Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
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Edward
Sam 27 Jan - 0:27
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
J’aurais du le voir venir, mais ça n’a pas été le cas. Elle a réussi à me coller son genou dans les parties avec assez de force pour que je me retrouve plié en deux en grognant et en soufflant comme un boeuf..
Putaiiing ! Bordel ! Grognais-je, une main sur l’entrejambe tout en la regardant s’éloigner en courant. Je la poursuis aussitôt, aussi vite que possible, ce qui revient à dire très lentement dans un premier temps. Maintenant pieds nus, elle va beaucoup plus vite que moi et elle a même atteint la route.
Putain ! Non, mais quelle conne !
Et moi, je me traine lamentablement tandis que j’aperçois des phares qui approchent. Une fourgonnette qui roule doucement, à cette heure tardive, dans un coin paumé et faiblement éclairé ? Je la sens mal cette affaire, très très mal. Et j’ai que mon arme avec cinq cartouches, car à la miss, je ne serais pas très efficace au corps à corps.
La fourgonnette s’arrête à hauteur de Sandra, la vitre côté passager s’ouvre, de même que la porte latérale.
Ben alors poulette ? On est perdue ? Demande un type d’une voix mielleuse. À l’arrière, deux ombres sont visibles et l’une d’elle tient un pistolet braqué sur la jeune femme. Monte avec nous, on va t’emmener et comme tu es une chouette fille, tu vas nous remercier tous les quatre, hein ? Aussitôt, une main surgie de l’arrière du véhicule pour lui attraper le bras.
La détonation retentit au moment même où le propriétaire de la main recule soudainement en hurlant. Alors que mon canon fume encore, deux coups de feu sont tirés par le passager avant et je ressens une vive douleur au biceps gauche. Je riposte en tirant deux fois à mon tour et l’engin démarre sur les chapeaux de roues pour s’éloigner rapidement.
Monte dans la bagnole ! Grouille, ils vont revenir avec des potes ! Criais-je à Sandra alors que l’adrénaline me permettait, enfin, de courir convenablement. Je bondis derrière le volant, faisant rugir le moteur.
Ramène-toi bordel ! Si tu restes ici, tu vas te faire massacrer ! Hurlais-je pour finalement écraser l’accélérateur dès qu’elle eut posé ses fesses sur la banquette. Je reprenais la voie rapide dans le sens inverse de celui que j’avais pris jusqu’à maintenant. Je roulais à tombeau ouvert, cherchant à mettre le plus de distance possible. Finalement, j’empruntais une sortie me permettant de rejoindre une route allant vers le nord, poussant sur quelques kilomètres avant de me garer derrière une vieille grange délabrée.
Là, je retirais ma chemise pour, à la lumière du plafonnier, détailler la blessure à mon bras. Une belle entaille. Par chance, la balle ne m'avait qu'effleurée, mais je venais de gagner une nouvelle cicatrice. Je déchirais ma chemise pour me faire un bandage en urgence avant de me tourner vers la blonde. J'étais en nage et j'avais le souffle court dû à ce pique d'adrénaline.
Ca va toi ? T'as rien ?
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Sam 27 Jan - 2:03
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Je ne m'arrête pas dans ma course, jusqu'à ce que j'aperçoive une van arrivée en sens inverse. Enfin ! J'hallucine ! Je me plante devant et tends mes bras au ciel en leur faisant de grands signes pour s'arrêter. Le minibus aux couleurs criardes s'arrête à ma hauteur. Un sourire aux lèvres et essoufflé, celui-ci s'estompe vite lorsque je réalise au bref échange que j'ai avec les types leur intention. Je recule d'un pas. Trop tard. L'un des types m'attrape par le bras, mais pas bien longtemps. Une détonation le fait disparaître immédiatement d'où il vient. Je me recule vivement à l'échange de coups de feu, m'accroupissant au sol.
Franck, de son côté, me hurle de revenir à la voiture, anticipant l'arrivée imminente d'autres illuminés armés. Je ne me le fais pas dire deux fois. Je rebrousse aussitôt chemin, et encore plus vite que je ne suis partie, pour sauter dans la voiture, complètement haletante. Je m'attendais à tout, À TOUT, sauf ça. Je m'agrippe au siège passager avant pour m'écrier scandalisée : — Foutue hippie ! Je rêve, ils ont essayé de nous tuer ?! J'ai du mal à réaliser ce qu'il vient de se passer à l'instant et j'ai besoin de l'entendre de la bouche d'un autre. Mais Franck ne me laisse toutefois pas le temps de m'accrocher à cette nouvelle réalité qu'il démarre abruptement et je suis violemment projetée à l'arrière contre la banquette. Ça balance dans tous les sens pendant un bon moment et je me fais mal contre les portières. La seule bonne nouvelle dans tout ce merdier est que Franck, dans le feu de l'action, roule désormais en sens contraire du Canada. Je me tais et ne dis rien. C'est le mieux qui puisse m'arriver jusqu'à présent.
Merde, je pense qu'il a fait de nouveau demi-tour. Je ne sais plus... Je suis exténuée et j'ai faim. Je ne dis rien jusqu'à ce que nous nous arrêtions derrière une vieille grange. Et là, je me dis : Ça y est, ça va être ma fête. Je ne le laisserai pas profiter de moi. Il violera mon cadavre s'il le veut, mais pas mon âme. Ensuite, j'irai rejoindre ces pauvres filles enterrées sur les bords de route et on retrouvera mes ossements d'ici une dizaine d'années. J'ai une pensée pour mon père et me résous peu à peu à mon sort tandis que mon geôlier se rafistole en silence. Il le brise de ces quelques mots qui me tirent de ma léthargie. Il ne va pas me faire ma fête ? C'est pourtant le scénario que j'avais en tête. Le plus crédible aussi... À part des hématomes et la lèvre explosée, je suis surprise en effet de réaliser que tout va. J'hoche la tête tranquillement, plutôt confuse qu'il ne saute pas par-dessus son siège pour m'étrangler. — Tu ne vas pas... me tuer ?
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
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Edward
Sam 27 Jan - 13:14
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul souci, c’est qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
La phrase qu’elle lâche, révoltée, juste avant que je ne démarre, ne fait que passer dans ma tête. Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’a pas tout compris de ce qu’il venait de se passer. Cela dit, pour le moment, je suis trop occupé à mettre le plus de distance possible entre ce lieu et les raclures qui vont probablement y revenir. C’est donc en roulant à vive allure, d’abord à l’opposé de mon objectif, puis de nouveau dans la bonne direction, mais par les petites routes, que je prends la fuite.
Mon bras me lance affreusement, mais, si j’arrive à le bouger, c’est que ce n’est pas trop grave. Finalement, je repère une vieille grange qui offre un abri parfait. Je me stationne donc derrière, ce qui nous rend invisibles depuis la route. Je coupe le contact, éteins les phares avant de m’écraser contre la banquette en poussant un profond soupir. Sans un mot, je m’occupe ensuite rapidement de ma blessure, soulagé de constater que ce n’est rien de grave. Il faudra tout de même trouver de quoi faire un vrai pansement et une solution antiseptique, mais cela attendra le lendemain.
C’est seulement une fois ceci fait que je me tourne vers ma passagère bien malgré nous. Inquiet de ne pas avoir prêté plus tôt attention à une éventuelle blessure qu’elle aurait pu avoir, je lui demande donc si tout va bien. Honnêtement ? Je crois bien que sa question m’a vexé.
Tu tuer ? Répétais-je, mon air surpris éclairé par le plafonnier. Si je voulais me débarrasser de toi, j’aurais laissé ces types t’embarquer, tu ne serais plus mon problème.
Je me frotte le visage, essayant de remettre mes idées au clair.
Sandra, je t’assure que je ne te veux absolument aucun mal. Ces gars voulaient t’embarquer pour… Pour s’amuser ! Je ne pouvais pas laisser faire ça, comme je n’ai pas laissé Jack le faire. Ne me refais pas un coup comme ça, surtout dans un endroit pareil !
Je viens repousser doucement une mèche de cheveux de son visage pour vérifier que sa lèvre ne saigne plus.
Je vais rouler encore un peu jusqu’à trouver un motel et peut-être un truc à manger. Demain, on se trouve des fringues et on reprend la route. Dans trois jours, je te dépose dans une gare canadienne et tu pourras rentrer chez toi. Voilà comment je vois les choses. Concluais-je avant de redémarrer le moteur et de reprendre la route tranquillement.
Je m’arrête sur le parking d’un motel trente minutes plus tard et paye une chambre ainsi que deux sandwichs avec la moitié de l’argent que j’ai. J’arrive à négocier que l’on me donne un flacon de désinfectant et un bandage et c’est ainsi que j’entraine tranquillement la jeune femme vers notre chambre. La porte fermée à clé, la nourriture et les affaires de soin posé sur la table, je retire mes chaussures avant de lui indiquer la salle de bain.
Si tu veux te doucher ou te rafraichir, vas-y, j’irai après. Annonçais-je avant de glisser la clé de la porte dans ma poche de jean. La fenêtre s’ouvre, mais pas assez pour permettre de sortir par là. De nombreux motels en on eu marre que des cambrioleurs passent par là. Je m’étale alors sur l’unique lit, expirant bruyamment l’adrénaline de la journée.
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Sam 27 Jan - 15:53
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Je lui ai explosé les burnes, failli le faire courir à sa perte et il ne va pas me tuer après tout ? Je suis stupéfaite. La bouche entrouverte et légèrement tremblante, je souffle « Ah… » stupidement à tout ce qu'il vient de me dire. M’efforçant de traiter l'information, je suis mystifiée par ce chevauchement du temps auquel je ne comprenais rien. Il dégage une mèche de cheveux, je ne bouge pas incrédule. Les mots qui me ramènent à la vie sont les « trois jours » qu'il me promet, et je m'y rattache avec un peu plus d'entrain. — Trois jours… et tu me laisses partir… Pour l'instant, tout ce que je veux, c’est m’attirer les sympathies et les faveurs de ce Franck pour m’éviter qu’il ne change d’avis en cours de route. La scène du stationnement avec son pote au sol me hante toujours.
La fin de mon calvaire n’étant pas prévue pour ce soir, Franck nous amène à un motel en bordure du chemin. Une fois dans la chambre, j'ai dû avaler le sandwich que ma donné Franck en deux bouchées tant j'étais affamée, avant de disparaître dans la salle de bain. Franck m'ayant suggéré de passer la première.
Je referme la porte des toilettes à clé derrière moi, et sous la douche, je ne compte pas le temps qui passe. Je me débarrasse de la crasse, celle de Jack aussi, le sang sur mon menton et mes larmes qui se fondent au torrent d'eau brûlante au-dessus de ma tête. Lorsque je consens enfin à sortir de la salle de bain, je suis en peignoir du motel et mes cheveux mouillés s'égouttent sur le plancher. En voyant Franck sur le lit, je croise par réflexe mes bras sur ma poitrine et m'approche craintivement. Je suis trop épuisée pour me contenter du fauteuil à côté, alors je m'allonge dos à lui. Je doute parvenir à m’endormir comme ça, mais je n’ose pas fermer les yeux en sa présence, et puis, c’est déjà mieux que la banquette arrière de la Ford.
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Edward
Sam 27 Jan - 23:12
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Trois jours si la route se passe bien, je te le promets ! Répétais-je avant de reprendre la route.
Je l’observe sortir de la salle de bain, vêtue de ce peignoir, ses cheveux s’égouttant sur le sol, les bras enroulés autour de la poitrine. Je peux apercevoir une partie de ses mollets ainsi que ses pieds sous le vêtement. Je ne bougeais pas, la laissant s’installer comme elle l’entendait. Alors, je me levais pour me diriger vers la douche à mon tour. Une fois dans la petite salle de douche, je me retourne pour jeter un œil à Sandra.
Si tu as faim, mange mon sandwich ! Dis-je simplement avant de fermer la porte.
Dans un premier temps, je pris toutes les précautions pour nettoyer ma blessure. Ceci fait, je pris une douche bien chaude, profitant allègrement du shampooing, denrée rare en prison. Comme la blonde, je m’enroulais ensuite dans un peignoir avant de regrouper mes habits et de sortir de la pièce. Je posais mes affaires à côté du lit avant de me saisir de l’antiseptique et des bandages. Je m’asseyais sur le lit, à côté de la jeune femme.
Je sais que c’est surement un peu bizarre, mais tu pourrais me poser ce pansement ? La plaie un peu trop grande pour que je fasse ça bien et seul.
Alors, j’entre-ouvrais le peignoir pour dégager mon bras blessé, dévoilant une partie de mon torse.
Demain, je te trouverai un vrai petit déjeuner. J'imagine que tu dois être affamée.
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Dim 28 Jan - 16:21
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Franck me propose son sandwich. Je me redresse sur le lit mais le voilà déjà disparu dans la salle de bain. Je rêve… C’est ma chance ! Je me lève silencieusement, avançant sur la pointe des pieds vers la porte de la chambre. Cependant, en posant la main sur la poignée, l'horreur me saisit : elle est verrouillée. En hâte, je fouille la chambre à la recherche de la clé, réalisant finalement qu'elle doit se trouver dans l'une des poches de son pantalon. Et cherchant les vêtements de Franck, je réalise avec dépit qu’ils doivent se trouver dans la salle de bain avec lui. Ma main se glisse avec précaution vers la poignée de celle-ci, mais dès que j'entends l'eau cesser de couler de l’autre côté de la porte, je retourne rapidement sur le lit, m'y asseyant l'air de rien au même moment où Franck émerge des toilettes.
Je retiens mon souffle alors qu'il s'installe à côté de moi. Mon cœur bat à un rythme effréné. J’ai tellement peur qu'il puisse l'entendre tambouriner. Je m'efforce de respirer lentement pour qu'il ne remarque rien. Arquant un sourcil de surprise à sa demande, je baisse les yeux sur son bras dénudé. C’est une sacrée entaille qu’il a là… Je n'avais pas réalisé qu'il s’était bouffé du plomb pendant l'intercalation avec les hippies. Je n’y ai pas pensé sur le moment, mais est-ce que Franck ne m’aurait pas sauvé les miches à ce moment-là ? En me remémorant ces souvenirs, ça m’en a tout l’air. "Humhum." J'acquiesce doucement de la tête à sa demande, déglutissant difficilement, car je n’arrive pas à parler, ni à le regarder dans les yeux. Je suis terrifié à l’idée qu’il puisse déceler la peur dans ma voix, lire dans mes yeux mes intentions de fuite quelques secondes plus tôt, lire dans ma tête. Je sais, c’est absurde, mais cette peur au ventre est persistante et pour l’heure je préfère me plier à mon instinct.
J’approche donc doucement mes doigts de la plaie, jetant un bref coup d’œil à celle-ci, et me saisis ensuite du rouleau à bandage sur la table de chevet, n’ayant d’autre choix que de me pencher un peu en avant devant lui pour l’atteindre. Sentant mon peignoir se desserrer à ce geste, je resserre précipitamment la ceinture à ma taille en me redressant, fortement embarrassé et me mettant à l’ouvrage. Pendant que j'applique le pansement, les doigts légèrement tremblants, Franck assure qu'il nous trouvera à manger demain. Je me suspend un instant dans mon geste, lorsque je réfléchis rapidement à une réponse appropriée. Une réponse qui ne me ferait pas passer pour un fardeau dont on veut se débarrasser en bordure du chemin. — Le sandwich… a fait l’affaire… Merci. Je fais attention à la pression que j'applique, évitant de lui causer de la douleur, et je termine le bandage d'un double nœud. Je souffle silencieusement, ramenant mes mains sur mes genoux. Je ressens la même pression que si j’avais désamorcé une bombe. Restant assise et incapable de m'allonger à côté de cet inconnu - bien que Franck me semble du genre « sympathique » s'il on peut dire - les circonstances m'obligent à rester sur mes gardes. Plus que jamais, les paroles de mon père, "méfie-toi des gens gentils, ce sont les pires", résonnent dans ma tête pour la première fois depuis longtemps…
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Edward
Dim 28 Jan - 21:08
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
Essaye de te calmer, ok ? Lui lançais-je avec un petit sourire compatissant. Je sais que pour toi la situation est désespérée, mais je t’assure que je ne te ferais rien. Insistais-je, ne sachant quoi dire d’autre pour qu’elle accepte de me croire.
Ainsi, je m’installais à côté d’elle, dévoilant la longue blessure causée par la balle du type de la camionnette. Elle hésite, approche finalement pour jeter un œil avant de s’armer du bandage pour, lentement, l’enrouler autour de l’estafilade. Je n’ai fait aucun commentaire lorsque son peignoir a commencé à s’ouvrir légèrement, ne voulant guère l’embarrasser plus qu’elle ne l’était. Elle se montrait déjà fébrile, sans que cela ne l’empêche de poser le pansement tout à fait correctement, je n’allais pas en rajouter en évoquant bout d’épaule que j’avais aperçu.
Alors, j’émets l’idée de trouver un vrai repas le lendemain, ce qu’elle décline en répondant que le sandwich avait fait son travail. Elle termine le nœud du bandage avant de soupirer de soulagement.
Merci Sandra, c’est parfait ! Dis-je avant de me relever et de lui tendre la main pour l’aider à faire de même. Une fois la jeune femme debout, je me détourne pour ouvrir le placard et en sortir une grosse couverture. Je déroule cette dernière devant la porte avant de prendre l’un des oreillers et de le jeter sur la couverture.
Je ne vais pas t’imposer de dormir avec moi, alors tu prends le lit ! Dis-je d’un ton qui n’appelait guère à la négociation. Je me tournais ensuite vers la barquette de sandwich qu’elle n’avait pas touché. Je l’ouvrais et en pris un avant de déposer le second sur la table de chevet. Il faut que tu manges, pour palier au stress. Dis-je avant d’aller m’allonger sur ma couverture, enroulé dans ce peignoir. Naturellement, j’ai glissé la clé de la porte dans la poche de l’habit qui me couvre, gardant l’arme à portée de main. C’était plus au cas où quelqu’un essaie d’entrer que si elle tentait de sortir. De ce côté-là, je ne m’inquiétais pas trop.
Je poussais grognement en cherchant une position à peu près confortable. Ce vieux motel craquait de partout et, dehors le vent s’était levé. Probablement même qu’un orage se préparait. Si cela risquait de ralentir notre route, cela gênerait aussi la police en compliquant la remontée de notre piste. Finalement, ce demi-tour suite aux coups de feu un peu plus tôt pourrait bien nous faciliter la vie. Avant que les flics ne s’imaginent que l’on a quitté l’axe principal…
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Lun 29 Jan - 0:20
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
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Chanson thème Sandra
Lorsque Franck me dit de me calmer, mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Me calmer ? Elle est marrante celle-là ! Je suis réveillé depuis 7h54 ce matin, kidnappé sur mon lieu de travail, une probable perte d'emploi en prime si jamais je reviens un jour au Texas vivante ! J'ai manqué par deux fois de me faire violé si pas tuer et je suis maintenant cloîtré dans ce motel miteux avec un fugitif et meurtrier ! Néanmoins… je réalise que j'influence son comportement d'une certaine manière, et à chaque échange, ce type m'inspire de moins en moins de peur.
Franck semble satisfait de son bandage, c'est déjà ça. Peut-être que si je m'attire ses faveurs… je pourrais parvenir à le convaincre de me relâcher plus tôt que dans trois jours. Cette journée me semble avoir duré une éternité et je ne sais pas si mes nerfs pourront supporter 72h de plus. Et puis, on ne sait pas comment les choses vont se terminer... Si Franck est convaincu d'atteindre le Canada dans ce laps de temps, je doute que ce ne soit aussi facile et sans embûches. Déjà, j'vais m'assurer d'en être de la partie. Je ne vais certainement pas lui rendre le trajet facile, en espérant qu'il se décidera enfin à me laisser sur le chemin et en un seul morceau.
À ma grande surprise, Franck ne s'impose pas et me laisse le lit, s'offrant de dormir au sol. C'est une sorte de geste étrange, presque déconcertant venant d'un ex-incarcéré. J'ai tellement, mais tellement envie de le détester, mais je n'y parviens pas et il ne fait rien pour aider ! Si tu es pour jouer les méchants, soit au moins fichu de tenir le putain de rôle ! Mince, ça a failli traverser mes lèvres. Je viens presque à regretter mon coup de genou plus tôt, c'est pour dire. "Te laisse pas avoir, Sandra, c'est du cinéma, de la poudre aux yeux." Et pourtant… j'ai dû parvenir malgré tout à m'endormir sur ce lit puisque me voilà réveillée au beau milieu de la nuit par trois bruyants coups à la porte de notre chambre. Je me redresse vivement sur le lit, Franck semble émerger à son tour. Les coups résonnent de nouveau et je lance un regard interloqué à Franck. Dieu, si tu m'envoies les flics, je promets de ne plus voler dans la caisse d'Anne, ni de fumer la moindre cigarette ! Les aventures d'un soir, fini. Et je jure de ne plus jamais te faire affront en jurant outrageusement en ton nom à tout vent ! Amen !
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.
Univers fétiche : Médiéval Fantastique (mais pas que)
Préférence de jeu : Homme
Edward
Lun 29 Jan - 1:11
Franck McCall
J'ai 32 ans et j’aiun vieil appartement à Scarborough, Maine, USA. Dans la vie, je suis ce que l’on qualifie de criminel et je m'en sors moyennement. Sinon, grâce à ma malchance et un peu à la prison, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Je n’ai pas connu ma mère et mon père était un des gros bras d’un mafieux local. Inutile de dire que la violence, le crime, et autres joyeusetés du genre, ben j’ai grandis en plein dedans. C’est con, parce que je suis plutôt quelqu’un de malin. J’aurais probablement pu faire de grandes choses, avoir un super job, mais quand tu piques ta première caisse à onze ans, le ton est donné. Puis après, avec l’âge, le premier flingue qui tombe entre tes pattes. Pourtant, je ne m’en suis servi qu’une seule fois. Le problème étant que c’était la mauvaise personne. Non pas que je me sois trompé de cible, j’ai bien dégommé le type que je voulais, celui qui était en train de violer ma voisine. Là où ce mec n’était pas le bon, vient plus du constat accablant qu’il s’agissait du fils du procureur. Tout de suite, les années de prisons se multiplient. Alors, histoire de bien faire les choses, autant me transférer au Texas, dans une prison réservée aux plus grands connards que la terre ait portée. Heureusement, j’ai un plan pour me tirer, après dix ans, ça me suffit. Le seul soucis, c’es qu’on est deux dans la cellule, je suis donc obligé de me coltiner ce porc de Jack.
De violents coups à la porte me tirent de mon sommeil. Je me redresse et me saisis du revolver avant de me retourner. Sandra, raidie sur le lit, parait tétanisée. Savoir exactement comment elle se sent est compliqué dans la pénombre de la pièce, mais, en tout cas, elle est assise dans lit, immobile et droite comme un i.
Qui c’est ? Demandais-je d’une voix forte.
Ouvre connard ! On va te fracasser ! Tu as tué deux de nos potes pour cette pute !
Ah ! Voilà qui sent les embrouilles. Par-dessous la porte, monte comme une odeur d’herbe, je jurerais donc que c’est une bande de toxico remontés et bien énervés qui attendent de l’autre côté.
Et vous êtes combien maintenant qu’il en manque deux ?
Ferme-là, on est cin… Aïeuh ! Pourquoi tu m’a frappé ? T’es con ! Faut pas lui dire qu’on est plus que cinq !
Mes épaules s’affaissent d’entendre une telle médiocrité. J’ai presque de la peine pour eux et leur stupidité. Pourtant, les coups suivants sont nettement plus fort.
Putain ! Ils utilisent un banc pour forcer la porte ! Allonge-toi à côté du lit ! Lançais-je à Sandra avant de me coller au mur. Un nouveau coup violent et, je déverrouille la porte, tournant la poignée. Sous le choc du banc, la porte s’ouvre alors que, entrainé dans leur élan, deux des cinq types se retrouvent à s’engouffrer dans la pièce. Jouant de la surprise, je claque la porte que je reverrouille immédiatement.
Clic ! Fait l’interrupteur lorsque j’allume la lampe du plafond après avoir prit soin de fermer les yeux. Je les rouvre en entendant grogner. Alors, je saisis le revolver par le canon et saute sur le premier gars que je rue de coups de crosse. Pour le moment, son copain semble plus intéressé par la vue que lui offre Sandra en peignoir.
Je propulse le premier au sol avant de passer le bras à la gorge du second. Dehors, ça tambourine à la porte.
Vous en faites pas, j’arrive ! Grondais-je alors que l’homme au sol essaye de me retenir par mon peignoir. Je lui colle mon pied dans la figure, dégageant un bras de la manche pour ne pas être gêné. Ainsi, mon unique vêtement pendouille à une de mes épaules, ne masquant clairement plus grand-chose.
Ouvre la porte ! Grognais-je à celui que je tiens par le cou. La porte une fois ouverte, je le balance sur ses potes, pointant le flingue sur eux. L’un des trois qui attendait dehors, percuté par son ami, s’écroule avec lui, l’un des deux autres fait tomber son pistolet et le dernier pointe un petit couteau vers moi.
Ramassez votre copain et foutez le camp avant que je vous déglingue tous ! Fallait pas toucher à la fille, elle en bave déjà assez comme ça ! Alors laissez vos armes et tirez vous !
Dans mon dos, j’entends jurer, grogner, gronder, frapper puis un corps qui s’écroule en gémissant. Une chose est certaine, ce n’est pas Sandra qui gémit. Ce constat me tire un sourire. Je l’aime bien la blonde !
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Date d'inscription : 27/04/2021
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Univers fétiche : -
Préférence de jeu : Femme
Lobscure
Lun 29 Jan - 2:06
Sandra Palmer
J'ai 26 ans et je vis au Texas, USA. Dans la vie, je suis serveuse au diner du coin et je m'en sors avec des hauts et des bas. Sinon, je suis mythomane et je le vis avec quelques contrariétés. Pas les miennes, celles des autres. Si on demandait à tous ceux qui ont croisé son chemin, ils vous diraient que c’est le pire en l'humain qu'elle fait ressortir par ses bravades incessantes. Sa perspicacité devient piqûre. Ses rires, des ricanements sardoniques. Sa douceur, de la malice déguisée. Ses sourires, tyranniques. Et le pire est ; parce qu’elle est perspicace, elle sait piquer exactement là où il faut. Attaquer une faiblesse, une erreur, un trait de caractère. Sandra a aussi cette habileté de rendre sa perversion en actes candides et de son art de l’alchimie des mensonges et des vérités, de convaincre la laideur d’être beauté. Le chasseur est persuadé de son innocence jusqu'à ce que le fusil ne se retourne contre lui. Encore, faudrait-il que tout ce beau monde ait réellement existé pour en témoigner…
Avatar : Samara Weaving
Chanson thème Sandra
You Never Can Tell:
Lorsque je reconnais les voix qui s'élèvent de l'autre côté de la porte, je me déconfis sur place. Mais fait chier ! Pas un instant de répit... En colère, je ravale mes larmes. Je jure, Dieu, que tu ne reverras plus jamais mes fesses sur un banc d'église ! De toute façon, je sais qu'il ne faisait que se rincer l'œil lorsque je priais à genoux ce vieux pervers. Franck m'avertit de la charge à venir, je me lève du lit et vais me plaquer dans un coin de la pièce.
La porte s'ouvre avec fracas, avant que Franck ne nous enferme avec les deux putains de hippies que je reconnais à la senteur immonde qu'ils dégagent. Je ne bouge pas tandis que Franck les malmènes avec une force impressionnante. Je ne peux retenir une grimace pour le pauvre type qui se mange le canon de son propre revolver. Je n'éprouve aucune pitié. Seulement de voir sa gueule en sang et avec quelques dents en moins me répugne. Le second pose les yeux sur mon peignoir, je lui lance un regard plein de défis. Franck ne lui laisse pas le temps de rien l'attrapant par derrière, et dans tout ce pêle-mêle, c'est surpenament lui qui se fait arracher son peignoir. Je détourne les yeux, ne sachant vraiment où regarder. Tandis que Franck s’avance vers la porte avec l’un des hippies qu’il tient par la peau du cou, celui au sol semble soudain dénoter ma présence puisqu’il se relève et s'approche avec un sourire malin aux lèvres. — Nope ! Dégage !! Je n'y pense pas deux fois pour lui foutre un explosif coup de genoux là où il faut. Et alors qu'il se plie sur lui-même, je me saisis de la lampe sur la table de chevet que j'empoigne comme une batte de baseball pour l'envoyer dans sa tronche à maintes reprises. Je ne m’arrête que lorsqu’il s'effondre enfin - à la cinquième saillit - et assommé pour de bon. Hors de moi, je rejoins empressement Franck et notre petit comité d’accueil à la porte, ramassant au passage son revolver qui s'était ramassé au sol dans tout ce bordel. Je le lève, le pointant à bout portant sur nos agresseurs et tire sans y penser, ni vraiment parvenir à viser, mais mon hystérie parvient néanmoins à faire fuir les derniers d'entre eux. — C’est ça ! Aller vousfairefoutre !!! Je me retourne enfin vers Franck, haletante. « Putain d’hippies… » que je maugrée entre mes lèvres. Je rends à Franck sa possession en plaquant le revolver que j’ai surement vidé de toutes ses balles sur son torse assez fière de moi-même, avant de me retourner aussitôt à l'opposé, réalisant qu'il est complètement nu.
Le dernier acte est sanglant
quelque belle que soit la comédie en tout le reste: on jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais. - B.P.