Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

(M/M) L'Am stram gram familly

Anonymous
Invité
Mer 18 Mar - 14:53
Personnages et amorces de RP
Parfois j'ai des envie d'histoire sans avoir de personnage défini en tête (a découvrir ici), et parfois, j'ai des personnages définis en quête d'une histoire à inventer ou a développer.

Ci-dessous je présenterais mes bébés et mes amorces de rp.
Si vous êtes intéressés, faite moi signe!

A découvrir :

Clickez sur les titres rp (en rouge) pour accéder facilement au post

Rouge sang [Libre]
Mon personnage : Will Graham (Hugue Dancy)
Recherche : Préférence pour Mad Mikkelsen (Hannibal) pour l'avatar (mais on peut en discuter).
Mots clés : comtemporain, fantastique (?), angst, fluff, psycho

Run boy, run [En cours - Ft Mira : Game of survival ]
Mon personnage : Jack Redwood (Matt Daddario)
Recherche : /
Mots clés : comtemporain, fantastique, CreatureXHunter

Anonymous
Invité
Mer 18 Mar - 14:54

Will
Graham

J'ai 31 ans et je vis à Chesapeak en Virginie aux USA. Dans la vie, je suis peintre et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma malchance, je suis marié à mes hantises et je le vis plutôt péniblement.

(M/M) L'Am stram gram familly Tumblr_n5c5j86xsb1rsxk15o3_250
RÉSUMÉ:
Will Graham est un peintre solitaire opiomane hanté par une vision macabre. En posant jour après jour sur ses toiles le spectacle sanglant de ses souvenirs, Will cherche à découvrir le visage de l'Ombre, l'Ange Noir qui domine le tableau, et à comprendre son véritable rôle dans le meurtre auquel il a assisté.
(M/M) L'Am stram gram familly 90qs RECHERCHE PARTENAIRE :
Son démon. L'incarnation énigmatique qui règne dans ses vieux cauchemars.
Son gardien. L'ange qui lui tendra la main et lui fera découvrir le monde au-delà de ses hantises.
Sa nouvelle passion. L'homme qui rivalisera avec la peinture et saura apporter une nouvelle teinte et une nouvelle texture à sa vie.  

[Préférence pour Mad Mikkelsen pour l'avatar, mais on peut en discuter]
(M/M) L'Am stram gram familly Mark-broyer-hamburg-night-photography-4


Hugue Dancy :copyright: NOM CRÉATEUR
Rouge Sang


Le pinceau s'écrase sur la toile, imprime une traînée rouge, sombre, poisseuse, retourne à la palette de bois souillée de peinture et touille, tape, racle pour mieux repartir à l'assaut. Plus de noir. Plus de matière. Deux iris fauves cachées par de long cils bruns se concentrent sur la mixture puis se lèvent subitement pour suivre, frénétiques, le mouvement possédés du pinceau. On pourrait croire la main mue par une vie propre lorsqu'elle retourne au tableau dans une chorégraphie endiablée sous l'air ahuris de son propriétaire. Grands yeux fascinés, boucles échevelée, barbe de trois jour. Will est tout entier voué à son démon.

La scène est là, elle a toujours été là, gravée dans sa mémoire. C'est comme un tableau incrusté dans le décors désordonné de sa conscience, comme une toile d'araignée dont on oublie l'existence ou la tâche de moisissure au plafond à laquelle on ne prête plus attention. La scène est là, dans son champs de vision, accessible, mais il manque quelque chose. Il manque y toujours quelque chose.  

Le jeune peintre bascule le pinceau entre ses doigts et étale du bout du majeur et de l’annuaire le pâté de pigment puis s'écarte de la toile. La bouche entrouverte, comme hébété, il observe le résultat de sa frénésie.

Il y a le rouge d'un tapis de sang. Le blanc livide de deux silhouettes inertes. Et dominant la scène, toujours, cette ombre sans visage, cet Ange Noir dont les traits refuse de se révéler à sa mémoire.

Plus un bruit, plus un mouvement dans l'atelier. Will contemple son œuvre, cherche une identité qui se refuse à lui. Derrière le tableau trônant sur son châssis, un empilement d'autres toiles de tailles diverses. Des silhouettes défigurées, la chair dans des teintes exubérantes. Des paysages céleste ou aquatiques aux tons variés, aussi. Et parmi elles, nombreuses, les copies conforment du tableau fraîchement achevé, comme les fragments d'un miroir brisé se chevauchant, se superposant, et reflétant toujours le même spectacle morbide et figé.  

Will demeure immobile. Seuls ses yeux vacillent discrètement à la recherchent d'une forme révélatrice, la ligne même vague d'une pommette, le contour d'une orbite au cœur de cette masse d'un noir profond. Mais rien. Rien que la même frustrante, insupportable obscurité.
Ses paupières clignent maladivement. Will déglutis, fait volte face en jetant palette et pinceau à travers la pièce. C'est là, pourtant. C'est là, comme un mot sur le bout de la langue! Une image sur le bout du pinceau...

Mais ce ne sera pas pour ce soir. Pas pour cette toile. Ses épaules fléchissent, ses mains qui n'ont plus à s'occuper se mettent à frémir et recouvrent sa bouche, pétrissent son visage, glissent dans ses cheveux et se referment derrière sa nuque. Il tourne en rond, tremble, cherche de quoi noyer son nouvel échec.
Quinze-ans d'échecs.

Bruit de bouteille qui s'entrechoquent quand Will farfouille dans ses étagèrent. Un fond de vodka bon marché nargue son gosier. Plus d'alcool. Il jette un œil piteux à la pendule près de ce qui lui sert de cuisinière. Les aiguilles indiquent trois heures du matin.

Will remonte le col de son imper et fourre les poings dans ses poches en quittant l'immeuble encombré de conteneurs débordant. La lueur orangé des lampadaires s'animent sur sa silhouette et étire par intermittence l'ombre à ses pieds. Tout en contraste. Will n'aime pas sortir de jour. En cas de nécessité essentiellement. Il n'a jamais beaucoup aimé la présence des gens. Il les évitent, caché dans son studio miteux au dernier étage d'un immeuble de banlieue, ceux au briques rouges et aux escalier de secours branlants. Il aime le confort rudimentaire de son appartement. La vue également. Sa petite fenêtre se transforme en tableau plaisant quand le soleil se couche le soir, empli le ciel de ses teintes chaudes.

-Hey, t'aurais pas une pièce?

Will jette un œil sur le bas-côté. Le quémandeur semble fondu dans le mur décrépi de la supérette. Le 24/7 en néons vert qui grésille au dessus de la devanture tout proche creuse des rides misérables entre l'amoncellement d'écharpe et le bonnet qui l'affuble. Un œil glauque, également. Will devine pourtant que le type pourrait-être plus jeune que lui.

L’Héroïne peut-être. Lui c'est l'opium qui dessine des cernes sous ses yeux. La différence entre ce gosse et lui, c'est qu'il n'a pas encore capitulé face à ses démons pour finir dans la rue à dépérir après une bouffée de verte.

Will s'engouffre dans la supérette. Les rayons sont déserts. Il laisse tomber deux bouteilles de vodka et un tube d'aspirine devant un caissier à l'air endormi, sans un mot ni un regard. Une impression de pesanteur dérangeante l'invite pourtant à lever les yeux de son portefeuille. Le type le regarde d'un drôle d'air. Un point au niveau de sa pommette. Ce n'est que lorsque, pris d'un doute, Will y frotte le revers de sa main, qu'il y découvre une traînée poisseuse et devine une tâche de peinture à cet endroit. Une peinture rouge sombre.

Le peintre embarque ses bouteilles et quitte la supérette d'un pas agacé. Il n'aime pas attiré l'attention.

-Hey. T'aurais pas une pièce?

C'est le clodo de tout à l'heure. Will ne se retourne pas.
Son cabas entre les bras, il remonte la rue déserte d'un pas pressé. Un chat feule à sa droite. Will poursuit son chemin.

Il a l'impression d'être observé. Il a vécu toute sa vie avec ce sentiment irrationnel que des yeux le regardaient.
Des yeux invisibles. Tapis dans l'ombre.
L'ombre de ses obsessions.

-Hey.

Une voix grave retentis juste derrière lui, au sortir d'une allée minuscule. La voix insistante du camé. Menaçante.

-T'aurais pas une pièce?

Will se retourne par instinct, se trouve nez-à-nez avec les yeux fou du type. Un coup furtif le plie en deux et les bouteilles s'éclatent au sol. Sa chair irradie au niveau de l'abdomen. Il n'a pas vu l'éclat de la lame entre les doigts crasseux du geignard. Un borborygme échappe de ses lèvres quand la lame se retire aussi violemment qu'elle s'est enfoncée. On le pousse à terre, il ne peut rien contre les doigts qui fouillent et s'emparent du porte-feuille dans sa poche. Seul résonne les pas précipités du fuyard qui s’évanouit dans la pénombre et à ses tempes, la pulsation affolé de son cœur.

Ça fait mal. Ça fait peur.
Ses mains tremblent autour de son ventre, maculé de sang chaud. Un bruit fait sursauter l'animal blessé qui tente un regard par dessus son épaule.

Une silhouette approche.
Une ombre.

Elle vient, calmement. Ou peut-être est-ce sa perception du temps qui lui joue des tours et fait passé les secondes pour des minutes, la progression de l'inconnu pour un ralenti angoissant.

Lui a terre, l'étranger debout au dessus de lui, il lui parait immense.
De la mesure de l'incarnation ses cauchemar.
La réalité et la fiction se mêle comme son champs de vision devient flou. Il voudrait saisir ses traits, se concentre à travers ses paupières plissés pour mieux l'observer, mais le contre-jour d'une lampe de secoure qui dessine un halo rouge juste derrière sa tête joue en sa défaveur.

A t-il a faire à un ange ou démon? La mort venue l'emporter ou un gardien venu le secourir?

Will lutte pour garder les yeux ouverts, les sens en éveil. Mais ses efforts sont vains face à la douleur. L'ombre se penche. Empli tout son champs de vision. Gobe ses perceptions.

Alors il se sent sombrer dans le néant.

Are you my design?
Anonymous
Invité
Mer 18 Mar - 15:10

Jack
Redwood

J'ai 19 ans et je vis quelque part dans une petite ville perdue dans les forets du Main aux USA. Dans la vie, je suis lycéen et chasseur de monstre et je m'en sors très bien grâce à l'héritage familial. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

(M/M) L'Am stram gram familly Original
RÉSUMÉ:
Jack est fils et petit fils de chasseur et perpétue la tradition familiale avec honneur et vaillance. Chaque soir après les cours, le lycéen vaque à la traque des monstres qui peuplent sa ville, fiefs des Redwood et autres familles chasseresse.  
Mais lorsqu'il croise le chemin de l'une de ces créature honnis, le jeune homme décide de faire de la chasse un jeu personnel et de sa proie son partenaire malgré lui.

RECHERCHE PARTENAIRE
[Réservé - Ft. Mira]
(M/M) L'Am stram gram familly CloudyDeadFlatfish-size_restricted



Matt Daddario :copyright: NOM CRÉATEUR
Run boy, run


Elle court, court à en perdre haleine. Ses pieds foulent le sol meuble recouvert de feuilles sèches, ses jambes la précipitent entre les troncs noirs des pins et par dessus les obstacles. Elle se réceptionne au bas du fossé et se redresse d'un bond agile. Le grognement se rapproche. Elle se risque à un coup d’œil en arrière lorsque dans son dos surgit le monstre rugissant.
Le quad jaillit de derrière la bute, noir et massif, vole dans les airs le temps d'un YAHOOOU déjanté, et retombe lourdement sur ses amortisseurs, secouants sans ménagement les trois occupants de la bête mécanique.

-Plus vite Oliver, on va la perdre!

-La perdre? Au volant de notre super-bébé? Et où veux tu qu'elle aille, Hazel! Elle est dans NOTRE forêt!

-La ferme tous les deux! Vous me déconcentrez!

Parfaitement en équilibre, debout dans le dos de la seconde occupante elle même cramponné au pilote, étonnante brochette adolescente, la grande brune bande la corde de son arbalète, vise, et tire. Le corps de la fuyarde à une dizaine de mètre sur leur trajectoire s'arcboute en plein élan, sous les hurlements satisfait de la bande.

De ma place, campé au milieu des arbres, je les regarde filer comme des fous en secouant la tête de dépit. Des gosses...
Je suis moins excessif dans mes manœuvres. Plus contemplatif. Je rajuste le carquois sur mon épaule et pendant qu'ils vaquent de leur côté à retrouver le dernier fugitif, je progresse tranquillement entre les troncs à la recherche de signes. Ici une brindille fendue. Puis là, de l'humus écrasé. Je visualise mentalement le passage d'un corps d'approximativement ma corpulence fouetter les branchages pour répondre à un irrépressible instinct de survie. La fuite.
Nous sommes des rois dans notre ville. Nous sommes les rois dans cette foret. Une bonne partie du moins. Tout bon chasseur connait les frontières à ne pas enfreindre. De même que les monstres, ces créatures qui cohabitent à nos côtés dans le secret, mêlé à la population lambda qui ne souffre ni créatures de légende, ni milice de conte de fée, connaissent l'étendu de nos terrains. Ces jeunes n'auraient pas dues se promener ici en ce début de soirée.

Le soleil pare le ciel d'une teinte orangé. Bientôt il se délavera et sombrera dans le bleu d'avant-nuit. Je suis ma piste, descend un talus. J'ignore si Marina qui sait si bien manier l'arbalète a viser le flanc ou la cuisse de sa cible. Ce n'est pas à nous qu'il revient de réguler la population surnaturelle, on nous autorise seulement à faire régner l'ordre par la terreur sur les terres qui sont les nôtres. Une terreur puérile mais suffisante au regard de nos pairs. Mais que dira t-on d'une hérésie de moins? Ce n'est qu'une adolescente imprudente. Ce n'est pas comme s'attaquer aux membres éminents des clans fauves qui règnent de l'autre côté des frontières.

Un bruit sur ma droite. Je m’arme de mon arc et d'une flèche, prêt à décoché dans un amoncellement de racines suspect.
L'adrénaline court dans mes veines. L'appel du combat. Un moteur pour la survie. Les tatouages qui ornent mes bras, ma nuque, sont autant de symboles pour cacher les cicatrices hérités de mes confrontations avec des monstres. Nous sommes rois dans notre ville et dans notre foret. Mais nous devenons proies également à la moindre maladresse. L'erreur n'est pas permise chez les chasseurs.

Je garde la cachette en joue, mon œil noir dans la ligne de ma flèche prête à partir. Alors les rayons du soleil déclinant à travers les frondaisons me le révèle entre le rideau de racines.
Un œil, rivé sur moi.

Nous nous regardons sans un mouvement, sans un bruit. Un seul geste et ma flèche part. Une réflexion se fait derrière mes prunelles : trop facile, trop routinier. Alors je baisse doucement mon arc. Je ne le lâche pas de mon regard neutre, cherche à déterminé si ces yeux farouches reflètent un regard de défis pour le chasseur que je suis, ou le regard pétrifié d'une bête incapable de quitter son prédateur des yeux.
Quelque chose dans cette situation fait courir un étrange frisson dans mon dos. Au loin, le ronronnement du quad et l'agitation de mes camarades se fait entendre. Ils vont tout gâcher. Alors je lève le bras à l'intention du caché, doucement, et porte un index à mes lèvres.

Shhhht.

-Red, t'as trouver quelque chose?

-R.A.S. gueulè-je. On va pouvoir rentrer.

Et comme je les entend venir à ma rencontre, je me détourne de l'ombre calfeutré sous la roche enracinée et remonte la bute rejoindre mes compagnons.

Un sourire fleuri sur mes lèvres. Le petit sourire en coin malin de quelqu'un qui vient de trouver une distraction.

Qui que tu sois, monstre, tu me dois la vie sauve.
Je ne connais pas ton visage, mais je me souviendrais de tes yeux particuliers, de leur plissement farouche. Je sais que nous nous retrouverons de nouveau, dans cette forêt, ou dans le quotidien ordinaire de nos double-vies, et cette fois encore, peut-être, déciderais-je de t'épargner.

Pour mieux pouvoir te traquer à nouveau.


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