Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Kiss me just like the world is ending, give me one last perfect memory - Ft. Ed [/!\ -18]

Edward
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Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
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Edward
Ven 1 Sep - 11:39

Mike “Vespa” Wilson
J'ai 33 ans et je vis à New River, Arizona, USA. Dans la vie, je suis Pilote d’hélicoptère de secours militaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Fils unique de parents de la classe moyenne, j’ai eu une enfance sans trop d’histoire. Après deux ans sur les bancs de la fac, je me suis engagé dans l’Air Force à 20 ans. Rapidement, je me suis orienté vers l’univers des hélicoptères pour en devenir pilote. Pendant 10 ans, j’ai donc escorté des navires, déployé des hommes, apporté un soutien armé, évacué des unités d’élite, porté secours à des équipages en détresse, etc. Je me suis retrouvé une fois, après un crash, en territoire ennemi. C’était lors de ma dernière opération, au Moyen-Orient. J’ai dû survivre seul pendant plus de deux semaines pour essayer de rejoindre un point de récupération. À mon retour, j’ai demandé à être réaffecté au service de secours civil de l’armée américaine. Maintenant, je pilote les hélicoptères qui vont chercher les promeneurs inconscients dans le canyon ou le désert, voir dans les montagnes.

Pop Punk ? J’ai pas mal volé sur du Green Day et The Offspring. C’est sympa comme style ! Dis-je, avouant aimer ce genre musical. Faudra que tu me fasses écouter !

Ce ne serai pas la première fois qu’une personne, pourtant, vraisemblablement de mon âge, à peu près, me prenne pour un attardé technologique. Alors, certes, je zonais très peu sur les applis les plus récentes telles que Tiktok et autres Insta, mais j’avais tout de même grandi avec Youtube…Je l’avais même vu naître.
La réplique que je fis à sa plaisanterie sembla complètement passer à côté et mon clin d’œil fut étrangement interprété. Sa question, aussi surprenante qu’étrange l’avait fait rougir et je ne pus qu’éclater de rire.

Non, du tout, je crois que je suis juste en train de me rendre ridicule !

Je me doutais qu’elle devait être un brin sur les nerfs, à cran, complètement flipée et paumée. Qui ne le serait pas dans pareille situation sans avoir été formé ou sans avoir déjà vécu pire ?
Aussi, je ne me formalisais pas de ce comportement un peu border-line car, la couleur qu’avaient pris ses joues le trahissait, ce n’était pas une mauvaise personne. Ainsi, lorsque je demande à voir ses pieds, le regard qu’elle me lance ne m’atteint pas. J’imagine qu’avec mon calme, je dois lui paraître être un extraterrestre.
Je l’observe approcher et poser nonchalamment ses pieds sur mes cuisses, comme l’aurait fait une duchesse avec son serviteur. Elle me donne donc ses pieds, me disant de me faire plaisir avant de s’excuser pour son comportement lié en grande partie à sa fatigue évidente.
J’allumais une lampe frontale et m’armais d’une compresse imbibée d’une pipette de sérum physiologique. Je commençais alors a frotter délicatement la plante de ses pieds pour les nettoyer, progressant très doucement afin de ne pas lui faire mal si quelque chose était planté dedans.

Me faire plaisir ? Tu ne veux pas un massage pendant que tu y es ? Raillais-je avant de sourire. Ne t’inquiète pas, je me doute que la situation est un peu stressante pour toi. Dis-je en arrêtant mes mouvements. Je pris la pince à épiler avant de lever son pied sous mon nez. Avec une précaution maximale, je retirais une toute petite épine qu’elle n’avait même pas dû sentir.
Ceci fait, je reposais ce premier pied, propre et désinfecté, pour passer au suivant.

Laisse tes conneries sortir si cela te fait du bien. Tu es mignonne et pas débile, donc je ne vais pas me formaliser.

Je dû retirer trois saletés à la pince de son autre pied et elle avait dû les sentir celles-ci. Une fois terminé, j’avais commencé à frotter sa voute plantaire avant de la masser tranquillement. Cela m’occupait et ne pouvait que lui faire du bien.


Dracoola
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Dracoola
Sam 2 Sep - 21:45

Page Valentine
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis soliste pour le groupe Computer Tulips. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal

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Page n’a pas une bonne relation avec sa mère. Elles ne se sont pas parlé depuis janvier 2017.

Elle a commencé à se mettre du eye-liner autour des yeux à l’adolescence et elle n’a jamais arrêté depuis même si selon sa mère ça lui donne un look de raton-laveur.

Page est beaucoup dans l’apparence. Elle est peut-être superficielle, mais il ne s’agit que d’une façade parce qu’elle a peur de ne plus exister si elle n'est pas dans le regard des autres.

Elle utilise l’écriture de ses chansons comme une forme de thérapie et c’est pourquoi beaucoup de ses chansons parlent de ses ex.

Les gens qui l’intimidaient au secondaire ont fait un groupe Facebook pour se moquer d’elle. Quand elle l’a appris elle s’est fait un faux compte et elle met volontairement des photos peu flatteuses d’elle-même.

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Mike semblait fasciné par notre style de musique et il avait cité des groupes comme The Offsprings et Green Day. Et j’avais souri. Ouais non, on était loin de ces groupes-là.

– Plus dans le style de Paramore, Hayley Williams, PVRIS, Pinkshift, Hey Violet, bref. C’était notre chance et ça risque plus d’arriver, maintenant…

Il avait éclaté de rire et il commençait à me tomber sur les nerfs. Pourquoi est-ce qu’il ne réagissait pas ? Bon, j’imaginais que c’était mieux qu’il ne me saute pas à la gorge, mais ça me faisait sentir comme une mégapétasse. Quoiqu’en y réfléchissant ce n’était pas faux. Je m’étais senti coupable.

– J’suis désolé. Je ne suis pas comme ça, habituellement.

Je n’étais pas tellement plus sympathique au quotidien, mais je n’étais pas volontairement méchante. C’était un nouveau bas-fond pour moi. Il me proposait de me masser les pieds et le regard complètement traumatisé que je lui lançais devait lui suffire. Bordel, il était peut-être vraiment fétichiste des pieds. Il me disait que ce n’était pas grave. N’empêche que j’avais l’air d’une connasse. Il m’avait sauvé la vie, merde. Je ne pouvais pas être gentille pour cinq minutes ? Mais j’avais toujours été comme ça. J’étais le genre à obséder sur ma propre misère sans m’occuper de celles des autres. Et voir où ça m’avait mené tout ça. J’étais égoïste. Je ne pensais qu’à moi. Et c’était dans le désert que je m’en rendais compte. J’étais restée silencieuse prenant conscience de toutes les fois où j’avais agi en idiote. Trente-cinq ans c’était un peu tard dans la vie pour prendre conscience de ses actions. Tous les ponts, que j’avais brûlés parce que je me sentais personnellement insulté alors que j’étais dans le tort. Puis j’avais songé à la dernière conversation que j’avais eue avec ma mère. Au venin que j’avais craché à son visage, toutes les frustrations d’une gamine de 17 ans qui n’avaient jamais professé ses émotions dans le corps d’une adulte dans la trentaine. Pour la première fois en plusieurs années, je voulais l’appeler. Je voulais lui dire combien j’étais désolé. Désolé de l’avoir coupé de ma vie sans lui laisser le temps de s’expliquer. Désolé d’avoir failli mourir sans lui avoir dit que je l’aimais. Je voulais éclater en sanglots. Et pendant ce temps, Mike était penché sur mes petons comme un chirurgien en pleine opération.

– Je pense que je suis en crise existentielle, Mike. Je viens de réaliser que je suis une connasse.


Il s’était mis à me masser et j’avais fermé les yeux un instant pour empêcher les larmes de rouler sur mes joues. Je m’étais laissé tomber sur le dos dans le sable mes cheveux faisant un éventail autour de ma tête.

– Mike c’est pour Michael ?

Je savais plus quoi dire. Je voulais vivre mes émotions. Chanter jusqu’à plus voix. Hurler mon désespoir dans le canyon en espérant que quelqu’un m’entende et vienne nous sauver. Mais surtout, j’avais besoin d’être réconforté. De savoir que je n’étais pas le jus de fond de poubelle que j’avais l’impression d’être.


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Edward
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Edward
Dim 3 Sep - 14:34

Mike “Vespa” Wilson
J'ai 33 ans et je vis à New River, Arizona, USA. Dans la vie, je suis Pilote d’hélicoptère de secours militaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Fils unique de parents de la classe moyenne, j’ai eu une enfance sans trop d’histoire. Après deux ans sur les bancs de la fac, je me suis engagé dans l’Air Force à 20 ans. Rapidement, je me suis orienté vers l’univers des hélicoptères pour en devenir pilote. Pendant 10 ans, j’ai donc escorté des navires, déployé des hommes, apporté un soutien armé, évacué des unités d’élite, porté secours à des équipages en détresse, etc. Je me suis retrouvé une fois, après un crash, en territoire ennemi. C’était lors de ma dernière opération, au Moyen-Orient. J’ai dû survivre seul pendant plus de deux semaines pour essayer de rejoindre un point de récupération. À mon retour, j’ai demandé à être réaffecté au service de secours civil de l’armée américaine. Maintenant, je pilote les hélicoptères qui vont chercher les promeneurs inconscients dans le canyon ou le désert, voir dans les montagnes.

Elle me citait d’autres noms de groupes, plus proche de ce qu’elle faisait, avant de me chambrer de façon assez grossière. J’avais riposté avec flegme et calme, mettant ça sur le compte de la peur lié à la situation.
Finalement, elle s’excusait en précisant qu’elle n’était pas ainsi habituellement. Pour toute réponse, je lui souriais en lui disant que cela ne me posait aucun problème. En temps normal, j’aurais sans doute râlé un peu plus, mais la situation dans laquelle nous étions était hors norme.
Naturellement, nos comportements changeaient. Il n’y avait que moi qui avais une expérience similaire à celle que nous vivions.

Elle se murait dans un profond silence alors que je m’occupais de ses pieds avec application. Je les nettoyais, retirais ce qui ne devait pas s’y trouver, les désinfectait. Pendant ce temps-là, elle s’allongea dans le sable, fermant les yeux avant de briser le silence.
Elle m’indiquait alors, très sérieusement, être en pleine crise existentielle, réalisant qu’elle dépassait les bornes.

Immédiatement, le secouriste en moi vit une lumière s’allumer, celle de la victime qui est sur le point de voir ses nerfs lâcher. Elle tenta de se changer les idées en me demandant l’origine de mon prénom tandis que je massais ses pieds et je souriais.

Non, Mike, c’est pour Mike. Mon père s’appelle Michael cela dit, donc j’imagine qu’il y a un lien. Avouais-je en souriant.

Je lâchais son pied pour me déplacer à côté d’elle. Je chassais une mèche de cheveux de son front en douceur, poussant sur son épaule pour l’inciter à venir contre moi.

Si tu étais une connasse, je t’aurais déjà rembarré… Lâchais-je, assis à côté d’elle. Viens-là ! Et si tu as besoin de te lâcher, fais-le sans crainte ! Dis-je en me tenant prêt à l’accueillir dans mes bras.

Dracoola
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Dracoola
Lun 4 Sep - 0:24

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Page n’a pas une bonne relation avec sa mère. Elles ne se sont pas parlé depuis janvier 2017.

Elle a commencé à se mettre du eye-liner autour des yeux à l’adolescence et elle n’a jamais arrêté depuis même si selon sa mère ça lui donne un look de raton-laveur.

Page est beaucoup dans l’apparence. Elle est peut-être superficielle, mais il ne s’agit que d’une façade parce qu’elle a peur de ne plus exister si elle n'est pas dans le regard des autres.

Elle utilise l’écriture de ses chansons comme une forme de thérapie et c’est pourquoi beaucoup de ses chansons parlent de ses ex.

Les gens qui l’intimidaient au secondaire ont fait un groupe Facebook pour se moquer d’elle. Quand elle l’a appris elle s’est fait un faux compte et elle met volontairement des photos peu flatteuses d’elle-même.

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Je l’avais jaugé de ma position sur le sable. Mike avait l’air d’un chic type. Pas le genre de mec qui te trompait avec sa meilleure amie, où qui te volais 500 $ avant de te bloquer sur tous les réseaux sociaux et de s’enfuir au Canada. J’étais sorti avec des beaux connards quand même. Et quelque part, c’était peut-être une sorte de rétribution cosmique pour la belle idiote que j’avais été. Il parlait de son père et j’avais souri. Ah les parents. Que l’on le veuille ou pas, ils finissaient toujours par réapparaître dans le décor. N’importe qui vous dirait que c’est normal qu’une adolescente se querelle avec sa mère. C’était une lutte de pouvoir. Sauf que nous on n’avait jamais arrêté. On se lançait des piques, sans arrêt. On avait oublié que l’on s’aimait. Et ça avait teinté ma vision de la vie, mes relations et ma musique aussi. J’avais l’impression d’être pas assez alors, j’avais fait tout en mon pouvoir pour être le contraire de la petite fille dont elle avait rêvé. Mais je ne le faisais pas pour moi. C’était pour elle. Et je me demandais ce que je voulais, vraiment ? J’étais fatigué de faire semblant d’être invincible. Je voulais retrouver la Page qui pleurait devant « Les pages de notre amour  », celle qui adorait les jupes à volants et qui chantait à tue-tête sur du Dolly Parton. J’avais l’impression que ma relation avec ma mère avait teinté ma perception de moi-même et de ma féminité. J’avais créé un personnage de fille toxique parce que je pensais que c’était ce que l’on attendait de moi. Que c’était tout ce que j’étais capable d’être ! Alors, qu’au fond de moi, j’avais des messages beaucoup plus profonds que je voulais transmettre au monde ! Je me refusais de les coucher sur papiers parce que j’avais peur d’être vu comme vulnérable. Je réalisai maintenant qu’être vulnérable demandait du courage et que c’était une force et pas une faiblesse. Alors, quand il avait ouvert ses bras, j’étais allé m’y réfugier. Parce que j’en avais besoin. Parce que j’en avais marre de faire semblant. J’avais éclaté en sanglots. Pour la première fois en plusieurs années, je laissai libre cours à ma douleur. Et Mike en bon soldat ne broncha pas. Après une demi-heure, je m’étais arrêté. Mon visage tâché par le mascara qui avait coulé, la morve et les larmes. Et pourtant je me sentais belle, légère, le poids qui m’écrasait habituellement la poitrine n’était plus là. Je m’étais tournée vers Mike pressée de lui partager ma découverte :

– Merci. Je me sens mieux. Bordel, ça fait du bien…

Puis, déshydratée je regardais autour à la recherche d’une bouteille d’eau en vain. Abandonnant l’idée, je m’étais blotti davantage contre lui. Le froid avait commencé à envahir notre abri de fortune.

– Merde, il commence à faire froid… on devrait s’abriter sous les couvertures.

C’est que ça commençait à cailler.


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Edward
Lun 4 Sep - 1:40

Mike “Vespa” Wilson
J'ai 33 ans et je vis à New River, Arizona, USA. Dans la vie, je suis Pilote d’hélicoptère de secours militaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Fils unique de parents de la classe moyenne, j’ai eu une enfance sans trop d’histoire. Après deux ans sur les bancs de la fac, je me suis engagé dans l’Air Force à 20 ans. Rapidement, je me suis orienté vers l’univers des hélicoptères pour en devenir pilote. Pendant 10 ans, j’ai donc escorté des navires, déployé des hommes, apporté un soutien armé, évacué des unités d’élite, porté secours à des équipages en détresse, etc. Je me suis retrouvé une fois, après un crash, en territoire ennemi. C’était lors de ma dernière opération, au Moyen-Orient. J’ai dû survivre seul pendant plus de deux semaines pour essayer de rejoindre un point de récupération. À mon retour, j’ai demandé à être réaffecté au service de secours civil de l’armée américaine. Maintenant, je pilote les hélicoptères qui vont chercher les promeneurs inconscients dans le canyon ou le désert, voir dans les montagnes.

Elle était allongée, j’étais assis à côté d’elle.
A sa voix, lorsqu’elle m’a dit faire une crise existentielle, j’ai entendu que ses nerfs allaient lâcher.
Alors, je lui ai ouvert les bras, l’invitant à s’y réfugier si besoin, lui offrant ma présence si nécessaire.
Cela n’avait pas trainé, car, dès que j'eus expliqué l’origine de mon prénom, elle s’était redressée pour fondre en larme contre moi. Alors, je l’avais entouré de mes bras, autant pour la rassurer que pour l’inciter à laisser sortir tout ce qui devait sortir.
Alors, elle avait pleuré.
Sans doute avait-elle prit conscience de quelque chose, probablement que la situation l’avait conduite à cette révélation. C’est un processus que l’on observe fréquemment chez les personnes qui vivent un stress important ou qui se retrouvent dans un contexte qui peut laisser penser à une issue fatale.

Alors, elle avait pleuré et je l’avais serré contre moi, lui faisant comprendre que je ne jugeais pas, que je ne condamnais pas. Je ne suis qu’un inconnu, un type croisé au fond d’un canyon, un gars qui s’est retrouvé là, comme elle, dans une merde noire.
Un colocataire de galère.

Sauf que dans cette étreinte que je lui donne, il y a aussi un homme qui est touché par sa peine, un homme qui ne connait pas son histoire, mais qui en palpe la douleur. Car je sais qu’il n’est pas nécessaire d’avoir connu la guerre ou de s’être écrasé dans pays ennemi pour avoir mal. Je peux la comprendre sans savoir. Je peux la soutenir et la porter vers la sortie. Je peux lui rendre le sourire car je sais assister et relever.
Un compagnon solaire.

Je ne m’étais autorisé à bouger qu’une fois durant cette demi-heure, juste le temps de pousser les deux rations du feu pour qu’elles ne brûlent pas.
Finalement, elle me remerciait en précisant que cela faisait du bien. Elle chercha quelque chose du regard avant de se blottir un peu plus contre moi.

Je t’en prie ! Répondis-je simplement avec un sourire sincère.

Puis, elle signalait qu’elle avait froid, malgré ma combinaison, suggérant de se réfugier dans l’abri, sous les couvertures.

Allons-y ! Confirmais-je en avançant vers l’entrée de l’abri. Une couverture était étalée au sol pour nous isoler de la terre, une seconde nous réchaufferait.

Désolé, mais va falloir partager le lit ! La taquinais-je tandis qu’elle se glissait dessous. Je m’installais à côté d’elle et lui tendais une des rations avec une fourchette avant d’attraper une bouteille d’eau dans l’un des sacs.

Combien de fois, je me suis répété ce proverbe alors que je cherchais à fuir l’Afghanistan ? Je ne saurai le dire. Mais je me le suis répété un putain de paquet de fois !

L’échec, ce n’est pas de tomber Page, c’est de rester là où l’on est tombé ! Murmurais-je alors à son oreille. Je suis sûr que tu as l’énergie de te relever pour avancer et, si besoin, je suis là pour te motiver…ou te botter le cul, si nécessaire ! Ajoutais-je avec un sourire.

Dracoola
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Dracoola
Lun 4 Sep - 21:43

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Page n’a pas une bonne relation avec sa mère. Elles ne se sont pas parlé depuis janvier 2017.

Elle a commencé à se mettre du eye-liner autour des yeux à l’adolescence et elle n’a jamais arrêté depuis même si selon sa mère ça lui donne un look de raton-laveur.

Page est beaucoup dans l’apparence. Elle est peut-être superficielle, mais il ne s’agit que d’une façade parce qu’elle a peur de ne plus exister si elle n'est pas dans le regard des autres.

Elle utilise l’écriture de ses chansons comme une forme de thérapie et c’est pourquoi beaucoup de ses chansons parlent de ses ex.

Les gens qui l’intimidaient au secondaire ont fait un groupe Facebook pour se moquer d’elle. Quand elle l’a appris elle s’est fait un faux compte et elle met volontairement des photos peu flatteuses d’elle-même.

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J’étais à ma place dans ses bras. Je ne savais pas comment me l’expliquer. C’était naturel. C’était vrai. Ce n’était pas sous l’influence de l’alcool ni autres substances. Il avait vu ma douleur et avait ouvert ses bras. Et c’était humain et ça faisait un bail que l’on ne m’avait pas traité en humaine. À L.A quand je travaillais au resto je n’étais qu’un simple obstacle entre la nourriture et les clients, dans le band j’étais le visage, l’image du groupe, sur Tiktok j’étais la nouvelle étoile de la pop punk, sur Facebook j’étais une sataniste qui poussait les jeunes filles de 12 ans à prêter serment au diable (oui les mères de Facebook on vous connaît.) Mais ça faisait un moment que Page n’était pas remonté. Peut-être que c’était bizarre de s’accrocher autant à un étranger, surtout qu’il n’était pas mon genre. Mais je m’en foutais. J’avais besoin d’être vu, d’être reconnu pour la personne que j’étais réellement et il s’offrait comme un jambon au milieu de la table. Il m’avait guidé vers l’entrée et je l’avais suivi en silence. Il fit une vanne sur le fait que l’on devait partager un lit et j’avais souri. C’est con. J’men fichais. En autant qu’il ne me bavait pas sur l’épaule. Il me tendit une ration et une fourchette et j’ouvris le paquet, dubitative. Ça n’avait pas l’air trop mangeable son truc, mais c’était mieux que se coucher le ventre vide. J’avais la dalle. Alors, que je mangeais, je ne remarquai pas que Mike s’était rapproché de moi. Et quand je sentis son souffle contre mon oreille, je manquai m’étouffer.

WTF. Mon visage avait pris des teintes cramoisies tandis que j’essayais de reprendre mon souffle. Je lui volais la bouteille des mains et pris trois gorgées avant de réaliser ce qu’il venait de me dire. C’était profond. Et ça méritait que j’y réfléchisse. Et j’avais souri à son offre de me botter le cul. Mike était bien trop gentil pour cela. J’avais déposé sa tête sur son épaule pour toute réponse. En vérité, c’est que je ne savais pas quoi répondre. Sa gentillesse me touchait profondément. Je lançai à la blague.

– Arrête, je vais tomber amoureuse…

Puis, je laissai le silence nous envelopper comme une couverture tandis que je finissais mon repas. Le crépitement du feu mourrait et le vent à l’extérieur comme seule musique.


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Lun 4 Sep - 23:48

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Elle manqua de s’étouffer lorsque je lui lançais le proverbe qui m’avait tenu en vie à l’autre bout du monde, ce qui m’arrachait un sourire. Elle rougit, comme s’il était grave que je la vois tousser ainsi, pour finalement prendre la bouteille et s’envoyer trois belles lampées.
Finalement, elle me fait un sourire avant de poser la tête sur mon épaule, me lançant une plaisanterie.

Je respecte alors le silence quelques instants avant de riposter, toujours à la plaisanterie.

Pas dès le premier soir tout de même ! La taquinais-je.

On finit de manger en silence, ce n’est pas extraordinaire, mais au moins cela cale l’estomac et redonne de l’énergie. Je dépose le paquet vide dans un coin avant de sortir une petite lampe d’un des sacs. Je l’allume et la coince dans une aspérité rocheuse avant de pousser mon harnais dans un espace. Je retire mes chaussures et mes chaussettes que je dépose à l’extérieur de l’abri.

Tu devrais enlever la combinaison. On va la poser sur le sol pour donner un peu plus de moelleux au couchage. Dis-je tandis que je retirais ma veste et mon t-shirt militaire pour les étaler sur la couverture au sol.

Je repense à la tenue qu’elle porte sous la combinaison et je suis un peu gêné en la regardant.

Hum… Par contre, tu devrais te débarrasser de ta robe en latex. Demain, avec la chaleur, tu vas cuire sinon. Ça va t’empêcher d’évacuer la chaleur et tu vas chauffer comme une pochette au micro-onde, sérieusement. Enfin, tu peux la garder pour la nuit hein ! Mais il vaudrait mieux que tu l’enlèves au réveil. Il n’y avait, cette fois, aucune plaisanterie dans ma voix.

Finalement, je retirais la ceinture de mon pantalon afin d’être un peu plus à l’aise. En cherchant une seconde lampe, je trouvais une troisième couverture. Étalée sur la première, nous étions sûrs d’avoir assez chaud, à deux dessous.

Après, ça n'engage que moi, mais je ne pense pas que tu aies besoin de cette robe pour mettre en avant tes charmes. Lançais-je. Tu es jolie, même en étant un peu sableuse. Concluais-je avec un nouveau clin d'oeil.
Cette fois, cependant, je la devançais pour qu'elle ne me refasse pas le coup de l'AVC.

Non, je ne fais pas un arrêt cardiaque, je te complimente ! Soufflais-je à son oreille.
Dracoola
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Dracoola
Ven 8 Sep - 19:07

Page Valentine
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis soliste pour le groupe Computer Tulips. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal

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Page n’a pas une bonne relation avec sa mère. Elles ne se sont pas parlé depuis janvier 2017.

Elle a commencé à se mettre du eye-liner autour des yeux à l’adolescence et elle n’a jamais arrêté depuis même si selon sa mère ça lui donne un look de raton-laveur.

Page est beaucoup dans l’apparence. Elle est peut-être superficielle, mais il ne s’agit que d’une façade parce qu’elle a peur de ne plus exister si elle n'est pas dans le regard des autres.

Elle utilise l’écriture de ses chansons comme une forme de thérapie et c’est pourquoi beaucoup de ses chansons parlent de ses ex.

Les gens qui l’intimidaient au secondaire ont fait un groupe Facebook pour se moquer d’elle. Quand elle l’a appris elle s’est fait un faux compte et elle met volontairement des photos peu flatteuses d’elle-même.

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L’ambiance était à la rigolade. Et c’était bizarre. Parce que la situation en soi n’avait rien d’amusant. Emprisonnés par le canyon, forcé de passer la nuit dans des températures glaciales avec les coyotes et les insectes. Sans parler du fait que personne ne savait que nous étions encore en vie. Mais honnêtement, je me sentais en sécurité avec Mike. Il était gentil et patient et il m’avait laissé morvé sur son épaule en prime. Et ça dans mon livre à moi ça valait une médaille d’honneur. Un vrai soldat. J’avais posé ma tête sur son épaule dans un grand moment de vulnérabilité. Et quand j’avais dit à la rigolade que j’allais tomber amoureuse il avait riposté pas le premier soir et ça m’avait fait sourire. C’était mal me connaître. Au plus bas de ma santé mentale je m’étais jetée sur le premier venue et j’avais écrit mon premier gros hit sur notre rupture. Pas que Mike était destiné à finir en chanson. Le reste du repas c’était déroulé dans le silence, mais ce n’était pas le genre de silence qui donnait envie de mourir, celui-ci était plutôt confortable. Le genre que l’on pouvait partager seulement avec des personnes en particulier. Il avait retiré ses chaussettes et j’avais plissé le nez. Le mec avait vraiment un truc pour les pieds. Il me suggérait de retirer sa combinaison pour être plus confortable. J’avais hésité un moment puis en le voyant retirer son t-shirt je décidai que je n’avais rien à perdre. Je fis glisser la fermeture éclair avant de me glisser hors de l’habit avant de l’étendre sur le sol comme il l’avait fait. Puis, il me parlait de ma tenue et comment j’allais cuire demain si je la portais. J’avais arqué un sourcil :

– Je vais devoir me balader à poil ?

J’allais crever tout autant dans sa combinaison. Elle était faite d’un tissu épais. Puis il avait retiré sa ceinture. Oh là ! C’est lui qui se mettait à poil ! Puis, il parlait de mes charmes. Que je n’avais pas besoin de latex pour être jolie. Et j’avais souri. Il ne devait pas se balader souvent sur les réseaux sociaux. C’était ça qui vendait. Plus un look était audacieux, plus on parlait d’elle. Et bien souvent, il fallait se mettre pratiquement à poil pour avoir son dix secondes de célébrité. Je savais bien que je n’avais pas besoin d’une robe de cuirette pour me sentir femme. Mais c’était la vision que le réalisateur et mon agent avaient discutée ensemble. MANIA était une femme fatale, une rockeuse au cœur de pierre qui émanait dangerosité et sensualité. C’était l’identité que j’avais assumée en commençant cette aventure et je savais dans quoi je m’embarquai. Et je n’étais pas mal à l’aise de mon look. J’admirais autant les femmes aux robes longues que celles qui portaient des mini-jupes. En autant qu’elles se sentaient belles et qu’elles étaient heureuses. Rock on girlie pop ! Et puis même si Page était jolie c’était MANIA que les gens voulaient voir.

– Merci. C’est gentil…

J’avais rougi un peu à son compliment. Puis, il ajoutait qu’il ne faisait pas un AVC et j’éclatais de rire. Moi et ma grande gueule…


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Edward
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Edward
Lun 11 Sep - 16:16

Mike “Vespa” Wilson
J'ai 33 ans et je vis à New River, Arizona, USA. Dans la vie, je suis Pilote d’hélicoptère de secours militaire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt mal.

Fils unique de parents de la classe moyenne, j’ai eu une enfance sans trop d’histoire. Après deux ans sur les bancs de la fac, je me suis engagé dans l’Air Force à 20 ans. Rapidement, je me suis orienté vers l’univers des hélicoptères pour en devenir pilote. Pendant 10 ans, j’ai donc escorté des navires, déployé des hommes, apporté un soutien armé, évacué des unités d’élite, porté secours à des équipages en détresse, etc. Je me suis retrouvé une fois, après un crash, en territoire ennemi. C’était lors de ma dernière opération, au Moyen-Orient. J’ai dû survivre seul pendant plus de deux semaines pour essayer de rejoindre un point de récupération. À mon retour, j’ai demandé à être réaffecté au service de secours civil de l’armée américaine. Maintenant, je pilote les hélicoptères qui vont chercher les promeneurs inconscients dans le canyon ou le désert, voir dans les montagnes.

Suite au repas et à ma suggestion, Page retira ma combinaison de pilote pour ensuite l’étaler au sol en une sorte de matelas. De mon côté, j’avais retiré tout ce qui n’était pas indispensable pour dormir de façon à ce que mes habits ne soient pas humides de sueur au réveil.
Ce faisant, j’avais aussi fait remarquer à la jeune femme que sa robe en similicuir se changerait en véritable four le lendemain en plein soleil.

J’avais ri sincèrement à sa question, l’imaginant, nue dans le désert, à courir vers la route. Pas certain qu’on la prenne en stop.

Ma combinaison est thermorégulée, elle te gardera relativement à l’abri de la chaleur malgré son épaisseur. Expliquais-je en souriant avant de retirer ma ceinture.

Par la suite, j’avais soulevé le fait que je ne trouvais pas que ce genre de tenue en latex la mettait en valeur. Selon moi, elle gagnerait à être habillée plus simplement et, bien que je ne le dise pas de cette manière, je ne pouvais m’empêcher de l’observer.
Elle est pleine de charme avec un regard profond. Aussi, je concluais en lui disant que même pleine de sable, je la trouvais jolie. Suite à mon nouveau clin d’œil, j’avais cette fois pris les devants en la rassurant sur la santé de mon cœur.

A la lueur des lampes, je pus la voir rougir légèrement avant de rire à ma plaisanterie. L’ambiance étant à la rigolade, je renchérissais joyeusement. C’est vrai que l’on peut trouver déplacé de plaisanter de façon aussi légère en de pareilles circonstances, cependant, le moral, c'est ce qui permet de tenir face à ma difficulté. De plus, nous ne sommes plus en danger imminent, donc rire un peu ne peut pas faire de mal.

Après, si tu veux te promener à poil, je ne t’en empêcherais pas. Je suis sûr que je te trouverai encore plus jolie. Lançais-je, taquin.

Dracoola
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Dracoola
Lun 18 Sep - 1:49

Page Valentine
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Page n’a pas une bonne relation avec sa mère. Elles ne se sont pas parlé depuis janvier 2017.

Elle a commencé à se mettre du eye-liner autour des yeux à l’adolescence et elle n’a jamais arrêté depuis même si selon sa mère ça lui donne un look de raton-laveur.

Page est beaucoup dans l’apparence. Elle est peut-être superficielle, mais il ne s’agit que d’une façade parce qu’elle a peur de ne plus exister si elle n'est pas dans le regard des autres.

Elle utilise l’écriture de ses chansons comme une forme de thérapie et c’est pourquoi beaucoup de ses chansons parlent de ses ex.

Les gens qui l’intimidaient au secondaire ont fait un groupe Facebook pour se moquer d’elle. Quand elle l’a appris elle s’est fait un faux compte et elle met volontairement des photos peu flatteuses d’elle-même.

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Il ria à gorge déployée à ma question et je m’étais concentrée pour ne pas éclater également à mon tour. Un peu de sérieux tout de même. Nous étions dans un désert, perdu à l’insu de tous. Il m’expliquait que sa combinaison était thermoregulée et que je serais beaucoup plus confortable ainsi. Il m’avait complimenté en disant que j’étais jolie et j’étais flattée. L’ambiance était étrange. J’avais du mal à savoir si nous étions en train de flirter ou bien il s’agissait d’une simple conversation comme la pluie et le beau temps. Et le voilà qui retirait sa ceinture. Un peu intense tout ça. Il rajoutait que cela ne le dérangeait pas de me voir à poil et aussi décidais-je de clarifier ses intentions immédiatement :

– À t’entendre Mike, je pourrais croire que tu es en train de flirter avec moi.


Je m’étais allongé me blottissant sous les couvertures. Mon regard s’était porté sur les parois rocheuses de notre abri. En prenant bien garde de ne pas rencontrer le regard du pilote.

– En même temps, je ne pourrais pas te blâmer, c’est que c’est ennuyant dans cette caverne.

Je sentais la fatigue me rattraper. D’abord, il avait eu la route, puis j’étais presque morte et voilà que j’étais prisonnière d’une caverne. Ce n’était pas dans mon agenda. Je ne lui étais pas complètement indifférente non plus. Le mec n’avait été qu’un ange avec moi dès le début. Et ça faisait un bail que je ne m’étais pas amusée un peu. Je ne faisais que travailler en attente d’un résultat espérant avoir des réponses positives à ma musique à mon art. Je ne me souvenais même pas de la dernière fois que j’avais embrassé quelqu’un…


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