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LE TEMPS D'UN RP

Scarias ♔ Et même après je t'aimerai

Elsy Lullaby
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Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
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Elsy Lullaby
Jeu 25 Aoû - 15:00
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Scarlett et Quatre se sont rencontrés il y a quelques années de cela, un peu après le transfert de l'ancien altruiste dans la faction des audacieux. Devenant très amis tous les deux, très proches, ils ont néanmoins été séparés lorsque la jeune femme a échoué au test de peur à la fin de son initiation pour rejoindre pleinement la faction. Alors qu'elle est devenue une sans-faction, Eric a fait croire à Quatre que Scarlett était morte, tombée du train.
Elsy Lullaby
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Elsy Lullaby
Jeu 25 Aoû - 18:50

Phoenix
J'ai 24 ans et je vis à Chicago. Dans la vie, je suis sans faction et je m'en sors comme je peux. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle est née sous le nom de Scarlett Steel. • C'est après avoir quitté les audacieux qu'elle est devenue Phoenix. • Le résultat de son test oscillait entre érudits et audacieux. • En rejoignant les sans-factions elle a écopé d'une vie de misère qu'elle déteste. • Elle rêve encore de sortir de là • Elle a un phoenix tatoué dans la nuque. • Elle est très bonne en tir et a de manière générale une vue excellente qui concours à lui offrir une certaine précision qui lui était utile chez les audacieux. • Elle pratique encore le sport de manière régulière. • Ses peurs sont : le vide, les rats, brûler vive, les agressions, le rejet, l'abandon de soi (la perte de contrôle), devoir tuer sa famille et la peur elle-même. • Elle est divergente.

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TW harcèlement de rue

Marcher seule la nuit dans les rues de la ville était toujours particulier pour elle. Ce n’était pas la nuit qui l’inquiétait. C’était les rencontres qu’elle pouvait faire. Malgré tout, ça ne l’empêchait pas d’être dehors à la nuit tombée, peu importe ses angoisses, quand bien même elle avait un peu de marche pour rentrer "chez elle". Si certaines ne s’y seraient pas risqués, fuir le danger n’était pas dans sa nature. C’était laisser l’ombre gagner. C’était accorder une victoire à la peur. Plus que la peur des agressions, la jeune femme avait peur d’avoir peur. Peur de perdre le contrôle, aussi. Dominer sa peur, c’était garder le contrôle de la situation. Au moins à ses yeux. Avait-elle une autre solution de toute façon ? Pas vraiment.

En passant à proximité d’un bâtiment délabré devant lequel se trouvent quelques types alcoolisés, pourtant, la jeune femme change de trottoir, pressant l’allure avant de s’engager dans une rue adjacente, poursuivant sa route. Retrouvant une allure normale, Phoenix bifurque à gauche, puis à droite, empruntant une ruelle un peu plus étroite, un peu plus sombre. Cette ruelle qui lui file toujours une petite angoisse, semblable à un coupe gorge.

”- Hey poupée ! Faut pas s’presser comme ça !”

Evidemment. Phoenix presse le pas, en vain. La main du type se refermant soudainement sur son poignet l’arrête et la demoiselle se tourne vers lui, essayant de se dégager alors qu’il affirme sa prise sur le bras de la jeune femme, serrant plus fort. Le regard furieux, redoublant d’efforts pour se défaire de cette prise alors que son cœur s’emballe, Phoenix se fait violence pour ne pas montrer ses émotions, pour masquer sa peur.

”- Lâchez-moi !” demande-t-elle fermement, sans succès.

S’énervant, la blondinette décoche un crochet du droit dans la face de son agresseur, atteignant l'œil de ce dernier pour y laisser sa marque. Elle avait suivi l’entraînement des audacieux, quoiqu’elle n’ait pas réussi à devenir l’une des leurs, alors se battre, ce n’était pas un problème pour elle. Elle avait appris comment faire. Elle avait appris à se défendre, à ne pas se laisser faire dans une telle situation. Et ce type goutte encore à sa main comme elle tente de dégager son poignet, recevant un coup en retour elle-même au niveau de son arcade. L’homme vociférant une insulte ou deux qu’elle entend à peine, Phoenix lui décoche encore un coup, en recevant de nouveau alors qu’il la retient encore, la privant d’une éventuelle fuite.

Un goût de rouille emplissant sa bouche, la demoiselle porte sa main à ses lèvres, comprenant que la supérieure est légèrement fendue. Son arcade aussi, sûrement, alors qu’elle sent un liquide poisseux couler sur sa peau. Donnant un coup de coude dans le bide du type, la jeune femme secoue sa main en l’air, les phalanges douloureuses après un coup qu’elle lui a donné. Comme il lâche sa prise, Phoenix attrape son sac à main tombé au sol et se met à courir en remontant la rue, débouchant sur un coin un peu plus éclairé, jetant un regard par-dessus son épaule à l’homme qui l'insulte, vociférant avant de rebrousser chemin, permettant à Phoenix de s’appuyer contre un mur, reprendre sa respiration. Portant une main à son arcade, elle dessine sur son visage une grimace douloureuse tandis que ces derniers confirment la présence de sang.

Elle sursaute comme une silhouette se découpe dans son champ de vision, masquée par la nuit, d’allure masculine. Encore ? Mais les rats étaient donc partout ce soir ? Ils ne peuvent pas la laisser en paix et aller s’enfoncer quelque chose où elle pense ? La demoiselle manque de peu d’être antipathique avec le nouveau venu, agacée par sa seule présence, quand un rayon de lune lui dévoile l’identité du type devant elle. Un visage qu’elle n’a plus vu depuis des années, croisés il y a longtemps chez les audacieux.

”- Quatre !? Qu’est-ce que tu fous là ?”
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Sam 24 Sep - 19:02

Quatre
J'ai 26 ans et je vis à la Nouvelle Chicago, USA. Dans la vie, je suis audacieux et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

+ Il se fait surnommer Quatre. Quatre, comme le nombre de peurs, nombre qui a été connu lors de son initiation chez les Audacieux. Les peurs de Quatre ? Le vertige, la claustrophobie, peur de sa facilité à tuer des innoncents, et la peur de son père, de lui ressembler.
+ Il se bat présentement bien. Même s'il lui arrive de se prendre des raclées. Personne n'est parfait.
+ Il est tatoué dans le dos, qui s'étend du haut de son cou, en passant par ses épaules, et débordant sur ses hanches. Ce tatouage représente les cinq factions. Une sorte de rappel : il veut arriver à être tout à la fois, et refuse le rangement dans des cases.
+ Il possède deux tics, dont il essaie désespérément de se débarrasser : Quatre se ronge les ongles sans arrêt, et il passe son temps à se mordre la joue.
Il y avait deux choses dont il était certain. La première, c’était que tout avait fini par échapper à son contrôle. Tris était devenue différente, depuis son retour du club de combat, et elle avait changé. Malgré leurs efforts communs, l’évidence s’était montrée à eux, un peu cruellement. Ils avaient décidé de faire leur bout de chemin, chacun de leur côté. Il voyait déjà sa vie continuer aux côtés de la jeune femme, mais il s’était investi d’une mission depuis qu’il avait retrouvé Tris. Et c’était à la fois le côté craintif de la jeune femme, qui avait besoin de la présence de Quatre et en même temps de son absence, mélangé à son côté absolument entêté à faire en sorte que ça n’arrive plus à personne, et le fait qu’il soit totalement obnubilé par ce qu’il lui était arrivé, incapable d’allier le fait d’être présent et sa volonté de trouver et aider des gens qui étaient dans la même situation.

C’était devenu une obsession, tellement que c’était à peine s’il avait remarqué les mois qui passaient. Entre ses interventions auprès de Tandy et les recherches, il ressemblait plus à un détective qu’à un ancien audacieux divergent. Pourtant, sa formation lui servait pour les quelques apparitions qu’il avait faites aux bons endroits. Jusqu’à maintenant, grâce à lui, il y avait une dizaine de personnes qui n’avaient plus le même sort que Tris, et qui n’avaient pas demandé à être forcés à combattre. Un des clubs illégaux avait fini par disparaître, sans que la police n’ait à mettre le nez dans ces affaires. Mais avait-il vraiment fermé, ou simplement changé de base, sans que Tobias ne s’en aperçoive ? C’était une question qui, souvent, lui torturait l’esprit. Il avait besoin d’avoir des certitudes, sûrement un peu de son côté Érudit... Il était retourné chez les fraternels, à la recherche de solutions. Il passait ses soirées à rôder dans la rue, à la recherche d'informations pour renverser la prise de pouvoir de Jeannine.

C’était sa voisine, une fraternelle qui lui faisait un gâteau par semaine, qui était venue taper à la porte de sa chambre. D’après elle, il y avait tant à voir que c’était dommage de rester cloîtré entre quatre murs. Et elle n’avait pas tort.
L’ancien chef audacieux avait décidé d’aller dans la rue, à la nuit tombée, toujours à l'affût d’un endroit où agir, mais surtout pour se prendre une bonne bouffée d’air frais, et se changer les idées. Il ne réalisait jamais qu’au moment de faire à manger que ni Tris ni Tandy n’étaient là avec lui. Et parfois, ça le rendait un peu nostalgique. Il avait été amoureux de Tris quasiment au moment où leurs regards s’étaient croisés. Il avait senti qu’elle aurait une importance capitale, et pourtant, depuis quasiment cinq mois, ils ne s’étaient pas revus, et avaient pris des chemins différents. C’était étrange, parce qu’il ne ressentait pas la tristesse qu’il avait imaginée. Certes, c’était difficile, il ne mentirait pas. Et il était persuadé que jamais il ne retrouverait ce qu’il avait avec la ‘pète-sec’. Mais comme on dit, jamais n’est pas encore arrivé.

La nuit était tombée, et la fraîcheur sur sa peau lui donnait l’impression de respirer pour la première fois depuis trop longtemps. Les mains dans les poches, il déambulait, tranquillement, dans les rues, en entendant au loin les sons des bars, restaurants, salles de jeux et autres joyeusetés. Il avait presque oublié ce que ça faisait, en se confinant chez lui pour penser à sortir les gens de là où ils étaient. Il avait besoin de quelque chose de plus, dans le fond, et loin de tout ce qu’il aurait pu imaginer, c’était de retrouver un contact avec la vie humaine, bien qu’à cette heure-ci, les gens n’étaient pas vraiment ce qu’il préférait. Il avait un sentiment de déjà vu, comme à ses heures en tant qu’Audacieux. Il avait senti la menace arriver sur lui, tout comme il sentait que quelque chose se tramait dans la nuit. Cependant, il n’était pas vraiment en capacité de réagir, seul, face à un club, après plusieurs jours, si c’était pas plusieurs mois sans entraînement. Il avait été confronté à une horde de cavaliers qui auraient pu le tuer, et cette menace, il l’avait sentie arriver, bien qu’il n’avait pas été suffisamment rapide pour se mettre à l’abri, ce qui aurait causé sa mort sans l’intervention du jeune homme. Sauf que là, il ne se sentait pas, lui, en danger. C’était étrange.

Il avait continué d’avancer, avant de se trouver à quelques mètres d’une silhouette féminine, quand il tournait dans une rue plus large. Et bien qu’elle essayait d’échapper à un poursuivant, peut-être, le fait de le voir arriver, de loin, semblait avoir raidi la silhouette. Il se décala légèrement pour faire comprendre qu’il n’était pas un ennemi, avant finalement, de se rapprocher suffisamment pour que sous la lumière d’un éclairage de nuit, il ne puisse voir son visage. Et les souvenirs remontèrent très vite, il n’eut pas besoin de beaucoup plus pour reconnaître la personne devant ses yeux, qui l’avait également reconnu.

« Scarlett..? Je.. » Sa mère ne l’avait prévenu qu’elle n’était pas morte, comme il le pensait, et comme il le lui avait fait remarquer lorsqu’ils avaient parlé des sans-factions qui avaient rejoint les audacieux mais pas réussi les tests. Alors, bien évidemment, jamais il n’aurait imaginé se trouver à l’avoir devant ses yeux pour de vrai. La vie était étonnamment faite. Il soupira de soulagement. Elle avait été une amie pendant longtemps, et il avait tout fait pour l’aider pendant son entraînement. Quand il avait échoué, ça avait été particulièrement difficile. Il avait cru ne pas se remettre de la sensation de l’avoir trahie. Et voilà qu’elle était là. Ne pouvant s’en empêcher, il la prit dans ses bras, et la serra dans une étreinte de soulagement. « Je te croyais morte. » avoua-t-il, chamboulé.
Elsy Lullaby
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Sam 24 Sep - 23:17

Phoenix
J'ai 24 ans et je vis à Chicago. Dans la vie, je suis sans faction et je m'en sors comme je peux. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle est née sous le nom de Scarlett Steel. • C'est après avoir quitté les audacieux qu'elle est devenue Phoenix. • Le résultat de son test oscillait entre érudits et audacieux. • En rejoignant les sans-factions elle a écopé d'une vie de misère qu'elle déteste. • Elle rêve encore de sortir de là • Elle a un phoenix tatoué dans la nuque. • Elle est très bonne en tir et a de manière générale une vue excellente qui concours à lui offrir une certaine précision qui lui était utile chez les audacieux. • Elle pratique encore le sport de manière régulière. • Ses peurs sont : le vide, les rats, brûler vive, les agressions, le rejet, l'abandon de soi (la perte de contrôle), devoir tuer sa famille et la peur elle-même. • Elle est divergente.

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Si une chose était certaine, c’était que la demoiselle ne s’attendait pas à retrouver Quatre. Ni ce soir, ni même jamais. Cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas vu. Des années qu’elle ne savait pas ce qu’il était devenu. Elle avait un peu plus de seize ans seulement quand elle l’avait vu pour la dernière fois, il y a huit ans de cela. Juste avant de passer son test dans son paysage de peur. Juste avant son échec. Juste avant son humiliation. Juste avant son expulsion. Juste avant de devenir une sans-faction, rejetée par les siens, elle qui avait grandi parmi les audacieux. C’était la dernière personne qu’elle avait vu avant l’enfer, à l’époque. Et la dernière personne qu’elle s’attendait à retrouver à présent. Si plusieurs fois elle s’était demandé ce que l’audacieux devenait, elle n’en avait jamais rien su. Comme elle ne savait pas non plus ce que ses propres parents ou son frère devenaient. Depuis ce jour, il y a huit ans, c’était comme si elle n’existait plus pour eux, comme s’ils l’avaient reniés, comme si la honte avait pris le pas sur tout le reste. “La faction avant la famille”, elle l’avait toujours su. Le vivre était autre chose.

Sa surprise n’aurait pas pu être plus grande, même si elle avait été en face de ses parents en personne. En huit ans, jamais elle n’avait entendu qui que ce soit prononcer ce prénom. Le sien. Plus ou moins. Celui de son ancienne vie. Il lui semblait qu’elle n’était plus Scarlett depuis des siècles, quand cela ne faisait qu’un peu plus d’une demie-décennie. Entendre ce prénom de nouveau avait quelque chose d’étrange. Plus encore, peut-être, parce que c’était Quatre qui l’utilisait, inconscient de sa nouvelle vie comme de sa nouvelle identité, renforçant le fossé qui s’était automatiquement creusé entre eux par la force des choses, lorsque la vie les avait séparés. Pourtant, ce n’était pas désagréable. Si les erreurs sur son prénom, dans les premiers temps, lui avaient étés détestables, ça ne l’était pas tant, cette fois.

L’émotion semblant le submerger, l’homme la prend dans ses bras, la pressant contre lui sans que la demoiselle ne s’y soit attendue, sans qu’elle ne résiste non plus, figée par l’effet de surprise. Et les mots de Quatre viennent frapper son ouïe, comme il avoue l’avoir cru morte tout ce temps, ignorant totalement, alors, qu’elle avait simplement rejoint les sans-factions. Qu’elle était devenue l’une de ceux que les membres des factions détestaient, critiquaient, jugeaient, montraient du doigt, pour la plupart, à l’exception des altruistes. Lui rendant son étreinte, le pressant contre elle, Phoenix vient passer une main dans son dos, le tapotant quelques secondes, avant de rétablir entre eux une certaine distance.

”- Ouai. Les sans-factions, c’est presque comme être morte.”

Phoenix ne peut empêcher l’amertume de transparaître dans sa voix. Quatre n’est pour rien dans son échec, elle ne peut pas dire qu’il n’a pas essayé de lui venir en aide, qu’il n’a pas essayé de l’aider à surpasser ses peurs comme le ferait une audacieuse. Et dans un même temps, c’est plus fort qu’elle. Pourtant, ce n’est pas après lui qu’elle en a. C’est après elle. Après son échec. Cet échec que Quatre cristallise par sa présence, par sa réussite, par ses mots. Par le fait de l’avoir cru morte. Il n’aurait pas eu à le penser, il n’aurait pas eu à le croire, si elle n’avait pas échoué. Si elle avait fait les choses comme il fallait. Si elle n’avait pas stupidement raté son test en ne parvenant pas à combattre la peur de tuer sa famille.

Elle s’était toujours tellement sentie et pensée Audacieuse qu’échouer, pour elle, avait été un drame personnel. Depuis son plus jeune âge, elle s’imaginait rester dans sa faction de naissance, s’y sentant en phase. Et il avait fallu qu’un test dessine pour elle une autre option, une possibilité différente. Une option sur laquelle elle avait fermé les yeux, suivant le choix de son cœur. Sa vie aurait-elle été différente, si elle avait choisi de rejoindre la faction des érudits ? Ou aurait-elle échoué dans son initiation, de la même façon qu’elle avait manqué l’initiation chez les audacieux, plombée par une nature ambivalente, correspondant à plus d’une faction ? Si la question la taraude encore parfois, Nix sait bien qu’elle n’y aura jamais de réponse. Qu’il lui faut oublier ce genre de pensées.

”- Phoenix. C’est comme ça que je m’appelle, maintenant.” remarque-t-elle de nouveau, rompant le silence qui s’installe entre eux.

Le choix de ce nouveau nom, elle devait bien l’avouer, était d’une ironie certaine. Si elle l’avait choisi pour son symbole de renouveau, de renaissance, il n’en restait pas moins curieux, dans le paradoxe qu’il représentait avec sa troisième peur, celle de brûler vive, que l'homme ne pouvait que connaître.

”- Et t’as pas répondu à ma question…”

Qu’est-ce qu’il faisait ici, au beau milieu de la nuit, chez les sans-factions ?
MightyPower
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Dim 25 Sep - 1:27

Quatre
J'ai 26 ans et je vis à la Nouvelle Chicago, USA. Dans la vie, je suis audacieux et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

+ Il se fait surnommer Quatre. Quatre, comme le nombre de peurs, nombre qui a été connu lors de son initiation chez les Audacieux. Les peurs de Quatre ? Le vertige, la claustrophobie, peur de sa facilité à tuer des innoncents, et la peur de son père, de lui ressembler.
+ Il se bat présentement bien. Même s'il lui arrive de se prendre des raclées. Personne n'est parfait.
+ Il est tatoué dans le dos, qui s'étend du haut de son cou, en passant par ses épaules, et débordant sur ses hanches. Ce tatouage représente les cinq factions. Une sorte de rappel : il veut arriver à être tout à la fois, et refuse le rangement dans des cases.
+ Il possède deux tics, dont il essaie désespérément de se débarrasser : Quatre se ronge les ongles sans arrêt, et il passe son temps à se mordre la joue.
Rien n’avait de sens. Il regardait la jeune femme, à la fois perturbée par sa vision, et totalement ébahi. Eric lui avait dit qu’elle était morte, qu’elle avait chuté du train en partant après avoir lamentablement raté son test. Quel idiot de l’avoir cru. Il savait très bien qu’Eric n’avait rien de bienveillant, et que ses mots ne valaient pas son attention. Il avait été très triste, et avait mal vécu son échec. Parce que ça n’était pas de la faute de Scarlett si elle avait échoué, mais celle du système, celle de la cruauté des audacieux. Et quelque part, c’était également la sienne, de faute. Après tout, il fallait dire que s’il avait été plus présent, et qu’il l’avait mieux protégée, il aurait pu l’aider à traverser cette peur qu’elle ne savait pas affronter.

Il n’avait même pas assisté à son épreuve finale, c’était encore plus de culpabilité qui coulait dans ses veines, empoisonnant son existence. La prendre dans ses bras, réaliser qu’elle était vivante, c’était certainement comme le sentiment de délivrance le plus agréable possible. Il lui sourit même si elle mettait de la distance. C’était comme si, tout à coup, la plupart des soucis qu’il y avait en lui se dissipaient, pour laisser place à un soulagement violent et inexplicable. Il se sentait heureux, pour la première fois depuis des mois. Bien que sa réflexion soit acre et pleine d’amertume. Il soupira, et secoua la tête. « Ça n'a rien à voir. Les sans-factions ne cessent pas d’exister quand ils deviennent sans-faction. » Il pensait à Evelyn, bien qu’elle, elle ait décidé d’arrêter d’exister, volontairement, pour se cacher derrière une horde de reclus de la société, exclus par un système qui se voulait égalitaire alors qu’il était plein d’injustices et de cruauté. Mais Evelyn, elle, n’était pas vraiment mieux.
Il soupira, et essaya de lever le nœud qui s’était formé dans son estomac et dans sa gorge. « C’est ce qu’on m’a dit. Sûrement pour ne pas que je te cherche, ou que je t’aide. Que tu étais morte. Tu étais supposément tombée du train, bouleversée par ton échec… Et tu connais, statistiquement, le nombre de morts après ne pas avoir réussi à s’accrocher aux wagons. » Oui, puisque c’était une discussion qu’ils avaient souvent, d’ailleurs, entre eux.

Il soupira, et lui sourit de plus belle. Cette fois-ci, c’était avec un peu d’amusement, mais pas de moquerie. « Phoenix ? Comme celui qui renaît de ses cendres ? » Il était surpris qu’elle ait souhaité changer de nom, mais quelque part, il pouvait le comprendre : en quittant sa faction d’origine, il avait fait exactement la même chose. Il avait renié son passé, pour essayer de se construire un futur. Pour lui, le futur n’était pas possible si on le connaissait sous l’identité du fils du si illustre Marcus Eaton. Alors, évidemment, c’en était de même pour elle, et il le comprenait très bien. Il leva les yeux au ciel, un instant, comme pour réfléchir, avant de reprendre. « Je trouve que ça te va bien. » Après tout, pour lui, à ce moment très précis, c’était exactement ce qu’elle venait de faire.

C’était plus par oubli que par volonté de cacher ce qu’il faisait dans le coin, qu’il était resté silencieux quant à ce qu’il faisait dehors. Il regarda autour de lui, et pencha légèrement la tête, comme pour lui dire quelque chose de secret, que personne ne devait connaître. « Je suis plus ou moins en train de me changer les idées. Ces derniers mois ont été compliqués. Je ne suis pas vraiment sorti de chez moi » avoua-t-il. Mais comment mettre sur le plateau l’étrange mission qu’il s’était investi ? C’était quasiment impossible. Peut-être qu’à un moment, il serait capable de lui expliquer, mais pour l’instant, ça restait… impossible. « Et toi ? » dit-il, omettant volontairement le fait qu’elle avait eu l’air paniquée à son sujet en le voyant devant elle.

Elsy Lullaby
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Dim 25 Sep - 2:10

Phoenix
J'ai 24 ans et je vis à Chicago. Dans la vie, je suis sans faction et je m'en sors comme je peux. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle est née sous le nom de Scarlett Steel. • C'est après avoir quitté les audacieux qu'elle est devenue Phoenix. • Le résultat de son test oscillait entre érudits et audacieux. • En rejoignant les sans-factions elle a écopé d'une vie de misère qu'elle déteste. • Elle rêve encore de sortir de là • Elle a un phoenix tatoué dans la nuque. • Elle est très bonne en tir et a de manière générale une vue excellente qui concours à lui offrir une certaine précision qui lui était utile chez les audacieux. • Elle pratique encore le sport de manière régulière. • Ses peurs sont : le vide, les rats, brûler vive, les agressions, le rejet, l'abandon de soi (la perte de contrôle), devoir tuer sa famille et la peur elle-même. • Elle est divergente.

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Être sans-factions, ce n’était pas être morte ? Ce n'était pas la même chose ? Ben peut-être qu’il disait ça parce qu’il n’avait pas été à sa place, lui. Il n’avait pas échoué à son test. Il avait plié le game, c’est ce qu’on disait de lui. Ce que la légende chez les audacieux racontait. Quatre avait été incroyable pour son test, comme il pouvait l’être sur le ring en temps normal. Comme il l’était quand il lançait ses lames. Quatre était impressionnant. Il n’avait pas fini sans faction, lui. Il s’était fait une place chez les audacieux. Elle, elle n’avait pas quitté sa faction de naissance par choix. Elle en avait été chassé. Arraché. Violemment. Et peu importait qu’elle ait été brillante dans la première phase du test. Peu importait qu’elle ait toujours été une audacieuse. Au moment de la foutre dehors, ça n’avait pas pesé dans la balance. Ce jour-là, elle aurait peut-être bien préféré être morte oui. Elle aurait peut-être bien préféré tomber d’un wagon. Au lieu de ça, elle avait eu à affronter le sourire satisfait, mauvais et railleur d’Eric. Elle avait gagné un aller simple chez les sans-factions, sans passer par la case départ. Si elle n’avait pas été seule à échouer au test, elle était sûrement celle qui l’avait le plus mal vécu.

“- Apparemment aux yeux de ma famille, si.” répond la jeune femme, amère.

C’était le jeu des factions, sous couvert de prôner une société juste et égalitaire, où tous pouvaient s’épanouir dans une faction qui leur ressemble, entourés de gens comme eux. Elle l’avait toujours su. Ce n’était pas pour autant qu’elle pouvait mieux vivre la situation. Ce n’était pas pour autant que ça ne faisait pas mal de tout perdre d’un coup, du jour au lendemain. Ce n’était pas pour autant que ça ne faisait pas mal d’être soudainement considérée comme une moins que rien aux yeux des siens.

On avait prétendu qu’elle était morte, qu’elle était tombée du train, perturbée par son échec. Qu’elle avait suivi la même voie que d’autres malchanceux tombés dans le vide. Nyx acquiesce d’un mouvement de tête. Oui, elle sait parfaitement qu’ils sont nombreux à tomber du train, nombreux à s’effondrer dans le vide, ce vide qu’elle redoute, que Quatre redoute aussi. Pourtant, elle n’aurait pas parié sur cette version de l’histoire. Pas un instant.

“- J’suis surprise qu’Eric ne se soit pas vanté de sa manière charmante de nous congédier… Il y avait plus de chances qu’il me pousse du train que je n’en tombe.” remarque la demoiselle, cinglante en pensant à ce sale type. “Je me demande aujourd’hui si les chiffres ne sont pas un peu exagérés…”

Ouai, ils en avaient parlé plusieurs fois de ces chiffres. Maintenant qu’elle faisait partie du lot cependant, elle était bien moins certaine qu’ils soient si nombreux que ça à tomber du train. Peut-être qu’une bonne partie de ces malheureux avaient fini ailleurs ou s’étaient volontairement jetés du train. Si elle avait été du genre à baisser les bras, elle y aurait peut-être pensé elle-même. Mais c’était trop facile. C’était trop facile et ce n’était pas elle. Et ça aurait bien trop fait plaisir à Eric, sûrement.

“- Ouai, celui-là.”

Renaître de ses cendres, c’est ce qu’elle avait fini par faire, par la force des choses. Pas qu’elle ait vraiment eu le choix. Si devenir une sans-faction avait été atroce pour elle, il fallait bien continuer d’avancer. Il fallait bien aller de l’avant. Alors c’était ce qu’elle avait fait, bon grès mal grès, en commençant par changer d’identité, comme pour s’aider à tourner la page des Audacieux. Comme pour tirer un trait sur son passé. Sur son échec. Et ça lui allait bien, apparemment. D’après Quatre, en tout cas. S’il l’avait cru morte tout ce temps, ça faisait sens. Elle avait bel et bien ressurgi comme un Phoenix, dans tous les sens du terme.

Comme Quatre avoue n’être pas sorti de chez lui depuis longtemps et être sorti ce soir pour se changer les idées, Nyx lève un sourcil en l’observant. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Qu’est-ce qui lui était arrivé pour qu’il trouve ces derniers mois compliqués ? S’il la questionne sur ses propres raisons d’être dehors ce soir, Nyx ignore la question.

“- Comment ça se fait ? Qu’est-ce qui s’est passé ?” s’enquit-elle.

Pour qu’il ne sorte pas de chez lui pendant un certain temps, c’était forcément qu’il s’était passé quelque chose de grave, non ? D’important en tout cas. De perturbant, au moins. Quelque chose dont elle n’avait pas connaissance. Et il en avait trop dit, ou pas assez, pour qu’elle ne pose pas de questions, pour qu’elle le laisse en paix.

“- J’essayais de rentrer chez moi. J’ai été un peu retardé en route.”

Et peut-être que, sans ça, elle ne l’aurait pas croisé ce soir. Un mal pour un bien
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Sam 9 Sep - 19:38

Quatre
J'ai 26 ans et je vis à la Nouvelle Chicago, USA. Dans la vie, je suis audacieux et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

+ Il se fait surnommer Quatre. Quatre, comme le nombre de peurs, nombre qui a été connu lors de son initiation chez les Audacieux. Les peurs de Quatre ? Le vertige, la claustrophobie, peur de sa facilité à tuer des innoncents, et la peur de son père, de lui ressembler.
+ Il se bat présentement bien. Même s'il lui arrive de se prendre des raclées. Personne n'est parfait.
+ Il est tatoué dans le dos, qui s'étend du haut de son cou, en passant par ses épaules, et débordant sur ses hanches. Ce tatouage représente les cinq factions. Une sorte de rappel : il veut arriver à être tout à la fois, et refuse le rangement dans des cases.
+ Il possède deux tics, dont il essaie désespérément de se débarrasser : Quatre se ronge les ongles sans arrêt, et il passe son temps à se mordre la joue.
Marquant un temps de silence, une fois de plus, comme il savait si bien le faire. C’était pleine de rancoeur qu’il retrouvait la jeune femme, et il était plutôt mal à l’aise de se trouver face à cette nouvelle version d’elle, loin de tout ce qu’il pouvait imaginer. Enfin, à la base, on lui avait dit qu’elle était morte, c’était pas vraiment beaucoup mieux. Il serra les dents, et secoua négativement la tête. Il était révolté que les audacieux aient pu pousser le système si loin, tellement qu’ils ont rendu l’injustice de la société presque insignifiante à côté. Eric avait toujours eu ce petit quelque chose qui avait fait qu’entre lui et Quatre, le cœur de Mike pour trouver un nouveau Leader avait hésité. Et si Tobias avait refusé la place de Leader Audacieux, souvent, il regrettait pour le pouvoir que cela avait mis dans les mains de ce connard. Il soupira. Il comprenait la sensation d’avoir été abandonné et renié par sa famille. D’une certaine façon, c’était ce qu’il lui était arrivé, à lui aussi.

« Je suis désolé pour ta famille. Ils auraient dû continuer à croire en toi. » siffla-t-il entre ses dents, toujours énervé par ce système, dont il était particulièrement heureux d’être loin. Il serra les poings cette fois-ci, à l’évocation du simple nom d’Eric. Le fait qu’il se soit servi du départ de sa seule amie de l’époque faisait monter une colère certaine en lui. Révolté, il reprit. « Ce n’était pas toi qu’il voulait affaiblir et blesser, c’est pour ça qu’il ne s’est pas vanté de quoi que ce soit. Il aurait fait monter ma colère. Il n’a vu qu’une opportunité de me faire perdre pied. » dit-il le sifflement plus important dans ses paroles, entre ses dents qu’il ne desserra pas directement.

Malgré les remous du passé, remous douloureux et plutôt déplaisants, il ne pouvait s’empêcher d’être heureux de la retrouver. Et d’une certaine manière, le Phoenix après lequel elle s’était renommée était toujours une nouvelle preuve de renouveau. Il l’avait vu avec Evelyn : Certains sans-factions avaient mieux réussi dans leur situation que dans le système des castes. Et si tout le monde commençait à craindre le soulèvement Érudit, lui, il n’attendait que de voir le soulèvement des Sans-Factions. C’était sûrement grâce et par eux que la société redeviendrait pleine de justice, d’égalité mais surtout d'équité, des mêmes droits et des mêmes chances pour tous. Autrefois, il n’aurait pas pensé ainsi. Après tout, c’était la seule chose qui existait véritablement depuis très longtemps, quelque chose de durable, et surtout, le seul “régime” qu’ils connaissaient, et en lequel ils étaient censés avoir toute confiance. Mais depuis qu’il avait découvert la trahison d'Eric, et que le système était totalement rouillé, il pensait autrement à la vie. Il envisageait les choses d’une manière des plus opposées à ce qu’on voulait leur faire comprendre et croire. Si la faction devait passer avant les liens du sang, il avait vu des liens tellement plus importants que d’être relancés dans la vie grâce à un trait de caractère dominant. Il voulait voir autre chose, désormais. Et il voulait croire en cette vie.

Il hocha la tête en haussant les sourcils. Tête baissée, en relevant les yeux vers la jeune femme, il reprit la parole. « C’est une longue histoire, disons. » dit-il en souriant. « Trop longue pour l’expliquer ici, dans la rue. » ajouta-t-il. Le fait était qu’il n’était pas contre en parler ensemble, mais peut-être pas ici. Il se passait trop de choses pour qu’il commence à se prendre une tête monstrueuse avec le fait qu’il pouvait, tapis dans l’obscurité, y avoir n’importe qui pour entendre ce qu’il dirait, et éloigner ses objectifs de lui. Ou alors rapprocher ses craintes. C’était un risque qu’il n’était pas prêt à prendre.

Il fronça les sourcils, en relevant enfin la tête. « Rien de grave ? »


Elsy Lullaby
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Sam 9 Sep - 19:46

Phoenix
J'ai 24 ans et je vis à Chicago. Dans la vie, je suis sans faction et je m'en sors comme je peux. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle est née sous le nom de Scarlett Steel. • C'est après avoir quitté les audacieux qu'elle est devenue Phoenix. • Le résultat de son test oscillait entre érudits et audacieux. • En rejoignant les sans-factions elle a écopé d'une vie de misère qu'elle déteste. • Elle rêve encore de sortir de là • Elle a un phoenix tatoué dans la nuque. • Elle est très bonne en tir et a de manière générale une vue excellente qui concours à lui offrir une certaine précision qui lui était utile chez les audacieux. • Elle pratique encore le sport de manière régulière. • Ses peurs sont : le vide, les rats, brûler vive, les agressions, le rejet, l'abandon de soi (la perte de contrôle), devoir tuer sa famille et la peur elle-même. • Elle est divergente.

Scarias ♔ Et même après je t'aimerai Videotogif_2021.02.25_23.58.11

Sa famille aurait dû continuer à être là pour elle, à croire en elle. Mais ce n’était pas ainsi que marchait le système des factions. La faction était la famille, ni plus ni moins. Toute personne qui en sortait devenait presque transparente. Ce système de factions séparait des familles, rendait les relations compliquées tout en générant des injustices. Depuis qu’elle en avait été exclue, depuis qu’elle était devenue une sans-faction, condamnée à subir l’ire de la société, elle avait eu tout le loisir de s’en apercevoir bien mieux que n’importe qui ayant encore le nez dans le système. La faction avant la famille. Connerie. Mais si elle devait être honnête, elle devait admettre que si elle n’avait pas été exclue des audacieux, exclue de sa faction, elle ne s’en serait peut-être jamais rendu compte, n’aurait peut-être jamais ouvert les yeux sur les injustices et les travers du système. Peut-être qu’elle continuerait de vivre avec, qu’elle continuerait de le défendre.

Haussant les épaules, Phoenix secoue la tête. Il n’avait pas à être désolé. Ce n’était après tout pas de sa faute. Il n’y pouvait rien, si la famille de la demoiselle lui avait tourné le dos. Il n’y pouvait rien si ses proches avaient fait le jeu des factions, le jeu du gouvernement. Il n’y pouvait rien si la faction avait primé sur le sang.

”- T’y es pour rien toi. Ce n'est pas à toi d'être désolé.”

Elle ne pouvait rien reprocher à Quatre, il avait fait tout ce qu’il pouvait pour lui venir en aide. Il avait fait tout ce qu’il pouvait pour l’aider à vaincre sa peur, à réussir le test. Même si ça n’avait pas été suffisant pour qu’elle y parvienne, il serait injuste de la part de la jeune femme d’en tenir rigueur à l’audacieux lui faisant face. De tout ceux de son ancienne faction, il était certainement celui qui méritait le moins que la jeune femme lui en veuille. Il n’avait pas à s’excuser des torts d’autrui. Seuls les siens pourraient s’excuser un jour, peut-être, si elle les retrouvait. Ce n’était pas dit.

Ce n’était pas après elle qu’Eric en avait. C’était après Quatre. Leur rivalité avait commencé dès leur initiation, se poursuivant par la suite. Elle imagine que ça n’a pas trop changé, depuis. L’idée qu’il ait pu faire croire à la mort de la demoiselle était loin d’être saugrenue. C’était le genre de choses que l’ancien érudit pouvait parfaitement faire, effectivement. Le genre de choses dont il était capable pour déstabiliser l’adversaire et lui faire perdre pied, comme le remarque Quatre. Faire croire à la mort de Scarlett plutôt que révéler la vérité à son sujet avait plus d’impact, plus de poids, contre Quatre.

”- Ce mec est un grand malade.”

Enfin c’est pas l’seul non plus. Les dérives chez les audacieux, il y en a quelques uns parfois. Certains ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins. En ayant grandi parmi eux, Phoenix en a parfaitement conscience. Elle en a vu passer d’autres, des types comme Eric. Elle a même vu son frère être ce genre de petit con à se faire monter la tête et suivre leur leader aveuglément.

”- J’habite à cinq minutes, si tu veux...” propose la demoiselle avant de poursuivre. ”Pas trop, je devrai m’en sortir.” assure-t-elle comme ses doigts rencontrent de nouveau le liquide poisseux s’écoulant de son arcade.
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Sam 9 Sep - 19:48

Quatre
J'ai 26 ans et je vis à la Nouvelle Chicago, USA. Dans la vie, je suis audacieux et je m'en sors pas trop mal. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

+ Il se fait surnommer Quatre. Quatre, comme le nombre de peurs, nombre qui a été connu lors de son initiation chez les Audacieux. Les peurs de Quatre ? Le vertige, la claustrophobie, peur de sa facilité à tuer des innoncents, et la peur de son père, de lui ressembler.
+ Il se bat présentement bien. Même s'il lui arrive de se prendre des raclées. Personne n'est parfait.
+ Il est tatoué dans le dos, qui s'étend du haut de son cou, en passant par ses épaules, et débordant sur ses hanches. Ce tatouage représente les cinq factions. Une sorte de rappel : il veut arriver à être tout à la fois, et refuse le rangement dans des cases.
+ Il possède deux tics, dont il essaie désespérément de se débarrasser : Quatre se ronge les ongles sans arrêt, et il passe son temps à se mordre la joue.
C'était particulièrement difficile d'entendre ce qu'elle avait vécu, il n'allait sûrement pas s'en cacher. Il y avait cette colère, et surtout cette déception de soi. S'il avait été là quand elle avait échoué à son test, il aurait pu empêcher tout ça, et surtout, ils auraient trouvé une solution. Avec Adam qui était le petit chouchou d'Eric, pressenti pour être son bras droit, ils auraient pu, ils auraient du, tous ensemble trouver une solution. Ils l'avaient déjà fait dans le passé, Quatre connaissait bien les audacieux pour être au courant de ce genre d'informations. C'était rare, mais la cruauté des audacieux semblait n'avoir parfois comme égale que celle de Jeannine. Il secoua la tête.

«Je.. Oui, peut-être, mais j'aurais préféré que tu n'aies pas à vivre tout ça.» Il aurait tellement souhaité être capable de la protéger. On ne laisse pas tomber ses amis comme ça, Quatre le savait parfaitement. Il avait totalement merdé avec elle, et il en avait toute pleine conscience. Quand bien même n'aurait pas poussé à son paroxysme les factions et la nouvelle fidélité à jurer à celles-ci, quitte à détruire tous les altruistes et à pousser des audacieux à devenir des meurtriers, tout ça pour une cause plus grande, Quatre aurait tout de même trouvé que tout ça, c'était en faire beaucoup pour pas grand chose. Il n'y avait rien de bon derrière les factions, leurs chefs et leur volonté de tout contrôler. Oh, ça non. Dans le fond, depuis qu'il avait quitté les audacieux après le soulèvement, il avait goûté à la vraie liberté, celle d'être lui-même, ou au moins un peu plus.

Et puis, s'il avait réagi plus tôt, il aurait sûrement appris que Scarlett, enfin, Phoenix maintenant, était tout sauf morte. Il soupira, et lui offrit un rapide sourire, qu'elle pouvait ne pas voir à cause de la pénombre, selon comment l'éclairage si faible de l'extérieur influait sur son visage. Il n'était pas d'accord avec ce qu'elle disait quant aux chutes du train, parce qu'il avait ramassé des corps par dizaines pendant sa propre initiation audacieux, et encore quelques unes entre temps. Mais ça n'était pas particulièrement ni un sujet qu'il voulait aborder, ni qui l'intéressait suffisamment ces derniers temps.

C'était sûrement pour ça que lui n'avait eu aucun problème à croire en le mensonge d'Eric. Ca avait ruiné beaucoup de choses en lui, comme l'espoir, qu'il n'avait retrouvé que grâce à Tris, puis reperdu à nouveau. Pourtant, quelque chose semblait lui laisser croire que tout ça, ça n'était pas fini. Qu'il aurait la possibilité de changer les choses, un jour. En tout cas, il voulait se battre pour ça. «Et encore "malade" c'est loin d'être suffisant pour définir son problème.» C'était carrément pathologique, et ça touchait totalement son côté psychopathe, et pourtant, quelque part, on sentait qu'il avait pleinement conscience de ce qu'il faisait. C'était encore plus déstabilisant à cause de ça.. C'était une insulte envers les gens qui étaient vraiment malades, et qui n'y pouvaient rien, à leurs actions qui allaient dans l'extrême.

Il sourit, et hocha la tête. «Ouais, pourquoi pas. Enfin, j'habite aussi à proximité.» dit-il en réalisant qu'ils étaient presque voisins de quartier, ce qui le fit tiquer. «... Depuis combien de temps t'es ici, tu m'as dit ?» Est-ce qu'elle le lui avait au moins dit, d'ailleurs ?

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Sam 9 Sep - 20:57

Phoenix
J'ai 24 ans et je vis à Chicago. Dans la vie, je suis sans faction et je m'en sors comme je peux. Sinon, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.

Elle est née sous le nom de Scarlett Steel. • C'est après avoir quitté les audacieux qu'elle est devenue Phoenix. • Le résultat de son test oscillait entre érudits et audacieux. • En rejoignant les sans-factions elle a écopé d'une vie de misère qu'elle déteste. • Elle rêve encore de sortir de là • Elle a un phoenix tatoué dans la nuque. • Elle est très bonne en tir et a de manière générale une vue excellente qui concours à lui offrir une certaine précision qui lui était utile chez les audacieux. • Elle pratique encore le sport de manière régulière. • Ses peurs sont : le vide, les rats, brûler vive, les agressions, le rejet, l'abandon de soi (la perte de contrôle), devoir tuer sa famille et la peur elle-même. • Elle est divergente.

Scarias ♔ Et même après je t'aimerai Videotogif_2021.02.25_23.58.11

Ce qui était fait était fait, elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle ne pouvait pas changer la donne, changer les évènements, changer ce qu’elle avait vécu. Elle aussi aurait préféré ne pas avoir à vivre tout ça. Elle aussi aurait préféré ne pas entendre son frère affirmer qu’elle n’était plus sa sœur, ce jour-là, après son échec. Elle aussi aurait préféré ne pas voir la déception dans son regard. Elle aussi aurait mieux aimé que les choses se passent autrement, que la faction ne prime pas sur les liens du sang… Mais c’était ainsi, elle ne pouvait absolument rien y faire et ce n’était pas à Quatre d‘être désolé, même s’il aurait aimé qu’elle n’ait pas à subir tout cela. C’était aux responsables, d'être désolé. C’était à ceux qui lui avaient tourné le dos, l’oubliant aussi simplement qu’ils l’avaient fait. Son frère. Ses parents. Eux pouvaient être désolés. L’étaient-ils ? Elle l’ignorait. Pour ce qui était d’Eric, en revanche, la question était vite répondue. Il n’avait aucun remords, il n’en aurait jamais. Il avait du sang sur les mains, à n’en pas douter. Il fallait être fou pour songer qu’un type pareil pouvait avoir des remords… Et Adam, qui ne jurait que par lui... Abruti.

“- Ouai. C’est de l’histoire ancienne, de toute façon.” assure-t-elle, haussant les épaules.

Mais c’était mentir que de prétendre cela. Ce n’était pas vraiment de l’histoire ancienne tant que ce n’était pas terminé, tant que ce n’était pas tout à fait derrière elle. Et ça ne l’était pas, ça ne pouvait pas l’être. Pas tant qu’elle en voudrait encore férocement à son frère. Pas tant qu’elle serait encore remontée contre lui. Pas tant que le poison de la rancœur continuerait de noyer ses veines. Il était bel et bien là, celui-là, nourrissant ses romans, affligeant son esprit, son être. Ce ne serait pas de l’histoire ancienne tant qu’elle ne pouvait pas vraiment passer à autre chose. Tant qu’elle continuait d’avoir, d’une manière ou d’une autre, un pied dans ce passé. Elle ne pourrait pas aller de l’avant, tant qu’elle n’aurait pas pardonné. Ou décidé que le passé était le passé, que ça n’avait plus la moindre importance.

Est-ce qu’ils étaient tant que ça à tomber du train en fin de compte ? Est-ce que les chiffres qu’elle avait toujours entendus n'étaient pas un peu exagérés ? Au final, elle ne devait pas être la seule qui avait été reconduite à la barrière après son échec, afin de devenir une sans-faction. Elle ne devait pas être la seule que l’on avait annoncée comme morte aux autres, alors qu’elle était bel et bien vivante, seulement plus auprès d‘eux, plus parmi les audacieux. Elle n’en saurait probablement jamais rien. Et dans le fond, elle n’était pas certaine de vouloir le savoir. La question ne l'intéressait pas plus que ça : ici, les audacieux n’existaient plus? Le principe de factions était défaillant, inutilisé. Peut-être qu’elle était l’une des rares qui avait pu vivre, une vie qu’elle ne voulait pas mais une vie quand-même. Peut-être qu’ils étaient vraiment nombreux à se jeter dans la fosse. Et peut-être que certains y étaient forcés, poussés. Qu’est-ce que cela pouvait bien faire, dans le fond ?

“- Ouai. Et dire que mon frère est assez stupide pour le suivre dans ses conneries... “

Et encore, Phoenix ne savait pas à quel point Adam avait put être stupide, à quel point il avait enchaîné les conneries, même, obnubilé par son souhait d’être au plus haut de la hiérarchie des audacieux, obnubilé par Eric. Elle est loin de se douter de tout ce qu'il a pu faire pour Eric, de tout ce qu’il a pu faire au nom du principe des factions, tout ce qu'il a pu faire comme mal autour de lui, d'une manière ou d’une autre.

“- C’est comme tu préfères.”

Aller chez elle, ou chez lui, quelle importance après tout. S’il ne peut parler au milieu de la rue de ce qui a pu lui arriver et qui l’a contraint à rester chez lui tout ce temps, alors il pourra le faire une fois qu’ils seront à l’abri des oreilles indiscrètes. Que ce soit chez lui ou chez elle, pour Phoenix, cela ne change pas grand chose. Encore que. S’ils allaient chez lui, cela l'obligerait à ressortir et peut-être que cela l'obligerait lui à la raccompagner. Chez elle c’était à peu près pareil. Il faudrait bien qu’il sorte se promener dans les rues, de nuit. Encore qu’il pouvait profiter de la chambre d’amis et ne repartir qu'à l'aube.

“- J'te l'ai pas dis. Mais... d'puis que j'ai quitté la faction, en fait.”
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