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LE TEMPS D'UN RP

↠ the hope to your despair ((maioral))

Mad Max
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Mad Max
Mar 1 Fév - 15:48
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

“ The  less  we  try  to  control  the  chaos,
the more at peace we are with the madness.”


Un monde surnaturel dans lequel vit secrètement des métamorphes. Ils sont régis par un Conseil, qui instaure règles et lois afin de maintenir l’ordre parmi les différentes espèces mais également préserver l’anonymat des métamorphes. Mais dans l’ombre, un groupe anarchiste a commencé à se former. Ils veulent renverser le pouvoir mis en place et imposer un chef unique pour contrôler la société des métamorphes. Tandis que le danger rôde, les cœurs fondent.



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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
Mad Max
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Mar 1 Fév - 16:37
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Tallulah Johns
J'ai 25 ans et je vis à Sedona, petite ville située dans le désert de l'Arizona. Dans la vie, je suis étudiante en dernière année de master en droit et serveuse-livreuse à temps partiel. Les fins de mois sont plutôt difficiles. Sinon, ma vie étant bien remplie, je papillonne à droite et à gauche, réchauffant des lits d'étrangers quand l'envie me prend et j'apprécie ma liberté.



She slept with wolves without fear,
for the wolves knew a lion was among them.


↠ the hope to your despair ((maioral)) 1ivp

De grands yeux de biche combinés à une démarche féline. Tallulah dégage une assurance magnétique qui lui confère un charme mystérieux, complexe, aussi doux qu’impétueux. Son caractère est un mélange de sensibilité, de tendresse, d’arrogance et d’une audace parfois effrayante pour celui qui se terre derrière des limites qu’il s’est lui-même imposées. Dévouée et combative, l’abandon n’a jamais été une option. Toujours à la recherche de combat à mener ou de compétition à remporter, Tallulah aime être confrontée à la difficulté et aux défis pour stimuler son ambition dévorante. Sa fierté est cependant une véritable tâche noire dans le tableau de sa personnalité. Susceptible, orgueilleuse, exigeante, elle ne s’autorise aucune erreur et supporte difficilement le jugement, même amical, d’autrui. Tallulah ne reste pas moins une femme passionnée. Et protectrice. Elle tient à cœur les causes qu’elle soutient et n’hésite jamais à le montrer.


You and I are nothing but wild
beasts wearing human skins.


Laisse du temps au temps, lui avait-on dit. La plaie finira par cicatriser et devenir une trace effacée d’un incident funeste, un souvenir qui perdure en dépit de la douleur qu’il procure, un rappel que la vie elle-même est caractérisée par la mort et que celle-ci finit toujours pas venir vous cueillir. Laisse du temps au temps. Tallulah avait cessé de compter le nombre de fois où des proches, plutôt des inconnus qu’elle n’avait jamais vus auparavant, avaient essayé de lui souffler quelques encouragements. Comme s’il suffisait de quelques mots pour apaiser la souffrance. Comme s’il suffisait qu’elle émerge la tête de l’eau pour réaliser que le soleil d’Arizona continuait de briller. Ramassis d'idioties. Ses mains se resserrèrent sur le volant lorsque la jeune femme aperçut l’insigne discret du garage.

L’heure de la fermeture était proche , le lieu était calme, presque désert. La luminosité commençait doucement à décliner mais la chaleur demeurait étouffante, si bien qu’il lui tardait de se débarrasser de cette maudite robe, dont la noirceur attirait les rayons lumineux. Et contrastait assurément avec le décor.

Elle s’extirpa de son véhicule après l’avoir arrêté dans l’enceinte du bâtiment, en essuyant une dernière fois brièvement ses joues. Ses yeux étaient secs, à présent. Mais son mascara avait coulé au début du trajet et des résidus tâchaient encore le coin de ses paupières inférieures. Un homme se dirigea aussitôt dans sa direction. “ Bonjour, je vous ai appelé il y a une vingtaine de minutes pour…”Le garagiste la gratifia d’un sourire. Mais Tallulah fut incapable de lui rendre cette marque de bienveillance. Les traits de son visage étaient crispés, tendus. “ Mademoiselle Johns ? Problème d’huile moteur, c’est bien ça ?”Elle approuva silencieusement d’un signe de tête. Les mots restaient coincés dans sa gorge. “ D’accord, je vais regarder ça.”assura-t-il, non sans s’attarder un instant sur ses tennis aux lacets défaits, lesquels juraient avec l’élégance de son vêtement.

Laisse du temps au temps. Sauf que le trépas de sa mère avait laissé un tel vide dans sa poitrine, que Tallulah craignait qu’une éternité ne suffirait pas à le combler. L’air lui manquait. L’impression de suffoquer s’intensifiait. La jeune femme s’écarta de son véhicule, surveillant du coin de l’oeil les mouvement du garagiste, qui s’était désormais penché à l’intérieur du capot.

Elle avait si chaud, bon sang. Inconsciemment, elle commença à marcher, formant des cercles serrés et uniformes, tel un lion enfermé dans une cage, cherchant vainement à évacuer la tension dans ses muscles. Et faire diminuer la sensation de nausée grandissante. Tallulah effleura sa longue queue-de-cheval d’une main fébrile, les images de l’enterrement se rejouant encore et encore dans son esprit chaotique. Parallèlement aux images…elle revoyait le sourire si chaleureux de sa génitrice. Son regard lumineux, empreint d’une force naturelle et remarquable. “ Vous allez bien ? On a un distributeur d’eau fraîche, si vous voulez.” Tallulah redressa la tête et rétorqua aussitôt. “ Ça ira, merci.”L’homme replongea de nouveau dans les entrailles de son véhicule tandis que la jeune femme se demandait pourquoi elle n’avait pas plutôt laissé son auto brûler sur le bord de la route.

Elle commençait à réciter mentalement diverses règles juridiques quand le mécanicien frotta brutalement ses paumes l'une contre l’autre. Le bruit lui arracha un sursaut. Le bruissement de ses pas, tandis qu’il s’approchait d’elle, résonnèrent bruyamment dans son crâne. Tallulah arrêta de déambuler.

“ Bon, j’ai trouvé ce qui cloche. C’est le circuit de refroidissement, il est monté en pression et c’est ce qui a provoqué une grosse surchauffe. La culasse est fêlée. Faudrait la réparer et la rectifier, c’est une chance que le moteur ne vous ai pas encore lâché.” Une chance. Si seulement. La voix calme de l’homme lui parut étrangement tonitruante. Son esprit s’était mis à bourdonner et son bras la démangeait ; d’une main, la jeune femme entreprit de frictionner sa peau jusqu’à ce que la chair s’enflamme sous ses doigts.

“ Je ne comprends pas.”annonça-t-elle, sur un ton éreinté, alors qu’elle continuait de gratter l'intérieur de son avant-bras. La jeune femme s’interrompit une seconde pour se masser les tempes. “ Ça va coûter cher ?”Le garagiste resta silencieux, une ombre d’hésitation voilant son visage, avant de se décider à lui avouer la vérité. “ Oui, surtout qu’on a pas forcément toutes les pièces qui correspondent au modèle de votre voiture. Il faut les commander, ça va être long. Ça reviendrait peut-être un peu moins cher de changer directement de moteur, à la limite, mais ça restera un sacré coût.”Tallulah le fixa, immobile.

L’information se frayait lentement un chemin jusqu’à son esprit, répandant dans son sillage des étincelles de rage. Les palpitations de son cœur s’accélèrent. Elle laissa échapper un juron avant de se remettre à tourner, d’infimes gouttes de sang perlant sous ses ongles qui, déchaînés, grattaient toujours la surface de son épiderme. Son compte bancaire frôlait la pénurie. Son travail à temps partiel lui permettait à peine de financer ses études. S’ajoutaient les frais de l’enterrement, qu’elle avait partagés avec son père…elle aurait dû abandonner sa voiture dans un torrent de flammes.

Toute la tristesse amassée depuis des jours mua en un sentiment dévastateur. Et furieux. Ses veines bouillonnaient. Littéralement. Tout son corps semblait prendre feu, dévoré par une colère que Tallulah n’aurait jamais pensé pouvoir ressentir un jour. Elle perdit le contrôle sur ses pensées.  Elle se remit à meurtrir frénétiquement son poignet avant que sa voix ne gronde, cassante et venimeuse. “ Donc vous êtes en train de me dire que vous êtes le seul putain de garage dans cette putain de ville et que vous n'avez pas ce qu’il faut pour réparer ma voiture, mais qu’en plus de ça, ça va me coûter une bl…”Elle se tut subitement, frappée par une douleur aiguë qui transperçait sa poitrine. La jeune femme prit une grande inspiration. Mais l’air autour d’elle s’était raréfié, lui laissant la terrible impression d'asphyxier. “ Vous devriez peut-être vous asseoir, vous n'avez pas l’air en forme…bon heu… je vais appeler les urgences...”La jeune femme s’adossa contre le mur le plus proche, refermant ses mains entre son esprit bourdonnant. La voix du mécanicien lui paraissait lointaine. Terriblement lointaine. Une fine pellicule de transpiration se déposa sur son visage. Ses iris, d’un brun chaud et foncé, prenaient peu à peu une teinte différente, plus ardente, plus claire, plus…ambrée.

maioral
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maioral
Ven 4 Fév - 12:12
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Devon Orwell
Ça fait 33 ans que je me terre à Sedona, un bled paumé dans l'Arizona. Si tu me cherches, tu me retrouveras sûrement dans le seul garagiste du coin, à bidouiller sous une voiture avec les mains poisseuses. Sinon, jette un oeil dans le sous-sol douteux, sous le bar à l'opposé de la ville. Je participes parfois aux combats illégaux qu'ils organisent.
Just for fun.
J'ai ce besoin irrépressible de bouger, de me défouler, sinon je perds vite les pédales.

Autrement, je suis plutôt solitaire, je ne manque de rien. Je déteste les emmerdes, alors j'essaie de vivre ma vie bien tranquille, loin de tout, et surtout loin de tout le monde. Je suis parfois maussade, distant, mais je sais faire preuve de gentillesse quand il y a besoin. Mais t'en fais pas que si tu m'fais chier, tu le sauras vite aussi.





↠ the hope to your despair ((maioral)) 45974

"Ta vie peut être définie par le système ou par la façon dont tu défies le système." Sense8

Pour Devon, la fin du mois rimait avec paperasse. C'était probablement la période qu'il détestait le plus. Celle où il devait rester plusieurs heures coincé dans cette misérable logette vitrée. Celle d'où il pouvait encore voir ses collègues bricoler dans la voiture de leurs clients, tandis que le métamorphe essayait de rattraper le retard qu'il avait pris dans les différentes factures.

— Putain, fais chier...

Il soupira en relâchant la feuille devant ses yeux, la laissant choir sur le plan de travail. Assis derrière le bureau depuis quelques heures, il s'autorisa une petite pause dans son travail pour s'aérer l'esprit, et uniquement l'esprit, puisqu'il faisait indéniablement plus chaud à l'extérieur de la logette que dedans, puisqu'elle était le seul endroit climatisé du bâtiment.  

Ses membres engourdis, ses pensées embrumées et la brise qui s'insinua entre les carcasses des vieilles voitures stockées ici et là dans l'immense hall lui indiquèrent que l'heure était déjà avancée. Et au vu du retard qu'il avait pris, Devon devrait certainement faire des heures supplémentaires. Ils n'étaient déjà plus que deux à assurer le service, avec Aaron. Son collègue d'ailleurs venait d'accueillir une voiture et sa propriétaire à la fine taille de guêpe, mise en exergue par sa robe noire.

Elle avait une belle silhouette, c'était indéniable. Devon se servit une verre d'eau au distributeur et l'observa du coin de l'oeil. Du peu qu'il en voyait, elle semblait avoir un tout aussi joli visage que le reste. Mais le plus intéressant, c'était cette entité en lui qui frissonna à sa vue. Elle n'était pas humaine, elle était bien plus que cela, à n'en point douter. Et au-delà de cette information, Devon crut sentir cette électricité dans l'air, comme ce soupçon de force latente qui bruissait parfois dans ses veines, prête à s'enflammer à la moindre contraction de ses muscles. Cette même tension qu'il sentait vibrer dans le sous-sol désaffecté avant les combats, avant que les pouvoirs ne se déchaînent dans un ballet féroce.

Le garagiste fit fi de son sentiment. Après tout, cela ne le regardait pas. Il but alors les deux dernières gorgées d'eau dans son verre en plastique et le jeta dans la poubelle à côté du distributeur. Il passa sa main sur son visage comme pour en effacer les crispations dû à ses heures de recherche dans le bureau. C'était bien l'inconvénient quand il faisait ses factures  un si grand laps de temps après le service. Il devait d'abord se rappeler ce qu'il avait fait et les pièces qu'il avait commandées. Il ne s'en souvenait pas toujours très bien, si bien que cela lui jouait de tours et lui prodiguait quelques migraines le jour des facturations, à fouiller chaque bon de commande du mois écoulé.

Sans un regard derrière lui, il retourna dans le bureau. La fraîcheur de la logette lui fit du bien, tout en lui rappelant la charge de travail qu'il lui restait. Devon s'installa sur la chaise du bureau, ses mains attrapant les feuilles qu'il avait déposé sur ce dernier. Il tenta de se reconcentrer sur sa tâche, mais en son for intérieur, il sentait le tigre en lui tourner en rond. Ses épaules se contractaient imperceptiblement au fil des minutes qui s'écoulaient. Il leva le regard vers la vitre, son attention se posant un instant sur la jeune femme de l'autre côté.

Rien qu'à la regarder, Devon sentit son impatience et son malaise le gagner à son tour. Décidément, avec cette tension dans les parages, il serait bien incapable de se remettre à travailler. Il se dégagea de son siège avec un énième soupir pour sortir et rester sur le pas de la porte.

Les bras croisés sur la poitrine, il fixa la blondinette, qui se grattait frénétiquement. Devon haussa un sourcil. Si sa peau lui démangeait ainsi, se pouvait-il que... ? Il feignit l'indifférence, sans la lâcher du regard. Deux voitures les séparaient, mais il sentait son pouvoir affluer comme si elle avait été à côté de lui. Sans doute était-ce aussi la raison pour laquelle Aaron se sentit dérangé et bien en peine de l'aider. Probablement qu'il devinait qu'elle était en proie à une émotion bien trop forte et dangereuse pour lui. Il balbutia quelques mots, avant de se tourner et de venir en direction de la logette.

Quand il s'avança vers Devon, Aaron lui lança un regard perplexe, agrandissant ses yeux comme s'il avait eu affaire à une folle, ou bien était-il rongé par une inquiétude qui le dépassait. Il contourna les voitures et sa main se leva pour attraper la poignée de la porte.

— Je n'ai plus de batterie sur mon portable, je vais téléphoner avec le fixe, expliqua l'humain.

Le métamorphe lui barra gentiment le passage, attrapant la clenche avant lui. Il le toisa sans animosité, mais avec un visage on ne peut plus sérieux et qui ne laissait place à la discussion. Et le tigre aux aguets en lui devait ajouter son influence dans sa stature.

— J'ai voulu téléphoner au patron à l'instant, mais le courant a été coupé. Le téléphone est naze.

Aaron restait interdit face à son collègue.

— Prends une voiture et va jusqu'au prochain magasin pour téléphoner, je m'occupe d'elle en attendant, reprit Devon.

Son collègue cligna des yeux pour contrer son incrédulité, puis il se reprit. Il tourna un instant la tête vers sa cliente, qui s'était pliée en deux de douleur, avant de lui refaire face en ravalant sa salive.

— Dépêche-toi, imposa le métamorphe.

Aaron sursauta presque, puis obtempéra.

— D'accord, merci Devon.

Il ne demanda pas son reste. Devon lui laissa l'accès à la logette d'où il prit un clé et il fonça vers la première voiture disponible. Pendant ce temps-là, le métamorphe s'avança vers la jeune femme. Il était un peu trop tard pour lui agir maintenant. Il ne pouvait plus qu'attendre... Qu'elle soit transformée, ou bien que sa part d'humanité reprenne le dessus et puisse interrompre le processus.

Du coin de l'oeil, Devon vit Aaron sortir du garage avec une voiture. Alors seulement, il osa prendre la parole.

— T'es folle que tu te transformes comme ça en pleine journée devant des humains ?

Le grognement de son tigre teintait sa voix exaspérée d'une colère sourde. La jeune femme n'en serait certainement pas indifférente. Soit sa présence et son implication dans cette histoire l'agaceraient et risquaient d'accroître le pouvoir et les émotions de son animal, soit ils agiraient sur elle comme une muselière qui la contrôleraient un tant soi peu, et refouleraient sa métamorphose.

Mais sans jamais l'avoir vue, ou du moins connue, Devon était incapable de deviner ses réactions, ce qui le mettait sur le qui-vive et attisait son tigre, prêt à surgir au moindre faux pas de la blonde.
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Dim 6 Fév - 10:50
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Tallulah Johns
J'ai 25 ans et je vis à Sedona, petite ville située dans le désert de l'Arizona. Dans la vie, je suis étudiante en dernière année de master en droit et serveuse-livreuse à temps partiel. Les fins de mois sont plutôt difficiles. Sinon, ma vie étant bien remplie, je papillonne à droite et à gauche, réchauffant des lits d'étrangers quand l'envie me prend et j'apprécie ma liberté.



She slept with wolves without fear,
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↠ the hope to your despair ((maioral)) 1ivp

De grands yeux de biche combinés à une démarche féline. Tallulah dégage une assurance magnétique qui lui confère un charme mystérieux, complexe, aussi doux qu’impétueux. Son caractère est un mélange de sensibilité, de tendresse, d’arrogance et d’une audace parfois effrayante pour celui qui se terre derrière des limites qu’il s’est lui-même imposées. Dévouée et combative, l’abandon n’a jamais été une option. Toujours à la recherche de combat à mener ou de compétition à remporter, Tallulah aime être confrontée à la difficulté et aux défis pour stimuler son ambition dévorante. Sa fierté est cependant une véritable tâche noire dans le tableau de sa personnalité. Susceptible, orgueilleuse, exigeante, elle ne s’autorise aucune erreur et supporte difficilement le jugement, même amical, d’autrui. Tallulah ne reste pas moins une femme passionnée. Et protectrice. Elle tient à cœur les causes qu’elle soutient et n’hésite jamais à le montrer.


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Tout son corps brûlait. La moindre petite fibre de son être s’était embrasée, lui conférant l’effroyable envie de s’arracher la peau, de s’en échapper, de fuir pour ne plus avoir à ressentir l’impression de se consumer toute entière. Le contrôle lui glissait entre les doigts. Son palpitant cavalait. Une angoisse sourde s’emparait de son esprit, diffusant un flot de panique dans ses veines. Tallulah n’avait jamais ressenti de telles sensations. Elle se sentait à l’étroit. Dans son propre corps. La peur s’entremêlait progressivement à cette foudroyante colère qui l’animait et dont elle ignorait la cause.

La silhouette d’un homme se profila dans son champ de vision mais la jeune femme ne releva la tête que lorsqu’il prit la parole d’une voix vibrante d’autorité et de fureur. Un frisson dansa le long de sa colonne vertébrale. Les yeux voilés par la douleur, Tallulah contempla l’étranger duquel émanait une aura menaçante. Un instinct, profondément ancré en elle, lui souffla qu’il représentait un danger. Un danger devant lequel elle refusait de ployer. Un danger qu’elle devait défier et affronter.

Alors que son cœur se gonflait d’une fureur inexplicable pour cet inconnu, la partie encore lucide de sa conscience se rappela des termes qu’il avait employés. Humain. Transformation. Folle. Un grondement dans son esprit résonna à cette dernière pensée. Un éclair d’incrédulité traversa ses iris tandis que Tallulah soutenait le regard de l’homme, incapable de s’en détourner bien que ses yeux dégageaient une intensité intimidante. La colère crépitant autour de lui agit comme un détonateur. Un effet brutal. Explosif. Véloce. Des flammes enluminèrent ses prunelles entièrement dorées. “ Bordel mais qu’est-ce que vous avez fumé…"tenta-t-elle d’articuler, son timbre empreint de surprise en désaccord avec le brasier qui l’habitait. Grenade dégoupillée, les ligaments de son poignet se déchirèrent. L’un après l’autre. Le bruit sinistre d’un os qui se brise résonna et un cri de douleur, teinté de stupeur, jaillit de sa gorge.

Tallulah referma sa main libre autour de son ossature disloquée, le souffle coupé par une souffrance que l’incompréhension rendait insoutenable, incapable de réfléchir de manière cohérente tant elle souffrait et tant la situation était à ses yeux…inexplicable. Une force étrangère avait pris l’ascendant sur son propre système. Ses muscles étaient comme piégés dans un étau puissant, qui se resserrait un peu plus à chaque nouvel instant sur elle. Une larme glissa le long de sa joue. Suivi d’une deuxième.

“ Qu’est…qu’est-ce…qu’il…m’arrive…”Les mots franchirent péniblement la frontière de ses lèvres. Elle était terrifiée. À mesure que son angoisse s’amplifiait, elle sentait cette émotion…si sauvage, devenir plus forte, plus puissante, telle une bombe s’apprêtant à exploser. Une impulsion bestiale érafla les parois de son esprit. La pression sur son être s’intensifia et un second craquement retentit, lui arrachant cette fois-ci un sanglot déchirant qui secoua sa poitrine. “ Arrêtez…arrêtez, stop…arrêtez ça…”Tallulah secoua frénétiquement sa tête. Elle chercha vainement le regard de l’étranger, désespérée, à croire qu’il était le catalyseur de tous les sentiments térébrants qui s’affrontaient dans son âme sans savoir qu’elle était son propre déflagrateur. Que son instinct primitif avait toujours été là, endormi, étouffé par son humanité. Qu’une bête était tapie dans son cœur, à l’instar de l’étranger…et la tornade de ses émotions venait de réveiller ce qui couvait en son sein depuis trop longtemps.




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Mar 8 Fév - 23:04
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Devon Orwell
Ça fait 33 ans que je me terre à Sedona, un bled paumé dans l'Arizona. Si tu me cherches, tu me retrouveras sûrement dans le seul garagiste du coin, à bidouiller sous une voiture avec les mains poisseuses. Sinon, jette un oeil dans le sous-sol douteux, sous le bar à l'opposé de la ville. Je participes parfois aux combats illégaux qu'ils organisent.
Just for fun.
J'ai ce besoin irrépressible de bouger, de me défouler, sinon je perds vite les pédales.

Autrement, je suis plutôt solitaire, je ne manque de rien. Je déteste les emmerdes, alors j'essaie de vivre ma vie bien tranquille, loin de tout, et surtout loin de tout le monde. Je suis parfois maussade, distant, mais je sais faire preuve de gentillesse quand il y a besoin. Mais t'en fais pas que si tu m'fais chier, tu le sauras vite aussi.





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"Ta vie peut être définie par le système ou par la façon dont tu défies le système." Sense8
Les bras croisés sur la poitrine, Devon fixait la jeune femme en proie à ses émotions bestiales. Il devinait sans peine le combat intérieur qu'elle menait, au vu des mimiques de douleurs et de colère qui traversaient son visage. Dans son regard aussi, se lisait la détresse de sa part d'humanité, en perte totale de contrôle. Un contrôle qu'il ne voulait jamais perdre non plus. Il fallait du temps, pour dompter cette sensation d'abandon, mais aussi pour apprivoiser cet animal avec lequel il fallait partager sa vie ad vitam aeternam.
Les métamorphes aux destins tragiques étaient souvent ceux qui ne pouvaient faire de concessions avec leur double. Si bien qu'ils finissaient par en être totalement submergé, rongé de l'intérieur jusqu'à ne plus exercer aucune maîtrise d'eux-mêmes. Ils se transformaient alors une fois pour toute, sans retour possible, ne devenant plus qu'un animal sauvage, certes plus grand que la normale, mais en ayant perdu toute notion de vie humaine. C'était un impératif de laisser l'occasion à leur double de vivre, sinon il finirait par prendre le large avec notre enveloppe charnelle, tôt ou tard. Et visiblement, ça faisait déjà un bail que la jeune femme n'avait laissé l'occasion à son animal de s'exprimer. Pour quelle autre raison n'aurait-elle pas su se maîtriser ? L'improbabilité de la situation prouvait déjà que cette transformation n'était pas voulue.

Les pupilles de la jeune femme avaient d'ailleurs pris une teinte ambrée et un fin voile devait flouer sa vue. Devon s'en doutait en tout cas, autant parce qu'il voyait bien qu'elle gardait son regard braqué vers lui sans véritablement le voir, mais aussi parce qu'il avait déjà vécu ces situations un nombre incalculable de fois. La mutation était imminente désormais, aucun retour en arrière n'était envisageable.


Devon sentait les poils sur sa peau se hérisser. Cela avait beau faire partie de son quotidien, chaque métamorphose amenait sa dose de souffrance. Fut un temps, il s'imaginait qu'avec l'habitude, cette douleur s'estomperait, ou qu'il s'y accoutumerait. Mais c'était loin d'être le cas. Pour personne d'ailleurs.


Bordel mais qu’est-ce que vous avez fumé…"
Même avec sa voix éraillée par la douleur, elle se permettait d'être cynique. Un fin rictus habilla les lèvres de Devon, pour disparaître l'instant d'après, quand elle reprit la parole. La peur et la colère se mêlaient dans ses yeux et dans ses gestes. “Qu'est-ce qu'il m'arrive…"

Le tigre en émoi dans sa conscience criait à Devon de se transformer sur le champ, ou de réagir. Ainsi exposée, en pleine mutation, la jeune femme était vulnérable. Elle serait incapable de se défendre face à lui. Il lui suffirait de lui tordre le cou dans geste bref, et ses problèmes de voiture ne seraient que de l'histoire ancienne... Sans même se transformer. Mais Devon n'était pas cruel à ce point-là, au grand dam de son double qui rugissait dans sa cage thoracique, au point de sentir sa peau picoter.

*Elle va être incontrôlable* semblait dire cette voix en lui. Mais il se contenta de l'ignorer.

— Tu ne sais vraiment pas ce qu'il se passe ? lui demanda-t-il.

Un sourcil arqué, il restait de marbre alors que la belle créature devant ses yeux se pliait en quatre. Bientôt, le bruit sec de ses membres en pleine dislocation retentit et Devon, malgré son air impénétrable, frémit.

La métamorphose était longue... Se pouvait-il que ce soit réellement sa première fois ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas laissé son anima sortir du tréfond de sa conscience ?

— Je ne sais plus rien faire pour toi, là, répondit-il presque navré.

Il soutint le regard de la jeune femme, puis se décida à retirer ses vêtements. Il en avait déjà trop souvent perdu ou déchiré en se transformant que c'était devenu une habitude. Il passa son tee-shirt par-dessus la tête, et alors qu'il le jetait par terre, il poursuivit.

— Accepte ce qui t'arrive, ou ce sera pire. Ne réfléchis pas.

Il ne pensa même pas au double sens que ses paroles auraient pu avoir, surtout au vu de la situation. Mais il se contenta de rouler ses vêtements en boule une fois qu'il eût tout retiré. Il les déposa rapidement dans un casier des vestiaires, au fond du garage, d'où le bruit d'os cassé se réverbéra sur les murs, avec des grognements mi-humain mi-animal.

Un instant après, c'était un tigre blanc qui sinua entre les voitures et revint vers elle. Ses épaules roulant alors qu'il marchait. Son regard perçant focalisé sur l'intruse.
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Tallulah Johns
J'ai 25 ans et je vis à Sedona, petite ville située dans le désert de l'Arizona. Dans la vie, je suis étudiante en dernière année de master en droit et serveuse-livreuse à temps partiel. Les fins de mois sont plutôt difficiles. Sinon, ma vie étant bien remplie, je papillonne à droite et à gauche, réchauffant des lits d'étrangers quand l'envie me prend et j'apprécie ma liberté.



She slept with wolves without fear,
for the wolves knew a lion was among them.


↠ the hope to your despair ((maioral)) 1ivp

De grands yeux de biche combinés à une démarche féline. Tallulah dégage une assurance magnétique qui lui confère un charme mystérieux, complexe, aussi doux qu’impétueux. Son caractère est un mélange de sensibilité, de tendresse, d’arrogance et d’une audace parfois effrayante pour celui qui se terre derrière des limites qu’il s’est lui-même imposées. Dévouée et combative, l’abandon n’a jamais été une option. Toujours à la recherche de combat à mener ou de compétition à remporter, Tallulah aime être confrontée à la difficulté et aux défis pour stimuler son ambition dévorante. Sa fierté est cependant une véritable tâche noire dans le tableau de sa personnalité. Susceptible, orgueilleuse, exigeante, elle ne s’autorise aucune erreur et supporte difficilement le jugement, même amical, d’autrui. Tallulah ne reste pas moins une femme passionnée. Et protectrice. Elle tient à cœur les causes qu’elle soutient et n’hésite jamais à le montrer.



You and I are nothing but wild
beasts wearing human skins.


Quelque chose se débattait férocement dans son esprit. Son humanité s’évanouissait peu à peu, s’éclipsant dans l’ombre de cette bête qui n’avait jamais cessé d’être une partie de son être. Ses pensées se figeaient peu à peu. Son angoisse diminuait, remplacée par un besoin irrépressible de s’échapper. De goûter à cette liberté dont on l’avait privé depuis tant d’années. Tallulah entendit vaguement la question du garagiste, mais elle fut incapable de formuler la moindre réponse, parce qu’elle n’en avait aucune à lui donner et parce que sa gorge n’aurait émis, de toute façon, aucun son. L’étranger aux cheveux dorés semblait être le seul à savoir ce qu’il se passait. Le mince désespoir qui la taraudait, dernier lien qui retenait son côté humain, poussait à la jeune femme à se raccrocher à la présence de l’homme. Et à ses mots. Mais elle ne trouva aucune forme de réconfort chez lui. Pas même un semblant.

À travers le voile qui recouvrait ses yeux, Tallulah parvint à distinguer les mouvements du mécanicien et lorsqu’elle réalisa enfin ce qu’il faisait… Elle laissa échapper quelques syllabes balbutiantes. “ Qu’est…ce que…vous…racontez…”articula-t-elle, laborieusement. Ses connexions nerveuses étaient en train de se dissoudre, mais Tallulah ressenti un élan de stupeur en comprenant que l’inconnu se débarrassait de ses vêtements. Sous son nez. Elle n’eut pas le temps de ressentir davantage. Son corps convulsa une nouvelle fois et ses os se brisèrent. L’intégralité de son squelette vibra de douleur. Proche de la surface, l’animal cherchait à émerger, incapable de comprendre pourquoi cette maudite enveloppe humaine refusait de ployer complètement.

Ses jambes plièrent brusquement lorsque Tallulah crut discerner la silhouette d’un félin. Mais c’était impossible. Elle devenait folle. Parce qu’un tigre blanc ne pouvait pas s’avancer vers elle d’une démarche puissante et gracieuse, typique des prédateurs. La bête saisit cet instant de faiblesse pour surgir. Enfin. Dans un dernier craquement épouvantable et dévastateur, la jeune femme disparut dans l’ombre d’une lionne à la carrure plus frêle qu’un métamorphe ordinaire. Un corps dépourvu de muscles. Des membres presque aussi fragiles que ceux d’un faon. La bête possédait pourtant un port de tête altier, qui n’avait en rien perdu de sa superbe en dépit de ses années d’enfermement. La féline se redressa pour faire face à son adversaire.

Elle le toisa de ses yeux ambrés, sa queue fouettant le sol avec une irritation manifeste, affrontant du regard son opposant qui se trouvait être bien plus menaçant avec son gabarit imposant et sa musculature ciselée. La lionne amorça quelques pas sur le côté. Ses gestes étaient souples. Son regard, défiant. La haine que Tallulah avait éprouvée se répercutait à présent dans son esprit de fauve, déferlant un flot d’impétuosité dans son sang. Un grondement puissant remonta du fond de sa gorge. Elle était libre. Sa captivité avait rendu ses instincts incontrôlables…et sa fureur l’était tout autant. L’amplitude de ses mouvements s’intensifia. Elle était libre. Débarrassée de sa conscience humaine, de ses chaînes. Ses babines se retroussèrent, dévoilant des crocs aiguisés et menaçants. Libre et écumante de rage. En proie à une frénésie indescriptible, sanguinaire, suicidaire, la lionne pris appui sur ses pattes arrières et bondi sur le félin au pelage blanc, strié de noires.




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But do you feel like a young God? You know the two of us are just young Gods and we'll be flying through the streets with the people underneath...And they're running, running, running.
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Sam 19 Fév - 22:27
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Devon Orwell
Ça fait 33 ans que je me terre à Sedona, un bled paumé dans l'Arizona. Si tu me cherches, tu me retrouveras sûrement dans le seul garagiste du coin, à bidouiller sous une voiture avec les mains poisseuses. Sinon, jette un oeil dans le sous-sol douteux, sous le bar à l'opposé de la ville. Je participes parfois aux combats illégaux qu'ils organisent.
Just for fun.
J'ai ce besoin irrépressible de bouger, de me défouler, sinon je perds vite les pédales.

Autrement, je suis plutôt solitaire, je ne manque de rien. Je déteste les emmerdes, alors j'essaie de vivre ma vie bien tranquille, loin de tout, et surtout loin de tout le monde. Je suis parfois maussade, distant, mais je sais faire preuve de gentillesse quand il y a besoin. Mais t'en fais pas que si tu m'fais chier, tu le sauras vite aussi.





↠ the hope to your despair ((maioral)) 45974

"Ta vie peut être définie par le système ou par la façon dont tu défies le système." Sense8
Le tigre déambulait dans le garage comme sur un territoire connu. Ses pattes n'avaient pourtant jamais foulé ce sol avant ce jour, mais sa mémoire humaine lui servait pour se repérer dans l'espace et même reconnaître l'importance de certains objets. Comme s'il éprouvait un certain respect pour ces machines puantes, qui étaient si importantes pour son alter ego, sans en comprendre la raison.

Son attention cependant ne portait pas sur ces bibelots métalliques, mais plutôt sur cette source qu'il considérait comme un danger. Le regard tourné vers le corps informe en pleine mutation, le tigre blanc effectuait des aller-retour entre les voitures sans jamais quitter cette masse instable des yeux. Tout son corps était tendu, crispé et prêt à bondir ou riposter.

Byakko*, cette entité dans le corps et l'esprit de Devon, était réputé pour avoir un tempérament ombrageux, rancunier et même bagarreur. Un rien pouvait l'agacer, le mettre sur la défense ou le pousser à attaquer. Un trait de caractère qui avait même fini par atteindre sa partie humaine, rendant Devon naturellement plus irascible et défiant. C'était pourtant cette infime présence de l'homme dans sa conscience qui retenait le tigre de fondre sur la créature qui se dessinait lentement devant ses pupilles. Une lenteur qui d'ailleurs irritait Byakko, bien trop prompt à vouloir chercher la misère malgré le souhait de Devon. Le moindre faux pas de la métamorphe risquait de la mettre en porte à faux. Devon savait que Byakko prendrait chacune des réactions de la demoiselle comme étant un affront ou même une agression. Il n'avait cependant pas hésité à se transformer, car il savait n'avoir aucune chance contre un métamorphe muté, surtout débutant. Ce qui semblait être le cas de la belle. Son regard apeuré et inquisiteur avaient quelque peu secoué les entrailles du blond, et confirmé cette impression avec la transformation dissolue qu'elle venait de vivre.

Alors que le tigre blanc traçait un cercle autour de plusieurs voitures, en son centre, le corps chétif d'une lionne se dressa fièrement sur ses pattes. Son aspect fragile n'enleva en rien cette lueur combattive que Byakko perçut dans ses pupilles, exacerbant ses sens et sa hargne déjà à peine contenue.


*S'il-te-plaît, ne lui fais pas de mal* lui rappela l'homme dans son être.

Ce rappel à l'ordre fit rugir le tire et eut pour effet de mettre un peu plus d'huile sur le feu. L'attitude vindicative du félin en face de lui n'avait rien d'anodin à son goût, et encore moins de signe annonciateur de paix. Et c'était sans aucune surprise que Byakko vit la lionne bondir sur lui.

*Dehors !*

Le tigre ne prit pas la peine de réfléchir pour agir. Il découvrit ses canines en crachant avec fureur. Ses griffes sorties, sa patte vola à la rencontre de son adversaire, direct vers sa gueule menaçante. Sous l'effet de la vitesse et de la force du bond, Byakko fut renversé, mais ses pattes arrière rejetèrent vivement son adversaire. Celle-ci fut projetée un mètre plus loin, mais prête à découdre. Byakko se releva sans attendre, alors qu'une voix dérangeante hurlait en son for intérieur.

Dehors. Cette présence en lui le priait de s'éloigner du garage. Byakko était prêt à le refouler et l'ignorer avec prestance, s'apprêtant à continuer et sauter à la gorge de son opposante, mais la voix précisa : tu peux continuer le combat, mais ailleurs.

Le tigre n'eut pas le temps de comprendre le message. La lionne était de nouveau sur lui, mais passant cette fois-ci sur son dos. Il sentit les crocs de celle-ci venir attraper sa nuque comme si cela aurait suffi à le freiner. Byakko se débattit quelques secondes, grognant et se retournant avec véhémence pour atteindre cette insoumise, en vain. Il finit par se débarrasser d'elle en s'appropriant une tactique humaine, celle d'utiliser son environnement, en la bloquant contre une voiture en pleine course, non sans ressentir un frisson humain le parcourir à l'idée des dégâts occasionnés.

Trop occupée à le retenir, la lionne cogna le pare-choc de sa propre automobile. Un peu sonnée, celle-ci relâcha le tigre, lui donnant quelques secondes pour analyser la situation. Sortir dans la nature. Voilà ce que sa deuxième entité lui dictait. Byakko, même s'il mourrait d'envie de réduire son adversaire en bouillie, s'éloigna à grandes foulées pour sortir du bâtiment et gagner l'extérieur. Le sol brûlant mordait ses coussinets, mais il agrandit encore ses foulées pour imposer le plus de distance avec la ville.

Sans nul doute que son opposante, aveuglée par son envie de se battre, finirait par le suivre dans le désert.

*Byakko : tigre blanc en japonais (normalement)

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Jeu 3 Mar - 11:51
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De grands yeux de biche combinés à une démarche féline. Tallulah dégage une assurance magnétique qui lui confère un charme mystérieux, complexe, aussi doux qu’impétueux. Son caractère est un mélange de sensibilité, de tendresse, d’arrogance et d’une audace parfois effrayante pour celui qui se terre derrière des limites qu’il s’est lui-même imposées. Dévouée et combative, l’abandon n’a jamais été une option. Toujours à la recherche de combat à mener ou de compétition à remporter, Tallulah aime être confrontée à la difficulté et aux défis pour stimuler son ambition dévorante. Sa fierté est cependant une véritable tâche noire dans le tableau de sa personnalité. Susceptible, orgueilleuse, exigeante, elle ne s’autorise aucune erreur et supporte difficilement le jugement, même amical, d’autrui. Tallulah ne reste pas moins une femme passionnée. Et protectrice. Elle tient à cœur les causes qu’elle soutient et n’hésite jamais à le montrer.


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La force de son adversaire aurait dû tempérer ses pulsions. Mais la douleur se propageant dans ses os ne servit qu’à déclencher une rage inéluctable. Le félin ne ressentait dorénavant plus qu’une appétence accrue pour le conflit, un besoin viscéral de violence et de brutalité qui ne correspondait en rien à sa nature pourtant pacifiste. La tristesse éprouvée par son alter-égo ne fut bientôt plus qu’une réminiscence…et sous le joug de sa fureur, la lionne se jeta de nouveau sur le tigre blanc cherchant, vainement à planter ses crocs dans sa chair, ignorant délibéremment les attaques de l’autre bête. Son corps percuta brutalement une surface métallique. Dans un bruit sourd, le fauve retomba sur le sol et demeura immobile un instant, trop faible pour se remettre debout après un tel choc. La lionne entrevit alors la silhouette de son ennemi s’éloigner, ne devenant bientôt plus qu’un point blanc au milieu d’un paysage sablonneux. Cette vision lui instilla la force de se redresser. Elle suivit le chemin emprunté par son adversaire, surveillant de loin son avancée…avant qu’il ne s’évanouisse dans le paysage.

La lionne releva la tête. Le tigre avait laissé dans son sillage une forte odeur, facilement discernable parmi les divers effluves citadins qui enveloppaient son environnement. Elle reprit sa progression, dorénavant guidée par son flair. Loin d’attiser sa colère, ce jeu de piste stimulait son esprit, réveillant ainsi un instinct sagace et ingénieux qui, profondément ancré en son sein, ne pouvait appartenir qu’à l’humaine.

La lionne finit par s’arrêter à la lisière du désert. Elle balaya du regard l’étendue et ses divers reliefs qui s’étalaient sous ses yeux. Un frisson d’appréhension, mêlée d’excitation, la parcourut lorsqu’elle remarqua son adversaire, lequel ne pouvait passer inaperçu avec une carrure aussi massive que la sienne. Le fauve s’avança d’un pas prudent vers lui. Analyser avant d’agir.Cette pensée ne lui appartenait pas. Son enveloppe humaine s’était effacée, se dissimulant derrière sa haine, permettant ainsi à sa bestialité de prendre complètement le dessus. Et pourtant…cette recommandation résonnait distinctement en elle. Suivre la trace du tigre s’était révélé assez intéressant pour la distraire de son hystérie soudaine, mais pas assez pour étancher sa soif de combat.

Une fois arrivée à sa hauteur, la lionne le toisa dans l’espoir de trouver une faille. Ou une faiblesse à exploiter…mais son adversaire paraissait invulnérable. Tant pis. Un grondement féroce lui échappa. La lionne prit appuie sur ses pattes arrières et se propulsa vers l’avant. Son corps rentra brutalement en collision avec celui de son ennemi et elle sentit le monde tournoyer autour d’elle.

Les griffes du tigre transpercèrent la surface de son épiderme. Ils perdirent tous deux l’équilibre et roulèrent sur quelques mètres dans un échange brutal de crocs et de coups de pattes violents. Des canines éraflèrent sa peau. Sa propre mâchoire se referma sur son épaule avant que le félin ne parvienne à la projeter en arrière. Le sol sous ses pattes s’effrita et, dans un nuage de poussière, la lionne dégringola le petit escarpement pour finir sa course contre un gigantesque rocher. Un léger geignement jaillit de sa gorge lorsque sa tête percuta la roche. La lionne chercha à se relever, mais son organisme refusait d’obtempérer, épuisé par son acharnement aussi violent que sauvage, la contraignant à rester une fois de plus inerte, vulnérable. Elle sentait sa peau se déchirer à certains endroits. Un filet de sang courait sur toute la longueur de sa patte, suintant d’une plaie douloureuse située au niveau de son garrot ; une blessure parmi tant d’autres. Elle ne voulait pas perdre cet affrontement. Impossible. Même si la victoire semblait inaccessible, la lionne, comme l’humaine, partageait cette volonté de gagner, peu importait les risques. La lionne, comme l’humaine, abhorrait l’échec.

Seulement, ce ne fut pas sa détermination qui la poussa à se remettre péniblement debout mais son instinct de prédateur, qui venait de mettre tous ses sens en alerte. Une nouvelle odeur caressait son museau. Le vent lui apportait un parfum léger et subtil, qu’elle n’aurait jamais remarqué si son odorat n’était pas aussi développé. Les effluves ne s’apparentaient ni aux engins métalliques qui l’entouraient un moment plus tôt, ni aux émanations de gaz qui s’en échappaient.


L’essence lui rappelait celle des humains…mais en bien plus faible, presque inodore. Pourtant, une petite note acidulée trahissait le bipède. Alarmé par la particularité de cette fragrance, le fauve détourna son attention du tigre et la rancœur qu’il lui inspirait se dissipa un instant. Elle tendit l’oreille…mais un silence absolu régnait sur le lieu. L’homme ne produisait aucun sons. Son inquiétude, teintée de curiosité, se renforça et la lionne pressa son mufle contre la terre orangée pour humer les traces laissées par l’humain. C’est au moment où elle se déplaça qu'une puissante détonation retentit. Un projectile frappa une paroi de pierre, à quelques mètres du tigre. Sous l’effet de la surprise, elle bondit sur le côté, se pressant involontairement contre la roche tout en scrutant désespérément les alentours pour découvrir l’origine de cette déflagration. Son sang se remit à bouillir. Elle se sentait aussi fragile qu’une proie et ce constat la faisait intérieurement rugir de rage. Sa queue se remit à fouetter le sol. La bête retrouva la piste de l’individu dont le parfum se fondait anormalement dans le décor, contrainte d’avancer à découvert. Trouver la menace. Et l’anéantir. Son cœur ne battait plus que pour ce désir qui éclipsait tous les autres.





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Autrement, je suis plutôt solitaire, je ne manque de rien. Je déteste les emmerdes, alors j'essaie de vivre ma vie bien tranquille, loin de tout, et surtout loin de tout le monde. Je suis parfois maussade, distant, mais je sais faire preuve de gentillesse quand il y a besoin. Mais t'en fais pas que si tu m'fais chier, tu le sauras vite aussi.





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"Ta vie peut être définie par le système ou par la façon dont tu défies le système." Sense8
Byakko s'éloigna dans cet environnement semi-désertique. Le dénivelé et les différentes aspérités entre la roche et le sol lui permettait de se dissimuler derrière les rochers et ne bientôt plus être visible depuis la route. Si la lionne aurait été aperçue, cela aurait été étrange pour les habitants de la région, mais sur un malentendu, il serait encore possible de la faire passer pour un lion des montagnes, vu de loin... Mais un tigre blanc dans ces régions serait totalement impensable. Sans zoo dans la ville, d'où serait-il venu ? Devon n'avait pas besoin de rajouter ce problème à sa longue liste de soucis.

Suffisamment éloigné de la civilisation et l'esprit de son humain en paix, le tigre arrêta sa course derrière un monticule rocheux. La distance qu'il avait établie avec son adversaire n'avait pas suffit à calmer les ardeurs de la lionne, qui avait bien fini par le suivre après une légère pause. Que du contraire, cette poursuite avait eu l'air d'avoir mis le félin en appétit.

La lionne se rapprocha de son opposant, son attention toute focalisée sur lui. Byakko était cependant aux aguets, le corps tendu. Sa queue fouaillait la poussière en rythme avec son impatiente colère. Son regard sombre la fixait. Malgré son imposante stature, il savait pertinemment qu'elle l'attaquerait et il se préparait à cette éventualité en montrant les crocs, un long râle sortant de sa gorge.

Nullement impressionnée, son ennemie lui bondit dessus. Coups de pattes, de griffes et morsures se perdirent dans la mêlée. Leurs corps se heurtèrent brutalement, l'un entraînant la chute de l'autre dans une petite pente escarpée et le sol meuble. La lionne perdit l'équilibre et chuta contre l'immense pic rocheux qui prenait source en contre-bas. Elle glapit sous le choc, tandis que Byakko se contenta de regarder la scène. Il hésita un instant à la rejoindre pour fendre sa jugulaire de ses crocs, mais la légère brise qui souffla entre eux le fit lever le museau pour humer les fragrances qui n'avaient pas échappé à la lionne non plus.

Le tigre se tassa sur place quand la déflagration retentit. Le cou affaissé entre ses omoplates, il montra les crocs en direction de l'odeur humaine qu'il avait senti, sans pour autant déceler visuellement sa présence. Son regard avait beau fureter les environs, le paysage restait paisible. Seules les quelques brindilles asséchées des plantes vacillaient au gré du vent.

La lionne ne sembla pas perdre son courage et son effronterie pour autant, mais elle n'était plus dirigée vers Byakko, car elle se dirigea lentement mais sûrement vers la source du tir.

Resté figé quelques instants, le tigre blanc décida de prendre une direction opposée. Sa connaissance des lieux lui permettait d'avoir une idée sur la cachette de leur chasseur. Mais un deuxième coup retentit derrière lui et Byakko tourna la tête vers la lionne, à qui devait être destiné la balle. Celle-ci avait atterrit à quelques pas d'elle. Le tigre grogna, mécontent. Pensait-elle vraiment pouvoir l'avoir de front ? Tenait-elle si peu à sa vie ?

Il s'éclipsa alors derrière le pic rocheux pour le contourner, prenant de la vitesse pour rejoindre le léger fossé entre quelques arbustes qui lui permettaient de se camoufler entre deux nouvelles balles perdues... Mais désormais, il était presque certain d'être arrivé sur un terrain à couvert, grâce à la végétation et le renfoncement du sol. Il ne restait plus qu'à débusquer leur assaillant...
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De grands yeux de biche combinés à une démarche féline. Tallulah dégage une assurance magnétique qui lui confère un charme mystérieux, complexe, aussi doux qu’impétueux. Son caractère est un mélange de sensibilité, de tendresse, d’arrogance et d’une audace parfois effrayante pour celui qui se terre derrière des limites qu’il s’est lui-même imposées. Dévouée et combative, l’abandon n’a jamais été une option. Toujours à la recherche de combat à mener ou de compétition à remporter, Tallulah aime être confrontée à la difficulté et aux défis pour stimuler son ambition dévorante. Sa fierté est cependant une véritable tâche noire dans le tableau de sa personnalité. Susceptible, orgueilleuse, exigeante, elle ne s’autorise aucune erreur et supporte difficilement le jugement, même amical, d’autrui. Tallulah ne reste pas moins une femme passionnée. Et protectrice. Elle tient à cœur les causes qu’elle soutient et n’hésite jamais à le montrer.


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A mesure que le prédateur s’avançait, l’odeur du bipède s’intensifiait. La lionne marchait prudemment, tous les sens en alerte, le regard balayant les environs dans l’espoir d’apercevoir sa proie. L’image de son adversaire traversa son esprit. Mais l’animal décida de se concentrer sur l’homme, lequel consistait une plus grande menace que le tigre blanc. Pour l’instant. Elle n’excluait pas la possibilité de le confronter à nouveau…son cœur ne palpitait que pour une chose : le conflit. La panique que l’humaine avait ressentie était telle que la bête préférait remplacer ce sentiment par une rage brûlante. Et cette haine attisait son envie de semer la discorde. Quitte à y laisser une griffe. Ou sa peau.

La lionne s’arrêta pour humer l’air avant de constater que les effluves du chasseur s’étaient dissipés. Il se déplaçait. Elle se remise en chasse et grimpa une petite côte qui donnait sur un petit taillis d’arbustes.

Si l’odeur du tigre semblait plus forte ici, la bête l’ignora. Restant dans sa lancée, elle suivit la piste laissée par le bipède, utilisant la végétation pour se camoufler…jusqu’à apercevoir, enfin, des mouvements au loin. Elle s’abaissa silencieusement. Le chasseur semblait scruter la plaine, le buste appuyé contre son arme, prêt à tirer. Il cherchait sa cible. Et ce n’était pas la lionne qu’il visait. Sa peau avait peu de valeur, comparée à celle du tigre blanc… mais il restait son ennemi. Un danger. Son cœur vibra, électrisé par l’euphorie et l’adrénaline. Elle reprit son chemin, plaquée au sol pour se fondre dans la poussière, son pelage de sable étant un avantage pour mieux disparaître. Seulement, sa proie remua brusquement, poussant l’animal à se figer.

L’homme se redressa et glissa son arme dans le dos tout en parlant à voix basse dans un petit boîtier électronique. La lionne ne se préoccupait aucunement de ses paroles. Sans attendre, elle plongea la tête dans son cou et enfonça ses crocs puissants dans la gorge de l’humain, le réduisant subitement au silence.terrible erreur. Dès qu’il fut assez proche, la bête bondit. Elle renversa brutalement l’homme et, malgré ses cris de colère et ses coups de poings, ses tentatives étaient vaines. La lionne l’écrasait à présent de tout son poids. Sans attendre, elle plongea la tête dans son cou et enfonça ses puissants crocs dans la gorge de l’humain, le réduisant subitement au silence. Un goût métallique envahit sa bouche. Délicieux. Enivrant… Stimulée par l’odeur du sang, la bête secoua vivement le corps de l’homme, déchirant alors sa chair avec une cruauté sauvage, refusant de lâcher prise…lorsque la lionne éprouva une autre émotion, un sentiment qui ne lui appartenait pas. Elle se figea. Sa terreur grandissait, s’amplifiait et s’étendait jusqu’à ses muscles ainsi que son esprit, étouffant progressivement sa haine.

La lionne se recula, bientôt secouée par des tremblements. L’humaine. Son corps se replia douloureusement sur lui-même. Ses os se mirent à craquer. La souffrance se diffusa dans tout son être, arrachant à l’animal un puissant gémissement de douleur. Sa silhouette s’affina…et, dans une dernière vague de désespoir, la figure de Tallulah apparut. Tremblante, nue, la jeune femme se releva et chancela, aussitôt frappée par la vision d’horreur qui se trouvait juste sous ses yeux. “ Mais qu’est-ce que j’ai fais…”Elle chercha à reculer. À fuir. À s’éloigner loin du macchabée sanguinolent…La panique la renversa totalement. Elle retomba au sol, inerte, épuisée et balayée par l’ampleur de ses émotions.





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