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LE TEMPS D'UN RP

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate)

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Dim 17 Sep - 20:42

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 3 A47633b0b8193bf0_5
Je jetai un regard à Taylor quand elle me dit qu’elle avait la liste de ses “colocataires”. Et elle comptait me le dire quand cette merveilleuse nouvelle? C’est même étonnant qu’elle ne m’en ai pas parlé avant. Je hochai lentement la tête en l’écoutant et je dois dire qu’elle avait en partie raison. Certes au début elle avait dû taire ses affaires, mais ça se sait rapidement en prison. Peut-être avait-elle été en isolement quelques temps, ce qui est pratiquement la norme.

- Je pensais plus qu’elle nous disent quelle genre de détenue elle était avec elles. On peut même voir avec les gardiennes. Certaines ont des confidences ou sont plus proche de certaines détenues. De toute façon, on a rien alors on perds quoi?

J’en avais marre aussi de creuser des pistes, interroger des témoins et qu’au final, rien ne ressorte. J’en avais marre de tout relire encore et encore pour me foutre une igraine plus puissante que le jour d’avant. Stationné quelque maisons plus loin et observer s’il n’y avait pas d’action, je me montrai honnête avec Taylor en disant que des rumeurs couraient sur elle mais qu’elle les laissent faire et qu’elle continue son boulot de flic. Même si on se rentrait dans le lard et qu’on grinçait des dents je ne pouvais nier qu’elle était une sacré bonne flic et que j’étais quand même chanceux de l’avoir pour partenaire. Est-ce que je lui dirais? Sûrement pas mais au moins on arrivait à bien bosser ensemble. Mais quand elle me dit que tout ça était bien gentil, elle m’invita à ne pas le faire de peur que ça aggrave notre cas à tout les deux. Bah… dans mon cas un peu plus un peu moins… Cependant je ne pensais pas que me montrer aussi honnête déboulerait sur une avalanche de confidences. Je relâchai ma surveillance et la regardai et j’étais peiné qu’elle eut àfaire face à des remarques sexistes, du harcèlement sexuel tout ça parce que c’était une femme flic. C’est con comment certains policiers étaient des attardés de première. Mon coeur s’arrêta quand elle m’avoua qu’elle avait trouvé son collègue mort. Le suicide n’était pas rare malheureusement dans notre métier mais qu’elle ai fait l’objet d’accusation de sa mort avait dû la détruire. Elle était tellement emportée que je n’osais pas l’arrêter comme elle semblait vouloir sortir tout ça d’elle. Quand elle me dit qu’une rumeur courait sur un père narco trafiquant, je fis un petit rire de mépris. C’était débile ma foi… les gens manquait vraiment d’amusement dans leur vie c’est pas croyable. Je posai une main sur son bras, un geste bien amical et même réconfortant.

- Ça va, je sais moi que tu es une bosseuse. Je suis vraiment désolé que tu ai eu à vivre tout ça et surtout je suis désolé pour ton partenaire.

J’étais nul pour réconforter quelqu’un. Enfin j’espère que ça l’aide un peu même si j’avais à peu près rien dit de constructif. Je reportai mon attention sur la maison avant de me remettre à parler moi aussi.

- J’imagine que tu as entendu que j’étais le genre tombeur de ses dames et que j’en mettais plus dans mon lit que j’en gardai dans ma vie. C’était vrai il y a 5 ans après ma rupture mais plus depuis au moins 4 ans. Mon boulot me bouffe tout mon temps alors… Comme celle que j’ai peur de l’engagement, ce qui est faux aussi. J’ai été en couple pendant 5 ans alors côté engagement je pense que j’ai été pas trop mal. Elle m’a quitté parce que, et je cite, je n’étais jamais à la maison et toujours au boulot. D’un côté je la comprends. C’est pas facile d’être avec un enquêteur qui peut être appelé n’importe quand. Seulement je n’ai pas trouvé la bonne. Mais c’est plus facile de mettre l’étiquette du tombeur à deux balles que de tenter de voir que je veux plus. Donc je les laisse parler, ça ne donne rien de les faire changer d’avis.

J’avalais difficilement parce que les jours où je n’ai pas d’enquêtes, pas de rapports à remplir je trouve mes journées ennuyantes et mon appartement bien trop grand et silencieux que ça me faisait paniquer, Je ne voulais pas finir seul, j’avais envie d’une compagne, des gamins et tout ce qui va avec mais je pense que je ne trouverais pas la bonne personne… sauf peut-être une fois que je serais un vieux croulant. Cependant la migraine se pointait et je me frottai la tempe en prenant des cachets que j’avalai avec une rasade de café fort et prenant appui sur mon dossier. Quand elle me dit de dormir un peu et qu’elle veillerait je tournai un regard vers elle.

- Non ça va, ça devrait passer.

Je l’espérais en fait. Je croisai les bras sur mon volant le regard sur la maison en soupirant longuement, ça allait être d’un ennui! J’ai toujours détester la surveillance et surtout de nuit. Il ne se passe jamais rien, enfin rarement quelque chose. Cependant même en ayant la maison en vue, mes yeux se fermèrent et je sombrai dans le sommeil sans vraiment m’en rendre compte.
Arthécate
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Lun 18 Sep - 10:06

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Allez savoir pourquoi j'ai ressenti le besoin de lui raconter tout ça… Sans doute par crainte de voir l'une de ces autres rumeurs me suivre jusqu'ici. Mieux valait qu'il les apprenne de moi… oui, sans doute. Je ne cherchais pas vraiment sa sympathie. Je n'avais pas besoin d'un ami, seulement d'un coéquipier avec lequel il est possible de travailler correctement. Ces derniers temps, chacun de nos échanges se terminait par une prise de becs. C'était juste… Usant. Cette affaire était suffisamment difficile comme ça, inutile d'en rajouter avec nos conneries… Surtout si cela devait nous amener à moins bien travailler par manque de communication… Cette histoire de liste gardée pour moi en était le parfait exemple. À force de me disputer avec lui, je n'osais même plus lui parler… Bravo.

Alors, peut-être que raconter tout ça nous permettrait également de crever un peu l'abcès. De faire chacun un pas vers l'autre afin de pouvoir mieux travailler ensuite… Je fus sacrément étonnée de le voir poser une main amicale sur mon bras… J'en fus même si surprise que j'en fus figée.


– Ça va, je sais moi que tu es une bosseuse. Je suis vraiment désolé que tu ai eu à vivre tout ça et surtout je suis désolé pour ton partenaire.
Merci… dis-je en détournant aussitôt les yeux. Ça va aller, je suis une grande fille, tu te souviens ?

Je lui souris, un peu, juste histoire de dédramatiser la situation. Je ne voulais pas qu'il s'apitoie sur mon sort non plus. Je ne le faisais pas moi-même après tout.

Il me parla ensuite des rumeurs qui circulaient à son sujet… Rien de bien original pour sa part, les mêmes circulaient partout où se trouvait un joli garçon célibataire… Grotesque.

Et alors ? Quand bien même c'était vrai… Tu fais bien ce que tu veux non ? La manière dont tu vis ta vie ne regarde strictement personne… Quelle bande de crétins, soufflais-je en grinçant des dents. Puis dans tous les cas, c'est presque impossible de vivre une vie de famille quand on fait ce genre de boulot, on est marié avec.

Je n'allais certainement pas m'en vanter, mais ma dernière relation remontait à … merde, à peu près dix ans. J'ai longtemps laissé ma vie personnelle de côté… Mais je ne pensais pas que ce fut à ce point. C'était vraiment trop pathétique, mieux valait garder ça pour moi.

Constatant sa fatigue, je lui proposais de se reposer un peu… Il refusa, mais s'endormit quelques minutes plus tard.

Quel gamin, sérieux, pouffais-je avant de reporter mon attention sur la maison.

La lumière de la cave était éteinte à présent. Une autre s'alluma au rez-de-chaussée, une lampe visiblement bien plus faible. Il ne se passa rien pendant plus de deux heures. Tout était extrêmement calme… Si calme que je manquais presque de m'endormir moi aussi… À minuit, une voiture sombre se gara devant la maison. Un homme en sortit… Stature plutôt imposante, mais impossible de deviner ses traits, il faisait beaucoup trop sombre.

Hey, Ford, réveille-toi, lui dis-je sans pour autant le secouer. La plupart des flics avaient un sommeil très léger… Mais visiblement, pas lui. Ford, réveille-toi bon sang! grognais-je en m'efforçant de rester aussi calme que possible.

Manquerait plus que notre présence soit grillée aussi bêtement… Hors de question.

L'homme entra dans la maison sans frapper. Sa démarche me parut tout à fait normale, aucun empressement particulier et il ne transportait strictement rien…

Et là… Un hurlement strident vint briser le calme du quartier.


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Mar 19 Sep - 8:09

Phillip
Ford

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Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 3 A47633b0b8193bf0_5
Quelque part j’étais touché qu’elle se soit confié à moi et de l’autre ça me peinait qu’elle doivent encore et toujours faire ses preuves. Un peu comme toutes les femmes flics… enfin pas toutes heureusement. M’ouvrir moi aussi aiderait peut-être à ce qu'on ne se prenne plus la tête pour un oui ou pour un non. C'était presque une guerre de pouvoir notre truc. Je suis certain que les plus crétins de nos collègues avaient ouvert un pot à gages pour savoir qui aurait le dessus sur l’autre. Malgré tout je tenais à la rassurer que moi je savais qu’elle faisait du bon boulot et que j’étais vraiment désolé pour elle. C’était sincère, je le pensais vraiment. Je fis un petit rire quand elle me rappela qu’elle était une grande fille. Ouais mais même les grande fille un moment ont besoin d’aide et de se faire supporter. Quand je lui parlais pour moi-même et les rumeurs qui étaient vachement tenaces, je ne pensais pas qu’elle le prendrait aussi… intense? Ça me fit sourire dans le noir. Elle était mignonne, elle ressemblait à un petit chat qui feule mais je n’étais pas assez idiot pour lui dire quand même.

- Pourtant on a une panoplie de nos collègues qui ont des vies de famille.

Je me frottai la tempe un instant et refusai de dormir disant que ça partirait mais le sommeil eut raison de moi en quelques minutes alors que je voulais fermer mes yeux une petite minute. Je ne pensais pas m’endormir aussi rapidement. Plus le temps passait plus je m’enfonçais dans le sommeil donc quand elle tenta de me réveiller je fis à peine un “Hum” conscient, son grognement un peu plus fort me sortit lentement des limbes

- Ouais qu’est-ce qu’il y a?

Cependant le hurlement qui déchira la nuit mit mes sens en alerte et je me redressai rapidement dans ma voiture en jetant un regard à Taylor. Je fis signe à Taylor de sortir de la voiture et refermai la porte doucement. C’est à pas de loup, et au pas de course qu’on fonça vers la maison. restant dans l’ombrage je tentait de voir à l’intérieur mais les putins de rideaux étaient fermés. J’étais tellement aux aguets du moindre bruit que je ne sentais pas ce silence là. Je jetai un oeil à ma partenaire espérant qu’elle voyait quelque chose. Parce que ce hurlement était loin d’en être un de surprise ou de plaisir. Il m'avait dresser les poils sur la nuque et ce n’était jamais bon. Je fis un signe du menton pour qu’on avance. mon arme à la main je me rapprochai d’elle et lui dis tout bas.

- Tu vois quelque chose?
Arthécate
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Mar 19 Sep - 12:05

Taylor Martinez
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– "Pourtant on a une panoplie de nos collègues qui ont des vies de famille", m'avait-il répondu après que je lui aie affirmé qu'il était presque impossible pour des flics de vivre une vie de famille.
Non, ils sont mariés et ils ont des gosses. Mais je ne vois pas comment ils pourraient avoir une vraie vie de famille en étant toujours au boulot, rétorquais-je en veillant à faire la différence entre le fait de fonder une famille et le fait de réellement vivre avec elle.

À mes yeux, ce n'était vraiment pas la même chose. Surtout lorsque l'on regarde les collègues en question… Ils rentrent généralement beaucoup trop tard pour discuter avec leur moitié ou simplement pour partager un souper. C'est la fameuse histoire de l'assiette dans le four et des vidéos des matchs de foot ou gala de danse ratés… Et, personnellement, ce n'est pas ce que je recherchais. Seulement, lier ce travail très prenant avec une vie de famille saine et épanouie, pour moi, c'était juste impossible.

Mais le temps n'était pas au débat. Ford s'était endormi. Le temps passa et la situation dégénéra juste après l'arrivée d'un inconnu. Réveiller mon partenaire ne fut pas vraiment facile. Il devait être sacrément épuisé pour ne pas réagir immédiatement. Heureusement, une fois que ses yeux ouverts, tout pu s'enchaîner correctement.

Tout en sortant du véhicule, je lançais un appel de demande de renfort. Arme en main, nous nous dirigeâmes vers la maison, cherchant à apercevoir les deux protagonistes à l'intérieur. Néanmoins, la tâche fut bien impossible… mais le plus inquiétant, c'était que les hurlements venaient de laisser place à des sons plus étouffés… Des coups portés visiblement sur des surfaces dures comme des meubles ou bien des murs.

Je désignais donc la porte d'entrée… Nous devrions intervenir rapidement. Heureusement pour nous, elle n'était pas verrouillée. Nous pûmes donc l'ouvrir à la volée avant de gronder :

Police ! Les mains en l'air !

L'homme relâcha aussitôt la gorge de Victoria. Cette dernière s'effondra tout en essayant de reprendre son souffle… L'instant d'après, l'individu prit la fuite en passant par l'arrière, à l'évidence, il connaissait la maison. Je laissais Ford se précipiter à sa suite, consciente que les collègues arriveraient très rapidement. Pour ma part, je me dirigeais vers la victime tout en appelant les secours.

Tout va bien ?

Pas de réponse, elle était beaucoup trop choquée pour ça… Puis elle devait également faire énormément d'effort pour récupérer son air. Elle présentai de multiples contusions ainsi que quelques plaies superficielles. Ses faux ongles avaient été arrachés... Bien. Même si le suspect n'était pas appréhendé, nous pourrons lancer une recherche ADN...


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Mer 20 Sep - 23:11

Phillip
Ford

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Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 3 A47633b0b8193bf0_5
Ce hurlement. Ce cri qui me fit dresser les poils sur les bras et la nuque. J’étais réveillé, alerte même. Sortant de la voiture, j’attendais ma partenaire pendant qu’elle plaçait un appel pour du renfort. Une fois fait on avança vers la maison, examinant les alentours. Je n’avais pas spécialement envie qu’on me tire dessus ou sur Taylor donc on était prudent. On ne voyait rien, c’était même le silence total. Cependant en tendant l’oreille on entendait des sons étouffés, de coups frappés comme si on se battait et aussitôt on entra dans la maison en beuglant. Victoria tomba sur le sol alors que le suspect prenait la fuite par-derrière. Sans un regard à Taylor, je partis à la poursuite de l’intrus. Je courais aussi vite que si ma vie en dépendait et je devais avouer, il était un bon sprinter!

- Arrête-toi!

C’était con je sais, comme si le suspect allait arrêter et faire “Ah ouais merci m’sieur l’agent, je n’ai pas pensé. Passez-moi le menottes” Non il accéléra même la cadence.

- Hé merde… grognais-je entre me dents.

Allongeant les foulées, je voyais la distance réduire et je me dis que je n’aurais qu’à lui sauter dessus. Les sirènes se faisaient entendre et je savais également que ça pourrait désorganiser notre suspect et qu’il se revire contre nous… ou se lance dans le vide allez savoir. Des voitures de police lui barrèrent la route et… Bien sûr il sauta par-dessus. Putin de merde! Soit il était vachement endurant, soit il était complètement défoncé. Finalement un policier réussi, je ne sais pas comment d’ailleurs, à le plaquer et le mettre au sol. Bien sûr il ne se laissa pas faire, il se débattait. À bout de souffle je ralenti le pas alors que le policier le tenait en tentant de le menotter.

- Tiens… bonsoir Jazz, on fait une petite course nocturne?

- Va chier sale enculé


- Ooooh… c’est pas gentil ça. Alors je t’arrêtes pour intrusion de domicile, tentative de meurtre. Je crois qu’on va devoir se parler.

Les menottes enfin passée on le releva et le regard noir qu’il me lança, bien il ne m’impressionnait pas plus que ça.

- Tu crois que c’est une petite victime? Elle est pire que tu crois.

- Peut-être mais en ce moment, c’est toi qu’on a attrapé. Conduisez-le au poste.


Je lui jetai un dernier regard et retournai à la maison rejoindre Taylor. En entrant je lui jetai un regard et lui fis signe qu’on l’avait eu. Je me tournai vers Victoria qui semblait vraiment secouée et aussi persistant était mon doute, présentement c’était elle la victime.

- Victoria, il faudrait venir au poste faire une déclaration. Ou à tout le moins porter plainte.

Dis-je doucement en m’installant devant elle, compatissant. Je croisai les mains sur la table jetant un coup d’oeil à Taylor avant de le tourner vers elle.

- Je sais que c’est traumatisant comme épreuve, mais si vous ne portez pas plainte, vous savez qu’il va revenir.

Les yeux de la jeune femme se posa dans les miens à la fois apeuré et bordé de larmes. Elle savait ce qui l’attendait. Sa mère en avait payé les frais et peut-être aurions-nous une piste… enfin.

- D’accord je.. je vais y aller. Mais je ne le croiserais pas hein?

- Non il va être en cellule. Vous ne vous verrez pas. Il y a un policier qui vous conduira au poste, on le suit juste derrière. Est-ce que vous voulez apporter quelque chose?


J’avais un ton rassurant, et j’étais sincère bien que je ne la blairais pas. Elle secoua la tête et quand le policier entra elle le suivit on demanda à une équipe de boucler la maison question que l’équipe de légiste fasse son travail. Une fois dans la voiture, je me tournai vers Taylor et prit une inspiration.

- C’était Jazz. Il m’a dit qu’elle est bien pire que ce que l'on croit. je mis le contact et on suivit la voiture de police, Je sais que ça ne veut peut-être rien dire, qu’il veut peut-être rejeter le blâme sur quelqu’un d’autre. Mais on peut toujours l’interroger. Mais avant, on va prendre sa déclaration, question de voir si les histoires concordent.

Je poussai un long soupir car mine de rien une femme qui se faisait violenter ça venait me chercher.Car à preuve du contraire, elle n’avait rien contre elle. C’était une femme innocente même… aux yeux de la loi je parle. Arrivant au poste on amena Victoria dans une salle d’interrogatoire et dit à Taylor de diriger l’interrogatoire comme elle avait été plus longtemps avec elle et établit un contact.

- Je me présente Agent Ford et voici l’agent Martinez qui prendront votre déposition. Je dois vous avisez que nous avons une caméra ici… une là… et une autre là et que tout sera enregistré.

- Je ne suis pas en état d’arrestation?

- Non non, c’est seulement si un détail nous échappe durant votre déposition. Est-ce que vous voulez un café madame?

Elle hocha la tête lentement et j’allai chercher trois cafés dans la cuisinette et revint en posant les verres de cartons devant nous. Je me tournai vers Taylor pour la laisser débuter alors que je prendrais les notes.
Arthécate
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Jeu 21 Sep - 10:31

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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L'ambulance ne tarda pas à arriver avec un médecin qui ausculta rapidement notre victime. Visiblement, Victoria ne présentait aucune blessure réellement grave malgré la violence de l'attaque de son agresseur. S'il fallait comparer avec celle de sa mère, il était difficile de pouvoir lier les deux… Avec une telle posture, si l'homme avait voulu la tuer, il y serait arrivé sans problème. En attendant le retour de Ford, j'avais installé Victoria sur une chaise. Elle semblait choquée, mais pas particulièrement surprise non plus. S'était-elle attendue à cette attaque ? Probablement pas… Je l'avais vu entrer, il n'avait pas eu besoin de forcer la serrure. La porte était restée ouverte.

Lorsque Ford revint, je lui expliquais que ses blessures restaient superficielles. Rassuré, il lui demanda donc de nous suivre au poste pour nous livrer sa déposition. Il parla avec bienveillance et fit tout son possible pour la rassurer. Ceci sembla même si bien fonctionner qu'elle accepta de suivre le policier en uniforme sans rechigner.

Une fois dans la voiture, mon collègue m'exposa les propos de l'agresseur… Des propos qui allaient visiblement dans le sens de Ford. Arrivés au poste, il me demanda de mener l'interrogatoire de Victoria, même si cela ne l'empêcha pas de nous présenter tous deux. Décidément, c'est une sale habitude chez lui. Je pris donc place face à notre victime:

Pour commencer, je vais vous demander de décliner votre identité complète, s'il vous plaît , débutais-je. C'est pour l'enregistrement.
– Je m'appelle Victoria Juanita Maria Sanchez.
Pourriez-vous nous expliquer ce qu'il s'est passé ce soir ?

Elle nous raconta alors son agression, de l'arrivée de Jazz à sa fuite. Elle parla de la colère inexpliquée de son agresseur, des insultes qu'elle avait reçu… Et surtout du fait qu'il l'accusait du meutre de sa mère.

Pourquoi pense-t-il que vous êtes directement responsable de son décès.
– Je ne sais pas, j'étais moi-même persuadée que c'était lui le coupable. Tout ce que j'ai fait, c'est de trouver son corps…

Probablement traumatisée, elle se mit alors à pleurer. Je ne notais aucune exagération dans ses larmes. Aucun sanglot poussé à l'extrême, aucun cris. Elle paraissait sincère.

Avez-vous eu des mots avec Henrique ?
– Bien-sûr, plusieurs fois. Il malmenait ma mère. Il la traitait même très mal. Je suis sûre qu'il la battait.
C'est votre mère qui vous l'a dit ?
– Non, mais j'ai vu ses bleus et la consierge de son immeuble me disait qu'elle les entendait souvent se battre.
Était-elle sûre qu'il s'agissait de Jazz ?

Les fronça les sourcils, son expression se fit plus pensive… A l'évidence, elle réfléchissant.

– Elle semblait le croire en tout cas. Mais je ne sais pas si elle l'avait vraiment vu cela dit.
Quand votre mère parlait de Henrique, comment était-elle ? Vous paraissait-elle effrayée ?
– Non, pas du tout ! On aurait dit une ado amoureuse. Ses yeux brillaient et tout…
A aucun moment elle n'a parlé de le quitter ?
– Non, jamais…

Je notais tout ceci dans mon petit carnet avant de lancer un regard à mon collègue.

Quand mon coéquipier à appréhendé Henrique, celui-ci a laissé sous-entendre que vous aviez des choses à cacher…
– Comme quoi ?
Des choses pas très jolies apparemment.
– Je ne vois pas du tout. Je travaille dur pour avoir une vie confortable. Je me tiens loin de ces quartiers et des histoires qui s'y passent… Je ne veux pas de ça dans ma vie. Moi, tout ce que je veux c'est trouver un mari et fonder ma petite famille. J'ai des rêves très simples, inspecteurs.
Très bien, vous avez une bien jolie maison, vous y vivez seule ?

Mouvement de recul… Intéressant.

– Non, j'ai des colocataires.
Et où sont-ils ?
– Je ne sais pas. On vit ensemble, mais nous ne sommes pas amis pour autant. Moi, tant qu'ils payent leur part de loyer et qu'ils participent aux corvées ménagères, je me fiche du reste.
Pourriez-vous me donner leur nom ?
– Euh, oui…

Elle hésitait ? Vraiment ?

Vous ne connaissez pas leur nom ?
– Bien sûr que si ! Mais je pensais que je venais porter plainte pour mon agression. Sauf que là, ça m'a tout l'air d'un interrogatoire. Je voudrais donc parler à un avocat.

Et voilà… C'était exactement ce que je voulais. Je ne pus donc m'empêcher de sourire car, à l'évidence, cette demoiselle avait des choses à cacher.

Mais bien-sur. Vous pouvez tout à fait passer un coup de fils, allez y,dis-je en me relevant. Veuillez couper l'enregistrement, s'il vous plaît.

Je fis ensuite signe à Ford de me suivre dehors.

Je vais rester avec elle. Essaie de voir avec Hernandez ce qu'il a à nous apprendre lui aussi… Et j'aimerais demander un mandat pour fouiller sa maison… Juste histoire de trouver ces fameux colocataires. Qu'en penses-tu ?




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Sam 23 Sep - 22:06

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

Quand le destin décide de se foutre de toi (Arthécate) - Page 3 A47633b0b8193bf0_5
C’était presque étonnant qu’elle suive au poste ainsi, sagement. Trop sagement même. Après avoir fait la “présentation” d’usage pour les caméras et qui devait gonfler Taylor, je m’assieds à ses côtés pour prendre les notes. Je sentais que même cette “légère” présentation ma vaudrait peut-être une prise de bec - encore - mais pour le moment je me concentrais sur la jeune femme. En temps que tel rien de bien nouveau. Jazz était entré, sa colère inexpliquée (ce que je doutais), les insultes et le meurtre de sa mère. Ce qu’elle avançait était somme toute véridique et elle ne semblait pas jouer, à mon sens du moins. Je commençais à penser qu’elle était peut-être innocente en fin de compte et que j’étais dans une vision tunnel. Je continuais à griffonner. Cependant quand elle dit qu’elle était assuré que Jazz la malmenait mais que sa mère en avait jamais parlé et qu’elle se fiait simplement aux dires de la concierge, je relevai un regard vers elle. Je griffonnais sur le calepin à mes côtés “Retourner voir la concierge”. Je sentais qu’on avait rien… encore. Sa mère était complètement amoureuse, malmenée mais amoureuse, elle n’a jamais parlé de quitter son amoureux. J’avais envie de me taper la tête sur la table. Fais chier merde! Quand Taylor me jeta un regard je n’eus pas besoin de rien dire qu’elle comprit qu’elle pouvait aller de l’avant avec ce qu’Henriquez m’avait dit.

Aussitôt la première question posée, elle répondit par une question. Est-ce que je notais un ton de défensive? Je demeurais attentif et quand elle eut un mouvement de recul, j’haussai un sourcil. Oh… on tenait quelque chose! On entrait dans quelque chose qu’elle ne voulait pas dire apparemment. Je fronçai des sourcils un instant. Elle avait des colocs mais elle ne savait pas où ils étaient? Pourtant mis à part la porte arrière et la porte de devant, elle ne pouvait pas ne “pas savoir”. C’était obligé qu’ils passent devant elle. En prime, elle hésitait! On avait quelque chose, je ne sais pas quoi mais quelque chose. Alors qu’elle demanda d’appeler son avocat, je sortis avec Taylor et hochai la tête lentement.

- Je vais voir ce que je peux en tirer mais il ne faut pas oublier qu’il va peut-être tout lui mettre sur le dos. Pour le mandat… montre tes dents comme quand tu me sautes à la gueule ça devrait bouger rapidement. dis-je avec un sourire moqueur, Je vais demander qu’on boucle la maison en attendant le mandat.

Je lui fis un dernier sourire et me dirigeai vers la salle d’Hernandez toujours menotté. Je m'assieds lentement en plantant mon regard dans le sien.

- Je suis l’agent Ford et je vais diriger l’interrogatoire. Il y a une caméra ici, ici et ici. Je vous ai arrêté plutôt pour intrusion de domicile et tentative de meurtre. Je vous demanderais de décliner votre identité complète je vous prie.

- Henrique Hernandez. Mais ça tu le sais déjà petite tête.

Je relevai mon regard de mon calepin mais n’ajouta rien préférant me concentrer sur son arrestation et sur ce qu’il m’avait dit. Cependant ce que lui me disait ne concordait pas une seconde avec ce que Victoria disait. Elle devait savoir qu’on irait vérifier ses dires non? Elle n’était pas complètement stupide non plus.

- Attendez. Vous me dites que c’est elle qui vous a appelé?

- Ben oui qu’est-ce que j’irais branler dans ce quartier de bourgeois?

- Qu’est-ce qu’elle vous a dit en vous appelant?

- Qu’elle voulait parler du meurtre de sa mère. Je ne savais pas pourquoi elle voulait en parler, elle n'a jamais pu me saquer alors…


- Et une fois arrivé là, il c’est passé quoi?

- Bien elle m’a dit qu’elle savait qui l’avait fait, elle c’est jeté sur moi en m’accusant et disant qu’elle allait tout me mettre sur le dos. Son meurtre, le réseau…


Mon regard se planta dans celui d’Henrique. Mon stylo se figea au-dessus de mon calepin alors que je sentis mon cœur accélérer dans ma poitrine. Je ne le croyais pas! Il m’apportait ça sur un plateau! Je me raclai la gorge une seconde, ok user de finesse sinon je n’aurais rien.

- Pourquoi le meurtre de sa mère? Elle est certaine que c’est vous et la concierge de l’immeuble dit qu’elle entendait souvent de la bataille et des cris.

- Ce n’est pas moi! Cette petite conne veut tout me mettre sur le dos!

- Et j’imagine que tu penses que je vais te croire sur parole? Allons ton dossier est long comme le bras.

- Elle est où la jolie brune qui est toujours collé à tes fesses?


Je pris une grande inspiration et me redressai sur ma chaise en plantant mon regard dans le sien.

- C’est ma partenaire et fait attention…

- Elle est avec Victoria? Elle va gober tout ce qu’elle lui dit. Vic à le chic pour qu’on la prenne en victime et que tout le monde la croit. Les femmes sont toutes pareilles.


- Ma partenaire est une bonne flic, elle est bien plus rusée que tu crois. Mais ce n’est pas d’elle qui est question. Tu as tenté de tuer Victoria

Ses poings se serrèrent sur la table et oui il y avait eu échange de mots même de menaces de le faire couler et qu’elle s’en sortirait. De mettre le réseau de jeune filles sur son dos également pour qu’il ai perpet ou la peine de mort il ajouta même, qu’elle avait promis tout un pactole pour son frère. Cependant comme il était en taule, il avait demandé à son frère de veiller à ce que se soit respecté. Je griffonnais tout dans mon calepin consciencieusement. Cependant, je devais être vigilant car le fait qu’il lui mette tout sur le dos n’était pas impossible.

- Je vais être honnête, il va me falloir des preuves de ce que tu avances. Autre chose, tu m’as dit qu’elle n'était pas si innocente qu’on le pensait. Tu voulais dire quoi?

- Faut vraiment que je te fasse un dessin?

- Oui des fois tu sais…
je me tapotai la tempe, je suis lent à comprendre.

- Qui tu crois recrutais les filles?

- Ouais mais tu sais… ça on ne peut pas le prouver…

- Va fouiller son sous-sol. Les flics ont pris mon téléphone, fouille dedans, elle m’a laissé un message.

- Ok… je vais vérifier. Mais il se peut que la nuit soit longue. Je me mettrais confortable si j’étais toi.


Je me levai et en refermant la porte, m’adossai au mur et poussai un soupir long comme ma vie. J’avais toujours eu un doute sur Victoria mais pas qu’elle soit impliquée à ce point. Est-ce qu’elle avait gardé l’argent? Avait-elle voulu reprendre le réseau aussi lucrativement que sa mère? Est-ce que sa mère lui avait dit de ne pas le faire de là sa mort? Tellement de questions me venaient en tête et trop peu de réponses. Les jeunes filles maintenant? Elles étaient où? Elles vivaient de quoi? Étaient-elles en vie seulement? Dans quel nid de guêpe on venaient de se fourrer? J’allais voir le policier de l’accueil et lui demandai le téléphone d’Henrique et je partit avec le sac après avoir initialisé la feuille. Je revins donc voir notre homme en posant le téléphone devant lui.

- Ouvre-le, j’aimerais entendre le message.

Il ne se fit pas dire deux fois et étendit la main. Je vis des marques de griffures, de sang séché nul doute que la jeune femme se soit débattue alors.

“Henrique? Écoute viens me voir ce soir vers minuit, je vais être chez-moi. 1029 Pine street, la porte sera ouverte. On va discuter de tout ça et on va régler ça. Tu feras le message à Pablo également.”

Je relevai le regard vers lui en le scrutant un long moment.

- Je vous dit que c’est une s***pe…

Je ne dis rien me levant simplement et allai toquer à la porte de Taylor en lui demandant de venir me voir. Je lui tendis mes notes et attendit qu’elle ait terminé de lire alors que je sentais qu’on arrivait au bout mais… ça pouvait être un putin trou de lapin! Je plantai mon regard dans le sien.

- On a une putin d’enquête sur les bras Taylor… on ne peut pas la laisser retourner dehors. Tu as des nouvelles pour le mandat?

Pitié dites moi que oui!
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Dim 24 Sep - 13:13

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

Informations supplémentaires ici.


Très drôle, Ford, pouffais-je lorsqu'il me conseilla de montrer les dents "comme quand je lui saute à la gueule".

Pourquoi… Oui, pourquoi, tout devait être toujours si compliqué dans cette ville ? Je dus longuement batailler pour obtenir ce foutu mandat. Apparemment, ils ne voyaient pas l'urgence de la situation au bureau du procureur… Non, vraiment, ils allaient me rendre dingue.

J'espérais vraiment que Ford ait plus de chance que moi… Je finis par obtenir ce fichu papier, mais l'entretien entre Victoria et son avocat semblait s'éterniser… Mauvais signe selon moi. Cela ne pouvait que signifier que ce dernier avait nombre de précieux conseils à lui donner avant de pouvoir poursuivre l'interrogation. Je restais donc dans le couloir, le mandat à la main à attendre que l'une des deux portes ne s'ouvre. Et, au bout d'un temps extrêmement long, j'eu la surprise de voir sortir Ford.

Ce dernier me tendit son carnet où je pus lire les notes qu'il avait prises durant l'interrogatoire. Je haussais un sourcil avant de sourire.

Joli ! Et je ne parle pas que de ton écriture… Es-tu parfaitement certain d'être un homme ? le taquinais-je gentiment.

– On a une putin d’enquête sur les bras Taylor… on ne peut pas la laisser retourner dehors. Tu as des nouvelles pour le mandat?
Il est là, lui dis-je en lui tendant le papier. Vas-y, j'ai encore des choses à demander à notre chère Vicky. Son avocat est toujours avec elle… Mais mon petit doigt me dit que nous aurons quelque chose à fêter ce soir… déclarais-je en tournant la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir sur l'avocat. Et c'est toi qui invite… évidemment !

Je le saluais d'un geste de main et retrouvais l'homme en costume ainsi que sa charmante cliente.

C'était reparti pour un nouvel interrogatoire.

Lorsque je livrais à Victoria les informations généreusement offertes par Henrique, cette dernière se figea. Je la vis baisser les yeux… Merde, elle essayait de se forcer à pleurer.

– C'est pas ce que vous croyez, il ment…
Et bien, je vous écoute, allez-y.

Elle m'expliqua alors qu'elle voulait le mettre sur le fait accompli afin de découvrir la vérité sur le meutre de sa mère… Qu'elle l'avait probablement poussé à bout et qu'il s'était ensuite jeté sur elle…

Et que vient faire Pablo dans cette histoire ?

Gros silence… Je lui souris. Son avocat pris alors la parole.

– Vous n'avez rien contre elle en dehors de ce message et des dires d'un ancien détenu. Ma cliente n'a aucun casier judiciaire…
Aucun d'eux n'avait de casier avant de se faire prendre… Cela ne signifiait pas pour autant qu'ils étaient innocents…Ce qui me semble logique.
– Sans preuves, vous ne pouvez pas la retenir ici.
Donnez moi une heure… Et on verra bien après, lui dis-je avant de quitter la pièce.

Je me saisis de mon téléphone pour appeler Ford. Bordel, faites qu'ils trouvent quelque chose dans cette foutue baraque.

C'est moi. J'ai gagné une heure, mais c'est tout… Il faut vraiment que tu me rapportes une preuve, n'importe quoi…


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Dim 24 Sep - 14:48

Phillip
Ford

J'ai 37 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis Enquêteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt moyen.

Phillip est le bébé de famille et a toujours eu un sens aigu de la justice donc quand il a dit aux gens qu'il voulait rejoindre la police, ça n'a surpris personne. Phillip a tout miser sur ses études de police et il s'est donné à fond pour aboutir à ses fins. Il sort de l'école de police diplôme en main et il postule à la Chicago police. Il a tout fait. Du radar, de la patrouille, la circulation. Il a vu le beau mais aussi le très mauvais de Chicago. Il a vu une porte pour être enquêteur et il a appliqué pour obtenir les examens requis et ainsi quitter la patrouille. Depuis maintenant 11 ans il est enquêteur et il s'en sort vraiment bien. Dans sa vie personnelle, il a déjà été en couple pendant près de 5 ans et un jour, du jour au lendemain, il est revenu dans un appartement vide avec la simple note "Je te quitte" sans plus d'explication. Depuis il est célibataire, oui il lui arrive de ne pas avoir de nuits seul. Mais il est devenu un peu maladroit pour la drague.

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Plus cette enquête avançait plus je sentais qu’on était entrain de s’empêtrer dans une putin de toile d’araignée. J’avais quelques informations mais trop peu pour qu’on puisse coffrer quelqu’un mais assez pour qu’on ai un mandat… en espérant que ça ne traîne pas sinon on perdrait notre avantage. Donc après avoir quitter Hernandez, je me dirigeai vers Taylor qui attendait patiemment, du moins je le pense, mon retour. Je lui tendit mes notes et attendit qu’elle termine de lire pour avoir son point de vue. Une fois qu’elle eut terminé elle… elle me taquinais? JE RÊVE!! Elle avait de l’humour elle? Je lui fis un sourire en coin en relevant un sourcil.

- Pour savoir si je suis un homme il n’y a qu’un moyen de savoir…

Quand je lui demandais pour le mandat je sentais un poids énorme partir de mes épaules. Ouais! Alors on pourrait aller faire une perquisition digne de ce nom Je pris le papier et haussai les sourcils en entendant que notre “victime” était toujours avec son avocat. Hé merde…ce n’était pas bon ça. On ne pourrait presque rien en tirer si ça se trouve. Plus ils prenaient de temps, moins on en savait, je détestais quand ils faisaient appel à un avocat. La porte s’ouvrit sur l’avocat et Taylor ajouta que peut-être aurions-nous de quoi fêter.

- Évidemment ce sera moi… que ne ferais pas un gentleman.

Je partis donc avec un salut de la main et déboulai pour avoir le plus de policiers possible pour venir m’aider pour des preuves. direction la rue Pine et on entra et je dispersais les policiers dans chaque pièces pour maximiser nos chances. Je descendis au sous-sol et fit un examen des lieux. Tout était propre, bien rangé. Peut-être un peu trop bien rangé même. Je fouillai le petit salon et je ne trouvais rien mis à part quelques souvenirs de jeunesse,des albums et des photos dans une boîte. Mon téléphone sona et ce fut Taylor qui me dit que nous avions une heure pour trouver une preuve. Génial! En prime je devais chercher avec un décompte au cul. Raccrochant avec elle je remontai les escaliers et hélai les policiers.

- Ok,je viens d’avoir un appel de Martinez, on a une heure pour trouver une preuve. N’importe quoi. Alors tout ce qui peut vous faire croire qu’il y a un réseau de prostitution vous le mettez sous scellé, on doit vraiment sortir cette femme de la circulation. GO!

Je retournai au sous-sol et fouillai la petite chambre, retournai le matelas, vidais les tiroirs, les placard. Je vidai chaque putin de boîte que je voyais. La salle de lavage passa au peigne fin également j’allais même jusqu’à fouiller la boîte de poudre à lessive rien.

- Merde… ok réfléchis Ford… où elle pourrait planquer une preuve ici?

C’est en passant à côté d’une pièce à côté de la salle de lavage que je vis une porte. je tournai la poignée et… verrouillée. Qui verrouille une porte quand ils demeurent seuls? Je claquai des doigts pour que le policier viennent avec moi car on ne sait pas qui était là ou quoi. Dégainant mon arme, j’assenais un coup sous la poignée faisant voler des éclisse du cadrage de porte et je me figeai dans la porte. Un matelas à même le sol, un éclairage blafard, une commode et dans un coin des caméras vidéos, des caméras photos.

- Bordel de….

- Prends des photos de tous ça et envoie ça à Martinez. Il nous reste vingt minutes pour trouver autre chose. Vite dépêche toi!


Le matelas était médiocre et sale et j’étais certain qu’on trouverais un paquet d’ADN là dessus. J’ouvris la caméra et la mit en marche et ce que je vis me stupéfia d’horreur. Une gamine à peine quinze ans entrain de se faire pilonner par un mec qui faisait 3 fois son âge… même 4 je dirais. Putin c’était plus un réseau… c’était carrément de la porno! Je pris la caméra et la balançai dans un sac. Même chose pour la caméra photo.

- Alors c’est fait?

- Oui je lui ai dit qu’on avait autre chose, elle demande de faire vite.

- Ouais… facile à dire quand elle, elle est au poste et moi ici.


On retourna tout dans la pièce et quand je tombai sur une boîte de métal je rageai de la voir barré. Putin de merde! Je devais soit trouver la clé soit attendre au poste et clairement la clé n’était pas ici. Au bout de dix minutes on avait bien plus de preuves qu’on en avait besoin mais je gardais la maison scellée pour revenir plus tard avec l’équipe médico-légale… et peut-être aller secouer les mœurs également au passage. On arriva au poste il restait encore 5 minutes, je ne voulais pas perdre de précieuse minutes pour qu’elle réussisse à faire disparaître les preuves. Je pris la caméra vidéo et l’appareil photo et direction la salle d’interrogatoire. Je cognai deux coups et vint rejoindre ma collègue et m’asseyant à ses côtés et posant les caméra sur la table mon regard planté dans celui de Victoria.

- J’imagine que vous savez ce que c’est?

Avant même qu’elle réponde, j'ouvris la caméra vidéo et tournai l’écran vers elle et la mit en marche. Je la laissai jouer un long moment sans rien dire, mon regard restait sur elle. La colère vibrait dans chaque fibre de mon corps, en fait je devais irradier de colère.

- Elle a 15 ans, je suppose qu’elle est droguée vu son inaction. L’homme doit faire 4 fois son âge. Des petites vidéos comme ça doit vous apporter un joli paquet de fric non? Sur le dark web je dirais… je sais pas entre mille et deux milles dollars pour un truc du genre. Plus si c’est encore plus hardcore.

Je refermai l’écran dans un claquement sonore, mon regard toujours dans le sien. Je te tiens salope! Je tournai mon regard vers Taylor pour la laisser finir alors que je sortais de la pièce avant de m’emporter sévèrement. J’avais des preuves à enregistrer et qu’on devrait regarder. Déjà juste penser à regarder ça me levai le coeur. J’allais donc aux exhibits et une par une j’enregistrais les preuves tentant de me montrer courtois, gentil, poli mais j’étais en rage de savoir que pendant 10 ans, 11 pour être plus précis, elle avait continué son petit business sous notre nez. Je retournai voir Hernandez et m’assied devant lui et je dus prendre une inspiration avant de parler.

- On a trouvé des choses chez Victoria, des choses très incriminantes. Mais je vais devoir te poser des questions tu t’en doutes.

- Le contraire m’aurait étonné.

- Je vais garder les accusations de tentative de meurtre mais je vais laissez tomber celle d’intrusion de domicile….

- Tentative de meurtre? Mais je peux prendre deux ans même 10 ans si j’ai un juge trop sévère je t’ai tout donné Ford! Tu es un sale chien de merde!


- Attends, dis-je en levant les mains, si tu coopères, je te promets de le mettre dans la balance pour que tu aies une peine plus clémente ou même à purger ta peine en société si tu te tiens à carreau.

Il me regarda un moment et sembla réfléchir à ma proposition un long moment. Je ne dis rien le laissant peser le pour et le contre.

- Tu me jures que tu vas mettre que j’ai coopéré?

- Je suis peut-être un sale chien mais je tiens parole.

- Okay, et tu vas m’interroger maintenant?

- On a encore beaucoup de choses à faire. Ce soir tu passeras la nuit en cellule au poste. Demain matin on commencera je crois qu’on a beaucoup de choses à se dire Henrique.
j’ouvris la porte pour faire entrer le policier et prit une inspiration, Henrique Hernandez, je vous arrête pour tentative de meurtre sur Victoria Garcia. Vous pouvez garder le silence et tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Avez vous compris ce que je viens de vous dire?

- Ouais j’ai compris.


Je laissai le policier passer en lui disant de le mettre en cellule car je devais l’interroger le lendemain. Je ne voulais pas qu’il aille tout de suite en prison c’était toujours la merde interroger un détenu une fois en prison. Henrique s’arrêta une fois sorti et se tourna vers moi en plantant son regard sombre dans le mien.

- Je n’ai jamais touché à Maria, Ford. Je ne suis pas ce genre de brute…

- On en reparlera demain.


J’étais exténué en fait… plus sonné qu’autre chose. Je me laissai tomber sur ma chaise dans le bureau désert et poussai un long soupir en me massant l’arête du nez. Des gamines bordel! C’était des putin de gamines! Elles n’avaient rien demander pour être ainsi exploitées? Et pourquoi c’était nous à la criminelle qui avaient ce genre de cas? Ça relevait des crimes sexuels, des mœurs, pas de la crim! Je laissai tomber la main lourdement sur l’accoudoir et relevai le regard sur Taylor.

- Alors ça été comment de ton côté? Au fait, j'ai eu le mandat pour Maria, je l’ai trouvé sur mon bureau en arrivant tout à l’heure. On va avoir une grosse journée demain

J’espérais que ça été mieux que moi et en prime on aurait des vidéos dégueulasse à regarder, deux perquisitions, j’ai un interrogatoire en prime… Je sais que c’était la fin de l’enquête bientôt mais là demain… on allait devoir bosser en malade.
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Dim 24 Sep - 15:19

Taylor Martinez
J'ai 34 ans et je vis à Chicago, USA. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors plutôt bien. Je suis célibataire et je le vis plutôt très bien!

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Je détestais chaque minute passée à attendre le retour de Ford. Cette heure incroyablement longue, je la passais à longer le couloir tout en observant mon téléphone. Légalement, je n'avais pas le droit de rester dans la salle d'interrogatoire sans preuve, mais je ne pouvais pas non plus partir. Je craignais beaucoup trop que Vicky et son avocat en profitent pour se barrer. Alors, je pris sur moi pour rester calme tandis que l'adrénaline mal utilisée me brûlait les veines…

Faites vite, putain…

Au bout d'un certain temps, je reçu un message contenant quelques photos… Pas grand-chose mais c'était suffisant pour faire monter le stress du duo, confortablement installé de l'autre côté de la porte. Et autant vous dire, que je ne me fis pas prier pour les exposer devant leurs yeux afin de les voir changer de couleur. Bon sang, c'était jouissif… Pas suffisant, mais plaisant tout de même.

C'est votre chambre d'amis ? lui demandais-je en souriant. Pas sûre qu'ils apprécient le confort relatif des lieux…

L'avocat lui conseilla de garder le silence. Fort bien, la graine était quand même plantée. Quand Ford revint plusieurs minutes après, j'eu le plaisir de la voir se liquéfier sur place. Rien sur le meurtre de Maria, mais de quoi donner un peu de boulot à la bridage des mœurs. Un petit pas pour notre enquête… Mais un grand pas pour les victimes de ce putain de réseau de malade. Je laissais mon coéquipier terminer et contactais la fameuse brigade pour qu'ils viennent arrêter Victoria. Du pain béni pour eux… Une arrestation magistrale sans avoir à fournir le moindre effort. On ne deviendrait certainement pas copains après ça, mais au moins cette femme ne pourrait certainement pas sortir de sitôt.

Un peu plus tard, je retrouvais un Ford totalement lessivé. Le pauvre, il faisait vraiment peine à voir.

– Alors ça été comment de ton côté? Au fait, j'ai eu le mandat pour Maria, je l’ai trouvé sur mon bureau en arrivant tout à l’heure. On va avoir une grosse journée demain.

Elle est entre les mains des mœurs, rétorquais-je en me laissant tomber sur ma chaise. Excellente nouvelle pour le mandat, c'est pas trop tôt… Bon sang, je suis…morte…

Je m'étais tellement tendue que les muscles de ma nuque et de mes épaules semblaient tous vouloir se rebeller en même temps.

Tu bosses bien sous pression. Une vraie cocotte minute, bravo, lui dis-je tout en rangeant mes affaires. Allez zou, rentrons… Je pense qu'on mérite une bonne nuit de sommeil.

Je me relève en m'étirant. Il faut encore que j'appelle un taxi … fait chier. Faudrait vraiment que je pense à m'acheter une voiture.



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