Lights and a little bit of danger, camera, action! (Beloved & winter)
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winter
Ven 7 Juil - 4:19
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation À la suite de l'invasion de son domicile, Elias Huang, chanteur de renommée internationale, estime avoir besoin de plus de protection. Adam Bradley est engagé comme son nouveau garde du corps. Les deux sont loin de se douter de la relation qui se liera entre eux…
Contexte provenant de cette recherche et d’un échange de MPs.
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Ven 7 Juil - 4:25
Elias Huang
J'ai 28 ans et je vis à Los Angeles, aux États-Unis. Dans la vie, je suis chanteur et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis, c'est tout.
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Être une célébrité c’était, très souvent, attendre ou faire attendre. Elias Huang, chanteur et acteur selon sa page Wikipédia (ainsi que mannequin, expert des réseaux sociaux, vlogueur et encore plus, si on lui posait la question), était bien au courant. Il avait été dans la catégorie « attendre » alors que l’équipe technique s’affairait à régler le quelconque problème de caméra qui les avait affligés. Il suspectait maintenant être dans la catégorie « faire attendre ».
– Et tu as bien parlé aux avocats? lui disait sa mère, à l’autre bout du téléphone. – Oui māma, répondit Elias en soupirant.
Dans les dernières minutes, c’est de moins en moins discrètement qu’on lui avait fait signe qu’il était temps de revenir sur le plateau de tournage. Il n’aurait probablement pas dû répondre à l’appel lorsqu’il avait vu le nom de sa mère sur l’affichage, il y avait dix minutes. Encore confortablement assis sur un sofa, il indiqua d’un mouvement de main qu’il avait encore besoin d’un peu de temps. Il savait qu’ils attendraient. Personne ne laisserait passer la chance d’une entrevue avec Elias Huang.
– Un cambriolage! Chez toi! Tu ne peux pas laisser ça passer, continua-t-elle. – Je ne laisse pas ça passer, māma, affirma-t-il patiemment.
Il se devait d’être poli avec elle. Elle avait lancé sa carrière, après tout. Une actrice de Taiwan qui avait déménagé aux États-Unis pour avoir un plus grand public, qui avait réussi à percer au niveau national, et dont les connexions avaient permis à sa musique de rejoindre un large public alors qu’il était à peine majeur. Bien sûr, même s’il n’aurait jamais démarré aussi fort sans elle, ce n’est pas non plus comme s’il aurait pu devenir une star internationale s’il en avait seulement été des connexions de sa mère : il avait également fallu son talent, sa voix, son charisme.
Elias écouta ses inquiétudes encore quelques minutes, avant de réussir à mettre fin à l’appel sans avoir l’air de congédier sa mère. Alors qu’il retournait sur le plateau, il remarqua qu’à l’entrée, sa manager Rebecca se tenait à côté d’un homme baraqué, de deux têtes plus grand qu’elle. Depuis quand était-il là? se demanda-t-il très brièvement, avant de se concentrer sur l’entrevue.
Il n’en restait pas grand-chose – le bris de caméra était arrivé très proche de la fin. Elias répondit aux questions restantes presque sur pilote automatique. Après dix ans de carrière, c’était quelque chose qu’il connaissait bien; quel regard et quel sourire employer, quand être timide et quand être confiant, quand faire une blague et quand être sérieux. Être célèbre, c’était un jeu d’équilibre. Vingt minutes plus tard, le directeur annonçait :
– Coupez! C’est une fin de tournage.
La journaliste qui s’était occupée de l’entrevue s’approcha tandis qu’il se levait.
– Merci pour cette entrevue, M. Huang. – Le plaisir est mien, mentit Elias en lui serrant la main.
Cette entrevue avait été une obligation plus qu’autre chose. Après la violation de son domicile il y avait une semaine, il avait rassuré ses fans sur Instagram, sur TikTok, sur Twitter, et toutes les autres plateformes sur lesquelles il avait un compte. Mais Rebecca avait insisté pour qu’il fasse une entrevue officielle, par souci pour les fans qui ne suivaient pas ses réseaux sociaux.
Il s’approcha justement de sa manager, en dévisageant de la tête aux pieds l’homme qui l’accompagnait. Il était curieux quant à son identité.
– La nouvelle protection rapprochée que tu as demandée, expliqua Rebecca.
Ah, ça expliquait sa présence. Il avait certainement l’air de quelqu’un qui ferait l’affaire pour ce job. Elias tendit la main pour une poignée de main.
– Tu sais qui je suis? demanda-t-il au lieu de se présenter.
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Dim 16 Juil - 12:06
Adam Bradley
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis garde du corps et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt mal.
Je réarrangeais discrètement le noeud de ma cravate alors que la femme continuait de parler tout en me guidant dans les coulisses du plateau de tournage. Je l'avais un peu trop serré en me préparant à la hâte. Je m'étais réveillé en retard après une nuit bien trop compliquée, une nuit de plus où je ne fermais pas l'oeil. D'habitude je buvais pour laisser l'alcool emporter mes mauvais rêves et me plonger de force dans un sommeil profond que rien ne venait perturber. Mais hier soir je n'avais pas pu boire. Parce que j'avais ce rendez vous aujourd'hui que je ne devais pas rater, parce qu'il y avait ce travail que je devais absolument prendre si je voulais pouvoir payer mon loyer en retard.
J'avais l'habitude de protéger les types blindés de thune. C'était devenu mon gagne pain par la force des choses. Quoi de mieux qu'un ancien agent du FBI pour assurer sa protection? Les riches payaient plutôt bien quand il s'agissait de leur sécurité. Ils ne me gênaient pas, la plupart du temps. Je faisais mon boulot, restant discret, me faisant oublié. Je n'étais pas là pour devenir ami avec eux mais juste pour m'assurer qu'ils ne se fassent pas fracasser la tête par un ancien employé mécontent de s'être fait virer comme une merde. Mais une "star" ça par contre c'était la première fois que j'allais en protéger une.
Je m'étais toujours refusé à le faire. Ces petites divas qui se pensaient meilleurs que tout le monde parce qu'ils avaient quelques fans les idolatrant comme des dieux vivants avaient le don de m'agacer. Ils n'avaient rien de spécial, juste un certain talent pour un domaine artistique et surtout une capacité particulière à se mettre en avant et à attirer les regards. Je refusais toujours ce genre de contrat. Je refusais toujours de travailler pour ce genre de personne qui m'horripilait mais je n'avais pas eu le choix. J'avais besoin d'argent et cette petite star payait bien.
Je l'écoutais distraitement alors qu'elle prétendait vouloir m'expliquer mon travail. Je savais pourquoi j'étais là, assurer sa sécurité rapprochée. Je n'avais pas besoin qu'elle m'explique comment je devais travailler. Ils m'avaient engagé justement parce que je savais ce que je devais faire. Mais je restais poli, l'écoutant parler sans rien dire. Quand elle m'aurait laissé bosser je donnerais mes ordres pour assurer sa sécurité. J'étais là pour ça.
La starlette termina son interview et s'approcha de moi, me tendant la main. Je la serrais, retenant mon rire intérieurement. Niveau égo démesuré on était pas mal là déjà. Comme si le fait de savoir son nom et pourquoi il était célèbre avait une quelconque foutue importance.
- La personne que je dois protéger.
Et je n'avais rien besoin de savoir de plus. Où il habitait, son emploi du temps, quel était le nombre d'agents chargés de sa sécurité, quel dispositif de sécurité se trouvait autour de sa demeure, tout ça oui. Mais qui il était, ça je n'en avais strictement rien à faire.
- Si vous avez terminé ici, je vais vous escorter jusqu'à votre domicile.
Je me retournais vers la manager, donnant mes ordres pour la suites des opérations.
- J'aurais besoin de discuter avec la personne chargée de diriger la protection de Monsieur jusqu'à présent. J'ai besoin de connaitre son emploi du temps et tous les dispositifs déjà mis en place pour le protéger.
Et comprendre pourquoi ils n'avaient pas réussi à empêcher quelqu'un d'entrer chez lui.
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Lun 17 Juil - 15:55
Elias Huang
J'ai 28 ans et je vis à Los Angeles, aux États-Unis. Dans la vie, je suis chanteur et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis, c'est tout.
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La personne que je dois protéger. Une belle façon de contourner la question. Elias, un sourcil relevé, se demanda si c’était vraiment parce qu’il ne connaissait pas son nom et sa musique, ou si c’était seulement une façon de lui montrer qu’il n’était pas impressionné. Il lui avait au moins serré la main, strict minimum de politesse. Il était un peu brusque, mais ce pouvait être juste sa manière de faire. Elias avait rarement rencontré des policiers, agents, etc, qui avaient le sens de l’humour.
Son nouveau garde du corps était tout axé sur le business, alors qu’il annonçait qu’il était prêt à le raccompagner chez lui avant de se tourner vers Rebecca comme si Elias n’était même plus là, pour demander les infos pertinentes pour sa protection. « La protection de Monsieur », disait-il, tout impersonnel, comme s’il était n’importe quel client. Elias fronça les sourcils. S’il avait besoin de protection, c’était justement parce qu’il n’était pas n’importe qui. Avant que Rebecca ne puisse répondre, il intervint.
– Si tu es pour être la personne qui se chargera de ma protection, tu vas au moins utiliser mon nom, déclara Elias, d’un ton légèrement menaçant.
Certains tueraient pour avoir ce job – ou au moins pour le salaire qui venait avec. Monsieur Garde du corps ne devait pas oublier que si Elias n’était pas satisfait, il pouvait le remplacer n’importe quand.
– C’est Elias Huang, dit-il, prosaïque, avant de continuer avec un ton plus léger, mais Monsieur Huang me convient aussi.
Il accompagna la phrase d’un sourire charmeur, le genre de sourire qui faisait se pâmer ses fans et qui le plaçait sur les listes des célébrités les plus attrayantes. Il savait à quoi il ressemblait, mais il était aussi curieux de voir si son look lui faisant aussi peu d'effet que son identité.
Son garde du corps avait parlé de le raccompagner chez lui déjà, mais Elias n'était pas tout à fait prêt.
– Ta première leçon en tant que mon garde du corps: tu vas souvent devoir attendre, dit-il nonchalamment.
Mais bon, s’il avait beaucoup d’expérience à ce job – ce qui devait être le cas, Rebecca n’aurait pas engagé n’importe qui – il devait déjà savoir ça.
– Je dois passer voir les maquilleuses avant de partir. Pas besoin de m’accompagner pour ça, ajouta-t-il, en tournant déjà les talons.
Il devait se faire retirer du maquillage, surtout. Sur ce, il s'avança plus loin dans le studio, tandis que derrière lui sa manager disait:
– Alors, le responsable de sa sécurité, c’est moi. Mais jusqu’à maintenant, ce sont les événements auxquels Elias a participé qui ont fourni les gens chargés de sa protection et pas nous. À la maison, nous nous reposons sur un système automatisé – une barrière avec scan d’empreinte, puis une clé normale pour la porte d’entrée. Et il y a bien sûr un système d’alarme à l’intérieur. Pour son horaire, je vais vous l’envoyer par courriel à chaque deux semaines.
Rejoignant les loges et s'installant dans un siège, Elias se laissa relaxer sous les mains des maquilleuses. Celles-ci retirèrent le fond de teint et autres qui avaient été appliqués pour qu’il paraisse bien sous la caméra, puis réappliquèrent le maquillage léger qu’il portait à peu près toujours; une teinte discrète sur ses lèvres, un peu d’eyeliner, un cache-cernes… Un bon quinze minutes plus tard, il revint aux côtés de sa manager et de son garde du corps, qui avaient dû poireauter entretemps.
– D’ailleurs, quel est ton nom? demanda-t-il, comme s’il n’y avait jamais eu d’interruption dans la conversation.
Il n’allait pas l’appeler « Monsieur Garde du corps » dans sa tête pour toujours non plus.
Hors RP:
Si jamais Adam se serait présenté plus tôt dans la conversation, dis-le-moi et je pourrai enlever la dernière question xD
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Lun 17 Juil - 17:01
Adam Bradley
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis garde du corps et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt mal.
Je hochais simplement la tête quand il me donna son nom. Je le connaissais déjà bien entendu. Quand on m'avait proposé le poste on m'avait bien entendu donné son nom. J'avais fait quelques recherches sur lui, son nom ne me disant vraiment rien au début. Ce n'était pas le genre de musique que j'écoutais. Et vu que je n'étais pas présent sur les réseaux sociaux je passais complètement à côté de toutes les publications qu'ils faisaient.
Je ne réagis pas plus en l'entendant me dire que mon boulot serait d'attendre. Je le savais déjà. C'était déjà comme ça la plupart du temps. La partie où je devais entrer en action pour protéger la personne étaient rares. Je passais plus mon temps à attendre, surveiller, guetter le moment où je devrais agir. Je me tenais à l'affut.
Je le laissais aller se maquiller, non mais quel genre de mec faisait ça, pendant que la manager venait me parler. C'était elle qui s'occupait de la sécurité? Et bien il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'on soit entré si facilement chez lui. Elle était peut être compétente pour gérer sa carrière mais pour le protéger, c'était autre chose.
- Je vois... Je vais inspecter le système de défense de la maison et je vous donnerais dés que possible la liste des choses dont j'aurais besoin pour l'améliorer.
Après tout, si elle voulait vraiment que je prenne soin de sa petite starlette, elle avait tout intérêt à obéir et suivre mes conseils. Et si elle ne le faisait pas... je pourrais toujours me casser. Si on m'empêchait de faire mon travail correctement je ne voyais pas pourquoi je resterais. J'avais trop à perdre niveau réputation si il arrivait quelque chose à la personne que j'étais sensé défendre. Cela ne valait pas l'argent qu'ils me donnaient.
J'attendis sagement, comme il me l'avait demandé. Un bon moment plus tard il finit par revenir. Et il était maquillé, même si c'était plus léger ça restait ridicule. Je gardais mes réflexions pour moi, restant professionnel, alors qu'il venait me parler.
- Adam. Mais vous pouvez m'appeler Monsieur Bradley.
J'étais à peu près certain qu'il n'en ferait qu'à sa tête de toute façon. Il n'avait pas l'air d'être le genre d'homme qui aimait recevoir des ordres. Aucun de ceux que j'avais protégé n'aimait ça.
- Vous êtes prêts? Je peux vous raccompagner chez vous?
J'avais une longue nuit qui m'attendait, à revoir tout le système de sécurité inexistant qu'il y avait chez lui.
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Mar 18 Juil - 21:39
Elias Huang
J'ai 28 ans et je vis à Los Angeles, aux États-Unis. Dans la vie, je suis chanteur et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis, c'est tout.
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Adam Bradley semblait bien indifférent autant à ses charmes qu’à son identité, et Elias ne put s’empêcher une pointe d’offense. Il était habitué au professionnalisme – il n’accomplirait jamais rien si tous les caméramans, organisateurs d’événements, musiciens se pâmaient à sa simple présence –, mais ce professionnalisme était le plus souvent une façade pour au moins un certain niveau de déférence en dessous. Ce n’était clairement pas le cas avec Adam. Mais ce n’est pas comme si l’inverse aurait été à son avantage non plus; Elias voulait-il vraiment d’un garde du corps distrait par son admiration pour la personne qu’il devait protéger?
Adam lui demanda s’il était prêt.
– Oui Monsieur Bradley, répondit-il, utilisant la formule de politesse plus parce que ça l’amusait qu’autre chose.
Elias mena le chemin jusqu’à l’ascenseur, que les trois prirent jusqu’au rez-de-chaussée, où un valet devait avoir déjà amené sa voiture. Débarquant de l’ascenseur, Elias se figea lorsqu’il vit, à travers les fenêtres du lobby, un attroupement d’une trentaine de personnes. Il déglutit, brièvement agité, avant de reprendre le contrôle de son expression alors que les gens dehors – des fans, identifia-t-il, et quelques paparazzis – l'avaient remarqué et commençaient à prendre des photos à travers les fenêtres, retenus à l’extérieur par deux gardes de sécurité du bâtiment.
– Je pensais que personne ne savait que je faisais cette entrevue aujourd’hui, dit-il en se tournant vers Rebecca, son déplaisir clair dans sa voix, mais entièrement absent de son visage.
Ce n’était pas la foule le problème. Si la violation de son domicile l’avait rendu anxieux de voir des foules, le reste de sa carrière n’aurait pas fait long feu. C’était le fait de voir des fans là où il ne s’y attendait pas, c’était ça qui le ramenait au moment du cambriolage; c’était lui qui avait découvert qu’il y avait quelqu’un chez lui, qui avait dû faire face à un étranger dans sa maison sans savoir s’il s’agissait d’un simple voleur ou d’un fan psychopathe.
– Quelqu’un a dû te voir entrer dans le bâtiment plus tôt, répondit Rebecca, ne sonnant pas particulièrement inquiète.
N’y aurait-il pas eu plus de gens, si sa présence ici était connue depuis plusieurs heures? Mais ce n’était pas le temps de se disputer là-dessus. Elias recula d’un pas ou deux et posa sa main sur l’épaule d’Adam, le poussant légèrement à prendre les devants pour qu’il lui fraie un chemin à travers l’attroupement excité jusqu'au véhicule.
– Il semble que ton premier jour sera plus mouvementé que prévu, lui dit-il.
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Mer 19 Juil - 16:42
Adam Bradley
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis garde du corps et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt mal.
J'esquissais un léger sourire en l'entendant me donner du "Monsieur Bradley". Je voyais bien qu'il s'amusait en disant ça. Il avait l'air d'être un peu plus agréable que ce que je pensais. Il n'avait pas dit ça d'un air condescendant. Le coup du "Tu sais qui je suis" avait été bien assez désagréable comme ça, je préférais largement cette attitude là.
Je le suivais vers la sortie du plateau de tournage. Le ramener allait être la partie le plus facile de la soirée. J'allais devoir éplucher tout son système de surveillance et ça je sentais que j'allais devoir y passer un moment.
Je me figeais à ses côtés alors qu'il semblait stresser, reculant d'un ou deux pas. Je ne fis aucun commentaire en l'entendant se demander comment ses fans avaient pu le retrouver. Il y en avait des particulièrement tenaces, qui étaient capables de suivre à la trace les célébrités. Et sachant que maintenant les dites célébrités adoraient étaler leur vie sur les réseaux sociaux, c'était plutôt facile de les retrouver.
- La voiture n'est pas loin. Et ils ne sont pas très nombreux. Ca sera plutôt facile pour un premier jour.
Je me rapprochais de lui, passant un bras autour de sa taille pour le protéger. Je l'invitais à se courber un peu, à se cacher contre moi. Avoir une carrure imposante ça avait plutôt un avantage dans ce genre de situation. Je m'étais redressé, fendant la foule d'un bras et de quelques mots bien placés, tandis que je le gardais contre moi, le protégeant de toute intrusion de fan. En quelques instants nous fûmes à la voiture. Je lui ouvris la portière avant de m'installer derrière le volant.
- Vous voyez? Un jeu d'enfant. Maintenant il va falloir me guider jusque chez vous.
Je regardais dans le rétro avant de démarrer. J'avais vu toute une tripotée de fan se précipiter vers leurs voitures, probablement dans l'intention de nous suivre. J'allais prendre mon temps pour rentrer dans sa maison. Ils connaissaient peut être déjà son adresse mais je préférais prendre toutes les précautions. Ils n'étaient pas obligé de savoir que nous rentrions directement chez lui. J'allais les semer avant de rentrer à la maison de la star.
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Lun 24 Juil - 18:17
Elias Huang
J'ai 28 ans et je vis à Los Angeles, aux États-Unis. Dans la vie, je suis chanteur et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis, c'est tout.
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Il était rassurant de voir qu’Adam n’était pas du tout intimidé par l’attroupement inattendu, se disait Elias, quand soudainement sa tête fut vidée de toute pensée alors que le garde l’attirait contre lui dans une posture protectrice. Les deux traversèrent l’amas de fans sans que ceux-ci ne puissent toucher à Elias. Il lui sembla presque qu’une seconde ils étaient encore dans le lobby, et que celle d’après il était sain et sauf dans le siège passager de sa voiture.
Elias revint à lui-même, attachant sa ceinture et lançant un sourire reconnaissant vers Adam. Ils se mirent en route, Elias donnant de premières instructions pour se rendre jusque chez lui. Il posa son coude sur le rebord de la fenêtre fermée, déposant son menton sur son poing. Ses yeux alternaient entre la vue de la ville dehors et Adam. Volant un premier regard, il s’attarda aux mains d’Adam, solides sur le volant. Puis avec un autre, il observa sa posture droite et son regard assuré qui témoignaient de son aplomb. Dans un troisième, son costume-cravate ajusté à sa carrure athlétique.
Il s’aperçut en reposant son attention vers l’extérieur que le chemin qu’ils empruntaient était si indirect qu’il ne pouvait même pas appeler ça un détour. Il fronça les sourcils. C’était vrai qu’il avait négligé de donner des instructions super détaillées, et qu’il avait été distrait, mais il ne pensait pas que ça aurait pu les amener dans ce coin de Los Angeles.
– Pourquoi– commença-t-il en se redressant, avant de s’interrompre. Ah, ajouta-t-il, comprenant. Bonne idée.
C’était pour semer des fans ou paparazzis qui tenteraient de les suivre. Elias avait seulement compris parce qu’il s’agissait de quelque chose qu’il avait essayé lui-même, mais Adam semblait déjà avoir plus de succès, naviguant les rues mieux que Elias ne l’avait jamais fait. Une pensée soudaine lui arracha un sourire amusé.
– Tu sais, il y avait une scène de course-poursuite dans mon dernier film. Mais bien sûr, lorsqu’on a filmé, c’était dans une voiture immobile, ce qui était un peu décevant. D’une certaine façon, ça me permet maintenant de vivre l’expérience.
Alors qu’il revoyait mentalement la scène du film, il jugea juste d’ajouter un détail.
– Évidemment, cette course-poursuite a un peu moins d’explosions, mais considérant que c’est la vraie vie, c’est probablement mieux comme ça, plaisanta-t-il.
Lorsqu’il vit qu’ils se remettaient finalement sur une route plus directe, Elias se remit aux directions, et éventuellement ils arrivèrent devant un large portail en fer forgé. Il y avait un lecteur d’empreinte de chaque côté, puisqu’Elias revenait chez lui en étant parfois conducteur, parfois passager. Il fit descendre la fenêtre du siège passager pour scanner l’empreinte de son pouce, ce qui fit ouvrir le portail, et Adam avança la voiture sur l’allée et la gara où Elias lui indiqua.
Sa villa moderne était plus large que haute, ne dépassant pas deux étages mais s’étendant de chaque côté dans une multitude de pièces; des chambres d’invités, mais aussi une salle de sport personnelle, une pièce remplie d’instruments de musique, une mini salle de cinéma… Elias déverrouilla la porte puis, avec une révérence espiègle, il tint la porte ouverte et l’invita à entrer.
– Après vous.
Il pénétra dans la maison à sa suite, saisissant son code sur le système d’alarme avant d’allumer les lumières pour dévoiler l’espace spacieux et ouvert. Il posa ses clés et son téléphone sur un comptoir. Si Adam était pour vivre ici pour quelques mois, le temps que de meilleures mesures de sécurité soient installées, peut-être qu’Elias devrait lui faire visiter…
– Au bout de ce couloir, tu trouveras la salle de bain, ensuite cette porte c’est ma chambre, celle-ci la tienne, dit-il en désignant de la main les pièces respectives.
Leurs deux chambres étaient adjacentes.
– Pour le reste, tu peux découvrir par toi-même, déclara-t-il, déjà lassé.
C'était sa propre maison, il la connaissait déjà après tout, et Adam n'avait pas besoin des indications d'Elias pour comprendre qu'un bureau était un bureau ou une salle de sport une salle de sport.
Hors RP:
Je ne sais plus si je l'avais déjà dit, mais même si parfois je mets plus d'actions, n'hésite jamais si Adam aurait fait/dit quelque chose plus tôt qui contredirait quelque chose que j'ai écrit plus loin, je peux toujours modifier/supprimer des parties ou les remettre à plus tard!
Sinon, pour où vivrait Adam, je suis pour l'instant allée pour "il vit là jusqu'à ce que de nouvelles protections soient installées" mais n'hésite pas si tu as une autre idée, puisqu'au final on n'avait pas atteint de conclusion là-dessus!
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Mar 25 Juil - 17:11
Adam Bradley
J'ai 35 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis garde du corps et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis veuf et je le vis plutôt mal.
Je l'écoutais parler sans rien dire, me concentrant sur la route et sur les fans qui nous avaient potentiellement suivis. J'écoutais d'une oreille distraite, ne trouvant pas grand intérêt à ce qu'il racontait. Il avait joué une scène de course poursuite... La jouer et la vivre c'était deux choses différentes. Il faisait semblant dans un film où le moindre aspect était décidé à l'avance. Et les films n'avaient aucune foutue ressemblance avec la vie réelle. C'était rempli de conneries et d'absurdités. La scène qu'il avait du tourner ne faisait certainement pas exception à la règle. Je répondis simplement au bout d'un moment, légèrement agacé.
- On n'est pas dans une course poursuite. Je veille simplement à ce que personne ne nous suive jusque chez vous. C'est ce que vous devriez faire à chaque fois.
Ca aurait peut être évité qu'un fan complètement taré s'introduise comme ça chez lui.
Le reste du trajet se déroula dans le calme. Il me donne simplement les consignes pour que nous puissions rentrer jusque chez lui. Je détaillais les lieux alors qu'il venait poser son empreinte pour ouvrir le portail. C'était pas mal, mais je repérais plusieurs endroits où un homme pouvait aisément se faufiler et escalader le mur. Pas de caméras autre que celle surveillant le portail. Il en faudrait beaucoup plus le long des murs d'enceinte de la maison.
J'entrais dans la maison avec lui, jetant un rapide coup d'oeil au système d'alarme qu'il avait. Basique, il faudrait le changer lui aussi. Il était certainement relié à une société extérieure. Il faudrait que je les contacte eux aussi.
J'écoutais ses consignes, hochant doucement la tête. Je n'avais pas pris mes affaires avec moi. Je ne savais pas encore si j'allais être engagé ni même si j'allais loger ici. La réponse était désormais claire. Je le laissais dans le salon pour aller faire le tour de la maison. Cela me prit un long moment, la maison était immense, beaucoup trop pour une personne seule. Je relevais les différents système de sécurité en place, bien trop légers à mon goût. Je le rejoignis finalement dans le salon après avoir terminé mon inspection.
- Je pense qu'il faudra que je vois avec votre manager pour contacter votre société de protection. Avec votre permission il faudra augmenter le niveau de sécurité. C'est bien trop léger à mon goût...
Et si il voulait éviter qu'un taré ne vienne à nouveau entrer chez lui il valait mieux pour lui qu'il suive mes conseils.
- Avez vous encore besoin de moi pour ce soir? Avez vous des questions?
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Ven 11 Aoû - 21:24
Elias Huang
J'ai 28 ans et je vis à Los Angeles, aux États-Unis. Dans la vie, je suis chanteur et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis, c'est tout.
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Elias leva les yeux au ciel lorsqu’Adam affirma que ça n’avait rien d’une course-poursuite. Toujours si terre-à-terre, si réaliste. Bien sûr que ce n’était pas une course-poursuite avec excès de vitesse et dangers, mais c’était quand même une situation avec des poursuivants qu’ils tentaient de semer, non? Adam ne devait pas romancer sa vie souvent, songea Elias.
À la villa, Elias se retrouva seul tandis qu’Adam explorait le reste de la maison par lui-même. Elias sortit deux verres et une bouteille de kaoliang. Un presque-inconnu était en train de fouiller ses pièces et ses affaires. Il attendit que son inconfort se manifeste à cette pensée, mais le sentiment… n’apparut pas. Se versant le fond d’un verre, Elias se rendit compte qu’Adam, en moins d’une journée, avait réussi à le convaincre de son professionnalisme. Elias n’avait pas une confiance en lui absolue dans tout, mais il avait au moins confiance que tout ce qu’Adam verrait ce soir, il ne le verrait pas d’un œil indiscret.
S’installant sur son sofa, il alluma son ordinateur portable puis la télévision, dont l’écran géant était accroché au mur. Il prit une gorgée de kaoliang en attendant que l’application de streaming charge, et la chaleur du breuvage venait du contenu en alcool, certes, mais aussi de tous les souvenirs associés à son goût; il était habitué d’en boire aux soirées de famille et soupers de groupes.
Cliquant sur une série épisodique qu’il pouvait vaguement suivre dans le background sans y porter trop attention, il tira ensuite son ordi sur ses genoux et ouvrit le document word qui contenait les paroles qu’il utiliserait pour son prochain album. C’était loin d’être toutes les lignes qui survivraient une fois qu’il aurait fait le tri entre celles acceptables pour le moment, d'autres à retravailler, celles bonnes pour la poubelle, et finalement une catégorie qu'il appelait si je pensais vraiment que ces paroles étaient bien au moment de les écrire peut-être que je devrais penser à changer de carrière.
Il ne savait pas ça faisait combien de temps lorsqu’Adam revint dans la pièce. Sans préambule, telle semblait être sa façon de faire, il énonça les premières étapes à prendre pour améliorer sa protection. Elias porta superficiellement attention; il voulait savoir ce qui serait changé dans sa maison, certes, mais s’il avait engagé quelqu’un, c’était justement pour ne pas avoir à trop se prendre la tête avec tout ça.
Adam lui avait posé une question, mais première étape :
– Un verre? offrit-il, levant le sien en exemple.
Sur la table basse devant lui, un verre était déjà légèrement rempli, mais si Adam refusait, Elias ne ferait que le transvider dans son propre verre.
– Tu pourras parler à ma manager demain. Et oui, bien sûr que je suis d’accord pour augmenter le niveau de sécurité, dit-il.
Il considéra ensuite Adam du regard.
- Quel genre de films tu regardes? Non, laisse-moi deviner. Les films de guerre? Les drames inspirés d’une histoire vraie?
C’était une invitation, un peu (il n’aurait pas dit non à en apprendre plus sur Adam, à découvrir s’il demeurait aussi rigide même à l’extérieur du travail), mais aussi encore une façon de tester ses réactions. Ou si Adam préférait passer la soirée seul, ce n'est pas comme si Elias l'en empêcherait non plus.
† we found a little piece of heaven here. it is black, smooth, oblong. it hums a soft, but discordant note, and we are afraid to touch it.
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Lights and a little bit of danger, camera, action! (Beloved & winter)