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LE TEMPS D'UN RP

Les Enfants d'Hégémonia

Aura
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Univers fétiche : Imaginaire
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Aura
Dim 30 Mai - 0:23
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Yenariel
Ascalide

J'ai 18 ans et je vis à Hégémonia, en Lustria. Dans la vie, je suis apprentie-mage de lumière et je suis connue comme étant une Cendrée. Sinon, je suis froide, fière et persifleuse, mais également studieuse, déterminée et observatrice et je rêve de faire mes preuves.


avatar :copyright: Lemon Tart


→ La tour Solitaire (Tour Tanguy, Brest)
Extérieur - Intérieur

→ L'observatoire :
Le toit - Le téléscope (Quito Astronomical Observatory)

J’ai mal. Le tissu de ma chemise de nuit frotte sur ma plaie, là où ma propre magie m’a brûlée pour me libérer, et chaque pas dans notre dégringolade des escaliers me provoque des pointes de douleur sur lesquelles je refuse de m’attarder. Je ne fais pas partie des Krysta qui ont choisi la magie de guérison : moi, j’étudie la magie élémentaire, celle qui brûle et qui s’enflamme au creux de ma main - ou qui fera de moi une martyre au bûcher, vu mon niveau de maîtrise actuel… J’apprends à lire la vérité dans les paroles d’autrui, à interpréter les milles petits signes qui témoignent de la sincérité ou du mensonge - mais soigner, mais guérir, ça non. C’est hors de ma portée.
Je devrais peut-être revoir l’ordre de mes priorités… ?
La revue de mon cursus pourra attendre l’aube, en tout cas : ce qui compte dans l’immédiat, c’est l’urgent danger qui nous menace, mon potentiel futur Lié et moi. Je ne peux m’empêcher de me demander si nouer ce Lien m’exposera régulièrement à ce type de péripéties. Si on ne peut même plus compter sur une bonne nuit de sommeil, alors, où va le monde… ?

En plein chaos, visiblement.
C’est la folie, au rez-de-chaussée : l’ensemble du mobilier semble fermement déterminé à nous abattre, et l’espace d’un instant, je m’interroge. Quelle épitaphe inscrire sur ma pierre tombale si je venais à périr sous les assauts d’une armoire ou d’une commode ? « Tragiquement écrasée par du mobilier hostile », « Pulvérisée par six tonnes de bois, n’ouvrez pas ce cercueil », ou éventuellement « Vaincue par la supériorité de l’ébénisterie » ? C’est qu’ils sont massifs, ces meubles : anciens, et visiblement costauds. Je n’aimerais pas me retrouver aplatie sous le vaisselier, et j’espère que nous allons rapidement trouver la solution permettant de sauver nos vies… Léoryan s’affaire dans la pièce, et je me concentre pour renforcer l’éclairage fourni par la lumière que je génère. C’est fatigant, de maintenir un tel niveau de focalisation sur la durée, et je sens la fatigue peser sur mes épaules. J’ai mal, j’ai peur, j’ai froid… Ce ne sont pas les conditions idéales pour s’exercer à la magie, et je sens mon mana s’affaiblir. Mon camarade fait ce qu’il peut, visiblement, mais je doute que cela suffise. Lorsque je ramasse le couteau qu’il a enchanté, un fourmillement inhabituel parcourt mes doigts, et remonte lentement vers mon poignet. J’en lâcherais presque le manche de bois, déconcertée par le contact typiquement Ragan contre mon énergie de Krysta. Ce n’est pas vraiment désagréable - juste étrange, et un brin de méfiance le dispute à la curiosité dans le recoin de mon esprit qui n’est pas occupé à affronter la perspective d’une mort immédiate.
Plus tard, Yen - tu auras le temps de te pencher sur la question, plus tard.
Si tu survis.

Aiguillonnée par le refus de mourir, je raffermis ma prise sur l’arme improvisée. Je n’ai pas grand-chose à pourfendre pour le moment - je pense que le bois n’a pas grand-chose à craindre d’un couteau de cuisine, tout affûté soit-il - mais je défendrai chèrement ma vie. Sans vraiment y croire, je fends l’air de quelques moulinets ; et grande est ma surprise lorsque je constate que l’enchantement de Léoryan a rendu ma lame dérisoire considérablement plus… létale, pour autant qu’un meuble puisse être occis. Je peux au moins me défendre, même si la perspective de voir réduire l’intégralité du mobilier en copeaux de bois ne me tente pas particulièrement. D’autant plus qu’ils bougent encore, ces copeaux !
Dans la mêlée, j’ai perdu trace de mon colocataire improvisé, et il me faut quelques secondes pour le repérer dans la pénombre. Il a l’air en mauvaise posture, de l’autre côté de la pièce, et je ne sais pas vraiment quoi faire. Rien dans ce que j’ai étudié ne traite des meubles possédés, ni même de ce qui ressemble à de la nécromancie. C’est de la magie Ragan, ça, j’en suis sûre ! Pour ce que j’en sais, ce genre de phénomènes est peut-être très habituel dans leur aile d’Hégémonia.
Yen, tu divagues encore – bats-toi, tu réfléchiras plus tard !

Petit à petit, je parviens à manœuvrer pour me rapprocher de Léoryan, qui semble effectivement blessé. Nous formons décidément un duo redoutable – à ce rythme, nous n’aurons même pas besoin de passer à nouveau la cérémonie du Lien, nous serons glorieusement morts d’ici l’aube. Mais qui donc a pu décider que nous Lier était une bonne idée… ? « Tu as une idée ? » Moi en tout cas, là tout de suite, je n’en ai pas. Je pourrais tenter d’éblouir le mobilier jusqu’à ce que mort s’ensuive – sûrement plus la mienne que la leur, d’ailleurs – mais cette fin-là manquerait singulièrement de panache. Une attaque plus pressante me fait lâcher mon arme, et je recule de quelques pas vers Léoryan pour me mettre hors de portée. Visiblement, il a une proposition : je suis son coup d’œil vers les ténèbres en haut du mur, mais je n’y vois rien de particulier. Il a l’air convaincu que la réponse se trouve là-haut, pourtant, et je suis désemparée quelques secondes. Qu’attend-il de moi ? Dans sa main, il tient trois cailloux que je reconnais car ils m’appartiennent – mais nimbés d’une aura sombre qui me semble typiquement Ragan. Je grince des dents, juste une seconde, agacée que mes possessions se voient ainsi réquisitionnées sans ma permission – les priorités, Yen, concentre-toi – puis je tends la main et attrape la première pierre. Suivant le regard de mon camarade, je la lance, et elle émet un claquement sourd lorsqu’elle heurte le mur.

Trop bas, apparemment, à en juger par le signe de tête négatif de Léoryan. J’attrape la deuxième, et je la projette aussi haut que possible, bloquant tant bien que mal la douleur sourde qui irradie de ma brûlure et remonte le long de ma jambe. Toujours pas, me dit la grimace du Ragan, et je saisis le dernier projectile. Je rassemble mes dernières forces et le lance aussi haut que possible. Ai-je touché ma cible ? On dirait bien : j’entends comme un genre de râle sourd, un peu comme un rugissement étouffé, et un intense courant d’air fait voler mes cheveux. Je perçois comme un mouvement dans la pièce, comme si quelqu’un ou quelque chose la traversait à toute vitesse ; et l’écho de sons étranges dans l’escalier indique clairement où cette entité s’est dirigée. Dans la pièce, tous les meubles se sont figés – puis, d’un coup, ils tombent tous au sol dans un fracas d’apocalypse. Je sursaute violemment et recule de deux pas, percutant Léoryan au passage. Il a l’air complètement épuisé. « Ça va ? » Ça n’a pas l’air, en tout cas. Mais on n’a pas vraiment le temps de faire une pause, la chose pourrait revenir d'un moment à l'autre. « Je n’ai rien vu, mais toi si, n’est-ce pas ? Décris-moi, c'est quoi ? »
Slyve
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Slyve
Ven 4 Juin - 2:06
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Léoryan
Thyriel

J'ai 19 ans et je vis à Hégémonia, en Lustria. Dans la vie, je suis étudiant-mage d'ombre. Mon existence a beaucoup changé, ces derniers temps. J'ai autrefois été un étudiant lambda, puis un Hégémonien et enfin un Cendré. Je vais bientôt avoir un nouveau Liant.






Je soupire de soulagement !
Il s’en fallut de peu !
Mes pieds sont bien là, au milieu de nombreux copeaux de bois. Mes jambes tremblent, comme prises d’une peur subite. Si les os avaient pu se déboîter et s’enfuir, je serai à terre depuis un bon moment déjà. Le pantalon noir de mon uniforme (enfin, l’un de mes uniformes, heureusement, j’en ai d’autres) est troué, poussiéreux. C’est même à se demander s’il aurait été plus sale en faisant office d’unique serpillère dans le grand ménage du grenier de cette tour. Mon tee-shirt blanc a perdu de son éclat. Il tend au gris, avec des auréoles marrons, dues aux frottement intense avec le bois. Loin d'être des figures de mode, de nombreuses déchirures parsèment le vêtement. Mes bleus forment un océan trouble, qui inonde mon bras. J’ai un sursaut nerveux. C’est vrai que mon haut était blanc. Je mets souvent du blanc ou d’autres couleurs, en vérité. L’uniforme, c’est cette veste noire par-dessus, qui vient absorber la moindre touche de gaieté.
Mes sens semblent revenir, petit à petit.
Je vois le champs de bataille, les débris éparses, les meubles - ce qu’il en reste - éclatés au sol.
Et je m’en rappelle de ce combat. La lumière de Yenariel qui s’intensifiait, le couteau qui lui a servi d’arme avant qu’elle ne le perde, le spectre qu’elle ne semblait pas voir, les tirs hasardeux, sans doute basés sur la direction de mon regard.
Quel fracas cela fit, lorsque le mobilier a regagné l’immobilité et la docilité. Le sol avait tremblé sous le poids de ces cadavres datant de l’époque où l’on prenait soin de construire des meubles solides et durables. Le tumulte avait alors pris fin. Un point définitif aux bruits du combat, qui me paraissaient un véritable enfer.
J’ai souvenir de la voix de ma future liante me demandant si j’avais une idée. Mais que ce soit sur le moment ou dans l’instant présent, ma tête est vide, aucune idée n’y point. Tout est confus et s’entremêle. Les mauvais coups reçus altèrent mes perceptions et mon équilibre.

L’adrénaline a fait son temps. Elle a quitté mon corps, le laissant en proie aux douleurs ignorées jusqu’alors. De petites collines caractéristiques se forment sur ma peau, le froid, la chair de poule. Les tremblements, brouillent quelque peu mon champs de vision. Je suis contusionné, bleu, rouge ou encore mauve. J’ai mal, me sens à bout. Nous sommes encore là, c’est déjà un miracle. Mes muscles ont été trop tendus et refusent de fonctionner. Fermer un poing serait déjà une prouesse.
Ma salive a le goût caractéristique du sang. Je déglutis péniblement et sens le liquide traverser ma gorge en la brûlant, avant de s’enfoncer à des endroits où je ne la perçois plus.
Et mon souffle, oh mon souffle. Court, ne semblant pas vouloir revenir à la normale. Probablement qu’il n’était pas bon de se prendre autant de coups au torse, ou encore d’avaler poussières et sciures.
Notre transpiration m’apparaît avec netteté : la mienne que je connais bien, et celle encore inconnue de la jeune blonde à mes côtés. Son petit séjour à la salle de bain aura eu des effets de bien courte durée.
Je la regarde. La pauvre… Elle est dans un sale état, elle aussi. Mais elle a assuré ! Sans elle, nous serions déjà morts. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y avait une forme de connexion entre nous. Quelles sont les chances de toucher une créature invisible, dans un aussi grand espace?
Cela-dit, nous n’avons point discuté de nos habiletés respectives. Peut-être que Krysta a été généreuse avec la noblesse Lustrienne.
« Ca va? »
Je sursaute. Je ne me sentais pas prêt à entendre des mots, des sons, ou quoi que ce soit d'autre. Elle semble inquiète. Je ne dois pas être bien beau à voir.
Ma main se met par réflexe sur les bleus du haut de mon bras, sans même que je n’en ai conscience.
« Oui, merci, tout va bien. Ce ne sont que des égratignures. Je m’en suis bien sorti. Et vous, comment allez-vous? »

Oui, comment pouvait-elle bien aller… Réveillée en pleine nuit de la sorte. Elle qui avait l’habitude de la vie de château, la voici bien amochée et  bien moins présentable qu’à son habitude.
Je m’imagine qu’elle n’apprécie guère que je la vois comme ça. Et pourtant, cela la rend plus humaine et accessible.
Heureusement que j'avais pris trois cailloux. Un de moins et nous étions foutus.
Après ses deux premiers essais, j’ai renforcé le mana autours de la dernière pierre. Peut-être que cette magie a joué un rôle dans la réussite de notre entreprise. Notre hôte avait volé jusqu’aux escaliers, fuyant comme un lâche. Il suffit de lui briser la clavicule pour qu’il s’enfuit !
Je vois bien ce petit bout d’os éthéré, par terre.
Mes yeux s’ouvrent en grand. La clavicule?  C’est déjà cet endroit qui avait été brisé tout à l’heure. Et l’os est ici, il reste brisé. Il n’y a pas qu’un spectre. Ils sont au moins deux !
Je vais pour en informer Yenariel. Mais les mots ne sortent pas. Je sens cette présence glaciale derrière moi. Mais je ne bouge pas. Rien ne réagit… Qu’est-ce qui se passe encore?
L’accalmie est donc déjà terminée?
« Décris-le moi, c’est quoi? »

J’entends ces mots, comme étouffés. Désolé Yenariel, je ne peux pas vous répondre. Je…Je crois que c’est la fin, cette fois. Le paysage devient noir, de plus en plus. Et finalement, me voici entièrement seul, dans le noir total. J’ai peur. Ou alors suis-je trop mal pour avoir peur? Serait-ce un soulagement de mourir?
Un clone de Yenariel, une sensation de froid, des lumières qui s’éteignent, de la literie possédée, des pierres lancées à pleine vitesse, des meubles formant une armée. Voilà un sacré panel de pouvoirs. Ces créatures sont bien au-delà de ce que peuvent affronter des premières années, surtout à deux, et n’ayant jamais rien fait ensemble.
Le nouveau maléfice qui me frappe sera certainement le dernier. Nous aurons vendu cher notre peau. Mais cet écran noir montre la fin du film.
J’ai toujours entendu dire que l’on voyait sa vie défiler devant soi avant de mourir. En voilà une idée reçue. Ou peut-être que ma vie n’est qu’un grand drap noir qui vient voiler le soleil.
Et cette petite lumière blanche ne s’allume plus pour me sortir des ténèbres. Oui, je parle de toi, ma future petite Liante. Je ne t’aurais pas côtoyée plus que ça finalement. Et tu m’auras détesté tout le temps où tu m’auras connu. Peut-être me détesteras-tu encore plus après cela, si tu survis. Ou peut-être vas-tu m’accompagner dans ce dernier voyage. Liés par la mort, dans cette tour.
Nos os iront-ils rejoindre ceux déjà présents dans  la prison?

Asseyez-vous tous à vos places, le film va commencer ! Les projecteurs s’allument.
Cette pièce, je la connais bien, je la revois chaque nuit dans mes cauchemars, j’y pense chaque jour dans…mes visions d'horreur diurnes.
Me voici droit comme un i, dans une petite pièce sombres, aux allures boisées. Sur les murs, des éclaboussures rouges. Au sol, du sang, en grande quantité.
Toujours au sol, deux corps ! Deux corps qui sont ceux d’un homme et une femme. Un homme qui est mon père, une femme qui est ma mère.  Un troisième corps plus loin. Vivant, celui-ci. Une assise effondrée. Petite fleur au milieu de ce fleuve de tourments…Etoile de ma vie, soleil de mon existence. Lilia…Tes jolis yeux ont perdu leur éclat aujourd’hui… Ils ne l’ont plus jamais retrouvé depuis.
Bras lourd…
Blanc ! Toute la salle devient entièrement blanche, d'un coup, et cela s'enfuit en un éclair.
Fer
Acier tâché au vermeil
Épée au bout du bras
Mon bras
De nombreux autres corps autours…
Et moi, au milieu de cette mare de sang, lugubre.
Lilia et moi, seuls survivants..
Pourquoi?
Comment?
Premier tableau

Vert !
Couleur sapin sombre. Il se fait tard.
Byron !
Ses cheveux courts sont poisseux, son air sûr de lui n’est plus affiché sur son visage.
Là-bas, un Arpik, lointain cousin du griffon, en moins dangereux.
Il est peu blessé.
Ce n’est pas notre cas. Ma main passant sur mon ventre montre paume rouge.
Des impacts de bec recouvrent Byron.
Blanc ! A nouveau, cet éclair blanc, plus long, cette fois, qui vient poser un peu de lumières sur ces moments sombres.
Faiblesse.
Faiblesses !
Les ailes se déploient. Le bec s’ouvre. L’énergie se forme, semblant sortir du gosier.
Le faisceau ira sur moi, nous le voyons, maintenant, percussion mortelle, déstintégrati. Je ne pourrai pas bouger.
Blanc ! La déferlante de la bête. Non ! Cet écran pur, de nouveau.
Byron s’interpose au dernier moment et plante une lame qu’il vient d’empoisonner avec son mana.
Le poison écroulera la bête. L’attaque tuera Byron.
Le couard blessé survivra. Moi.
Second tableau

Lui aussi, je le connais par cœur. Mais c’est rare de la revivre aussi intensément, d’y être.
Y suis-je vraiment? La bête se relève. Cela ne fait normalement pas partie de l’histoire originale.
Mais la voilà qui vient vers moi. Elle grogne. Si son bec pouvait dessiner un rictus carnassier, il l’aurait clairement fait. Le chasseur allait terminer sa proie.
Blanc, plus long encore. Que se passe-t-il?
Je ne peux me laisser faire. 
Je ne peux laisser le sacrifice de Byron impuni, souillé. Je ne peux m'y résoudre !
Ma main se lève, mon mana l’entoure.

Et tandis que cette action se produit lors de ce songe occulte, savamment orchestré par le marionnettiste dont les mains triturent mes souvenirs, mon bras se lève, mon poing se ferme, le mana bleu-sombre l’entoure. Le corps rouillé qui est le mien se met malgré tout en mouvement.
Je sens que quelque chose cloche. Je sens une présence étrange en cet adversaire.
Et il s’avère que l’arpik qui me hante et s’approche de moi en ce moment, se trouve à l’endroit exact où se tient Yenariel.
Les Enfants d'Hégémonia
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