J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
CREATION PROFIL:
NOM : Abramov PRENOM : Julian AGE : 24 ans STATUT : célibataire PROFESSION : graphiste VIT A TORONTO DEPUIS : Toujours VACCINS : A jour ALLERGIES : Oeuf, fraise, chocolat ANTECEDENTS MALADIES : Sourd de l'oreille gauche SPORT : Hockey DERNIERE RELATION SEXUELLE : il y a 3 mois PROTEGEES OU NON : protégées MST : jamais NOMBRE DE PARTENAIRES ACTUELLEMENT : 2 PASSION : cuisine et photographie PEUR : la hauteur, les trucs qui rampent VOUS SEREZ OU DANS 5 ANS : Heureux ?
Daniel Bederov @loudsilencecreations
TW : suicide.
Spoiler:
- Tu sais Julian, si Henry voulait mourir, tu ne pouvais pas le changer. Tu n'aurais rien pu faire. Oui, c'est compliqué à entendre. Mais quand une personne est prête à mourir, rien ne peut lui oter son intention. A la rigueur, on peut repousser mais jamais éteindre cette volonté. Et pour sa mémoire, vis.
Je sursaute quand le frère débarque. Je ne sais comment réagir. Me mettre devant la porte ou alors le laisser faire. Finalement, sa voix impose de suivre. J'écoute l'homme et me recule. Est-ce la bonne décision ? Toute façon, c'est trop tard. J'enregistre le morse sur mon téléphone. Et le laisse gérer la suite. La porte s'ouvre vraiment. Et je tente de me cacher du mieux que je peux. Mais c'est peine perdue. Je refuse de croiser son regard. Je me sens hors de la situation. Dans un état second. Je fixe mes mains ensanglantées, avant de les cacher derrière moi. Le frère fait son rôle et s'en va comme il l'a dit. Je hoche la tête, aux dire de l'ainé, sans véritablement les comprendre. Se retrouver face à Camilo, me gêne maintenant. Les questions tombent, mais je ne les entends. Juste un brouillard. Juste de trop. La descente des émotions. Je recule d'un pas puis d'un autre. Et je fuis, trouver de l'air. Je cours jusqu'à aller devant la maison. Trouver un coin pour avoir la paix. Et j'éclate en larmes. Je réalise que je n'ai pas du tout digéré Henry. Il me manque. C'est un trou béant qui ne se rebouche pas. Je le cherche encore parfois. Je contourne le pont. J'ai l'impression qu'il va m'appeler. Connard, tu m'as abandonné.
Messages : 470
Date d'inscription : 10/10/2019
Région : IDF
Crédits : Pop-Gun
Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Sam 29 Oct - 20:06
Camilo Rodrigues
J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
Maluma - .cranberry
Il n'a pas l'air de m'entendre, ni de réagir à mes propos, comme s'il était spectateur à distance de toute la scène. Il reste silencieux, le regard dans le vide. Je le détaille, ne sachant pas quoi faire. Mon frère l'avait-il violenté ou menacé sans que je m'en rende compte ? Les questions affluent, je secoue ma main devant les yeux du jeune homme en espérant que ça le fasse réagir. Ce qui fonctionne, mais pas tout à fait de la façon escomptée. Il recule, d'un pas, deux puis tourne les talons pour fuir en courant. Toute la situation me paraît surréaliste. L'arrivée de Tulio, son départ, le comportement de Julian. Finalement, rien ne se passait comme prévu. J’étais juste venu me changer et repartir, reprendre mon programme de la journée comme si ne rien était mais finalement, j'avais l'impression que ça allait être tout le contraire. Julian ne va pas bien, et je ne sais pas si je pouvais le laisser seul pour le reste de la journée. Peut-être que je devais l'autoriser à rentrer chez lui exceptionnellement pour se reposer. Appeler le médecin pour évaluer la gravité de ses blessures. Dans la cuisine, je lance la bouilloire pour faire chauffer de l'eau tout en utilisant Eliza pour demander à appeler un médecin. Peut-être que Julian ne jugeait pas cela utile, mais pour moi, ça l'était.
La confirmation reçue, j'attrape un plateau et dépose du thé et des gâteaux dessus. Je le saisis et commence à faire le tour de la maison avec à la recherche de Julian. Méthodiquement, je décide de faire chaque pièce de chaque étage l'une après l'autre ce qui me permet finalement de trouver Julian rapidement, ce dernier étant sur le péron, recroquevillé dans un coin. Drôle d'endroit pour se remettre de ses émotions je suppose. Je pose le plateau à côté de lui, sans m'asseoir. « Je vous ais préparé du thé, pour vous aider à vous calmer. Et un médecin arrive. Il va s'occuper de vous et ensuite, vous pourrez rentrer chez vous. » Non pas que ça m'arrange, ou me fasse plaisir, mais je ne pouvais pas forcer mes employés à travailler en étant malade ou blessé. « Pourquoi est-ce que vous vous êtes fait du mal comme ça ? »
Messages : 653
Date d'inscription : 25/10/2019
Région : Basse-Normandie
Crédits : idk
Univers fétiche : Réaliste, Fantastique.
Préférence de jeu : Homme
Patate Douce
Mer 4 Jan - 19:55
Julian Abramov
J'ai 24 ans et je vis à Toronto, Quebec. Dans la vie, je suis graphiste et je m'en sors bien. Sinon, grâce à mon charme, je suis heureux et je le vis plutôt follement.
CREATION PROFIL:
NOM : Abramov PRENOM : Julian AGE : 24 ans STATUT : célibataire PROFESSION : graphiste VIT A TORONTO DEPUIS : Toujours VACCINS : A jour ALLERGIES : Oeuf, fraise, chocolat ANTECEDENTS MALADIES : Sourd de l'oreille gauche SPORT : Hockey DERNIERE RELATION SEXUELLE : il y a 3 mois PROTEGEES OU NON : protégées MST : jamais NOMBRE DE PARTENAIRES ACTUELLEMENT : 2 PASSION : cuisine et photographie PEUR : la hauteur, les trucs qui rampent VOUS SEREZ OU DANS 5 ANS : Heureux ?
Daniel Bederov @loudsilencecreations
Quand j'ai accepté de remplacer ma grand-mère, je m'attendais juste à pouponner un homme capricieux. C'était plus ou moins dans mes compétences. Je n'étais pas prêt, à gérer des epreuves emotionnelles. A devoir faire face à un homme utilisant la menace de se blesser. J'avais mis de côté mon emploi pour lui, et au final, il ne me parait en rien safe. Qui me dit qu'il n'allait pas m'attaquer dans mon sommeil. J'ai juste envie de dégager d'ici et ne jamais revenir. C'est entrain de me traverser l'esprit, ça risque d'arriver plus vite que prévu. L'esprit est brouillon alors je me fais violence pour ne pas prendre de decision à chaud. Je fixe mes mains me sentant ridiculement con d'avoir réagi de la sorte. Je me sens comme le dindon d'une farce avariée. J'aurais mieux fait de rester à ma place, que de vouloir jouer les héros. J'ai cuisamment merdé.
Je sursaute quand Camilo arrive, tentant vainement de cacher mes mains sous mes cuisses. Je le regarde déposer le plateau. Je pensais qu'il était reparti ou coincé dans sa chambre. Le voir avec une attention pour moi me surprend véritablement ; je ne le pensais pas capable. Pour autant, je n'arrive pas à trouver son geste plaisant. Il m'agace. Ce besoin de 'être sec dans ses propos. D'avoir à contrôler la situation. Je n'ai pas demandé de médecin .. Juste me foutre la paix. Mais je pense que oui, j'allais rentrer chez moi et pas revenir du tout. Je fixe le plateau, prenant la tasse et un gâteau. Je le remercie quand même, car je suis éduqué. La question tombe .. Et ça me fait soupirer. - Et vous, pourquoi vous avez fait ça ? Parce que c'est de sa faute finalement si j'ai paniqué.. S'il m'a fait revivre la souffrance qu'est l'absence d'Henry.
Messages : 470
Date d'inscription : 10/10/2019
Région : IDF
Crédits : Pop-Gun
Univers fétiche : Fantasy / Réel
Préférence de jeu : Les deux
Maddy'n
Ven 27 Jan - 18:20
Camilo Rodrigues
J'ai 28 ans ans et je vis à Toronto, Canada. Dans la vie, je suis PDG et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma richesse, je suis célibatard très courtisé et je le vis plutôt bien. Allergies : Lavande, Noix de Coco, Rongeurs.
Maluma - .cranberry
Je ne sais pas vraiment comment se sent Julian, et je n’arrive pas à comprendre pourquoi il était venu à frapper si fort sur cette porte jusqu’à s’en faire mal. Ca me dépassait. Et puis il avait fui si rapidement que je n’avais pas eut le temps de lui demander. Comme on m’avait appris à le faire, j’avais donc appelé un médecin pour que le jeune homme soit examiné, lui apportant un thé et des gâteaux pour patienter. Même si d’habitude, je n’avais pas à faire le tour de la maison avec mon plateau. En cas de mal être, les gens se réfugiaient souvent dans leur chambre ou dans la salle de bain, mais pas lui. C’était perturbant. Mais je finis par le retrouver, à l’aide d'un raisonnement méthodique. Le plateau posé à côté de lui, je remets un peu de distance entre nous pour ne pas qu’il se sente étouffé. En attendant, j’essaye de comprendre ce qui lui est passé par la tête, mais il ne répond pas à la question. Au lieu de ça, il m’en pose une autre. Rien de plus irritant. « Vous n’avez pas répondu à la question. » Ca me tend ce genre de réponses qui n’éclaircissent absolument rien. « Mais pour répondre à la vôtre malgré tout… C’était pour me défendre. Au cas où… » Parce que Tulio n’en donnait pas l’air avec sa gueule d’ange, mais je savais très bien que la patience n’était pas son fort et qu’il était capable d’être assez agressif. Et parce que pendant notre enfance, il y avait déjà eu des incidents.
Une voiture ne tarde pas à se garer rapidement dans l’allée, marquant l’arrivée du médecin venu pour examiner Julian. Je la regarde sortir de la voiture, le visage presque trop serein et radieux pour le contexte. « Bonjour Aytana. » Elle monte quelques marches pour s’accroupir devant Julian, lui souriant tendrement. « Bonjour Camilo, bonjour Mr… Abramov c’est cela ? Je suis la docteure Rodigues, si vous permettez, je vais regarder vos mains et faire le nécessaire pour soigner vos plaies. » Elle tend les siennes pour que Julian puisse lui montrer ses mains avant de les observer attentivement, lui faisant faire quelques mouvements pour s’assurer que rien n’est caché. « Il n’y a visiblement pas de fracture, je pense qu’un bandage et du repos sera suffisant. Camilo, tu peux demander à Nana le kit de premier soin s’il te plaît ? » Je marque une seconde d’hésitation pour assimiler la consigne avant de pouvoir soulever le problème. « Nana n’est pas là. » Elle redépose les mains de Julian sur ses cuisses avant de se redresser. « Je vais y aller moi-même dans ce cas, je reviens vite. Et Camilo, tu ne bouges pas ! » Je fronce le regard avant d'acquiescer et de rester le plus immobile possible jusqu’au retour d’Aytana avec une trousse de secours. Je la regarde appliquer soigneusement du désinfectant et des compresses sur les mains du jeune homme, avant de les bander. « Voilà ! Je vous conseille de prendre deux ou trois jours de repos, d’éviter de garder vos mains dans l’eau trop longtemps et de surtout pas garder le bandage si celui vient à être mouillé. Je ne peux m’attarder très longtemps, mais si vous avez aussi besoin de parler de cet incident, vous pouvez m’appeler. » Elle remballe ses affaires, me redonne la boîte à pharmacie. « Salle de bain du bas, dans le meuble sous le lavabo, étagère du bas. Tu la remets en place s’il te plait. Et je sais que ce ne sont pas mes affaires, et je ne viens pas jouer les arbitres, mais soit sympa avec Tulio, il traverse une passe difficile. Sur ce, je file. Messieurs, à bientôt, enfin pas trop quand même. » Elle repart avec le même sourire radieux qu’à son arrivée, me laissant seul avec Julian. « Vous avez besoin que je vous fasse raccompagner chez vous ? »