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LE TEMPS D'UN RP

(les survivants) ⊰ bienvenue en 2095.

Anonymous
Invité
Jeu 2 Mar - 17:36

Gamine, morveuse, chou, petite
J'ai une dizaine d'années et je vis à Portland, États-Unis. J'ai pas de maisons, pas de parents, pas de frère ou de soeur. J'aime jouer dans la boue, et j'aime pas les adultes.

Ses deux parents étaient des nomades et vivaient en autarcie, et cela même avant que le monde ne sombre et qu'elle ne voit le jour. Un jour bêtement, elle s'est perdue, marchant trop loin, regardant le sol trop longtemps, par une journée trop courte.
Ignorante de beaucoup de choses, elle n'en reste pas moins sûre de ce qu'elle sait, et n'hésite pas à le faire savoir. Du haut de son mètre vingt, elle toise les grands, mais n'hésite pas à jouer avec les autres enfants.

allociné photo © twin

J'aime bien la pluie, on ne voit pas loin, on peut jouer avec ce qu'on ne voit pas. Plic ploc, ça picote. Ils m'ont dit que c'était dangereux, mais bouilli ou pas, de l'eau c'est de l'eau.
On dirait que la terre inspire, expire, toute pleine de veines sur le sol. Je les évite, je joue avec, je les coupe et les fait dévier, j'enfonce mes doigts dans la boue, je les fais grossir et rétrécir, les racines. Ouais les racines des montagnes, c'est Sue qui m'a dit. D'habitude je les aime pas les grands, mais elle ça peut aller parfois. Elle me rappelle Maman dans ses bons moments.
Je les dépasse, les racines liquides, je cours, je regarde le sol pour ne pas les perdre, elles essaient de m'égarer en se divisant, se retrouvant, grosses petites une trois mille.
Gris.
Je m'étale de tout mon long, face contre terre. La dalle de béton de l'entrée m'a prise par surprise, je n'ai pas reconnu mon sol à cause de l'eau. Ça picote les yeux.
Au loin sous l'entrée du bâtiment, je devine le feu. Moi je le connais le feu, je sais d'où on le voit, pas ceux du dehors. Mais ça reste pas normal qu'il soit allumé alors qu'il fait pas si froid.
Il y a des bruits tout d'un coup. Des engueulades. Quelqu'un allongé. J'ai peur. "Tiens-la, il faut qu'elle bouge le moins possible!".  C'est Théo.

Je vais rester là, j'aime bien la pluie.
ilusm.
Messages : 127
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Univers fétiche : city, university. et parfois, du hp.
Préférence de jeu : Homme
Tournesol
ilusm.
Ven 3 Mar - 7:59

Théodor
Wolfe

J'ai 26 ans et je vis à Portland, Oregon. Dans la vie, je suis un survivant et je m'en sors plutôt bien vu les circonstances. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt pas bien.

(les survivants) ⊰ bienvenue en 2095. - Page 2 Tumblr_om76w3Scln1vqegwbo8_250


matthew daddario ©wicked game


Lorsqu'elle répété ton prénom, tu lui souris doucement. Tu hoches rapidement de la tête comme pour lui dire que c'est correcte, que c'est bien toi. Tu t'approches d'elle, tu y vas doucement et ce, naturellement. Tu comprends les reflexs qu'elle a, parce que auparavant, tu les avais aussi. Tu étais ce petit enfant, perdu dans la forêt, criant pour de l'aide parce que tu avais perdu tes parents et ton meilleur ami à quelques kilomètres plus loin. Heureusement, tu es retombé sur ton père qui était affolé et non par des inconnus qui t'auraient pris sans te demander quoi que ce soit. Déjà à cette époque, le monde était bien pourri. Malheureusement, ça avait continué et tout c'était amplifié. Aucune lumière pour vous, la noirceur vous couvrait désormais chaque jour et vous étiez les seuls à blâmer. Elle fait une blague, tu es étonné. Tu l'observes du coin de l'oeil, sans remarquer qu'un petit sourire s'est formé sur le coin de tes lèvres en l'entendant dire. « Heureusement pour toi, ce ne sera qu'une marche de quelques kilomètres. » Pour toi, c'est assez court, quelques kilomètres. Pour elle, ça va être totalement différent et la notion du temps va certainement lui brouiller le cerveau. Elle passe son bras par dessus ton épaule, tu fais un décompte et à peine après avoir prononcé le trois, tu la soulèves. Tu vois qu'elle est tendu et tu ne peux t'empêcher de grimacer, elle doit souffrir comme pas possible et tu ne peux pas l'aider pour le moment. Tu prends son sac à dos et le pose sur ton autre épaule, tu ne comptes pas laisser la brune avoir du poids en plus sur elle alors qu'elle galère déjà bien assez avec sa jambe handicapée alors que toi, tu peux porter des kilos sur tes épaules par habitude. Tu roules des yeux à ses mots avant de faire un pas, puis un autre et ce, jusqu'à votre arrivée au camp.
Le chemin n'a pas été facile, surtout pour Reena, d'après toi. Tu étais fatigué de tenir tout ce poids sur toi, mais la jeune femme commençait vraiment à divaguer et cela ne présageait rien de bon. Tu avais ressenti de l'inquiétude pour la jeune brune et ce, plusieurs fois durant votre balade. Tu avais du la secoué, encore et encore. Tu t'étais assuré chaque dix minutes qu'elle était toujours avec toi et à la fin, tu l'avais même porté parce qu'elle était tombée endormie et qu'elle commençait à être dans les vapes. Ses pas étaient devenus trop las et tu n'avais pas eu d'autres choix que de la porter. Autrement, tu l'aurais traîné sur le sol, mais ce n'était pas une option envisageable. Arrivé au camp, tu es entré bien trop facilement. Ici, tout le monde te connaît. Tu étais là lorsque le camp s'est formé et tu es toujours aussi content de voir qu'après une dizaines d'années, certains visages sont restés alors que d'autres ont succombé. Les regards se font interrogateurs et peu rassurés alors qu'ils te voient porter une pauvre inconnue. C'est la première fois depuis Jax, que tu ramènes quelqu'un de blessé dans le camp. Tu reviens tout seul, et ce, tout le temps. Aujourd'hui, les habitudes changent. Reena commence à se réveiller et tu te tournes vers la personne la plus proche de toi, même s'ils ont peurs et qu'ils n'ont pas confiance, tu t'en fous, tu as besoin d'aide. « Tiens-la, il faut qu'elle bouge le moins possible.» Que tu ordonnes presque à cette personne. Tu t'avances dans le camp, frayant un passage entre les membres du camp, qui se questionnent sur l'identité de la jeune fille. Lorsque tu trouves un canapé, vieux et abîmés, tu poses Reena dessus. Les gens commencent à se plaindre, à te crier dessus, mais tu n'écoutes rien de leurs conneries. Ce n'est pas important, pas pour le moment. « Je l'ai trouvé sous un pont.. Elle.. Elle a perdu beaucoup de sang. Elle a besoin d'aide. » Que tu tentes d'expliquer aux personnes proches du canapé, de toi, d'elle. Tu es essoufflé, tu perds tes mots, t'es carrément perdu. « Sa jambe.. Elle s'est reçue une balle et.. Et elle en a plus pour longtemps. Aidez-la, s'il vous plaît. » La dernière fois que tu as supplié ainsi, c'est lorsque ton meilleur ami s'est reçu une balle et qu'il était faible. Généralement, tu ne leur demandes rien et ils savent que lorsque tu demandes une faveur, c'est que tu le veux vraiment, que ce n'est pas rien. Tu veux sauver la brune, même si tu la connais pas, même si ce n'est qu'une inconnue, t'as besoin qu'on la sauve. Car la dernière fois que tu as essayé de sauver quelqu'un, t'as du l'enterré quelques heures après.
Calypsie
Messages : 81
Date d'inscription : 24/02/2017
Région : Australie
Crédits : glass skin.

Univers fétiche : Fantastique/réel/unpeutout
Préférence de jeu : Femme
Valise 2
Calypsie
Ven 3 Mar - 9:15

Shelley
Reynolds

J'ai 16 ans et je vis à Portland, Oregon. Dans la vie, je suis une survivante et je m'en sors plutôt bien pour l'instant. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien, je m'en fous en fait.

(les survivants) ⊰ bienvenue en 2095. - Page 2 Giphy
Shelley a perdu ses parents très tôt et survit depuis toute petite grâce à son grand-frère qui a su prendre soin d'elle dans ce monde de brutes. Si elle idéalise ses parents, sa relation avec son frère peut être assez houleuse parfois, malgré tout, il est tout ce qu'il lui reste et elle ferait n'importe quoi pour lui même si elle ne l'avouera jamais.
Véritable petite peste à la langue bien pendue, Shelley n'aime pas les nouveaux, en particulier les filles. Jalouse à l'extrême, elle aime être le centre de l'attention et déteste que des inconnues viennent s'incruster dans "son" groupe.

Camren Bicondova © Schizophrenic
Assise sur une fenêtre sans vitre, je m'amuse à jeter des cailloux sur les gosses qui fabriquent je ne sais quoi en bas. Mes jambes se balancent  dans le vide et j'attends. J'attends que mon débile de frère soit prêt, parce qu'aujourd'hui on est censés aller trouver à manger, parce qu'on arrive au bout de nos réserves. Personne voulait m'emmener, bien sûr, j'ai été obligée de le convaincre. Il est pas difficile à convaincre en général, il suffit de lui glisser qu'il ne pourra pas me surveiller s'il est pas avec moi. Il sait que je suis capable de faire les pires conneries du monde - genre aller chercher des flingues toute seule ou je sais pas quoi - s'il est pas là pour veiller au grain. Etrangement, ça me rassure toujours, quand il finit par céder. S'il décidait de me laisser derrière, je sais pas ce que je ferais. Même si je suis avec le reste du groupe, c'est pas pareil. Ils sont tous devenus comme ma famille mais ce sera jamais comme avec Sohan. Il est avec moi depuis toujours, c'est le seul qui m'a jamais abandonnée, et même si je le trouve un peu con parfois, un peu lourd, un peu naïf et trop gentil, je serais capable de tuer pour lui. Si vous vous posez la question, j'ai jamais tué personne. Pour l'instant. Mais j'sais déjà que ça me dérangerait pas. Je me vois déjà, complètement badass, tirer une balle dans la tête de quelqu'un. Et puis tout le monde me verrait enfin comme une adulte. Parce que la vérité c'est qu'ils ont tous du mal à voir que je le suis, adulte. Je pourrais faire des missions moi aussi, j'pourrais décider de trucs. A la place, tout le monde me met dans le même sac que les gamins, et moi ça m'saoule. Ils se basent encore sur le modèle d'avant. Et avant, les gosses ils étaient adultes qu'à vingt et un ans, alors j'suis pas prête d'y être.
A croire que personne se rend compte de ce que je pourrais faire pour le groupe si seulement on me laissait ma chance. Je soupire en me levant du mur et je file cherche mon frère en traînant les pieds. J'suis censée surveiller les petits mais je leur ai déjà dit cinquante fois que j'étais pas la baby-sitter de service et qu'ils avaient qu'à demander à, genre, n'importe qui d'autre ! Je jette un regard par una autre fenêtre explosée en passant et je m'arrête net. J'ouvre des yeux et une bouche immenses. Il a le culot de revenir après nous avoir abandonnés ? Et avec on ne sait une fille que je connais pas en plus ? Mais quel enfoiré ! Je descends les escaliers quatre à quatre, ayant complètement oublié Sohan et la mission, ayant complètement oublié que j'étais une des plus jeunes du camp et que ça allait encore me retomber en pleine figure cette histoire. Je fonce sur eux, le regard assassin, pendant que Théo traîne sa blessée jusqu'à un canapé miteux. « Mais ça va pas bien toi dans ta tête ! Tu te prends pour qui à nous refourguer tous tes blessés là, comme si on avait que ça à foutre de s'occuper de tes problèmes ! T'as pas décidé de te barrer définitivement la dernière fois ? C'est pas pour revenir au pas de course dès que t'as un problème ! Et encore moins avec une inconnue qui pourrait aussi bien être une psychopathe et nous étrangler dans notre sommeil.» Je jetais un regard dégoûté vers la fille qui ne devait pas être beaucoup plus vieille que moi. Je n'avais jamais été aussi furieuse contre quelqu'un qui n'était pas notre ennemi. « Je l'ai trouvé sous un pont.. Elle.. Elle a perdu beaucoup de sang. Elle a besoin d'aide. » Je pousse un petit cri mi-surpris mi-énervé et réponds du tac au tac. « On s'en fout, on n'est pas la croix rouge. » Quelqu'un m'avait parlé de ces associations qui autrefois aidaient les gens dans le besoin, mais le monde avait changé et aujourd'hui personne n'était prêt à aider qui que ce soit de peur de se prendre un couteau dans le dos et de tout se faire voler. Mais visiblement, tout le monde ne s'en fout pas parce que personne ne semble m'écouter. Je croise les bras sur ma poitrine en toisant les intrus, mécontente.
VAGUE
Messages : 325
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Univers fétiche : réel, mais je suis curieuse
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
VAGUE
Dim 5 Mar - 21:52

Sue Zeiko
J'ai 27 ans et je vis à Portland, Oregon. Dans la vie, je suis survis et je m'en sors comme je peux.

elle n'a jamais eu la vie tranquille, Sue. elle a du apprendre à survivre, à exister dans un monde hostile et terrifiant. mère poule d'un clan qui compte plus que sa propre vie, elle essaye, elle tente, elle persévère. elle fait tout pour offrir à ces gamins une vie meilleure quand elle même se contente du pire. l'espoir, elle l'a perdu. elle a tout perdu. il ne lui reste plus que cette bande qu'elle se trimbale et qu'elle aime malgré tout. avant, elle avait une soeur, une mère et quelqu'un qu'elle aimait. ils sont tous morts, de la maladie ou de la violence des hommes. elle a vu la Terre partir en fumée et l'humain se perdre dans la peur et la violence. elle n'aime pas son monde, peut-on seulement la comprendre ? c'est une existence de dure labeur et de souffrance qu'elle mène. comme une pénitence. comme une punition. divine. elle y croit à tout ça, elle croit à beaucoup de chose. c'est dans son caractère, solaire malgré la tempête. méfiante aussi, louve qui protège ses gamins. elle aime chacun des membres de son clan également, et les considère d'une même façon. elle ne peut s'empêcher d'avoir pitié en vérité. personne ne mérite ça.



lupita nyong'o © Halloween


la journée pourrait presque être agréable si le ciel sombre n'empestait pas cette même odeur de mort et de peur qui règne depuis des années déjà tout autour d'elle. elle a fini par s'y habituer Sue, par ne plus faire attention. et pourtant ça lui mine le moral que de voir les cieux tomber, si sombre, et plus aucune étoile jamais briller. c'est pas un monde qui lui plait, Portland. c'est pas une existence qui lui suffit que de s'échapper encore et encore, que de s'inquiéter toujours, que de lutter, en vain. ça la fatigue de devoir discuter avec Jesus constamment, de devoir lui rappeler les règles qu'ils ont décidé de mettre en place tous les deux, des années auparavant. quand ils se sont rencontrés au détour de la mort et qu'ils ont décidé de faire face, ensemble, rejoignant un groupe de marginaux franchement diminué depuis. un groupe dont elle a eu la tête, un temps seulement, léguant la charge trop lourde sur les épaules d'un Jesus toujours assuré, trop gentil mais protecteur. elle n'a pas toujours confiance en ces idées Sue, non, mais elle sait qu'il est capable de s'occuper d'eux tous. de Shelley et son coeur d'adolescente tempétueuse jusqu'aux gamins. Sue, elle, elle s'occupe du reste. de l'inquiétude et de la bouffe surtout, devenue experte dans l'art de trouver un truc à se mettre sous la dent. c'est qu'il faut les faire tenir, ces fantômes qui errent sur une Terre devenue hostile. c'est qu'il faut s'assurer qu'ils aient assez de force pour courir lorsqu'une attaque arrive. ces attaques, elle les redoute. elle ne fait plus confiance, jamais. elle a perdu trop de monde comme ça, la femme blessée. c'est peut-être pour ça qu'elle se redresse lorsqu'un bruit vient la troubler là bas, de l'autre coté des bosquets. c'est peut-être pour ça que sa main vient rejoindre la poignée de sa machette alors qu'une forme apparait. Theo qui porte un corps. elle ne se rend pas compte tout de suite de sa respiration qui s'est arrêtée, de son corps prêt à bondir comme une panthère qui protège ses petits. elle n'aurait pas peur de crever pour eux Sue. elle s'y est résolue il y a bien longtemps. bien vite le brun vient donner ses directives alors que son souffle se perd. est-il devenu fou ? elle a la colère qui monte Sue, la panique peut-être. bien vite il installe la fille sur le canapé et Sue arrive, aigle royal qui fond sur sa proie. “Theodor !” sa voix grave résonne dans l'endroit alors qu'elle aboie le prénom du gamin, visiblement fâchée. “Es-tu fou d'être venu ici avec elle ? Vu son poids et ta fatigue, vous avez du trainer longtemps dans les environs. Que fais-t'on si par ta faute le campement est repéré ?” première inquiétude que de se voir attrapée par les autres. ceux dont elle rêve, le soir. ces putains d'âmes qui lui font peur. Shelley aussi, elle s'énerve. pour des raisons différentes. mais Sue la laisse faire, trop en colère pour lui en vouloir véritablement. puis son regard vient se poser sur la fille, l'inconnue. elle semble jeune, elle est sale. elle n'a pas l'air en pleine forme. “Tu aurais du l'achever plutôt que de nous ramener cet oiseau de malheur. Elle est bien trop amochée pour que nous gâchions nos réserves.” elle se sentirait presque désolée. presque. c'est toujours aux autres qu'elle pense d'abord. c'est d'eux qu'il s'agit, constamment. elle n'a pas envie d'appeler les autres à la rescousse, le mal est fait. Theo a surement été repéré. ils doivent partir, ou se défendre. merde. elle serre les dents et elle le tire vers elle, murmurant pour ne se faire entendre que de lui, rancunière et méfiante. “Je croyais que tu ne voulais plus être de notre camp. Que fais tu là, et surtout avec elle ? C'est qui, ta nouvelle copine ?” se renseigner, toujours.


Spoiler:
Lafayette Love
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Univers fétiche : Open-minded
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
Lafayette Love
Dim 5 Mar - 23:40

Jesus Washington
J'ai 41 ans et je vis à Portland, ou plutôt ce qu’il en reste. Dans la vie, je suis un survivant, et auparavant j’étais policier. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et c’est mieux ainsi, on va tous mourir. Je suis peut-être un peu pessimiste, c’est pourquoi on me surnomme souvent Grincheux ou Monsieur Grognon.

(les survivants) ⊰ bienvenue en 2095. - Page 2 Tumblr_nls5djMmbI1r8vzdno8_250
Dans la vie d’avant, Jesus était policier. Ce qui explique qu’il sait se défendre et qu’il est malin. + Il a rejoint le campement il y a quelques années maintenant. Il en est le premier surpris, d’avoir tenu si longtemps en compagnie de quasi inconnus. Quasi inconnus qui, il ne l'avouera jamais, sont devenus fichtrement importants à ses yeux. + Il râle tout le temps et est très pessimiste. Il peut énerver très rapidement, mais au final on s’habitue et on s’y fait. S’il ne râle pas, c’est que quelque chose va mal. + Il reste assez à l'écart du groupe, il aime dire qu’il n’aime personne et que c’est la loi du plus fort. En vérité, c’est souvent le premier à s’inquiéter si quelqu’un n’est pas rentré à l’heure et à intervenir lorsque quelqu’un a des ennuis. + Il fait peur aux enfants en menaçant de les manger s’ils ne sont pas sages. + Au fond du fond, c’est un bisounours mais il ne se l’avoue pas.

Wentworth Miller © Blake
Je baille. Il est possible que je n’ai rien de mieux à faire dans ma vie. J’ai été obligé d’aider à compter les stocks de nourriture, j’ai fait mon tour de garde et j’ai même eu la gentillesse d’expliquer à un gamin que ok, peut-être qu’il avait faim et qu’il n’y avait pas grand chose à manger sur cette fichue planète mais que ce n’était pas une assez bonne raison pour bouffer ses crottes de nez. Et maintenant je baille. J’en suis là dans ma vie, et ça me va très bien. Il va tout de même falloir que je propose que la prochaine expédition se fasse dans une ancienne bibliothèque, école ou un quelconque endroit où on peut trouver de quoi lire. Je n’en peux plus, de Jane Austen et d’Emily Brontë. Je ne suis pas sexiste. Mais la personne qui a eu la gentillesse de me léguer ses livres en décédant était beaucoup trop fleur bleue pour moi. Je vomis sur la tombe inexistante de Monsieur Darcy. C’est dit, voilà. Je pousse un soupir, tourne la page du bouquin trop vieux et trop lu et continue ma lecture. Enfin, j’essaie. Parce que des éclats de voix fusent soudainement. D’habitude, je me contenterai de hausser les épaules et d’attendre que ça passe, éventuellement intervenir si ça dure trop longtemps. Mais clairement, l’ennuie a décidé d’habiter mon corps et j’ai décidé que je n’étais pas prêt à la laisser faire. Alors je repose mon bouquin et me lève vite, me guidant dans le campement selon le bruit des conversations.

Je retrouve le petit monde attroupé autour d’un canapé. Tiens, on a un revenant. Et il n’est pas seul, ce qui crée toute l’agitation. Wolfe, ce petit fauteur de trouble. Je le regarde, une lueur amusée dans les yeux. Il n’a pas l’air d’aller mal. Il a surtout l’air fatigué. Et affolé, un peu. Aux dernières nouvelles, il nous avait quitté pour de bon. L’gamin fait parti de ceux qui vont et viennent. Ils disent qu’ils se barrent, mais ils reviennent vite lorsque la mort les frôle de trop près. Ou, pour le coup, frôle leur copine de trop près. Je jette un regard mauvais à Reynolds femelle qui ne cesse de piailler après le revenant. Elle est agaçante, à faire sa petite crise. C’est à peine si je peux entendre Wolfe nous dire qu’il l’a trouvé sous un pont. C’est fou des choses qu’on peut trouver sous les ponts, de nos jours. « Psst. » Que j’essaie de la réprimander. Comme on peut réprimander un moustique. On appréciera la qualité de la figure parentale que je ne suis pas. « On s'en fout, on n'est pas la croix rouge. » Oh très bien. Je retire. Cette petite est drôle. Elle me fait rire, en tout cas. C’est assez mal vu, dans la situation apparemment critique dans laquelle nous sommes mais qu’importe. Pouce pour toi, Shelley Reynolds.

« Aidez-la, s'il vous plaît. » Je reporte mon attention sur Wolfe et sa gueuse. Il ne demande jamais rien, d’habitude. C’est... assez étrange. La gamine doit vraiment être spéciale. Puis Maman Oiseau débarque. Elle traduit en accusations les craintes de tout le monde. C’est dangereux de ramener des inconnus au campement. Parce que, par définition, nous ignorons qui ils sont et ce qu’ils veulent et que l’inconnu est une menace. Toujours. Mais aussi, pour le coup, parce que la gamine a dû être un poids mort tout du long et qu’il aurait été facile de les suivre. Boarf. Mine de rien, notre campement est assez répandu. S’ils ont été suivi, on peut s’attendre qu’à un petit groupe d'intrus. On pourra déplorer quelques pertes de notre côté si affrontement il y avait, mais je ne pense pas que nous soyons en danger de ce côté là. Quand à la gamine… Elle est clairement en train de mourir. Elle a l’air jeune. Le genre à ne pas savoir se débrouiller seule. Sans doute pour ça qu’elle a été blessé en premier lieu. Je me rapproche d’elle tandis que Sue échange avec Wolfe. “Elle est bien trop amochée pour que nous gâchions nos réserves.” Encore une fois, Sue s’impose comme voix de la sagesse. On devrait l’écouter, achever les souffrances de la gamine et virer Theo un coup de pied aux fesses pour nous avoir mis en danger. Et pourtant… La gamine est dans les vapes, mais j’arrive tout de même à croiser son regard perdu. « Eh, on peut dire que t’as réussi ton entrée. » Elle ne répond pas. Un léger sourire s’inscrit tout de même sur mes lèvres tandis que je me relève pour me tourner vers le groupe. Je me tiens bien droit, prends mon air grave. J’ai la chance d’être l’un des plus vieux par ici, alors ce que je dis a tendance à compter. Ou alors, c’est sans doute parce que je ne prends que rarement parti. Moi je pense vraiment que ce sont les cheveux poivre et sel. « Ok, je déteste être cette personne mais… On peut pas laisser la gamine mourir sans rien faire. » Eh oui, surprise surprise, Grincheux fait sa rébellion. Les regards qui se tournent vers moi sont choqués. Je ne comprends pas pourquoi. « Elle est jeune, elle peut pas mourir sans avoir vécu une belle histoire d’amour avec Wolfe. » Je rajoute d’un ton moqueur. Je finis par lever les yeux au ciel, un peu ennuyé. Si Reynolds femelle se remet à piailler, je l’empaille. « Plus sérieusement. Wolfe se trompe rarement. La gamine a l’air inoffensive. Si jamais, je me chargerais de nous débarrasser des deux moi-mêmes. » Oui, je suis en train de me porter garant pour les gosses. Si vous voulez mon avis, je m’adoucis avec l’âge. Ça m’attriste aussi. Par contre, il est hors de question que je les adopte. Je suis encore trop jeune pour être père.


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