Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Un équilibre fragile (avec Nemo) [+18]

Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Jeu 24 Aoû - 10:32
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Attention TW : violence, sexe, vulgarité

Un petit ami merveilleux. Le diplôme de sa vie. Un appartement correct. Pour une fois, sa vie semblait s’être améliorée ! Meylinn s’apprêtait à devenir chirurgienne vétérinaire, enfin ! A cause de ses études prenantes, elle n’avait pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment, où elle avait rencontré Logan.

Mais le destin l’avait rattrapée aussitôt, et elle fut contrainte de couper les liens avec cet homme aux allures parfaites. Elle ne put se résoudre à le quitter, et décida alors de ne plus lui répondre. Le problème ? Logan lui avait menti. Il était en réalité, le chef de la Mafia en Floride. Cerise sur le gâteau ? Des documents extrêmement importants mettant de lourds secrets de la Mafia à jour disparaissent au même moment. Logan en conclura que Meylinn l’a séduit dans le but de lui voler ses documents...

Contexte provenant de cette recherche
Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Jeu 24 Aoû - 14:05

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Meylinn Wilson… C’était bel et bien mon nom. Ces derniers temps, j’avais l’impression de le voir absolument partout.

Le médecin m’appelait ? “Mademoiselle Wilson ?
Mes résultats d’analyses ? “Madame Meylinn Wilson,
Ma grand-mère qui me demandait de la rappeler ? “Mey...

Si j’avais dû être tout à fait objective, j’aurais dit que j’étais entrain de faire un énorme rejet de ce qu’il était entrain de m’arriver dernièrement. D’un autre côté… Ce n’était pas étonnant. J’ouvrais les yeux sur ses réflexions tandis qu’une larme coulait sur ma joue droite, finissant sa course dans mes cheveux. Le passage de celle-ci fut un peu douloureux, parce que la peau de son passage était déjà irritée des précédentes. J’étais allongée sur le dos, en travers de mon lit. Un rayon de soleil me réchauffait le bas-ventre, ce que je trouvais plutôt ironique, au vu de ma situation. Je m’apprêtais à me rendormir lorsque le vibreur de mon téléphone se mit à retentir. Au son, je devinais qu’il n’était pas près de moi. Ah oui…, me souvenais-je. Je l’avais écarté, parce que j’avais eu peur de craquer.

Le silence m’apparaissait tellement pesant, ces derniers temps, que je fus sensible au bruissement des draps alors que je me levais. Je sentais le poids de la gravité opérer sur moi à nouveau, ressentant également mes poches sous les yeux. Mon chignon était lâche, à présent que j’avais dormi avec. Je détestais ça. Malgré tout, j’avançais, non sans difficulté au vu du bazar qui régnait ici. Je lâchais un soupir en voyant les piles de linge qui s’étalaient ici et là. Je retrouvais mon téléphone posé sur ma table basse, me laissais tomber sur mon canapé, et décrochais en voyant qu’il s’agissait d’un numéro inconnu.

- Mademoiselle Wilson, demanda la voix au bout du fil, m’arrachant un haut-le-cœur.

- Bonjour, Docteur Garcia, répondais-je, ayant reconnu son accent si particulier.

- J’ai besoin de vous voir, rapidement. Pourriez-vous passer à mon bureau dès que possible, demandait-il sur un ton sérieux qui ne lui ressemblait pas.

- Oui… Bien sûr. Quelque chose ne va pas avec mes résultats, lâchais-je, plus inquiète pour lui que pour moi, au point où j’en étais.

- On peut dire ça comme ça, effectivement. Dans une heure, ça vous irait ?

- Oui, c’est bon pour moi, dis-je passivement.

- Super, à tout à l’heure, dit-il avec un entrain qui lui ressemblait davantage, avant de raccrocher.

J’écartais le téléphone de mon oreille pour venir regarder l’écran. Je le déverouillais tandis que mon coeur s’emballait déjà, sachant très bien ce que je m’apprêtais à faire. Nous n’avions pris qu’une seule photo ensemble… Et, à part celle-ci, je n’en avais aucune autre de lui. Je penchais légèrement la tête de douleur en voyant son visage. Je serrais mon téléphone contre ma poitrine, comme pour essayer de faire passer cette douleur insoutenable. J’avais envie de hurler, mais mon désir de ne pas être dérangée par mes voisins était plus fort encore. Je laissais tomber mon téléphone par terre, prenant ma tête dans mes mains tant la douleur me prenait. Putain, pensais-je, tremblante. Reprends-toi. Je laissais courir mes mains sur ma tête jusqu’au début de mes cheveux, incapable de faire quoi que ce soit d’autre tandis que les larmes coulaient de nouveau.

Quelques minutes plus tard, je me levais, assez calmée pour pouvoir tenir debout. Je fis réchauffer un vieux reste de pâtes, que je mangeais sans ressentir leurs saveurs. En avaient-elles seulement ? Plus tard, je pris une douche froide et rapide. Je retrouvais alors mon reflet nu dans le miroir en face de moi.

- T’as vraiment… Mauvaise mine, tu sais, me dis-je en esquissant un sourire malade.

J’attrapais les seuls sous-vêtements propres qu’il me restait, ceux en dentelles rouges que je ne sortais que pour les “grandes occasions”. Avec ça, j’attrapais un jean clair taille haute et un petit top court noir, ne laissant entrevoir qu’une fine bande de ma peau. Ce qui, là aussi, représentait les seuls vêtements propres qu’il me restait. Je détachais mes longs cheveux roux, qui tombèrent légèrement ondulés à cause du chignon dans lequel je les avais enfermés juste après les avoir lavés hier. Je ressortais de ma salle de bain, passant par ma chambre pour arriver dans le salon. Je traversais celui-ci, jetant un coup d’œil rapide à la vaisselle qui était empilée dans l’évier. Je sortais de chez moi, prenant soin de fermer ma porte à clé avant de partir pour l’hôpital, à pied.

Je ressortais de chez le médecin une petite heure plus tard, complètement désemparée… J’avais activé mon mode automatique jusqu’à arriver devant la porte de chez moi. Putain, me répétais-je sans cesse. Ce qu’il était entrain de m’arriver était complètement irréaliste. “Je ne comprends pas… De toute ma carrière, c’est bien la première fois que ça m’arrive”, m’avais dit le Dr. Garcia. Moi non plus, je n’arrivais pas à y croire. Mais j’étais là, devant la porte de mon appartement, qui était d’ailleurs déjà ouverte. J’étais presque certaine de ne pas encore avoir inséré la clé dans la serrure, mais mon mode automatique étant activé, je n’en fis pas cas.

En rentrant dans mon appartement, la vérité me frappait de plein fouet. Il était tant de reprendre ma vie en main… Il y avait tant de choses que j’avais à faire maintenant ! Il fallait que j’appelle la clinique vétérinaire dans laquelle je travaillais, que j’appelle aussi ma grand-mère, et biensûr… Logan. Allait-il seulement croire à l’histoire de dingue qu’il m’était arrivé ce mois-ci ? Je me dirigeais alors vers ma table basse, pour récupérer mon téléphone qui était resté par terre. Je m’empressais d’aller trouver le numéro de Logan dans mes contacts tout en filant dans ma chambre. Une fois arrivée, je m’asseyais sur mon lit pour prendre le temps de lui écrire, me sentant encore trop faible pour l’appeler.

Salut Logan… Je suis désolée d’avoir arrêté de te parler, du jour au lendemain. J’avais des soucis, mais ça va mieux maintenant, et j’aimerais que l’on puisse reprendre là où on en était. Est-ce que tu serais dispo pour aller prendre un café, peut-être ce soir… ?

J’étais entrain de relire mon message lorsqu’un bruit attira mon attention. Celui-ci provenait du salon. Je me levais, un peu stressée à l’idée que ça soit quelqu’un… Non, pensais-je. Arrête de te faire des films. J’ai peut-être juste oublié de fermer la porte, et c'est juste un petit chat tout mignon, alors calme-toi. Je verrouillais mon téléphone, sans envoyer mon message, pour le mettre dans la poche de mon jean avant d’avancer vers le salon, sur la pointe des pieds.
Nemo
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NEMO
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Nemo
Ven 25 Aoû - 15:24
Tout en douceur
Logan Gray
36 ans
Chef de la mafia
Floride, USA
Célibataire, assez volage

Personne ne joue avec moi. Personne ne me prend pour un con. Ceux ayant le malheur de me tester s’en mordent les doigts rapidement. Et c’est ce qu’elle va découvrir.

J’avais essayé de la joindre à de nombreuses reprises, en vain, et tout ce cinéma commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. Si la méthode douce ne marchait pas, j’allais employer une méthode moins orthodoxe dont j’ai le secret. Depuis deux semaines, j’avais posté deux hommes de chaque côté de l’immeuble pour observer tous les allers et venues. Ils ne l’avaient jamais vu sortir en deux semaines. Qu’est-ce qu’elle foutait ? Quelqu’un m’avait devancé et l’avait déjà kidnappée ?
Pourtant, un matin, l’un de mes hommes m’appela pour me dire qu’elle était sortie de chez elle. L’œil perçant et le sourire aux lèvres, je me rendis chez elle, crocheta discrètement la serrure de son appartement et entra en sifflotant, suivi de mon homme de main.

Me voici donc chez elle, l’attendant impatiemment. Je hausse les sourcils en voyant le désordre non feint dans toutes les pièces. Je ne l’imaginais pas ainsi, quelque chose a dû se passer durant ce fameux mois et je m’en réjouis d’avance. Fouillant dans les placards de sa cuisine, j’attrape un pot de biscuits et en grignote un bout. Je soupire, commençant à perdre patience. Mauvais signe pour elle.

Après avoir patienté une bonne heure, je l’entends rentrer chez elle. Un immense sourire se dessine sur mon visage : enfin, les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Je la contourne dans les différentes pièces à mesure qu’elle avance dans l’appartement. Je fais signe à mon homme de main de me suivre et de ne pas faire de bruit. Alors que je l’entends s'asseoir sur son lit, je n’ai qu’une envie : bondir sur elle et lui donner ce qu’elle mérite. Elle ne sait pas ce qu’elle a raté en me jetant à la rue comme un chien. Mais je ne suis pas ici pour ça. Du moins, pas exactement.

Je fais grincer une chaise pour la faire venir et ordonne à l’autre de se cacher pour qu’elle ne puisse pas le voir. Quand elle arrive dans le salon, je m’habille du masque qu’elle connaît : celui du con gentil et serviable. Je lui offre mon plus grand sourire. « Meylinn ! Je suis passé te voir et ta porte était entrouverte, tu feras attention, il y a des hommes dangereux partout dans les environs… » Je sors un couteau de ma manche de chemise et appuie la pointe contre le gras de mon pouce. « Ça fait longtemps que l’on s’est vu. Tu te rappelles ? La dernière fois ? On avait passé une si belle et douce nuit… » Mon masque s’ôte aussi rapidement qu’il est apparu. Mon visage se défait et un regard sombre prend place dans mes yeux. Elle va me découvrir réellement, que ça lui plaise ou non. « Et puis tu m’as jeté à la porte comme un vulgaire connard. » Je fais signe à l’homme derrière elle et celui-ci s’approche d’elle, l’attrape par les poignets de sorte qu’elle ne bouge plus. Il lui plaque un mouchoir imbibé de chloroforme sur le nez et la bouche, et je la regarde s’évanouir en souriant. « On va discuter, toi et moi. »
Avant de partir, je prends le temps de fouiller son appartement de fond en comble. Je retourne ses placards, ses tiroirs, son lit… Rien. Je fulmine et me promets qu’elle va payer.

*

Arrivés à notre QG que nous avons camouflé sous l’image d’un grand hôtel luxueux légèrement à l’écart de la ville, j’ordonne à l’homme qui porte Meylinn de la déposer sur l’un des canapés d’une chambre à l’étage, pieds poings liés et bâillonnée.

Quand je la rejoins une bonne vingtaine de minutes plus tard, elle est déjà réveillée. Je laisse l’autre homme sortir et verrouille la porte de la chambre pour que l’on ne soit pas dérangé. Je prends une chaise et m’assois à cheval devant elle, les bras posés sur le dossier. Je me délecte de la peur qui s’embrouille dans ses yeux à cet instant et ne dis rien pendant quelques secondes. Si elle savait l’effet qu’elle me fait là tout de suite… Une lueur dangereuse dans le regard, je me mords la lèvre inférieure et murmure : « Oh chérie ce bâillon te sied à ravir… » Je me reprends aussitôt. Encore une fois, nous verrons ça plus tard ! Je ne suis pas là pour ça. Je me racle la gorge et reprend mon sérieux, sourcils froncés. « Comme t’aspu le constater, je ne suis pas bureaucrate. Et je suis encore moins tout ce que tu espérais de moi. Je vais t’expliquer ce qui me met en colère et pourquoi tu es ici, dans cette position… incroyable. » Je fais chavirer la chaise et me balance d’avant en arrière, au rythme de sa respiration tremblante. « Rares sont les personnes que j’autorise à venir chez moi, vois-tu. Pas que je sois trop intime, mais parce qu’elles pourraient découvrir des choses qui ne leur plairaient pas. Mais toi… Tu étais un si beau défi que je me suis laissé tenter. » Je me stoppe et la fixe droit dans les yeux. « Quelle erreur ! » Je me lève brutalement en faisant tomber la chaise au sol. Je m’approche d’elle jusqu’à ce que je sente son souffle acharné sur ma peau. « Bizarrement, au moment où tu ne m’as plus donné de nouvelles, des documents confidentiels contenant des informations très compromettantes disparaissent de mon bureau. Est-ce que tu commences à comprendre le problème, Meylinn ? » Je vois des larmes couler sur son beau visage et, dégoûté, je le prends entre mes doigts, appuyant sur ses joues. Sans aucune émotion, ma voix résonne dans la pièce. « Arrête de chialer je t’ai encore rien fait. » Je lui ôte le bâillon sans douceur, le lâche au sol et m’assoit à nouveau sur la chaise devant elle. « Je t’écoute. Explique-moi. »
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Scarlett Thompson
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Scarlett Thompson
Sam 26 Aoû - 17:40

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
J’avançais sur la pointe des pieds, complètement apeurée comme j’en avais l’habitude lorsque quelque chose me faisait peur. J’étais d’ailleurs très probablement la personne la moins courageuse du monde. Je tremblais de la tête aux pieds en avançant à pas de velours, le plus lentement possible. Je passais alors la tête dans l’encadrement de la porte pour découvrir Logan. En le voyant, mon cœur rata un battement. Je clignai des yeux, avançant d’un pas pour m’approcher de lui. Je m’apprêtais à lui sauter dans les bras, heureuse de le revoir enfin, avant de me rendre compte qu’il y avait un problème : Comment était-il entré ici ? Je fis le lien avec le fait que j’avais trouvé ma porte ouverte, ce qui me fit froncer les sourcils.

- Meylinn ! Je suis passé te voir et ta porte était entrouverte, tu feras attention, il y a des hommes dangereux partout dans les environs…, me dit-il sur un ton faussement inquiet qui ne m’inspira pas confiance.

Moi qui l’avais connu en homme particulièrement chaleureux et attentionné, j’avais l’impression que son cœur était aussi froid qu’une tombe à présent. Était-ce bien le même homme, d’ailleurs… ? Non, c’est lui, me dis-je. Il doit seulement être en colère. J’ouvrais la bouche pour répondre, ne sachant pas vraiment par où commencer. Je refermais la bouche en le voyant sortir un couteau de sa manche pour venir l’appuyer contre son pouce, tandis qu’il poursuivait :

- Ça fait longtemps que l’on s’est vu. Tu te rappelles ? La dernière fois ? On avait passé une si belle et douce nuit…, reprenait-il, faisant tomber peu à peu son mauvais déguisement de gentil, le remplaçant par un regard encore plus sombre que ce que j’avais pressenti plus tôt. Et puis tu m’as jeté à la porte comme un vulgaire connard.

Plus j’observais les traits de son visage se déformer, plus je me sentais en danger. Il avait cette haine dans le regard qui me glaçait le sang, faisant frissonner jusqu'au plus profond de moi. Comment avait-il pu en arriver à une telle colère envers moi ? Était-il aussi amoureux que moi… ? Non, j'étais probablement plus attachée à lui que l'inverse. Non, quelque chose devait clocher chez lui, et je refusais de croire qu’il avait peut-être joué un jeu durant toute la période de notre couple. Après une seconde, durant laquelle je fus incapable de bouger, figée par la peur, je décidais de faire un pas en arrière. Mon corps se heurtait alors à un autre, et mon cœur ratait un nouveau battement. Je tentais de me retourner pour voir à qui j'avais à faire, mais il attrapait mes poignets, m’immobilisant par la seule force de ses mains. A cause d’une vieille blessure, mon épaule droite me fit mal et je lâchais alors un petit cri de douleur. Je le sentis rassembler mes deux poignets dans une seule de ses mains sans difficultés avant d’appliquer un tissu sur ma bouche et mon nez. Je paniquais, respirant difficilement à travers le tissu tandis que mon corps était collé au sien. La peau de mon ventre, tendue, me fit souffrir sur ma cicatrice récente. Ma vue commença à se brouiller rapidement, et je fermais les yeux malgré moi.

- On va discuter, toi et moi…, entendais-je avant de perdre connaissance, probablement dans les bras d’un parfait inconnu.

*

Lorsque je repris conscience, ma tête me faisait un mal de chien et le monde semblait tourner autour de moi alors que je n’avais pas encore ouvert les yeux. Quelques secondes plus tard, je réussissais à ouvrir les yeux tant bien que mal, comprenant que mes poignets et mes chevilles avaient été attachés. J'essayais de respirer, sentant alors une sorte de bâillon sur ma bouche. Lorsque Logan entra dans la pièce où je me trouvais, mes souvenirs me frappèrent de plein fouet. Je n’eus pas le temps d’y penser, frissonnant en voyant qu’il venait de fermer la porte à clé derrière lui. Je voulu avoir un mouvement de recul lorsqu’il s’avançait, m’apercevant que j’avais été placée sur un petit canapé, mais ma tête me tournait encore un peu trop.

- Oh chérie ce bâillon te sied à ravir…, me dit-il une fois installé sur sa chaise, à califourchon en face de moi. Comme t’as pu le constater, je ne suis pas bureaucrate. Et je suis encore moins tout ce que tu espérais de moi. Je vais t’expliquer ce qui me met en colère et pourquoi tu es ici, dans cette position… incroyable.

Je frissonnais tout du long, et je n’avais clairement pas besoin de le voir pour savoir que j’en avais la chair de poule. Une part de moi était complètement tétanisée, et c’était celle qui prédominait. Une autre sentait son sang pulser dans ses veines, affluant entre mes jambes. Ma respiration et mon cœur s’accéléraient. J'étais dans une position tellement dangereuse et excitante à la fois. Mes cuisses étaient déjà collées l’une contre l’autre, mais je les resserrais instinctivement.  

- Rares sont les personnes que j’autorise à venir chez moi, vois-tu. Pas que je sois trop intime, mais parce qu’elles pourraient découvrir des choses qui ne leur plairaient pas. Mais toi… Tu étais un si beau défi que je me suis laissé tenter, poursuivait-il tout en se balançant sur sa chaise, comme si il s’était calqué sur ma respiration. Quelle erreur !

La violence dans ses yeux m’apeurait, mais je sursautais lorsqu’il fit tomber sa chaise au sol, plaquant encore plus mon dos contre le canapé. Ce petit sursaut relançait la douleur de ma cicatrice toute neuve que j'avais sur le bas ventre. Je glissais légèrement dans mon mouvement, tandis qu’il approchait son visage du mien. Il était si près de moi qu’il devait ressentir ma respiration et ses variations sur sa peau. Je poussais alors sur mes jambes pour pouvoir me relever, prenant appui avec mes coudes sur l'accoudoir du petit canapé. Mon épaule droite m’arrachait un nouveau gémissement tandis que j’avais planté mes yeux bleus apeurés dans les siens, qui regorgeaient de colère.

- Bizarrement, au moment où tu ne m’as plus donné de nouvelles, des documents confidentiels contenant des informations très compromettantes disparaissent de mon bureau. Est-ce que tu commences à comprendre le problème, Meylinn, me demandait-il, tandis que des larmes coulèrent sur mes joues. Arrête de chialer je t’ai encore rien fait.

Je fronçais les sourcils, affichant un regard troublé lorsque ses derniers mots firent revenir les papillons dans mon bas ventre. Alors que mes larmes coulaient d'elle même, Logan prit mon visage entre ses doigts, appuyant sur mes joues. Son étreinte me fit mal, et je comprenais qu'il avait mis un peu de sa colère dans son geste. Il défit alors le tissu que j'avais sur la bouche que j'entendis tomber au sol quelques secondes plus tard.

- Je t'écoute. Explique moi, me lâchait-il finalement avant de se rasseoir sur sa chaise.

Je pris le temps de scruter son regard un moment, profitant de ce léger moment de répit. Il y avait toujours cette colère en lui, que je ne comprenais pas. Ma tête semblait réfléchir sans moi, cherchant une réponse dans ses yeux. Je mordais ma lèvre inférieure tout en soutenant son regard. Évidemment, ce dernier me laissait sans réponses et j'ouvrais alors mes lèvres pour tenter de parler.

- Logan…, commençais-je alors d'une voix un peu rauque avant de m'éclaircir la voix.

Je sentais mon cœur battre à tout rompre alors que j'avais le sentiment que mes mots allaient être décisifs. Je me surprenais à avoir peur de ce qu'il allait m'arriver, mais aussi de ce qu'il allait nous arriver. Je décidais alors d'éviter sa question encore un peu, apeurée de ce que pourrait être sa réaction. J'entrouvrais de nouveau mes lèvres, restant finalement sans voix une seconde de plus avant de reprendre :

- Tu as l'air… Particulièrement touché par la manière dont j'ai mis fin à notre relation, dis-je en détournant le regard, essayant de choisir les mots justes. Je… Je n'ai jamais voulu que les choses se passent comme ça, Logan. Je suis désolée, mais je peux t'assurer que je n’ai absolument rien à voir avec la disparition de tes documents confidentiels… Tu sais bien que je n’aurais jamais touché à tes affaires Logan…
Nemo
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Nemo
Dim 27 Aoû - 9:46
Irrésistible
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Mon regard dangereux passe de ses yeux à ses lèvres qui remuent, avant de finir sa route sur ses courbes que j’apprécie tant. Son corps tremble, sa respiration est anarchique : elle a peur et je m’en réjouis. J’arque un sourcil lorsqu’elle prend la parole et tente de m’amadouer. Pense-t-elle réellement que ce cinéma va fonctionner ? Je ne peux m’empêcher de rire, tant le ridicule est présent. « Touché par la manière dont t’as mis fin à notre relation, mh ? » Je me penche vers elle, tout en restant sur la chaise. « Quelle relation ? »
Si elle pensait que ce qui se passait entre nous pouvait s’apparenter à une quelconque relation amoureuse, grand bien lui fasse. Je n’avais jamais entendu pareille connerie. « Oh… Ne me dis pas que tu pensais que c’était du sérieux entre nous… Pauvre Meylinn. » Je feins une moue triste alors que je n’ai qu’une seule envie : me tordre de rire. Puis lui tordre le cou après.

Je me lève et me dirige vers le mini-bar de la chambre d’hôtel pour servir deux verres de Whisky avec des glaçons. Tandis que l’alcool coule, je continue mon jeu. « Tu sais, j’en ai utilisé des femmes comme toi. Je les séduisais, elles entraient dans mon jeu sans aucune difficulté. Je les malmenais au lit et elles adoraient ça… » Je lui jette un regard en coin en souriant. « Et puis quand j’en avais ma claque, je les jetais dehors. Mais toi… » Je reviens vers elle et lui pose le verre de liqueur sur la table devant elle. Je m’approche d’elle et pose un genou sur le canapé, juste à ses côtés pour me retrouver au-dessus d’elle, mes yeux ancrés dans les siens. Je contemple ses lèvres gonflées et presque tremblantes. Aah… Personne ne pourrait résister à ça. De mon pouce, je les caresse en soupirant. Je ne suis pas là pour ça, merde ! Et pourtant, l’envie est tellement présente.
Je passe ma main sur son cou jusqu’à son épaule droite. Je suis observateur, j’ai bien remarqué qu’elle lui arrachait des gémissements tout à fait merveilleux. Une lueur lubrique dans les yeux, j’appuie sur son épaule et elle gémit de douleur. Oh, bordel. C’est trop pour moi.
Je m’empare de ses lèvres, l’embrasse et les mordille. Je les malmène pendant quelques secondes avant de m’éloigner légèrement. « Ça m’avait tellement manqué… »
Je lui remets une mèche de cheveux derrière l’oreille en douceur, puis fait couler mes doigts sur la peau de sa joue humide, tout le long de son bras jusqu’à ses poignets dans son dos. Je fais glisser le couteau qui reste continuellement dans ma manche et coupe les liens qui bloquaient ses poignets.

Retournant sur ma chaise, j’avale l’alcool en une gorgée pour me clarifier l’esprit. Je me ressers et réitère. J’ai toujours bien tenu l’alcool, ce n’est pas ça qui va me faire chavirer. Par contre, elle… C’est une autre histoire. « Bois. » Je désigne le verre devant elle. Mon ton ne laisse aucune négociation prendre part à la conversation. Pourtant, elle ne bouge pas du canapé. « Bois ce putain de verre, Meylinn. »

Je soupire en croisant les jambes, presque affalé sur le dossier de la chaise. Mes doigts viennent se coincer sur l'arête de mon nez. Je ne sais pas vraiment quoi faire d’elle. Si elle dit vrai concernant les documents, je suis réellement dans la merde. Toute l’organisation l’est jusqu’au cou.
« Comment je suis censé te croire ? Je sais que tu me caches des choses. Pourquoi tu m’as mis dehors si ce n’est pas à cause de ce que tu aurais découvert dans ces documents, mh ? Dis-moi. On ne jette pas à la rue un mec comme moi, Meylinn. Jamais. D’ailleurs je compte bien te le faire payer. » Je souris face à la peur qui se lit sur son visage. « Oh, t’en fais pas. Ça te plaira. Ou peut-être pas… » Un long soupir s’échappe à nouveau de ma gorge et mon sourire s’évanouit. « Mais pour le moment, il y a d’autres choses plus importantes à régler. Si tu tiens à moi comme tu prétendais l’affirmer, rends-moi ces putains de documents. » Encore une fois, mon ton ne laisse aucune place aux pourparlers. Je pourrais la casser en deux si facilement…
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Mar 29 Aoû - 10:46


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Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Son regard sur mon corps me mit étrangement mal à l’aise, probablement parce qu’il n’était pas sain et que je le savais. A chaque regard qu’il me portait, je frissonnais, profondément. Comment peut-il me faire encore cet effet là, me demandais-je intérieurement. Je le regardais arquer l’un de ses sourcils tandis qu’il m'expliquait que notre relation n’avait été qu’un jeu pour lui. Une nouvelle larme coulait sur l’une de mes joues, et j’avais envie de lui crier ma tristesse, mais je n’en fis rien. D’ailleurs, probablement qu’elle se lisait déjà bien assez clairement sur mon visage. Il avait probablement envie de me prendre, là, maintenant, sans sentiments et sauvagement. Une part de moi le voulait aussi, parce que ça m'aurait permis de me noyer en lui pour oublier.

Lorsqu’il se leva pour aller jusqu’au mini-bar de la pièce, je fus soulagée de le voir éloigné de mon corps. Je tremblais malgré moi, comme une feuille dans la tempête, tandis que de nouvelles larmes passaient sur mes joues. Je balayais alors la petite pièce des yeux, à la recherche d’une fenêtre, mais je n’en trouvais pas. Si il y en avait, elle devait être dans mon dos, mais je ne voulais pas perdre Logan des yeux. Je savais que ça ne l’empêcherait pas de faire ce dont il avait envie de moi, mais la peur me tenait. Le bruit des glaçons me glaçait le sang, sans que je ne comprenne réellement pourquoi. Avais-je peur de le voir avec de l’alcool dans le sang ? Avais-je peur de ce que ça allait l’encourager à me faire ? Avais-je peur de ne pas savoir le repousser ? Avais-je peur de ne pas avoir envie de le repousser ? Sans que cela me surprenne, il m’expliquait alors que notre relation n’avait été qu’un jeu pour lui, et mon cœur continuait de se briser. J’eus l’impression de percevoir un changement dans sa voix lorsqu’il ajouta “Mais toi…”, devenant plus sauvage et plus brute, m’arrachant un nouveau frisson.

Il déposait un petit verre devant moi, qui contenait un liquide ambré comme dans les séries que je regardais parfois. Je devinais que c’était très probablement un alcool fort, au vu de la situation. Je relevais les yeux vers lui. Il me regardait, et je le regardais aussi. Ces quelques secondes me firent rougir, et je détournais alors le regard, gênée d’avoir réagi de cette manière dans notre situation. Mon regard revint à lui lorsqu’il caressa mes lèvres de son pouce, réveillant les papillons de mon bas-ventre, qui n’étaient jamais bien loin avec lui. Mes larmes s'arrêtèrent de couler alors que sa main passait dans mon cou, me laissant probablement plus rouge que jamais. C’était comme si mon corps le désirait, envers et contre tout. Mon cœur battait à mille à l’heure. Ma respiration était courte. Et surtout, j’avais chaud. Très chaud. Il appuya sur son épaule douloureuse, m’arrachant un petit cri de douleur. Son regard, tout aussi chaud que le mien, m’appris qu’il l’avait fait délibérément.

Lorsqu’il m’embrassa, je sentis mon âme chavirer lentement vers les ténèbres. J’aurais pu le repousser, protester, hurler ou implorer sa pitié pour éviter ce baiser… Au lieu de ça, mon corps se réchauffait encore un peu plus, et je répondais à son baiser brûlant. Il me mordillait, m’arrachant une contestation à peine audible, avant de s’éloigner. Tout semblait s'accélérer : Je sentais son odeur prendre possession de mes poumons, sa bouche prendre mes lèvres, et son corps entier prendre le mien.

- Ça m’avait tellement manqué…, me dit-il avant de replacer une des mèches de mes cheveux rebelles.

Mon corps tout entier semblait comme en manque de lui. Le contact de sa main sur ma peau me plaisait encore, tout comme ses lèvres, même après ses derniers aveux. Si bien que lorsqu’il détachait mes poignets, s’éloignant ensuite, je me sentis presque déçue. Après tout, c’est toujours lui… Le Logan dont je suis tombée amoureuse, me dis-je, essayant de justifier mes réactions. Mon cœur se remettait à battre à fond, tandis que cette pensée tournait dans ma tête alors que je l’observais boire.

- Bois, m’ordonna t-il en regardant le verre posé devant moi qui ne me faisait pas du tout envie. Bois ce putain de verre, Meylinn.

Je décidais alors de poser mes pieds, encore attachés, au sol pour pouvoir s'asseoir plus confortablement sur le canapé. Je tendais le bras droit pour venir attraper le verre, mais celui-ci m’arracha une nouvelle grimace, et je décidais alors d’attraper le verre avec ma main gauche. Je devais avoir un peu trop forcé sur mon épaule, ce qui, au vu de la situation, ne serait pas étonnant. Je jetais un coup d'œil rapide à mes chevilles, remarquant que je ne pourrais pas les défaire moi-même. Toujours aussi tremblante, je décidais de prendre le verre dans mes deux mains, tout en le posant sur mes cuisses. Je l’observais tandis qu’il poursuivait :

- Comment je suis censé te croire ? Je sais que tu me caches des choses. Pourquoi tu m’as mis dehors si ce n’est pas à cause de ce que tu aurais découvert dans ces documents, mh ? Dis-moi. On ne jette pas à la rue un mec comme moi, Meylinn. Jamais. D’ailleurs je compte bien te le faire payer.  Oh, t’en fais pas. Ça te plaira. Ou peut-être pas… , déclarait-il, ce qui réchauffait mon corps encore un peu plus. Mais pour le moment, il y a d’autres choses plus importantes à régler. Si tu tiens à moi comme tu prétendais l’affirmer, rends-moi ces putains de documents.

Voyant son sourire s’évaporer, je décidais de baisser les yeux sur mon verre. Je fixais le verre quelques secondes avant de le porter à mes lèvres. L’odeur en disait long sur la force de l’alcool qu’il y avait dedans, et je savais d’avance que ça ne me plairait pas. Commençant à cerner le personnage, je décidais de goûter un petite gorgée malgré tout. Je manquais de m’étouffer tant la boisson était mauvaise, avalant difficilement avant de reposer le verre devant moi. Je levais alors un regard de feu sur lui. J’étais presque certaine qu’il pourrait y lire ma tristesse, mêlée à ma colère et mon désir.

- J’ai eu des problèmes de santé, Logan, dis-je sur un ton plus ferme que ce que j'aurais voulu, refusant de lui donner plus de détails. Mais ça devrait aller mieux maintenant, si ça t’intéresse. Et, je pense que c’est utile de le préciser de nouveau : Je n’ai pas les documents que tu cherches. Je suppose que, si je les avais pris par erreur, tu les aurais déjà retrouvés, n’est-ce pas ?

Tout au long de ma réponse, mon regard ne l’avait pas lâché. Parce que je me sentais assez forte pour ça. Mais aussi parce que j’avais pensé que c’était le meilleur moyen pour lui de voir que je lui disais la vérité. Je prenais également l’information que la porte, verrouillée, était dans son dos, ce qui me laissait peu de chances de m’échapper. Il allait falloir que j’élabore une stratégie ingénieuse pour me sortir de la merde dans laquelle je trempais.
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Jeu 31 Aoû - 16:18
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Je claque la langue et soupire, tout en faisant tourner les glaçons dans le verre. Leur cliquetis reste le seul son qui brise le silence durant de longues secondes. Je ne parviens pas à savoir si elle est franche ou si elle se fout éperdument de ma gueule. Mes iris plongent dans les siennes et je souris en y trouvant une pointe de colère. J’expire par le nez et, formant une mine faussement triste et désolée sur mon visage, ma voix claque contre les murs de la pièce. « Oh… Tu as eu des problèmes de santé, comme c’est triste. Pourtant tu as l’air d’aller bien pour quelqu’un de malade. Ça a un rapport avec ton épaule ? » Je lève l’index vers le plafond, stoppant toute tentative de sa part de me répondre. « Attends, je viens de me souvenir que j’en ai rien à foutre. »
Je m’amuse comme un petit fou.
Je m’approche à nouveau d’elle, les sourcils froncés. « Je crois pas un mot de ce que tu me racontes ma belle. Éclaire mes esprits s’il te plait. » Je m’assois à ses côtés, sans la toucher. Je veux vraiment comprendre en quel honneur elle m’a mis à la porte. Tout cela pourra sans doute m’aider à savoir si elle me ment ou pas. « Trois mois, Meylinn. On est resté ensemble pendant trois mois. Trois putains de mois à jouer un rôle de trou de balle qui me sortait par les narines. C’était bien, non ? On s’est bien amusé ? Je sais que tu l’aimais, ce mec fade. Alors dis-moi, dans quel monde, dans quel univers, tu fuis un mec qui te plais parce que tu es malade ? Réfléchis, ça n’a aucun sens. Aucun. Et quand bien même tu sois conne à ce point, à quel moment t’ignores mes appels ? À moi ?! De quel droit tu me traites de la sorte ? Tu dois te dire que tu as bien fait, en voyant mon vrai visage aujourd’hui, mais si j’avais été réellement ce pauvre mec gentil et doux, ça te posait pas de problème de lui cracher au visage en lui brisant le cœur ? » Mon regard noir lui transperce les rétines et des pulsions violentes me traversent l’esprit. À quoi ressemblerait-elle, le visage en sang ? Je ferme les paupières rapidement pour effacer cette image. Je ne suis pas un monstre, pas à ce point-là. « Heureusement que j’ai pas de cœur, hein ? » Connasse.

Avant qu’elle n’ait le temps de me répondre, quelqu’un toque à la porte d’entrée. Je soupire en levant les yeux au ciel. Qui ose me déranger pendant ce moment très important ? Je déverrouille la porte et l’ouvre. Un homme au sourire édenté me regarde, presque tremblant. Il ne m’adresse pas la parole et j’ai envie de le secouer. « Tu me veux quoi bordel, je suis occupé ! » Il ouvre la bouche en jetant un œil furtif dans son dos et sa voix se transforme en un murmure presque inaudible. « Euh… Je… » Le côté de mon poing rencontre le mur assez violemment pour le faire sursauter. J’ai l’impression qu’il va s’effondrer sur le sol et ce genre de comportement a tendance à me mettre hors de moi. « Aller, amène-toi que je m’occupe de toi. » Il me montre d’un doigt tremblant une ombre derrière lui qui ricane. Hors de moi, je le pousse dans le couloir et fonds sur l’autre, qui s’arrête immédiatement de rire. Je l’empoigne et le balance sans grand effort dans la chambre, avant de refermer la porte à clé derrière eux, au nez du pleurnichard. « C’est quoi ton problème, petit con ? Tu veux rire ? Vas-y, ose rigoler devant moi. » Ma patience commence doucement à frôler sa surface. Entre Meylinn qui persiste à se faire passer pour une pauvre innocente et ces deux idiots, je crois que c’est ma journée.
En se relevant, le gamin me jette un regard renfrogné et me claque, sans aucune hésitation : « Hey, tu m’as fait mal, connard ! C’était une blague, je voulais faire peur à l’autre enfoiré. Tout le monde dit que t’es horrible, alors je voulais lui faire une blague ! » Son regard parcourt la chambre et il tombe sur Meylinn. « Qu’est-ce que tu lui fais ? Tu vas coucher avec elle ? » Alors que je m’apprêtais à lui péter les dents, un sourire dangereux se forme sur mes lèvres.

L’organisation que j’ai transformée recueille les âmes en peine, de tout âge, et les forme à devenir des êtres abjects et dangereux. C’est ce que disent ceux de l’extérieur. Moi, je me contente d’affirmer que je les forme à se battre pour affronter cette putain de vie.
Je prends le jeune homme par le col de son tee-shirt et le soulève. « T’as quel âge mon gars ? » Il me répond dix-huit. « Parfait… » Je lui pointe du doigt Meylinn et l’invite à la rejoindre. Il s’exécute, les sourcils froncés. Il est peut-être idiot mais sait qu’il ne doit pas tenter de me désobéir, auquel cas il s’en mordrait les doigts, littéralement. Je m’assois à nouveau sur la chaise et allume une cigarette. Il me regarde en haussant les épaules.

« - Qu’est-ce que je fous là, Logan ? Je lui réponds de la même manière, en haussant les épaules et en expulsant la fumée de ma clope.
- Je sais pas, c’est toi qui a pris tes petites jambes pour venir me déranger. Alors maintenant tu es là et tu vas m’aider. La très jolie demoiselle à tes côtés me cache la vérité et si je n’ai pas la réponse à ma question, j’ai bien peur que je me retrouve derrière les barreaux. Tu sais ce qu’il se passe si je suis arrêté par les flics ? Il pince les lèvres et baisse le regard.
- Je retournerai vivre dans la rue, entre les drogués et les putes ? Je confirme d’un mouvement de tête. Cette nouvelle a l’air de l’anéantir, si bien qu’il jette un regard fulminant à la jeune femme.
- Personne ne souhaite ça. Tu sais bien que je veux t’aider. Rappelle-moi ton nom.
- Tommy.
- Tommy, voici Meylinn. Meylinn, ne sois pas une grosse empotée et dit bonjour à ce pauvre garçon… Ok… on va recommencer.
Je me racle la gorge et pose à nouveau la même question, d’une voix ferme. Est-ce que c’est toi qui as pris mes documents ? »

La jeune femme terrorisée me répond à nouveau par la négative, pour mon plus grand bonheur. Je jette un air triste à Tommy qui observe la scène curieusement. « Il semblerait que notre fin soit proche… Rassemble tes affaires et va dire à tout le monde que cet endroit va se faire assassiner dans les jours qui arrivent. » Il me lance un regard apeuré et suppliant. « Attends ! Attends… Je veux t’aider. Peut-être que si on lui fait des trucs, elle dira la vérité ! Si on lui fait mal, ou… ou peur ? Je t’en supplie, Logan, tu peux pas nous abandonner… » Je peine à dissimuler mon sourire de satisfaction. Les jeunes sont si faciles à manipuler que c’en est effrayant. L’idée de torturer une pauvre jeune femme toute droit sortie de la bouche d’un homme tout à fait innocent me donne envie de me tordre de rire.

Je hoche la tête, approuvant l’idée de Tommy. « Tu as peut-être raison, tu proposes quoi ? » Il semble réfléchir et regarder tout autour de moi pour trouver une idée. Je fais doucement glisser la lame dans ma manche le long de mon bras, de sorte que le manche soit visible. Comme je le souhaitais, son regard se colle dessus et il me regarde aussitôt, le regard brillant. Sans dire quoi que ce soit, il pointe du doigt, hésitant, l’arme qui ne me quitte jamais. « Oh… Je vois que tu as les idées claires. Tu iras loin, Tommy. » Il sourit en entendant mes éloges et s’empare du couteau que je lui tends. Un mouvement m’attire le regard et je fronce les sourcils en criant. « Toi tu bouges encore une fois et c’est moi qui me servirai de ça. » Dis-je à Meylinn en désignant l’arme. « Allez, au boulot. » Adossé au dossier de ma chaise, je regarde la scène, attentif. Tommy, les doigts tremblant autour du manche, s’installe sur les cuisses de la jeune femme, en lui tenant l’un des poignets. Avec quelques difficultés, il parvient à coincer son deuxième poignet sous son genou. Il dépose la lame sur la clavicule découverte et répète inlassablement la même question. Les documents ? Où sont-ils ? Rends-les à Logan. Plus les secondes passent, plus sa voix s’affermit et son ton monte. Il appuie le couteau de plus en plus jusqu’à ce qu’une trainée de sang coule le long de son cou. Je fronce les sourcils. Elle ne voudrait quand même pas mourir ? Tommy continue de plus en plus à appuyer et à crier. Il perd son sang-froid, je dois l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Je me lève, l’air grave, en jetant ma cigarette consumée dans le cendrier. « Bordel… » J’arrache le couteau des mains du jeune homme et le jette au sol. « Calme-toi, tu vois bien qu’elle a rien… » Ma langue claque contre mon palais en voyant la blessure sur le cou nacré de ma Meylinn. J’essuie la coulée de sang avec mon pouce puis le porte entre mes lèvres. Je fais de même avec ses larmes et l’embrasse sur le front. Je lui détache les chevilles sous les yeux ébahis de Tommy, encore tremblant. J’en suis convaincu maintenant, elle n’a rien à voir là-dedans, et j’ai complètement brisé ma couverture avec elle. Et ces putains de documents… Comment je vais faire ?
Nous voilà vraiment dans la merde.
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Ven 1 Sep - 18:34

Meylinn
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J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Un silence s'était installé entre nous, et j'eus l'impression que même le bruit de ses glaçons ne réussissait pas à le briser. Ses yeux, plongés dans les miens, semblaient profondément sonder mon âme. Lorsqu'il avait ouvert la bouche, j'avais su d'avance qu'il allait se moquer de moi. J’avais détourné le regard, comme pour me protéger de ce qu’il s’apprêtait à me dire. Pour autant, j'étais presque certaine que ça allait le torturer de ne pas savoir. Et ça me plaisait. Un donné pour un rendu, pensais-je en esquissant un léger sourire intérieurement. Il était censé me torturer, mais j'avais plutôt l'impression qu'il m'utilisait pour se torturer lui-même. Et ça me plaisait même beaucoup. Alors, je souriais intérieurement, autant que j'avais peur. Tout ça était complètement dingue.

Alors qu'il parlait, me posant ses fameuses questions auxquelles moi seule avais la réponse, mon corps se réchauffait autant que mon esprit s'embrumait. Mon prénom devenait l'une des choses les plus sensuelles du monde, entre ses lèvres. Et sont petit "ma belle" tournait dans ma tête encore et encore. Mes pommettes étaient déjà rouges à cause des récents événements, mais je les sentais se réchauffer encore davantage. Je me voyais sienne, dans ses yeux noirs. Tandis qu'il devait m'imaginer morte, et je le savais, j'avais soudainement envie qu'il me prenne là.

Je reprenais mes esprits alors que l'on toquait à la porte. J'observais Logan se lever pour aller répondre tandis que je me questionnais. C’était aussi étrange qu’enivrant. Qu'est-ce qu'il m'arrive… ? J'ai du mal à réfléchir…, pensais-je avant d'avoir une sorte d'illumination. La gorgée d'alcool. Ça ne pouvait être que ça. Je raccrochais alors difficilement les wagons de la conversation en cours :

- Qu’est-ce que tu lui fais ? Tu vas coucher avec elle, demanda le garçon avec lequel il discutait en me voyant.

Mon corps se glaçait alors d'un seul coup, subissant comme une sorte de douche froide intérieure. Allait-il coucher avec moi… ? Le voulais-je ? Non. Cet homme venait de me kidnapper, et avait fait subir à mon cœur bien assez de dommages pour plusieurs années de célibat nécessaires. Allait-il… me forcer ? Mon corps entier frissonna de peur. Cette pensée m'angoissa tandis que je prenais conscience que je n'avais absolument aucune idée de la violence dont il était capable. Je fus de nouveau tirée de mes pensées lorsque le petit jeune s'asseyait à côté de moi. Je voulais m'écarter de lui, mais j'étais déjà au bord du canapé, et mes chevilles étaient trop étroitement liées pour que je puisse me lever sans perdre l'équilibre.

Au fur et à mesure de la discussion entre Logan et ce "Tommy", je sentais que le petit était entrain de basculer dans les ténèbres de la violence. Logan l'avait-il manipulé à ce point là exprès ? Mon regard allait de l'un à l'autre, puis le regard noir de Tommy me figea. Je ne regardais plus que lui, sachant qu'à tout moment, il pourrait se jeter sur moi à cause de Logan. Je n'arrivais plus à le quitter des yeux, sentant que sa colère envers moi augmentait en flèche. C’était certain maintenant, Logan avait placé les bons mots aux bons moments pour en arriver exactement là où il voulait avec Tommy.

- Attends ! Attends… Je veux t’aider. Peut-être que si on lui fait des trucs, elle dira la vérité ! Si on lui fait mal, ou… ou peur ? Je t’en supplie, Logan, tu peux pas nous abandonner…, lâchait-il finalement après quelques secondes.

Mon cœur ratait un battement, et je restais complètement immobile, incapable de bouger. Ma respiration s'était même coupée, tellement la peur me prenait. La conversation se poursuivait, mais mon corps entier tremblait. Je suivis lentement du regard son doigt qui pointait le couteau de Logan, ce même couteau que j'avais vu plus tôt. Celui qu’il savait très bien cacher ou montrer lorsqu’il le souhaitait. J'avais toujours autant de mal à réfléchir, mais cette fois-ci, c'était plus à cause de la peur qu’à cause de l’alcool. Je n'avais même pas capté les paroles de Logan, fixant Tommy qui esquissait un sourire en réponse. Je prenais conscience que je risquais d’être sérieusement blessée lorsque Tommy avait pris le couteau, et j'avais alors décidé d'essayer de me lever.

- Toi tu bouges encore une fois et c’est moi qui me servirai de ça, m'avait lancé Logan, sur un ton si froid que je m'immobilisais. Allez, au boulot.

Ses paroles m'avaient figée suffisamment longtemps pour que Tommy me rejoigne. Il s'installait sur mes cuisses, tandis qu'une larme coulait de nouveau sur l'une de mes joues. Elle emprunta le même chemin que les précédentes, sur ma peau toujours aussi irritée. Comprenant qu’il allait falloir que je me défende, je décidais d'essayer de le repousser, mais il avait rapidement attrapé mes poignets pour m'immobiliser. Sa main gauche tenait alors mes deux poignets dans mon dos, tandis qu'il venait appuyer sa lame contre moi avec l'autre. Son corps était ainsi collé contre le mien, ce qui me dégoûtait profondément. J’avais réussi à faire échapper mon poignet droit, mais il l'avait attrapé et écrasé sous son genou presque aussitôt. Son mouvement m'arrachait un cri de douleur, tant pour mon poignet que pour mon épaule. Dans l’action, il avait tiré sur mon t-shirt, ce qui laissait entrevoir la fine bretelle de mon sous-vêtement en dentelle rouge.

Sentant le couteau froid contre ma peau, je paniquais de plus en plus. J'essayais de me débattre tout en lui criant que je n'avais pas les documents dont Logan parlait. La douleur au niveau de mon bas ventre augmenta alors d'un seul coup, en même temps que sa lame entrait dans ma peau. Je me stoppais alors, dans un cri un peu plus fort que les autres. Tommy continuait de me poser les mêmes questions en boucle, mais j'étais incapable de prononcer le moindre mot. Seuls mes pleurs subsistaient, tandis que je sentais une goutte de sang couler jusque dans mon décolleté. Tel que je la sentais, elle devait déjà avoir disparu sous mon t-shirt. Je voyais Logan intervenir, et pourtant, mes larmes ne se calmaient pas. Je sentais qu'il essuyait une partie de ma blessure, mais je m'en fichais. Ça ne comptait plus pour moi. Il prit aussi le soin d’essuyer mes larmes, qui furent aussitôt remplacées par d'autres. Je sentais ses lèvres venir se poser sur mon front, tandis que j'avais fermé les yeux à son approche. Je le sentais venir détacher mes chevilles pendant que j'étais encore sous le choc.

Prenant soudainement conscience de la situation, j'avais senti une colère immense et incontrôlable grimper en moi. Mes larmes cessèrent d'un seul coup, et ma respiration se coupa une seconde. J'ouvrais les yeux sur lui, encore à mes pieds alors qu'il venait de détacher mes chevilles. Il avait dépassé les bornes. L'espace d'une demi-seconde, je le voyais mort de toutes les manières imaginables, à mes pieds. Je me levais alors en même temps qu’il se relevait après avoir libéré mes chevilles.

Un silence s'installa quelques secondes tandis que je plantais mes yeux dans les siens. Je sentais alors que je devais faire un choix, et je savais aussi que j’avais déjà choisi les ténèbres. Lorsque ma main s’était abattue sur sa joue, le bruit avait résonné dans la pièce. Je me rendais compte que je n'avais encore jamais donné un coup aussi fort de toute ma vie. Mes yeux, encore humides, étaient toujours plantés dans les siens lorsque je réalisais ce que je venais de faire. La colère à laquelle j’avais cédé quelques secondes plus tôt avait complètement disparu, ne laissant probablement plus que de l’incompréhension et de la tristesse dans mes yeux. Je fis un pas de côté pour m’écarter de lui et reculer, tout en ramenant ma main vers mon cœur, tout en la recouvrant de ma main gauche. Mon épaule droite me faisait mal, mais j’étais avant tout complètement choquée de ce que je venais de faire, reculant d’un pas de plus.

- Je te déteste, murmurais-je alors en plantant de nouveau mes yeux dans les siens.
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Nemo
Lun 4 Sep - 15:10
Enfin libre ?
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Elle se relève en même temps que moi et me regarde dans les yeux avec une haine que je ne lui avais encore jamais connu. Sa main s’abat brutalement sur ma joue. Ce geste ne me fait pas reculer mais il laissera une belle marque sur mon visage. Le garçon encore au sol lâche un soupir de torpeur et met sa paume sur ses lèvres en reculant. Croit-il que je vais la tuer ? En y réfléchissant, si quelqu’un m’avait fait ça, je l’aurais enfermé et torturé. Mais Meylinn n’est pas « quelqu’un », alors elle aura un autre châtiment. Je plonge à nouveau mes iris dans les siens et elle recule légèrement. Je lui offre un sourire digne des plus grands méchants de toutes séries confondues. Elle me rend complètement taré… Je commence à rire doucement et à passer ma langue sur ma lèvre supérieure, signifiant tout ce que je m’apprête à lui faire, quand sa voix retentit, glaciale. Ses mots sont tranchants, violents, magnifiques dans sa bouche en cœur. Mes lèvres s’étirent davantage : « C’est le plus beau compliment qu’on puisse me faire. » Je m’approche d’elle tandis qu’elle recule. « Dommage que ce soit un mensonge. Tu ne me détestes pas, je sais que tu frétilles devant moi, que tu n’as envie que d’une seule chose. » Son dos vient se coincer contre un mur et je m’approche toujours plus d’elle en attrapant ses mains sans difficulté si elle essaie de me repousser, la surplombant de ma hauteur.
Je remets une nouvelle fois une mèche derrière son oreille et vient me coller contre elle. « Je sais que t’as envie que je te prenne là, tout de suite. » Murmuré-je à son oreille. Je cherche des doigts sa bretelle de soutien-gorge, celui-là même qu’elle avait porté la dernière fois, quand notre soirée s’était achevée sur l’oreiller. Mon autre main dévale ses courbes consciencieusement, ne laissant aucun mouvement au hasard. « Laisse-toi aller, Meylinn, t’en rêves. » Et moi aussi d’ailleurs.

Alors que je m’apprête à l’embrasser, quelqu’un toque à la porte. Encore ?! Je me stoppe et soupire, sans bouger. « Tommy, va ouvrir et profites-en pour dégager de là, je suis… occupé. » Je reviens à Meylinn et caresse ses lèvres de mon pouce, avant de légèrement l’enfoncer dans sa bouche, l’œil lubrique. Je ressens ses dents se refermer, volontairement ou non, sur ma peau et sourit de toutes mes dents. Si elle essaie de me faire tomber sous son charme, elle est sur la bonne voie.
La voix de Tommy me sort de ma contemplation. « Logan, c’est Jane. » Je soupire après quelques secondes et m’éloigne de Meylinn avec regret.

Une femme blonde dans la cinquantaine, la tête haute et le regard grave entre dans la pièce. Elle porte des vêtements de riche bourgeoise et parait détestable au premier regard. Elle remarque rapidement l’état de la jeune femme et lance des yeux pleins de reproches à Logan.

« - Qu’as-tu fait à cette pauvre jeune femme ?
- C’est une longue histoire qui ne te regarde pas.
Elle s’approche de Meylinn et lui offre un mouchoir sorti de son petit sac à main, la mine toujours fermée.
- Tu sais très bien que si, que se passe-t-il ? »

Je soupire à nouveau et m’approche de Meylinn en la poussant vers la sortie. « On continuera plus tard, ma belle. » Je baisse la voix et murmure à son oreille : « Si tu parles de ce qu’il s’est passé à qui que ce soit, je t’égorge. » Je ferme la porte derrière elle et me retourne vers Jane, les bras ballants. Je vais détester ce moment. Jane est la seule personne qui arrive encore à me tenir tête. Elle m’a beaucoup aidée dans ma jeunesse et elle est ce qui pourrait le plus se rapprocher de ma mère.
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Univers fétiche : Fantastique
Préférence de jeu : Femme
Valise
Scarlett Thompson
Sam 9 Sep - 10:53

Meylinn
Wilson

J'ai 26 ans et je vis à Jacksonville, USA. Dans la vie, je suis bientôt chirurgienne vétérinaire et je m'en sors à merveille! Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis plutôt très bien.
Enfin, ça... C'était avant.

Meylinn est une jeune femme calme, douce et bienveillante. Ses deux parents sont décédés dans un accident de voiture lorsqu’elle était très jeune, et elle n’en a pas souvenir. Elle n’en souffre pas non plus, parce qu’elle a été élevée par ses grands-parents maternels. Aujourd’hui, seule sa grand-mère, Anna, est encore en vie.

Malgré ses allures de jeune femme innocente, Meylinn a déjà eu plusieurs aventures amoureuses et sexuelles. Elle a d’ailleurs un goût très prononcé pour le “sexy”, bien qu’elle ne le fasse pas paraître aux premiers abords. Cependant, à cause de ses études prenantes, elle n’a pas eu beaucoup de relations amoureuses sérieuses… Jusqu’à récemment.
Je m'étais glacée sur place en constatant ce que je venais de faire. Il n'avait même pas reculé d'un seul tout petit centimètre. Ma main se dessinait lentement sur son visage, tandis que ma colère à son égard se dissipait. Nous nous regardions déjà depuis quelques secondes lorsque je reprenais le contrôle de mon corps. Je reculais, tout en tremblant comme une feuille. Cette fois-ci, j'étais allé trop loin. Allait-il me tuer ? Un sourire apparaissait sur son visage, et je comprenais qu'il allait me faire des choses bien pires que la mort. Son petit rire me fit paniquer de plus belle, et je reculais de nouveau alors qu'il s'approchait. Ma respiration se coupa lorsque mon dos rencontra le mur.

Je cherchais une échappatoire, remarquant d’ailleurs que le jeune garçon qui s’en était pris à moi était bouche bée, mais Logan fut plus rapide que moi. J'avais tenté de le repousser, mais il avait attrapé mes poignets avec une facilité déconcertante. Je sentais la panique s’emparer de mon corps tout entier. Maintenant que la colère avait cessé de m’alimenter, que devenais-je ? Je plantais mes yeux dans les siens alors qu'il remettait une petite mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je fermais les yeux en sentant qu'il venait se coller contre mon corps.

- Je sais que t’as envie que je te prenne là, tout de suite, murmurait-il à mon oreille.

Et si… Et si il avait raison ? Que se passerait-il si je le laissais faire ? Que ferait-il de moi ensuite ? Allait-il me faire mal… ? J'imaginais déjà ses lèvres contre les miennes. Je sentais déjà ses doigts se balader sur ma peau nue. Je savais déjà que son torse serait collé à ma poitrine, et que ça me plairait. Alors que je sentais ses doigts parcourir le dessus de mon épaule, j'appuyais ma tête contre lui, délicatement, comme pour le supplier de ne pas le faire. Comme pour le supplier de le faire, aussi. Comme pour chercher son réconfort, sa présence, et sa douceur, si elle existait. Il lâchait mes poignets pour venir effleurer ma peau, à travers mes vêtements. J'étais tellement perdue que les larmes me montèrent de nouveau.

- Laisse-toi aller, Meylinn, t’en rêves, me dit-il tout bas.

Il avait raison, bien-sûr, mais pas maintenant. Je relevais la tête vers lui, parce que je voulais essayer de lui parler. Mes yeux rencontrèrent les siens, et je fus instantanément envahie par le désir qui y brûlait. J'entendais vaguement qu'on avait toqué à la porte, mais j'étais concentrée sur lui et son regard. J'étais tiraillée entre essayer de le résonner et le laisser s’emparer de mon âme. Le contact de son pouce sur ma lèvre inférieure m'arrachait un frisson. Lorsqu'il enfonça un peu son doigt entre mes lèvres, je le mordais en dégageant un peu ma tête. Son sourire me faisait comprendre que ma tentative de rébellion lui avait plu. Je n'avais donc vraiment aucune échappatoire ? Ma colère remontait de nouveau dans mes veines, mais elle fut vite remplacée par de la peur. J’étais complètement à sa merci, et je m’en rendais doucement compte. Si je ne me défendais pas, il me considérerait sienne. Si je me défendais, il trouverait ça excitant. De quoi que soit fait mon destin, il sera lié au sien.

Mes jambes peinèrent à me faire tenir debout lorsqu’il décolla son corps du mien. Je ne sentais alors que maintenant que mes larmes avaient coulé sur mes joues rougies. Je portais mes mains à mes joues pour les essuyer avant de regarder mes doigts mouillés. Il était tellement capable de me faire ressentir le pire, et moi, j’en étais prisonnière. Un mouchoir apparaissait dans mon champ de vision, me tirant de mes pensées. Je relevais les yeux vers une femme qui tranchait totalement avec tout ce que je venais de vivre. J’attrapais son petit mouchoir, m’apercevant que mes mains tremblaient. Je lâchais un petit “Merci” à peine audible avant d’essuyer doucement mes joues.

Logan me faisait sortir de la pièce, tandis que je ne comprenais plus rien à la situation. Je me retournais vers lui alors qu’il s’approchait de mon oreille, m’occasionnant un léger mouvement de recul. Sa menace me fit froid dans le dos, et je reculais encore un peu plus tout en m’éloignant de Tommy qui sortait aussi. Il refermait la porte derrière nous, et je me retournais alors pour voir où j’étais. Le jeune homme lâchait un soupire avant de m’adresser la parole :

- Aller, viens. Je te raccompagne dehors, lâchait-il, et je sentais qu’il avait été sous pression lui aussi.

Il me raccompagnait à travers différents couloirs et escaliers, et plus nous avancions, plus je me disais que cet endroit avait l’air immense. Sur le chemin, plusieurs hommes particulièrement musclés nous avaient suivis du regard. Imaginer ce qu’ils auraient pu me faire si je n’avais pas eu Tommy me fit froid dans le dos. Certains avaient même esquissé un sourire, et leurs regards laissaient peu de place à mon imagination. Deux hommes s’étaient notamment regardés, comme s’ils envisageaient de s’y “mettre à deux”. Je m’étais rapprochée de Tommy à ce moment-là. Il avait eu l’air surpris au début, avant de voir à qui nous avions à faire.

- Ne t’approche jamais de ces deux là quand tu es seule, m’avait-il dit une fois arrivés dans une sorte de grand hall de réception. Aller, c’est là-bas. Fait pas de conneries, Meylinn. Et meurt pas. Et heu… Désolé, hein.

Je hochais la tête doucement pour répondre à ses mots. J’étais incapable de parler, et il sembla le comprendre, me laissant là pour vaquer à ses occupations. Je sortais de l’immeuble, complètement désemparée. Je cherchais mon téléphone, mais je ne le trouvais pas. Avait-il glissé de ma poche ? Mais où ? Et si Logan tombait dessus ? Il connaissait mon code… Et si il tombait sur le message que je voulais lui adresser juste avant d’être enlevée ? Est-ce que ça raviverait son envie de revenir me voir ? Allait-il revenir me voir, même sans ça ?

J’effaçais mes interrogations pour le moment. J’étais complètement perdue, mais je décidais de marcher dans la nuit, me disant que j’allais finir par reconnaître un endroit. Après une bonne heure de marche au minimum, je me figeais devant un panneau que je reconnaîtrais entre mille. Je courais le long du chemin jusqu’à trouver une petite maison loin de tout, que je connaissais bien. Je sonnais à la porte, et attendais de longues minutes devant. Lorsque la porte s’ouvrait enfin, je fondais en larmes dans ses bras.

- Oh, Grand-mère…, dis-je à travers mes sanglots.
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