant physiquement. C’est émotionnellement que je suis mort. Mais vous n’avez pas à être désolé, vous n’avez rien fait. Je vous ai mis dans un contexte de totale confiance avec moi, et c’est toujours le cas. Attention. Ne vous méprenez pas sur mes propos. Je n’ai pas éprouvé non plus du désir ou une soudaine envie de vous toucher. On va dire que j’ai simplement… apprécié la vue. Oui, c’est le mot ». Oui, il avait apprécié la vue. « Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez continuer à vous vêtir comme vous le faites, même au petit matin. Ça n’a rien déclenché chez moi. C’était juste de voir votre dos nu… J’ai juste apprécié, et ça m’a perturbé dans le sens où ça faisait longtemps, oui », puis reprit avec un davantage de sérieux « Mais Mac… Vous n’avez rien à craindre de moi. J’espère que c’est clair pour vous ? ».




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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -stop ! Stop ! Ne commencez ni avec vos leçons de morales, ni à vous faire de fausses idées. Je n’achète pas de drogue et je ne compte pas consommer quoi que se soit de ce genre chez vous. » oui parce que pour Mac c’était toujours chez David et non chez eux. Ça n’était pas leur appartement. « -hum… je sais pas. Je pense que certaine personne sont capable de vivre ainsi. Mais il faut vraiment être prêt à renoncer au monde moderne. » ce genre de regroupement était un peu utopiste. Cela pouvait s’apparenter à des sectes aussi. Quoi qu’il en soit, ça avait été une belle expérience pour Mac.

Le bois ramassé, David mis ses talents au service d’un feu de camp et commença à dressé une liste de ses défauts. A mesure que cette liste grandissait, le sourire de Mac s’élargissait. « -ah oui je me disais aussi qu’il en manquait quelques uns. » se moqua la jeune femme. Trop facile. Mais bon c’était aussi la vérité, d’après elle, il en manquait encore. Elle se permis d’ailleurs un complètement juste après qu’il ait avoué avoir ressentit un truc lorsqu’elle avait retiré son tshirt. « -trop franc… on va ajouté trop franc à la liste de vos défauts. » ouais en soit, elle aurait presque préféré qu’il garde l’info pour lui. La jolie brune s’enroula dans une couverture, puis elle tenta de dédramatiser tout ça, s’excusant et mettant en avant le fait que c’était rassurant au final. Elle se mis à parler en même temps que lui : « -non mais c’est bon, ne vous en faite pas, c’est rien. » puis elle se mis à rire doucement lorsqu’il trouva ses mots. « -vous avez été surpris par la vue surtout ! Vous ne vous attendiez pas à ça. » elle se désigna avec un petit sourire satisfait. « -c’est pour ça que ça vous a chamboulé. » elle n’avait pas du tout envie qu’ils se regardent de travers ou que ce qu’il venait d’avouer change quoi que se soit. « -arrêtez de rabâcher ça. Ça n’est pas parce que vous avez aimé mon dos que je vais prendre peur. » lança elle alors qu’il commençait à s’en vouloir. « -ça ne va rien changer. Après tout, si vous aviez été... » mais elle chercha ses mots et hésita. « -j’allais dire normal mais ça n’est pas du tout le bon mot, nous sommes d’accord là dessus. Si vous aviez été n’importe quel autre homme, je vous aurai sans doute déjà fait cet effet depuis longtemps et vous ne m’en auriez rien dit. C’est étrange là parce que ça fait longtemps pour voir et parce qu’on a pas du tout ce genre de relation possible. » non ça c’était évident. « -de plus vous avez regardez mon dos alors bon… » puis en riant elle ajouta : « -je prends note de rien exposer de plus de peur de vous faire faire une crise cardiaque. » un sourire amusé et elle porta sa bière à ses lèvres. Un léger silence et elle demanda, curieuse : « -vous n’avez jamais été avec une autre femme que votre épouse ? » ou depuis votre épouse, elle ne savait pas comment tourner sa phrase.
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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Tout en restant impassible face à la réaction jugée disproportionnée de la jeune femme, David continua de la fixer jusqu’à ce qu’elle conclut sa tirade. Lorsqu’elle eut fini, il prit la parole à son tour « Je vous conseille de baisser d’un ton si vous ne voulez pas gâcher notre randonnée qui commence de manière plutôt agréable. Je me moque de savoir si vous prenez des stupéfiants. Je vous ai simplement demandé de ne pas en prendre à l’appartement. Mon ton n’était pas moralisateur. C’était une simple demande en bon uniforme, et pour le moins légitime, vous ne pensez pas ? », puis changèrent ensuite de sujet concernant sa coupure du monde qui ne pouvait être définitive aux yeux de David. Les réalités nous rattrapaient toujours, peu importe le lieu, ou encore le moment « C’est assez difficile de renoncer définitivement au monde moderne ». Après tout, il fallait un compte en banque pour encaisser l’argent du labeur, un logement pour ouvrir un compte bancaire, et ainsi de suite. Le monde moderne était difficilement omis. À moins de vivre dans un État qui le permette. Les États-Unis, c’était relativement compliqué.

Tout en s’occupant du feu, David releva son regard espiègle sur Mac qui se moquait gentiment de lui. Oui, il lui manquait encore quelques défauts. C’était pour cela qu’il avait précisé que sa liste n’était pas exhaustive. La preuve en était, la jeune femme en rajouta un aussitôt qu’il avait avoué éprouvé quelque chose en la voyant dos nu. Une petite moue, mais pas le moindre mot pour confirmer ou infirmer. Il avait peut-être assez parlé pour le moment. Enfin, il ne resta pas silencieux bien longtemps. Le fait de l’entendre rire après lui avoir confirmé que ce n’était rien rassura quelque peu David qui se mit à rire doucement à son tour « Ça doit être ça », appréciant qu’elle tourne cela à la dérision, et ne complique pas tout cela « Exactement ! J’ai été naïf de ne pas penser une seule seconde que vous aviez ce corps sous ses vêtements que j’ai prohibé il y a quelques jours, si mes souvenirs sont bons » en faisant référence à leur conversation au sujet de sa garde-robe le jour où ils avaient fait les boutiques de luxe.

Toutefois, l’avocat trouva nécessaire de lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre, et cette pensée ne semblait pas avoir traversé l’esprit de Mac « Je voulais juste être sûr que ça ne modifie en rien notre relation ». Oui, parce qu’ils aimaient leur relation telle qu’elle était. Quand elle lui expliqua que la normalité n’était pas le terme adéquat pour décrire son comportement, David resta silencieux. En effet, s’il avait été un homme « normal », il aurait éprouvé du désir pour elle, il aurait tenté, qui sait, de la séduire. Pourtant, il n’en avait rien fait, parce qu’ils n’avaient pas ce genre de relation, comme elle le confirma « Je ne suis pas… plus normal. C’était comme si mon corps avait décidé de ne plus répondre à ses envies primaires depuis le décès de ma femme… » et ajouta « Et puis notre relation ne favorise pas ce genre de comportement non plus », et c’était ce qu’il appréciait aussi chez Mac. Elle le respectait tel qu’il était. Un petit rire suivit et ajouta « Apparemment vos jambes et vos bras ne me font aucun effet, donc c’est bon signe pour vous ». Ainsi, elle allait pouvoir continuer à déambuler dans sa tenue du matin qui était composé d’un boxer et d’un débardeur trop grand. Il l’imita en portant sa bière à ses lèvres, et la baissa lentement en entendant la question de la jeune femme « Avant de la rencontrer, j’ai connu d’autres femmes. Bibliquement, je veux dire. Je n’étais pas non plus un tombeur de ces dames, mais je m’en sortais bien malgré tout » en souriant avec amusement et reprit « Au décès de mon épouse, j’ai tenté un rendez-vous avec une femme. Nous avons dîné ensemble, mais je n’ai pas souhaité aller plus loin, contrairement à elle. J’avais l’impression de … d’être infidèle. Ce qui est stupide en soi » et fit tourner son alliance autour de son annulaire, fixant le petit bijou qui le liait toujours à feu son épouse « Le rendez-vous avait eu lieu deux ans après son décès. C’était encore récent pour moi. Aujourd’hui, je ne saurais vous dire si je serais capable de retenter l’expérience, et je ne pense pas en avoir l’envie ». Il lâcha son alliance, puis prit une gorgée de bière et posa son regard sur Mac « Comment avez-vous rencontré votre homme marié ? » avant de se justifier « C’est vous qui avez commencé » avec un petit sourire en coin.


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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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Devant la confidence, Mac resta un peu surprise. Deux heures plus tôt tout en admirant le paysage il lui assurait qu’elle n’avait rien à craindre et voilà qu’il avouait avoir ressentit un truc. En soit le mot était vague. Un truc ? Qu’est ce que ça voulait dire au juste ? Elle ne préféra pas demander. Sans vraiment savoir pourquoi elle tenait tant à rien ne voir changer entre eux, et surtout pas que naisse un sentiment de gêne, Mac s’employa à dédramatiser l’aveu que David venait de faire par souci de transparence. Son petit rire éclata dans l’air alors qu’il jouait le jeu : « -vous aviez pas bien regarder c’est pour ça, on était pas assez proche. » elle fit aller sa main comme si elle balayait tout cela, grimaça en même temps pour prouver qu’il n’y avait pas de rancune.

« -envies primaires… j’aime pas ces mots. »
marmonna Mac comme si elle méditait ce qu’il venait de dire. « -et puis qu’est ce que la normalité je vous le demande ?! Ah ah ! » en se la jouant prof de philo, pointant sa bière dans la direction de l’avocat. « -je pense sincèrement qu’il n’y a rien de mal à avoir besoin d’un peu de tendresse. Je ne vous parle pas de sexe. Mais de contact physique entre deux personnes pour se faire du bien moralement. » elle croisa ses doigts en disant cela, avant de reprendre : « -une étreinte, une accolade, un câlin… » elle lui sourit et confirma : « -je suis d’accord, notre relation ne penche pas du mauvais côté de la balance et de ces besoins primaires. » ces mots la faisaient rire. Comme si s’envoyer en l’air était quelque chose de mal. « -yes ! » jubila t elle en levant le visage vers le ciel qui commençait à s’assombrir.

Mac laissa un silence passer, puis elle osa une question. Elle savait que David ne répondrait pas si cela le gênait ou s’il n’en avait tout simplement pas envie. « -ah bon ? Vous portiez pas de costumes c’est ça ? » demanda la serveuse avec son petit sourire en coin hyper taquin à limite du je me fou de ta gueule. Elle ne dit rien concernant la stupidité de l’attitude de David, ça n’était pas à elle d’en juger. « -si vous n’en avez pas envie, pas la peine de vous forcez. Et quant à votre rendez vous passé, si elle ne vous tentait pas, veuf ou pas, vous étiez en droit de dire non. Un diner ne veut pas forcement dire conclure au lit. Enfin je ne suis pas une grande experte dans le domaine mais vous êtes libre de vos propres choix. » qu’il n’ait pas envie de rencontrer quelqu’un d’autre, de remplacer sa femme en quelque sorte, elle le comprenait parfaitement. Ce qui la gênait, c’était vivre pour son travail, y passer ses weekend et ne rien faire d’autre en dehors. « -vous semblez vous excusez de ne pas être parvenu à rencontrer quelqu’un d’autre. Mais il n’y a rien d’obligatoire. Tout comme il n’est pas obligatoire pour une femme de plus de 30 ans d’avoir forcement envie de fonder une famille ou je ne sais quoi d’autre. Ça c’est un effet de société. » il n’avait pas à se forcer à trouver une remplaçante. Et ceux qui le poussaient dans ce sens étaient des cons.

« -je vois... »
s’amusa Mac en entendant la question et la justification. Elle prit une grande gorgée de bière et finit par répondre : « -je l’ai rencontré à Bali. A ce moment là je faisais le tour de l’Indonésie. Ça faisait plus d’un mois que je bossais et que je vivais chez l’habitant. J’avais décidé de profiter un peu dans un superbe hôtel. Une semaine. Pour marquer le coup. La fin du séjour. La semaine suivante je partais pour l’Australie. Bref... » elle avait situé le contexte. Dans le genre endroit de paradis. « -j’ai participé un plusieurs excursion pour visiter des temples. Lui aussi. Il était client de l’hôtel. On s’est tout de suite bien entendu. Il m’a invité à dîner un soir. Il restait un mois. Du commerce ou je ne sais plus quoi. Je m’en foutais de son job. C’était nos discussions que j’aimais. Nos points communs. » elle avala une gorgée de bière et reprit : « -on a participer à une initiation au sexe tantrique. Moi c’était un peu dans la poursuite de mon délire de l’époque sur les trucs zen et tout ça. Lui c’était pour la découverte. Ils nous a fallu plus que du tantrique. » un sourire en coin en disant cela. « -j’ai décalé mon départ, on a passé ce un mois ensemble. Et puis… et puis la dernière semaine… j’ai eu l’impression que ça le gênait que je reste jusqu’à son départ ou que je décale mon départ. Enfin un truc clochait. Et le truc c’était sa femme qui débarquait avec leurs deux gosses… » qu’est ce qu’elle avait été naïve…
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Lun 6 Juin - 20:43
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David A. McArthur
J'ai 36 ans et je vis à Manhattan, . Dans la vie, je suis avocat en droit des affaires et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



David a grandi dans les beaux quartiers de New York, ainsi que dans l’ombre de son père, un brillant avocat d’affaires dont le nom lui ouvrit immédiatement les portes d’Harvard. Après deux ans au bureau du Procureur de New York Sud, il décida d’emprunter le même chemin que son paternel en rejoignant Donnelly & Associés. Un prestigieux cabinet d’avocats d’affaires disposant d’une vue à 360° sur la Big Apple. Depuis dix ans au sein de ce cabinet, et actuel associé, il a su se façonner une image de véritable salopard, dénué d’humanité et d’empathie à l’égard de ses clients ou encore des victimes, qui ne vit que pour gagner et pour l’argent. Ce qui est vrai. Les émotions sont, pour lui, une faiblesse. Une manière comme une autre d’atteindre son ennemi. En être dépourvu, lui assure une certaine protection à l’égard de ses confrères mal attentionnés.
Toutefois, il n’a pas toujours été que ça…


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La conversation aurait pu être pesante, malaisante, et entraîner une gêne perpétuelle, ce qui aurait compliqué leur colocation, mais il n’en fut rien. David se saisit de l’opportunité que lui offrit Mac de tourner cela à la dérision, parce qu’après tout, ce n’était rien en soit. Il apprécia son rire de bon cœur, et se joignit à elle avec un peu plus de discrétion, comme à son habitude « C’est sûrement cela » en confirmant les dires de la jeune femme. Il aurait pu la contredire en lui confiant qu’il n’avait rien vu de désagréable, bien au contraire, sinon il n’aurait pas éprouvé cette sensation étrange, aussi brève fût-elle, mais il ne souhaitait pas voir leur relation décliner. Le rire de David s’estompa quand ils abordèrent le sujet de la normalité. L’avocat ne se considérait pas vraiment comme un homme normal selon les caractéristiques strictement établies par la société. En tout cas, il ne l’était plus depuis le décès de son épouse. « Pourtant, ce sont des envies primaires, au même titre que manger, boire ou encore dormir ». Un petit sourire doux se glissa sur les lèvres du juriste qui posa son regard sur Mac alors qu’elle le rassurait sur le point de la normalité « C’est simple. La normalité est celle répond aux normes de la société », répondit-il comme si la réponse était simple et logique. Toutefois, il apprécia son effort de le réconforter sur ce point. Il la laissa poursuivre, la regardant simplement, tout en restant impassible face à ses propos, puis rétorqua avec un petit sourire taquin « Vous me proposez de me serrer dans vos bras de temps en temps ? » et ajouta « Je ne sais plus vraiment ce qui peut me faire du bien moralement », et puis acquiesça en souriant à la conclusion de Mac sur leur relation, ne trouvant rien à redire dessus.

Un bref silence les enveloppa avant qu’il ne soit brisé par la jeune femme qui décida de se montrer indiscrète au sujet de sa vie privée. Néanmoins, l’avocat ne s’en offusqua pas, et se prit au jeu de la confidence en lui avouant que Cheryl n’avait pas été l’unique femme de sa vie. Il en avait connu quelques-unes avant, et se mit à rire discrètement en entendant la question de Mac « Je remarque que mes costumes vous font un certain effet » en décidant de s’amuser aussi avec la jeune femme. Puis il évoqua l’après décès de son épouse, et il fut soudainement moins enthousiasme. Un hochement de tête pour acquiescer, un petit silence et rétorqua après une gorgée de bière et en reposant son regard sur Mac « Et si ce n’était que de la peur finalement ? La peur de les oublier… Qu’elle puisse m’en vouloir d’en aimer une autre… ». Et si c’était cela qui l’empêchait de reconstruire sa vie après leur disparition ?! Il jeta un regard au feu en pensant à ces questions, puis regarda à nouveau la jeune femme « Et puis, de toute manière, peu importe la manière dont nous vivons, nous mourrons toujours seul ». Alors pourquoi se forcer ?!

Ce fut au tour de Mac de répondre à une question indiscrète sur cet amour, l’unique apparemment, et qui avait été destiné à la mauvaise personne. Un haussement d’épaule et un petit sourire, puis porta sa bière à ses lèvres, laissant Mac répondre à son rythme. Le destin semblait avoir mis cet homme sur son chemin, et ce dernier n’avait vu aucune utilité à lui avouer être marié… Il avait profité d’elle, de sa douceur, de son amour, il avait su trouver les mots, puis l’avait détruite en l’espace de quelques secondes. David posa sa bière au sol, puis se leva avec sa couverture et se rapprocha de Mac, et passa un bras autour de ses épaules, l’encourageant à venir se blottir contre lui « C’est vous qui aviez dit qu’une étreinte faisait du bien au moral » puis ancra son regard dans le sien et souffla « Vous pouvez avoir confiance en moi ». Il laissa un petit silence prendre et rétorqua « Vous êtes tombée amoureuse de lui ? » demanda-t-il simplement, d’une voix neutre, juste pour savoir « Il vous a dit qu’il était marié ou vous l’avez supposé ? ». Comment un homme qui avait tout pour être heureux était capable de faire endurer cela à une personne qui n’avait rien demandé, ainsi qu’à sa propre famille ?! Lui, il avait tout perdu, femme et enfant, et n’avait rien fait pour cela. Et cet homme-là avait tout, et l’avait toujours, et pourtant… Oui, ce genre d’individu le mettait hors de lui.


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Mar 7 Juin - 12:05
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J'ai 34 ans et je vis àNew York. Dans la vie, je suis SDF et serveuse et je m'en sors au jour le jour. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.



Riche héritière d'un complexe hôtelier, Mac s'est vue propulsée à la tête de cet empire sans le vouloir. Un joli paquet comprenant les hôtels et les emmerdes qui allaient avec. Elle ignorait tout des magouilles de ses parents, et aujourd'hui elle a tout perdu. Pour elle, le seul responsable: David McArthur, un connard d'avocat. Aujourd'hui, elle vis dans sa voiture, et tente de survivre avec le peu d'argent qu'elle gagne avec son job à mis temps dans un resto pourri. Elle est son truc c'est la cuisine! La vraie cuisine! Elle a un talent pour ça. Mais pour le moment, elle est bien loin de pouvoir monter son affaire.

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« -oui mais primaire je trouve que ça sonne dégradant alors que se sont les unes comme les autres des actions qui peuvent donner du plaisir. Vous n’imaginez pas le plaisir de boire une café chaud ou de manger quelque chose lorsque vous avez vraiment faim. Et dormir ! S’allonger sous la couette, mon moment préférée de la journée. Quand les draps sont encore froid, qui vous sentez le moelleux de l’oreiller, la douceur qui vous enrobe peu à peu. » elle ouvrit les yeux et tout sourire elle reprit : « -bref j’aime pas le mot primaire, parce que sonne comme dégradant. Alors que c’est pas le cas. » ils en vinrent à déterminé ce qui était normal ou pas. « -encore une fois on en revient à cette foutue société. » râla Mac avant d’exposer ses propos. Un haussement d’épaules et elle dit : « -oui… enfin… vous l’avez bien fait vous l’autre jour. Je vous garantie pas d’être la plus douée pour ça en tout cas. Et puis tendresse ça ne veut pas forcement dire contacte physique. La par exemple il y a une certaine tendresse entre nous, sans qu’on en vienne à se sauter dessus à cause de nos besoins primaires ! » elle avait énoncé cela en riant, voulant toujours mettre de l’humour à tout. « -et pour votre moral ba on y travail. Vous m’avez dit que vous n’étiez pas un habitué des sourires et depuis que je vis chez vous, ils sont assez rares les moments où vous avez tiré la gueule. » encore une fois il n’y avait rien de pressant. Elle n’allait pas le pousser du haut du plongeoir !

« -non ! » S’exclama Mac en riant. « -je voulais dire que vous étiez peut être moins canon qu’en ce moment. » elle plissa un œil, réalisant que ça n’était peut être pas un contre argument. Cela la fit rire en peu plus encore. Mais elle enchaina en lui rémontrant par A+B qu’il n’était pas dans l’obligation d’accepter quoi que se soit. Puis elle plissa les yeux et sourit avec une grande tendresse. « -pourquoi avoir peur alors que vous savez parfaitement que c’est impossible que vous puissiez les oublier ? » Mac se pinça les lèvres, elle s’apprêtait à dire certaine chose et elle n’avait pas envie qu’il prenne mal son interprétation. « -vous ne croyez pas à la vie après la mort, alors il y a peu de chance qu’elle revienne vous hanter. » un léger sourire : « -vous vous êtes déjà mis à la place de votre femme. Et si c’était vous qui n’étiez plus là. Est ce que vous auriez voulu qu’elle reste seule ? Qu’elle chérisse votre souvenirs au point d’en oublier la vraie sens de la vie ? De se couper peu à peu du monde ? De vivre sans vraiment vivre. » elle marqua un silence et reprit : « -ne répondez pas tout de suite. Prenez le temps d’y penser. » depuis quand elle s’inventait pro de philo ? Elle essayait de l’aider. Il n’y avait rien de mal à ça. « -seul peut être mais être entouré ça a aussi son importance non ? » demanda Mac avec un sourire tendre.

Retour de flamme. Mac eut droit à sa question indiscrète. Peu à peu elle se livra sur cette relation qui lui avait fait tirer un trait sur l’amour. Elle leva les yeux sur David lorsqu’il bougea et râla : « -hé non, c’est bon, ça va ! » mais elle se retrouva coller contre lui, souriant à la phrase qu’il ajouta. « -mon moral va bien. » répondit la jolie brune en lui souriant. Un soupire et elle regarda le feu sans bouger. « -ouais… » souffla Mac avant d’ajouter : « -je sais c’était rapide et ça semble fou et très con mais ouais… » que dire de plus. Ça lui était tombé dessus. « -je l’ai compris. Le jour où j’ai vu ses enfants lui sauter dessus, suivit par sa femme. » ça faisait un peu film à l’eau de rose. Peut être pour ça qu’elle ne les aimait pas. « -au milieu du hall de l’hôtel. Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes, j’ai assisté aux retrouvailles sans trouver la force de bouger. Les portes se sont refermés. » un soupire et elle reprit : « -j’ai fais mes valises et j’ai quitté l’hôtel durant l’heure suivante. Je suis partie. Simplement. Avec mon coeur en miette dans le creux de ma main ! » encore une fois la phrase fut dite de manière très théâtrale, levant la main vers le feu, en rajoutant des caisses. « -c’est du passé. Ça va. Je m’en suis remise. Mais j’ai pas la moindre envie d’être reprise pour une conne de cette façon. » elle porta sa bière à ses lèvres en fixant le feu du regard.
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» Elle attendait, comme on attend à la gare. Que quelqu'un arrive, que quelqu'un la répare… (ft Laecca)

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