“The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky)
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Univers fétiche : Post-Apo / Crossover
Préférence de jeu : Les deux
Dr Sunky
Dim 13 Aoû - 20:44
Clémence Joséphine Brixton
J'ai 26 bougies soufflées et je vis harmonieusement à Londres, Grande-Bretagne. Dans la vie, je suis Athlète de haut niveau spécialisée dans le domaine de l'athlétisme et plus spécifiquement centrée sur le sprint à une distance de cent mètres. et je m'en sors Vivant en merveilleuse compagnie de la femme da ma vie je suis en couple et je le vis plutôt passionnément. Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms Gonna take ya away from harm Gonna hold ya, gonna kiss ya in my arms Gonna take ya away from harm Gonna take her for a ride on a big jet plane
Oui, la perfection c’est bel et bien toi : rien ni personne ne peut avouer le contraire. Que ce soit sur le plan spirituel, esthétique, des valeurs : tu représente ce que la majorité des gens ne sont pas, une créature démesurément originale.
Ta passion pour la nourriture, en revanche, n’aide pas à épargner tous les mois : l’épargne tu la dévores des mains, en prenant un menu, steak de kobé - Frites de patates douces. Sans oublier le Homard et le caviar que déteste ton sucre caramélisé.
Alors, il était bon le repas ? ‘’Excessivement Cher surtout Joséphine Brixton !, allons plutôt au Mcdonalds la prochaine fois mon coeur’’ Les deux le sont tout autant, m’enfin à la différence que l’un comporte deux chiffres dans le paiement et l’autre trois. Ce n’est rien à vrai dire, ma famille est plein aux as me dirait, une personne ayant vécu dans une classe modeste.
D’ailleurs tu n'es pas la mieux placée pour parler de modestie, t’es l’incarnation de la fortune ainsi que du charisme à perte de vue. Alors, tu laisses le sujet à tes chers lecteurs, qui se cachent derrière leurs écrans de fumée.
‘’T’en es sûre ? Je viens à peine de commencer’’ En rajoute-tu une couche souriant excessivement ce qui mériterait une petite correction, de par ta lourdeur, qui se reflète également dans ta musculature.
‘’Bon, Miss sportive expansive, j’vais finir par t’abandonner : si tu continues à devenir autant chiante’’ Que dirait t-elle sans l’ombre d’un doute, puisqu’elle s’est déjà absentée, durant plusieurs restaurants gastronomiques.
‘’C'est criminel je dirais même. Mais, t’es l’élue ! Celle capable de me faire faire des choses, dont je ne soupçonnais pas l'existence’’ Avoue-tu caressant sa chevelure, resplendissante. Comme croquer à plein dents, dans un BigMac remplie d’un poison innommable mais tellement savoureux pour tes papilles divines.
L’ange incarné, t’a fait goûter au péché universel : ce qui est paradoxal en soi. ‘’Vous êtes payés pour glander ?! Bande d’incapables !’’ Exclames-tu ta rage au téléphone, puisque l’amour de ta vie souffre longuement sans pouvoir être soignée rapidement. Cette vision digne d’un film de Spielberg te hantera, jusqu’à la fin. Comment peut-on imaginer sa moitié, se prendre de plein fouet une telle atrocité ? Sachant que c’est la personne la plus innocente qu’il puisse exister.
‘’Putain, promet moi de sortir de cette merde, vivante !’’ Ajoute-tu toujours le téléphone toujours en main tentant de ton possible, d’aider Miss Hunter : torturée par son corps. Quel enfer cette fin de soirée, tu espères sincèrement qu’elle ne finira pas par une vision cauchemardesque de Sofia, pâle comme un cadavre : au point où, ses flaques de sang ont fini par l'achever … Et si c’était un autre être humain, qui l’avait si sauvagement blessé : tu l’auras brisée, voir même découpé en morceaux jusqu’à jeter chaque partie pourrie de son corps d’enfant d’avortement raté, dans un lac des plus lugubres.
Mais, pour le moment tu n’as pas le plein pouvoir sur le sauvetage de ta Miss, sucré. C’est cela qui est le plus navrant dans l’histoire. De se sentir fucking impuissante au point où, la seule solution viable à tes yeux : est de réduire à néant les tympans, de la femme à l’appel téléphonique.
La souffrance existentielle est un fardeau : mais physique l’est d’autant plus lorsqu’elle ne sonne pas à votre porte : mais qu’elle vous prend à la gorge. J’en viens à pleurer, parce que mon amour souffre mais que d’autant plus : j’y vois comme toute la souffrance qu’elle a ressentie durant tant d’années, surgir en une soirée. Le destin lui a clairement dit je t’offre cette malédiction en prime malgré que tu as été la victime de ton existence toute ta vie.
‘’Je cesserais de pleurer, que lorsque tu seras en état de pouvoir parler : c'est-à-dire sans souffrir le martyr, parce que de toutes les personnes que j’ai connues … Tu es celle, dont le destin ne devait pas se produire ainsi’’ Mes larmes n’ont jamais coulées autant, à croire que c’est trop beau d’être une athlète de renommée dont la vie ne peut que se passer à merveille.
‘’Certainement pas de mon cerveau de génie’’ Plaisante-tu pour ne pas craquer ‘’Si tu t’étais arrêtée, à la moindre souffrance : à la moindre pénible épreuve … Je ne t’aurais jamais vraiment connue et cela aurait été comme si l’univers n’était pas venue à exister …’’Poétique en tout temps, rien ne t’arrête. ‘’Tu ne le seras jamais avec moi, je t’emmène au Mcdonald's demain et tu repartiras en pleine forme. Je ferais tout ce que tu voudras, afin que tu ne manques désormais plus de rien’’ Et même un don de sang, sans aucune once d’hésitation. Avec tout ce qu’elle a perdu, c’est certain qu’un bon demi-litre voir litre s’est envolé.
‘’Le poétisme me suivra, toute ma vie : chérie. Rien ni personne ne pourra me retirer cela’’ En dépit de la dureté de la réalité : ton authenticité à toute épreuve n’en perd pas un morceau. Demain, lorsqu’elle se réveillera : Sofia aura droit à un repas digne d’un des plus grands chefs étoilés. Ta chasseuse de femme, sera comblée, chouchoutée jusqu’à ce qu’elle se rétablisse. Tu iras même jusqu’à contacter toutes ses idoles, pour qu’elle retrouve le sourire.
Pourquoi pas appeler Chuck Norris, afin qu’il soulève une montagne et qu’il nous la réserve le temps d’un week-end.
‘’Ne me dis pas que tu souffres d’un cancer, depuis belle lurette et que tu me l’avais cachée : tout ce temps là …’’ Une mine, tantôt attristée tantôt penchant vers la déception se dessine, sur ton visage angélique.
Aussitôt un secouriste t’embarque avec lui. L’homme te demande un tas de renseignements, que tu réponds sans entrain à vrai dire. Tes pensées sont dirigées vers ton âme sœur, le temps paraît interminablement long … Avant que tu ne puisses la retrouver à nouveau.
La nouvelle t'achève davantage. De ce que tu ascompris, son cœur fragile faiblit : ce qui signe, qu’il ne cessera de faiblir jusqu’à la fin. Cette fois le déni, ne peut plus rien pour toi. Désormais, tu ne lâches plus ton sucre naturel, du regard comme si au moindre détachement de regard : cette sublime créature allait disparaître.
Tu espères du fond de ton être pouvoir, ressentir ses caresses encore une éternité avant que tout ne s’arrête. Ta main se pose dans la sienne, se refermant chaudement au passage. La sienne, en revanche, paraît frêle, glacée. Comme si son cœur avait arrêté subitement, de rester en sa compagnie. Sa douce voix me fait sortir de mes tourmentées songes. ‘’Je ne peux t’en vouloir, le vrai fautif est ce foutu destin : qui encore une fois, a une dent contre toi. Reste avec moi le plus longtemps possible, passer une minute de plus sans toi serait une erreur … ’’ La pire erreur, qui finirait par te faire culpabiliser, à n’en plus pouvoir. Et il a fallu qu'une malédiction vienne se poser sur ta bien aimée : pour que tu puisses passer davantage de temps à ses côtés.
‘’Comment ne pas craquer, en voyant un ange comme toi : être torturé par sa propre enveloppe charnelle ? Si te chérir, ne plus te quitter suffira au destin, d’être clément avec ta personne : alors je prierai tous les jours le seigneur, pour qu’il allonge démesurément ta durée de vie’’ Tes larmes reprennent, telle une fontaine venant d’être rechargée d’une tonne d’eau. ‘’Demain, promets moi que tu mangeras ton menu Mcdo’’ Arrives-tu à sourire malgré le ressenti. ‘’Parce que ce sera le meilleur, que tu ai pu goûter de ton existence’’
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Date d'inscription : 02/11/2019
Région : Alsace
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Univers fétiche : Science-Fiction , City , univers inventé
Préférence de jeu : Les deux
Horizona
Lun 21 Aoû - 22:41
Sofia Hunter
J'ai 26 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis Chimiste dans une grande entreprise tournée vers l'écologie et je m'en sors, très bien , je gagne bien ma vie. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple avec l'amour de ma vie et elle est tout mon monde. With you, I'm alive Like all the missing pieces of my heart, they finally collide So stop time right here in the moonlight 'Cause I don't ever wanna close my eyes
And I can't stop myself from fallin' (down) down Could you find a way to let me down slowly? A little sympathy, I hope you can show me If you wanna go then I'll be so lonely If you're leavin', baby, let me down slowly
Fivel Stewart @ethereal-rpg
Oui , dans un certain sens , j'ai pu faire faire des choses à Clémence qu'elle n'aurait jamais imaginé. Et pas seulement aller au McDo. On s'est apporté de bonnes choses , et ce mutuellement , en se faisant découvrir tout ce que l'autre ne connaissait pas. Souvent , j'ai cette impression de ne rien lui apporter , de ne rien valoir , alors que je sais au plus profond de moi-même que je l'a rends heureuse. Ou tout du moins , j'ose l'espérer.
Peut-être pas autant que la course , mais c'est le dur jeu des passions , et bien que cela me fasse souffrir , qui suis-je pour l'empêcher de vivre ses rêves ?
Avant de connaître ma belle sprinteuse , je ne savais pas ce qu'était l'amour , même de manière amicale ou familiale. On me l'avait jamais fait ressentir et par conséquent , je le ressentais pas non plus , pour quiconque. Et aujourd'hui , j'aime Clémence avec une intensité qui n'est même pas descriptible , ou peut-être pas saine , certains disent que c'est dangereux de s'aimer trop. Parce que ça peut t'aveugler sur tout un tas de problème. La première fois que je lui ai dis que je l'aimais , je ne pensais pas que mes sentiments pourraient encore grandir , et souvent je l'imaginais partir à l'autre bout du monde , définitivement , pour son sport. 10 ans plus tard , mes sentiments ont décuplés.
Mais voilà... Je suis en train de mourir. Sûrement pas là maintenant , dans l'immédiat , même si c'est la sensation que j'ai. La maladie m'a gagné et prendra du terrain un peu plus chaque jour , rongeant mes poumons petit à petit , comme un putain de cancer. Un comble pour une femme qui n'a jamais bu une goutte d'alcool de sa vie ni touché une cigarette.
J'ai peur. Peur de l'arrivée des secours , peur que la douleur augmente. J'arrive tout de même à taquiner Clem qui m'offre une belle déclaration d'amour avant de fondre en larmes , elle qui m'a demandé de m'en sortir vivante juste avant , promesse que je n'ai pas formulée. J'ai pas la force , pas l'énergie pour me battre , mais mon soleil trouve toujours les mots justes :
"J'aime pas quand tu pleures..." , je réponds simplement dans un souffle , avec sincérite. Le but contre son camp qu'elle se met , l'ironie concernant son cerveau de génie m'arrache un petit rire , faible. "Insinue pas que t'es bête... " , mais elle a raison je me suis battue pendant des années avant de la rencontrer , même si j'ai eu mes moments de doute , et je ne peux pas cesser de lutter maintenant , même si je souffre comme je n'ai jamais souffert. "T'as pas tord...Je m'accroche toujours...mais c'est aussi parce que j'ai trouvé...quelqu'un qui me donne envie de continuer...mon soleil..." , mon regard se fait plus triste , distant à la mention du fast food ou du fait que je puisse manquer de quelque chose. "Je ne manque de rien...Et tu sais que ton poétisme...c'est une des choses qui m'ont fait tomber amoureuse de toi..." , je souffle en posant ma tête sur son épaule jusqu'à l'arrivée des secours , crachant mes poumons encore et encore. Elle est naïve ma petite amie , et je lui dit de ne pas l'être. Et...ce qu'elle me dit ensuite me glace le sang. "Ne me dis pas que tu as un cancer et que tu me l'as caché". J'ai envie de m'enterrer sous terre , très profondément , nouvelle peur qui vient s'ajouter aux autres , douleur tenace , voir sa déception dans ses yeux. "Non..." , je parviens à lui dire juste avant que les secouristes s'occupent de moi. C'est mentir dans un sens , mais en même temps , ce n'est pas d'un cancer que je souffre....
Les secours s'occupent bien de moi , comprenant même mon envie de taire la maladie. Le masque m'aide à mieux respirer , le produit injecté aussi , mais la douleur persiste , tel des brûlures , des coups , et mon coeur commence à avoir du mal à suivre le rythme imposé , par ma respiration haletante et le sang qui a été perdu. Je me sens partir , et j'essaie de m'excuser auprès de Clémence , de dire les derniers mots tant importants. Je ne le remarque pas de suite , mais bien que l'ambulancière se soit éloignée , elle m'injecte un nouveau quelque chose , qui permet à mon coeur fatigué de reprendre doucement le rythme.
Le contact doux et chaud de la main de ma chère femme dans la mienne m'apaise , et je serre faiblement mes doigts autour des siens , comme pour me rappeler sa présence. Elle est là. Elle est là , et je dois m'accrocher , je ne dois pas lui faire ça , même si la douleur devient franchement insuportable.
"T'en fais pas...Je reste avec toi. J'ai pas l'intention de te...quitter..." , je parviens à dire malgré ma respiration difficile , sifflante , entrecoupée d'une quinte de toux particulièrement douloureuse. "J'ai juste besoin que tu m'abandonnes pas..." , loin de moi l'idée de la faire culpabiliser de ses nombreuses absences , je parle du moment présent , ce besoin d'avoir quelqu'un sur qui se raccrocher pour tenir bon. Si elle veut prier , qu'elle le fasse. Si je suis croyante , la religion ne m'a jamais réellement convaincue , et ce n'est pas ce vers quoi mes pensées se tournent à l'article de la mort. "On pourra aller...manger là où tu veux...promis..." , la main que je gardais sur sa joue , le pouce qui essuyait avec tendresse ses torrents de larmes que je déteste voir sur son beau visage , perd de sa force , et je laisse retomber mon bras , vaincue par la douleur , par mon énième quinte de toux malgré l'oxygène. "Je t'aime..." , je lâche dans un dernier souffle alors que ma prise dans sa main se relâche à son tour. La douleur , bien trop forte a raison de ma conscience , et mes yeux se ferment.
Tout se coupe , même la douleur , alors que Morphée m'offre une délivrance certaine.
Je ne meurs pas. Je m'évanouis , tout simplement. Mon coeur est lent , faible , mais il bat toujours et ma respiration se maintient. Les médicaments agissent , mais mon corps a besoin de repos...
10 ans plus tôt
Sofia Hunter
J'ai 16 ans et je vis en Angleterre , à Londres. Dans la vie, je suis lycéenne dans un lycée de Londres et je m'en sors, très bien sur le plan scolaire , socialement c'est le néant. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je m'en contrefous c'est très bien comme ça. I've become so numb I can't feel you there Become so tired So much more aware I'm becoming this All I want to do Is be more like me And be less like you
Fivel Stewart @ethereal-rpg
Bonnet profondément enfoncé sur les oreilles , casque par dessus pour écouter une douce musique style ambiant , je planche sur mes derniers devoirs de sciences. L'anatomie complexe d'une cellule. Des schémas à apprendre , à refaire , les explications à maîtriser...Je relis mon cours , j'ai emprunté un livre à la BU pour faire quelques recherches en plus , curiosité débordante. Il fait beau , alors je bosse sur un banc en extérieur , dans la cour du lycée , qui par chance est assez verte avec quelques arbres. C'est agréable.
Et , c'est surtout infiniment mieux que chez moi...
Ça ne fait pas longtemps que je suis arrivée dans ce bahut , et c'est déjà la merde. Outre le fait que la plupart de mes camarades sont des crétins finis , il a fallut que le groupe des populaire / sportives , pimbèches et autres bombes type instagrameuses viennent me faire chier. Sérieusement , j'attire à ce point les emmerdes ?
La vérité , c'est que j'aimerais juste qu'on me foute la paix. Au lieu de cela , je dois me taper leurs brimades ici , en plus de celles que je vis quotidiennement , chez la femme qui me sert de mère.
C'est alors que je suis en train de refaire le schéma de la cellule , de mémoire , après l'avoir enfin mémorisé , que je remarque une ombre au dessus de ma feuille. En relevant les yeux , je constate qu'il s'agit d'une fille qui vient de s'asseoir juste en face de moi. Génial. Je soupire , retirant mon casque de mes oreilles , adressant un regard tout sauf amical à la blonde devant moi :
"Qu'est-ce que tu me veux Brixton ?" , je crache presque , mécanisme de défense. Je zieute les environs pour distinguer peut-être une autre fille de son groupe. Je peux jamais être tranquille en fait. Brixton , ou Clémence de son prénom fait partie de celles qui m'ont fait chier dès mon premier jour. Sympa hein ? Et même si elle s'est excusée , je ne lui fais pas confiance. Toutes les mêmes , de toute manière. Comment je connais son nom ? Pas difficile. La moitié du lycée bave sur cette fille , et l'autre moitié loue ses talents en course. "C'est quoi le plan cette fois ? Tu fais distraction pour les autres connasses ?"
“The world is not a wish-granting factory.”(Feat Dr Sunky)