J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis animatrice dans une maison de retraite et je m'en sors plus vraiment depuis quelques temps. Sinon, grâce à ma malchance, je suis solo et je le vis plutôt ... je fais avec ! .
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« -non tu vas t’abstenir. » avait elle à nouveau répété tel un maitre jedi, comme si cela pouvait faire oublier tout cela à Alex. Elle n’avait aucun mal à l’imaginer glisser en douce ce genre de détail au type qu’elle risquait de ramener. Comme Alex ne semblait pas être capable de garder sa langue dans sa poche, Susan se dit que la meilleure solution était d’entrainer rapidement le type en question directement dans sa chambre. Enfin, ça, ça fonctionnait dans le cas où ils rentraient avec le feu dans le creux des reins. Si au contraire c’était un truc du genre, merci pour la soirée, de m’avoir raccompagner, tu veux un dernier verre… c’était cuit ! En même temps, si elle présentait un colocataire, le type allait s’enfuir en courant. Qui était en colocation à bientôt quarante ans ?! ça faisait assez ado attardée. Bon, elle n’avait plus qu’à enfermer Alexander dans le placard à balai, bâillonné de préférence. « -roh n’importe quoi ! » avait elle clamé alors qu’il jouait à son tour du prude en évoquant la vie passé de la vieille voisine. « -que j’ai besoin de ton argent pour le loyer. » le sourire de la jeune femme était toujours aussi amusé.
Elle ne savait pas vraiment si elle devait être rassuré de savoir qu’Alexander était nul en cuisine. Au moins, elle se considérait comme prévenu. Si jamais il se décidait à passer du temps en cuisine, elle resterait à l’affut avec un extincteur à porté de main. Ça serait plus prudent. « -quoi ? Comment ça je cuisine pas ? ça fait même pas une semaine que tu as emménagé ! Tu verra que je cuisine et que je cuisine bien en plus de ça. » ce qui ne voulait pas dire qu’elle le faisait tout les jours. Parfois c’était pizza, ou autre plat à emporter. Mais ce n’était pas interdit par la loi de la colocation ! « -je n’ai pas dit ça. Seulement ça serait sympa d’avoir le début de soirée sympa et la fin de soirée aussi. » elle n’était pas naïve au point de croire qu’elle allait tombé sur le bon, en un claquement de doigt.
« -j’ai pas dit que j’en avais pas. Mais qu’ j’en portais pas. » au boulot elle portait une blouse de couleur. Et son style vestimentaire était également coloré. « -pas d’accord ! » avait elle ensuite clamé. « -le noir c’est super salissant. Poussière, cheveux, je te parle pas des pellicules. Heureusement j’en ai pas. Mais c’est salissant. Et al moindre trace saute aux yeux. » Susan se débrouilla pour éviter d’essayer les robes qui ne lui plaisait pas. Elle ne voulait pas être mal à l’aise. Avec un décolleté pareil, le type ne la regarderait jamais dans les yeux ! Elle régla, récupéra le sac et elle n’entendit pas ce qu’Alex lui dit en sortant. Son regard s’était posé sur un homme qui venait de passer non loin, son bras autour des épaules d’une belle blonde. Susan bassa les yeux, faisant mine de ranger un truc dans son sac. Puis elle regarda Alex et demanda : « -une glace ça te dit ? » et elle prit soin de partir dans la direction opposé.
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Manhattan Redlish
Sam 13 Jan - 17:05
Alexander Ian Akerman
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« Que tu crois ! » avait-il simplement répondu Alexander à la demande pour le moins impérative de Susan. Il n’avait aucune limite, alors adresser la parole à son prétendant comme s’ils se connaissaient depuis des années ne le dérangeait aucunement. Bien au contraire, cela pourrait rendre tout cela bien plus attrayant le concernant. Enfin, ça l’était plus que d’imaginer qu’une personne âgée pouvait encore avoir des relations sexuelles à son âge. Ce n’était pas une image qu’il souhaitait se voir pérenniser dans son esprit, alors il ne se fit pas prier pour changer à nouveau de sujets de conversation « Tu ne réponds pas à la question » précisa-t-il en ouvrant la porte de leur immeuble pour la laisser sortir dans la rue. Tout en restant à l’affût d’un taxi, ils évoquèrent les cours de cuisine qu’il suivait chaque soir à son travail, et ce fut ainsi qu’il apprit que Susan savait cuisiner, et pas seulement passer commande pour une pizza « Je te prierais de me laisser seul juge ! J’ai un palais délicat, tu sais ». Ce qui était bien évidemment faux. Son pêché mignon avait toujours été le cheeseburger. Ce qui contrastait avec sa situation financière. Se rendre dans des restaurants gastronomiques hors de prix servant du homard et du caviar était une véritable torture pour celui qui n’avait jamais compris le sens de la nourriture gastronomique. Des saveurs, mais toujours la faim au ventre en ressortant de ces endroits-là. Donc exercer au sein d’un pub dont la spécialité était le burger frites, entre autre, avait quelques avantages, notamment de manger au frais de son supérieur chaque soir. « C’est l’idéal » répliqua-t-il « Et que tu te réveilles enlacée dans ses bras » renchérit-il en entourant son propre corps de ses bras, dans l’unique objectif de se moquer gentiment d’elle, et le rire qui suivit en témoigna.
En finalité, Alexander s’était attendu à ce que la séance d’essayage dure bien plus longtemps que cela. Le premier essayage fut concluant « Alors qu’est-ce qu’on fait là ?! ». Si elle avait déjà une robe noire dans sa penderie, pourquoi en acquérir une nouvelle ? Parce que celle-ci n’avait pas l’odeur du renfermé ou que le tissu ne s’était pas encore altéré au fil des lavages ?! « Je reste convaincu que le blanc est bien plus salissant que le noir » répliqua-t-il en restant prostré sur ses convictions, et quitta le magasin avec elle quelques minutes plus tard. L’ancien millionnaire n’avait pas particulièrement envie de retourner à leur appartement et proposa une promenade dans les rues de New York. Un coup d’œil pour Susan dont il attendait la réponse, et suivit son regard jusqu’à un homme un peu plus loin. « Ça me va » et après quelques secondes de silence, osa demander « Tu le connais ? ».
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Charly
Dim 14 Jan - 15:02
Susan Hamilton
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« -si, je n’ai seulement pas dit ce que tu voulais entendre. » ce qui était totalement différent. Oui, elle l’appréciait. Mais de là à lui dire qu’elle ne voulait plus qu’il quitte sa vie… il y avait encore un fossé. Pour le moment, il devait encore être en période, si je fais une boulette, elle me mets dehors. Même si il n’avait pas sa langue dans sa poche. Susan attendait de voir l’évolution de cette relation avant de clamer qu’ils étaient amis. Ils ne se connaissaient… pas. Avoir eut une petite conversation sur leurs origines ne voulait pas dire qu’ils se connaissaient. Même s’il l’avait vu en pyjama.
« -parfait, je ne cuisinerais pas. Vu ce que tu viens de dire, tu vas critiquer tout ce que j’aurai pu faire. Donc continue d’apprendre. » Ils n’avaient jamais parlé de faire la cuisine pour l’un et l’autre. C’était chacun son truc de ce côté-là. Chacun sa partie dans le frigo. Chacun sa vaisselle. Donc si c’était pour subir des critiques, c’était non d’avance. Avec le temps, Susan essayait de moins en moins se forcer à faire ce qu’elle ne voulait pas. Bon, elle était pratiquement incapable de dire non, en face à face. Elle préférait des excuses… qui ne marchaient pas à chaque fois. Mais bon… « -je t’avoue que j’essai de ne pas trop y penser. Je veux pas me projeter. C’est le meilleur moyen d’être déçu. » donc elle ne se faisait pas trop d’espoir. Elle verrait selon la rencontre, selon la conversation, selon s’ils rentraient ensemble ou non.
« -je veux quelque chose de neuf. Tu peux partir si tu t’ennuis. Et tu n’étais pas obligé de dire oui pour m’accompagner non plus. » elle avait soudainement l’impression qu’il s’était senti forcé d’accepter et que la pauvre fille l’ennuyait sérieusement. Susan fit son choix, paya et juste histoire d’’aider son petit moral qui avait prit un coup de mou, elle croisa un fantôme de son passé, une bras autour d’une belle blonde. Heureusement pour elle, il ne l’avait pas vu. La jeune femme proposa une glace et surtout prit la direction opposée. Elle jeta un coup d’œil derrière son épaule. Son regard croisa celui de l’homme qui était loin d’être un étranger. Son cœur se serra, et elle regarda à nouveau devant elle. Un hochement de tête à la question d’Alexander. Elle n’en dit pas plus, du moins pas durant la marche, et durant le temps de commande des glaces. Elle régla pour eux deux, et ce ne fut que la glace à la main, qu’elle osa dire : « -c’était mon ex. » voilà comme ça Alex avait l’info.
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Manhattan Redlish
Dim 14 Jan - 15:51
Alexander Ian Akerman
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« Faux. Je m’interrogeais seulement sur la part de ta personnalité que tu me cachais, et tu ne m’as pas répondu » renchérit-il parce qu’il savait pertinemment qu’elle n’avait pas répondu à sa question. Susan sous-entendait qu’il n’avait pas encore découvert tous les aspects de sa personnalité, et patientait encore un peu avant de les lui faire découvrir. C’était donc tout naturellement que cela intriguait Alexander. Mais si elle ne souhaitait pas répondre, soit. Il en sera ainsi. De toute manière, il allait bien finir par découvrir la femme qu’elle était réellement au fur et à mesure de leur colocation. Finalement, il ne fallut que quelques minutes de conversation pour découvrir que la jeune femme n’aimait pas qu’on formule des critiques à son encontre. Et par conséquent, pour éviter d’en recevoir, elle s’abstenait d’agir. Donc elle ne lui ferait pas découvrir ses talents de cuisinière « Tout simplement parce que tu as peur que je critique ? Hum… Et tu t’empêches de faire beaucoup de choses comme ça au quotidien par peur des critiques ? » et ajouta « Et c’était ironique. Mon plat préféré est le cheeseburger avec des frites croustillantes, tu vois lesquelles ?! Celles qui ont encore la peau sur le dos ». Il en salivait déjà rien qu’à l’évoquer. Puis la conversation dévia sur le rancard de cette dernière qui approchait à grand pas et il acquiesça « Dans ce contexte-là, oui. Dans d’autres… Pas vraiment ». Se projeter, c’était aussi avoir des objectifs à viser pour avancer. Toutefois, en matière de relation sentimentale, la jeune femme avait sûrement raison. Pour sa part, il n’en avait pas la moindre idée.
« Tu comptes te vexer à chacun de mes commentaires ? » demanda-t-il en souriant « Je n’ai pas dit que je m’ennuyais. Je me disais seulement que si tu avais déjà une robe, pourquoi en acheter une autre. C’est tout ». Après tout, la jeune femme ne roulait pas sur l’or, sinon il ne serait pas ici. Alors il ne trouvait pas ça pertinent d’acheter une nouvelle robe, s’il y en avait d’ores et déjà une qui patientait tranquillement dans sa penderie, mais c’était uniquement son avis. Il la laissa payer et quittèrent le magasin. Ce fut à ce moment-là qu’il surprit son regard sur un autre homme. Sa question resta sans réponse. Ce qui voulait beaucoup dire en soi. Alexander n’insista pas et la suivit à l’extrême opposé de cet inconnu pour manger cette glace qu’elle lui offrit. Ses lèvres contre le sorbet, il termina de goûter à sa glace lorsque Susan lui apporta la réponse à sa question « Et je présume que la séparation était plus sa décision que la tienne ? » et ajouta « Tu ne l’aurais pas regardé comme ça le cas contraire et lui c’est déjà remis en couple, ce qui n’est pas ton cas ».
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Charly
Dim 14 Jan - 17:40
Susan Hamilton
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« -je n’ai pas peur. Je sais d’avance que tu feras des remarques parce que tu aimes en faire sur pas mal de choses. » en particulier sur elle et sur sa façon d’être, de faire… alors elle n’allait pas perdre son temps et son énergie à se creuser la tête pour un diner, si c’était pour avoir droit à ça à la sortie. Palais délicat. « -tu vas être servit là où tu bosses. » avait elle répondu en éludant la question précédente. « -je prends mes repas à la maison de retraite le midi ou le soir, suivant mes postes. Alors il m’en faut peu pour apprécier autre chose. » les menus étaient peu varié, la nourriture à l’eau, peu salée, peu épicée, peu cuisinée. Donc elle appréciait également un bon burger frite ou autre chose, même tout simple. Susan se confia ensuite sur le fait qu’elle n’aimait pas vraiment se projeter. Sa vie lui convenait comme elle était. Les seules fois où elle s’était mise à rêver de mieux ou de meilleur, rien ne s’était passé comme elle l’avait imaginé. Elle en avait souffert. Alors pour ce rendez-vous, elle ne se faisait pas d’illusion. Elle verrait bien.
« -je ne suis pas vexée. » avait elle ajouté avant de tirer le rideau pour stopper la conversation. Une fois sortie du magasin, elle avait une petite baisse d’énergie et de moral. Il en fallait peu parfois pour venir taper dans cette blessure de rejet qu’elle se trainait depuis l’enfance. Après tout, Alex avait peut-être dit oui simplement pour être sympa. Ou par pitié. Elle n’avait pas envisagé cela ainsi. Y penser lui avait fait mal. Une fois dehors, elle reçu un coup en plein cœur. Elle s’était éloignée, n’avait pas pu éviter un dernier regard. Elle avait vu la douleur dans ses prunelles aussi. Susan avait attendu pour répondre. Attendu d’avoir quelque chose de réconfortant entre les mains. L’homme qu’ils avaient croisé s’était son ex. Le voir avec une autre femme c’était… outch… « -un commun accord. » avait elle répondu en regardant au loin.
Un léger sourire. Alex aimait bien tirer des conclusions sur tout et rien. Il s’imaginait la connaitre. Elle lui avait dit qu’elle ne lui avait pas encore tout montré d’elle. Il se trompait sur toute la ligne. La séparation n’était pas une idée d’Edward. Elle n’avait pas été décidé de gaité de cœur. Seulement ils ne voulaient pas les mêmes choses… « -on est séparé depuis un peu plus de deux ans… » avait-elle ajouté après un silence. Ce n’était pas la première fois qu’elle le revoyait. C’était toujours douloureux. « -c’est bien qu’il ait trouvé quelqu’un d’autre. » avait elle ajouté avec un léger sourire triste.
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Manhattan Redlish
Dim 14 Jan - 19:24
Alexander Ian Akerman
J'ai 39 ans et je vis à New York depuis ma sortie de prison. Dans la vie, je suis commis de cuisine et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien .
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Alexander avait une opinion sur tout, que cela soit les gens, la société actuelle, ou bien encore le goût de la sauce tomate de ses pâtes bolognaises. Sur ce point, il était le digne héritier de ses parents qui avaient, eux aussi, un avis sur tout. Le droit, la politique, la littérature. Rien n’y échappait. Pas même le comportement de leur unique enfant. Il répétait donc un schéma qui lui était familier, même si ça semblait déplaire à sa nouvelle colocataire « C’est important d’avoir une opinion » précisa-t-il. Enfin, il la rassura toutefois que sa remarque était ironique. Il n’avait pas de fin palais. Il appréciait davantage un cheeseburger au caviar, par exemple. Bien que ça déplaisait grandement à son associé qui exigeait de ce dernier qu’il convie leurs clients dans les grandes tables de la ville, au lieu du Burger King au coin de la rue. Ce qu’il avait évidemment fait avec certains. « Je suis le plus heureux des hommes tu veux dire ». Il dégustait chaque soir un burger différent qui était inscrit à la carte, et lorsqu’il aurait fait le tour, il choisirait son favori ou en concocterait un qui lui convenait parfaitement « C’est si mauvais que cela ?! » demanda-t-il en grimaçant légèrement. Ce n’était pas parce qu’ils étaient vieux qu’ils devaient manger des plats sans saveur. Quelle était cette logique absurde ?!
« Si, tu l’es ! » répliqua-t-il au rideau qu’elle venait d’ores et déjà de tirer pour mettre un terme à cette conversation. Il était peut-être abîmé dans son genre. Enfin, c’était l’opinion du plus grand nombre, mais dans cette boutique, il n’était pas le seul. Apparemment, il suffisait d’un rien à Susan pour s’offusquer. Elle n’allait pas être au bout de ses peines avec lui au quotidien. Il ne renchérit pas à sa sortie de la cabine d’essayage et ils quittèrent la boutique ensemble. Il était partie pour une promenade dans les rues de New York. Elle proposa plutôt une glace. Puis il y eut ce regard. Cet homme. Ils étaient liés par une histoire commune, et l’apprit un peu plus tard « Commun accord… Aucun de vous ne semblez bien d’accord, ou l’un était plus d’accord que l’autre ? ». Enfin, à l’issue, il y en avait un qui était parvenu à tourner la page et pas l’autre. « Pourquoi vous vous êtes séparés ? » et jeta un coup d’œil là en direction de l’homme qui avait disparu depuis quelques minutes maintenant « Tes parents ne t’ont jamais appris que ce n’était pas bien de mentir ? » et reporta son attention sur Susan tout en léchant sa glace, et ajouta « Tu es malheureuse au possible, sinon tu l’aurais salué, tu aurais voulu rencontrer sa nouvelle petite-amie. Les gens ne font que se mentir à eux-mêmes au quotidien parce que la société condamne certains comportements. Si tu tournes la page trop hâtivement, ils vont te juger en disant que tu ne l’as pas vraiment aimé. Si tu mets trop longtemps, alors tu n’es qu’une pauvre fille qui s’accroche à un mec qui a déjà tourné la page. En réalité, faut seulement y aller à son rythme. Deux jours ou cinq ans, quelle importance ? Tu es la seule personne à même de juger le temps qui t’est nécessaire pour guérir. Et tu n’as pas l’air bien guérie de lui. Pas besoin de me mentir à moi, tu sais. J’en ai rien à foutre » et lécha à nouveau sa glace « J’aurais dû prendre café » au lieu de fruit de la passion.
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Charly
Dim 14 Jan - 20:22
Susan Hamilton
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« -oui c’est bien d’avoir une opinion. Mais c’est aussi bien de savoir quand la donner et quand se la garder. » ça s’appelait de la diplomatie. Mais visiblement dans le New Jersey ça ne devait pas vraiment exister. Ou alors il était vraiment mais alors vraiment en mode je m’en fou du monde et de ce que peuvent penser les autres. C’était bien. Mais il y avait aussi ce que pouvait ressentir les autres. Et parfois c’était bien sa savoir modérer ses propos. Juste pour éviter de blesser ou de passer pour un bel enfoiré à longueur de temps. Elle ne fonctionnait pas comme lui. Susan l’avait bien comprit. Mais elle avait un peu la sensation de faire tout de travers selon lui. Elle était consciente d’avoir des défauts, d’avoir des blocages, mais tout le monde en avait. Jusqu’à présent, elle vivait bien avec. Cela ne faisait pas d’elle une chose fragile, une femme futile… elle se trouvait relativement équilibrée. Peut-être plus qu’Alexander d’ailleurs. Enfin bref, elle préféra enchainé sur cette histoire de burger. « -tu vas vraiment manger des burgers tous les soirs ? » ça faisait beaucoup quand même. « -c’est vraiment pas top oui. Mais le chef dit qu’avec tout les régimes alimentaires et les soucis de santé de tous, il ne peut pas faire mieux. » elle trouvait ça nul. « -je trouve ça nul ! » oui, elle avait besoin de le dire à voix haute. « -quand tu arrives à 80 ans, tu sais que ta vie est derrière toi. On les prive des derniers plaisir qu’ils peuvent avoir. Ça me fait tellement mal au cœur parfois. C’est pour ça que je fais des cours de cuisines. » bon elle allait s’arrêter là parce qu’elle pouvait en parler durant des heures.
Susan ne s’était pas attendu à voir Edward un peu plus loin, en sortant de la boutique. Malgré le temps, ça faisait toujours mal. Pourquoi est ce qu’elle décida d’en parler à Alex… bonne question. Il allait sans doute encore avoir une opinion sur son histoire, sur la façon dont elle avait gérer cela… « -on voulait pas se séparer. Mais on pouvait pas continuer pour autant. » elle n’avait pas encore donné la raison qui avait mit fin à cette histoire d’amour. « -on ne voyait pas l’avenir de la même manière. » un léger sourire : « -je suis heureuse pour lui. C’est un homme bien. Il mérite d’être heureux. Mais malgré ça, oui, ça fait toujours mal. » que dire de plus. « -n’abuse pas… » avait elle soufflé alors qu’il la décrivait comme avec l’idée de sauter d’un pont. « -je me mens pas à moi-même… » avait elle soufflé de nouveau, mais Alex partait dans une longue tirade sur la société. Les derniers mots firent mal. « -ça je l’avais bien compris. » elle n’avait plus vraiment envie de cette glace, qui était d’ailleurs en train de lui fondre entre les doigts. Susan trouva la poubelle la plus proche, jeta le tout dedans et ajouta : « -j’ai besoin d’être un peu seule. » avant de laisser Alexander en plant.
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Manhattan Redlish
Dim 14 Jan - 20:44
Alexander Ian Akerman
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Alexander inclina légèrement la tête sur le côté tout en la fixant d’un regard songeur, puis se redressa et répondit par un simple « Non ». Il n’y avait pas de moment opportun pour parler ou garder le silence. Ne rien dire ne faisait que gangréner l’intérieur, et c’était à compter de ce moment-là que les gens bons devenaient mauvais, ou qu’ils tombaient soudainement malade, comme s’ils avaient été rongés de l’intérieur. Peut-être que dire les mots à voix haute blessait les gens autour, mais ça importait peu à l’ancien millionnaire. Jusqu’à ce jour, il ne tenait pas suffisamment à son entourage pour se soucier de leur opinion. Il était seul et l’avait pratiquement toujours été. Qu’allait-il blesser à dire ce qu’il pensait ?! Susan ? Si tel était le cas, c’était à elle de s’interroger des raisons qui la poussait à se soucier de l’opinion d’un homme dont elle ignorait encore l’existence deux semaines auparavant. Le sujet était clos de toute manière. Au lieu de cela, la jeune femme préféra l’interroger sur le dîner d’Alexander qui se composait de burgers frites « Pour le moment, oui. Quand j’en serais lassé, je changerais ». C’était aussi simple que cela. « Puis je ne travaille pas tous les jours au restaurant. Ces soir-là, je me cuisinerais d’autres mets. Plus équilibrés ». En tout cas, il préférait de loin dîner des burgers tous les soirs que de manger les plats que préparait le chef de la maison de retraite où exerçait la jeune femme « Si tu le souhaites, je pourrais voir avec Hal pour venir un jour dans le mois et leur préparer des burgers frites ». C’était une idée comme une autre. Il le faisait de temps à autre pour Gary et Terrence, ses amis sans-abris. Chaque soir, lorsqu’il terminait son service, il leur apportait des plats qu’il avait rapidement confectionnés sur le tard ou des restes, afin qu’ils mangent autre chose que les fonds de poubelle des résidents des immeubles avoisinants.
L’ambiance fut tout autre lorsque Susan croisa le regard de son ex-petit-ami. La douleur semblait toujours présente chez la jeune femme. Elle était palpable, peu importe ce qu’elle pouvait en dire. Tout en dégustant sa glace, il prêta une oreille attentive à Susan qui resta évasive sur les raisons de leur séparation « Ça ne veut rien dire : On ne voyait pas l’avenir de la même manière. Il voulait une maison et toi un appartement ? ». Parce que c’était ça qui était important. La véritable raison de leur séparation. Pourquoi, alors qu’ils tenaient l’un à l’autre, ils avaient mis un terme à leur histoire ?! « J’exagère un peu, mais c’était pour véhiculer l’idée » et hocha lentement de la tête « Qu’est-ce que tu as compris ? » en fronçant légèrement les sourcils, et la laissa s’éloigner. Il resta à l’observer quelques secondes tout en continuant de manger sa glace, quand le marchand l’interpella « Vous n’êtes pas doués avec les femmes vous ». Il posa son regard sur ce dernier « Je n’ai jamais cherché à l’être » et finit par demander « Je fais quoi maintenant ? » « Vous la laissez seule ». Il acquiesça. Elle allait s’en remettre. Il retourna à l’appartement et s’installa devant la télévision, zappant de temps à autre entre les chaines, sans se soucier de Susan. Ils se connaissaient à peine. Pas suffisamment pour qu’il se préoccupe de ses états d’âmes.
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Lun 15 Jan - 17:15
Susan Hamilton
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Elle imaginait assez mal Alexander cuisiner. Enfin, il y avait des détecteurs de fumée dans l’appartement, ça éviterait peut-être une catastrophe… Susan préféra se taire sur ce détail. « -c’est gentil de ta part, mais ce n’est pas moi qui gère ce genre de détails. Il faudrait que j’en parle à ma direction. » ça pouvait être une belle idée. Elle verrait bien. Pas sur non plus que le cuisinier du pub soit d’accord. Alors autant éviter de se projeter trop loin. Tout comme pour son rendez-vous. Elle verrait le moment venu comment se déroulait la soirée, et surtout l’homme qu’elle allait avoir en face d’elle.
La robe était achetée, mais Susan croisa un homme de son passé à la sortie du magasin. Un regard, un coup en plein cœur. Une question de la part de son colocataire. Elle expliqua de façon sommaire l’issue de cette relation. Une séparation douloureuse, d’un commun accord. Une séparation contre leur volonté, mais pourtant inévitable. « -non, ce n’est pas une histoire d’appartement ou de maison. » elle n’avait pas envi d’en dire plus. Elle n’avait pas envi de remuer un peu plus encore le passé. De tout manière, Alex venait de le dire à voix haute. Il s’en foutait. Pourquoi en dire plus ? La jeune femme décida de terminer l’après midi seule. Ils étaient colocataires, ne se connaissaient que très peu. Ils n’avaient pas de compte à se rendre. Aucun obligation l’un envers l’autre.
La jeune femme rentra en début de soirée. Elle avait prit le temps d’aller rendre visite à ses parents. Alors forcément elle ramenait de quoi remplir son frigo. Sa mère n’aimait pas la voir repartir les mains vides, un peu comme lorsqu’elle était à l’école. Susan ne disait jamais non. Ça faisait plaisir à sa mère, et elle ça lui évitait de faire la cuisine. « -bonsoir. » avait elle soufflé en déposant le sac dans la cuisine. Elle revint dans l’entrer poser sa veste, ses chaussures et son sac à main. Puis elle prit le temps de ranger tout cela dans le frigo. Sans rien dire de plus, elle se dirigea dans sa chambre, récupéra des affaires propres et fila dans la salle de bain, afin de prendre une douche chaude. Elle sortie de là pieds nus, les cheveux encore humide. Elle gagna sa chambre et décida de lire. Ça avait toujours été un moyen d’évasion. Bien plus que la télévision. Elle s’installa dans les oreillers, et ouvrit son livre. Ça irait mieux demain. Le souvenir d’Edward se serait un peu effacé. La douleur aussi.
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Lun 15 Jan - 17:59
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J'ai 39 ans et je vis à New York depuis ma sortie de prison. Dans la vie, je suis commis de cuisine et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt très bien .
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« Faudrait que j’en parle à la mienne aussi » constata-t-il à son tour. Après tout, il n’était commis que depuis quelques jours et avait déjà cette tendance à vouloir tout diriger, notamment son supérieur. Peut-être que ce dernier ne serait pas enclin à délaisser le Old Haunt le temps d’une soirée pour servir des burgers à des personnes âgées. Enfin, ça ne restait qu’une proposition. Ils aviseraient au moment venu, si c’était toujours d’actualité d’ici quelques mois. En attendant, ils achetèrent la robe pour le rancard de Susan, et ce fut à compter de ce moment-ci que la légèreté du début de journée se dissipa. Et croiser l’ex-petit-ami de la jeune femme n’arrangea rien à cela. Bien au contraire. Alexander tentait de comprendre ce qui avait pu séparer deux personnes qui semblaient encore beaucoup tenir l’une à l’autre, et chaque réponse était plus évasive que l’autre « Tu ne veux pas en parler apparemment. Ça aurait été plus simple de me dire de me mêler de mes affaires, tu sais » répliqua-t-il sans pour autant s’en offusquer. Il se lança ensuite dans un monologue qui ne fut pas au goût de cette dernière qui décida de s’éloigner de sa personne, accablé d’une volonté de se retrouver seule pour le reste de l’après-midi. Quant à lui, il rentra à l’appartement et se posa dans le canapé jusqu’au retour de la jeune femme « Bonsoir ». Un coup d’œil pour le sac qu’elle venait de ramener, mais ne posa pas la moindre question, et la laissa vaquer à ses occupations. Pour sa part, il quitta l’appartement afin de se rendre sur son lieu de travail. Il avait une envie irrépressible d’un burger frites depuis qu’ils en avaient parlé un peu plus tôt dans la journée, et le dégusta en compagnie de ses collègues de travail dans la cuisine. Il s’était finalement décidé à les aider, et ne rentra que plusieurs heures plus tard. Il prit une douche pour retirer les odeurs de cuisine qui avaient imprégné ses vêtements et se rendit dans sa chambre, rejoindre les bras de Morphée.