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LE TEMPS D'UN RP

Could I ever call this place "home"? | ft. Arthécate

Paddy
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Paddy
Dim 16 Juil - 19:48

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt très mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

I came to break the wall that rose around you.



Rebecca n'était pas la plus courageuse quand il s'agissait d'amour. Elle était plutôt celle qui en débordait et qui donnait et se sacrifiait pour le bonheur de l'être aimé. Cela lui avait joué des tours, plusieurs fois. Mâchouillant du bout des lèvres le crayon de bois qui lui servait à préparer ses brouillons, elle observa du coin de l'œil l'homme qui était sur son canapé. Mais son regard n'était pas rempli d'amour envers l'être qui était en face d'elle. Il n'y en avait plus depuis longtemps. Bien sur, au début, elle en avait. Il avait été le seul à l'avoir fait vibrer comme aucun ne l'avait fait avant lui. Alors, dans sa petite tête d'empathique, elle s'était dit que c'était le bon. Et les débuts étaient parfaits.

Il l'emmenait au restaurant, la faisant sentir la plus belle femme. Ils allaient souvent dans des parcs d'attractions, des musées. Londres regorgeait de distractions. Elle se souvient des soirées au bar, juste tous les deux, les yeux dans les yeux, et les fins de soirées où la direction de la chambre était trop long alors il finissait la nuit sur le canapé, leurs corps nus serrés l'un contre l'autre. Mais elle n'avait plus d'amour. Parce que les problèmes n'étaient jamais résolus. Ils étaient là, enfoncés sous le tapis, faisant grossir les petits grains de sable pour former de véritable boulet dans son cœur.

C'est comme si chaque remarques, chaque pics lancés par celui qu'elle aimait écorchaient son cœur un peu plus, enlevant les écailles devant ses yeux. Et elle en était là, au bout de six ans de relation, à ne plus supporter les moindres remarques. Elle était devenue aigrie, cinglante. Tout ce qu'elle n'était pas. Elle était pleine de colère et de déception. Et se voyait déjà, à l'aube de quarante ans, seule avec son chat.

Elle observa l'animal dormir sur une chaise à côté d'elle et caressa la divine fourrure douce et soyeuse. Un ronronnement et un étirement de la part du félin la fit sourire. Oui, en vérité, elle était pleine d'amour. Mais plus pour celui qui avait brisé ses rêves d'une vie simple. Ou peut être était-ce elle qui était trop difficile à suivre ? C'est vrai qu'elle aimait sortir, faire la fête. Elle aimait aussi le sport mais ne pratiquait plus à part de la course à pied. Elle se vidait la tête en faisant un trajet jusque Hyde Park profitant souvent de l'aurore. De toute façon, l'autre qui partageait sa couche ne se levait pas avant midi.

Il l'avait baladé un temps, cherchant toute les excuses du monde pour ne pas travailler. A chaque emploi qu'elle trouvait pour l'aider, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Alors, au bout d'un moment, elle avait simplement lâché l'affaire. Ne voulant pas ressasser plus la douleur de son cœur lourd, elle se leva pour se faire un café. Elle porta ses écouteurs à ses oreilles et alluma son ordinateur pour troquer son crayon contre une souris et un clavier.

Elle était architecte, maitre d'œuvre. Elle travaillait souvent à la maison pour bosser ses plans et ne travaillait que l'administratif et les plans finaux dans son bureau. Elle avait l'habitude de fonctionner au rendez vous et cela lui convenait bien. Elle posa la tasse de café à côté de son ordinateur. Jusqu'à ce que l'homme qui était dans son canapé se lève pour la rejoindre. Un frisson passa sur son échine quand elle le sentit derrière elle. Mais il ne fit que lui embrasser le dessus du crâne. Lui dire je t'aime était désormais chose rare bien qu'elle ressente toujours de l'attachement pour lui. On efface pas six ans comme ça d'un claquement de doigt.

L'homme en question s'était installé, subtilement, doucement dans sa vie. Mais maintenant, elle avait l'impression que c'était elle l'étrangère. Il s'en alla dans la salle de bain et expira le souffle qu'elle avait retenue inconsciemment. Jusqu'à ce que son chat décide de se lever et venir reverser le café sur son clavier d'un coup de tête.

« Non Seth ! »

Elle remit la tasse droite mais le mal était déjà fait. Le liquide passa sous les touches du clavier faisant grésiller les composants dans un bruit sinistre de mort imminente pour l'appareil électrique. Elle s'était levée dans l'action, évitant de justesse le café qui se déversait maintenant à même le sol. Elle attrapa son chat et le souleva à hauteur de visage, fronçant les sourcils.

« Méchant chat ! Je fais comment pour travailler maintenant ! »
« Miaaaouuu ! »


Se fut la seule réponse du félin. Elle grogna un coup et posa le chat sur le canapé avant de revenir vers la cuisine et attraper une éponge et du sopalin pour éponger la bêtise de son animal de compagnie. Elle débrancha l'ordinateur et grogna en tentant de le rallumer. Elle s'énerva sur la touche on/off la spammant mais impossible de le ramener à la vie. Elle roula des yeux et attrapa son téléphone pour trouver le réparateur le plus proche. Heureusement, il y en avait un dans le quartier d'à côté.

Elle prit son sac, son téléphone et posa l'ordi dans une housse spéciale avec le câble et pointa du doigt le félin qui se léchait désormais les poils comme si de rien n'était.

« Toi je te déteste ! Tu peux oublier ta pâtée ce soir ! »

Le félin fixa sa maitresse et ferma les yeux de contentement comme si elle avait prononcé les mots les plus doux du monde. Elle se souvient alors qu'elle avait laissé l'homme dans la salle de bain. Elle parla à travers la porte d'une voix forte :

« Seth a renversé le café sur mon ordinateur, je vais au réparateur voir si on peut faire quelque chose ! »
« Ouais bah à mon avis tu peux le jeter hin et en racheter un neuf. Il pourra rien faire. »


C'était toujours comme ça avec lui. Elle fronça les sourcils, ne supportant plus la négativité de l'homme. Elle ouvrit la porte d'un bond et passa la tête en travers du bâillement.

« Peut être mais je veux savoir avant si on peut le récupérer ! Pourquoi il faut toujours que tu sois si négatif ? »

Elle le planta là, ouvrant la porte de l'appartement à la volée et descendit les marches qui la menèrent dans la rue. Elle souffla un coup. Cet ordi, c'était tout son métier et il lui disait de tout jeter à la poubelle comme ça ? Elle pesta, de rage et prit la direction du réparateur. Après une marche d'une vingtaine de minutes, elle ouvrit la porte de la boutique.

Elle était petite, du matériel informatique accroché au mur en vente libre et un homme se tenait à l'accueil. Elle se dirigea vers lui et fixa l'homme quelques instants. Bordel, il lui rappelait quelqu'un qu'elle connaissait.

« Bonjour ! Je viens pour mon ordinateur. Mon chat a renversé du café sur le clavier, je veux savoir si c'est réparable et si au pire, je peux au moins récupérer les données pour les mettre sur un disque dur ? »

Elle posa la housse sur le comptoir et tendit le cadavre métallique sur la housse. Elle reporta son attention sur l'homme. Cette fois ci, elle en était sure, elle l'avait déjà vu quelque part.

« Euh, excusez moi... Vous avez étudié à l'Université d'East-London ? »
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Dim 16 Juil - 23:29

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Encore une journée - identique à toutes les autres - était sur le point de s'écouler. Enfin, presque. Il me restait tout de même quelques heures de travail à effectuer… ou plutôt, à regarder passer. On ne peut pas vraiment dire que je croulais sous le boulot non plus. Depuis que les ordinateurs de bureau avaient laissé leurs places aux petits pc portables, les réparations se faisaient de plus en plus rares. C'est qu'on ne peut presque pas toucher à ces horreurs. À l'intérieur tout est lié, entremêlés… Tant et si bien que si l'une des pièces principales est touchée, tout est bon à jeter. Enfin, dans la majorité des cas.

J'avais donc passé ma matinée, comme toutes les autres d'ailleurs, à changer des vitres ou des écrans de téléphone portable… Allez, dites-le que c'est passionnant.

La petite clochette ancestrale annonçant l'arrivée d'un nouveau client retentit soudainement… Au bon moment d'ailleurs, mes pensées commençaient à diverger. Je retirais mes belles lunettes de précisions et me tournais vers la jolie blonde qui venait d'entrer.

Bonjour, rétorquais-je simplement avant de me plonger dans l'écoute attentive de ses explications.

L'appareil n'étant pas amphibie, ce dernier n'avait pas dû apprécier le traitement infligé par le félin. Au moins, cette fois je n'eu pas à lui demander si le client avait tenté d'éteindre et de rallumer le PC… Il semblait bien évident qu'il s'agissait d'une peine perdue. J'observais néanmoins, retournant l'appareil pour retirer la batterie. Puis vint une question qui me parut sortir de nulle part. "Vous avez étudié à l'Université d'East-London ?"

Pardon ? demandais-je tout en détachant lentement mon regard du pauvre appareil encore trempé.

Je la dévisageais un instant, l'air perplexe. Nous étions-nous déjà rencontrés auparavant ? Sans doute, en tout cas, cette demoiselle semblait le croire, sans quoi elle n'aurait pas posé cette question. Je trouvais tout de même cela étonnant, car si je me distinguais un tant soit peu maintenant que j'avais pris de l'âge, ce n'était nullement le cas durant mes jeunes années. Je n'étais pas le genre de personne à se mêler aux autres. Je restais généralement dans mon coin et me contentais d'observer vaguement ce petit monde. Il faut dire qu'à cette époque, je pensais à bien d'autres choses. L'état de ma mère me préoccupait beaucoup trop en ce temps-là.

Pour votre ordinateur, je ne suis pas certain de pouvoir le réparer, enchainais-je sans attendre sa réponse. Je vais tenter de chasser l'humidité et voir ce que ça donne, mais je ne vous promets rien. En revanche, avec un peu de chance, je pourrais récupérer quelques données.

Fraser? hèla mon patron avant de nous rejoindre. Oh, bonjour madame, je vous prie de m'excuser. J'espère que ce jeune homme ne vous malmène pas trop. Il a l'air bourru comme ça, mais c'est un bon p'tit gars, ajouta-t-il tout en ponctuant ses propos d'une tape virile sur mon épaule. Je grimaçais en grognant, sincèrement amusé.

Je m'en retournais vers la demoiselle.

Cela risque de prendre un peu de temps. Je vais lui laisser la nuit pour dégorger. J'en saurais plus demain matin. Pourriez-vous me noter votre nom et votre numéro de téléphone pour que je puisse vous contacter ?

Je lui tendis le fameux document. Parce que oui, dans ce genre de boutique, on utilise toujours la bonne vieille méthode du papier et du stylo. Ainsi, nous évitons de perdre les données, enfin, en théorie.

Oh bah, que lui est-il arrivé à celui-là ? m'interrogea le cher Mr Jenkins.
Une histoire de café et de chat, rétorquais-je en souriant légèrement, je saisis le petit ordinateur, me préparant à le conduire dans l'arrière boutique…
Oh, je crois que je la connais, celle-ci. Avez-vous essayé d'éteindre et de rallumer l'appareil avant de venir ?

Non mais… Sérieusement ?  

Mr Jenkins, voyons… soufflais-je.
Veuillez m'excuser, c'est une vieille blague d'informaticien. Je vous laisse entre jeunes,lança-t-il avant de venir flatter mon bras d'un coup de coude… Décidément.

J'en profitais pour aller déposer fiche et ordinateur sur l'une des étagères vides de l'atelier. Cela ne me pris que quelques secondes.

Vous avez donc fait vos études à l'Université d'East-London, c'est bien ça? lui demandais-je tout en remplissant le bon de dépôt qui lui était destiné. Il ne me semble pas vous y avoir croisé… Ou peut-être que si… Je regrettais aussitôt de ne pas avoir lu son nom sur cette maudite fiche. Je m'appelle Morgan Fraser, et vous êtes ?




Paddy
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Paddy
Lun 17 Juil - 0:27

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt très mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

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Comme d'habitude, elle avait parlé sans réfléchir, juste par curiosité. Quand il se retourna vers elle avec un "pardon" froid, elle ferma aussitôt la bouche, prise sur le fait. Elle secoua la main comme pour dire que ce n'était pas grave et il lui parla de l'ordinateur après l'avoir pris dans ses mains et faire un examen rapide. Il lui expliqua que le récupérer sera trop compliqué mais des données pouvaient être sauvés.

« D'accord alors si jamais vous arrivez à récupérer deux dossiers. Graham et Poole. Ce sont des dossiers importants et... »

Elle avait dit cela sur un ton très professionnel. Il fallait à tout prix qu'elle récupère ces deux dossiers. Elle avait déjà passée trop de temps dessus pour ne serait ce qu'envisager de recommencer. Mais elle fut coupée dans sa phrase par une autre personne qui interpella le technicien derrière son bureau. Puis ce qui semblait être le patron s'adressa à la blonde quand il l'aperçut. Un sourire se plaça sur ses lèvres et elle en fit de même. Elle était soudainement mal à l'aise. Puis elle hocha la tête négativement.

« Bonjour... Ne vous en faite pas, il m'explique simplement ce qui se passe avec mon ordinateur. »

Celui qui tenais mon ordinateur, ce Fraser - décidemment, cela lui disait vraiment quelque chose ! - grogna quand son patron parla de lui. Il y aurait eu un roulement d'œil qu'elle ne s'en étonnerait même pas. Il voulait le garder pour la nuit. Je hochais la tête, soulagée qu'il tente tout pour sauver mon ordinateur et mon travail. Elle attrapa le stylo et le papier que lui tendait l'informaticien. Elle nota toute ses coordonnées ainsi que le nom des deux dossiers qu'elle devait absolument récupérer en urgence. Puis un dialogue absolument absurde se déclencha entre l patron et son employé.

Elle haussa un sourcil interrogateur quand ce Fraser lui expliqua qu'il avait eu un accident de chat et de café. Dit comme ça... Cela sonnait presque pitoyable aux yeux de la blonde. Coupable, elle lança un regard gênée au technicien puis fut surprise quand elle entendit le patron parler d'une chose aussi absurde que d'essayer de l'éteindre et de le rallumer.

« Parce que vous pensez que je n'ai pas essayé peut être ? »

Semblait elle aussi stupide que cela ? C'est son employé qui finit par gronder le patron. C'est le monde à l'envers ! Elle le regarda partir et fronça un peu plus les sourcils. Elle ne dit rien mais son mécontentement devait se lire sur son visage. Elle tendit sa fiche à l'homme en face d'elle qui posa l'ordi et la fiche dessus sur une étagère vide. Puis il se tourna vers Rebecca pour remplir un bon de commande. La question qu'il posa la fit presque sursauter. Elle était encore trop focalisée sur le patron un peu trop lourd à son goût. Elle aurait bien aimée le remettre à sa place mais elle ne voulait pas mettre mal à l'aise l'employé en face d'elle qui faisait semble t-il du bon travail. Elle se déconcentra du patron pour porter son attention sur Fraser. Elle lui sourit.

« Oui. Vous me faites penser à quelqu'un que j'ai déjà vu sur le campus alors... excusez moi pour l'indiscrétion. »

Elle était sincère. Jusqu'à ce qu'il se présente définitivement. Morgan Fraser. Elle était sure que cela lui disait quelque chose.... Et elle ? Il ne semblait pas avoir lu ses coordonnées pour le moment. Alors, elle lui sourit par politesse.

« Rebecca Lloyd.»

C'est là qu'elle se souvint de lui. C'était le garçon qui préférais s'asseoir près de la fenêtre au fond de l'amphithéâtre. Jusqu'à ce qu'il disparaisse du jour au lendemain. Des rumeurs adolescentes laissaient entendre qu'il avait changé de pays. Rebecca était du genre bonne élève et elle avait suivit un cursus particulier. Elle avait choisit cette université parce qu'il proposait à l'époque un cursus artistique. En plus de l'art appliqué qui l'aidait pour ses études, elle suivait aussi les cours d'histoires de l'art. C'est là qu'elle l'avait vu. Toutes les émotions de sa recherche mentale du se lire sur son visage jusqu'à la surprise de la découverte et l'illumination quand elle avait enfin trouvé.

« Mais oui c'est ça ! Vous suiviez le cursus d'histoire de l'art ! Je le suivais aussi ! On avait été en classe en même temps à ce moment là ! » Elle lui sourit, soulagée. Elle porta une main sur sa poitrine, jouant un instant avec son collier avant de reporter son attention sur l'homme en face d'elle. « Excusez moi. Je devais trouver sinon j'aurais été incapable de dormir ! »

Elle était comme ça Rebecca. Elle n'aimait pas les problèmes. Elle se devait de les résoudre. Tout le contraire de la loque qu'elle avait chez elle. Elle récupéra le bon de commande qu'elle glissa dans son sac sur la poche arrière pour être sure de l'avoir à portée de main quand il faudra revenir chercher son ordinateur. Elle sourit à Morgan et tapota deux fois le bureau.

« Eh bien, ravie de vous avoir revu ! Et tenez moi au courant pour mon ordinateur. Je vous ai noté aussi les deux dossiers sur le papier si jamais. Ce serait vraiment formidable ! »

Elle entendit la porte s'ouvrir derrière elle et sut qu'il était temps pour elle de partir. Et pour le coup, elle était vraiment ravie d'être tombée sur un ancien camarade de classe.
Arthécate
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Lun 17 Juil - 9:38

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Rebecca Lloyd… Ce nom, l'avais-je déjà entendu ? Peut-être, sans doute… Sa sonorité me disait vaguement quelque chose. Cela me semblait à la fois familier et inconnu… Ce ne fut donc que lorsqu'elle mentionna le contexte ou plutôt l'environnement de notre précédente "rencontre" que je me souvins.

Nous ne nous étions jamais réellement fréquentés elle et moi. Elle avait des amis, tout un cercle en réalité, tandis que je ne me contentais que d'un seul : Luke, mon meilleur ami. À cette époque, je tenais à rester dans mon monde et, pour se faire, j'avais érigé de nombreuses barrières pour empêcher les autres de s'y infiltrer. Luke faisait exception, comme toujours. Aujourd'hui encore, il reste mon meilleur ami, même si notre amitié peut sembler étrange.

Lorsque Rebecca manifesta son soulagement, celui d'avoir enfin pu coller mon visage et mon nom au contexte qui lui échappait jusque-là, je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour.

Je connais bien ce sentiment, ravi d'avoir pu vous aider à y voir un peu plus clair.

Ouais, c'était une chose que je ne connais que trop bien. Avec un esprit aussi tortueux que le mien, il m'arrive souvent d'avoir ce besoin, presque viscéral, de trouver l'origine d'une chose. "Où ai-je entendu ceci ?" "Quand ai-je déjà mangé cela?". En réalité, si Rebecca n'avait pas su faire ce rapprochement, je me serais également torturé les méninges jusqu'au dénouement.

Vous venez d'épargner mon cerveau d'une nuit de recherches, alors merci, ajoutais-je, sincèrement amusé. Concernant votre ordinateur, je vous appellerai demain matin pour vous dire ce qu'il en est exactement. Croisez-les doigts en attendant.

*****

J'avais passé la nuit à démonter le fameux ordinateur pour sécher méticuleusement les divers composants… Mais en vain. Plusieurs circuits s'étaient déjà oxydés et, évidemment, il s'agissait de ces fameuses pièces que je ne pouvais pas changer. Je récupérais donc le disque dur pour récupérer les précieuses données qui s'y trouvaient. Heureusement pour Rebecca, le disque dur était en parfait état. Je pouvais donc lui rendre tel quel mais je préférais tout de même assurer ses arrières en faisant une copie. Ainsi, s'il venait à cramer dans les jours prochains, ses documents seraient sauvés.

Il était donc tard lorsque je rentrais chez moi. J'avalais rapidement le repas plein de graisse que j'avais acheté sur le chemin et me vautrais sur le canapé, juste le temps de souffler un peu… Enfin, jusqu'au matin puisque, sans m'en rendre compte, je m'étais endormis.

Et merde… grognais-je en me redressant. Mon dos, putain…

Et dès l'instant où mes yeux se posèrent sur le l'écran de mon téléphone - ou plutôt de l'heure qui s'y affichait en gros caractères- je compris que ma course habituelle pouvait reprendre.

Café, toast trop cuit, dents, douche et j'étais de retour au boulot. A 9h tapante, je téléphonais à ma cliente.

Mademoiselle Llyod, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Je n'ai rien pu faire pour votre pc mais votre disque dur est intact. J'ai tout de même effectué une sauvegarde de toutes vos données. Vous pouvez passer au magasin quand vous voulez.

Paddy
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Paddy
Lun 17 Juil - 11:25

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt très mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

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Elle ne put s'empêcher de sourire quand il lui affirma que lui aussi, cela l'aurait perturbé la nuit entière et qu'elle venait de lui épargner cette souffrance inutile. Puis il lui expliqua qu'il l'appellerai demain matin pour lui donner plus d'informations. Après tout, il y avait toute la journée, il était tôt encore. Peut être trouvera t-il une solution ?

« Encore désolée pour ça... et merci ! J'attends votre appel. »

Elle retourna chez elle, rebroussant chemin. Elle ne perdit pas son sourire de tout le trajet ! Elle alluma son téléphone et contacta par sms sa meilleure amie. Elles se connaissaient depuis les bancs de l'école elles aussi. Devine qui je viens de revoir !!! Elle pianota, fébrile sur l'écran. La réponse ne tarda pas à arriver. Qui ça ? Si c'est un canon tu me le dis, que j'en profite un peu moi aussi ! Elle roula des yeux à la réponse de sa meilleure amie Sienna. Elle lui répondit presque aussitôt, relâchant un peu le rythme de sa marche pour éviter de se prendre un passant ou tout autre objet qui pouvait se trouver sur sa route. Morgan Fraser ! On était en cours ensemble en histoire de l'art ! Elle ne fit pas mention du physique de l'homme. C'était trop compliqué dans son cœur pour avoir un point de vue objectif à ce niveau là.

Elle rangea le téléphone dans la poche arrière de son jean et termina son trajet. Quand elle enclencha la poignée de porte de son appartement, c'est pour voir son compagnon sur le canapé, en train de jouer à la console. Elle soupira et posa son sac sur la table de la cuisine non loin de là et s'affala à côté de lui.

« Mon pc est mort. Mais le réparateur va faire en sorte d'au moins récupérer le disque dur. »
«...Je te l'avais dit ! »


Elle soupira encore fermant les yeux, serrant les dents. Elle ne voulait pas s'excuser de son comportement de tout à l'heure. Elle ne s'excuserait plus pour lui. Elle n'en avait juste plus la force. Heureusement pour elle, elle avait toujours son bureau d'architecte chez elle et pouvait toujours travailler sur papier en attendant de pouvoir les remettre au propre sur ordinateur.

La journée était passée trop longuement au gout de la blonde. Entre les messages de Sienna qui la harcelait de questions, le fait que son compagnon ne lui parle pas sauf pour lui lancer des remarques acerbes et peu délicates, elle ne savait pas si pour le coup, elle préférait prendre sa journée et fuir loin d'ici. Le repas se fit dans le silence le plus total. Bien que les deux se soient retrouvés devant une série et qu'ils en ai discutés longuement après le visionnage, Rebecca avait toujours de l'amertume. Parce qu'il lui faisait miroiter que tout allait bien. Alors que tout allait de travers.

*****

Le lendemain matin, elle se leva quand son réveil sonna. Elle sortit du lit à pas de loup, son chat la suivant jusqu'à a la cuisine. Elle attrapa le félin dans ses bras pour un instant tendresse. Elle caressa le chat profitant de la chaleur des poils et des ronronnements qui l'apaisait. Elle prépara son café et attrapa la tête du félin pour l'obliger à la regarder dans les yeux.

« On va voir si Fraser a réussi à réparer tes bêtises petit trou de balle à poil court !»

Elle l'embrassa sur le nez et lâcha l'animal au sol. Elle attrapa son bol de café, son jus pressé fait d'agrumes et de carotte - un truc français qu'elle adorait - et ses tartines. Le félin tournait autour d'elle, miaulant, réclamant lui aussi à manger. Elle vida un peu de croquettes dans la gamelle du félin et lui remit de l'eau. Elle souffla, exaspérée par la nature si paresseuse et détachée de ces animaux. Elle partit dans la salle de bain après avoir avalée son petit déjeuner en express et se prépara pour son jogging quotidien. Elle attrapa son téléphone et ses écouteurs et partit se vider la tête.

Quand elle revint, il était presque 9h. Elle avait un peu traîné, plus que d'habitude. Elle passa par la case douche en plaçant son téléphone sur l'étagère au dessus du lavabo et lança la musique. De la musique latino, enjouée et dansante. Elle démarra l'eau et fila sous la douche. Elle chantait à tue tête. Elle était comme ça, Rebecca. Elle était instinctive, imprévisible. Elle fonctionnait au coup de cœur dans sa vie personnelle. Elle appréciait les moments simples comme par exemple ici, l'odeur du gel douche aux parfums de fleurs et la musique latino qui se répandait partout dans la pièce. Jusqu'à ce que son téléphone ne s'arrête pour vibrer et lancer la sonnerie d'appel.

Elle grogna et passa la porte de la douche, attrapant du bout des doigts le téléphone. Le numéro était inconnu. Elle fronça des sourcils, la tête toujours en dehors de la douche, l'eau coulant derrière elle en fond sonore.

« Allo ? »

Une vois masculine, grave et rauque lui répondit. Elle lui parla de son ordinateur. Ah, le réparateur ! Elle grogna au téléphone, coupa l'eau pour mieux entendre la voix de Morgan Fraser. Elle souffla, soulagée de la bonne nouvelle.

« Dieu merci ! » Elle leva les yeux au ciel pour remercier elle ne sait quelle divinité fictive avant de reprendre. « Je finis ma douche et j'arrive au plus vite ! »

A cela, elle raccrocha sans lui laisser le temps de répondre, trop pressée de retrouver ses données. Heureusement, elle avait un ordinateur fixe à son bureau où elle pourrait tout récupérer. Et surtout, cela lui donnerait une bonne excuse pour ne pas rentrer ici. Elle avait alors l'envie subite de prendre une valise et son chat et s'installer dans ses bureaux. Elle refoula cette idée dans un coin de la tête et finit de se préparer.

C'est fraîche et pimpante qu'elle arriva à la boutique, une demi heure plus tard. Elle s'était habillée rapidement et ses cheveux étaient encore humide de la douche express. Elle passa le pas de la porte et sourit en voyant Fraser. Elle se dirigea vers le comptoir et sortit son bon de commande du sac.

« Bonjour ! J'ai fait aussi vite que j'ai pu !»
Arthécate
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Lun 17 Juil - 14:27

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



Bonjour ! répondis-je avec entrain tout en saisissant le bon qu'elle me tendit. Il était inutile de vous presser vous savez. La boutique ne ferme qu'à 20h.

Je sortis le pc désossé afin de lui montrer l'étendu des dégâts et de lui expliquer pourquoi ce dernier était impossible à réparer. Je lui désignais les différents composants en lui expliquant leur fonction. Il était aisé de comprendre les raisons du dysfonctionnement ou plutôt du décès de l'appareil.

Il serait possible de changer toutes les pièces mais… Ce ne serait absolument pas rentable.

Je récupérais les deux disques durs qui se trouvaient sous le comptoir et les déposais devant moi.

Celui-ci, c'est le vôtre. Il fonctionne très bien et vous n'aurez aucun mal à le raccorder à un autre ordinateur. Celui-là, c'est un disque dur externe dans lequel j'ai enregistré une copie de tous vos fichiers. Il suffira de le brancher à n'importe quel ordinateur via le câble qui se trouve dans la boîte. Il serait bon d'enregistrer tous vos nouveaux fichiers sur les deux disques. Ainsi, vous n'aurez plus à craindre de perdre vos documents importants. Je poussais les deux appareils dans sa direction et imprimais la facture.

Avez-vous des questions?


Paddy
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Paddy
Mar 18 Juil - 0:05

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt très mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

I came to break the wall that rose around you.



Elle lui sourit, soudain gênée d'avoir été aussi enjouée à l'idée de venir récupérer ces données. Elle s'expliqua rapidement.

« J'ai perdue une journée de boulot hier, je dois absolument rattraper mon retard aujourd'hui.»

Morgan lui montra les dégâts sur son pc et les composants brûlés par le court-circuit du café renversé. Elle grimaça quand il lui expliqua que réparer son pc lui reviendrait surement plus cher que d'en acheter un neuf. Il sortit alors deux boitiers de sous le comptoir et les posa sur le bureau devant moi. Je l'écoutais attentivement. Je hochais la tête, prenant la première boite pour la glisser dans mon sac. Je posais alors mon téléphone sur le comptoir pour avoir les mains libre et prendre le deuxième pour le poser au dessus du premier dans le sac. Il me demanda si j'avais des questions.

« Non, vous avez été très clair, merci ! »

Elle attrapa la facture et sortit son portefeuille pour pendre sa carte et régler immédiatement sa facture. Elle était soulagée. Récupérer ses données était le plus important. Le matériel pouvait être remplacé, pas les dossiers. Elle attrapa sn reçu et glissa le reçu dans sa poche du jean avec le téléphone.

« Encore merci pour la rapidité d'exécution ! je me voyais déjà attendre trois semaines pour tout récupérer. »

Elle serra un peu plus son sac sur son épaule, un peu plus lourd des deux disques dans les boites. Elle lui sourit une dernière fois à l'homme en face d'elle.

« Et au plaisir de vous avoir revu Fraser ! »

Elle fit volte face pour sortir de la boutique et rebrousser chemin. Elle était ravie. Elle allait pouvoir reprendre son travail ! Elle pensa à l'homme qui l'avait sauvé d'une galère sans fin. Elle aurait aimé discuté un peu plus avec lui pour avoir des nouvelles et surtout, pourquoi il avait quitté si précipitamment l'université. Elle n'avait jamais vraiment discuté avec lui, aujourd'hui, elle le regrettait.

Quand elle rentra chez elle, elle expliqua alors à son compagnon qu'elle allait devoir bosser quelques temps dans ses bureaux. Le temps de retrouver un nouveau pc. Cela ne fit ni chaud ni froid à son compagnon et cela arrangeait bien la blonde. Ca lui fera une excuse pour s'éloigner de cet appartement qu'elle ne supportait plus.

Elle sortit les deux disques durs et la facture et voulut la poser dans son portefeuille dans les factures du mois. Mais elle le trouva nul part. La panique la submergea un instant. Elle espérait simplement qu'il n'était pas tombé par terre ! Il y avait tout dedans. Son permis, ses papiers ! Elle était tête en l'air et le savait. C'est pour cela qu'elle avait une vie très organisée, pour être sure de ne jamais rien oublier. Mais ce genre d'imprévu non calculé faisait renaître ses défauts.

Elle soupira pestant contre elle même. Elle a du surement l'oublier chez le technicien tout simplement.
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Mar 18 Juil - 12:58

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".


« J'ai perdu une journée de boulot hier, je dois absolument rattraper mon retard aujourd'hui,» m'a-t-elle répondu comme pour justifier son empressement.
Et bien, dans ce cas, j'espère qu'avec tout ça vous n'en perdrez plus, raillais-je gentiment.

Je lui rendis son bien et m'occupais de l'encaissement plutôt distraitement. S'il y avait bien un point que je détestais dans ce boulot c'était bien tout ce qui pouvait s'approcher -de près ou de loin- de cette satanée comptabilité.

« Encore merci pour la rapidité d'exécution ! je me voyais déjà attendre trois semaines pour tout récupérer. »
Oh et bien, si votre ordinateur avait été réparable… Sans doute auriez-vous attendu aussi longtemps…précisais-je avant de la saluer.

Décidément, cette femme me semblait toujours pressée et je commençais à lui trouver des points communs avec les tornades. Je terminais de ranger le comptoir pour m'assurer que tout soit propre pour le prochain client lorsque mon regard se posa sur un objet qui n'avait rien à faire là : un portefeuille. Même si je me doutais de l'identité de sa propriétaire, je me permis de l'ouvrir pour vérifier mes suppositions en jetant un œil aux papiers. Et, évidemment, c'était bien la petite tête blonde de Rebecca Llyod qui ornait la carte d'identité et le permis de conduire qui se trouvaient à l'intérieur.

Je soupirais tout en me saisissant du téléphone. Je ne pu m'empêcher de sourire en  pensant que cette petite tornade était décidément bien tête en l'air. Son numéro de téléphone étant listé dans les derniers appels, je n'eu pas besoin de le chercher bien longtemps…

Re-bonjour mademoiselle Llyod, c'est Morgan Fraser de Falcon informatique. Il semble que je sois en possession d'un objet que vous avez oublié à la boutique, déclarais-je d'un ton qui trahissait mon amusement.
–Oh bonjour Monsieur Fraser ! Oui mon portefeuille ? Je suis désolée mais je ne pourrais pas le récupérer aujourd'hui. Je suis à mon bureau et j'ai une urgence avec un client... Pourrais-je passer demain ou après-demain ?
Cela ne me gêne pas particulièrement, mais vos papiers d'identités et tous vos moyens de paiements sont à l'intérieur… C'est quand même pratique en cas de contrôle de police ou simplement pour se payer un café, rétorquais-je tout en fouillant dans le portefeuille pour en tirer une carte professionnelle estampillée "Llyod and Co". D'après l'adresse, le cabinet de la tornade se trouvait non loin de mon domicile. Je pouvais tout aussi bien le lui ramener.
–Est ce que je peux vous demander de me les déposer ? Je vous paie un café en échange !

Et la tornade me coupa l'herbe sous le pied.

J'allais vous le proposer justement. Vous êtes décidément très réactive.
–Merci ! Je vous donne l'adresse ? Passez quand vous pouvez, je risque de rester assez tard au bureau.
Inutile, j'ai votre carte entre les mains. Dans ce cas, je passerai à votre bureau lorsque je quitterai le boulot. Je devrai être là entre 19h et 20h… Enfin, si je termine à l'heure.

Une fois l'appel terminé, je rangeais le fameux portefeuille dans mon sac à dos. Ce serait un coup à l'oublier sinon. Un nouveau client entra à ce moment-là, un ordinateur qui semblait dater de mathusalem sous le bras.

Bonjour !

*****

Sans grande surprise, je quittais le travail bien après dix-neuf heure. Je m'empressais donc d'envoyer un SMS à Rebecca afin de la prévenir de mon retard. Il faisait déjà bien nuit à cette heure mais Londres restait toujours aussi animée. Les gens marchaient dans les rues sans réellement se presser. Eux aussi, leur journée se terminait enfin et ils n'avaient plus aucune raison de courir partout… Enfin, ça, c'était valable pour eux, pas pour moi. J'étais déjà bien assez en retard comme ça.

Je serrais les dents tout en évoluant dans les rues de la cité. Je ne comptais déjà plus le nombre de coups d'épaules distraits que j'ai pu recevoir le long du trajet. Heureusement pour mes épaules et ma patience, je n'eu pas à parcourir tout Londres pour arriver à destination.

Arrivé devant le building comprenant, entre autres, les bureaux de Rebecca Llyod et de ses associés, je ne fus guère surpris de constater que la plupart des lumières étaient encore allumés. Les gens bossant dans ce genre de gratte-ciels ne semblent jamais vraiment les quitter. Dire que je voulais travailler dans ce genre de bâtiment autrefois…

Je n'eu aucun mal à trouver l'étage et l'emplacement du cabinet de la tornade. Le plus compliqué était de la trouver elle. La secrétaire devait bien être la seule à avoir regagné ses pénates… Pourtant, elle m'aurait été très utile. Tant pis, après plusieurs minutes à chercher sans réellement oser m'engouffrer dans un couloir plein de bureau, j'envoyais un nouveau message à Rebecca.

"Je suis là"


La conversation téléphonique a préalablement été jouée sur Discord avant publication.
Paddy
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Paddy
Mer 19 Juil - 11:20

Rebecca J. Lloyd
J'ai 39 ans et je vis à Londres, Angleterre. Dans la vie, je suis maitre d'œuvre et je m'en sors très bien puisque je possède mon propre cabinet. Sinon, grâce à ma malchance, je suis en couple et je le vis plutôt très mal.

Elle est originaire de Londres • Elle a fait ses études dans la capitale du royaume uni. • Elle a déjà voyagé pour le travail mais jamais pour le plaisir • Elle a rencontré son homme au tir à l'arc et en était folle amoureuse • Elle s'est vite rendue compte que cet homme en question est en fait un fainéant de première. • Amoureuse, elle l'a abrité chez elle dans son appartement à Londres avec la réticence de ses parents • Elle a un chat, un siamois, qui s'appelle Seth.

I came to break the wall that rose around you.



Il y a des jours, comme cela, où Rebecca se maudissait tout simplement. Ce jour ci en était un. Elle avait fouillé son sac de fond en comble, posant les boites des disques durs sur la table de sa cuisine cherchant à tout prix son portefeuille. Jusqu'à ce qu'elle se rappelle l'avoir posé sur le comptoir chez le réparateur informatique et de l'avoir laissé là, tout bonnement. Elle se maudissait d'être aussi tête en l'air. Car elle avait du travail à accomplir et ne pouvait prendre un taxi pour aller jusqu'à ses bureaux. Rebecca prit alors son téléphone - heureusement qu'elle ne l'avait pas oublié lui aussi - et appela sa meilleure amie à sa rescousse. Sienna décrocha aussitôt de son côté et la blonde lui demanda de la conduire jusqu'à son travail. Heureusement, il était encore tôt et Sienna travaillait dans le quartier à côté de son travail.

Entre temps, elle reçut un premier mail sur son téléphone. Un client sur un dossier sensible voulait à tout prix lui parler et les ouvriers de l'autre côté semblaient eux aussi en galère. La journée avait pourtant bien démarrée ! Et dans la foulée, elle reçut un coup de téléphone. C'était Morgan à l'autre bout de la ligne. Elle se gratta les sourcils dans une intense réflexion quand finalement, elle lui demanda si il pouvait lui déposer son portefeuille à son bureau en échange d'un café. Morgan allait lui proposer et cela la fit sourire. Il était serviable le garçon ! Il lui expliqua qu'il passerait seulement en fin de journée et Rebecca le rassura en affirmant qu'elle serait toujours présente.

L'hyper-centre économique de Londres ressemblait à une fourmilière géante. Des hommes en costumes cravate, des femmes en tailleur hélaient les taxis qui se faisaient nombreux, d'autres personnes habillées plus simplement se dépêchaient sur les trottoirs pour ne pas arriver en retard. Sienna qui conduisait la voiture jetais des regards à sa meilleure amie sur le siège passager. Elle s'inquiétait pour elle. Rebecca était une optimiste, une bosseuse. Elle voyait toujours le bien même dans les plus mauvaises personnes. Elle était une empathique qui n'hésitait pas à soulever des montagnes si une personne chère à son cœur avait besoin d'aide. Mais elle avait son caractère. Elle était une personne exigeante, une vraie chieuse comme Sienna l'aimait l'appeler quand Rebecca tiquait sur des détails. Mais là, la blonde semblait juste épuisée.

« Ca va ma biche ? Tu sembles morte. »

Rebecca ne répondit pas de suite. Avec Sienna, un simple "ca va" aurait fait arrêtée le véhicule au beau milieu de la rue. Elle aurai forcée la blonde à la regarder dans les yeux et s'en serait suivie une tirade longue comme l'Illiade de Homère expliquant que non, elle n'allait pas bien. Puis elle se serait faite klaxonner pour ensuite engueuler le véhicule derrière elle pour elle cite « Problème importants de fille parce que les mecs sont tous des conn*rds !» Rebecca rit à l'image de sa meilleure amie, sortant du véhicule en trombe, déversant sa colère sur le pauvre conducteur. Alors Rebecca préféra simplement dire la vérité.

« Non ca ne va pas. Mon chat a eu l'idée de renverser du café sur mon ordinateur me faisait perdre mon travail ! Heureusement Fraser était là, le réparateur Sienna, arrête de me regarder comme ça ! Il a pu sauver mes dossiers mais quand je suis retournée le voir, tellement empressée et tête en l'air que je suis j'ai oubliée mon portefeuille dans sa boutique. Et Alex m'as encore fait une scène hier soir. Et j'ai pas envie d'en parler. »

Elle n'avait pas respiré de toute sa tirade. Alors elle inspira un grand coup. Dieu que cela faisait du bien de soudainement parler de tout ce qu'elle avait sur le cœur.

« Morgan Fraser alors ? Le petit bizarre du fond de la classe qui parlait à personne ? »

Rebecca hocha la tête mais elle n'avait pas envie de s'étendre sur ce sujet. Ni sur celui de Alex, son compagnon. Rebecca fit dériver la conversation sur Sienna et celle ci se mit alors à parler sans s'arrêter. Rebecca sourit. Elle connaissait si bien la jeune femme qu'elle pouvait l'emmener où elle le souhaitait et avoir la paix sur sa vie privée. Bien qu'elle avoue tout à sa meilleure amie, il y a des choses que la jeune femme à la peau chocolat ignore. Sinon, Alex ne serait déjà plus de ce monde.

Elle remercia sa meilleure amie quand elle descendit du véhicule et claqua la porte de la voiture. Elle se dirigea vers son bureau et commença sa journée de travail.

*****

Morgan ne lui avait pas menti. Tout ses dossiers étaient là. Elle fit une copie sur l'autre disque dur pour avoir au moins les dossiers archivés dans son bureau. La pression de perdre les dossiers si importants se relâcha subitement. Et elle pu démarrer sa journée plus sereinement. Enfin, jusqu'à ce que son client ne l'appelle en panique parce que le chantier à prit du retard....

Elle était en train de travailler un futur projet de présentation pour un bâtiment industriel quand elle reçu un sms. «Je suis là.»

Le numéro lui était inconnu mais en voyant l'heure en bas à droite de son écran, elle comprit qu'il s'agissait de Morgan. Elle attrapa son sac et son manteau et éteignit son ordinateur sans une once de scrupule. Elle avait bien rattrapé son retard et les esquisses pouvaient attendre demain. Elle sortit de son bureau pour traverser un couloir et en atteindre un deuxième plus large qui conduisait à l'entrée de l'étage. Morgan était là.

Elle lui sourit en le voyant, les yeux plein de reconnaissance. Elle n'attendit pas qu'il prenne la parole.

« Merci beaucoup ! Désolée de t'avoir fait déplacer si loin. Je peux te tutoyer ? Si ca te dérange, je prend le vouvoiement. »

Elle était comme ça. Elle n'aimait pas les chichis, les réservant à son côté professionnel. Elle était bien plus direct et elle même dans la vie personnelle. Puis, sans faire tomber son sourire accroché à ses lèvres, elle finit par lui demander tout simplement.

« Ca te dit pizza bière ? Je n'ai pas encore mangé et j'ai une faim de loup ! Et puis, on pourra discuter de la période de l'université ou pas...» Elle attrapa l'élastique qui se trouvait à son poignet et attacha ses cheveux, tenant l'élastique entre ses dents. « Ché comme tu préfères ! »

Elle avait parlé avec l'élastique dans la bouche et l'attrapa pour attacher ses cheveux qui formaient une queue de cheval haute, en vrac, au dessus de sa tête.

Elle a
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Mer 19 Juil - 12:24

Morgan Fraser
J'ai 39 ans et je vis à Londres, capitale de l'Angleterre, enfin, il paraît. Dans la vie, je suis technicien en informatique, je répare des ordinateurs pour trois fois rien quoi. Je m'en sors pas trop mal . Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.

Je suis né et j'ai grandi à Londres, ville que je n'ai, au fond, jamais réellement quittée. Plus jeune, j'ai voulu faire des études, mais ayant dû m'occuper de ma mère malade, je me suis vu contraint de tout arrêter. L'informatique a toujours été mon dada. Monter, démonter des ordinateurs, j'ai toujours trouvé cela intéressant. Alors j'en ai fait mon métier. Aujourd'hui, je travaille pour une petite société nommée Falcon. Le patron Arnold Jenkins, n'y connaît rien, mais il est plutôt sympa. Faut bien gagner sa croûte, comme on dit.
Je me suis récemment séparé de la "compagne", si on peut vraiment la qualifier ainsi. Après tout, je ne suis pas certain que se contenter de vivre en se regardant chaque soir dans le blanc des yeux peut vraiment être appelé "une relation".



En attendant la tornade, je me mis à observer les murs de la salle dans laquelle je me trouvais. Parmi les photos de bâtiments qui ornaient la plupart des murs blancs, se trouvaient quelques peintures abstraites aux couleurs pastels… De la déco, pure et simple. Il n'y avait strictement rien d'artistique là-dedans. Du moins, c'est sûrement ce que Paul Steiner, le prof d'art de la fac, aurait pensé de ses tableaux. Après toutes ses années, j'aimais encore me représenter ce petit bonhomme prétentieux. Je l'imaginais pester vertement au rayon décoration d'Ikéa ou devant du matériel de peinture bon marché que l'on pouvait trouver dans les boutiques de Carnaby street. Quand Steiner s'énervait, il se gonflait comme une sorte de poisson globe dépourvu de pics, mais à la peau écarlate. Sa voix, d'ordinaire plutôt chantante, se faisait alors très aiguë… Une voix de crécelle. Je ne compte plus le nombre de fois où nous nous amusions, Luke et moi, à faire enrager ce pauvre homme simplement pour nous distraire.


Il est tout de même étrange de constater que certaines choses nous marquent bien plus que d'autres. Des choses parfois extrêmement insignifiantes de primes abord mais qui, pourtant, nous reviennent aisément en mémoire lorsque nous nous trouvons devant un déclencheur.

La petite tornade blonde me rejoint à ce moment-là. Elle me remercia pour le déplacement avant de me demander de jeter le vouvoiement à la poubelle.

Pas de problème, en réalité j'habite à quelques pâtés de maisons. Je n'ai pas eu à faire de gros détours pour arriver jusqu'ici, ne t'inquiète pas pour ça.

Craignant d'oublier de lui rendre l'objet qui m'avait conduit jusqu'ici, je m'empressais de lui tendre son portefeuille.

Pizza bière, répétais-je, amusé. C'est, sans nul doute, mon repas préféré. Je connais une excellente pizzeria pas très loin d'ici. Chez Marco, tu connais ? ajoutais-je en l'invitant à avancer.

Je n'aimais guère l'idée d'évoquer les souvenirs du passé. Si l'université était, d'après Luke, la meilleure période d'une vie d'homme, ce n'était pas vraiment mon cas. Néanmoins, parler du passé, de ce fameux "bon vieux temps" faisait partie des sujets de conversation facilement accessibles pour de vieilles "connaissances". Cela ne voulait pas dire que nous étions obligés de nous éterniser sur ce sujet-là.

Ça t'arrive souvent ? demandais-je subitement, tandis que nous quittons le bâtiment. D'oublier tes affaires, je veux dire.

Avec l'empressement qui la caractérisait, cela ne serait guère étonnant. Cette femme semblait vivre sa vie à cent à l'heure, comme si, finalement, il lui était nécessaire de toujours courir partout.

Je n'avais pas menti, il ne nous fallut qu'une petite dizaine de minutes de marche pour arriver à la pizzeria. C'était un endroit étrange. Un subtile mélange de restaurant Italien et de Pub Irlandais. Sans doute parce que les proprios étaient originaires de ces deux pays. J'aimais beaucoup l'ambiance calme mais chaleureuse qui y régnait.

Je suis certains que tu n'as jamais mangé de meilleure pizza que celles qu'ils servent ici, assurais-je tout en lui ouvrant la porte.

À dire vrai, cet endroit, c'était un peu notre repère à Luke et moi. Nous aimons beaucoup nous y retrouver au moins une fois par semaine, un peu moins maintenant qu'il avait trouvé Charlotte.

– Hey, salut toi ! me lança Julia, la fille des propriétaires qui venait les aider de temps en temps. On n'est pas jeudi… Et ce n'est pas Luke. Ou alors, il a bien changé.
Bonsoir, rétorquais-je en souriant légèrement. Si, c'est Luke. Il avait besoin de changements dans sa vie dernièrement… C'est certes un peu radical, mais mieux vaut ne rien lui dire… Ça pourrait le vexer.

Elle pouffa, comme à chacune de mes blagues pourries. Luke m'assurait qu'il s'agissait-là d'une preuve de son attirance à mon égard. Je pensais plutôt que son humour était aussi douteux que le mien.

Je te présente Rebecca. Elle bosse dans le coin et meurt de faim… J'ai pensé que vous aviez de quoi la sustenter ici.

– Toujours ! Enchantée Rébecca, allez donc vous installer, je vous apporte la carte.


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