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LE TEMPS D'UN RP

depollute me, gentle angel ☽ w/Eyzekielle

Charliiie
Messages : 12
Date d'inscription : 19/07/2022
Crédits : Solsken

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
Valise
Charliiie
Mer 10 Aoû - 23:02
Le contexte du RP
Mise en situation

Six mois se sont passés depuis que Sun a fait une overdose. Six mois depuis que Jun et lui se sont avoués leurs sentiments. Six mois sans qu'ils ne se voient, le temps que Sun se fasse soigner. Six mois et maintenant, Sun a décidé de retourner voir Jun, espérant de tout son cœur que les sentiments du policier à son égard seront inchangés.

Charliiie
Messages : 12
Date d'inscription : 19/07/2022
Crédits : Solsken

Univers fétiche : City
Préférence de jeu : Homme
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Charliiie
Mer 10 Aoû - 23:04

Minsun
Moon

J'ai 23 ans et je vis à Los Angeles, Etats-Unis. Dans la vie, je suis hacker et je m'en sors vraiment bien. Sinon, grâce à ma débilité, je suis célibataire et je le vis plutôt eeeeeeeeeeeeeh.

keywords. ☽ hacker + genderfluid + antisocial + animal lover + plants + rebel + pretty things + astral + gay + gay + gay + nightowl + fast food & energy drinks + cute + a e s t h e t i c + loyal + paradox + ex-drug addict + obsession

Personality. ☽ child stuck in a grown-ass man body + nightowl + loyal + animal lover + charismatique + solitaire + bavard + adhd + mémoire auditive parfaite + hacker de génie + rebel dans l’âme + il aime tout ce qui est mignon + plant dad + work-out + musclé

Miscellaneous. ☽ a deux chats, Seollal et Sky. + fume quand il est stressé + nourrit les chats errants de son quartier + a une “panic room” qui lui sert de salle de travail avec son méga-ordinateur + travaille pour plusieurs organisations plus ou moins criminelles + passionné par le ciel et l’espace, comme ses parents avant lui + mi-coréen, mi-canadien + a plusieurs tatouages rappelant l’espace + a toujours des sentiments pour Jun et flirt constamment avec lui mais en se cachant toujours derrière l’humour parce qu’il a peur que Jun pense qu’il est sérieux - même s’il est sérieux

credits : prettygirl
Six mois.

Cela faisait déjà six mois depuis ce jour à l’hôpital. Ce jour que tu n’avais jamais réussi à t’enlever de la tête, ce jour qui repassait en boucle. Ton overdose, Jun présent à ton réveil, votre dispute, ton “je t’aime”, son “je t’aime aussi”, vos baisers.

Jun, surtout.

Jun qui tournait toujours en boucle dans ta tête alors même que ça faisait près de six mois que tu ne l’avais pas vu.

Quelques jours après ton overdose, tu étais rentré dans un institut. Un centre de désintoxication. Jun t’avait accompagné pendant ta recherche et à ton jour d’entrée.
Le traitement avait été dur. C’était toujours dur en fait. C’était une bataille constante, c’était difficile et chaque jour te demandait des efforts incommensurables pour ne pas retomber dans tes travers qui te paraissaient pourtant si alléchants parfois mais tu t’accrochais, tu tenais bon.
Mais tu n’avais plus revu Jun depuis ce jour - c’était une décision commune, pour que tu guérisses sans trop te reposer sur lui. Ca aussi, c’était difficile, presque autant que de rester loin des drogues. Il te manquait atrocement, ton cœur te faisait souffrir dès que t’y pensais, tu voulais tellement juste le retrouver, retrouver ses bras et le sentiment de sécurité qu’il t’apportait. Mais tu voulais être sûr d’être en bonne voie de guérison avant de le voir. Avant de le rencontrer, d’une certaine manière.

Mais même sans Jun, tu avais reçu beaucoup d’aide ces derniers mois. Une aide dont tu avais tellement besoin.
Ce n’était pas un voyage qu’on pouvait traverser tout seul, tu l’avais compris bien vite. Malgré ton caractère incroyablement têtu - certains diraient impossibles - tu avais eu des gens sur qui comptait. Déjà, de nombreux médecins et infirmières du centre. D’autres patients aussi, qui étaient là depuis plus longtemps que toi. Tes groupes de soutien une fois que t’étais sorti. Ton parrain, que tu pouvais contacter quand tu voulais, lui aussi un ancien drogué, qui était sobre depuis presque dix ans, et qui t’apportait tout son soutien et ses conseils.
Et ta famille aussi. Enfin, ta mère et ta soeur surtout.

Il y en avait eu du changement. Beaucoup. Trop peut-être. Un vrai retournement de ta vie, un 180° dont tu avais besoin mais qui était aussi absolument terrifiant.
Quelques semaines dans le processus de guérison, tu avais dû parler à ta famille de ce qu’il t’arrivait. C’était un exercice pour aller mieux. Pour expier ses fautes, il fallait les avouer. Tu n’avais pas voulu au départ. Tu étais encore dans cette phase où tu voulais tout faire tout seul, où tu voulais porter ta croix par toi-même. Mais on avait passé de longues heures à t’expliquer pourquoi c’était nécessaire. Tu avais écouté et puis tu avais emmagasiné. Et tu avais compris que c’était pour ton bien mais aussi pour le leur, eux qui s'inquiétaient tellement de ne plus avoir de tes nouvelles, de ne pas savoir ce qu’il se passait dans ta vie parce que tu leur cachais depuis que tu étais tombé dans ton addiction.
Alors tu avais invité ta famille à te rendre visite.

Ça avait été un carnage.
Tu ne t’étais jamais entendu avec ton père de toute façon. Il t’avait toujours trouvé trop différent. D’abord à cause de ton trouble de l’attention, ensuite à cause de ta queerness. Tu le savais, ton père avait honte de toi. Tu n’avais jamais voulu lui donner une autre raison de te détester alors c’était une des raisons pour laquelle tu avais caché ta vie misérable à toute ta famille, coupant les ponts avec eux alors que tu adorais si fortement ta mère et ta sœur. Quand ils étaient venus te rendre visite, ça avait été un choc pour ta mère. Ta petite sœur, avec qui tu avais toujours été incroyablement proche, t’avait serré dans ses bras et tu avais pleuré de longues minutes.

Et ton père… Tu ne préférais ne plus penser à sa réaction. A ses yeux qui exprimaient toute sa haine. A ses mots qui crachaient son venin, qui te reprochait toute ton existence.
Mais tu repensais à ta mère, ta mère si forte, si protectrice, qui avait pris ta défense, comme elle avait passé ta vie à le faire. Elle qui avait accusé son mari d’être responsable de ton mal-être, au point que tu te retrouves dans cette situation. Tu ne l’avais pas reprise, ne lui avait pas avoué qu’il n’était pas seul responsable. Tu te souviens d’elle lui disant qu’ils en reparleraient à la maison, en privé.
Et l’appel qui suivit, quelques semaines plus tard, où elle t’annonçait qu’ils divorçaient enfin. C’était étrange mais cette annonce avait été un soulagement pour toi. Tes parents s’étaient disputés toute ta vie et tu n’avais jamais compris pourquoi ta mère restait avec un homme tel que ton géniteur. C’était une libération, tant pour elle que pour toi. Un divorce, ça voulait dire que tu n’avais plus à supporter ton père dans ta vie, que tu pouvais voir ta mère sans craindre de devoir le voir lui.

Tu proposas à ta mère d’emménager dans ton appartement, le temps de se trouver un nouvel endroit pour elle et ta sœur, alors qu’ils vendaient la maison familiale, en banlieue de Los Angeles. Quand tu quittas le centre, tu recommenças à vivre avec ta famille les premiers mois de ta nouvelle vie, dans ton appartement. Tu leur étais tellement reconnaissant d’être là pour toi, pour traverser chaque étape de la guérison.

Six mois.

Cela faisait donc six mois que tu guérissais, doucement mais sûrement.

Tu avais repris du poids, tes joues n’étaient plus creusées, on ne voyait plus tes côtes, tes bras et tes jambes n’étaient plus squelettiques. Tu t’étais même mis au sport, pour entretenir une habitude saine, et tu t’étais découvert une passion pour la musculation. Tu avais aussi repris ton travail de hacker, tu t’étais même perfectionné, tu étais devenu meilleur qu’avant parce que ton cerveau suivait enfin à pleine vitesse, et non plus ralenti par les drogues.
Ta mère et ta sœur avaient trouvé un appartement à quelques rues du tien et tu avais réemménagé tout ton espace de vie, tu l’avais ouvert, l’avait rendu plus lumineux, plus propre. Tu avais recommencé à prendre soin de tes plantes. Tu avais adopté deux chats aussi, un chaton errant, tout noir, que tu avais nommé Seollal et un autre, un senior au pelage blanc dont personne ne voulait, adopté dans un refuge, du nom de Sky.

Tu allais mieux. Vraiment. Ce n’était pas le bout du chemin mais c’était une grande avancée.

Six mois sobres. Tu avais failli rechuter, à plusieurs reprises même, presque une fois par semaine pendant les deux premiers mois du processus et même encore après, mais tu avais lutté et tu avais tenu bon.

Parce que tu n’avais qu’une chose en tête. Une promesse à toi-même.

“Dans six mois, si je suis sobre, j’irais voir Jun.”

Six mois, jour pour jour.

On était samedi et te voilà devant l’immeuble de Jun, à espérer qu’il soit chez lui, qu’il ne travaille pas.

Il était dix heures du matin. Tu t’étais retenu de toutes tes forces de ne pas venir plus tôt. Tu n’en avais pas dormi de la nuit. Ton calendrier, celui qui régulait ta vie désormais, celui accroché à ton frigo, avait la date en rouge depuis les six derniers mois et te rappelait tous les jours une des raisons pour laquelle tu faisais tant d'efforts.

Tu avais une boule au ventre. Tu étais stressé, vraiment trop alors que tu attendais tellement impatiemment de le revoir. Tu t’étais bien habillé, parfumé, coiffé, même légèrement maquillé. Mais tu stressais. Jun ne t’avait jamais vu comme ça. Jun ne t’avait jamais vu autrement que comme le zombie qui vivait quotidiennement dans le même hoodie. Tu te répétais en boucle “Jun t’aime, Jun t’aime, Jun t’aime” pour te donner du courage mais tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander… Est-ce qu’il m’aime vraiment ? Est-ce qu’il m’aime moi ? Parce que tu n’étais même pas sûr que Jun te connaisse, au final.

Alors tu étais là, devant son immeuble, à hésiter à sonner à l’interphone à cause du stress.

Tu restas planté là pendant quinze minutes avant que quelqu’un ne sorte de l’immeuble et te garde la porte ouverte, te poussant à entrer. Tu n’étais pas venu souvent ici. En fait, tu n’étais venu qu’une fois. D’habitude, c’était Jun qui te rejoignait à ton appartement. Tu t’étais d’ailleurs étonné toi-même en te souvenant de l’adresse. Et puis après, tu t’étais dit que tu n’oubliais rien quand ça concernait Jun.

Tu avanças dans le couloir du rez-de-chaussé, étage où Jun vivait, dans l’appartement du fond, celui qui donnait accès à un petit jardin pour son chien. Tu te retrouvas devant la porte et levas le bras. Tu hésitais encore, la peur au ventre. Ton cerveau créait mille scénarios à la seconde de comment vos retrouvailles allaient se passer et une bonne partie d’entre eux n’était vraiment pas positifs.
Non, tu ne devais pas te laisser avoir par ce genre de pensées. Tu étais Sun, un gars confiant, bien dans sa peau, qui pouvait tout affronter. Quand on affrontait une addiction, rien ne devait plus nous faire peur dans la vie.

Alors pourquoi t’aurais tout fait pour avoir une clope, là, maintenant ?

Finalement, tu toquas à la porte. Doucement d’abord, c’était presque inaudible, alors tu te forças à retaper, plus fort cette fois, pour être sûr que si Jun était bien chez lui, il l’entendrait.
La porte s’ouvrit et ce ne fut pas Jun le premier à t'accueillir. Non, ce fut une énorme boule de poils qui te sauta dans les jambes, te faisant presque tomber à la renverse. Tu éclatas de rire en le sentant et tu ne perdis pas une seule seconde pour commencer à caresser le corps tout fluffy du samoyède qui essayait déjà de te lécher le visage alors que tu t’étais agenouillé devant lui.

”Hello, Snowy ! I missed you too, buddy.”

Et enfin, tu relevas les yeux vers l’homme dans l'entrebâillement de la porte. Tu déglutis en le voyant alors que ton cœur s'accélèra. Jun était là, à te regarder.

Jun.
Ton Jun.
Jun en chair et en os, devant toi.

God, il était aussi beau que dans tes souvenirs. Non, rayez ça, il était plus beau encore. Non vraiment, comment ce type avait-il pu devenir encore plus beau en six mois ? C’était impossible. Et pourtant, tu étais obligé de faire face à la réalité devant tes yeux.

Tu te relevas, essuyas tes deux mains sur ton jean dans un geste pour tenter d’enlever un peu de la sueur que le stress te causait avant de lui tendre ta main droite et d’enfin prononcer les paroles que tu répétais depuis six mois.

”Hi. I’m Moon Minsun. It’s so nice to finally meet you properly.”

Tu lui offris un petit sourire, alors que ton stress était sur le point de t’avaler tout entier. C’était étrange comme mélange de sentiments. Tu étais à la fois extatique de le revoir et incroyablement effrayé à l’idée de sa réaction. Alors que tu connaissais (bullshit) Jun, tu savais que ça ne pouvait pas mal se passer, pas à cause de lui en tout cas - tu n’avais pas encore déterminé si tu avais réellement fini de te self-saboter, c’était une affaire encore débattue - mais tu voulais tellement qu’il soit… fier de toi ? Qu’il t’aime toujours ? Tu ne sais pas trop ce que tu attendais de lui, en réalité. En fait, peut-être que tu n’attendais rien de plus que de le récupérer dans ta vie, ne serait-ce qu’un petit peu. Oui, c’était ça. Tu voulais juste de Jun dans ta vie. Et tu étais persuadé que maintenant, tu le méritais un peu plus. Que tu n’allais pas représenter un fardeau pour lui. Que t’allais tout faire pour ne plus jamais mettre aucun de tes problèmes sur ses épaules. Tu voulais qu’il soit heureux de te côtoyer. C’était juste ça, que tu attendais de lui, au final.

Alors ton sourire s'agrandit alors que tu le regardais, les yeux pleins d’espoir.


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