Attention TW : sexe, torture physique et psychologique, kidnapping, violence
Le hasard de la vie aura décidé que deux âmes sœur se rencontrent dans un endroit clos, contraint et forcé par un dangereux psychopathe qui fait de vilaine expérience sur eux. Produit chimique, expérience psychologique. Les raisons du kidnappeur restent assez floues, la seule chose que les deux innocents savent, c’est qu’ils n’ont plus que l’un et l’autre pour se soutenir. Un rapprochement se crée entre eux puis une relation amoureuse forte, mais est ce que ses sentiments sont réels où bien manipuler par le kidnappeur ?
Contexte provenant de nos deux imaginations.
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Telanie
Ven 27 Oct - 16:11
Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.
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Encore une fois, j’avais dû abuser de l’alcool, à tel point que je ne savais pas du tout où je venais de me réveiller, la pièce manquait clairement de clarté, et avec le mal de tête et ma vue brouillée je ne pouvais distinguer ce qui m’entoure avec précision.
Par habitude, je tapote le sol pour mettre la main sur mon sac, d’ailleurs, je réalise que j’ai dormi par terre, le carrelage est glacé, et mon mal de dos s’explique en plus du mal de crâne. Bien entendu, je ne le trouve pas. J’ai envie d’une cigarette, pour me détendre de mon réveil, j’aime pas quand mon cerveau s’allume de mes longues beuveries. Je préfère être absente de ce monde sans intérêt. Je me relève et me cogne au plafond, je réalise alors que l’endroit dans lequel je me trouve est terriblement petit, je tapote chaque côté pour essayer de comprendre où je me trouve et soudainement je découvre la présence de barreau, et d’une serrure en fer.
Je suis dans une cage ! La pièce semble bien plus grande mais l'accès au reste est pour l’heure interdite, un long tunnel métallique est face à moi mais il faudrait que j’ouvre une porte grillagée et me mettent à quatre pattes pour que je m’y rende. Je me déchaîne alors sur les barreaux, hurle et crie, jusqu’à ce qu’un éclairage s’allume et me brûle le peu de neurone qui me reste. Les LED sont terriblement fortes mais au moins je peux réaliser que je suis enfermé et que le seul accès qui me reste, c’est de suivre ce couloir, du moins si je parviens à ouvrir la grille qui me sépare de lui
Une voix se fait entendre dans un haut-parleur.
“Sujet numéro 23, bonjour, passez la grille, avancez dans le sas à quatre pattes une fois à l’intersection, levez-vous et prenez le couloir de gauche ou de droite de votre convenance. Deux photos vous seront présentées à l’entrée de chacun de ces deux couloirs. l’homme sur la photo que vous choisirez se trouvera au bout. L’autre mourra. Vous avez 10 min pour faire votre choix, sinon la cage sera électrifiée. ” -C’est … c’est une blague, c'est ça ? dis-je d'un ton dubitatif. Je n’eus aucune réponse. De toute évidence, j’avais affaire à un psychopathe, et je ne pouvais pas vraiment attendre pour vérifier ses dires. Je passe donc la grille et arrive à la fameuse intersection. Le doute m’envahit alors en fixant les deux portraits exposés. Si cette voix dit la vérité, je vais choisir qui des deux va mourir. Quel horrible dilemme. Alors que j’envisage de ne pas choisir, un rat tombe sur la partie arrière de la grille que je venais de passer. La cage n’est pas directement reliée avec celle où je suis. Je me met à sursauter de terreur, et à crier mais ce que je m'apprête à voir est bien pire. Le kidnappeur vient d'électrifier cette cage. Le rat est pulvérisé par le choc électrique et tombe sur le côté, inerte.
“Sujet 23, décidez vous, votre vie en dépend.”
Je tremble comme une feuille me mord les doigts et me met à pleurer de terreur. Je fixe à nouveau les deux portraits, l’un est plutôt beau, les yeux clairs, l’autre est gros et bedonnant avec une cicatrice sur le visage. C’est un test, j’en suis certaine, il veut savoir si je choisirais le beau jeune homme ou bien le gros dégueulasse.
Et bien tant pis de l’image que cela donne de moi, mais il est hors de question que je rejoigne ce qui clairement ressemble à un tueur en série. Et si cela provoque sa mort, je...je devrais vivre avec...Quel horreur !
Je décide donc de prendre le premier couloir. Un sas s’ouvre et je me retrouve dans une cellule intermédiaire qui nous sépare encore. Il est en train de se réveiller, et n’a pas encore pris part à cette horrible aventure que je vis.
“Sujet 23, je vous présente le sujet 24 que vous avez choisi. Dans un instant vous allez être réunis dans la même cellule et pourrait voir en direct la mort du sujet 25 sur l’écran de gauche. Je vous laisse expliquer au sujet 24 la situation et on se reparle dans une petite heure. Soyez les bienvenues parmi nous.”
Il n’a pas menti, l’homme qui se réveille est trait pour trait celui qu’il m’avait présenté sur la photo, la grille intermédiaire s’ouvre et j’hésite à rentrer, mais j’ai souvenir du rat grillé et me dit que le compteur de dix minutes tournent sûrement encore. Alors après une brève hésitation, je franchis la cellule qui se referme derrière moi. J'entends alors le courant électrique se faufiler dans la cage. Ne pas toucher !
Nous voilà enfermé dans une pièce vide, avec cette grille pour seul point de sortie. La télévision s’allume et je vois l’autre homme bedonnant qui se met soudainement à hurler et à griller sur place. La scène est horrible et je me mets instinctivement à déglutir le reste d’alcool logé dans mes entrailles. Il n’y a pas de toilette ici, j’ai dû choisir un angle de la pièce pour seul refuge. J'espère que mon nouveau camarade de chambre ne m’en tiendra pas rigueur, mais comment rester impassible devant de telles atrocités.
Finalement je me remet de la scène tant bien que mal, et je réalise les paroles dans le haut parleur, j’ai peut être qu’une heure pour avouer le crime d’avoir choisi cet homme plutôt que l’autre. Si c’est un test, je dois lui dire le plus vite possible sinon les répercussions peuvent être terribles.
“Je…je.. Je vous ai choisis … C’était lui ou vous… je … je voulais pas qu’il meure, je vous le jure, il m’a forcé à choisir, je vous en conjure, croyez moi…sinon s’était moi qui mourrait… ou vous …”
Je suis totalement déboussolé mon explication est pas clair mais je pense avoir dit l'essentiel. Je le fixe sans réellement savoir ce que je dois dire de plus pour passer ce nouveau test, tout ce que je sais, c’est que si cela se trouve, j’ai choisi le kidnappeur et qu’il est désormais avec moi dans sa propre cellule. Je dois me méfier de cet inconnu, ma vie en dépend peut-être…
Si je me trompe et qu'il est lui aussi captif, j'aurais plus de chance de m'en sortir à ses cotés, il semble bien plus sportif que l'autre.
Pourvu que je ne me sois pas leurrer !
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Edward
Ven 27 Oct - 19:05
Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…
Putain ! Mon crâne ! J’ai pourtant pas picoler hier soir, mais j’ai les neurones qui vrillent, c’est atroce. J’ai l’impression de me réveiller avec une barre de ferraille chauffée à blanc entre les deux oreilles et c’est foutrement désagréable.
Une vive lumière blanche vient de me sauter à la gueule et je tire une grimace de six mètres de long en barrant mon visage de mon bras pour tenter de protéger mes yeux. J’ai pas l’impression d’être chez-moi et je distingue, en ouvrant péniblement les paupières, une silhouette, non loin de moi. Une voix électrisée provient d’un haut-parleur puis un bruit sourd annonce la fermeture d’une grille. Comme le bruit des portes de cellules… Pour le coup, j’en oublie le mal de tête pour ouvrir des yeux ronds. “J’ai encore fait l’con ?” Est ma première pensée.
J’analyse aussi vite que possible ma situation. Je suis dans une pièce vide, étalé au sol, une gonzesse est présente aussi, de même qu’une foutue télé.
T’es qu… Allais-je demander, mais je suis interrompue par l’écran qui s’allume…
Une pièce identique à la nôtre, un gros type, chauve et gras… Puis, un grésillement, des hurlements, des étincelles et de la fumée pour finalement offrir le spectacle de flammes plus ou moins régulières. Alors, grossièrement carbonisé, le gros type s’effondre, raide, mort, bien cuit… J’ai un haut le cœur tandis que la nana va vider ses tripes dans un coin et je ne décroche pas de l’image à l’écran. Au sol, les traces laissées par ses pieds quand ils ont cramé me pousse à faire un bond pour me mettre debout.
‘Tain, c’quoi l’embrouille là ? Criais-je alors que la nana revenait. D’un air hésitant et terrifié, elle baragouine quelque chose, comme quoi, elle aurait choisi de faire griller l’autre mec parce que, sinon, on y passait probablement tous les deux. Je secoue la tête. Mauvaise idée. J’ai encore un peu plus mal.
Tu as fait ça ? Demandais-je en pointant l’écran du doigt.
Non ! Ca, c’est moi qui l’ai fait en fonction de ses choix ! Grésille une voix modifiée, mais clairement masculine. Je sursaute pour me tourner dans tous les sens. Ce que t'a dit n°23 est véridique. Bienvenue parmi nous, n°24 !
Je reste interdit, mon regard allant de la jeune femme aux murs de la pièce. Mon cerveau ramolli me met en garde. Si tout cela est vrai, peut-être vaut-il mieux éviter les provocations.
Et… Comment on sort de là ? Demandais-je, méfiant.
Un déclic et un grondement se font entendre. Le mur qui fait face à la grille s’ouvre, formant un passage de la taille d'une porte. Cet accès donne sur une autre pièce. De là où je suis, je distingue quelques meubles, mais rien qui m’indique une sortie. Je reste immobile, dans le flou le plus total. Je n’entrave rien à ce que cette voix raconte.
Mais ! T’as compris quelque chose toi ? Demandais-je, méfiant, à la donzelle.
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Telanie
Ven 27 Oct - 20:49
Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.
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Je suis du genre à boire le verre à moitié vide, et donc de voir la vie en noir, mais pour une fois j’ai une pensée des plus rassurantes en observant la réaction de l’homme qui est avec moi. Tout d’abord, il ne m’engueule pas de vomir dans la pièce où on se trouve. Ensuite quand j’ai fini de vomir, il est fixé sur la télévision à comprendre ce qui se passe ici, j’ai l’impression qu’il est blanc comme un caché d’aspirine, ce qui signifie qu’il ne supporte pas lui non plus la vue de cette scène. Il se met même à exprimer des questions justifiées au vue de la situation, et même s’il a un dialogue de racaille, je trouve qu’il a un comportement des plus logique et cela me rassure. Peut être qu’il n’est pas complice de celui qui nous retient après tout ou alors, il joue bien son rôle. Trop tôt pour le dire, je dois demeurer méfiante.
Mon explication maladroite sur mon choix me rend complice à ses yeux, je le vois dans son regard, il ne comprend pas que j’ai été contraint malgré moi et que ce qui nous arrive n’a strictement rien à voir avec ce que je désire.
Il se met directement à me tutoyer, alors que moi je venais d’employer un ton plus distant avec lui. Peut être que je ne me trompe pas sur cet homme finalement et qu’il a un lien avec ce qui se passe ici. Il parle comme les gens des cités… Je lui mets peut être trop vite une étiquette mais c’est normal que je me méfie de lui après tout ? Non ? Un autre élément me chagrine, pourquoi le ravisseur avoue son crime sans raison ? Est ce par fierté ? ou bien est ce pour qu'une confiance s'établisse entre nous deux ? Quel intérêt à t'il que l'on se rapproche... ?
Tout cela n’est pas très clair, et je n’ai pas réellement le temps de répondre à mon protagoniste à ses questions successives qu’un mur s’ouvre et donne sur une pièce spartiate, composé d’un seul lit double, d’une table et d’une cuisinière. Il y a aussi ce que je considère comme un petit monte-charge, un que l’on employait jadis dans les maisons nobles pour faire monter ou descendre un plateau repas. On ne peut clairement pas passer par là, mais j’imagine bien que c’est ici que la nourriture nous sera transmise, si on vient à rester dans cette prison pour une durée indéterminer.
Une autre chose me chagrine, il n’y a qu’un seau pour faire ses besoins, et un petit évier pour tirer de l’eau, ni douche ni toilette. Un endroit des plus spartiates. Ni couvert pour manger, ni drap pour dormir. Je me dis alors que notre agresseur est sympa, il a investi dans un matelas sans tache d’urine au centre. Des meubles Ikea, c’est certain.
Il n’y a pas d’autre télévision que celle où on a vu l'exécution de l’autre homme, cela sera sans doute notre coin cinéma. Je m'inquiète d’avance des films que l’on verra avant d’aller se coucher.
Finalement, je reviens à la conversation que l'homme au yeux bleu essaie d’avoir avec moi, et je dois bien l’avouer, j’ai peur de répondre, même s’il est pas complice, il paraît évident que le malade mental qui nous a mis ici, nous regarde et nous entend.
“Je… je crois que l’on a été mis dans une sorte de… jeu … malsain… et que l’on doit faire ce qu’il dit si on veut vivre.”
Je m’avance vers la pièce secondaire de vie, et ouvre le robinet pour me rincer la bouche. Je n’ai pas confiance pour l'heure mais je suis obligé de lui tourner le dos. Si comme je le crois on va vivre ensemble, je vais devoir être sur mes gardes tout en lui montrant que je lui fais aussi confiance.
Je recommence le vouvoiement, peut être qu'il comprendra que même si je l'ai choisis pour qu'il survive, je ne suis pas rassuré de le savoir avec moi pour autant.
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Edward
Ven 27 Oct - 21:27
Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…
On est tous les deux, là, à observer cette nouvelle pièce désuète et pour le moins rudimentaire. Elle grimace tandis que je renifle de mépris. Un vieux plumard, une cuisinière, une table, une chaise et un putain de seau… Franchement, j’étais presque mieux en taule ! Seul le matelas semble clean, ce qui me semble étrange. Je remarque cependant une sorte de passe-plat et, si l’idée me vient de fuir par là, la réalité me rattrape bien vite. Je ne suis pas Stallone, mais je ne passerai pas quand-même.
Je demande alors à la nana si elle a compris quelque chose et, je dois avouer que je ne suis pas déçu de sa réponse. Selon elle, nous avons été enlevés et placés ici pour participer à un jeu. Le Maître du Jeu s’avère être un foutu psychopathe qui, visiblement, a déjà refroidi quelqu’un si ce que l’on a vu à l’écran est véridique. Tout semble coller et en même temps, tout parait trop tordu, trop timbré pour être vrai…! J’suis paumé moi !
Et puis, qu’est-ce qui me dit qu’elle n’est pas de mèche avec l’autre enflure ? Après tout, je me suis réveillé après elle… Pourtant, elle semble réellement terrifiée, ce qui me ferait plutôt pencher pour la croire… Putaiiiiin !
T’es sérieuse là ? Putain ! Grognais-je, sans trop savoir qu’en penser. Je l’observe prendre la direction de la pièce de vie, m’attendant à la voir prendre feu, mais rien… La pièce parait safe alors j’en emprunte l’entrée à mon tour. Elle se dirige vers le robinet pour se rincer la bouche et, pendant ce temps, je fais un tour sur moi-même pour observer tout autour. Au-dessus de la porte, une horloge numérique indique 23:41 mais, sans moyens de vérifier et sans fenêtres, je hausse les épaules devant l’inutilité de l’information. Lorsque le 41 devient un 42, au moins je suis soulagé que ce ne soit pas un compte à rebours. C’est toujours mauvais signe ces trucs-là.
Non ! Lançais-je alors qu’elle s’acharnait à me vouvoyer. En vrai, je n’en avais rien à faire. Vu la situation, elle pouvait bien me parler comme elle voulait, c’était le cadet de mes soucis. Je me rends compte alors que ma réponse a été très sèche et probablement agressive. Aussi, je me tourne vers elle.
Non, aucun souvenir. Le dernier que j’ai, j’étais chez-moi…Enfin, je crois… Et toi ?
En attendant sa réponse, je me jette un coup d’œil. Ce ne sont pas mes fringues, mais elles sont parfaitement à ma taille. Je porte un pantalon de jogging gris, un débardeur blanc et une veste de jogging assortie au falzar. Évidemment, mes poches sont vides et je n’ai que des chaussettes aux pieds.
C’est alors que le mur se referme et que la lumière baisse en intensité.
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Telanie
Sam 28 Oct - 7:18
Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.
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La situation est si tordue qu'il ne me croit pas quand je lui dit ce que je pense de la situation dans laquelle on se trouve et à vrai dire tant qu'il ne l'aura pas vécu complètement comme j'ai dû le faire, je crois qu'il ne me croira pas. Il se met ensuite à regarder l'heure et je m'interroge pourquoi un malade mentale nous laisse une si précieuse information à notre disposition. Effectivement, l'heure indiquée n'est sûrement pas la bonne mais au moins on saura combien d'heure on est resté ici, jour ? Semaine ? Année ? Quelle horreur.
Pour ce qui est de ma question sur ces souvenirs, je n'obtiens pas grande réponse, il est aussi perdu que moi. A la différence que moi je n'ai pas changé d'habit mais cela je ne peux le deviner car il ne me fait pas par de cette information sûrement précieuse. Le ravisseur m'a laissé dans ma robe de soirée gothique noire blanc et bleuté. Il m'a également laissé mon maquillage de fille déchu et rebelle. En réalité tout cela n'est rien de plus qu'une façade que j'expose au monde pour ne pas montrer mon mal être et mon manque de joie de vivre depuis la mort de mon père.
"J'ai souvenir d'avoir picolé dans une soirée étudiant… puis plus rien."
Finalement, le ravisseur ne nous accorde pas l'heure de paix qu'il nous avait accordé, est-ce une stratégie de sa part pour nous déstabiliser de nouveau ? En tout cas, je suis surprise de l'entendre si vite. Peut-être qu'il ne veut pas que l'on creuse dans nos souvenirs…la lumière se tamise et le mur se ferme. Je me remet alors à trembler.
-Sujet 23, sujet 24, comme vous avez pu le constater, il se fait tard et il est l'heure pour vous de dormir. Comme vous le savez, Il est de coutume que l'homme dort sur le canapé lors d'une première rencontre entre deux inconnus.
Je cherche le canapé de l'œil mais il n'est pas présent dans la pièce, il n'y a même pas l'ombre d'une chaise pour s'asseoir.
-Toutefois à notre époque fémininiste, le choix sera vôtre de décider qui dormira sur le matelas et l'autre par terre. La personne qui choisira le lit devra dormir entièrement nu. Si vous décidez de dormir ensemble vous n'aurez pas de repas demain. Si vous ne respectez aucune des consignes précitées, vous n'aurez pas de repas demain. Je suis toutefois d'humeur généreuse et je vais monter à 27 degrés la température de la pièce afin que le nudiste parmis vous ne tombe pas malade. Je vous souhaite bonne nuit à tous les deux et à demain.
Je regarde alors Jordan, l'idée de le regarder entièrement nu me plaît plus que de devoir me contraindre moi même à l'exercice, mais dormir à même le sol sera sûrement horrible, je ne sais pas ce qui m'attend demain et il faudra peut être que je garde mes forces intactes pour ce que ce malade nous réserve. En somme je n'ai pas réellement de bon choix mais j'ai tout intérêt à utiliser les bons mots avec le protagoniste enfermé avec moi.
" Je ne pense pas que se priver de nourriture soit une chose maline pour notre survie. Il va falloir choisir qui de nous deux dors par terre… écoute je… je préfère que tu choisisses d'accord ? J'ai assez fait de choix pour aujourd'hui…Mais si tu me laisses le lit, sois sympa et tourne toi toute la nuit.. d'accord ?"
Le dernier choix en date me laisse un goût amer dans la bouche, j'ai l'impression d'avoir tué cet inconnu, je risque d'avoir du mal à m'endormir… surtout si je dois finir totalement nue. Je dois désormais assumer le choix de cet homme que je connais même pas le prénom mais à vrai dire pour l'heure je m'en moque totalement.
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Sam 28 Oct - 11:18
Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…
Merde ! Pour toi, cherche pas, j’suis sûr qu’il t’a approché pendant ta soirée et qu’il a plongé un truc dans ton verre.
Autant, pour elle, le schéma de la capture semble me paraitre clair et simple. Une soirée pleine de monde où circule alcool et drogue à gogo, personne ne fait attention à personne. Un petit GHB dans le gobelet de la miss, quelques belles paroles et hop ! Ça se termine dans une caisse. Dire qu’à une époque, j’aurais pu être le vendeur de la pilule… Pour moi, en revanche, cela reste un trou noir.
Je sursaute en entendant la voix électrifié s’élever de nouveau, bien plus tôt que prévu, alors que le mur se ferme et que la lumière se tamise. Le taré nous annonce qu’il est l’heure de dormir et que la coutume veut que e me tape un canapé qui n’existe pas. Aussi, il nous donne le choix. L’un de nous deux se fout à poil et prend le plumard tandis que l’autre se coltine le plancher. Si on transige, pas de bouffe. On échange un regard, on est aussi paumé l’un que l’autre. C’est à cet instant que je décide de lui faire confiance. On est dans la merde et, jusqu’à preuve du contraire, elle ne semble pas dangereuse.
Ca dépend de la nourriture…S’il a foutu un truc dedans, on sera bien emmerdé…Mais sur le principe, t’as raison.
Elle me laisse choisir, me demandant seulement de ne pas l’observer si elle doit finir à poil. Partant du postula qu’elle a réellement choisi de me faire survivre et de faire griller l’autre type, je ne peux pas lui reprocher d’en avoir assez de faire des choix.
J’m’appels Jordan… Lançais-je avant de retirer mon sweat. Mon séjour en prison, cinq ans tout de même, m’a retiré toute pudeur, aussi, pour moi il n’y a aucune différence entre le fait qu’elle me voit habillé ou à poil. Par ailleurs, rien ne me dit que l’autre frappadingue ne va pas baisser la température pendant la nuit et, même si c’est totalement sexiste, je me sais plus costaud et capable d’encaisser. Je m’approche de la jeune femme et lui colle mon sweat dans les mains.
Il n’a pas interdit que celui qui dorme par terre utilise les fringues de l’autre comme matelas ! Expliquais-je alors, en continuant de me déshabiller. Je me retourne au moment de retirer mon pantalon, découvrant que je n’ai pas de sous-vêtement. Cette découverte me fait grogner.
Il m’a changé mes fringues mais il n’avait plus de calbut propre ou merde ? Maugréais-je plus pour moi que pour nana. Toujours est-il que j’abandonne mes fringues pour qu’elle puisse se faire un matelas sommaire avant de me poser sur le lit. Durant ce moment, elle peut voir une grande balafre dans mon dos et plusieurs cicatrices, éparpillées sur mon corps. J’ai pris quelques coups de couteau et une ogive de 9mm par le passé et mon dos…Disons que les premières semaines en prison furent… Compliquées.
J’te ferais rien si t’es réglo ! Lançais-je alors à mon interlocutrice avant de m’allonger sur le dos pour regarder le plafond. Mon regard furetait partout, cherchant d’éventuelles caméras, mais, au premier regard, elles semblaient bien planquées.
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Sam 28 Oct - 15:36
Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.
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L’homme avec qui je partage ma cellule a raison, il a sûrement profité d’un verre d’alcool pour me kidnapper, ce serait pas la première fois que des personnes loufoques usent d’un tel stratagème.
La conversation tourne vite au repas de demain et il met en avant la probabilité d’une contamination de nos denrées, il est vrai que c’est une possibilité qui va surement me couper l’appétit mais pour l’heure, on nous impose un dilemme pour dormir et je dois bien l’avouer, la réaction de Jordan me surprend. D’abord il se présente, et tel un bon petit soldat je réplique sans réfléchir.
“Irène…”
Il a déjà choisi de finir tout nu et de ce fait il estime que je dois au moins connaître son prénom avant de devoir en arriver là. Je réalise alors que de lui avoir laissé le choix aurait pu me mettre dans une terrible situation. Mais une chose est certaine désormais, j’ai confiance en lui. Voilà qu’il me donne son sweat et m’expose une stratégie des plus astucieuses pour que ma nuit ne soit pas trop inconfortable. Je fixe son vêtement un peu niaisement, Jordan m’a vraiment surprise et je demeure dans mes pensées pour analyser toutes les possibilités que ce qu’il est en train de faire va entraîner. Pendant ce temps il s’enlève son tee shirt et alors je réagis immédiatement de pudeur et me tourne. J’entrevois ces cicatrices mais je ne veux pas le fixer ou même l’interroger à ce sujet qui est sûrement très sensible.
Je me déplace dans la pièce en lui faisant dos en l’entendant râler de ne pas avoir de caleçon et instinctivement je me met à rougir et à sourire de la situation qui est pourtant des plus inconfortables. Je m'assois et pose son sweat au sol, puis m’allonge.. La nuit va être très difficile. Le psychopathe n’a pas menti, je sens déjà la température de la pièce montée, et je risque d’avoir chaud avec ma robe de soirée.
Peut être que je vais finir par regretter de pas avoir choisi la première option rien que pour cette raison. En parallèle Jordan m’informe maladroitement que si je ne fais rien, il demeurera réglo avec moi, il a vraiment un langage brut de pomme, je suis certaine qu’il n’a pas eu une grosse éducation et qu’il est né dans une cité d’une grande ville.
Je m’allonge sans le regarder, et ferme les yeux pour ne pas avoir le peu de lumière qu’il reste sur le visage.
“Je peux vous demander Jordan ce que vous faites dans la vie ? Moi je viens de finir mes études de droit, je recherche… Enfin disons que je cherche du travail.”
En réalité, je n’ai pas trop chercher ces derniers temps d’ou mon léger blanc dans ma phrase.
Bien que je commence à cerner le bonhomme, j’ai envie de le connaître encore plus et lui faire encore de plus en plus confiance et il n’y a qu’une façon pour cela, commencer à me renseigner sur lui.
Alors que j’attend sa réponse, je réalise alors que je sens son odeur sur moi, son sweat est imprégné de sa testostérone. Il sent plutôt bon, c’est fort agréable. Autant en profiter car cela ne risque pas de durer si on demeure cloîtrée ici. Je me remémore alors le peu de son corps que j’ai entrevue. Je ne sais pas pourquoi je me mets à faire le lien avec des statues grec mais je me dis qu’il est taillé en V dans le marbre un peu comme eux.
Heureusement qu’il ne peut pas me voir, car je me met à sourire stupidement et à rougir dans mon coin. Je crois que j’ai fait le bon choix de le sauver finalement, il a un langage plutôt cru mais cela demeure un vrai gentleman.
A choisir, j’aurais préféré dormir sur la table, mais bon les règles édictées étaient claires, je devais dormir par terre, pas même assise. Il serait fâcheux de le contrarier maintenant que nous avons un moment de repos.
Je ne suis pas convaincu de trouver le sommeil…La nuit risque d’être longue.
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Edward
Sam 28 Oct - 16:26
Jordan Beauprés
J'ai 29 ans. Dans la vie, je suis au chômage et je m'en sors mal. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Enfance compliquée dans un quartier difficile, je me suis vite rapproché des mauvaises personnes. J’ai un temps été guetteur pour les vendeurs d’herbe et, de fil en aiguille, j’ai fini par devenir encaisseur. Finalement, après une bagarre qui a mal tourné, j’ai fait quelques années de placard. Depuis ma sortie, je me suis rangé et je suis devenue un honnête galérien. Malgré ce passif de loubard, j’ai toujours été une bonne personne. J’entends par là que je n’ai jamais fait partie de cette racaille qui agresse les gens lambda, au contraire, j’avais plutôt une tendance naturelle à m’interposer. Cela dit, j’ai quand-même l’impression d’ouvrir les yeux sur un avenir de merde…
Elle me répond s’appeler Irène. Au moins, on s’appellera autrement que par des “Hé, toi !” Les présentations faites, je commence à me dessaper en lui expliquant ce que j’ai en tête. Je préfère qu’elle garde ses habits et qu’elle se serve des miens comme d’un matelas, espérant qu’ainsi, elle comprendra que je ne suis pas dans le camp de l’autre timbré.
A peine ais-je retiré mon t-shirt qu’elle se retourne pudiquement, s’éloignant dans la pièce avec mon sweat. J’ai l’impression qu’elle fait ça par respect pour moi et ça me tire un sourire. Ouai, le contexte est un peu étrange pour sourire, mais voilà, je souris. Je me retrouve rapidement complètement à poil, vu que l’autre foldinguo n’a pas jugé bon de me filer de slip, même si, dans les faits, c’est peu important. Sa directive est claire, je dois de toute façon être nu, alors…
Une fois allongé, je jette un regard à Irène qui est allée se coucher sur mon sweat, dans un coin. Reportant mon regard sur le plafond, je l’entends me demander ce que je fais habituellement avant qu’elle ne m’explique avoir fait des études de droit et être, plus ou moins, en train de chercher un job. Je pousse un soupir.
Je suis comme toi, je cherche un taff…Ça fait huit mois que je suis sorti de cabane et la réinsertion, c’est une putain de chienlit. T’as jamais fini de payer pour tes conneries en fait, c’est des foutaises. Maugréais-je avant de parler d’une voix un brin plus douce. Par contre, j’préfèrerais que tu laisses tomber le “vous”... On est dans la même merde, alors bon…
De nouveau, je tourne la tête vers elle, sentant la température de la pièce monter franchement. Une chose est claire dans mon esprit. Le type qui nous retient est un mec de parole, mais, justement, il faut faire très attention à ses mots. Ce qu’il dit est précis, mais j’ai l’impression qu’on a quand-même une marge de manœuvre. Du moment qu’on reste dans les clous de ce qu’il dit, cela va sans dire. Toujours est-il que je peux voir sa silhouette sombre, couchée sur mon sweat. J’ai pas vraiment pris le temps de regarder à quoi elle ressemblait, mais elle m’a semblé plutôt mignonne.
C’est ironique…Un ex-taulard et une diplômée de droit, enfermés ensemble dans la même merde… Lançais-je à voix haute. La chaleur de la pièce est maintenant élevée et je grimace. ‘Chier, j’ai peut-être pas fait le meilleur choix pour toi… Tu risques d’avoir chaud. Si jamais tu veux échanger au cours de la nuit, tu me dis.
Je ramenais mon regard vers le plafond avant de fermer les yeux. Je doute de dormir vraiment, mais un peu de repos pourrait faire tomber ce foutu mal de crâne.
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Telanie
Sam 28 Oct - 16:54
Mélanie Kerd
Mélanie a 24 ans, elle vient de finir ses études de droit, mais en réalité, rien ne va dans sa vie, elle s’égare, son père qui était son plus gros repaire dans la vie est décédé d’un cancer. Elle ne cherche pas réellement de travail depuis son décès et a perdu le goût de la vie. Elle passe le plus clair de son temps dans des lieux insolites à fumer, boire et parfois même se droguer avec des amis qu’elle n’apprécie que pour se défoncer. Elle s’habille comme une femme qui n’a pas peur de mourir et qui déprime constamment et qui en a rien à faire de l'avis des autres. Ce qu’elle s’apprête à vivre va la changer radicalement. Est-ce l'amour naissant avec cet inconnu captif dans sa cellule ou l’absence d’avenir qui lui redonnera l’envie de vivre ? Une chose est sur, si elle sort de là, elle va reprendre sa vie en main.
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Un ancien taulard, cela explique bien des choses sur son dialecte brutal et sa facilité à se dévêtir. Au moins il l’avoue sans honte, et ne me le cache pas, ce qui est encore une fois une bonne chose. Je l’écoute maudire le système carcéral et lui demande alors.
“Si ce n’est pas indiscret, Pourquoi as TU plongé ?”
Je mets bien en évidence le “Tu”, comme il vient de me demander de le tutoyer, je ne veux pas qu’il le prenne mal si je ne vais pas dans son sens. En tous cas, je maintiens ma confiance en lui, sauf s’il m’avoue avoir fait des choses horribles. Peut être qu’il s’agit d’un tueur en série ? Non, il est bien trop jeune et n’aurait pas pu sortir. Je pense qu’il me dit la vérité, il a dû faire du trafic de cheat, ou du vol à l’étalage, rien de grave en soit.
Quand on y pense, c’est le genre de gars comme lui qui fournit le genre de fille comme moi. Je me mets alors à calculer vaguement le nombre de barrettes de cheat que j’ai consommées cette année malgré mes années de droit. Sept ans de droit et ensuite tout va de travers, comme dirait le défunt Coluche. Je suis donc très mal placé pour lui jeter la pierre.
“Si on s'en sort vivant, ce qui est peut probable, ce qui sera le plus ironique, c’est que tu vas témoigner que je n’avais pas le choix pour la mort de l’autre homme et qu'au vue de ton casier personne ne te croira, bref je suis foutue” Dis-je sur un ton des plus platonique, comme si cela ne m'atteint pas ou que cela n’avait plus la moindre importance désormais. Finalement je me met à rire bêtement comme si je réalisais dans quel situation catastrophique je me trouvais. Une façon pour moi de décompresser, mais en réalité mon âme est terrorisé de l'inconnue du lendemain. J'ai peur de mourrir et je ne trouve pas d'autre moyen de gérer çà que en rigolant bêtement... Pour finalement m'arrêter sans justifier mon étrange comportement.
En tous cas j’ai chaud, la température monte à vue de nez alors je décide de retirer les manches de ma robe, par chance, ce genre de robe de soirée est prévue pour faire la fête et danser toute la nuit sans inconfort. Il me suffit de tirer sur deux fermetures éclairs intérieur et le tour et jouer. Voilà de quoi supporter la chaleur. Je rétorque néanmoins à sa proposition ainsi : “Merci à toi mais je doute qu’il accepterait que l’on interchange, bien qu’il ne l’a pas précisé, je préfère ne pas jouer avec le feu. On est vraiment sur une bombe à retardement avec lui. Il va falloir que l’on se serre les coudes mutuellement si on veut survivre.”
Je dépose les manches de ma robe sur le sol en long autour de moi afin de pouvoir étendre mes bras dessus afin de ne pas coller au carrelage blanc. Je me mets à penser à mon père défunt, et je tire une larme dans l’intimité de l’obscurité, je passe donc du rire au pleur, complétement perdu. Une fille pense intrinsèquement que son père viendra le sauver, mais ce ne sera pas mon cas… Je vais devoir me battre toute seule comme une grande et le rendre fier de là haut. Après quelques longues minutes de silence, je finis par le briser en espérant ne pas le réveiller.
“Tu as raison pour la nourriture, on devrait peut être se méfier, voir même l’économiser, peut être que les jeux malsains vont s'enchaîner et que l’on en échouera certain, on devrait peut être nous rationner au cas où il vienne à nous priver plusieurs jours d’affilés.”