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LE TEMPS D'UN RP

Ce soir, il pleut. [+18]

Haphelros
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Haphelros
Ven 4 Aoû - 18:02
Ouais, c'était vrai que la navette avait mauvaise réputation, j'avais arrêté de compter combien de ses merdes volantes avaient fini leur vie en tapant un piqué droit vers le sol. Heureusement, dans la plupart des cas elles étaient vides, mais des fois fallait ramasser la confiture. Malgré la dangerosité certaine du merdier, fallait quand même bien avouer que c'était pratique et plus sympa que de marcher comme un clochard sous la pluie, surtout que Baker Street c'était pas la rue voisine.

Néanmoins il y avait bien un avantage à avoir la turbine pour qui nous réchauffait le cul, c'est qu'elle faisait déjà tomber la veste, si je demandais à la navette d'aller à l'autre bout de la ville, peut-être même que j'aurais l'droit à la chemise ?

Ferme ta gueule.

- La seule femme, respect, ça devait pas être facile tous les jours avec c'te bande de gland.

Il y avait bien quelques femmes dans les rangs de la police du quartier, même dans les groupes d'intervention on avait droit à notre touche de féminité, même si j'aurais parié qu'elle était lesbo celle-là.

- Ah, oui, merde… Haphelros, enchanté.

Pas ma faute chef, j'avais pas l'habitude de bosser avec de belles inconnues, j'allais pas m'en plaindre bien sûr, mais j'étais un peu à la ramasse niveau social. Femme ou pas j'avais toujours eu du mal avec les gens, j'avais été éduqué et entraîner pour traiter efficacement une menace, pas pour faire la causette au détour d'une menthe à l'eau. Me présenter ça ne faisait pas partie de mes réflexes.

- Ouais, je sais ce qu'est un rapport merci, pour le reste, Bynes a claqué, aération crânienne au coin d'une ruelle, propre et net. Le remplaçant n'est pas mieux cependant, il du faire les pipes et le café à la bonne personne pour finir là.

Le bon vieux passage sous le bureau, ça fonctionnait toujours pour les promotions, homme comme femme d'ailleurs, les goûts et les couleurs… J'étais pas vraiment de ce genre là personnellement, moi c'était même l'inverse, j'me faisais recaler comme le dernier des trous de cul, tout juste si on ne m'avait pas foutu à la circulation pour vérifier les pare-chocs des navettes.

- Doucement, vous allez vexer le grille-pain, c'est un coup a fi…

- Centre social Baker Street, vous êtes arrivés.

- ah voilà, elle tire la gueule, je ne vous félicite pas pour le vocabulaire.

C'était bien la première fois qu'une navette autonome me faisait ce coup là. La navette amorça sa procédure d'atterrissage et se posa sur le trottoir comme un bobo allant chercher son pain, autrement dit : en faisant chier tout le monde.

- On dirait bien qu'on va finir à pied, au moins il pleut plus.

J'ai reconnu sans trop de mal la rue Black Church, un coin pour le moins… Disons que plus d'un agent avait prit une balle dans le coin, j'avais pas vraiment envie de voir mon nom allonger la liste, et celui de la rouquine non plus.

- J'sais pas si l'endroit craignait déjà à votre époque, mais aujourd'hui c'est le cas. C'est ici que Bynes s'est fait aérer le petit frère.

Je me tapotais le coin de la tête pour illustrer.
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Sam 5 Aoû - 17:53

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

Informations supplémentaires ici.




Rien n'est jamais simple quand on bosse avec une bande de glands, avais-je précisé en souriant. Que l'on soit une femme ou non d'ailleurs…

Et puis, j'appris finalement que l'Anonyme avait un nom… Haphelros. Un nom étrange qui, après tout, allait comme un gant à son porteur qui l'était tout autant… Étrange bonhomme au langage fleuri qui m'annonça le décès de mon ancien supérieur en usant de termes franchement discutables. Certes, il en fallait un peu plus pour me perturber, mais je ne cessais de me demander s'il ne cherchait pas à me choquer volontairement.

Néanmoins, je n'eu guère le temps de m'intéresser davantage aux changements survenus au sein de la brigade puisque ce fut le moment que choisi cette foutue machine pour tomber en panne.  

Oh bah, dites donc, il me semble que vous êtes bien mal placé pour me parler de vocabulaire, vous, grognais-je.

Black Church n'a jamais été un quartier sûr… Pas même du temps où Central Hive portait un autre nom et où son port servait à autre chose qu'à stocker les déchets de toute la ville. Je posais la main sur ma tempe pour activer mon ICD afin de contacter Owen qui, heureusement, ne tarda pas à répondre.

– Oui chef ?
Il faudrait que tu viennes nous chercher… L'auto-navette est tombée en panne à Black Church et… Owen ? Owen ? Cette fois, je commençais à sérieusement m'agacer, voilà que l'ICD aussi plantait. Je réessayais de le rappeler mais en vain…  Mais… C'est pas vrai. La communication ne fonctionne pas !
– Veuillez descendre s'il vous plaît, renchérit la machine comme pour me narguer.
Roh mais toi, ta gueule !
–J'sais pas si l'endroit craignait déjà à votre époque, mais aujourd'hui c'est le cas. C'est ici que Bynes s'est fait aérer le petit frère, ajouta l'Anonyme tout en désignant sa tempe pour illustrer ses propos.
Vous le faites exprès, n'est-ce pas ? lui demandais-je en soupirant. Non parce que c'est pas possible d'être aussi… aussi… rah!

J'attrapais ma veste et quittais la navette. Impossible pour moi de savoir ce que Owen avait pu entendre avant que la communication ne soit arrêtée… Ni même s'il pouvait avoir accès à mes données de localisation. En revanche, ce que je trouvais étrange, c'était que la technologie semblait flancher par ici… Pour preuve, deux autres navettes échouées et entreposées contre le fameux entrepôt.

Vous avez vu ça ? demandais-je à Haphelros. On aurait pas un pirate dans le coin, par hasard ?

Haphelros
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Haphelros
Sam 9 Sep - 13:46

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

Le grille-pain volant...
Bien sûr, niveau fiabilité c'était au moins au niveau d'une capote troué, mais... malgré cela il y avait quelque chose d'étrange. J'avais vu plus d'une auto-navette se crasher avec le temps, généralement elle finissait par piquer droit vers le sol et on récupérait le reste des occupants avec un aspirateur. C'était bien la première fois que j'en voyais une se « tromper » de localisation. D'un point de vue extérieur, ça donnait surtout l'impression d'une perturbation du flux de données qu'échangeait l'ordinateur de bord de la navette avec l'ordinateur centrale qui coordonnait tout le merdier. Personnellement, je pensais qu'un petit malin avait eu la bonne idée de pirater notre transport à distance pour l'obliger à nous larguer en plein milieu d'un quartier pas très accueillant à l'égard des représentants de l'ordre.

La rouquine tenta bien de communiquer avec son subordonné, mais visiblement tout ne se passait pas comme prévu. L'endroit était sans doute victime d'une sorte de brouillard qui mettait en rade les communications, ça sentait de plus en plus le piège à con.

Aussi délicat ?

Autant finir sa phrase, ouais. Il est vrai que j'avais des manières pour le moins discutable dans ma façon de faire et de travailler. C'était... une façon de vivre. Lorsque l'on passait son temps à risquer sa vie pour les autres, on finissait par voir le monde autrement. Une approche pragmatique des choses permettait de passer outre les mondanités et toutes ces conneries sociétales. Les gens normaux avaient du temps à perdre, pas moi. Et pourquoi tourner autour du pot alors qu'il suffisait de dire les bons mots ? Ce n'était pas un hasard si Bynes s'était fait plomber la cervelle. La plupart du temps, dans une fusillade c'était le torse qui recevait les projectiles, les jambes aussi parfois. La tête c'était beaucoup plus rare, et dans un cas comme celui de Bynes, un tir au bout touchant à la tempe c'était une affaire personnelle, une exécution. Bien sûr dans le rapport la chose n'avait pas été précisée, laissant planer le doute d'une balle perdue ou je ne sais qu'elle connerie.

J'ai malheureusement pas eu l'occasion de développer plus mon poids de vue que la rouquine quitta la navette sans demander son reste.

Tu perds des points Haphel.

À mon tour j'ai quitté le petit cocon de ferraille, mon regard se posa aussitôt sur les deux carcasses entassées contre le mur d'enceinte de l'entrepôt. Visiblement la piste du hacker et de la zone de brouillage ne semblait pas si débile.

Sympa.

C'était loin d'être con, il y avait pas mal de navettes qui passaient au-dessus de Black Church, avec toutes sortes de passagers... Un petit malin avait trouvé le filon et planqué un brouilleur dans le coin pour faire sauter le flux de communication et se débrouiller pour faire atterrir les navettes. Ensuite un petit groupe d'accueil devait se charger des occupants... Le poste du district n'allait clairement pas s'inquiéter de la disparition de quelques personnes dans le coin, quant à la compagnie de transport... C'est tout juste si elle ne priait pas pour que plus de navettes disparaissent.

Oh. Regardez-moi ça les gars, deux petits tourtereaux pour la soirée. Filez ce que vous avez de précieux, et peut-être qu'on vous cassera que les deux jambes.

Je me suis retourné pour faire face à une sorte de punk à chien accompagné de deux gros bras. Quelques cicatrices sur le visage, des loques en guise de fringues, c'était un petit gang des rues. Deux d'entre eux étaient armés de barre de fer, quant au dernier qui devait être le chef de la bande, lui il portait une matraque électrique, le modèle qu'utiliser un certain groupe d'action de la police pour apporter la démocratie à une foule mécontente. J'étais armé, et j'imaginais que la rouquine aussi, autant dire que la vu des trois rigolos de m'impressionnait pas vraiment, peut-être même que j'aurais pu gérer ça solo et à mains nues.

Okay les pouilleux, vous avez 30 secondes pour déposer vos jouets par terre, et aller vous faire fourrer dans une ruelle, c'est pas la soirée pour faire chier.

J'crois que t'as pas bien compris mon pote, si j'te dis quelque chose, tu fermes ton claque merde et t'obéis. Pour la peine on va faire mal à ta copine, puis à toi ensuite

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Arthécate
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Lun 11 Sep - 9:44

Lauren Wilson
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Je pouvais sentir mon sang bouillir dans mes veines, la sensation se répondait même juste sous ma peau. Mon cœur battait fort et vite, comme s'il cherchait à cogner sur autre chose que cage thoracique. Au fond il devait répondre à mes propres envies de frapper. Pour me contenir un minimum, je dû serrer les poings… et les mâchoires afin d'éviter d'insulter mon collègue insouciant.

À l'évidence, il me fallait reprendre des séances avec mon psy pour travailler sur ma gestion de la colère. Je sentais bien que ce n'était pas ça et qu'il ne me faudrait plus grand-chose pour exposer.

Et ce fut le moment choisi par trois idiots pour venir nous accoster.

Vous voulez me faire mal… Oh, rétorquais-je, sarcastique au possible. Et comment comptez-vous vous y prendre au juste ?

Si le premier me sembla décontenancé de prime abord, les deux autres éclatèrent de rire. Ouais, je sais, je n'étais pas très impressionnante là, tout de suite. Je comprenais parfaitement leur réaction. À leur place, j'aurai eu la même.

– T'en fais pas, tu vas pas tarder à le savoir, grogna le punk à la barre de fer avant de s'approcher de moi, l'air menaçant.

Je me saisis doucement de mon arme avant de la pointer sur sa tête. L'homme s'arrêta net… Il sourit. Puis…

Il fut pris de soubresauts et s'écroula sur le sol… Les deux autres semblèrent pris du même malaise.

Qu'est-ce que ?

Je lançais un regard surpris à Haphelros, cherchant à savoir s'il avait compris quelque chose à cette scène.

– Yo Wilson ! Ça fait un bail !

Cette voix, cette manière de saluer… Elle m'évoquait bien des souvenirs. La silhouette fluette sortit de l'ombre, sourire aux lèvres. Cette coupe de cheveux ridicule, ces cheveux blancs neige, ce visage aux traits si fins qu'il était impossible de deviner son âge. Il m'était impossible de ne pas le reconnaître celui-là.

Hendrix ! m'écriais-je.
– J'étais sûr que c'était toi. Une grande gueule pareille, y'en a pas deux.
Que tu crois… pouffais-je avant de lui serrer la main. Je désignais les trois corps étendus sur le sol. C'est toi qui a fait ça ?
– Oui m'dame. Cinquante mille volts dans la futal, ça calme, dit-il en me montrant un drôle de boîtier. T'inquiète pas, ils vont se réveiller… C'est qui celui-là ?

Il leva le menton pour désigner mon coéquipier du jour. J'aurais très bien pu le lui présenter, mais je préférais laisser faire l'ex Anonyme.

Et le brouillage… C'est toi aussi ?
– Ça dépend, j'vais avoir des problèmes pour ça ?
Et le piratage de la navette ?
Il se gratta la tête en souriant… La réponse me semblait plutôt claire.
– J'entendais vot' conversation et je la trouvais vachement intéressante, tu vois. J'me suis dis "Merde, si Wilson est revenue dans le coin, c'est forcément parce qu'il s'est passé un truc badant." Ton père va péter une durite quand il va savoir que tu es là.
Laisse mon père en dehors de ça, grognais-je en lui faisant les gros yeux. Pourquoi nous faire perdre notre temps ? On travaille.
– Parce que je peux vous être utiles figure-toi. Tu as oublié qu'on ne peut rien me cacher ?

Je me tournais vers Haphelros en pointant Hendrix du pouce.

On a notre pirate.





Haphelros
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Haphelros
Lun 9 Oct - 10:04

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

J'avais parfaitement compris à quel genre de petite merde j'avais affaire, un gosse des bas-fonds qui avait grandi à la dure en prenant de grandes claques derrière les oreilles. La vie dans les quartiers de ce type était loin d'être facile, il fallait faire ses preuves tous les jours, prouver qu'on méritait de gagner un peu de crédit et de manger au moins une fois par jour. Le problème de ces gars-là, c'est qu'ils n'étaient jamais sortis de leur trou, il vivait dans leur petite bulle, se plaçant en haut de la chaîne alimentaire... mais au fil des années ils finissaient par totalement oublier qu'il existait un autre écosystème en dehors de cette bulle, et j'allais pas tarder à leur rappeler leur place sur l'échelle de la société.

Lentement mais sûrement une de mes mains glissa dans mon dos, caressant doucement le polymère de la poignée du Cruser-25, une arme de poing semi-automatique, une dotation spéciale des groupes d'intervention avec munition extravéhiculaire recouverte d'une couche de carbure de tungstène qui détonait après l'impact. Correctement utilisé, cet engin raffiné pouvait effacer un homme et ses empreintes digitales avec. À l'œil, à cette distance, si je collais une cartouche dans le genou d'un de ces « jeunes en manque de repères », toute la partie inférieure de sa jambe allait prendre son indépendance et finir de l’autre côté de la rue.

La situation se barrait doucement en vrille, mais avant même de pouvoir laisser les armes s'exprimer diplomatiquement, le premier type s'écroula lourdement sur le sol en étant parcouru de spasme, son nez percuta le bitume et ses deux camarades suivirent le mouvement quelques secondes plus tard, mon charisme était visiblement sans limite.

Voilà qu’un quatrième comique se présentait à nous, lui aussi je m’apprêtais à lui en coller une dans la rotule, mais au même moment la rouquine le reconnu, alors je me suis détendu aussitôt, jugeant que j’allais avoir le mauvais rôle si je flinguais le nouveau prodige de la guitare.

Haphelros, enchanté.

Furent mes seuls mots. J’aimais pas vraiment l’idée qu’un petit malin pirate les programmes des auto-navettes pour les faire s’échouer ici, il y avait fort à parier que les punks à chien étaient de son côté. Je me demandais si c’était vraiment le moment de signaler que si Bynes s’était fait trouer dans le coin, c’était à cause d’une auto-navette qui avait décidé de se planter dans les parages ?
Tout compte fait, valait mieux garder l’info perso pour le moment, de toute manière si la rouquine avait lu le rapport le concernant, alors elle était déjà au courant des premiers éléments déterminants pour l’enquête.

Je posai mon regard sur le guitariste tout en me demandant quel élément pertinent il allait apporter, peut-être bien que notre taré en costard était passé par là ? Pour le coup c’était le genre d’infos qui m’aurait fait reconsidérer drastiquement le petit « soucis » de piratage, mais…

Et Bynes alors ?

J’avais pas vraiment envie de finir comme le vieux, autrement dit la cervelle étalée sur cinq mètres de trottoir. Tout ça pour dire que j’comptais bien garder à l’œil cet « élément » prometteur.

Les trois blaireaux, ils bossaient pour toi ?

J’ai hoché la tête en direction des trois types qui se bavaient encore dessus.

Bosser c’est un bien grand mot, disons qu’on coopère parfois, moi je suis la tête et eux les muscles. Mais c’est vrai qu’ils oublient vite qui commande, alors quand ça arrive, je prends le contrôle de leur interface et je leur envoie une petite châtaigne dans le cortex préfrontal.

Pratique.

Costaud, le protocole de sécurité des interfaces directes c’était loin d’être de la merde en termes de code, plus d’une tête brûlée s’était pétée les dents sur les pare-feu en essayant de contourner les blocages. Donc, ce petit trou du cul se payait le luxe de me dire qu’il était capable de pirater ce que des corporations rêvées de cracker depuis des années ? J’allais avoir besoin d’une chaise.

Arthécate
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Mer 18 Oct - 11:25

Lauren Wilson
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C'est bien joli tout ça, mais en quoi peux-tu nous être utile au juste ? lui demandais-je en courant les bras. On vient aussi de m'apprendre que Bynes a été tué par ici… Tu es lié à ça ?
Doucement, rouquine. Tu poses toujours trop de questions, rétorqua-t-il en levant les mains en l'air. Y'a un type louche qui vient de débarquer dans le coin. Le genre costume trois pièces avec grand chapeau haut de forme… Ce mec ne vient clairement pas d'ici. Je l'ai vu passé sur une bonne dizaine de vidéos et le plus louche… C'est que ce type-là n'est pas pucé, déclara-t-il en se touchant la tête. Inutile de te dire que ça m'a bien intrigué cette histoire. J'ai commencé à le traquer sur les images… Et là, j'apprends qu'une gentille demoiselle vient de se faire tuer d'une manière plus que bizarre et toi, tu débarques dans le coin… Je sais très bien sur quelle affaire tu bosses, Wilson. C'était pas très difficile de faire le lien. J'ai donc plein de petites données à partager… Enfin…
A vendre …
Exactement.

Quel gros malin celui-là…
Pourquoi je paierais alors que tout ce que je vois ici pourrait te conduire en prison ?

Il sourit, sur de lui. Hendrix et moi avions cette étrange habitude de nous défier l'un l'autre, c'était un jeu.

Parce que… Je te connais et tu sais que je suis bien plus utile libre que derrière des barreaux.

Tout juste… Sans parler du fait qu'il contrôlait quelques malfrats qui se tenaient à carreaux grâce à lui. Enfin, dans la limite du raisonnable, bien-sûr.

Et Bynes ?

Nouveau sourire.

C'était pas un homme fiable. Il recevait de nombreux pots de vin de la part de quelques… "familles". Sauf que ce crétin a eu la bonne idée de balancer l'une d'elle lorsqu'il a estimé qu'elle ne payait plus assez…
Quel rapport avec toi ?
Aucun, promis. C'est juste que ce coin est intéressant… Hors réseaux, tout ça, tout ça. Tout ce qui se passe ici reste ici. Très pratique.
Grâce à toi…
C'est une manière de voir les choses… déclara-t-il en souriant de plus bel. Et ces données, elles t'intéressent ?
Évidemment… Ton prix ?
Un baiser ?

Bah voyons.

J'plaisante roooh. Juste un petit service, tout petit minuscule service.
Tu me fais peur…
J't'aime bien, Wilson. T'es une fille en or. Je ne chercherai jamais à te nuire. Rassure-toi. Et puis, pour l'instant, je n'ai besoin de rien… Ça viendra sans doute… Mais en attendant, j'ai juste besoin d'une promesse.
D'accord.

Satisfait, il se mit à sautiller avant de nous inviter dans son "Atelier". Il nous donna une petite carte mémoire contenant de nombreuses vidéos. Enfin, ça c'est ce qu'il nous assura tout en nous invitant à prendre sa propre navette pour nous rendre jusqu'au centre social.

Tu pourras visionner tout ça sur vos appareils à la noix… Sans rire, il serait quand même grand temps de sécuriser vos machines
… Surtout le petit jeune du deuxième district là… Baxter ? Ouais… très intéressant celui-là…





Haphelros
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Sam 11 Nov - 10:25

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.

J'observais le duo communiquer comme s'il avait s'agit d'un vieux couple. Pendant quelques instants j'ai même cru qu'ils avaient tout bonnement oublié ma présence. Si la légende de guitare pouvait se vanter de bien connaître la rouquine, il ne pouvait pas en dire autant pour moi. Effectivement elle avait peut-être un intérêt à ne pas le coffret, mais pour moi ce type-là semblait plus utile dans une boîte et à distance du réseau. Mine de rien, ce n’était pas forcément une bonne chose d'avoir un petit malin de la sorte en liberté, s'il était aussi doué qu'il le prétendait, je pouvais assurer que je connais plus d'une corpo capable de l'écorcher vif pour deux ou trois lignes de C#. Le fait est que c'était typiquement le genre de profil à garder à l'œil, juste au cas ou.

Je dois cependant avouer que ça m'a fait plaisir de voir quelqu'un cracher sur Bynes. Une bonne partie des gens étaient au courant des pots de vin que recevait Bynes, mais encore une fois le type était tellement haut dans la sphère de l'autorité qu'il était tout bonnement impossible de l'atteindre légalement. Quelques têtes étaient d'ailleurs tombées en essayant, en vérité, le seul moyen qu'on aurait pu trouver pour « neutraliser » c'était de lui trouer le crâne, heureusement quelqu'un avait eu la bonne idée de s'en charger.

J'ai suivi le duo et j'ai récupéré la carte mémoire qu'il tendit.

J'espère que ce n'est pas du porno en réalité virtuel.

Ou une saloperie de malware.

En théorie ça ne risquait pas -pour le virus-, à cause de mon ancienne fonction dans la société, mon interface directe était conçue pour neutraliser les menaces virales qui avaient pour objectif de me faire sauter les synapses. Tout en observant l'intérieur de son « atelier » de génie en herbe, j'ai inséré la SD dans la fente de mon interface. J'ai fait ça par réflexe, sans vraiment réfléchir au fait que peu de personnes étaient dotées de ce genre de gadget, voir quelqu'un s'enfoncer une carte mémoire au niveau de l'os temporal pouvait sans doute surprendre. L'air de rien je parcourais la dizaine de fichiers vidéo que contenait la SD, il y avait des extraits de caméra de surveillance, de drone aérien et… merde.
Sous mes yeux défilaient les images d'une intervention sur laquelle Baxter était intervenu, vu l'angle de vision, ça devait être l'enregistrement d'une autre interface.

Je n'avais jamais expérimenté ce genre de chose, d'après une certaine personne, il était possible de prendre son pied en vivant à travers l'interface d'un autre. Certains labos clandestins bossaient même sur la possibilité de ressentir les mêmes sensations que la personne qu'on « espionnait » et je ne comptais m'étendre sur les dérives possibles dernières. Alors que je prenais place dans la navette ou écoutant à moitié ce que pouvaient se dire le duo. Pas de bol pour moi la vidéo n'avait pas le son et j'étais pas non plus très doué pour lire sur les livres. J'étais dans l'truc, peut-être trop d'ailleurs, je vivais presque l'intervention avec Baxter, j'reconnaissais pas l'endroit cependant, mais il était en duo. D'un coup, Baxter leva son arme de service vers moi, un dernier flash et la vidéo s'arrêta. Pendant une fraction de seconde j'ai bien cru que je m'étais fait aérer le bocal. J'ai éjecté la carte pour la tendre à la rouquine, je dois avouer que la partie sur Baxter m'avait peut-être plus alerté que celle sur notre grand steak en costard.

La dernière vidéo, de qui elle provient ?

J'espérais qu'il allait pas me parler de prix parce que je risquais de mal réagir. Bien sûr j'aurais pu le savoir autrement, j'avais la date de l'enregistrement, il suffisait de faire une requête au central pour connaître le binôme de Baxter à ladite date. Mais il fallait bien avouer que j'allais perdre plusieurs heures, et c'était pas vraiment la saison pour ça.


Arthécate
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Arthécate
Lun 4 Déc - 7:07

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

Informations supplémentaires ici.




Je n'avais même pas remarqué qu'il était équipé de l'un de ces appareils ignobles que l'on vous implante directement dans le crâne. Je trouve ça totalement inhumain et… franchement dégoûtant. Et puis, qui sait ce que l'interface enregistre ou non…Ce qu'elle laisse fuiter aussi. À l'heure actuelle, la vie privée n'existe pratiquement plus, mais je tiens beaucoup trop au peu qu'il me reste pour trouver un quelconque intérêt à ces appareils.

Mais bref, ce n'est pas le sujet.

C'est le moment de recul de notre anonyme qui attira plutôt brusquement mon attention. L'on aurait dit qu'il venait de vivre la pire expérience de toute sa vie.

La dernière vidéo, de qui elle provient ? demanda-t-il au pirate, l'air toujours aussi renfrogné.
– La dernière ? Je regarde ça tout de suite.

Mon regard perplexe glissa sur les deux hommes présents dans ce hangar… Je ne savais absolument pas de quoi Anonyme parlait puisque je n'avais pas pu visionner les vidéos. Je le ferai plus tard, sur un appareil externe… Ceux équipés d'écran... Hendrix se laissa glisser jusqu'à son ordinateur où… il se mit à pianoter dans le vide… Étrange. "Décidément, je n'y connais vraiment rien en technologie."

– Là. 26 mai… C'est un flic, Elwon Peterson. Il est mort.
Comment as-tu pu te procurer cette vidéo alors ?
– Bah, rien ne meurt jamais, princesse. Les vidéos ne disparaissent pas vraiment, enfin… Pas quand on ne sait pas comment s'y prendre. Quand on les efface, elles finissent dans le flux… Et j'adore fouiller dedans.

Le sourire qu'il arbora en cet instant ne laissait pas vraiment de place au mystère. Combien d'informations intéressantes et surtout compromettantes finissaient dans ce … flux ?

Je vois… Et donc, il se passe quoi dans cette vidéo au juste ?
– Tu verras ça avec ton coéquipier… Il a kiffé, ça se voit à sa tête, affirma-t-il en souriant de plus belle. Vous fouillerez aussi dans les dossiers numérotés… Il y en a tout un paquet, et je suis certain qu'elles vous plairont celles-ci…
Y'a quoi dans ces vidéos ?
– Tu verras par toi-même, beauté…

Je le connaissais suffisamment pour savoir qu'il n'y avait plus rien à en tirer. Le sourire d'Hendrix s'était fait plus… carnassier. Il ne dirait plus rien… En tout cas, dans l'immédiat. Seulement, il fallait encore quitter cet endroit et nous étions cloués au sol.

On fait comment pour quitter ton château ?
Je vous ouvre une brèche pour commander l'une de ces navettes que tu aimes…
Une brèche ?
T'occupes… Je me charge de tout.

Quelques minutes plus tard, nous étions de nouveau dans l'une de ces foutues boîtes de conserve. Celle-ci nous conduisit au centre social…

Alors, il y avait quoi sur ces vidéos ? Surtout la dernière, elle semble vous avoir sacrément marquée.



Haphelros
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Haphelros
Sam 16 Déc - 23:53

Haphelros
J'ai 35 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis flic et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célib et sans chiard et je le vis plutôt bien.

Il n'y a pas grand chose à raconter, avant d'être flic je faisais partie des groupes d'intervention, une sorte d'élite si on peut dire. Maintenant je suis un gratte-papier.
Étrange.
Cette impression de mort imminente que j'avais ressentie en regardant l'enregistrement m'avait plus atteint que ma mort, la vraie. 23 secondes, c'est le temps que j'ai passé dans ce tunnel, celui avec la lumière au bout. J'avais connu plus fun comme sensation que celle de s’étouffer dans son propre sang, mais l'impression de se faire exploser la boîte à morve c'était encore autre chose. J’aimais clairement pas ce « Hendrix », un petit crack de ce genre pouvait faire beaucoup de dégât et il y avait fort à parier que le salopard en avait parfaitement confiance. Certes grâce à lui j'avais accès à l'enregistrement d'un assassinat commis par un ripou. La justice était bien souvent corrompue, tout le monde le savait, mais en avoir la preuve directe… c'était rare.

J’ai beau lui avoir lancé un regard mauvais, ce petit comique continuait son monologue comme s’il avait rien vu. Évidemment je sortais de nulle part, pour lui j’étais certainement un flic de plus. Il comprendrait peut-être le souci en cherchant mon dossier et en trouvant un CV tout neuf, et rien d’autre, enfin si, il y avait bien une identité sur mesure justement faite pour les petits malins dans son genre qui s’amusait à gratter la moindre tâche de merde. C’était un retour à la case départ de cette nouvelle fonction, un moyen d’oublier le passé, enfin, ça c’était sur le papier, car moi je n’avais rien oublié, suffisait de fermer les yeux pour ressentir à nouveau le souffle de l’explosion. Le pire c’était le soir, juste avant de pioncer, celui où le cerveau commence à dérailler, je la revoyais, elle, son sourire et son corps disparaissant dans un flash de lumière qui me forçait à me réveiller, encore et encore.

Je prenais place dans l'auto-navette en silence, j'avais parfaitement conscience de la situation et de la merde dans laquelle j'étais. En plus de l'affaire principale, j'avais maintenant dans un coin de la tête ce pauvre gars qui s'était fait aérer comme Bynes.
Peterson, ce nom ne me disait rien, mais j'avais les noms et la date, avec ça il y avait de quoi monter une petite expédition punitive pour régler le problème. La turbine de l'auto-navette commença à ronronner, puis doucement le grille-pain s'éleva dans les airs pour rejoindre le reste du trafic.

C'est l'enregistrement d'un ICD, celui de Elwon Peterson. Il était en patrouille avec son binôme, jusqu'à ce que son « partenaire » lui en colle une entre les deux yeux, la vidéo s'arrête sur ça, un flash lumineux.

La dernière chose qu'il a vue.

Baxter avait toujours eu la réputation d'être un flic aux mœurs douteuses, une pourriture chassant d'autre pourriture, ça expliquait peut-être pourquoi il avait eu deux ou trois coups d'éclat dans certaines enquêtes. Mais sur ce point j'étais pas vraiment bien placé pour l'ouvrir, donc je préférais ne pas trop en dire.

C'était une exécution, et l'impression d'avoir été la cible n'a rien d'agréable. Faut faire remonter ça au central pour foutre Baxter à l'ombre pour de bon.

La vidéo semblait clean, pas de trace de montage ni de cut, tout semblait vraiment authentique pour le coup. Puis ce Hendrix n'avait aucun intérêt à nous filer une vidéo truquée, à moi d'avoir envie de me revoir très vite.

Tu l'connais ce fils de pute de Baxter d'ailleurs ? C'était un ancien collègue de Bynes d'ailleurs… Bizarre ça, deux personnes finissent avec une balle dans le crâne et Baxter joue le facteur commun. J'veux bien croire aux coïncidences, mais…

L'auto-navette trembla d'un coup, un sursaut de la turbine qui nous fit perdre un peu d'altitude.

Va falloir une hausse du budget pour la rénovation des transports.
Arthécate
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Arthécate
Sam 23 Déc - 12:17

Lauren Wilson
J'ai 30 ans et je vis à Central Hive. Dans la vie, je suis enquêtrice et je m'en sors très bien. Sinon, je suis célibataire et je cela me convient parfaitement.

Informations supplémentaires ici.




C'est l'enregistrement d'un ICD, celui de Elwon Peterson, me dit-il. Il était en patrouille avec son binôme, jusqu'à ce que son « partenaire » lui en colle une entre les deux yeux, la vidéo s'arrête sur ça, un flash lumineux.

Il me parla alors de cette exécution, de la sensation de l'avoir vécu comme s'il en était la cible… La réalité virtuelle était, pour moi, une belle saloperie. Je comprenais mieux pourquoi son teint s'était fait si blafard.

Faut faire remonter ça au central pour foutre Baxter à l'ombre pour de bon.

Je restais silencieuse, les bras croisés… J'acquiescais, bien-sûr, mais quelque chose ne collait pas dans toute cette histoire. Quelque chose me dérangeait, même si je ne voyais pas encore quoi exactement.

Tu l'connais ce fils de pute de Baxter d'ailleurs ? C'était un ancien collègue de Bynes d'ailleurs… Bizarre ça, deux personnes finissent avec une balle dans le crâne et Baxter joue le facteur commun. J'veux bien croire aux coïncidences, mais…

La capsule immonde se mit à trembler et je fermais les yeux. J'essayais de ne pas penser que nous étions en altitude et que nous pouvions nous écraser à tout moment…

Je n'avais jamais entendu parler de Baxter jusqu'à aujourd'hui, dis-je en m'aggripant au siège. Mais je ne vois pas vraiment le rapport entre son existence et notre enquête… Je ne suis même pas certaine qu'il y en ait un.

Mais alors, pourquoi Hendrix nous aurait-il montré tout ceci ? La réponse se trouvait peut-être dans les documents transmis. Après tout, l'Anonyme n'avait consulté qu'une seule vidéo… Mais il en existait d'autres…

Il va falloir fouiller dans ce dossier, voir s'il y a quelque chose qui peut vraiment nous intéresser présentement. On ne peut pas exclure que Hendrix se serve de nous pour une petite vengeance personnelle…

Je ne connaissais peut-être pas Baxter, mais j'en savais beaucoup plus sur notre cher pirate. Alors certes, je lui faisais confiance sur bien des points, mais il ne s'agissait pas pour autant d'une confiance aveugle. Je n'étais pas si stupide après tout.

À présent suffisamment éloigné du barrage du pirate, je pus contacter mes collègues pour leur demander de nous rejoindre au centre social. Notre navette s'arrêta juste devant. A peine fut-elle posée que je me précipitais à l'extérieur. Bon sang ce que je pouvais détester ces machines.

Bien, voyons ce que nous pouvons apprendre de notre victime, lançais-je en réajustant ma veste.

Le vieux bâtiment abritant le centre social datait également de la fondation de la ville. Il s'agissait d'une vieille bâtisse en briques rendues sombres a cause de la pollution des lieux. A cette heure, la grande salle était encore vide. Seules quelques personnes s'affairaient, çà et là, à la préparation du repas, au nettoyage des locaux.

Nous nous présentâmes à un homme qui semblait errer dans les locaux. Un type longiligne, à la coupe au bol et portant des lunettes rondes. Il portait une chemise à carreaux démodée depuis un demi-siècle, au moins…

– Elena est… morte ? s'étouffa Arnold Buntum. C'est une tragédie.
Vous étiez proches ?
– On travaille ensemble… C'est un boulot très prenant, vous savez. On passe beaucoup de temps ici alors…
Alors quoi ? Vous étiez amis, plus que ça ?
– On peut dire que nous étions amis oui.
Pourriez-vous nous parler d'elle ?

Une fille sans histoire, toujours aimable et souriante. Elle prenait son travail très à cœur. Pas de petit copain ou d'ennemi connu. Tout le monde semblait l'apprécier… Bref, rien d'intéressant à se mettre sous la dent.

En quoi consistait son travail ici ?
– Oh, elle venait de rejoindre le service " Un travail pour tous." Elle aidait les gens dans leur recherche d'emploi. Avant cela, elle faisait partie de l'équipe qui se charge de la collecte de vêtement.





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