J'ai 21 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis étudiant en architecture et je m'en sors bien car mes parents paient mes shits avec leur fortune. Sinon, grâce à ma malchance d'être considéré comme cute, adorable, et le meilleur ami du monde, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J'ferais aussi un bon petit ami heeein ...
Ne nous voilà pas plus avancés. Monsieur semblait me laisser entièrement la responsabilité de la solution, en vue de ses paroles et du fait qu'il n'avait strictement rien proposé d'autre. Je savais bien, que les pistes de solution originales venaient de lui, qu'il les avait écrites pour moi, mais par après, il ne semblait pas en avoir grand chose à discuter, au final ça ne nous amenait pas plus près de résoudre notre problème. J'eus un soupir, retenant mon envie de me frapper la tête contre le mur, mais l'y accotant tout de même sans la partie violente qui laisse une marque sur le front. « I dont know ... I dont know ... » et peut-être que ma voix tremblait un peu sur ce coup-là. Je ne savais plus. Je craquais voilà c'était prévisible. « I can't ... do that ... I-I dont know life, I dont know shit, the first sex I had is with you in my body, Im a loser, I ... I can't save us ... » Contrairement à Antonio, mes pleurs à moi étaient beaucoup plus perceptibles. Car ils étaient loin d'être discrets, c'était carrément des sanglots de petit gamin qui veut retrouver sa vie normale. Finalement, l'option de mourir devenait de plus en plus alléchante, et le simple fait de penser cela était terrifiant. « I wana meet up ... You need to come over ... or maybe I should go ... but Im poor so I cant go ... I-I can't do this alone. I can't do this across a sea, in different time zones »
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Sam 30 Déc - 18:51
Antonio Belli
J'ai 28 ans et je vis à Rome, Italie. Dans la vie, je suis serveur dans un restaurant chic et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. I don't do relationship.
Il ne savait pas plus que moi, au final je l'avais bien compris. J'avais l'impression d'avoir mit une grosse pression sur ses épaules, car il venait tout juste de craquer, je l'avais ça aussi, compris. Pas besoin d'un dessin à l'entendre carrément pleurer, moi qui avait tout fait pour taire ma faiblesse qui pouvait aisément passer pour des allergies peut-être, qui sait. Il me faisait aussi soudainement réaliser qu'il était encore qu'un gamin et qu'on était deux dans cette histoire. Ce qui impliquait que je devais moi aussi mettre du mien. Ça serait peut-être pas facile au début, car j'avais trop de truc a travailler sur moi même, et digérer aussi, je devais en plus résoudre ce mystère paranormal. « That's bullshit and you know it. Who cares if you were still a damn virgin, it's just sex. Some people die virgin and doesn't stop living for that. Second bullshit is that you clearly know more than me. You have a brain, you go to school, you have great notes. T'as un avenir. I don't. I'll have to stay in that damn restaurant for the rest of my life. So stop saying that. » En espérant qu'il se réveille un peu et cesse de pleurer, peut-être que ça allait empirer aussi son cas mais bon... J'aurais au moins essayé quelque chose. Au final il avait suggérer l'option la plus logique, mais qui bien entendu me tentait le moins. Je devais avouer que c'était la chose à tester et que je devais m'y résoudre, que je le veuille ou non. « Alright... » Trop de joie. « Could you give me a fews days? » Fallait bien que j'arrange mon départ. Je pouvais pas me permettre de perdre mon boulot, parce qu'il était franchement payant quand même. Et puis maintenant y'avais Fabio dans le décors. Hors de question que je l'amène avec moi.
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El Profesor
Dim 31 Déc - 3:41
Jonathan Miles
J'ai 21 ans et je vis à New-York, USA. Dans la vie, je suis étudiant en architecture et je m'en sors bien car mes parents paient mes shits avec leur fortune. Sinon, grâce à ma malchance d'être considéré comme cute, adorable, et le meilleur ami du monde, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. J'ferais aussi un bon petit ami heeein ...
Je savais bien que ses paroles avaient pour objectif de me rassurer. Il ne disait clairement pas cela pour rien, il tentait de nommer mes forces plutôt que de mettre l'accent sur mes faiblesses comme je le faisais, tentait de me redonner confiance et bien malgré moi, cela fonctionnait un peu. J'aurais voulu continuer de m'apitoyer un peu plus, mais c'était presque impossible, quand cet homme disait ce qu'il disait actuellement. Je l'avais tellement en haute estime, non seulement physiquement, mais aussi pour toute la détermination dont il faisait preuve pour entretenir un tel corps, toute la motivation requise, toute la classe qu'il possédait pour avoir un tel boulot dans lequel il était reconnu, et dans lequel il excellait. Il se dénigrait, mais restait toujours bien haut dans mon estime, alors que mes pauvres études ne semblaient plus rien valoir à mes propres yeux. Je m'abstins de le dire. Je souris tout simplement, téléphone toujours contre l'oreille, séchant mes larmes du revers de ma main libre. Un petit rire un peu étouffé fini par m'échapper. « Thank you ... I needed that, I suppose ... »
Il n'avait pas l'air chaud à l'idée de se rencontrer, et je pouvais lui reconnaître que c'était quelque chose de franchement inusité, presque effrayant en soi, et qui nécessitait un peu de préparation. Il ne pouvait pas tout quitter juste comme ça. Je me devais de lui laisser le temp ... « Of course ... Take the time you need ... Just keep me updated, so I dont freak out if I wake up somewhere in a plane across the sea » une tentative de petit humour, pour détendre l'atmosphère si tendue de notre conversation. « Im, uh ... Im sort of tired now ... but also, I dont really wanna go to sleep ? éè ... I promise I'll do better the next time, with ... Fabio, and everything ... »
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Sam 6 Jan - 3:37
Antonio Belli
J'ai 28 ans et je vis à Rome, Italie. Dans la vie, je suis serveur dans un restaurant chic et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien. I don't do relationship.
Mes mots avaient semblé fonctionner. Il s'était calmé, le bruits des pleures devenant moindres, j'avais au moins réussi ça de bien dans ma journée. Au final la conversation tirait à sa fin, chose qui ne me dérangeait pas plus qu'il ne le fallait. Je dormirais certainement pas tout de suite, la tête trop pleine, la liste de choses à faire et arranger pour partir dans le monde des américains. « Yeah... I'm not gonna sleep right now either. You might wake up a little tired too. » La conversation avait terminée sur un simple bonne nuit, sans plus ni moins, me laissant la tête pleine. J'étais pas certain d'apprécier le fait qu'il fasse plus attention à Fabio, parce que je savais que mon humeur en payerais le prix.
...
Quelques jours étaient passés, le temps que j'avais eu de besoin s'éttirant quelque peu par ma motivation qui me quittais de plus en plus, à chaque jour que je lisais les journées que j'avais manqué hors de mon corps. Il avait tenu sa promesse, que je brisais un peu à chaque fois que je retrouvais mon corps. Évidemment je le réalisais pas, moi qui était perdu dans mes nuages sombres et qui ne faisait qu'inquiéter Fabio plus qu'autre chose. Il ne comprenait pas comment je pouvais être le type adorable et en amour un jour, et le dépressif le jour suivant. Il me le mettait sous le nez, de temps à autre, j'en avais plus rien à faire au bout de quelques jours. J'avais même plus besoin de lui demander ce qu'il l'avait fait flencher, parce que je le comprenait, et ça aussi, ça me faisait chier et ça ne m'aidait pas.
J'avais fini par prendre mes congés du boulot, je m'étais arrangé avec mon employeur, qui m'en avais même donné plus. Lui aussi il semblait voir que j'allais pas, et de pas hésister si j'avais besoin d'un truc ou quoi que ce soit, d'aller me reposer, de retrouver ma normalité. Soit mon charme et mon air parfois fendant quand je devais m'occuper des clients chiants. Le soir même j'en avais parlé avec Fabio, à lui dire que j'avais besoin de changer de décors, de me retrouver (dans tous les sens du terme), et de lui promettre que je lui donnerais des nouvelles.
Je l'avais annoncé à Jo' pour le mettre au courant et qu'il se prépare en même temps. Y'avais rien à faire vraiment, sauf se coucher un peu plus tôt pour que je sois un minimum en forme pour quitter mon coin de pays pour un autre. J'avais prévu la date pour être dans mon propre corps cette journée là. J'en avais pour un bon bout de temps mine de rien, à rien faire. Je devais avoir perdu connaissance dans les bras de l'ennuie au moins deux ou trois fois, à toujours me réveiller dans mon corps. Étrangement cette fois-ci, je l'avais gardé. Peut-être bien parce que je m'approchais de ma destination, peut-être bien parce que Jo' ne dormais pas encore qui sait.
J'ignorais qu'elle heure et quel jour on pouvait bien être lorsque j'avais débarqué dans cette ville où rien ne ressemblait à mon coin de pays. La langue différent, les gens trop pressé. J'en avais l'habitude dans un sens, mais je ressentais quand même cet aspecté dépaysé. Le stresse du voyagement, l'épuisement aussi, qui sait. Je n'avais quand même pas complètement perdu la carte, sachant comment me rendre, presque chez moi. Sauf que cette fois je devais cogner parce que j'étais loin d'avoir la clée.