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"Avec un mensonge on va loin, mais sans espoir de retour" - Ft. Charly

Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
Ven 24 Mai - 13:55

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les hommes étaient des idiots. Il le constatait au quotidien par le prisme du comportement de certains de ses congénères à l’égard des femmes, et l’aveu d’Angelica ne faisait que le conforter dans son idée. « L’amour rend idiot. Ce n’est pas une raison de profiter de la situation pour te faire du mal » rétorqua avec assurance le politicien. Cet individu qui ne méritait pas le nom d’homme avait eu l’audace de profiter de l’amour qu’elle lui portait pour la dominer, la posséder, à l’instar d’un vulgaire objet. Un comportement qu’Edward avait toujours mis un point d’honneur à condamner, parce qu’il l’horripilait tout particulièrement. La contraction de sa mâchoire en était témoin. « Cela justifie ta réaction à l’issue du gala. Tu craignais que l’histoire ne se répète ». Toutefois, bien que possessif par nature, il ne considérait pas la femme comme une poupée de porcelaine qui se plierait à ses quatre volontés. Elle était libre de parler, de penser ou d’agir comme bon lui semblerait. Angelica, à l’instar de toutes les femmes, n’étaient pas sous sa tutelle. Le Pater familias n’avait plus sa place dans les relations contemporaines. Qu’en déplaise à certains. Le candidat fut néanmoins ému qu’elle lui accorde suffisamment sa confiance pour lui confier une part de son histoire qu’elle avait toujours gardé précieusement enfermé en elle « Ta confidence est à l’abri avec moi ». Il appartiendrait à la liste non-exhaustive des secrets qu’il emmènerait dans sa tombe le jour venu. « La liberté » murmura-t-il tout en continuant de l’observer de ses prunelles saphirs. C’était aussi pour cela que le politicien ne désirait pas d’une autre femme dans sa vie. Cela signifierait perdre sa liberté, mais également, tirer un trait sur ses soirées particulières en compagnie d’Angelica, au cours desquelles, ils apprenaient à se découvrir. La jeune femme se méprit sur la signification de ses mots « Je me moque de ma communication » et reprit « Ça signifie que nous avons signé un contrat qui nous engage l’un envers l’autre pour les prochains mois. Si je rencontre la femme prête à m’aimer, ce dont je suis particulièrement perplexe, elle saura attendre. Tu es fidèle, je le suis tout autant ». Il n’allait pas s’aventurer dans le lit d’une autre femme, aussi idéale puisse-t-elle être, tant qu’il serait tenu par leur engagement.

« Je peux d’ores et déjà te confirmer que ça ne se produira pas ». Edward se considérait avoir été suffisamment odieux à l’encontre de la jeune femme, il ne souhaitait pas l’être davantage. Dorénavant, il voulait laisser tomber ses barrières pour lui dévoiler celui qu’il ne laissait jamais transparaître, mais qui était celui qui était avec elle soir, qui l’avait été également la dernière fois. « Parce que je n’en ai plus envie » répondit-il d’une voix basse « Je ne te promets pas que tous les jours seront parfaits ». Il y aurait des moments, au cours de leur collaboration, au cours desquels Angelica aura sûrement envie de reprendre l’avion pour une destination paradisiaque. Mais il ferait en sorte que ça se produise le moins souvent possible. La jeune femme avait une capacité bien à elle à lui faire céder ses barricades, et à le faire rire d’une manière qui lui était encore inconnue jusqu’alors. De ce rire sincère et authentique, qui sortait du cœur. Mais ces moments n’appartenaient qu’à eux deux. « Tu te trompes. Ils penseraient que je tente de les amadouer ». De toute manière, il ne souhaitait pas se montrer sous un jour différent auprès de l’opinion publique. Elle ne lui avait jamais donné l’envie de le faire. Edward se redressa sur ses jambes, déposa ensuite un baiser sur sa joue tout en lui souhaitant de passer une bonne nuit. Il débarrassa également les deux verres de whisky, puis rebroussa chemin « Tu m’as dit me trouver charmant en pyjama » contesta-t-il « L’appartement est à toi. Tu es libre » précisa-t-il concernant son souhait de faire cours au bord de la piscine du penthouse. « Je me ferais discret » la rassura-t-il par la suite « Je prends bonne note. À demain », et rejoignit sa chambre.

Edward s’autorisait un jour de télétravail au cours de la semaine. Cela lui permettait d’échanger avec Yuma sur de probables difficultés, de problématiques relatives à son emploi du temps, tout en exerçant son métier dans une quiétude qui n’existait pas au sein du bureau du Maire. Pour autant, il prenait toujours soin de se vêtir en costume. Il n’était pas à l’abri d’une visioconférence ou d’une visite inopinée d’Ava pour lui apporter des documents importants. Il lisait son New York Times comme chaque matin, tout en dégustant son café jamaïcain au moment où Angelica faisait son entrée dans la pièce de vie. Il releva brièvement son regard de l’article sur la hausse de la criminalité à New York pour l’apercevoir, les cheveux en bataille, dans l’un de ses habituels pyjamas particulièrement agréable à regarder. D’un geste habile, il replia le journal pour le déposer à ses côtés. Répétant ce même geste chaque matin depuis des années maintenant, et porta sa tasse à ses lèvres. Il exprima ensuite un « Bonjour » sincère. Le premier depuis son aménagement. « Tu te sens parfaite aujourd’hui ? » l’interrogea-t-il d’un regard rieur qui contrastait avec l’impassibilité de ses traits.


Charly
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Charly
Ven 24 Mai - 15:13

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -je crois que c’est ce qui justifiait ma peur au départ oui… » il lui avait demandé de quoi elle avait peur, lors de son arrivée à l’appartement. Ce n’était pas forcement lui qui lui faisait peur. C’était de se retrouver à nouveau en face d’un homme possessif qui la priverait de sa liberté. Même si lors de cette conversation, elle avait comprit qu’il avait agit ainsi pour la protéger et éviter que des hommes mal attentionnés ne s’intéresse de trop prêt à elle. « -j’ai envie que tous ce qui se passe ou se dise ici, entre nous, reste entre nous. » elle lui avait affirmé qu’il pouvait avoir confiance en elle de ce côté-là, qu’elle ne révèlerait pas au monde ces moments de faiblesses, sa douceur ou bien encore la tendresse dont il était capable. Même si du point de vu d’Angy, ce n’était pas des points faibles, Edward semblait les voir comme cela. Alors ça resterait entre eux. Et uniquement entre eux. Elle n’en dirait pas un mot à Flynn, comme elle espérait qu’il ne le ferait pas avec Ava. Malgré ce contrat, Angy avait envie d’établir et construire une vraie relation durable avec lui. Quelque chose de simple, complice peut-être. Quelque chose de plaisant et d’agréable pour l’un comme pour l’autre. Quant au fait qu’il puisse rencontrer une autre femme, une femme qui serait ici pour des raisons de sentiments, cela lui paraissait impossible. « -d’accord… mais elle va me détester. » s’amusa Angy pour clôturer ce morceau de la conversation.

« -alors me voilà parfaitement sereine et rassurée. » elle appréciait vraiment que cette semaine d’éloignement ait permis à Edward de réfléchir sur son comportement. Elle n’aurait pas supporter plus. « -moi non plus ! » avait elle répliqué avec son petit sourire amusée sur les lèvres. Voilà, les nouvelles bases étaient posées. Et cela permis à Angy se sentait de nouveau totalement alignée avec elle-même. Alignée avec le tapis du salon et le corps d’Edward également, après cette chute du canapé. « -alors je les garde uniquement pour moi. » tant pis pour les autres ! Angy tenta de ne pas se laisser déstabiliser un peu plus encore par le baiser qu’il posa sur sa joue en guise de bonne nuit. Elle usa de l’humour pour lui répondre à nouveau, avant de le prévenir pour le yoga matinal sur le bord de la piscine. Il tenait à garder son anonymat, ce n’était pas pour apparaitre sur la vidéo du live. « -à demain. » lorsqu’elle fut dans sa chambre, elle mit en ligne la photo avec pour commentaire : le retrouver lui… ses mains, ses caresses, sa voix, son rire…

Le lendemain matin, elle eut bien du mal à sortir de sous la couette. Pas assez d’heure de sommeil… mais elle se fit violence et gagna la cuisine en nuisette de satin, pieds nus, pas encore tout à fait réveillé. Pas de blablabla matinale ce matin en face à face avec son téléphone, même si elle le laissa glisser sur l’ilot centrale, comme chaque matin. Elle sourit au frigo lorsqu’elle entendit la voix d’Edward. « -bonjour. » elle chercha un sachet de thé avant de répondre en baillant, collant sa main devant sa bouche : « -pas vraiment non. Mais c’est rien… tu as bien dormi ? » elle s’installa avec son thé et son petit déjeuner, constatant qu’il portait chemise et costume. « -même en travaillant ici tu ne t’accordes pas de tenue plus décontractée ? » demanda la jeune femme.

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Manhattan Redlish
Ven 24 Mai - 16:10

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Ses prunelles azurées la fixant toujours avec autant de douceur que depuis son retour, Edward acquiesça d’un léger signe de tête presque imperceptible, et la rassura « Tu n’as rien à craindre ». Angelica était probablement liée à lui par un contrat, mais c’était l’unique entrave qu’elle écoperait en sa présence. Et peu importe ce qu’elle pourrait lui confier en sa présence, la moindre de ses confidences, de ses aveux, il les emmènerait tous dans la tombe. Elle pouvait en être assurée. « Je te le promets ». Le politicien était un fervent adepte de la vie privée, prônant une discrétion à toute épreuve, et plus encore maintenant qu’ils partageait son quotidien avec l’influenceuse. Son assistante ne faisait pas exception. Elle ignorait tous les détails de cette soirée qu’il avait fini par volontairement saboter davantage par peur, que pour d’autres raisons. Au cours de ses explications, Edward s’était uniquement limité à décrire le sens de l’écoute d’Angelica, et la douceur de ses mots. Il aimait l’idée que tous ces moments n’appartiennent qu’à eux seuls. Et dans l’hypothèse que sa route rencontre celle d’une femme capable de l’aimer, alors il la ferait patienter le temps nécessaire. Angelica était la priorité, au même titre que leur engagement mutuel l’un envers l’autre. Toutefois, cette hypothèse était surréaliste. Il n’aspirait à ne faire aucune rencontre. Le candidat au Sénat appréciait sa vie telle qu’il l’avait construit aujourd’hui. Par ailleurs, Edward aspirait à se dévoiler davantage à la jeune femme pour qu’elle apprenne à connaître l’homme qui se tapissait dans l’ombre du politicien. Un individu capable de rire aux éclats à la suite d’une chute, et qui déposa un baiser sur la joue de l’influenceuse pour lui souhaitait une bonne nuit…

Le lendemain matin, Edward avait prit la décision de ne pas réitérer son erreur de la semaine passée, en dissimulant son trouble derrière des prétextes erronés. Ses yeux bleus passèrent au-dessus des lignes du New York Times en entendant le frottement de ses pieds-nus sur le parquet, et dû souligner qu’il n’était pas insensible à la vue qu’elle lui offrait chaque matin. Sa nuisette de satin lui offrait une vue imprenable sur ses jambes fuselées, jusqu’à la barrière de ses fesses. Il préféra la saluer tout en pliant son journal d’un geste habile que de s’attarder sur son physique affriolant qui le mettait en émoi. Edward réprima le tourment d’émotions qu’elle était capable de lui faire éprouver et l’interrogea sur sa nuit. « On sera plus sage ce soir ». Il répondit ensuite un simple « Oui » à sa question, et baissa son regard sur sa propre tenue, tout en prenant soin de ne pas renverser de café sur son costume de luxe, puis releva ses prunelles azurées sur la jeune femme « Non » et reprit « C’est une journée de travail ». Pourtant, il pourrait s’autoriser une tenue plus décontractée s’il le désirait. Il porta le liquide brun à ses lèvres tandis qu’il se rapprochait de l’ilot central, une main posée sur le marbre, quand la sonnerie de son téléphone retentit. Ava. Elle était particulièrement matinale aujourd’hui. Tout en continuant d’observer Angelica déguster son petit-déjeuner devant lui, il porta le petit appareil à son oreille « Oui Ava ». Il ne la gratifia pas d’un bonjour. Elle était habituée. Et il n'aimait pas s'embarrasser des politesses d'usage « Vous avez couché ensemble ! Mon dieu ! » et l’écouta déblatérer avec un enthousiasme débordant qui l’irritait tout particulièrement. Il fit le choix d’éloigner le portable de son oreille. Après une longue minute, le politicien effectua une nouvelle tentative, l’interrompant dans son délirium d’une voix dangereusement sombre « Ava ». Un silence s’en suivit. « Je t’écoute » « Vous avez couché ensemble ! C’est sur son Instagram ».

Son assistante avait peut-être retrouvé un semblant de calme, mais sa voix trahissait bel et bien son enthousiasme persistant. « Je te rappelle ». Il mit un terme à la communication, et tout en adressant un regard à Angelica avec qui il partagea les élucubrations d’Ava « Elle s’est mis martel en tête que nous avions passée la nuit ensemble », il chercha d’un geste du pouce, l’application, ainsi que la publication de la jeune femme et s’intéressa à la légende. D’un geste lent, il déposa sa tasse de café sur le comptoir en marbre noir, puis s’attarda sur le post Instagram. Il releva ses yeux sur l’auteure tout en maintenant sa tête inclinée en direction du petit appareil qu’il tenait entre ses doigts « Mes mains, mes caresses. Je comprends mieux ». Il baissa de nouveau les yeux sur la photographie d’eux deux, riant aux éclats, et rangea le portable dans la poche intérieure de son costume, reprit sa tasse de café comme si de rien n’était et se délecta des dernières gouttes du breuvage. Un coup d’œil à sa montre. Il pouvait s’autoriser une nouvelle tasse. « Je lui expliquerais tout à l’heure ». Patientant que le liquide brun ne coule dans le fond de sa tasse, déchargeant ses effluves d’épices et de café, Edward se posta contre l’évier, croisant les chevilles et reprit à l'observer sans mot dire.


Charly
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Ven 24 Mai - 16:41

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Comme chaque matin, elle arriva pieds nus, en tenue légère. Elle ne dormait jamais en jogging. Elle préférait le satin. Elle avait prévenu Edward le jour de son arrivée, et elle s’était dit que si ça tenue lui posait problème, il lui aurait déjà fait comprendre. Comme chaque matin, il était caché derrière son journal, café à la main. Elle chercha de quoi manger dans le frigo, puis un sachet de thé avait en sourire : « -j’ai passé une excellente soirée. » en soulignant le fait qu’elle ne tenait pas à éviter ce genre de soirée simplement pour avoir l’air plus fraiche au matin. « -je sais que tu travailles, mais je voulais dire, un polo ou pas de cravate. » enfin il faisait bien comme il voulait de tout manière. La conversation fut coupé par le téléphone d’Edward. Angy haussa les sourcils en entendant le prénom de l’assistante. Déjà ? Il n’avait même pas encore rejoint son bureau. Il n’était même pas huit. « -elle dors jamais ? » murmura Angy avec un sourire, avant de poursuivre son déjeuner, non sans froncer les sourcils en entendant la voix de l’assistante d’Edward qui semblait surexcité. Elle sourit à Edward en le voyant éloigner le téléphone de son oreille.

L’explication arriva. Angy répondit avec légèreté : « -je suis certaine qu’elle a des notification lorsque je poste un truc. » oui, parce qu’il était certain que c’était à cause de la photo qui avait été mise en ligne la veille au soir. Elle le laissa chercher, regarder, lire. De son côté, elle enveloppa sa tasse de ses deux mains et croisa les jambes avec élégance. « -j’ai du mal à croire qu’elle me pense capable de publier une photo de nous après avoir fait l’amour. » elle parlait de ça comme s’ils étaient en couple, comme si tout était normal. « -en plus sur la photo, je ris, je suis pas en train de… enfin tu vois. Et puis on est habillé. Elle a vraiment de l’imagination. » un sourire après une gorgée de thé : « -je te l’ai dit, c’est facile de faire croire ce qu’on veut sur les réseaux. Même si, le but n’était pas que ça soit interprété ainsi. » elle termina son petit déjeuner en sentant le regard d’Edward posé sur sa personne. Lorsqu’elle se leva, elle demanda : « -je peux l’effacer ou changer la légende si tu le souhaites… » elle ouvrit la porte du lave-vaisselle et ajouta tout en rangeant : « -elle va faire un syncope le jour où on décidera de mettre une photo plus osée. Parce que celle-ci n’a rien de ça. » pour Angy, on voyait seulement un couple heureux. Rien d’autre. « -mais on va peut-être faire plus sage la prochaine fois… » finit elle par dire en refermant la lave-vaisselle. Oui, c’était sans doute mieux que l’idée qui lui avait traversé l’esprit quelques minutes plus tôt. Une belle photo de couple au matin. Assise sur l’ilot, lui entre ses jambes… oui… elle prendrait plutôt une photo d’un diner, ça éviterait à Ava de se faire des films. Elle plissa les yeux: "-je peux savoir en quoi ça la rends hystérique d'imaginer qu'on est couché ensemble?"


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Manhattan Redlish
Ven 24 Mai - 17:25

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Chaque matin, depuis pratiquement un mois maintenant, Edward avait la sensation d’assister à un défilé de lingerie à la Fashion-Week de Milan. Les pyjamas de satin, les nuisettes qui dévoilaient plus qu’il n’aurait espéré voir d’elle un jour. Bien évidemment, il aurait pu s’opposer à ce qu’elle déambule ainsi vêtu chaque matin, mais le politicien avait classé ce moment dans ses plaisirs coupables, à l’instar du chocolat pour certains. Ces petits plaisirs que l’on s’octroie avec cet arrière-goût prononcé d’interdit. Il ne déposait jamais sur sa peau un de ces regards lubriques dont certains détenaient le secret. Ses prunelles azurées ne faisaient que caresser sa peau en soulignant l’attrait, aussi respectueux puisse-t-il être, pour ses courbes séduisantes. À tout moment, il savait qu’il pourrait se faire surprendre par Angelica, et nul doute qu’il masquerait son malaise derrière sa tasse de café ou la une du New York Times qu’il détenait toujours en main chaque matin. Mais en attendant la sanction d’un regard désapprobateur, il en appréciait que davantage ces matinées en tête-à-tête. Pratiquement tout autant que leurs soirées qu’ils s’octroyaient rien qu’eux deux, isolés du monde extérieur. Donc pour éviter le moindre malentendu, Edward confirma les dires de la jeune femme d’un « Moi aussi » simple, et sincère. Son regard azuréen se détourna d’Angelica pour observer le costume qu’il avait revêtit le matin même. Pas qu’elle désapprouvait sa tenue, mais elle semblait vouloir le voir vêtu d’une autre manière pour une fois. « Je peux me changer, tu sais ». Il ne voyait aucun inconvénient à se changer si elle souhaitait qu’il expérimente la tenue décontractée le mardi. Leur conversation matinale fut interrompue par l’appel d’Ava. Il porta son portable à ses lèvres sans la gratifier des banalités d’usage, et murmura un « Non » à l’attention d’Angelica. Son enthousiasme débordant l’éprouver d’ores et déjà. « Oui, c’est fort probable » répondit-il d’une voix peu audible pour que son assistante ne soit pas témoin de leur change. Même si au vu de son débit de parole et son excitation qui l’éreintait rien qu’à l’entendre, il ne faisait nul doute qu’elle ne prenait pas la peine de prêter un tant soit peu attention à ses mots. L’appel fut bref et Edward prit la décision de raccrocher avant de partir en quête de la publication de l’influenceuse.

« Si tu as l’énergie de publier une photo après l’amour, c’est que je n’ai pas su te donner suffisamment » répondit-il tout en continuant de fixer le portable. Il ne prit conscience qu’après coup de la teneur de ses propos et releva lentement la tête en sa direction, alors qu’elle se tenait face à lui, particulièrement déstabilisé par ses propres mots « Oublie ce que je viens de dire » bafouilla-t-il, dénué de toute son assurance naturelle. Il préféra fixer de nouveau la publication, réprimant le soudain trouble qu’il éprouvait et le rose qui avait pris d’assaut son visage. Angelica ne l’aidait pas dans son entreprise, et il osa lui adresser un nouveau coup d’œil « Jouir » précisa-t-il avec un semblant de détachement. « Je te l’ai dit. Tes followers voient ce qu’ils ont envie de voir ». Ava ne faisait apparemment pas exception non plus. « Je ne l’ai pas interprété ainsi ». En réalité, il approuvait l’idée qu’elle ait pu apprécier la présence de ses mains sur son corps, son rire, ses caresses. Edward s’autorisa une nouvelle tasse de café, se laissant imprégner par les effluves que le liquide brun dégageait en atterrissant dans le récipient, Les cheville croisées, les mains glissées dans les poches, il l’enveloppait de son regard dans un silence apaisant qu’Angelica se décida à briser. Le regard rieur qui s’accordait parfaitement avec le petit sourire qu’il arborait, le politicien répondit avec un naturel déconcertant « Non. J’aime la légende que tu as écrite. J’aime à penser que c’est vrai ». Il l’observa évoluer dans la cuisine sans se départir de son sourire gentiment amusé « Je me trouverais une nouvelle assistante », avant de répondre un « Non. L’opinion des autres ne m’intéressent pas, et tu ne devrais encore moins te soucier de celle d’Ava ». Si elle devenait trop oppressante, il saurait lui faire savoir à sa manière. « J’aime bien nos photos » précisa-t-il ensuite pour la rassurer. Il avait toujours été derrière l’objectif, mais c’était une manière comme une autre de pratiquer son art. Il ne se souciait pas du regard d’Ava ou du monde extérieur. Si les photographies plaisaient à eux deux, c’était le plus important, non ? Il se saisit de sa tasse pour la porter à ses lèvres, haussant nonchalamment des épaules, et baissa la tête qu’il garda fermement entre ses doigts « Je l’ignore, et je ne l’interrogerais pas à ce sujet. Cela dépasserait la relation professionnelle que l’on a établi ». Il resta un moment silencieux, puis demanda « Est-ce que tu souhaites vraiment te censurer pour son seul avis ? ».  

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Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -quoi ? Non, tu vas pas te changer parce que je te dis que sans la cravate ça serait bien aussi. » s’il aimait s’habiller ainsi, elle n’était personne pour lui demander de changer de style. « -c’est à toi de voir. C’était seulement une réflexion. Rien d’autre. » elle ne lui demandait pas de changer ses habitudes. Celle qui ne changeait pas, c’était Ava. Un appel matinal, elle semblait survoltée. Angy sourit aux réponses d’Edward, tout en comprenant de quoi il s’agissait. Ava se faisait des films. Des films qu’elle semblait apprécier d’ailleurs. Mais qui n’était que de la fiction. L’influenceuse prit tout cela à la légère. C’était Ava… elle commençait à connaitre le personnage. La réponse d’Edward par contre, elle ne l’avait pas vu venir. Elle en sourit un peu plus encore lorsqu’il lui demanda d’oublier ce qu’il venait de dire. « -ça n’arrivera pas. » elle précisa pour pousser les choses : « -que je prenne une photo. » elle était à deux doigts de rire et cela se voyait. C’était amusant d’imaginer tout cela. Pourtant ils avaient signé un contrat qui stipulait clairement qu’aucune relation de ce genre n’étaient envisageable entre eux. « -merci d’avoir trouver le mot que je cherchais. » ironisa la jeune femme en levant les yeux au ciel. « -imagine le truc. Ça voudrait dire qu’on avait programmé de prendre une photo à ce moment-là. Ou alors que c’est du faux. » bon il fallait qu’elle arrête là. Parce qu’en réalité, hier soir, ils s’étaient retrouvé dans une position qui aurait pu clairement faire dérapé le chose.

Un hochement de tête. Edward n’avait pas mal interprété ou mal prit la photo ou la légende qu’elle avait glissé dessous. Elle proposa cependant d’en changer, s’il le désirait. La réponse fut sans appel. Il ne voulait pas qu’elle change quoi que se soit. Il aimait même ce qu’elle avait écrit. Elle sourit au lave-vaisselle, et répondit : « -d’accord. » puis elle se redressa et ajouta sans pour autant le regarder : « -je n’ai pas menti dans ce que j’ai écrit. » elle n’était pas certaine que cela soit judicieux de le dire à voix haute. Elle voulait sans doute le rassurer, lui faire comprendre qu’elle n’avait pas triché. « -elle te manquera trop. Et pas sûr que tu en trouves une aussi qualifié qu’Ava. » Angy ferma le lave-vaisselle et se passa la main sous l’eau avant de répondre : « -je te l’ai dit, je ne veux pas qu’elle interfère. » elle n’avait pas envie qu’Ava crois des choses qui n’existait pas. Elle ne souhaitait pas non plus que ses hypothèse dénature la relation qu’ils tentaient de construire, et qui n’était en rien celle que l’assistance s’imaginait. Elle prit un torchon et prit le temps de sourire à Edward. « -moi aussi. » mais elle se demandait tout de même pourquoi Ava se faisait une telle joie de s’imaginer cela à leur sujet. « -oui tu as raison. » c’était peut-être mieux de ne pas savoir. « -non. Seulement qu’on évite le canapé la prochaine fois. » elle lui sourit malicieusement. « -bon, j’ai une séance de yoga qui m’attends et je dois encore m’habiller. A tout à l’heure. » elle lui fit un petit coucou de la main et traversa le salon en sens inverse afin de rejoindre sa chambre. Une demi-heure plus tard, elle était en live, sur le bord de la piscine, pour ce fameux cours de yoga.
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Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Les uniques fois où Edward n’était pas vêtu de l’un de ses sempiternels costumes, c’était lorsqu’il pratiquait un sport ou quand il s’apprêtait à rejoindre les bras de Morphée. Le reste du temps, il prenait un soin particulier à revêtir un des innombrables costumes sur mesure qui occupait son dressing. Toutefois, l’observation d’Angelica le fit réfléchir. Après tout, rien ne l’empêchait de s’autoriser une tenue plus décontractée lorsqu’il se trouvait à son appartement pour la journée. « Je n’y ai jamais songé pour être honnête » conclut-il avant qu’ils ne soient interrompus par l’appel d’une Ava particulièrement survoltée à la suite de la publication d’Angelica, se perdant dans des élucubrations sans queue ni tête. Edward avait finalement choisi de mettre un terme à cet échange qu’il considérait comme futile et sans intérêt. Toutefois, Ava était tout de même parvenue à aguicher sa curiosité et s’aventura aussitôt sur les réseaux sociaux de la femme qui se tenait devant lui, élégamment assise sur l’un des tabourets parfaitement alignés devant le comptoir de la cuisine. Particulièrement concentré sur le post d’Angelica, et plus précisément sur le rire qu’il pouvait presque entendre résonner au travers de la photographie, il formula une réponse sans prendre conscience des mots qui venaient de lui échapper. Avec une lenteur certaine, Edward releva alors son regard azurien sur l’influenceuse, lui demandant d’oublier ce qu’elle venait d’entendre. Comme le précisa si bien Angelica, ça ne se produira … Comment ça ?! Sa réponse le déstabilisa plus encore que ses propres dires. Devait-il comprendre qu’Angelica n’excluait pas que leur relation puisse prendre une telle tournure ? Elle le troubla d’une manière si particulière qu’aucune femme avant elle ne pouvait se vanter d’avoir produit un tel effet sur lui par le passé. Il se sentit déglutir avec lenteur tandis que son regard s’était fait plus inquisiteur. Il préféra baisser de nouveau ses yeux sur la photo un bref instant, le temps de dissiper son trouble, et compléta la phrase d’Angelica par pur acquis de conscience « Tu ne le cherchais pas, n’est-ce pas ? ». Il commettait les impairs les uns après les autres. Il avait décidé de délaisser son portable pour observer de nouveau Angelica « Il y a d’autres manières d’immortaliser ce moment que par une photo » avait alors précisé Edward d’une voix qui venait de perdre soudainement quelques octaves.

Il se recula jusqu’à la machine expresso qui se trouvait derrière lui pour se servir un nouveau café avant que sa journée ne démarre, et se posta contre l’évier. Son regard rieur s’accorda parfaitement avec le petit sourire qu’il arborait, tandis qu’il observait Angelica évoluer dans la cuisine, poursuivant leur conversation au sujet de la photographie. L’influenceuse était prête à modifier sa ligne éditoriale pour ne pas subir les assauts matinaux d’une Ava surexcité à l’idée que leur relation ait pu évoluer de cette manière. Edward s’affranchissait de l’opinion du monde extérieur, y compris de celle de son assistante. Il appréciait le talent dont disposait la jeune femme pour les mettre en valeur tout en se souciant de dissimuler toujours son visage. C’était également un moment qu’ils partageaient. Ce rire sur la photo de la veille était sincère et résultait d’un instant qu’ils avaient partagés ensemble. Une certaine authenticité qui apportait du charme aux photos que postaient Angelica sur son réseau social. Edward ne s’en cacha pas. Il avait aimé le cliché, tout autant que les mots qu’elle avait écrit ci-dessous, tout en nourrissant l’espoir qu’ils étaient sincères. Ce que l’influenceuse confirma avec une sincérité déconcertante, mais pas autant que de savoir qu’elle avait pensé chacun des mots écrits. Il était décontenancé de constater qu’il n’était pas insensible à ces quelques mots. Ses mains, ses caresses, son rire … Il demanda silencieusement à son cœur de cesser ses soubresauts, considérant être bien trop jeune pour une apoplexie.

Sans se départir de sourire qui dissimulait son tourment intérieur, Edward ne souhaitait toutefois pas que la jeune femme soit contrainte de se censurer pour en pas subir les assauts de son assistante qu’il était prêt à changer si nécessaire « Pas lorsqu’elle divague de la sorte » et se saisit ensuite du bras d’Angelica avec douceur « Elle ne le fera pas. Je peux te l’assurer ». Il n’avait pas mentit la veille au soir. Le politicien n’avait omis qu’une discussion sérieuse l’attendait, afin de rappeler à son assistante qu’elle était tenue de respecter, elle aussi, leur vie privée. Sans relâcher son emprise, il reprit « Tu es libre de poster ce dont tu désires. Ne te censure pas pour Ava ou quiconque. J’y tiens », puis retira sa main de son bras pour se saisir de sa tasse de café. D’autant plus qu’il aimait leurs photos, et elle aussi. « Tu crains qu’il te fasse chuter, une fois encore ? » et acquiesça « À tout à l’heure » et sourit à son signe de la main. Il osa un regard pour sa montre. Il devait se rendre à son bureau lui aussi dont il ne ressortit qu’après deux longues heures d’échanges sur le budget des travaux alloués à la ville. Sa tasse vide entre les doigts, il la déposa à son emplacement et appuya sur le bouton qui déclencha le versement du breuvage brun dans le récipient. Il s’éloigna ensuite de quelques pas pour se rapprocher de la terrasse et observa au loin Angelica. La manière de se mouvoir avec souplesse et élégance. Elle avait raison. C’était particulièrement attrayant comme sport… Il retourna dans la cuisine, mais non pas pour se saisir de son café, mais pour sortir une bouteille d’eau du réfrigérateur, ainsi qu’un fruit, et sur un pas de loup, les lui déposa à l’abri des caméras et repartir à son antre sans un mot, en compagnie du café fumant dont les effluves se mélangeaient à celles de son parfum.


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Sam 25 Mai - 8:43

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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« -tu devrais voir ta tête… » s’amusa Angy au dépends d’Edward qui semblait ne plus savoir quoi penser. « -non… » c’était volontaire de sa part d’avoir exclus ce mot de sa phrase. Edward semblait mal à l’aise ou déstabiliser par cette conversation matinal que leur imposait les délires d’Ava. « -éclaire moi. » avait elle répondu toujours aussi souriante et amusée de tout ça. Elle se demanda alors quel genre d’homme pouvait être Edward au lit. Il lui avait confié ne jamais avoir eut de véritable relation longue… est ce que ça voulait dire qu’il ne misait que sur les coups d’un soir ? Est-ce qu’il savait ce que procurait une nuit d’amour avec la personne désirée et aimée ? Elle en doutait… cela ne voulait pas dire pour autant qu’il devait être un mauvais amant. Quoi qu’il en soit, ils parvinrent à la même conclusion. Peu importait ce que pouvait dire Ava ou les followers de la jeune femme, ils continueraient à faire ces photos comme ils le voulaient, comme elles leur plaisaient. « -j’aimerais savoir si d’autre partie du mobilier ont envie de m’éjecter. » avait elle lancer en souriant, avant de quitter la cuisine.

Concentrée sur ce qu’elle racontait, sur les histoires d’inspire et d’expire, des abdos à bien contracter… Angy ne fit pas attention à ce qui se passait autour d’elle. Ce cours qu’elle donnait gratuitement en live le matin, elle l’adorait. Généralement, elle y calait un placement de produit, ce matin c’était différent. C’était de la musique. Un jeune artiste qui souhaitait avoir plus de visibilité. Elle avait aimé, alors elle avait accepté. « -voilà mes lapins, c’est tout pour ce matin. Pensez à vous hydrater, j’ai une belle surprise qui arrive pour vous. Des bisous. » elle fit un signe de la main, coupa le téléphone et se redressa avec lenteur. Lorsqu’elle découvrir la bouteille d’eau et la pomme qui l’attendait, elle sourit avant de croquer dans le fruit. Elle quitta l’appartement avant midi, mais elle prit soin de laisser un petit mot à Edward. J’ai rendez-vous avez Adam, à ce soir. Bonne journée mon amour. Elle avait sourit toute seule en écrivant cela.

L’écrivain se montra curieux et posa pas mal de questions au sujet de sa relation avec Edward. Angy botta en touche ou recadra en mode professionnelle à chaque fois. Elle n’avait pas à lui donner le moindre détails. Finalement, elle rentra vers les minuit à l’appartement, tentant de faire moins de bruit possible afin de ne pas réveiller Edward. Flynn avait téléphoné, un nouveau rendez-vous avait été programmé en fin d’après-midi, qui avait conduit à un diner au restaurant, et à une soirée dans un night-club. Elle quitta ses talons et sa veste, déposa son sac à main et se dirigea directement vers la cuisine dans le but de manger quelque chose. Putain de resto chic où on ne mangeait rien… Elle se prépara un truc rapidement et s'installa, les fesses sur l'ilot centrale de la cuisine, jambe dans le vide.

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Sam 25 Mai - 11:17

Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.

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Bien que la presse l’apparentait bien souvent à un mâle alpha, dominateur et possessif, et qu’il confortait les dires des journalistes par son attitude au quotidien, il n’en restait pas moins qu’il ne correspondait pas exactement à cette étiquette que le monde extérieur s’évertuait à lui coller. Bien que possessif envers Angelica, il ne correspondait qu’en peu de point à l’image qu’il renvoyait. La preuve en était en cet instant précis, dans la cuisine, alors qu’ils entamaient seulement la journée. Le charismatique et confiant Edward Wyler n’était plus, laissant place à un homme subitement plus réservé et timide, décontenancé par les mots qui lui avait échappé. Bien qu’il les pensait, il ne s’était pas attendu à les prononcer pour autant. Au moins, cela amusait grandement Angelica qui ne s’en cacha pas. « Je ne préfère pas non » avait-il rétorqué. Il était suffisamment perspicace pour deviner ses joues légèrement rougies, et son regard qui trahissait explicitement le trouble qui l’accablait. Et si cela ne suffisait pas, il avait choisi de compléter la phrase de la jeune femme, alors qu’elle avait sciemment omis de prononcer ledit mot en question. Le politicien hocha lentement de la tête tout en soutenant le regard de l’influenceuse devant lui, qui s’enquit d’en savoir davantage sur son sous-entendu. N’éprouvait-elle aucune compassion à son encontre ?! Tout en se martelant que garder le silence lui éviterait bien des désagréments. D’autant plus qu’Edward n’évoquait jamais sa vie sexuelle, que cela soit avec ses amis masculins ou dans le cadre de la plaisanterie. Il ne se vantait ni de ses prouesses sexuelles, quelles qu’elles soient, ou encore de ses aventures éphémères dont la plupart peinait à le satisfaire pleinement. Il n’assimilait pas non pus ses conquêtes à un quelconque records à détenir. Il s’autorisait un rapport sexuel de temps à autre, peut-être trois ou quatre fois dans l’année, le plus régulièrement à son bureau au lounge, et il ne déposait jamais ses lèvres sur les leurs, considérant ce geste bien trop intime pour être partagée avec une inconnue qu’il prenait sur le rebord de son bureau, avant de la laisser repartir. Et tandis qu’il percevait le sexe comme une manière de se libérer l’esprit à l’issue d’une journée particulièrement éreintante, ou d’évacuer la tension qui s’insinuait dans chacun de ses muscles, Angelica parvenait, avec de simples mots, de simples gestes, à éveiller en lui des sensations qu’il se pensait incapable d’éprouver à l’égard d’une femme. Et l’entendre jouer ainsi avec son trouble, ne faisait qu’exacerber ce tourment qu’il réprimait. Il répondit alors un simple « Un jour, peut-être » sur ton particulièrement énigmatique, et s’éloigna pour se servir une nouvelle tasse de café « Tu as des idées ? ».

Lorsqu’Edward quitta son antre pour s’autoriser un nouveau café, et également s’éloigner de son écran d’ordinateur quelques minutes, il s’autorisa à observer Angelica sur la terrasse, enseignant les postures du yoga à son auditoire, et il ne put que confirmer qu’en effet, ce sport était particulièrement plaisant à regarder. Il ne s’attarda pas davantage pour autant, et lui apporta une bouteille d’eau et une pomme à son attention, avant de s’éclipser de nouveau. Quand il sortit la seconde fois de son bureau, ce fut pour constater que l’appartement était vide de toute présence, exceptée la sienne. Un sourire étira ses lèvres devant le post-it. Mon amour. Il allait finir par prendre l’habitude de lire ces deux petits mots. Le soir venu, Angelica avait probablement décidé de prolonger son rendez-vous avec l’auteur à succès. Le politicien avait donc rapidement rétabli ses habitudes de solidaire, dinant en compagnie d’un roman, puis après s’être délecté de l’eau chaude, avait rejoint les bras de Morphée. Et sans le bruit provenant de la pièce de vie, il aurait sûrement poursuivit sa nuit jusqu’au petit matin. Après un rapide coup d’œil au réveil posé sur la table de chevet, Edward s’était extirpé des draps de soie, et s’était avancé pieds nus jusqu’à la cuisine où il surprit Angelica, installée sur le rebord de l’ilot central, s’octroyant un repas sur le pouce. « Ta soirée s’est bien passée ? » l’interrogea-t-il d’une voix endormie, se frottant les yeux pour ôter les derniers grains du Marchand. Il était loin de l’image apprêtée qu’il lui offrait à son réveil. Les cheveux en bataille, la marque de l’oreiller sur le visage, les yeux mi-clos, agressé par la lumière de la pièce. Il se servit un verre d’eau et en déposa un autre aux côtés de la jeune femme « Adam a été gentil avec toi ? » demanda-t-il tandis qu’il s’appuyait contre le comptoir face à elle « Je peux goûter ? » en adressant un regard au repas de fortune d’Angelica.


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Sam 25 Mai - 21:08

Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis, bien.

Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.

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Angy n’avait pas répondu aux sujets des idées pour les photos, laissant libre court à l’imagination d’Edward. Même si elle en avait des idées oui. Elle voulait d’abord laisser retomber un peu les choses. Surtout l’excitation dAva vis-à-vis de la photo de la veille. Pourquoi est ce qu’elle croyait qu’ils avaient couché ensemble ? C’était ce qu’elle espérait ? Alors pourquoi faire signer un contrat où il était exclus qu’il puisse y avoir rapports physique de cette nature entre eux. Enfin, Angelica n’eut pas vraiment le temps d’y penser le reste de la journée. Elle avait retrouvé Adam afin de parler de la promotion du prochain livre. Elle avait son idée sur comment faire grimper un peu plus les ventes et l’intérêt pour ce nouveau roman. Elle avait passé un agréable moment en compagnie de l’écrivain, puis avait rejoint Flynn. Il y avait eut négociation pour un shooting photo d’une marque de maillot de bain. Angy avait mit ses conditions en avant. Elle n’avait jamais fait ce genre de chose. Les vêtements oui, mais maillots de bains… c’était différent. Elle ne voulait rien de vulgaire, rien de trop osé. Elle se gardait la droit de dire non si une pose ne lui convenait pas. Un droit de regard sur les images avant qu’elles se soient partagées, publiées, utilisées. Il y avait eut restaurant puis night club.

Lorsqu’elle rentra chez Edward, elle était fatiguée. Mais elle avait surtout faim. Alors, à pas de loup, elle était allée se préparer un truc dans la cuisine. Et comme si elle était chez elle, Angy s’était hissée sur le meuble afin de déguster son sandwich. En entendant la voix d’Edward, elle sursauta. « -oh non, je t’ai réveillé. Je suis désolée. J’ai fait attention pourtant… » grimaça la jeune femme. Angy demanda à l’intelligence artificielle de tamiser la lumière. « -je sais pas s’il sais ce que ce mot signifie. » répliqua la jeune femme avant de regarder ce qu’elle mangeait : « -heu… oui… » elle lui tendit comme si c’était tout à fait logique qu’ils partagent leur repas. « -j’avais pas prévu de rentrer si tard. J’ai un rendez vous qui s’est ajouté en fin d’après-midi. Pour fêter le contrat, ils ont voulu aller au restaurant. Et finir en boite de nuit. » elle grimaça de nouveau. « - j’ai pas pensé à te prévenir que j’allais rentrer tard. » elle n’avait pas du tout ce genre de réflexe. Mais si elle l’avait fait, Edward dormirait encore sur ses deux oreilles.

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