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Folie passagère (ft. Elodothe) (TW sexe et drogue)

Katou
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Katou
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Angela Franklin
J'ai 39 ans et je vis à Beaver Creek. Dans la vie, je suis artiste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Plaider la folie… Comme si j’étais folle oui… Si c’est réellement le cas, tout le monde est fou alors. Nous avons tous besoin de sexe dans la vie, non? Tout le monde ou presque aime le sexe, non? Alors pourquoi le fait que j’aime ça me rende plus folle qu’un autre? Bon d’accord, j’ai peut-être été trop loin selon certain pour les endroits ou je m’étais fait prendre en pleine action, mais entre vous et moi, qui n’a jamais voulu tenter de nouvelles expériences? L’adrénaline qui s’ajoute au plaisir de se faire prendre sur le fait… C’était… Le problème était aussi, toujours selon ceux qui m’ont condamné, que tout comme une junky, j’avais une addiction au sexe. Selon eux, ce n’était pas normal que j’ai toujours envie de m’éclater, envie de sentir ce frisson grisant que le sexe procurait. Cependant voilà, j’avais été déclaré comme ayant un problème mental et envoyé dans un hôpital psychiatrique. Mon avocat m’avait dit avoir de la chance. Cet établissement était selon lui plus souple que les autres, plus ouvert aussi puisque le terrain était vaste. Caché dans les montagnes, cet hôpital garantissait aussi l’intimité et l'anonymat. Comme si je m’en souciais tient…

Assise devant le directeur de l’établissement, celui-ci m’expliquait comment ça fonctionnait dans la place ainsi que les règles à suivre. L’écoutant à moitié, je lâchai un rire sarcastique en l’entendant me dire qu’aucune relation sexuelle n’était autorisée.

Et vous croyez réellement que tout le monde suit cette règle?

S’en suivit alors un long monologue comme quoi les patients internés n’avaient pas le choix, que c’était une des règles principales de cet hôpital. Que cela était nécessaire à ma ‘’guérison’’ et que je devais absolument respecter cette règle. M’avançant au bout de mon siège, je lui fis un petit sourire en coin, me penchant un peu afin d’exposer mon décolleté.  

Et vous doc? Ne venez pas me faire croire qu’une fois à la maison vous ne succombez pas aux plaisirs charnels?

Le directeur me regarda un moment avant de sourire gentiment.

Doc - Oui, une fois chez moi, loin des yeux des autres et ce n’est pas un besoin à combler à tous les jours.

Haussant un sourcil, je poussai un soupir, ne le croyant pas une seule seconde. Ne préférant rien ajouter, je l'écoutais tandis qu’il m’expliquait comment se déroulaient les journées en générales et le genre de thérapie que je devrais suivre. Il me conduisit ensuite dans ma chambre ou enfin je pus rester seule. Après la cellule partagé avec une femme froide et frigide qui refusait toute mes avances, me retrouver seule était… Triste et en même temps me faisait du bien. Après une douche très très longue, je mis encore un long moment couchée dans mon lit avant de m’endormir.

Assise dans un cercle stupide, je me retrouvai avec d’autre gens qui parlaient de leur problèmes, de leurs évolutions ect… Thérapie de groupe. Je trouvais ça tellement ridicule en fait. Quand vint mon tour, je plantai mon regard dans celui du thérapeute en soupirant.

Le sexe. Selon certain j’ai une dépendance au sexe. Toujours selon certains, c’est un problème d’aimer s’adonner aux plaisirs charnels.  

Thérapeute - Le problème n’est pas de s’adonner aux plaisir du sexe, mais ou vous le faites je crois.

Comme si personne n’avait fait de gâterie à un mec au cinéma…

Thérapeute - Dans le fond de la salle obscure peut-être, mais pas au commis qui sert popcorns et liqueur, pendant son service…

Je pouffai simplement de rire.

Personne ne me voyait, donc ou est le mal?

Thérapeute - N’y dans une résidence de personnes âgées.

Hey, c’était avec un des internes et dans la salle à dîner vide.

Thérapeute - Votre problème tien bien plus du fait d’aimer le risque de vous faire prendre que votre addiction au sexe mademoiselle Franklin.

Et vous? Vous devez bien aimer le sexe, non? Vous n’avez jamais pris de risque?

Thérapeute - Nous ne sommes pas là pour parler de moi.

Et il se tourna vers quelqu’un d’autre tandis que je lui faisais un sourire en coin. Gagné, il me foutait la paix.
Elodothe
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Elodothe
Mer 5 Avr - 20:59

Valeri
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J'ai 52 ans et je vis à Beaver Creek, Pays. Dans la vie, je suis retraité de la pègre, ou presque et je m'en sortais très bien jusqu’à ce que j’ai besoin de rendre service à mon patron. Sinon, grâce à ma malchance, je suis ”faussement” incarcéré dans un centre psychiatrique dans l’intention de garder un oeil sur le fils du patron et je le vis plutôt ...ce serait bien si on m’avait avertis que je ne pourrais pas consommer.

Comme je m’occupais du transport de substances illicites et que j’étais chauffeur pour mon patron, je dis habituellement que j’étais chauffeur et que j’ai pris une retraite précoce. Ça passe mieux que de dire que mon gang à été décimé dans les années 90.


Do you smile to tempt a lover, Mona Lisa?

C’est par orgueil que je ne traîne pas mes pieds en me rendant à la salle de thérapie de groupe pour la session du jour. À mon âge. À mon âge, on se tient le dos droit… même si on se rend à l’endroit ou on veut être le moins au monde. Si le diable avait sû que je me rendrais en thérapie un jour, il ne m’aurait pas confié autant de secrets. Seulement, le diable passe après le Boss, même une fois la retraite venue. Est-ce que la retraite existe réellement dans la pègre? C’est clairement quelque chose de refusé aux vendeurs de cokes et aux commis de dépanneur.

Toutefois, si le Boss m’avait dit que je n’avais pas le droit à une simple clope, cet imbécile, j’aurais peut-être réfléchi deux secondes avant de l’envoyer sur les roses. Deux mois sans le moindre joint, j’avais senti mon âme quitter mon corps cent fois. Comment cet enfoiré pensait-il que je pouvais surveiller son fils alors que je vomissais les tripes à cause du sevrage? Ça m'avait semblé une éternité. Deux. Pire, le weed est légal dans cet état, non de dieu… ça aurait été un minimum. Heureusement, après le premier mois, le pire était passé, mais j’aurais donné cher pour rouler le papier de la bible qui se trouve dans leur table de chevet sur quelques feuilles. Les pages aux reliures dorées me narguaient et les infirmières me répétaient sans cesse que “Ca n’allait que s’améliorer”.

La bonne nouvelle était que, pour quelqu’un qui n’avait jamais fait d’infiltration, le réalisme de la situation avait suffi pour convaincre le personnel que j’étais sur place pour une cause réelle. La vérité, c’était que je n’avais jamais désiré me sevrer. J’étais ici pour Xavier. Pauvre enfant. Si son père acceptait qu’il aimait les bi***, nous serions tous les deux dehors à se faire dorer sous le soleil de la Californie. Je ne sais quel pot-de-vin il à glissé aux thérapeutes pour traiter son fils pour “démence passagère”. Démence, mon œil, le garçon à toute sa tête. Il a une tête assez grosse pour rentrer toute une bi*** dans sa bouche, le p’tit con.

Mes pieds arrivent enfin devant le cadre de la porte, celle-ci grande ouverte pour laisser les participants entrer. Heureusement ; si elle avait été fermée, j’aurais été tenté de tourner les talons. Un œil à l’intérieur de la pièce m’indique que xavier est présent, comme un élève modèle. Le jeunot à les épaules beaucoup trop légères. Il se présente dans ces thérapies comme on s’arrête acheter un café pour emporter et discuter 3 inutiles minutes avec le restaurateur. Une promenade de santé. Tout le monde ici n’a pas cette chance. Le toxicomane à côté de Xavier semble encore trembler de ses médicaments de sevrage du matin. Je compatis. Heureusement, on ne prend pas de drogues dures quand on en vend. C’est mauvais pour le profit. Manquer de hash et de LSD est suffisant pour ma part, je ne voudrais pas devoir faire ce traitement pour l’acide ou le crystal meth. Si j’ai bien compris les dernières séances, pour ce que j’en écoutais, c’est son cas..

Je prends place. Je me perds dans mes pensées. J’oublie que je suis censé écouter. L’histoire des autres ne me concerne pas.. Pourtant, après de longues minutes, quelques mots me font relever la tête. J’ai de la difficulté à comprendre les mots qui me viennent aux oreilles. Comme si c’était une blague pour changer l'atmosphère nerveux du groupe.

“Selon certain j’ai une dépendance au sexe.”  

Je lève un sourcil. La réponse du thérapeute me faire comprendre que ce n’est pas une plaisanterie et, le temps d’une minute, je dois retenir le rictus qui plane sur mes lèvres. Je dois me retenir d’imaginer la scène. Le p’tit gars du cinéma a la chance d’une vie. Dans mon temps, personne n’aurait été interné pour ça.. L’époque où ton rêve le plus cher était de prendre sa maîtresse de lycée sur son bureau de classe et coucher avec la mère pulpeuse de ton partenaire au collège. Je jette un regard à ma gauche : Xavier semble compatir avec la jeune femme. Je sais qu’il pense presque comme moi.. lui aurait plutôt été sous le comptoir du cinéma, mais c’est un détail.

Le thérapeute change enfin de cible, il passe deux autres participants avant d’arriver à Xavier, qui hoche les épaules en expliquant où il est dans son processus. C'est-à-dire qu’il suit toutes les étapes comme un grand. Il sait très bien qu’il est une fraude. il va sortir d’ici aussi gay qu’il est entré. Avec la règle stricte concernant les rapports sexuels sur le lieux de thérapie, ce n’est pas comme si les docteurs véreux qui connaissent la vraie raison de sa présence allaient mettre une gonzesse devant lui les quatre fers en l’air comme test pour signer son billet de sortie. Mon tour arrive et je sais pertinemment que je ne peux pas dire ce que je pense. Que je les emmerde. Que je veux une bouteille, un briquet et un stash entier. La seule pensée de la fumée dansant au creux de ma bouche me fait écarter les lèvres, légèrement. Je les humectes plutôt, comme pour me préparer à parler.

-Je n’ai rien d’intéressant à dire. Je prends mes médicaments comme on me le demande et je n’ai rien fumé ou ingéré depuis que je suis ici. Qu’est-ce que vous voulez de plus?

Le thérapeute m’offre une moue, comme s’il m’espérait plus coopératif. Ce mec à réellement besoin de changer de métier. Il m’explique qu’il voit du progrès et qu’il suffirait que je sois décidé à ne plus vouloir faire de rechute pour goûter à la vraie libération. Je lui offre mon visage le plus faussement perplexe.

-La vraie libération, hein?


Je me retient. Libération. Concept de jeune qui n’a rien vécu. Vivre son addiction et vivre en pensant toute sa vie à une chose qu’on ne peut avoir sont deux concepts de prison identiques. La seule différence, c’est que l’un est légal et l’autre non. Le cannabis est légal. Le hash, le LDS et les champignons ne le sont pas, mais il s’agit tout de même des drogues les plus inoffensives sur le marché. Et je connais le marché.

-C’est tout pour moi, aujourd’hui.

Je termine mon tour aussi rapidement qu’il est venu, pressé que la session se termine. Quand elle se termine enfin, j’ai une pensée pour la brunette et son addiction au sexe. Maintenant que je l’ai vu assise et debout, je la verrai bien couchée.. mais je garde cette pensée pour moi et j’escorte Xavier jusque dans les jardins extérieurs.

Katou
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Mar 11 Avr - 23:36

Angela Franklin
J'ai 39 ans et je vis à Beaver Creek. Dans la vie, je suis artiste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Je n’étais pas née à la bonne époque. J’étais née à une époque ou le simple fait d’évoquer le sexe avec certaine personne était devenue un tabou. Pourquoi exactement? Le sexe à des biens faits sur le corps, cela est même prouvé par des études. Une sexualité épanouie nous donne un sentiment de bien-être et une confiance en soit tout en diminuant le stress. Ça nous aide à maintenir une bonne santé, à combattre les migraines et tellement d'autres choses encore. Alors ou était le mal d’aimer ça? Ça faisait partie de nous depuis la nuit des temps. De nous et de presque toutes les espèces vivantes sur terre puisque pour procréer il fallait passer par là. Alors pourquoi ne pas le faire tout en aimant ça? Quoi qu’il en soit, il semblerait que dans mon cas, c’était trop. Que j’aimais trop ça… Dire qu’à une époque cela n’aurait dérangé personne… Enfin, selon les docteurs et les thérapeutes de cet endroit, il semblerait que oui, ça dérangeait. Ou plutôt de ce que je comprenais c’était les endroits ou je m’adonnais au plaisir charnel qui dérangeait. C’était pourtant des endroits comme les autres, des endroits ou oui le risque de se faire prendre était là, mais des endroits comme les autres tout de même.

Le thérapeute ayant décidé que c’était mon tour de parler devant tout ce beau petit monde me questionna et s’il croyait le moindrement du monde que je serais mal à l’aise, il s'était bien fait avoir. Sans la moindre gêne, je répondais à ses questions, me souciant le moins du monde des regards que je jetais les autres. Je finis par me débarrasser de lui en lui retournant la question et enfin j’eus la paix. J’écoutais les autres, me disant de plus en plus que je n’avais rien à foutre là. Lorsque vint le tour d’un des jeunes hommes, je haussai un sourcil en l’écoutant. Démence passagère? Mon cul oui, il semblait beaucoup trop sage pour ça. Une bonne baise et il serait complètement guérit. Pourquoi bourré les gens de comprimer alors que le sexe pouvait régler bien des soucils psychologique. Ça relaxait, aidait à bien dormir, défoulait… Pleins de problèmes qui, non réglé d’une manière ou d’une autre, pouvait causer justement une démence passagère. Passez de nombreux jours à peu dormir et à stresser, vous m’en reparlerez… Cependant tel était les gens d’aujourd’hui, ils préféraient ce détruire le système à prendre des médocs plutôt que de prendre ce moyen tout naturel qui était devenu maintenant plus tabou, plus caché que jamais. L’homme grisonnant à ses côtés lui, régla ça rapidement et je ne pus m’empêcher de sourire lorsque je l’entendis reprendre le thérapeute sur cette libération dont il parlait. Comme si combattre toute sa vie une addiction était une libération… C’était plutôt un choix oui, un choix que la société ne donnait plus vraiment si on voulait vivre légalement.

Enfin la session se termina et je pus sortir de là. N’ayant pas vraiment eu le temps de faire le tour la veille, je me baladais maintenant librement dans l’établissement. Mon objectif, trouver les coins sans caméra, les coins à angles morts afin de pouvoir y entraîner quelqu’un pour combler le manque qui me rongeait de plus en plus. Ça et aussi pour y fumer quelques joints que j’étais parvenue à faire entrer. Étant là comme nymphomane, je n’avais pas été fouillé de fond en comble à mon arrivée… Les cons oui… Finissant par sortir dans les jardins extérieurs, je marchais lentement lorsque je finis par repérer le jeune homme et son ami grisonnant. M’approchant, je leur fis un petit sourire, des images dansant déjà dans mon esprit sur ce que je pourrais faire avec le jeune homme ou même pourquoi pas son copain, enfin si celui-ci était capable de tenir le coup vu son âge...

Il était temps que ça finisse… Ça fait longtemps que vous êtes coincé ici tous les deux? Assez pour avoir trouvé un coin tranquille ou s’éclater?

Sourire en coin, je les regardais tous les deux.

Vous savez, un endroit ou fumer et... Relâcher la pression un peu.

Mon sourire en coin en disait long et mon regard aussi probablement tandis que j'espérais qu’ils aient une réponse qui me plaise pour qu’enfin je puisse satisfaire ce manque et m’amuser comme il se doit après aussi longtemps à devoir me retenir.

Elodothe
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Mer 19 Avr - 16:45

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J'ai 52 ans et je vis à Beaver Creek, Pays. Dans la vie, je suis retraité de la pègre, ou presque et je m'en sortais très bien jusqu’à ce que j’ai besoin de rendre service à mon patron. Sinon, grâce à ma malchance, je suis ”faussement” incarcéré dans un centre psychiatrique dans l’intention de garder un oeil sur le fils du patron et je le vis plutôt ...ce serait bien si on m’avait avertis que je ne pourrais pas consommer.

Comme je m’occupais du transport de substances illicites et que j’étais chauffeur pour mon patron, je dis habituellement que j’étais chauffeur et que j’ai pris une retraite précoce. Ça passe mieux que de dire que mon gang à été décimé dans les années 90.


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Xavier me racontait un passage d'un livre qu'il lisait le soir, avant le couvre-feu. Dans d'autres circonstances, j'aurais été confus du type de lecture qu'on lui permettait vu les politiques strictes sur les relations sexuelles, mais le gamin avait une gamme de livres à sa portée. Tous des livres salaces, crus, proposant des parties de jambes en l'air hétérosexuelles. Il m'expliquait en riant qu'il en avait choisis un, qu'il le lisait avec attention, mais qu'il ne pouvait qu'imaginer les scènes en remplaçant le personnage féminin "Jordan" par un personnage masculin. Du coup, avec un tel prénom, ça ne devait pas être difficile. Je l'écoutais d'une oreille, irrité par la manque qui ne me quittait pas, agacé de ne pas pouvoir lui en vouloir.

J'étais suffisamment loin dans mes pensées que je ne vis pas la brunette arriver. Ce fût Xavier qui arrêta promptement de parler, me mettant la puce à l'oreille. L'espace d'un instant, je cru qu'un intervenant désirait interpeller l'un de nous, ce qui expliquerait qu'il coupe le sujet si court... il ne voudrait pas se faire retirer ses livres pour mauvais usage. Je levais les yeux pour enfin reconnaitre la nymphomane qui nous adressa un sourire. "Il était temps que ça finisse… Ça fait longtemps que vous êtes coincé ici tous les deux? Assez pour avoir trouvé un coin tranquille ou s’éclater?" Il était évident sur son visage qu'elle avait remarqué Xavier assez rapidement. Il était vrai que je jeune homme n'avait pas l'air homosexuel. Son père l'avait élevé assez strictement pour qu'il n'ait pas la possibilité d'explorer les jeans trop serrés et la teinture, encore moins le maquillage. Il avait simplement l'air d'un bon lad, trop gentil pour faire les premiers pas vers une demoiselle, trop respectueux pour la toucher. Si la brunette savait, elle serait déçue. Quoi que.. si le jeunot s'envoyait en l'air avec elle, on sortirait bien plus rapidement que je ne l'espérait. Ce n'était pas un mauvais paris que de ne rien dire et laisser Xavier découvrir s'il avait de l'intérêt. Cependant, quelques secondes suffirent pour qu'elle rajoute les quelques mots qui piquèrent mon intérêt. Fumer? Par quel diable pouvait-elle proposer cela ici.. maintenant? Ne l'avaient-ils pas fouillé, elle et ses valises, à l'entrée? L'injustice fit monter l'agacement en moi et je savais déjà que je lui donnerais le jeunot n'importe quand, ficelé sur un plateau d'argent et entouré de pommes de terre, si cela me permettait de mettre la main sur peu importe ce qu'elle avait.  Une longue minute, je jugeais la femme, m'assurant mentalement que ce n'était pas une autre infiltrée qui voulait mettre la main sur Xavier. Après tout, elle pourrait être ici pour nous sortir les pieds devant et je n'en saurais rien. Mon regard brulait sa peau alors que je n'arrivais pas à me résonner. J'avais besoin de peu importe quelle merde il y aurait dans le joint qu'elle pouvait me rouler. Le boss ne m'en voudrait pas si je ne le protège pas de coucher avec une femme.. C'était l'intention du séjour, n'est-ce pas?

J'offris un regard qui en disait long à Xavier. Je compris rapidement qu'il n'avais absolument rien compris quand il se leva candidement pour nous présenter et lui offrir de se promener pour lui faire voir les espaces tranquilles, ignorant la proposition même de fumer quelque chose. Sacrilège.

"Je suis Xavier, et voici Valeri... On peut faire un tour. Il y a des espaces plus tranquilles que d'autres."

Je me retenais mentalement avec tout ce que j'avais pour laisser couler.. peut-être, peut-être, peut-être qu'elle réussirait à le convaincre si je les laissais discuter. Ma bouche était déjà sèche alors que je me mordais l'intérieur de la joue, débordant d'appréhension. Je les laissais prendre les devants, créant volontairement un bon trois mètres de retard sur leur marche, alors que Xavier commençait son tour du jardin. Il lui présenta les sentiers qui suivaient les remparts du bâtiment et qui effleuraient l'orée du bois. Il lui pointa du doigt les différents bâtiments de retraite ; La serre, le solarium, l'atelier de travaux manuels. Des bâtiments raisonnablement construits pour divertir les personnes qui devaient rester occupés pour mieux se soigner, si guérison était l'intention de leur séjour.

J'entendais d'une oreille ce qu'ils se disaient sans m'en formaliser. Je perdais évidemment des moments quand toute mon attention était sur les poches de la jeune femme, cherchant ce qui devait s'y trouver. Mon regard ne pouvait éviter de s'attarder sur ses hanches, mais je me permettais d'ignorer les pensées qui surgissaient à cet égard. Du moins, jusqu'à ce que Xavier se tourne vers moi, interpellant ainsi mon attention, sans perdre celle de la brunette.  

" Je vais devoir me rendre au club de cuisine avant le dîner, mais Valeri peut facilement te faire visiter les endroits qui t'intéressent parmi ceux dont je t'ai parlé. Il a plus de temps libre que moi étant donné que je me suis impliqué dans quelques clubs... N'est-ce pas, Valeri?"

Je fronçais les sourcils avant d'acquiescer. Avait-il décidé qu'il ne pouvait pas lui offrir ce qu'elle désirait? J'avais raté la fin de leur conversation. Je regardais le jeunot partir, le suivant des yeux jusqu'à ce qu'il entre dans le bâtiment principal. Heureusement que je savais depuis plusieurs semaines à quel point l'endroit était sécuritaire, sinon je l'aurais accompagné jusqu'aux cuisines, rien de moins. Me tournant vers la jeune femme, j'esquissais un sourire sarcastique.

-Signe de ce que tu cherchais? Cela m'arrangerait que tu arrive à le convaincre.

Lui avait-il dit qu'il était aux hommes? Je ne désirais certainement pas le vendre, mais l'idée de la compensation qui se trouvait possiblement en possession de la nymphomane m'en donnait plus qu'envie.
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Ven 21 Avr - 23:17

Angela Franklin
J'ai 39 ans et je vis à Beaver Creek. Dans la vie, je suis artiste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Informations supplémentaires ici.
Marchant dans le bâtiment, j’étais à la recherche des endroits où aucune caméra ne pourrait me voir, ou personne ne pourrait découvrir que j’enfreindrais les règles. Un endroit à l’intérieur pour ensuite y emmener quelqu’un qui comme moi voudrait relâcher la pression. N’ayant rien trouvé à mon goût, je sortie dans les jardin pour explorer les environs et trouver un endroit où fumer et m’amuser un peu. Si je ne pouvais pas m’amuser à l’intérieur peut-être que dehors j’aurais plus de chance de trouver un angle mort… C’est là que je les vis tous les deux. Ils semblaient être ici depuis assez longtemps pour avoir trouver les endroits que je cherchais. Ils ne semblaient plus avoir de symptômes dû au manque ou de crise significative des délirer qui faisaient en sorte de ce retrouver prisonniers de cet institut. Donc, ça devait faire un bon moment qu’ils étaient coincés ici et puis… Le plus jeune était intéressant à regarder. Le plus vieux aussi, mais j’avais appris assez rapidement que le fameux cliché, ils ont de l’expérience donc vont te combler était faux chez les hommes. Avec eux, non seulement on risquait de se retrouver avec un problème de machinerie, mais en plus ils ne pensaient qu’à leur propre plaisir. Ce qui au final ne faisait qu’allumer un peu plus la flamme du désir. Quoi qu’il en soit, les voir tous les deux fit monter dans mon esprit quelques images salaces et sans même réfléchir, je me dirigeai vers eux pour leur demander ou était les endroits ou l’on pourrait s’éclater, fumer et faire baisser la pression. Je ne pus me retenir de sourire en voyant le plus jeune des deux se lever pour faire les présentations et m’offrir une visite. Il devait dire ça pour ne pas éveiller les soupçons si quelqu’un écoutait… J’avais été plus que clair dans le genre d’endroit que je recherchais et ce que je voulais y faire, non?

Angela.

Je pris une seconde pour regarder Valeri et après quoi je laissai Xavier me guider pour me faire découvrir le centre. Je réalisai cependant rapidement que… Il n’avait absolument rien compris de ce que je cherchais, ou alors il s’en moquait… Je devais être tombé sur un gentil toutou qui suivait les ordres ou alors un mec complètement stupide. Même les remarques que je lui fis dans la visite ne le fit pas comprendre ce que je voulais réellement…

S’arrêtant de marcher, il se tourna finalement vers Valeri qui nous suivait de loin et l’interpella en disant qu’il devait se rendre à… Un club de cuisine? Sérieux? Je lui offrais de s’éclater et il préférait aller cuisiner? Je soupirai légèrement tandis que son ami hochait la tête pour accepter de s’occuper du reste de la visite et regardai Xavier partir. La question posé sur un ton sarcastique de l’homme grisonnant me fit à nouveau soupirer, mais ce qu’il ajouta par la suite, me fit hausser un sourcil de curiosité.

Ça t'arrangerait? C’est quoi l'histoire? Il est ici parce qu’il est trop docile?  

Même lui semblait avoir compris ce que je recherchais alors pourquoi Xavier n’avait fait que me montrer les conneries à faire ici? Mon regard détailla Valeri devant moi et je finis par me dire que… Bah s’il ne faisait que m’allumer, ce serait au moins ça.

Et toi? Tu es du genre docile ou tu peux me donner ce que je veux vraiment?

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Elodothe a écrit:

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Comme je m’occupais du transport de substances illicites et que j’étais chauffeur pour mon patron, je dis habituellement que j’étais chauffeur et que j’ai pris une retraite précoce. Ça passe mieux que de dire que mon gang à été décimé dans les années 90.


Do you smile to tempt a lover, Mona Lisa?

Je me retenais quelques secondes, hésitant. Si j'informais la jeune femme que mon jeune protégé était gai, elle aurait tôt fait d'abandonner de le séduire.. et de possiblement, par le fait même, je perdrais toutes chances de sortir d'ici au plu vite. Si j'abandonnais cette minime chance, quand aurais-je une aussi belle porte ouverte... avant des semaines, voire des mois? L'idée  de ce qu'elle avait sur elle - et d'elle, par le fait même - ne me laissait pas de glace non plus. Je n'avais toujours pas répondu lorsqu'elle me demanda si je pouvais lui offrir ce qu'elle désirait réellement. Je passais une main dans ma barde, soupirant. Il n'y avait pas de bonne réponse, mais je pouvais jouer franc jeu avec elle et lui donner un défi par le fait même.

Je laissais l'information s'encrer dans l'esprit de la demoiselle, vérifiant d'un regard en biais si elle mordait, si elle comprenait mon intention. J'allais me vendre à elle pour ma cam, mais elle en aurait pour son argent. Avant, cependant, je voulais entendre exactement ce qu'elle voulait que je lui fasse. Après tout, je voulais m'assurer de satisfaire ma cliente...

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Ven 19 Mai - 21:46

Angela Franklin
J'ai 39 ans et je vis à Beaver Creek. Dans la vie, je suis artiste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Elodothe
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Elodothe
Lun 12 Juin - 4:53

Valeri
Oak
Dietrich

J'ai 52 ans et je vis à Beaver Creek, Pays. Dans la vie, je suis retraité de la pègre, ou presque et je m'en sortais très bien jusqu’à ce que j’ai besoin de rendre service à mon patron. Sinon, grâce à ma malchance, je suis ”faussement” incarcéré dans un centre psychiatrique dans l’intention de garder un oeil sur le fils du patron et je le vis plutôt ...ce serait bien si on m’avait avertis que je ne pourrais pas consommer.

Comme je m’occupais du transport de substances illicites et que j’étais chauffeur pour mon patron, je dis habituellement que j’étais chauffeur et que j’ai pris une retraite précoce. Ça passe mieux que de dire que mon gang à été décimé dans les années 90.


Do you smile to tempt a lover, Mona Lisa?



Katou
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Katou
Lun 15 Juil - 4:21

Angela Franklin
J'ai 39 ans et je vis à Beaver Creek. Dans la vie, je suis artiste et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

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Elodothe
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Elodothe
Lun 15 Juil - 5:17

Valeri
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Dietrich

J'ai 52 ans et je vis à Beaver Creek, Pays. Dans la vie, je suis retraité de la pègre, ou presque et je m'en sortais très bien jusqu’à ce que j’ai besoin de rendre service à mon patron. Sinon, grâce à ma malchance, je suis ”faussement” incarcéré dans un centre psychiatrique dans l’intention de garder un oeil sur le fils du patron et je le vis plutôt ...ce serait bien si on m’avait avertis que je ne pourrais pas consommer.

Comme je m’occupais du transport de substances illicites et que j’étais chauffeur pour mon patron, je dis habituellement que j’étais chauffeur et que j’ai pris une retraite précoce. Ça passe mieux que de dire que mon gang à été décimé dans les années 90.


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Folie passagère (ft. Elodothe) (TW sexe et drogue)
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