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"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Dim 9 Juin - 22:00

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Edward aurait pu porter sa voix différemment qu’au travers d’observation et de pseudo-jugement sur la relation que menait les protagonistes de la série TV. Mais pour un politicien dont parler était le métier, il manquait souvent de mots en ce qui concernait la manière d’exprimer ce qu’il éprouvait, et plus encore quand cela concernait Angelica. Par chance, la jeune femme était parvenue à distinguer les messages qu’il avait tenté de lui transmettre tant bien que mal au cours de la soirée pour qu’elle accepte de faire ce premier pas qui leur était nécessaire pour avancer. Edward aurait pu effectuer ce premier pas, amorcer cette relation qu’il espérait tant, mais l’idée même qu’il puisse s’être mépris sur ses attentions lui était bien suffisamment douloureux, pour ne pas s’aventurer ainsi, à l’aveugle. Heureusement, l’influenceuse partageait ses aspirations et ses sentiments, et leur relation pouvait prendre le tournant tant attendu, qui serait intervenu tôt ou tard, comme le précisa la jeune femme « Je craignais que ça ne se produise jamais » lui avoua-t-il. Parce que malgré les signes qui laissaient à penser qu’ils aspiraient à plus l’un et l’autre, persistait également cette petite voix intérieure. Il avait tout envisagé pour justifier sa tendresse à son égard. Une amitié. Un comportement qu’elle adoptait avec chacune des personnes qu’elle chérissait d’une manière ou d’une autre. Finalement, c’était uniquement parce qu’elle tenait à lui. Cela n’empêchait pas Edward d’éprouver de la peur, mais il avait tant espéré que ça se produise que finalement, ça dissipait quelque peu ses craintes. Il voulait seulement profiter du moment présent, sans s’interroger sur la suite de leur relation. Ils avaient ainsi fonctionner pour le début, et ça ne leur avait pas porté préjudice jusqu’alors. Bien au contraire.

Son pouce et son index enveloppant son menton, Edward voulait connaître aussi le ressentit d’Angelica. Il lui fit alors relever ses prunelles émeraudes jusqu’à lui et ne put retenir un sourire. Elle était si belle. « J’ai envie de le croire » et relâcha son emprise pour poursuivre la préparation du petit-déjeuner, tout en prêtant toujours cette même oreille attention à Angelica. « Oui » fut sa seule réponse. Un baiser échangé ne signifiait pas qu’il prônerait moins les réponses monosyllabiques. « Si tu me demandes implicitement de ne rien dire à Ava, c’est oui ». Tout du moins, c’est qu’il décela dans les propos tenus par la jeune femme qui prit place sur l’un des tabourets. Il la rejoignit ensuite, déposant un baiser dans son cou. Maintenant qu’il n’avait nullement besoin d’un public pour s’autoriser ce genre d’attention, il ne souhaitait pas s’en priver. Il s’autorisa une première gorgée de café, bien qu’il était parfaitement réveillé, et décida de faire languir la jeune femme qui lui demanda de dévoiler la confidence qu’il tenait à formuler. Il sourit et lui avoua l’avoir observé par-dessus les pages du New York Times dès le premier jour, se délectant de ses courbes chaque matin. Edward était incapable de se lasser de ce rire qui s’extirpait de sa gorgée, à l’image d’une douce mélodie. « J’étais plus absorbée par tes jambes nues que par l’actualité » et acquiesça après une bouchée de bagel qu’il prit le temps d’avaler pour poursuivre « Je ne voulais pas que tu changes les draps de mon lit, parce que je souhaitais garder ton odeur avec moi ». Une gorgée de café interrompit ses aveux qu’il reprit ensuite « Je n’ai jamais été attirée par les rousses avant toi. J’ai compris que tu me plaisais quand tu es partie avec Flynn toute une semaine. Et toi ? Des révélations à me faire ? » demanda-t-il en posant sur elle un regard inquisiteur, tout en arborant à petit sourire espiègle qu’il dissimula derrière sa tasse à café. « Angie… » reprit-il avec plus de sérieux « J’ai envie de prendre mon temps avec toi. J’ai envie qu’on se découvre un peu plus, avant de … Enfin… d’être plus intime ». Edward n’avait jamais été particulièrement à l’aise pour parler de sexe ouvertement, et il espérait qu’Angelica comprenne son choix de vouloir attendre avant de s’unir plus intimement. Il n’avait eu que des aventures d’un soir au cours de ses vingt dernières années, et rencontrait quelques appréhensions. Est-ce qu’il serait à la hauteur pour la satisfaire ? Après tout, rien ne lui garantissait que les femmes qui avaient croisé sa route n'avaient pas seulement simuler pour flatter son égo masculin... Et s'il ne lui convenait pas et qu'il ne la faisait pas vibrer comme elle l'attendait ? Est-ce que ça serait aussi insipide qu’avec les femmes qui avait pu se donner à lui au cours de ces vingt dernières années ? Bien qu’à la manière dont réagissait son corps à son contact, ce dernier semblait inexorablement attirée par elle, comme s’il savait. La peur n’évitait pas le danger, mais plus il reculait l’inévitable, et plus il pouvait encore savourer ces quelques moments qu’ils partageaient l’un avec l’autre.


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Charly
Lun 10 Juin - 10:46

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -c’est vrai ? Pourquoi ? » demanda Angie. Lors de leur première dispute, Angie était partie. Pour prendre du recul, pour mieux respirer, pour faire le point sur ce qui se déroulait déjà entre eux. Aujourd’hui, elle savait que c’était la peur qui avait forcé Edward à réagir ainsi. Peur qu’elle ne révèle au monde entier qu’il était quelqu’un de sensible, qu’il avait parfois besoin de tendresse, qu’il y avait réellement un cœur derrière l’armure… Lorsqu’elle était revenue de ce voyage, lorsqu’elle avait posé les yeux sur lui alors qu’il partageait une soirée entre amis, Angie avait réalisé qu’elle tenait à lui. Qu’il lui avait manqué, alors qu’ils ne connaissaient pas réellement. Il y avait déjà un petit quelque chose entre eux, qui ne demandait qu’à grandir. Peut-être qu’aujourd’hui, elle avait franchit ce pas trop tôt, qu’ils n’étaient pas véritablement prêt à avancer ainsi. Mais elle ne regrettait pas son geste. Ça viendrait peut-être, ça ne dépendait que d’Edward. Il était au courant de son passé, de l’homme qui lui avait fait du mal par le passé. Angie avait envie de croire qu’ils pouvaient être assez mature pour s’accorder du temps si jamais l’un ou l’autre faisait un faux pas. Prendre le temps de se faire la gueule, de réfléchir puis enfin de renouer le dialogue. Elle lui avait dit dans ce canapé, devant cette série, une relation plate, ce n’était, à ses yeux pas une vraie relation.

Bien sûr qu’elle avait une part d’appréhension. C’était nouveau… mais elle aimait se dire et se souvenir des mots de sa grand-mère. Là où il y a de la peur, il y a le bon chemin. « -oui, c’est ce que je te demande. » avait elle répondu avec douceur. Elle appréciait Ava, mais elle n’avait pas à intervenir dans ce qui se passait entre eux. Comme depuis le début d’ailleurs. Ce qui se déroulait là, c’était entre eux, c’était à eux. Ils n’avaient pas besoin de conseils extérieurs. La conversation se fit plus légère lorsqu’Edward avoua son petit plaisir coupable du matin. « -depuis le premier jour ? » demanda-t-elle amusée et surprise de ces révélations. Il avait été discret parce qu’elle n’avait rien remarqué. Elle l’avait toujours pensé indifférent. Elle avait légèrement changé d’idée lors que la séance photo, mais avait mit cela sur le compte du maillot de bain qu’elle portait ce jour-là. Elle écouta les autres révélations, la première la fit sourire. « -moi ? » elle chercha quelques secondes en se pinça les lèvres avant de répondre : « -quand je suis rentrée de ce voyage, j’avais dans l’idée de te faire vivre un enfer… quand je t’ai vu jouer au poker, j’ai réalisé que tu m’avais manqué, et que ce n’était pas ce que je souhaitais vivre avec toi. » mais ça, elle le lui avait plus ou moins déjà dit. « -tu n’imagines pas le self control dont j’ai fait preuve lorsque je t’ai percuté dans le couloir et que je me suis retrouvée nez à nez avec ton torse. Encore plus lorsque tu as enfilé ta chemise ce jour-là… » elle l’avait trouvé tellement sexy… Et pourtant, ils s’étaient crié dessus. « -oui… y’a un truc avec ton torse… je sais pas l’expliquer. » ajouta Angie en souriant amusée. Un léger haussement d’épaules suivit, elle ne voyait rien d’autres à avouer. La jeune femme porta sa tasse à ses lèvres, entourant celle dernière de ses mains. Elle la fit redescendre lentement alors qu’il venait de prononcer son nom. La conversation redevenait sérieuse…

Elle se mit rire. « -oh oui, c’est exactement ce que tu pensais il y a un quart d’heure dans ce canapé. » elle pointa le dit canapé du doigt, se moquant légèrement de lui. Mais elle ajouta avec plus de sérieux : « -rien ne presse. » bon d’accord elle ne parvenait pas à rester sérieuse et ajouta : « -même si ça va être de la torture pour toi de résister à ça. » elle désigna son corps des deux mains en riant. Puis elle posa sa main sur la sienne et reprit avec douceur : « -on fera comme tu voudras. Ça me va. Je peux juste de te demander pourquoi ? » il n’était pas obligé de répondre, même si elle voulait tout de même une réponse. « -ok nouvel aveu : ça fait un bon moment que… que mon corps n’a pas connu le corps d’un homme. Même si c’est un peu comme le vélo, ça s’oublie pas ce genre de chose… » elle lui sourit : « -je ne sais pas si tu te mets la pression ou que tu as peur que ça ne soit pas… bien… mais… ce n’est que moi Edward. Là-dessus aussi on apprendra à se connaitre. »

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Manhattan Redlish
Lun 10 Juin - 11:40

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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À compter de sa rencontre avec Angelica, le politicien n’avait eu d’autres choix que de s’initier à la prise de parole. Les réponses monosyllabiques n’étaient guère appréciée par la jeune femme qui avait à cœur de l’entendre se justifier, de mettre des mots sur ses pensées ou bien encore ses émotions. Un exercice particulièrement difficile pour celui qui avait toujours préféré le silence au détriment de la parole. Parfois, Edward parvenait à anticiper sa demande et apporter davantage d’éléments de réponses pour combler son intérêt, mais il arrivait également que la jeune femme ne le contraigne à le faire. Un peu comme en cet instant. Elle souhaitait savoir ce qui l’avait laissé penser que ce qu’ils étaient en train de vivre aujourd’hui n’aurait pu jamais se produire. Il esquissa donc un petit sourire nerveux qui se dissipa aussitôt qu’il prit la parole pour lui répondre « Les clauses étaient établies. Tu devais jouer le rôle de la petite-amie. Et lorsque tu as commencé à te montrer plus douce avec moi, lorsque nous n’étions que tous les deux, j’ai dans un premier temps envisagé que tu voulais être une amie, puis ensuite, que probablement que tu étais aussi bienveillante avec tout le monde et que je ne faisais pas exception. Après tout, tu l’as dit toi-même. Qui pourrait croire que tu pourrais tomber amoureuse de moi ? », tout en venant préciser « Je ne dit pas que tu l’es. Je reprends seulement tes mots ». Des paroles qui n’avaient eu de cesse de lui revenir en mémoire, telle une rengaine déplaisante. Après tout, Edward n’était pas l’homme idéal. Il n’était pas particulièrement gentil ou chaleureux, il était également d’un naturel possessif et jaloux, et de surcroît, jusqu’à l’arrivée d’Angelica dans la vie, il se serait également décrit comme un loup solitaire qui n’appréciait pas la compagnie des autres êtres vivants qui composaient cette planète. Il savait notamment se montrer odieux lorsqu’il se sentait vulnérable, et son humeur changeante leur avait causé plus d’une dispute depuis leur rencontre. Alors qu’Angelica était son parfait opposé…

Pour autant, Edward était prêt à saisir cette opportunité de vivre pleinement cette relation qu’il avait tant espéré construire avec Angelica. Probablement qu’ils commettaient une erreur, mais il s’en moquait. Il préférait savourer chaque moment que d’envisager le déclin de leur union. Et pour cela, Angelica lui demandait de garder leur vie privée, privée. Cela signifiait que son assistante ne devait pas en être informée jusqu’à ce qu’elle ne l’autorise à le faire. Il clama un simple « Bien » qu’il espérait, serait suffisant pour convaincre l’influenceuse. Ils prirent tous deux places sur les tabourets alignés au comptoir de la cuisine, afin de partager leur premier petit-déjeuner ensemble. Une première pour Edward qui avait toujours profité de ce moment en solitaire, face à l’actualité du New York Times ou profitant seulement de l’accalmie qu’offrait son antre à cette heure de la journée. Il décida de lui confier qu’il avait à maintes reprises observer ses courbes au-dessus des pages de son journal. Un aveu qui fit rire l’intéressée sans s’en offusquer. « Oui » précisa-t-il ensuite, avant d’énumérer quelques autres aveux qu’il avait en réserve. Comme l’odeur sur ses draps, ou le fait qu’avant elle, il n’avait jamais été attirée par les rousses. Toutefois, Edward considéra qu’il n’avait pas été le seul à se plier à ce petit jeu de la vérité et lui retourna la question. « Oui » répondit-il simplement tout en portant sa tasse de café à ses lèvres. Il lui avait manqué durant ces quelques jours de voyage. Elle le lui avait dit. Mais il aimait toujours l’entendre. Cela signifiait pour lui que la perception qu’ils avaient eu l’un de l’autre avait été modifié au même moment. Le candidat au Sénat ne put retenir un rire sincère lorsqu’elle évoqua le trouble qui l’avait accablé la première fois qu’elle l’avait vu torse nu « Tu as conscience que je n’avais pas pour ambition d’être séduisant ce jour-là ?! » lui rappela-t-il à son bon souvenir « Dois-je comprendre que lors de la séance à la plage … » parce qu’il n’avait gardé que son jean pour la suite de la séance. Il reprit une gorgée de café et décida de redevenir sérieux un instant.

Edward constata du coin de l’œil la lenteur qu’elle mit dans son geste pour seulement reposer la tasse sur le comptoir en marbre. Elle appréhendait la suite de la conversation. Il ne s’était toutefois pas attendu à ce qu’un tel rire jaillisse de sa gorge à la demande qu’il formula. Toutefois, il arbora lui aussi un petit sourire coupable en repensant à ce matin, sur le canapé. « J’avais l’esprit embrumé. Je suis tout excusé » précisa-t-il avec assurance. Un soulagement l’accabla lorsqu’elle le rassura sur ce point. Rien ne pressait entre eux. Ils avaient le temps. Il posa son regard sur elle, le laissant glisser sur sa silhouette, et se mordit la lèvre inférieure, avant d’avouer à voix haute « Ne crois pas si bien dire ». La plage. La piscine. Elle avait su mettre son corps en émoi plus d’une fois. Ses prunelles azurées se posèrent sur leurs mains jointes tandis qu’il entrelaçait leurs doigts, et resta ainsi, à les observer, se montrant soudainement bien silencieux à la question d’Angelica. Lorsque cette dernière reprit parole, il déposa sur elle un regard soucieux tout en portant une attention particulière à son aveu. Bien qu’impassible, il resserra cependant son emprise sur ses doigts « Combien de temps ? » demanda-t-il par simple curiosité, et ajouta « Je n’ai eu que des relations d’un soir ces vingt-six dernières années. J’ignore si elle simulait pour flatter mon égo masculin. Probablement. Et pour ma part, ce n’était qu’une manière de répondre à un besoin primaire, dont la conclusion était peu satisfaisante à chaque fois… ça se limitait à trois ou quatre aventures tout au plus dans l’année… » avant de faire une aparté « Je te rassure, elles ont toujours été consentantes, je me suis toujours protégé et j’effectue une prise de sang à chaque fois ensuite pour m’assurer que je suis … Clean ». Il poussa un soupir en levant les yeux au ciel. Il n’avait jamais aimé parler de sexe ouvertement, et se sentait particulièrement mal à l’aise d’évoquer d’autres femmes avec Angelica. Il s’autorisa une minute ou deux, et reposa son regard sur l’influenceuse « J’ai peur de ne pas te satisfaire, que tu remarques que dans l’intimité, je ne te corresponds pas et que tu n’éprouves aucun plaisir quand je te fais l’amour » avant de fermer les yeux, posant son front contre le rebord de l’établi « On peut cesser d’en parler, la mia luce…», tout en tournant la tête en sa direction, la joue contre le marbre, à proximité de la moitié d’un bagel au fromage blanc, et un fond de café « S'il te plaît » répliqua-t-il avec douceur, dont la gêne transparaissait au travers de ces quelques mots.



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Charly
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Lun 10 Juin - 12:26

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angie ouvrit de grands yeux. Waouh… il s’était imaginé qu’elle pouvait jouer le rôle de la petite amie comme ça, même hors public ? Qu’elle trichait avec lui ? Que tout était donc faux… La jolie rousse de massa le front quelques secondes tout en l’écoutant. « -ok… alors… pour dissiper toutes idées qui pourraient te rester en tête. Les seuls moments où j’ai joué ce rôle, c’est lors du gala et… » elle fouilla dans sa mémoire avant d’ajouter un : « -et c’est tout je crois… le soir de l’audience, je voulais seulement que tu te sentes mieux. Rien n’était calculé ou réfléchit. La soirée poker je… je me suis demandée si ce que tu disais, était sincère ou si justement tu jouais très bien ton rôle. Et j’ai vraiment aimé que tu viennes m’ôter ce doute en fin de soirée. » elle ne voulait plus qu’il doute lui aussi. « -à la plage, pareil, je t’ai sauté dessus parce que j’étais heureuse de te voir, heureuse que tu sois venu, que tu fasses le premier pas après notre dispute. » elle bougeait les mains en même temps qu’elle cherchait : « -avec ta sœur… j’aurai aimé t’embrasser réellement mais… je ne voulais pas te mettre mal à l’aise, déclencher une bombe ou je ne sais quoi. » elle tourna la visage pour le regarder et ajouta : « -je te demande pardon, j’ai été horrible de dire cela… je… je te connaissais pas comme aujourd’hui… et je me trompais lourdement... » parce que c’était bien ce qui était en train de se produire. Petit à petit elle tombait amoureuse. « -à ce moment-là, j’avais peur que tu sois le même genre d’homme que mon ex. Tu as su me montrer que je me trompais. » wahou… elle qui pensait avoir été bienveillante avec lui, en une phrase elle avait été la pire des connasses.

La conversation prit un peu de légèreté avec les aveux qu’ils se firent. « -ah oui, j’en ai parfaitement conscience mais j’y peux rien… ya des trucs comme ça, ça se contrôle pas vraiment. » grimaça Angie. « -oh mon dieu la plage… » gémit la jeune femme pour lui signifier que ça avait été une véritable torture. Edward décida d’aborder un tout autre sujet avec le plus grand des sérieux. Angie en fut incapable. Même si elle ajouta avec plus d’aplomb : « -donc tu aurais regretté… » c’était ce qu’elle comprenait. Il ne voulait pas brûler les étapes ou aller trop vite. « -tu devrais remercier Yuma finalement… » avait elle ajouté avec un sourire. Mais elle était d’accord avec ce qu’il demandait, même si elle jouait de nouveau la carte de l’humour. Elle osa demander pourquoi, mais reprit la parole avant lui. « -oh heu… je dirais… » elle grimaça en cherchant. « -facilement une année. » oui ça devait être à peu prêt ça. Elle n’avait aucune raison d’en rougir. Elle n’avait jamais été très portée sur le sexe. Bien plus encore après sa rupture, en passant par une phase : tous des connards. S’envoyer en l’air n’était pas essentiel à son équilibre et bien-être. Les aventures d’un soir, très peu pour elle. « -hé du calme, je me suis pas imaginées trop secondes qu’elles étaient pas d’accord ! » elle lui sourit avec douceur : « - et tu peux être rassurer, simuler, c’est pas mon truc. » elle cherchait à le faire sourire.

De sa main libre, Angie glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, en se redressant légèrement. Lorsqu’il la supplia de changer le sujet, elle sourit avec douceur et fit pivoter son tabouret vers le sien : « -alors déjà, y a pas de : tu me fais l’amour. C’est nous, c’est on fera l’amour. Parce que faut être deux. » elle lui sourit : « -après on arrête d’en parler promis. » elle sourit de nouveau : « -te mets pas la pression pour rien. Tu te rappelles, c’est entre toi et moi. Donc on verra le moment venu. Et… c’est peut-être moi qui te sauterait dessus… » elle sourit plus amusée et approcha son visage du sien : « -ça sera comme ça devra être. » avant de l’embrasser avec douceur. Elle recula rapidement son visage en entendant la porte d’entrer claquer. « -c’est qui ? » demanda-t-elle à voix basse comme s’ils n’étaient pas chez eux. La voix d’Ava se fit entendre, Angie leva les yeux au ciel.


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Lun 10 Juin - 13:53

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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À la réaction silencieuse d’Angelica, il sut instantanément qu’il l’avait probablement blessé en tenant un tel discours. Pourtant, il ne faisait que lui apporter la réponse à sa question, en énumérant les raisons pour lesquelles il avait éprouvé un doute quant aux probabilités que leur relation évolue ainsi. Bien qu’Edward avait toujours mit un point d’honneur à dissiper tout doute concernant sa sincérité à son encontre, il avait toutefois éprouvé quelques incertitudes en ce qui concernait Angelica. Probablement parce qu’il craignait de se méprendre quant à l’interprétation qu’il souhaitait donner à ses gestes ou ses mots. Plus la jeune femme se justifiait dans l’unique objectif d’anéantir ses craintes, et plus il sentait son regard l’enveloppait avec tendresse, ne faisant que croître ses sentiments à son encontre. L’influenceuse n’avait pas joué. Chaque réaction, chaque geste, chaque étreinte, chaque mot avaient été sincère. Il osa un « Je voulais t’embrasser aussi » dans un murmure, ne souhaitant pas l’interrompre dans son monologue, puis il resta interdit un instant. Angelica était en train de tomber amoureuse de lui… En tout cas, c’était le sens qu’il donnait à ses dires. Sa main se glissa avec délicatesse sur sa joue, et ses lèvres se posèrent sur les siennes, auquel il se résout à mettre fin « Je ne voulais pas te blesser Angie. Tu m’as posé une question et j’y ai répondu en mon âme et conscience ». Il déposa un baiser sur son front, et reprit en croisant à nouveau ses prunelles émeraudes « J’ai voulu croire, dès la soirée de poker, que tout était devenu sincère entre nous. Nos moments tous les deux, cette étreinte sur la plage. Tout. Mais si je me trompais ? Cela signifiait que je m’attachais à toi et que ça ne serait qu’à sens unique ». Il glissa une mèche rousse derrière son oreille en lui adressant un sourire « Maintenant que je sais que j’avais raison d’y croire, j’apprécie plus encore tous ces moments ». Il lui vola un dernier baiser « Pardon d’avoir été maladroit », et se rendit à table pour prendre le petit-déjeuner, sur une note plus légère. C’est ainsi qu’il apprit qu’il n’avait pas été le seul à être troublé au cours de ces derniers jours. La vue de son torse nu avait su mettre également Angelica en émoi, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Bien au contraire. « Oui. La plage. J’ai mené une lutte de tous les instants Angie, ce jour-là ». Pour que son corps ne le trahisse pas.

Pour autant, Edward n’était pas prêt à franchir le cap de l’intimité avec la jeune femme, pour des raisons qui lui étaient propres. Toutefois, si Yuma n’était pas intervenue, probablement qu’ils auraient consumé leur relation sur le canapé « Je n’ai pas dit ça » précisa-t-il néanmoins, alors que l’influenceuse se méprenait, une fois encore, sur ses propos. « Non ». Il n’allait pas pour autant remercier Yuma de les avoir interrompu en pleine étreinte. Le politicien souhaitait prendre son temps et reculer au mieux l’échéance pour des raisons qui lui étaient propres. « Tu es séparée de ton ex-petit-ami depuis un an ? » demanda-t-il simplement, sans s’offusquer de la durée au cours de laquelle, aucun homme n’avait touché son corps. Quant à lui, il avait cumulé les conquêtes pour seulement répondre à des besoins physiologiques. « Au vu de l’image que je renvoie auprès de l’opinion publique, ça aurait été légitime que tu le penses ». Il ne faisait nul doute que l’idée avait traversé l’esprit de certains de ses détracteurs. Angelica parvint à le faire sourire tandis qu’il lui adressait un regard en coin, pour le moins amusé « Me voilà rassuré ». S’il pouvait dire cela ainsi. La tête contre le comptoir de l’ilot central de la cuisine, au milieu du petit-déjeuner qu’ils n’avaient pas terminé, Edward souhaitait ne plus aborder le sujet de leur vie sexuelle, tout simplement parce qu’il préférait que ça reste dans le secret de la chambre conjugale, d’autant plus au regard de ses craintes. « Ou plus » rétorqua-t-il dans un humour pince-sans-rire, et redressa la tête avec lenteur « Dois-je comprendre que je dois toujours resté habillé pour ne pas te tenter ? » et acquiesça, en soufflant un « Merci d’être ma la mia luce », avant de lui rendre son baiser. Peut-être n’en avait-elle pas conscience, mais elle ne faisait que croître ses sentiments à son égard en agissant ainsi avec lui.

Le bruit de sa portée s’ouvrant lui parvenant, Edward jeta un regard au-dessus de l’épaule d’Angelica, murmurant un « Ava » tout en se redressant, n’appréciant pas le défilé des visites inopinées d’aujourd’hui. La mâchoire crispée, il glissa toutefois sa main sur la cuisse nue de la jeune femme, lui signifiant qu’il s’en occuperait. Sa tasse de café en main, le politicien la glissa sous la machine à café, actionnant l’interrupteur pour que cette dernière laisse couler le liquide brun au fond du récipient. Il déposa une seconde tasse à ses côtés à l’attention de son assistante qui laissa échapper un « Bonjour vous deux ! » plein d’enthousiasme, puis jaugea ensuite le candidat au Sénat, dubitative « Tu ne me sembles pas souffrant ». Une remarque qui suffit à Edward pour lui adresser un regard noir. « Tu m’as donc mentit. Ce n’était pas nécessaire mon lapin, tu sais. J’aurais compris », ou probablement que non. « Je souhaitais une journée de repos » précisa-t-il sur un ton froid, alors qu’il interchangeait les deux tasses, actionnant de nouveau le petit bouton. « Angie, je ne t’ai pas choisi pour que tu lui donnes envie de prendre des vacances » fit-elle remarquer sur un ton qu’elle voulait léger, mais qui était empreint de reproches. Le politicien se fit plus menaçant cette fois-ci en prononçant son prénom « Ava » « Je plaisante » et de nouveau ce regard sur sa personne « Tu es encore en pyjama ? Il est bientôt onze heures Edward ». Les muscles de sa mâchoire dansèrent sous sa peau « Que viens-tu faire ici ? ». Quelque peu perplexe d’échanger avec son supérieur alors que ce dernier n’était pas encore apprêté malgré l’heure tardive, elle décida toutefois de lui répondre « Vous avez un gala de charité en faveur de l’hôpital public de New York ». Face à l’absence de réaction, elle remarque d’elle-même qu’elle avait omit de préciser la date dudit évènement « Dans deux semaines. Vous y êtes conviés. Bien évidemment ». Sur ces mots, Edward avala une dernière gorgée de café, délaissa la tasse sur le comptoir, à proximité de l’évier et se dirigea jusqu’au couloir « Il va se préparer » commenta Ava comme si Angelica ignorait encore les habitudes du quadragénaire.


Charly
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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -non, non… c’est moi qui réalise que je t’ai blessé à ce moment-là. Et finalement, tes doutes sont compréhensibles. » Après tout, oui à la base, elle était payée pour ça. Pour jouer les petites amies. Mais seulement en publique. Seulement, à par le gala, il y avait toujours eu du vrai dans les moments qu’ils avaient partagé, même en présence de quelqu’un d’autre. Elle venait d’en faire une liste pour qu’il comprenne bien. Elle n’était pas là pour l’argent. Finalement le contrat, elle l’avait oublié depuis longtemps déjà. Elle était revenue pour lui. Pour être avec lui. Parce qu’il y avait déjà quelque chose entre eux. « -je suis contente qu’on en parle alors… » avait elle ajouté alors qu’il glissait une mèche de ses cheveux derrière son oreille. C’était important pour elle qu’il comprenne qu’elle n’avait pas triché ou jouer la comédie. Elle sourit lorsqu’il répondit pour la plage, réalisant que son attitude à seulement profiter du moment avait pu conduire Edward à devoir contrôler ses faits et gestes. Elle n’avait pas réfléchit en lui sautant dans les bras. Ce n’était qu’après, lorsqu’on leur avait demandé pour les photos de couples, qu’elle avait conditionné son cerveau et lutté pour ne pas faire de bêtise.

La demande d’Edward était singulière, mais Angie n’y voyait pas d’objection. Ils avaient tout leur temps pour avancer ensemble. « -non, depuis quatre ans. Le dernier en date, c’était une aventure sans lendemain et… » elle grimaça. « -même si je savais que ce genre de chose, c’était pas mon truc. » elle avait aimé la drague, les sous-entendu. L’acte en lui-même, avait été un peu décevant. « -oui, ba mets toi dans la tête que je pense pas comme les autres. » précisa la jeune femme. Elle ne l’avait jamais imaginé capable de soumettre une femme pour avoir des faveurs sexuelles. En réalité, elle ne s’était jamais posée la question. « -oui parfois ça peut arriver. Mais je suis pas super fan du concept. » elle lui sourit, prenant tout cela à la rigolade. « -oh heu… non… je sais quand même me tenir… » avait-elle ajouté en ayant pas la moindre envie de le voir se balader avec des cols roulés ! De toute manière, il était rare qu’Edward soit habillé autrement qu’en chemise. Alors, elle devrait pouvoir contrôler ses envies. Chose qu’elle ne promit pas du tout de son côté. Il y aurait toujours les petits pyjama du matin, les maillots dans la piscine… et intérieurement, elle n’avait pas envie d’attendre huit mois non plus…

La porte d’entrer se fit entendre. Ava. Angie se recula et se saisit de sa tasse de thé. Le petit déjeuner en tête à tête était terminé. Pour la première fois, Angie n’apprécia pas vraiment le petit surnom que l’assistante donna à Edward. Pourtant, cela l’avait fait sourire et rire silencieusement avant… Ce matin… c’était différent. Elle haussa les sourcils. « -tu veux bien garder tes reproches, il a le droit de prendre une journée sans que la terre s’arrête de tourner. Et il aurait très bien pu être malade également. » et Ava serait venu le border ? Et voilà qu’Ava osait dire qu’elle plaisantait. Angie se leva pour ranger dans le frigo. « -visiblement tu ne sais pas ce qu’est une journée de repos… » marmonna Angie alors qu’Ava faisait un lien entre pyjama et l’heure qu’il était. L’annonce tomba. Dans deux semaines, un gala. Hé merde… Angie n’avait pas vraiment envie de revivre ça… mais elle hocha la tête en jetant un bref regard à Edward. Elle le laissa ensuite quitter la pièce, sans rien dire, poursuivant le rangement du petit déjeuner. « -si tu es des reproches à me faire Ava, assumes les. » proposa la jeune femme. « -il n’a jamais prit une seule journée Angie. » commença Ava. « -et alors ? Il en avait besoin et envie. » Ava l’observa comme si elle cherchait à lire en elle. « -toi non plus tu n’es pas habillée. Et il n’y a pas eu de yoga ce matin. » Angie fronça les sourcils en souriant : « -et donc ? » « -il dois gagner cette élection Angie. » La belle rousse sourit de plus belle. « -Ava, c’était ton idée que j’emménage ici. Tu as peur de quoi exactement ? » elle commençait légèrement à l’agacer.

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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Lui qui pensait l’avoir blessé, il n’en était rien. Angelica prenait conscience que ses doutes étaient légitimes. Tout bien considéré, elle avait été engagée par Ava pour interpréter un rôle, et cela, sûrement sans envisager, ne serait-ce qu’un instant, que la réalité dépasserait les limites de la fiction. « Je n’ai pas souffert Angie. Je tentais seulement de me raisonner ». En vain. Leur relation avait dépassé, depuis longtemps maintenant, les simples clauses contractuelles. Il ne s’était pas fourvoyé sur les sentiments que pouvait lui porter la jeune femme, et c’était ce qui leur permettait, aujourd’hui, d’avancer main dans la main. Le politicien glissa une mèche rousse derrière son oreille et lui sourit « Oui ». Il souhaitait maintenir une certaine communication avec l’influenceuse, même lorsque ça leur paraître impossible, parce que c’était ainsi qu’ils dissipaient au mieux les doutes et les craintes. Leur relation avait bien trop subit de non-dits pour poursuivre en ce sens. Bien que peu à peu, ils dissipaient le voile de ces non-dits au cours de la conversation, révélant les moments de trouble et de lutte qu’ils avaient du endurer pour ne pas succomber à l’appel de leur corps. Toutefois, Edward n’était pas encore prêt à franchir l’étape de l’intimité avec la jeune femme. Il souhaitait prendre son temps pour la découvrir elle avant son corps, tout en sachant pertinemment qu’il serait difficile de résister à la tentation maintenant qu’il avait goûté et aimé le goût de ses lèvres. Pourtant, la crainte de ne pas la satisfaire dans l’intimité le réfrénait quelque peu, et il avait besoin de temps pour se sentir prêt à franchir une telle étape avec la jeune femme. Elle n’était pas une aventure d’un soir. Elle était tellement plus. « Si tu n’as pas réitéré, je suppose que tu n’as pas apprécié ? ». Est-ce qu’ils connaîtraient la même issue, eux aussi ?!

« Je sais. Sinon tu ne serais pas là » précisa-t-il en confirmant la pensée d’Angelica. Pourtant, il avait trouvé pertinent de lui préciser qu’il n’avait jamais abusé de son statut social, de son pouvoir, ou encore de son argent pour obtenir des faveurs sexuelles d’une autre femme. Elles avaient toutes été consentante, et elles avaient toujours été à l’initiative. Edward arbora un petit sourire amusé et se pencha en sa direction pour lui répondre « Est-ce que ça s’est déjà produit ? » avant de préciser « Parce que je ne partage pas ». Elle était à lui et uniquement à lui, tout comme il était entièrement à elle. Il l’observa ensuite, quelque peu intrigué par les propos tenus par l’influenceuse « Dois-je comprendre que ce n’est pas parce que je te mets au régime, que tu veux t’empêcher de regarder le menu ? ». Il était flatté si tel était le cas, et ne troquerait pas ses habituelles chemises pour des pulls à col roulé et des vestes fermées de haut en bas. Ses lèvres rejoignirent les siennes pour un dernier baiser avant que l’irruption inopinée d’Ava ne mette un terme à leur premier petit-déjeuner partagé. Se renfermant dans son habituel mutisme, en présence d’un autre être humain qu’Angelica, Edward se limita à seulement des réponses monosyllabiques pour raisonner son assistante qui se laissa porter par des remarques peu pertinente à l’encontre d’Angelica, et de l’influence qu’elle détenait sur lui. « Excepté qu’il ne l’est pas » précisa Ava tout en adressant un coup d’œil à l’adjoint du maire qui répliqua « Ça suffit ! » avec aplomb « Depuis quand dois-je me justifier ? » renchérit-il d’une voix plus profonde, plus dangereuse également « Tu aurais pu me dire la vérité ». Il ne répondit rien, son regard se suffisant à lui-même, et la laissa commenter sa tenue. Un constat qui ne fut pas au goût de l’influenceuse. Il avait l’étrange, et pour le moins désagréable sensation d’être au milieu de tirs croisés entre les deux femmes.

Ce fut la raison qui encouragea Edward à mettre un terme à cet échange de coups de feux en se rendant dans la chambre. Il troqua son pyjama qui semblait être sujet à discorde pour son maillot de bain et un t-shirt qu’il ôterait au départ d’Ava. Il souhaitait profiter pleinement de cette journée de repos en compagnie de l’influenceuse, et son assistante n’était pas en position d’objecter. En revenant dans la cuisine, la tension entre les deux femmes ne s’étaient pas dissipée, et décida donc d’y mettre un terme pour ne pas assombrir cette journée qui avait pourtant si délicieusement débutée « Que tu le détournes de son objectif qui est le Sénat. Son programme est pertinent, et il est la réponse à bien des problématiques que rencontre notre État. Il doit réussir sa campagne, et j’apprécierais que … » « Plus un mot » gronda Edward en décidant d’interrompre le discours politique de son assistante « Je suis seul décideur quant à mon choix de me reposer aujourd’hui. La semaine a été particulièrement éprouvante et j’avais besoin de prendre du recul » et posa son regard sur la jeune femme « Angelica, pourrais-tu nous laisser un instant ». Une demande qui sonnait davantage comme un ordre qu’une simple demande, et reporta son attention sur Ava « Tu dois gagner cette élection Edward » « Je sais » « Et je crains que … » « Non. Silence. Je sais ce que je fais et je n’ai besoin de personne pour me dicter ma conduite. Ne m’oblige plus jamais à me justifier devant toi Ava, à l’avenir » « Edward » « Je t’invite à prendre une semaine de congés avec Dough » « Que dois-je comprendre ? ». Il ne répondit rien, sa posture rigide et son regard réprobateur parlaient pour lui. « Peux-tu au moins signer quelques documents ? » tout en lui tendant un stylo Mont-Blanc et les documents qui nécessitaient sa signature « Tu es en colère contre moi ? » « Non » et apposa sa signature sur les différents documents « Tu es sûr ? » « Oui ». Ava lui sourit « Tu m’excuseras auprès d’Angie » « Oui ». Elle lui sourit de plus belle en remarquant qu’il s’était adoucit peu à peu « Bonne journée alors...lapin » et s’éclipsa. Edward posa ses deux mains à plat sur le marbre du comptoir, étirant son dos, tout en laissant échapper un long soupir. Il sentait qu’il changeait au contact d’Angelica, et ça semblait décontenancé Ava, qui n’était plus certaine de savoir comment agir avec lui. Lui qu’elle connaissait depuis tant d’années. Et pourtant, il aimait l’homme qu’il devenait grâce à Angelica.


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Lun 10 Juin - 15:53

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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Edward n’était pas prêt à ce qu’ils franchissent une étape supplémentaire. Très bien. Angie était prête à l’accepter. ça ne changeait rien au fait qu’elle puisse avoir envie de lui. Seulement elle voulait comprendre ses craintes. Elle décida de parler avant lui, lui expliquant que cela faisait pas mal de temps qu’elle ne s’était pas retrouver dans un lit avec un homme. Ça ne lui manquait pas forcement. Elle n’avait pas besoin d’aventure en temps genre pour se sentir bien. Cela appartenait à son passé. « -je vois ce que tu essayes de dire. Et ça n’a rein avoir. J’ai rencontré ce type… je sais même plus son prénom… » elle grimaça. « -en soirée. On a discuter une heure ou deux et puis une chose en entrainant une autre. Bref… il n’y avait pas de… alchimie entre lui et moi. C’était juste comme ça. Conclusion, on a pas communiqué sur le sujet, ça a été sympa mais sans plus. » elle regarda Edward et ajouta : « -rien avoir avec ce qu’il y a entre toi et moi. » elle espérait vraiment parvenir à le rassurer en expliquant cela.

« -je ne doute pas une seule seconde que ton… aura soit capable d’attirer plus d’une femme, et qu’elle te désire. » sans pour autant connaitre véritablement l’homme derrière le mâle alpha. Elle imagina sans mal des femmes très belles, sexy au possible. Peut-être du sexe rapide et abrupte comme pouvait le laisser penser l’image de mâle dominant d’Edward. Des rapports sans préliminaire, sans tendresse… Elle sourit en baissant les yeux et passa aux aveux. « -oui… mais c’était il y a quelques années. Quand j’ai quitté mon ex, j’avais besoin de me prouver que j’étais belle, désirable, que je pouvais plaire. J’ai eu une période de grand n’importe quoi… » elle n’en était pas spécialement fière, même si elle ne regrettait pas pour autant. Cela lui avait apprit des choses sur elle-même. Elle lui adressa un sourire tendre. Elle avait parfaitement compris depuis déjà bien longtemps qu’il n’était pas du genre à partager. « -oui, c’est ça… » elle n’avait pas envie qu’ils changeant les petites habitudes qu’ils avaient peu à peu instauré. Elle avait envie d’être troublée en sentant son souffle, elle avait envie de le désirer rien qu’en voyant son torse…

L’arrivée d’Ava fit changer totalement l’ambiance de la cuisine. L’humeur et le regard d’Edward également. En écoutant Ava, Angie réalisait qu’elle avait peut-être sous-estimé la relation qu’ils avaient avec Edward. Elle le maternait, elle était son agenda privé… elle était même en train de lui dicter sa conduite. Lorsqu’il quitta la pièce, Angie y alla de son commentaire. Elle voulait qu’Ava assume ses pensées. En l’écoutant, elle se mordit la lèvre inférieure avec force, pour éviter de répliquer. De nouveau, elle était jugée. C’était presque plus douloureux d’entendre tout ça venant d’Ava. La voix d’Edward la fit presque sursautée de sa posture de protection, les bras croisés sous la poitrine. « -oui, je crois que c’est mieux. » elle quitta la cuisine pour rejoindre sa chambre d’un pas rapide. Elle était en train de réaliser que quoi que ferait Edward dans sa vie maintenant, si cela ne plaisait pas à son entourage, ça serait forcement de sa faute à elle. Parce qu’elle ne vivait pas comme ils le désiraient tous, parce qu’elle avait choisi de vraiment vivre sa vie. Le dos contre la porte de sa chambre, Angie se rendit compte que les mots d’Ava avaient été douloureux. Toujours ce jugement permanant… La jolie rousse ferma la porte à clé et récupéra son téléphone. Elle enregistra rapidement une vidéo de pseudo excuses pour la séance yoga qui n’avait pas eu lieu aujourd’hui. Puis elle laissa échapper un long soupire. Elle sortie de sa chambre après une grosse demi-heure, histoire d’être certaine qu’Ava avait mis les voiles. C’était complètement dingue. Elle ne savait même plus quel comportement adopté avec Edward…

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Lun 10 Juin - 16:24

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Du temps. Edward lui en demandait avant qu’ils ne franchissent la prochaine étape de leur relation. Il n’avait toujours connu que le sexe rapide et abrupte avec des inconnues, sans pour autant en éprouver le moindre plaisir transcendant. Rien que sa main ne pouvait lui apporter au cours d’un plaisir solitaire. Il ignorait si ses conquêtes avaient simulé les unes après les autres, et craignait de ne pas parvenir à satisfaire la femme à qui il tenait tant. Plus loin serait l’échéance, et plus il pouvait profiter de ces moments de quiétude qu’ils partageaient l’un avec l’autre avant qu’ils n’abdiquent que pour une simple amitié. Parce que c’était bel et bien ce qui s’était produit à la suite de sa dernière aventure avec un inconnu. Comme si Angelica parvenait à lire en lui comme dans un livre ouvert, elle mit le doigt exactement sur ce qu’il sous-entendait en posant la question. Sa mâchoire se crispa, lui donnant silencieusement raison. Il comprenait où voulait en venir la jeune femme en lui contant sa dernière aventure. Pas d’alchimie. Pas de complicité. Ce n’était pas eux. C’était un cas isolé. Leur histoire serait différente. Il esquissa un maigre sourire « Je pense n’avoir jamais autant communiqué sur le sujet que ce matin » précisa-t-il sur le ton du secret, et rétorqua « Juste un peu de temps. Quelques jours » précisa-t-il en se doutant pertinemment qu’aucun d’eux ne parviendrait à résister à davantage de temps.

Sa dernière aventure était plus récente que celle de la jeune femme. Elle remontait au soir de leur rencontre, dans le lounge dont il était propriétaire. Mais à l’instar des autres femmes qu’il avait connu bibliquement, il n’en avait contraint aucune à un avoir un rapport sexuel avec lui. Elles avaient toujours été consentantes et étaient toutes venues à lui, et jamais l’inverse. Il apprécia le compliment d’Angelica à son égard, bien qu’il tint à préciser « Excepté que moi, je n’en désire qu’une seule » en sous-entendant qu’elle était la seule et l’unique qu’il souhaitait découvrir plus intimement le moment venu. Les aveux se succédèrent et ce fut ainsi qu’Edward apprit que l’influenceuse s’était aventurée dans des pratiques sexuelles différentes « Tu as aimé ? » demanda-t-il par simple curiosité, et précisa « Et maintenant ? Tu as conscience d’être belle, désirable et que tu peux plaire aux hommes ? ». Parce que c’était bel et bien le cas. Il avait surprit plus d’un regard se posant sur elle au gala, et sans compter celui qu’il posait chaque jour sur elle. Il espérait qu’elle avait pleinement profiter de ces années d’expérimentations avec d’autres amants, parce qu’Edward ne partagerait pas, comme il ne souhaitait pas être partagé. Elle était la seule autorisée à se délecter de son corps qu’il avait sculpté avec les années, et qu’il décida de ne pas priver en attendant le moment fatidique. Il sourit donc à sa réponse, échangea un dernier baiser, et Ava rompit la magie de cette matinée pourtant idéale.

La tension entre les deux femmes était palpable. Ava semblait craindre de perdre son rôle d’amie et d’assistante, reprochant notamment à Angelica de s’ingérer dans la vie du politicien, de telle sorte qu’il perde de vue ses objectifs politiques. Edward exigea donc de la jeune femme qu’elle s’éclipse quelques instants, concluant la conversation avec son assistante, et la laissa partir après avoir apposé sa signature sur quelques documents. Le calme enveloppa le penthouse, et il s’autorisa un instant pour reprendre contenance. En remarquant que la jeune femme n’était toujours pas sortie de sa chambre, il décida de se servir un nouveau café et de patienter jusqu’à son retour. Il lui octroya le temps nécessaire pour retrouver son calme habituel, et ressassa cette matinée, jusqu’aux dernières minutes, tout en rivant son regard sur un point invisible face à lui. Le bruit de la porte de la chambre l’extirpa brusquement de ses pensées, et resta à fixer l’entrée du couloir jusqu’à ce qu’Angelica n’apparaisse. Il déposa sa tasse de café sur le rebord de l’évier et s’approcha de cette dernière, la serrant simplement dans ses bras quelques instants. Il glissa ensuite ses mains jusqu’à l’arrière de ses cuisses, la soulevant jusqu’à sa taille et la déposa sur l’ilot central, puis sans un mot, lui prépara une tasse de thé qu’il disposa aux côtés d’Angelica. Il se glissa ensuite entre ses jambes, ses mains sur ses hanches « Tu es la plus belle, la plus douce, la plus précieuse chose qui me soit arrivée dans la vie » précisa Edward dans un murmure. Il laissa ses doigts se perdre dans ses cheveux, comme elle le faisait si bien avec lui et reprit « Parle-moi la mia luce ».



Charly
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Charly
Lun 10 Juin - 16:56

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -Edward… c’est bien qu’on en parle… » il semblait encore mal à l’aise mais elle appréciait vraiment qu’il ait osé lui expliquer tout cela. Ainsi elle parvenait peut-être à trouver les mots pour le rassurer et surtout comprendre qu’il craignait que tout s’arrête uniquement pour une première fois loupée ou médiocre. De son côté, Angie n’avait aucun doute. Mais elle comprenait ceux d’Edward. « -le temps que tu voudras… » avait elle ajouté avec douceur. Quelques jours ou quelques semaines. Bon, elle n’était pas certaine de tenir quelques mois… le désire était là, l’envie de lui aussi. Depuis quelques temps déjà. Toujours dans cet objectif d’apprendre à mieux se connaitre, elle répondit à ses questions, ne cachant pas qu’elle avait déjà vécu des expériences sexuelles différentes. Elle replaça cela dans son contexte. Elle n’était pas gênée d’en parler. Ça appartenait à son passé, à une période de sa vie où elle se cherchait… « -oui. » répondit Angie en toute sincérité. « -généralement on imagine cela de façon… lubrique avec des femmes objets et des hommes avides de possession. C’était pas du tout le cas. C’était consentie, réfléchit. J’ai prit du plaisir. C’était une expérience… » elle espérait qu’Edward ne porterait pas de jugement. Ça appartenait à son passé, et elle n’avait pas l’habitude d’en rougir. La réflexion suivante la fit sourire d’amusement. « -oui. » elle porta son thé à ses lèvres avant d’ajouter : « -j’ai beaucoup travailler sur moi depuis quatre ans. Je me suis… réconciliée avec moi-même. J’aime mon corps, j’aime prendre soin de moi, j’aime aussi la personne que je suis devenue. » ce qu’elle n’appréciait pas, c’était le regard et les jugements des autres. Exactement ce qui se produisit quelques minutes plus tard, alors qu’Ava l’accusait à demi-mots d’être une sorte de distraction pour Edward.

Comme lors de la visite de la sœur d’Edward, le jugement était présent, difficile à encaisser. Angie ne cherchait qu’à voir Edward épanoui et heureux. A lieu de ça, on l’imaginait en manipulatrice, en personne légère simplement parce qu’elle avait un mode de vie différent. Qu’elle ne passait pas son temps à travailler comme une folle et qu’elle avait fait le choix de profiter de sa vie. Elle savait parfaitement qu’elle ne devait pas se laisser atteindre. Sur les réseaux, elle parvenait à prendre du recul. Lorsque les accusations étaient en face à face, c’était différent. Surtout venant de la part d’une femme qu’elle appréciait. Ava faisait partie de sa communauté, c’était elle qui était venue la solliciter. De base l’assistante, aimait ce qu’Angie véhiculait comme idées. Et voilà qu’elle prenait peur parce qu’Edward prenait une journée de repos ! Cela créait une certaine forme de colère également chez Angie. Avec tout cela, elle ne su même pas comment revenir dans cette cuisine et réinstaurer la conversation entre eux.

Heureusement Edward fit le premier pas. Elle resta cependant assez raide, les bras le long du corps, incapable de lui rendre son étreinte. Elle s’accrocha à son cou lorsqu’il la souleva du sol, lui tirant un léger sourire. Puis elle le suivit du regard, alors qu’il lui préparait du thé. Elle posa ses mains sur les bras d’Edward lorsqu’il s’approcha d’elle et souffla un : « -malheureusement, ce n’est pas ce que pense ton entourage… » la déclaration qu’il venait de lui faire était très belle. Plus que ça même. Elle releva son regard sur lui lorsqu’il lui demanda de lui parler. Angie inspira, soupira et répondit : « -je sais pas trop… ça me fait mal d’être considéré comme une distraction. Et en même temps j’ai une sorte de colère là… » elle montra son ventre. « -tu… tu es quand même assez grand et sain d’esprit pour savoir ce que tu as envie ou non dans ta vie. J’ai la sensation que tout ton entourage s’imagine que tu n’es pas capable de faire des choix judicieux. Mais merde… » elle se pinça les lèvres parce qu’elle jurait rarement. « -ce n’est qu’une journée de repos ! En quoi est-ce que c’est mal ? » elle inspira de nouveau et ajouta après un soupire: -j'ai l'impression d'être comme une maladie, une sorte de gangrène. Qu'à cause de moi, tu vas tomber malade, adopter mon mode de vie et que le monde entier va s'écrouler à cause de moi."


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