J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Alejandro avait beaucoup trop de mal à réprimer ses sourires. Il se payait sa tête, un peu ou beaucoup selon les points de vue, mais elle était aussi tellement facilement manipulable. Elle lui donnait ses yeux furibonds quand il l’attendait, et Alejandro la trouvait plus mignonne qu’effrayante pour tout avouer. Il avait presque envie de dire que ça pourrait être intéressant dans un lit avec une petit dominatrice comme ça. Il sourit encore. Il devait brider ses pensées. Mon dieu, rien que d’imaginer sa tête si elle arrivait à comprendre ses pensées lui faisaient mal au ventre. Il contenait difficilement son sourire et essayait tant bien que mal de repousser le fou rire qui voulait s’immiscer entre eux. Surtout ne pas faire ça. Ne pas rire. Il posa un regard vers la classe pour se souvenir pourquoi il ne devait pas rire.
Les bourges, et les blancs, et les bourges blancs étaient les pires de la surface de la terre. Ici, il n’était qu’un moins que rien comme la jeune femme désirait le voir … il ne pouvait pas rire à son nez et à sa barbe sans risquer qu’on l’accuse de l’avoir harceler ou autres conneries… Non. Il ne devait pas rire… Mais la situation était tout de même d’un comique douloureux à garder pour lui. - Un génie, répéta-t-il un instant avec son sourire sur les lèvres.
Ouais. La jeune femme à ses côtés était exactement la raison pour laquelle il cachait ses capacités complètes tout le temps. « Quelqu’un comme toi ». Heureusement pour elle, Alejandro était le genre à laisser couler la plupart des commentaires qu’on faisait sur lui. Il évitait les problèmes en faisant semblant de s’en fichait … Mais comment la blonde pouvait-elle se regarder dans le miroir et se dire qu’elle valait mieux que tout le monde ? Comment pouvait-elle le juger alors qu’elle le connaissait depuis littéralement moins d’une heure. Cette femme était vraiment une princesse nazie, et personne n’avait encore trouver de résistant pour lui botter le cul.
- Si tu le décides. Comme tu voulais le montrer en m’expliquant tes vacances, on n’a pas tous les moyens de se toucher la nouille pendant des vacances. Je ne vois pas d’inconvénient à travailler vue ce que ça m’apportera en retour.
Il avait dit cela sans ton, sans colère ou arrière-pensée. Un fait. La jeune femme voulait critiquer absolument tout parce qu’il avait plus de chance qu’elle ? Oui. De chance. Il pouvait choisir où il allait et avait les endroits pour lui. Il n’avait pas besoin d’argent pour être heureux en voyageant et découvrir du pays. La jeune femme pouvait bien se moquait de lui en parlant d’esclavagisme, elle était esclave de son égo. Il ne s’étonnerait même pas que, comme Narcisse, il apprenne que la jeune femme est morte noyé en essayant d’embrasser son reflet. Il laissa ses notes sur la table et prit la feuille quand le professeur lui tendit. Il sourit à la réflexion de la jeune femme.
- Utilise ton cerveau. Si j’étais corrompu pourquoi cacherais-je mes notes dans ton lycée de bourge ou l’argent et les notes valent plus que tout ? dit-il simplement.
Il fallait être con, vraiment très con, pour être corrompu et avoir des bonnes notes pour le cacher à tout le monde. Il ne savait plus dans le lycée avait triché pour être parmi les premiers. Tout le monde le savait, mais il était riche alors personne ne revenait sur ses notes … Et tout le monde savait qu’il faisait partie des premiers. Lui, il n’était, comme la jeune femme le pensait que trop souvent, qu’un petit poisson parmi les requins. S’il venait à tricher, il serait viré… et s’il ne trichait pas, ce qui était le cas, il ne pouvait pas être parmi les premiers de ce lycée sans que tout le monde pense que c’est le cas. Il devrait proposer ça aux professeurs, cacher ses notes en échange de quoi il montrera son plein potentiel … mais même là hormis trois professeurs dans ce bahut, les autres le traiteront de tricheur et on arriverait au même point à la fin. Il chuchota doucement vers sa voisine et décida qu’il pouvait un peu se vanter devant elle, sortant les différentes notes qu’il avait eu récemment, honorable frisant l’excellence et il sourit.
- je suis un génie, et je retiens absolument tout ce que je lis où que j’entends. J’ai une grande efficacité d’analyse et de calcul.
Ce qui fait que oui, il était certainement plus intelligent qu’elle.
- Et en plus je suis sexy, bon tireur et musclé, même si je suis pauvre, je suis sûr d’avoir au moins 9 des conditions sur 10 pour être ton homme parfait.
Il avait dit la dernière phrase en chuchotant et en la regardant de son sourire parfaitement alignée et blanc. Il était pauvre, oui… mais la jeune femme ne pourrait pas lui trouver beaucoup plus de défaut. Même ses tatouages et son côté bad boys iraient en sa faveur dans l’esprit collectif des gens. Il lui tira la langue alors que les présentations commencèrent doucement à se faire entendre.
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Elle rêvait là, n’est ce pas ? Ce malade ne venait tout de même pas de lui suggérer d’utiliser son cerveau ? Parce qu’il avait eu une bonne note en menaçant de mort l’administration, il se sentait le droit de lui adresser ainsi la parole ? Jenny était outrée et ne chercha même plus a le cacher. Elle le mitrailla du regard.
« - Laisse tomber je crois que j’ai flatté un peu trop ton ego démesuré chéri, tu dois pas avoir l’habitude qu’une fille comme moi te fasse des compliments. »
Elle le pensait sérieusement. Aucune fille de sa trempe, de sa classe, n’avait certainement jamais daigné baisser les yeux vers cet odieux personnage. Non pas qu’il était déplaisant à regarder, c’était même plutôt le contraire - si on faisait abstraction de ces tatouages absolument horrifiants qu’il exposait ostensiblement. Non, le problème était qu’il se prenait pour ce qu’il n’était pas, et qu’il se croyait tout permis. Jenny jeta rageusement quelques mots sur son carnet, en préparant sa présentation à venir. Il allait morfler.
Tandis qu’elle maltraitait furieusement sa feuille, l’énergumène à ses côtés se mit à étaler ses affaires sans gêne sur leur paillasse. Irritée, la blondinette leva la main pour lui renvoyer ses feuilles en pleine face, mais elle interrompit son mouvement devant l’absurdité de ce qui se dessinait devant ses yeux maquillés à la perfection. Une ribambelle de A+ était étalée là, et surprise, les copies étaient toutes matières confondues. Anglais, mathématiques, géographie, histoire… La jeune fille se liquéfia sur place, entendant à peine les vantardises du garçon. Était-il si puissant pour pouvoir corrompre autant de professeurs ? Elle blêmit. Il était peut être le parrain d’une mafia en réalité. De nouveau, ses tatouages lui brûlèrent les rétines. Tout compte fait, cet homme pouvait être tellement dangereux.
« - Je… »
Elle n’eut pas le temps de formuler sa question que le jeune homme se rapprocha d’elle et lui chuchota des mots qui lui firent immédiatement oublier sa frayeur pour la remplacer par un dégoût profond, comme elle n’en avait jamais ressenti avant. Et puis soudain elle se mit à rire. Elle rit à en pleurer, ignorant les regards noirs de ses camarades autour. Ha mince, son mascara allait couler. Elle passa ses doigts délicatement sous ses yeux tout en reprenant son souffle.
La belle et le clochard. Ça y est elle était dans un Disney.
« - Non mais me dis pas que t’es sérieux là, c’est pas possible ressaisis toi non ? Si c’est une question de moyens je peux te payer une psy tu sais, ça peut s’arranger. Tu crois que parce que t’as soudoyé deux profs je vais me jeter sur toi et te supplier de m’embrasser ? Elle eut un nouveau rire, à moitié moqueur, à moitié hilare. Les mecs vous êtes vraiment tous des connards. »
Alors Jake était un connard. Donc oui tous les mecs étaient des connards. Jenny se mordit la lèvre pour arrêter de rire. Il était complètement timbré. Même avec un bâton, jamais elle ne pourrait toucher un homme tel que lui. Non mais vraiment, c’est peut être contagieux la pauvreté, ne sait-on jamais.
« - Écoute, que tu te sentes plus parce que t’es assis à moins d’un mètre de ton fantasme, je peux le comprendre, susurra t-elle à son tour. Mais ne t’avise plus jamais de me parler sur ce ton, où je t’assure que tu vas regretter d’être né. »
Elle le fusilla du regard en jubilant intérieurement. Elle adorait dire ça. Ça sonnait très dramatique.
« - Harewood au tableau. »
Jenny jeta un regard satisfait à son fou de voisin avant de se lever promptement et se placer face à la classe, son carnet à la main. Elle passa une mèche de cheveux derrière son oreille, s’éclaircit la voix et assassina du regard une empotée qui avait osé souffler avant sa présentation. Elle parcouru la classe du regard, affrontant fièrement tous ces gens dressés contre elle. La plèbe était particulièrement bête, dans quelques semaines cette histoire Instagram serait oubliée. Mais en attendant, c’était elle l’ennemie publique numéro un. Jenny se força à sourire en se tenant parfaitement droite. L’illuminé allait en avoir pour son grade.
« - Si comme moi jusqu’à ce matin, vous n’aviez pas la moindre idée de qui était cette personne flippante au fond de la classe, laissez-moi vous présenter Alejandro Fuentes. »
Une pause, elle entendit quelques gloussements. Son public prenait. Forcément, ils avaient le même humour au fond.
« - Accrochez-vous bien parce que vous allez en prendre plein les yeux. Cette personne, ou devrais-je dire ce boursier, parle pas moins de 3 langues couramment, quel prodige n’est ce pas. On sait tous que l’espagnol est la langue de prédilection des narcotrafiquants. »
Jenny sourit largement à son partenaire d’infortune. Touché. Le professeur lui jeta un regard d’avertissement qu’elle ignora.
« - Et attention à vous mesdemoiselles, car ce jeune homme est, je cite ses propres mots, « sexy, intelligent, prodige, et avec un ego surdimensionné ». Ha non pardon, ça ce n’était pas de lui. En fait, il est persuadé qu’il peut se mettre n’importe qui dans la poche parce qu’il a eu quelques bonnes notes. Mais dites-moi, depuis quand des A+ achètent du charisme ? »
Maggy éclata de rire au fond et Jenny lui adressa un clin d’œil. Elle se délectait beaucoup trop de l’instant présent.
« - Que dire de ses hobbies. Ha oui, la randonné. Sexy n’est ce pas ? Je suis sure que vous êtes aussi emballés que moi à l’idée de dormir au milieu de la forêt dans la boue et sans se doucher. Autrement pour cet été, il a prévu de partir travailler gratuitement pour une entreprise en Afrique. Un enfant de Dieu assurément.
- Harewood ça suffit, » siffla le professeur.
« - J’ai terminé de toute façon, répliqua Jenny le regard hautain. Il n’y a vraiment rien de plus à dire. »
Tant pis pour la bonne note, la blondinette regagna sa place triomphalement sous quelques applaudissements de ses camarades. C’était si bon d’être adulée. Et surtout, c’était si bon d’humilier une ordure pareille.
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Clionestra
Mer 17 Aoû - 19:23
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Si Alejandro devait se prendre la tête avec des commentaires et des regards comme ceux de la jeune femme … il aurait péter un câble depuis biiiien longtemps. Il aurait certainement décidé de prendre l’arme, caché au fond de son sac, et de mettre une balle dans la tête de la plupart des élèves. Un plaisir un peu violent, et coupable, lui disait que ça le libèrerait d’un poids. Un autre lui rappela qu’être la famille d’un tueur ce n’était pas quelque chose d’agréable. Il ne pourrait pas faire ça à Carlos, à Luis et à sa mère. Jamais. Il devait être une bonne personne pour eux… et ne rien avoir à devoir à la société. Il sourit. Elle l’avait appelé Chérie, et elle râlait pour une chiquita ? Souriant doucement, il l’observait à nouveau. Elle n’utilisait vraiment pas son cerveau. Et ça le faisait rire d’en avoir la preuve.
Est-ce que la teinture blonde qu’elle devait se faire tous les matins avait commencé à atteindre les neurones ? Il sourit encore. Ses commentaires passaient sur lui aussi doucement que l’eau sur un imperméable. Il en faudrait beaucoup plus pour l’atteindre, et la jeune femme n’en avait pas idée…
- Oh… J’aime ce défi, je jure qu’un jour tu me supplieras, dit-il doucement en espagnol et avec un large sourire.
Oui, la jeune femme ne comprenait pas l’espagnol, et non, il ne comptait pas lui répéter ce qu’il venait de dire. Le ton voulait simplement sous entendre que la jeune femme venait de passer à côté d’un commentaire qu’elle aurait dû entendre. Il sourit doucement en la regardant partir…Il savait qu’il allait en prendre pour son grade, ou essayer en tout cas, mais sa présentation le fit plus sourire, voir rire, qu’autre chose. Le professeur lui envoya un regard noir en espérant qu’il ne ferait pas pareil. Sa voisine revient à sa place et il lui chuchota.
- Une nouvelle preuve que je suis plus intelligent que toi, chiquita, dit-il avec un large sourire, il regrettait déjà souvent d’être né, et je suis loin d’être un connard, tu ne me connais simplement pas.
Il se leva doucement, et il savait que malgré ses tatouages plusieurs filles dans la classe rêvaient de plaisir coupable avec lui. Il savait pour avoir déjà vue des regards appuyés sur ses pectoraux, ou ses fesses, pendant qu’il traversait doucement le couloir. D’ailleurs sa présentation avait eu le mérite de faire naître une flamme de franc intérêt dans le regard de la fille derrière lui. S’il n’était pas dans au moins un de ses rêves érotiques la nuit prochaine, il se ferait prêtre. Il allait avoir une meilleure note que sa voisine, assurément. Il se mit devant le tableau, et déjà il ne fit pas ce que les autres avaient fait pendant leur présentation. Il ne répondit pas à la présentation de la jeune femme. A la place, il fit un large sourire. Il faisait de la randonnée ? Ouais. Sale. Suant. Torse nu. La jeune femme ne savait vraiment pas qu’elle venait d’augmenter son capital sexy dans cette classe. Bon, lui qui voulait se faire oublier c’était râpé mais bon. Il sourit.
- Jenny Harewood. Si, comme beaucoup, vous la connaissez à partir de ses réseaux sociaux très actifs vous la connaissiez mieux que moi avant ce matin. Je ne la connaissais pas. Et soyons bien clair, il y a peu de choses qui nous rapproche elle et moi. Magnifique jeune femme blonde qui sait ce qu’elle vaut, ou le crois, elle aime voyager dans des endroits paradisiaques pour le partager avec le plus grand monde. Elle a des rêves aussi, des hobbys, et son rêve et son hobby est le même : Travailler avec son cheval pour des concours. Je lui souhaite vraiment de réussir. Il est dommage qu’elle montre d’elle une jeune femme pédante et intolérante, voir à la limite du racisme, elle cache bien les trésors de son cœur, tout comme elle cache son lieu secret où elle va certainement exprimer les vrais sentiments qu’elle refoule tout le temps, pour plaire à la société. En claire, Jenny Harewood a tellement l’habitude qu’on la juge pour ce qu’elle montre qu’elle considère que tout le monde est ce qu’ils semblent être.
Il fit un sourire au professeur, qui hésitait entre lui faire remarquer les sous remarques qui parsemaient le texte, ou ne rien dire. Il finit par hocher la tête positivement. Il s’assit tranquillement sans la regarder mais avec un sourire de vainqueur. Il avait dit ce qu’il voulait, avait été plus malin qu’elle, et il allait avoir une meilleure note. Il ne pouvait pas résister, il se tourna vers elle avec une tête d’adorable innocent et un grand sourire. Il était aussi le genre de garçon très gentil et altruiste. Il n'avait jamais fait de mal à personne dans cette école, sans non plus être leur ami … Il avait gagné. Les autres présentations continuent et finissent doucement. Le professeur releva les yeux une fois toutes les présentations faites.
- Bien, je vous donnerais vos notes plus tard pour la présentation, elle sera en complément de votre note de TPE. D’ici une semaine, je veux une idée de votre sujet pour un TPE. Je veux obligatoirement que cela soit intelligent et avec une expérience à faire devant moi…. Et oui, Monsieur Malard, il faut que le thème principal soit la biologie !
Le garçon qui avait levé la main à côté d’Alejandro la baissant en fulminant. Alejandro avait déjà plein d’idée de quoi faire, comment le faire, et pourquoi le faire … bien qu’il doute que la jeune femme accepte de le suivre dans une idée trop saugrenue… Le professeur devança encore sa pensée.
- Je vous ai mis par binôme de travail, un très très bon et un mauvais. Je vous souhaite du courage, mais la personne avec les meilleures notes doit suivre les idées de la plus mauvaises, et trouver un moyen de les mettre en place de manière efficace, sans léser la plus mauvaise qui doit apprendre et comprendre toute l’expérience. En claire, une seule personne passera au tableau et devra redistribuer le travail du groupe. Pas de question.
Pas de question. C’était une phrase affirmative … Alejandro releva les yeux vers le professeur en espérant avoir mal entendu … il devait laisser les rennes à la princesse nazi pour réussir à comprendre et à reprendre leur travail de groupe ? De plus, le professeur était le genre à détester le par cœur. Il fit une moue alors qu’il allait faire en sorte de manipuler la jeune femme pour avoir un sujet qu’il préfère.
- Fuentes, je compte sur vous pour que Harewood arrive à avoir une bonne note, en tant que major dans ma matière, vous méritez un défi en plus, dit-il pendant que la sonnerie retentie.
Non. Le professeur venait d’affirmer ce que Fuentes savait déjà. Il l’avait mis avec la princesse nazie pour le punir de ne pas avoir donné le meilleur de lui dans toutes les matières de cette foutue école…
- Demasiado honor. Como ser mordido por una víbora, dit-il en chuchotant que c’était trop d’honneur et qu’il aurait préféré se faire mordre par une vipère. - ¿Víbora? No. Yo diría que una arpía, pero confío en ti, répondit le professeur en espagnol et en riant alors que les élèves étaient déjà presque tous partis.
Il savait qu’Alejandro allait douiller avec son binôme, et il jubilait en lui disant qu’il savait que la jeune femme était pire qu’une vipère, une harpie ? Il allait peut-être vraiment changer de lycée lui… Qu’importe le diplôme à la fin, il n’irait pas loin, alors à quoi bon ?
HRP -J’ai essayé d’écrire quelque chose qui la touche un peu pour la présentation mais je ne sais pas si ça a fonctionné, en tout cas sache que c’était dans ce sens là que je l’ai écrit. A l’inverse d’Alejandro qui a fait juste un constat. Comme d'habitude n'hésite pas à me dire si quelque chose ne va pas ;)
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
Il faisait le malin, encore. Jenny ne daigna pas lui accorder un seul regard tandis que le boursier se levait pour rejoindre le tableau. A la place, elle sortit une lime à ongles de son sac à main et se mit ostensiblement à se limer les ongles déjà impeccables, pour bien montrer son désintérêt complet envers la présentation. Alors que le mafieux ouvrit la bouche pour commencer à parler, Jenny souffla dédaigneusement sur sa manucure, puis reprit son incessant limage. Son regard se voulait désintéressé et ennuyé, tandis que ses oreilles elles, étaient toutes ouïes.
Magnifique jeune femme oui, il pouvait le dire, la blondinette ne put retenir un léger sourire satisfait. Il avait peut être compris où était sa place finalement. Il toucha trois mots sur Kelios, qui lui firent de nouveau cet effet fort désagréable qu'il en savait déjà un peu trop sur elle. La mine impassible elle changea de main et se mit à limer les ongles restants.
Puis soudain elle s'arrêta net dans son mouvement. Les secrets de son coeur ? Qu'est ce qu'il venait de dire là ? Elle ne put réprimer une grimace indignée et releva des yeux furibonds vers le misérable brun. Qu'est ce qu'il en savait de ce qu'elle ressentait hein ? Que pouvait-il prétendre savoir d'elle, de ses prétendus sentiments refoulés ? Non Jenny n'avait rien à cacher, non elle ne refoulait rien et elle ne cherchait pas à plaire à la société. C'était la société qui devrait chercher à lui plaire. Et puis ses sentiments ne regardent personne. Certainement pas un vulgaire boursier en tout cas. Elle serra la mâchoire le regard parfaitement noir tandis que son voisin rejoignait allègrement sa table. Lorsqu'il lui sourit de toutes ses dents, Jenny ne cacha pas son indignation et détourna le regard, dégoûtée. Et dire qu'il lui fallait encore se coltiner cet idiot toutes les semaines jusqu'à l'exposé...
Les présentations durèrent une éternité pour Jenny qui trouvait l'air de plus en plus irrespirable aux côtés de son voisin. Elle fut soulagée d'entendre le professeur annoncer la fin du cours, et allait s'enfuir loin de ce cauchemar lorsque ce dernier ajouta des précisions pour l'exposé à préparer. Un très bon avec un très mauvais ? Non mais l'humiliation ne serait donc jamais terminée ? Elle claqua violemment son carnet en le refermant pour montrer son mécontentement. Elle savait pertinemment qui était le bon et qui était la mauvaise. Elle envoya un sms à son père. Il fallait que ce professeur saute à la rentrée prochaine.
Tandis qu'elle pianotait rageusement sur son smartphone, elle vit du coin de l'oeil le professeur et son détestable partenaire discuter en espagnol. En fait ils faisaient très probablement parti de la même mafia et s'amusaient du peu de pouvoir qu'ils pouvaient avoir sur une jeune femme brillante comme elle. Quelle bande de crétins. Elle s'avança vers le jeune homme en faisant claquer ses talons furieusement puis lui cracha au visage plus qu'elle ne lui parla.
"- 17h à la cafet pour l'exposé, sois y pour que je n'aie pas à supporter ta sale tête plus que nécessaire."
Et sans demander son reste elle sortit en furie de la classe, et rejoignit Maggy et Cass qui l'attendaient déjà dans le couloir. Les jeunes filles lui mirent tout de suite un portable sous le nez, une nouvelle story qui relatait "l'incident" d'hier midi. Jenny fronça du nez. C'était plus sérieux qu'elle ne l'avait cru.
"- Jen, tu dois te rattraper ça devient vraiment chaud, la supplia presque Cass. Tu peux pas devenir la bête noire de la promo à quelques semaines du bal !
- Et c'est pour ça que ce Alejandro là, c'est l'excuse parfaite ! enchaîna Maggy avec entrain. Emmène le au bal je te dis, montre-toi en public avec lui et je t'assure que tout sera oublié.
- Allez Jen, fais-le pour nous aussi, notre réputation risque d'en pâtir à force... Et puis en vrai de vrai, il est pas si moche ce boursier là t'aurais pu tomber sur pire."
Jenny n'en croyait pas ses oreilles. Leur idée farfelue d'hier n'était donc pas une blague ? Elle jeta un regard outré à ses deux amies.
"- Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ? s'indigna t-elle. Je viens de passer l'heure la plus longue de ma vie, ce mec est de loin le plus détestable que j'ai jamais vu, et vous me demandez de l'emmener au bal ? Il faudrait déjà qu'il survive à notre exposé parce que je vous assure que j'ai des réelles envies de meurtre là tout de suite.
- Pfff ça c'est parce qu'il a dit pendant sa présentation...
- Non ça n'a rien à voir avec ça", siffla Jenny.
Peu importe ce que Cass allait dire, c'était faux faux archi faux. Sa présentation ne l'avait pas touchée, pas même effleurée. Ce type ringard ne savait rien d'elle et ne saurait jamais rien.
"- Aidez-moi à trouver une idée d'exposé déjà, lâcha t-elle pour changer de sujet.
- Est-ce que tu promets de faire un effort pour en faire ton cavalier ? rétorqua Maggy.
- Non, oubliez cette idée, fit Jenny dégoûtée.
- Alors j'imagine que tu trouveras ton sujet toute seule, répondit joyeusement Cass en s'éloignant à grandes enjambées.
- Vous êtes... "
Jenny n'eut pas le temps de répliquer que ses deux amies avaient disparu. Furieuse, elle se rendit seule à la bibliothèque pour ouvrir un livre de bio au hasard jusqu'à trouver un sujet qui tendrait à peu près la route. Ses amies ne voulaient pas l'aider ? Très bien, elle n'avait besoin de personne de toute manière. Elle affronta de nouveau le regard courroucé de ses camarades de classe tandis qu'elle franchissait le seuil de la bibliothèque, lieu dans lequel elle ne mettait jamais les pieds. Le sol feutré ne suffisait pas à faire taire le bruit incessant de ses talons, ce qui lui attira le regard noir de plusieurs étudiants. Enfin, c'était à cause de ses talons et pas cette histoire sur Instagram... n'est ce pas ?
Après plusieurs longues minutes à feuilleter des livres sans queue ni tête, la blondinette finit par abandonner, exaspérée. Il n'avait qu'à trouver un sujet tout seul cet Alejandro, s'il était aussi bon qu'il le prétendait ! Elle fila rejoindre son prochain cours, dépitée.
La journée passa vite, trop vite au goût de Jenny qui n'avait absolument pas hâte de retrouver le mafieux tatoué. Maggy et Cass avaient fini par la rejoindre à l'heure du déjeuner, et elles avaient passé l'après-midi ensemble sans plus parler du sujet sensible.
"- Vous voulez passer chez moi ? Le nouveau jaccu a été installé hier, proposa Maggy tandis que les trois filles sortaient de leur dernière heure de cours.
- J'ai entrainement ce soir désolée, mentit Jenny.
Elle ne voulait pas que ses amies croient qu'elle faisait un effort. Non, c'était purement pour l'exposé et rien d'autre. Elle ne comptait clairement pas passer plus de dix minutes montre en main avec cet écervelé.
- Ha ? Je croyais que Kelios était de repos le Lundi ?
- Euh ouais on a changé son programme la semaine dernière...
- Amuse-toi bien alors !"
Jenny accompagna du regard ses deux amies puis après s'être assurée qu'elles étaient parties, fila en douce jusqu'à la cafétéria. Tandis qu'elle s'approchait d'une table libre, elle croisa le regard de Jake, attablé un peu plus loin avec une partie de son équipe sportive. Instinctivement, elle lui sourit, puis se rappela de la manière dont il l'avait traitée hier. Le jeune homme maintint son regard avec indifférence puis secoua la tête. Elle lui jeta un regard qui se voulait froid et hautain puis détourna la tête pour découvrir le boursier qui avait miraculeusement apparu à ses côtés. Elle recula de surprise puis se ressaisit.
"- Depuis quand t'es là toi ?" pesta t-elle.
Sous-entendu, tu n'as rien vu de mon petit manège avec Jake, n'est-ce pas ?
"- Bref qu'importe, on va faire rapide et efficace. Puisque t'es si bon, un génie même, tu n'as qu'à t'occuper de trouver un sujet, ce débile de prof n'y verra que du feu si on dit que c'était mon idée. Ensuite tu me fais un texte que j'apprendrais par coeur et voilà. Sur ce, bonne soirée."
Elle fit claquer sa main sur la table pour signifier que le débat était clos. Il était 17h02, elle aurait finalement le temps de rejoindre ses amies en prétendant que l'entrainement avait été reporté.
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Clionestra
Lun 22 Aoû - 20:26
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il se laissa aller dans son ignorance pour le reste de la journée. Si sa princesse nazie n’avait pas eu envie de plus s’attarder avec lui, Alejandro avait eu le même désir. Il préférait la tranquillité que lui donner sa manière de faire, que de supporter sa voisine blonde. Il allait devoir la supporter longtemps à ses côtés ? Pourrait-il changer de place pendant les cours, puisqu’ils ne pourront pas parler de cours ? Bien qu’il eût dit ce qu’il pensait, il laissait à un autre la joie de fouiller dans l’âme de la jeune femme. Lui, il n’en avait pas la force, ni l’envie, ni la curiosité…
Il soupira encore alors qu’il mangeait à la cantine sans rien dire. Une fille s’approcha de lui, un grand sourire, rousse, des lunettes sur le nez. Elle avait le genre de personne première de classe et voulant être populaire … mais en balançant son voisin en cas de triche. Il mangeait alors qu’elle le regardait clairement. Pire même, elle ne faisait que ça. Elle ne mangeait pas son plateau repas, végane ce qui était une honte à la nourriture du point de vue d’Alejandro. Il ne lui parla pas plus qu’elle ne prit la parole pendant qu’il mangeait. Il ne savait pas ce qu’elle voulait, mais il ne lui ferait pas le plaisir de lui demander en premier. Un. Il avait faim. Deux. Il n’avait pas envie de se prendre la tête. Trois. La flemme. C’est tout.
La jeune rousse l’observait encore un long moment, sans ciller … Non réellement sans ciller … Est-ce qu’elle était un robot ou quelque chose comme ça ? Impossible de se souvenir de qui était la jeune femme. Comme pour la plupart des gens, il s’en fichait et ne faisait même pas attention. S’il pouvait dire exactement combien de pois elle avait sur sa chemise, grâce à une formule mathématique de probabilité et de statistique, il ne pourrait pas dire son prénom.
- Tu travailles avec Jenny Harewood ? demanda-t-elle alors de but en blanc alors qu’il s’étouffa avec une frite. Il était sûr que l’aliment était directement passé dans le poumon. - J’ai ce plaisir, répondit-il enfin alors qu’il toussa un peu et bu dans sa canette. - Il faut qu’on parle alors.
Il l’observa en haussant un sourcil rapidement. Il devait parler avec elle ? Pourquoi exactement ? Il ne voyait pas la princesse nazie dans la caféteria mais quelque chose lui disait que la rousse et elle ne s’entendait pas bien du tout.
- Tu sais que cette fille, parce qu’on ne peut pas appeler ça une femme, est une raciste, superficielle et imbue et idiote de surcroit, n’est-ce pas ? - Mhh ?
Il était une bonne personne… ou il aimait à le croire, et ce que disait la rousse sur la blonde ne lui plaisait pas. Oui, elle était tout ça, mais Alejandro y voyait quelque chose de plus derrière cette histoire. Et il n’aimait pas être utilisé.
- Tu veux quoi de moi ? finit-il par demander après que la rousse eut laisser un long silence. - Je veux des preuves, plus tangible encore que la vidéo d’hier. La preuve que cette gamine est la plaie de l’humanité.
Jenny avait un rêve. Un rêve qu’elle ne pouvait faire à cause de la pression que ses parents lui mettaient pour faire des études. Elle était comme tout le monde, la cuillère en or dans la bouche en plus. Il observa la rousse à nouveau.
- Je ne promets rien, et il se remit à manger sans attendre d’autre réponse d’elle.
Il ne pensait pas que la blonde mérite de se faire humilier. Bousculer, peut-être, Culbuter, peut-être (mais par lui parce que ça lui faisait envie). Se faire humilier n’était pas le bon plan, et il trouvait ça plus mesquin de la part de la rousse de vouloir le faire, que la blonde de dire toujours honnêtement ce qu’elle pense.
La journée continua en longueur et l’heure de la torture arriva à grand pas. Il arriva dans la cafétéria à l’heure. Il observa la jeune femme, puis ce qu’elle observait. AH. Lui. Il ne l’aimait pas vraiment. Si humilié la blonde le dérangeait un peu, faire la même chose pour les sportifs sans cervelle, ça le dérangerait beaucoup moins. Il s’assit à ses côtés et sourit quand il la surprit. Bon. La faire sursauter, ça, il pouvait accepter et ça lui faisait gravement plaisir.
- Assez longtemps, princesse, répondit-il avec un sourire bien qu’elle eût dit que peu lui importait.
Il étira encore plus ses lèvres alors qu’il se rapprocha d’elle pour sortir un cahier. Le cahier était propre, sans le moindre accro. L’écriture à l’intérieur était soignée, et la seule preuve qu’il appartenait au mexicain était les dessins aux crayons avec quelques commentaires dans la marge. Il en avait une quantité comme ça. Il appelait ça, ses cahiers du savoir. Il les remplissait de ce qu’il avait en ce moment dans la tête.
Il n’y avait pas que de la biologie, mais bien plus encore. Il y avait des réflexions sur des mots, son apprentissage de la langue, il y avait aussi quantité de questions répondus par des formules mathématiques complexes. Le prof de mathématique verrait ça, il en ferait une crise cardiaque. Le niveau d’Alejandro était bien au-dessus de celui d’un simple lycéen.
- Non. Je peux t’aider à trouver un sujet, mais je ne peux en aucun cas le trouver pour toi, et tu vas devoir tout comprendre. Je ne pense pas que tu es si idiote que ça.
Il poussa le cahier dans son sens et sorti de son sac une canette de sprite. Il sortit aussi une canette de *mettre ici la boisson préférée de ton personnage* qu’il avait acheté juste avant de venir. Les statistiques le prouveront, mais il était sûr que la jeune femme apprécierait ce genre de rafraichissement.
- Je me pose souvent plein de questions, sur toutes les matières, je te laisse feuilleter si une idée te plait, mais ça ne pourrait pas être une de ses idées là. Je les ai déjà toutes présenter aux différents professeurs pour valider et donc le professeur le sera. Les questions de biologie sont en vert.
Pourquoi les plantes peuvent-elles prendre des pigments de colorant que l’on met dans l’eau ? Comment les éclairs peuvent-ils partir du ciel ? Comment faire du papier recyclé et comment les molécules fonctionnent être elles ? Il y avait aussi des dessins à la coupe de molécule, de corps, d’organe et la manière dont il fonctionnait. Comment les ponts pouvaient-ils tenir, et quelles seraient la distance à mettre entre deux poteaux pour que le pont s’effondre, selon les matières.
- J’en ai qu’un sur moi, mais pour t’aider à trouver des idées, je peux t’apporter les autres. Il faut quelque chose qui te parle, sinon ça ne t’intéressera pas. J’ai bien cherché du côté de ta passion pour l’équitation, mais j’avoue que je vois difficilement comment mettre en place une expérience avec un cheval.
Il observa l’extérieur. Le mieux ça serait de faire une expérience sur la colorimétrie des maquillages et la manière dont ils tiennent sur la peau ? Peut-être parler du waterproof et pourquoi alors on peut l’enlever ensuite en passant un coton dessus ? Il observa la jeune femme à nouveau. Elle était maquillée, mais pas comme un pot de peinture. Cela pourrait presque faire naturel chez elle.
- Tu ne t’ai jamais posé une question, sur quelque chose en particulier, qui irait avec la biologie ?
HRP – je t’ai donné des idées si jamais, mais sinon il y a aussi les crèmes chauffantes que l’on mets pour faire se sentir mieux les chevaux, si elle veut rester avec les chevaux et qu’elle s’est déjà posé la question, genre comment ils faisaient avant pour aider à ce que les chevaux ne souffrent pas ? je ne sais pas si tu vois. En espérant que le reste déjà te plaise toujours !
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
HRP : merci beaucoup c’est vraiment top ! Et très bien vu pour les idées je suis fan :)
D’abord indignée par la résistance du jeune homme, Jenny oublia vite son ressenti. Un Nestea zero ? Elle écarquilla les yeux. Comment avait-il pu savoir ? L’espace d’un instant, la blondinette oublia le contexte, et apprécia le geste. Elle fut même étonnée que pauvre comme il était, ce garçon puisse penser à lui prendre une canette à elle. Troublée, elle se saisit mécaniquement de la boisson et se rassit, sans un mot. A quoi jouait-il au juste ?
Il poussa un cahier d’apparence très simple vers Jenny. Par réflexe elle jeta un œil dedans et manqua de s’étouffer avec son thé glacé. Sous ses yeux ébahis se dessinaient des croquis en tout genres, d’une précision indécente, des formules mathématiques qui lui faisaient tourner la tête, et d’innombrables questions sans réponses. D’instinct, elle tendit la main pour tourner les pages puis s’arrêta. Non, elle ne toucherait pas à son cahier, elle ne lui ferait pas le plaisir de s’intéresser à ses démonstrations d’intelligence. En réalité, elle était presque effrayée par tant de curiosité intellectuelle, tant de savoir et de soif d’apprendre. Peut être finalement cet énergumène était il réellement intelligent ?
Elle se raidit en l’entendant parler d’équitation. Elle n’aimait pas cette manière qu’il avait de le mentionner de façon si anodine, comme si ce n’était pas déjà en savoir trop sur elle. Non pas que sa pratique de la discipline était un secret pour personne, mais plutôt, c’était sa manière d’aborder le sujet. Cela la mettait terriblement mal à l’aise.
« - Ne parle pas de Kelios comme si tu savais quoique ce soit sur les chevaux, » siffla t-elle le regard dur.
Il n’avait jamais parlé de Kelios. Mais cela ne faisait aucune différence c’était tout comme. Trop personnel. Pas venant de sa bouche à lui.
Et puis il y avait d’autres sujets qu’elle appréciait. Au moins sur ce point elle était d’accord avec lui. Si le sujet ne lui plaisait pas, elle ne risquerait pas de s’y intéresser et de faire le moindre effort pour comprendre. D’un air absent elle parcouru les questions en vert sur cette page qui commençait à l’hypnotiser, tout en réfléchissant. A vrai dire, elle n’avait jamais imaginé que la biologie puisse avoir une portée aussi large, aussi tangible. En parcourant les questions elle prenait conscience qu’il y avait bien plus que les schémas stupides auxquels elle ne comprenait rien. La biologie était partout et oui, elle aussi s’était déjà posé des centaines de questions sans réponse. Elle n’avait tout simplement pas pris conscience qu’il s’agissait de biologie « cachée ».
Jenny se remit une mèche de cheveux derrière l’oreille, son éternel réflexe lorsqu’elle réfléchissait. Puis soudain elle observa la mèche bouclée qu’elle venait de saisir. Et son visage s’illumina. Elle venait de trouver le sujet parfait !
« - Je m’applique toujours un spray thermoprotecteur sur les cheveux avant de les lisser ou de les boucler, fit-elle en se désignant une mèche. Je me suis toujours demandée comment un simple spray pouvait protéger la fibre capillaire des dommages thermiques.
Elle leva un regard triomphant vers le grand brun.
- Et j’ai même une idée d’expérience, j’ai vu sur Insta que ma marque préférée utilisait des tranches de pain de mie passés au grille pain pour démontrer l’efficacité du produit. Et on voit clairement que le pain protégé ne brunit pas autant que le témoin. »
Pour une fois, Jenny n’était pas peu fière de son idée en bio. Pour une fois, elle allait maîtriser son sujet ! Si l’on oubliait que son partenaire était un boursier, cet exposé aurait presque bien pu se passer. D’ailleurs, est ce qu’elle ne commençait pas à passer un peu trop de temps en public avec ce type en public ? Elle jeta un coup d’œil nerveux, mais heureusement, hormis Jake et ses amis, la cafétéria s’était bien vidée. Tiens mais qui était cette pétasse qui s’approchait en gloussant de Jake ? Scandalisée, Jenny observa la bécasse enlacer le jeune homme puis minauder à deux centimètres de son visage. Son regard se fit si insistant que le grand blond lui jeta un rapide coup d’œil, probablement après avoir ressenti une brûlure au fer chaud contre sa nuque. Mais il se détourna rapidement pour reporter son attention sur la garce. Jenny vit rouge. Il voulait jouer à ce jeu ? Très bien, elle aussi avait ses armes. Elle se mit à feuilleter le cahier de son coéquipier, le buste excessivement penché sur la table pour bien montrer son fort intérêt. Et se rapprocher un peu de lui aussi.
« - Dis moi, t’as jamais pensé à donner des cours de bio ? Comme tu l’as compris, c’est pas mon fort, et j’ai vraiment besoin de réussir alors…
Elle lui lança un regard entendu.
- Je te paierai plus que tu n’as jamais été payé de ta vie. Cash. Et je prendrai autant d’heures de cours qu’il me faudra. »
Elle lui sourit ostensiblement, de manière presque provocatrice. Elle espérait que Jake avait pu suivre son petit manège et qu’il ressentirait ce qu’elle ressentait là tout de suite. Un sacré goût de trahison.
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Clionestra
Mar 23 Aoû - 18:52
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Elle était susceptible. Un autre terme à rajouter à la longue liste de défauts de la jeune femme. Elle avait tout de suite pris la mouche quand il avait parlé de cheval, alors même qu’elle lui en avait parler elle-même. Il eut un sourire franc.
- J’avoue ne pas connaître trop les chevaux, mais je connais leur organisme, la manière de se mouvoir, comment les aider à mettre bas et d’autres petites choses dessus. Je ne parlais pas de ton cheval en particulier princesse.
Il se défendait un peu pour lui faire comprendre qu’il avait vraiment réfléchir dans le but de l’aider. Qu’elle le prenne mal était un peu stupide. Pourquoi être toujours sur la défensive. Elle lui rappelait son ami Paco quand ils faisaient des rondes pour les Cuervos. A toujours entendre le moindre bruit comme un début de fusillade. Ici, moins qu’ailleurs, il y avait peu de fusillade. Les gangs étaient liés et personne ne marchaient sur les plates-bandes de personne. Tous avaient une spécificité … et celui qui voulait détruire cet équilibre se retrouverait avec tous les gangs de la ville pour l’arrêter.
Mauvaise idée. Pas de fusillade donc.
Pour ce qui était des chevaux… Il passait le plus claire de son temps à regarder des émissions avec son plus jeune frère, Luis, fana d’animaux. Dont une émission qui relate des aventures de vétérinaire par le monde pour des animaux peu commun. Le cheval, la baleine, le rhinocéros, etc. Il ne pouvait pas avouer que ses connaissances en chevaux étaient les mêmes que pour les perroquets. Il ne lui parla plus pour la laisser réfléchir, espérant qu’elle trouve une idée avant le déluge.
Il sentit le changement d’attitude de la jeune femme avant même qu’elle ne parle, et il pencha un regard vers elle. Attendant de comprendre pourquoi sa soudaine envie de lui expliquer son protocole du matin. Il sourit alors, de cette manière intelligente qu’il avait, et canon on ne pouvait pas le nier.
- Je trouve que c’est une super idée ! dit-il enthousiaste alors qu’il imaginait déjà les schémas à faire, même si je pense que l’expérience risque d’être légère, on pourrait comparer aussi des produits naturels et ceux industriels pour comparer les efficacités et comprendre pourquoi.
Son cerveau délirant, et aimant faire des tests en tout genre, se demandait aussi s’il pouvait y avoir un produit assez thermo protecteur pour résister à de très lourdes chaleurs … le genre de chaleur qui fait cramer un épi de maïs en deux secondes. Se demandant cela, il plongea dans ses souvenirs et ses connaissances pour voir s’il en avait la réponse. Non. Il ne s’était jamais posé la question … aussi mort était la personne qui essayerait de mettre autre chose que du shampoing dans ses cheveux.
Alors qu’il se posait donc toutes ses questions, il loupa le manège de Jake et Tessa, revenant sur la réalité qu’après le début des hostilités. Il observa la jeune femme, un peu son parechoc (aussi le mettait-elle pratiquement devant son nez), et se concentra sur ses yeux. Elle avait de magnifiques yeux. Il n’avait pas envie de lui dire, mais c’était la réalité. Il lança un regard rapide vers Jake.
- Ok. Je demanderais peut-être un baiser pour le plan caché dans ton idée… mais comme tu le penses si bien, je ne peux pas cracher sur un peu d’argent de poche facile.
Parce que si la jeune femme était nulle en biologie, c’était qu’elle ne s’intéressait pas assez. Elle voyait le cours comme un « apprendre, bête et méchant » et ne pouvait donc pas comprendre. Les schémas de leur professeur étaient simples à apprendre, si on comprenait ce qu’on était en train de dessiner. Sinon, c’était certainement un gribouillage incompréhensible.
Il avait deux frères. Deux frères qu’Alejandro ne laisseraient JAMAIS au grand jamais aller dans un gang, même le sien… Alors il mettait de côté pour réussir à leur payer des études. En plus de tout ce qu’il faisait, il lavait les piscines, aider au garage d’un ami, faisaient la plonge dans plusieurs restaurants et étaient même serveurs parfois … pour ceux qui ont des uniformes avec des manches pour pas montrer ses tatouages. La jeune femme pourrait être étonné de le voir, les cheveux coiffés en arrière, le sourire radieux et habillé en costard cravate repassé… Heureusement pour Alejandro, ce restaurant ne lui demandait de l’aide qu’une à deux jours par semaine, mais était le meilleur à l’heure.
- Tu veux faire comment, demanda-t-il en se reculant un peu sur sa chaise obligeant la jeune femme à tourner la tête un peu plus, et pouvant donner l’impression à ce Jake qu’ils étaient encore plus proche que précédemment, parce que même si tu m’utilises, je compte bien faire grimper tes notes, Chiquita.
Et elle allait peut-être le regretter si elle ne faisait pas d’effort. Déjà, il comptait bien mettre à profit le dégoût qu’elle ressent pour lui… A chaque mauvaise réponse, elle lui devra un baiser. De quoi la faire devenir major de promo en une semaine non ?
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
En toute franchise, Jenny aurait pu pactiser avec le diable pour bien des raisons, par exemple pour obtenir le dernier sac Hermès avant quiconque sur cette Terre. Mais jamais, ô grand jamais, elle n’était prête à sacrifier son honneur et embrasser un type pareil. Sa proposition eut l’effet d’un défibrillateur sur elle et elle recula instantanément quitte à briser la scène qu’elle offrait à Jake.
"- Pour ça tu peux toujours rêver, crétin, lâcha t-elle avec un dégoût exagéré. Pour le reste, il faut croire qu'on ne peut rien te cacher monsieur je-vois-tout et je-sais-tout."
A vrai dire, la blondinette était un peu déçue, elle avait espéré que son plan passe inaperçu aux yeux du boursier, mais visiblement elle n'avait pas été assez discrète. Foutue pour foutue, elle détourna le regard vers son ex-petit ami et serra la mâchoire en le voyant tenir son nouveau jouet par la taille. Il ne lui avait même pas fallu vingt-quatre heures, quel connard. Jenny soupira bruyamment. Tant pis, il n’avait qu’à rester dans les bras de sa poufiasse si c’était ce qu’il voulait. Ce gars n’avait jamais eu aucun goût de toute façon, elle l’avait su le jour où il avait critiqué sa palette de fards préférée. Non elle n'était pas "trop pailletée" c'était clairement lui qui manquait de paillettes dans sa vie.
Elle reporta son attention sur l'impertinent brun, non sans lui jeter un regard d'avertissement et en maintenant une distance bien au delà du nécessaire entre eux. On n'était jamais trop prudent avec des types dans son genre.
"- Tu n'auras qu'à me retrouver après les cours ici, c'est toujours presque vide à cette heure là. Et oui j'espère bien que tu feras grimper mes notes car je ne paierai pas pour du vent mets toi bien ça dans la tête."
Oui la cafétéria c'était finalement très bien. Ils ne risquaient pas d'être vus par trop de monde, et en même temps cela lui permettait de gagner un temps considérable. Elle resterait une petite heure de plus au lycée puis filerait directement aux écuries. C'était parfait.
"- Je me fiche du nombre de séances qu'il faudra, l'important seront les résultats. Et les séances ne devront pas durer trop longtemps, tu te doutes que je n'ai pas que ça à faire. Elle prit une inspiration. Oh et une dernière chose, arrête de m'appeler chiquita c'est ridicule tu t'es pris pour Pablo Escobar ou quoi ?"
Elle leva les yeux au ciel. Il avait en permanence besoin de se montrer, de faire l'intéressant. Alors qu'il n'était qu'un boursier présent dans cet établissement uniquement parce que la directrice était tombée sur la tête et avait décidé de racheter son karma en faisant de la charité. Risible.
"- Ton tarif sera le mien, ça non plus ça n'a aucune importance pour moi, finit-elle d'un air détaché. On peut commencer dès demain, en parallèle de l'exposé."
La blondinette regarda passivement ses ongles manucurés. Finalement, c'était une bonne chose de faite, et ses parents allaient pouvoir être fiers. Mais elle préférait se casser un ongle que de parler de ces cours clandestins à ses amies, qui prendraient cela pour un effort en vue du bal. Il faudrait donc être discrète, et ne pas ébruiter cet accord.
"- Bon, je me charge de trouver le spray classique et l'alternative naturelle, enchaina t-elle. Je sais que des déglingués comme l'autre folle de vegan aiment faire des mélanges DIY étranges, je suis sûre qu'il existe une formule absolument pas efficace de thermoprotection. Je t'apporte ça demain."
Elle serra les dents en mentionnant cette empotée qui avait osé l'afficher sur cette fameuse vidéo. Cette bien-pensante qui se croyait supérieure au reste du monde parce qu'elle prenait une douche par semaine pour sauver les tortues ninja. Et le pire, c'est que les gens la suivaient et buvaient ses paroles sur les réseaux. Tôt au tard, Jenny se promit de se venger en bonne et due forme.
"- Bon sur ce, je te souhaite une excellente soirée," fit-elle en se levant promptement.
La blondinette repassa mécaniquement ses mains sur son tailleur pour en ôter les plis imaginaires puis se saisit de son sac à main. Un rapide coup d'oeil à son téléphone lui indiqua qu'il n'était même pas 17h30. Parfait, elle allait pouvoir directement partir en quête des produits capillaires nécessaires à l'expérience.
Elle sourit intérieurement. C'était peut être bien la première fois de sa vie que la biologie avait un sens. Finalement, est-ce que cela ne valait pas la peine de se coltiner un bouriser dans les pattes pour quelques semaines ? Quelle hâte que de voir le professeur halluciner devant ses notes mirobolantes qui allaient pleuvoir sous peu !
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Clionestra
Ven 26 Aoû - 19:52
Alejandro Fuentes
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, USA. Dans la vie, je suis lycéen et je m'en sors bien ainsi que membre d'un gang. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis. Personne ne devrait partager ma vie. → Alejandro Fuentes, dit Alex → Vit avec sa mère et ses deux petits frères. Luis, 10 ans et Carlos 13 ans. → Il fait parti des Cuervos (les corbeaux) gang dealer de drogue montant à Los Angeles. → Vraiment intelligent malgré lui, ce qui lui a valu sa bourse d'étude, grâce à l'aide de sa professeur de français au collège. → Tatoué → N'a pas d'ami dans son lycée de bourge → Très bon tireur, il sait pouvoir très bien viser avec son arme qu'il prends en cachette au lycée. → Il joue de la guitare → Il sait parler espagnol, anglais et français. → Il a une moto.
Il eut un éclat de rire malgré lui. Ce n’était pas sa faute, ça le faisait tellement rire. Même en intériorisant au maximum ses réactions, il avait beaucoup de raté à cause d’elle. Aussi, elle ne l’aidait pas. Est-ce que quelqu’un d’autre avait vue son visage à ce moment-là ? Il avait donc laissé échapper un éclat de rire qu’il avait essayé de tenir enfermer en lui. Tant pis.
- Je sais assez bien observer. Quand on parle peu, on peut facilement comprendre les relations des uns et des autres, et ça même si je n’en ai rien à foutre en réalité.
Il savait qui était avec qui, qui coucher avec qui, qui tromper qui avec qui…. Bien qu’il ne connaisse absolument pas les prénoms des gens, parce que justement, il n’en avait rien à foutre… mais il était surprenant de voir à quel point les gens, aussi, en avaient rien à foutre de sa présence ou non dans leur horizon. A croire que tous, comme la jeune femme, ne se doutait pas un seul instant qu’il puisse avoir un cerveau qui permettait de comprendre ce genre de subtilité. Les cons. Il eu un sourire narquois. S’il savait à quel point ils pourraient briser la vie de certains rien qu’en racontant quelques anecdotes de révision à la bibliothèque. La rousse l’ignore, elle, fort heureusement.
- Il n’y a que les riches pour croire qu’on peut être payer à rien faire, je vais être un véritable tyran, mais tu auras de meilleure note.
Il ne promettait pas. Il ne disait pas non plus à quel point. Cela dépendra surtout d’elle et de sa capacité à être concentrer. Si à chaque cours, il doit se taper son jeu de jalousie pour son ex, qui ne la méritait clairement pas, il n’était pas sorti de l’auberge lui. Ses notes ne pourraient augmenter que si elle mettait du sien. Il était curieux de voir si la blonde saurait le faire ou attendrait simplement que ses notes augmentent comme par magie.
- Historiquement, ça m’étonnerait que Pablo Escobar ait un jour utiliser le terme Chiquita. Le mot n’était pas assez respectueux pour les femmes qu’il respectait et pas assez dure pour les autres.
Est-ce qu’il allait continuer à l’appeler Chiquita ? Clairement, et elle pouvait le lire sur son visage et son sourire de casse-couille. Oh, qu’est-ce qu’il aimait bien l’emmerder en réalité. S’il avait su que c’était aussi jouissif d’emmerder les princesses nazies, il aurait mis en danger sa place ici depuis longtemps.
- Dès demain, tu seras mon élève alors, dit-il avec un sourire se rappelant qu’il lui avait aussi proposé d’être prof de langue pendant le cours.
C’était qu’il s’amusait en réalité le petit ! Il l’observa un instant quand elle parla de « l’autre végane ». Tiqua un brin. Pouvait-elle parler de la même personne ? Probabilité ? Tellement énorme qu’il se demandait pourquoi il en avait fait le calcul. Il préféra sauter cette discussion, qui serait gênante et chiante à ne pas douter … la rousse comptait-elle revenir lui parler ? Et devant la blonde ? Oh… il fallait qu’il se mets un paquet de pop corn dans le sac, juste au cas où.
- Bonne soirée Chi-qui-ta ! dit-il en parlant bien fort, assez en tout cas pour que les autres l’entendes.
Il se promit que, pour se faire pardonner, il lui dirait comment l’insulter de crétin en espagnol. Elle ne l’utiliserait jamais, mais au moins, ils seront au même niveau de surnom en espagnol… Puis… alors qu’elle roulait des fesses pour partir, il se dit que sa voix serait parfaite pour l’espagnol. Il pourrait essayer. Il se releva et jeta un œil à ce Jake qui semblait si con.
- Càbron, murmura-t-il avec un large sourire vers lui.
Crétin. Tellement crétin qu’il trichait et n’arrivait pas à être major de l’école. Fallait être un peu demeuré non ? Il sourit et prit toutes ses affaires. Sa moto l’attendait comme d’habitude alors qu’il reçu un appel de son meilleur ami. Il se faisait disputer parce qu’il était en retard pour leur match de basket. Ouais. Certaines fois, les clichés étaient vrais. Il avait hâte d’être à demain. Il prit son planning pour vérifier, il n’avait pas biologie … mais il espérait avoir d’autres cours avec la blonde…
Il aimait trop son visage de dégoûté, c’était trop beau, se dit-il en étirant ses bras en arrière pour faire craquer muscles et os. Il allait se défouler, et faire d’elle la même, après lui, du cours de biologie. Et il aurait son baiser. Il ne savait pas comment, mais il l’aurait !
J'ai 18 ans et je vis à Los Angeles, Etats Unis. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors bien grâce à l'argent de papa et maman. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fiche perso détaillée juste ici
En l'entendant l'appeler ENCORE chiquita, Jenny se retourna et fusilla le brun du regard. Pour la millième fois de la journée. Il faudrait vraiment qu'elle pense à se calmer, à force elle allait avoir des rides prématurées au front ou aux yeux. Un coup d'oeil nerveux sur la table de Jake lui indiqua qu'il n'avait pas réagi à la provocation du boursier. Tant mieux, elle n'avait pas la force d'entamer une énième comédie ce soir.
Par réflexe, elle attrapa son téléphone dans son sac et ouvrit ses notifications. Une photo de Maggy dans son nouveau jacuzzi, un sms de sa mère et... mais qui était cette bouffonne ? Jenny releva un sourcil interrogateur. Une insignifiante gamine dénommée Tracy lui avait envoyé un message sur Instagram, l'insultant d'irrespectueuse dégénérée qui méritait l'exclusion définitive. La blondinette leva les yeux au ciel. Non mais qui était la plus irrespectueuse entre elle et cette bonne à rien qui n'a rien d'autre à faire que de venir lui pomper du temps et de l'énergie inutilement sur les réseaux ? Elle savait que la gamine convoitait aussi Jake et n'avait pas apprécié se faire voler sa chasse gardée, alors l'excuse était toute trouvée. Sans autre forme de procès, Jenny allait la bloquer lorsqu'elle reçut une nouvelle notification. Cette fois c'était Tessa, la nouvelle Barbie de Jake, et le contenu du message était globalement le même. Jenny bouillonna de rage et serra les dents. Cette fois c'était trop, elle n'allait pas la laisser impunie. Furieusement, elle tapa une réponse haineuse à son message et l'envoya immédiatement. Ça commençait à bien faire !
Faisant claquer ses talons, elle repéra la Rolls de son chauffeur sur le parking et grimpa dedans fièrement. Pas question de laisser ces gamineries l’atteindre.
« - Au centre commercial, fit-elle.
- Bien Mademoiselle. »
La voiture démarra lentement tandis que Jenny mettait son téléphone en sourdine. Juste le temps de souffler un peu, entre deux vagues d’insultes sur les réseaux.
La journée du lendemain fut relativement courte. Le prof de maths étant absent dans la matinée, la blondinette et ses amies en avaient profiter pour s’offrir une virée shopping de bon matin. Elles étaient revenues au lycée en début d’après midi, les bras chargés de sacs en tous genre. Jenny était secrètement verte de jalousie de la robe en tweed que Cass avait trouvé chez Dior, une vraie pépite qu’elle aurait adoré pavaner aux yeux de tous. Mais la loi voulait qu’il était strictement interdit de copier les vêtements d’une amie. Alors elle s’en était abstenue, et s’était acheté un Pochette Métis rose poudré chez Vuitton pour noyer sa peine.
En entrant en trombe dans la salle de classe d’anglais de cet après midi, son regard croisa - par un hasard complet évidemment - celui de son partenaire d’infortune de bio. Elle l’ignora royalement. Ils auraient bien assez de temps pour s’entretuer ce soir. En bonne élève, Jenny s’assit au premier rang, accompagnée de ses inséparables amies. Elles aimaient toutes les trois l’anglais, la littérature leur parlait bien plus que les matières scientifiques.
« - Quelqu’un pour faire la lecture du passage d’Hamlet que nous avons étudié la semaine dernière ? » commença la professeur.
Avec empressement Jenny se porta volontaire. Et c’était uniquement pour faire bonne impression auprès de la professeur évidemment, pas du tout dans le but de montrer à cet idiot de boursier qu’elle aussi avait ses forces, et qu’elle n’était pas attardée comme il aurait pu le penser. Elle n’était pas peu fière de ses talents d’oratrice.
« - Doute que les étoiles soient de feu, doute que le soleil se meut, doute que la vérité mente elle-même… »
Jenny adorait ces moments de lecture. La classe tombait dans un calme reposant, et tous semblaient écouter le son de sa voix, qu’elle modulait avec attention. Que c’était jouissif de se savoir au centre de l’attention, capable de tenir l’intérêt de tous. L’espace d’un instant, plus rien n’existait en dehors de sa voix, et de l’histoire qu’elle contait au travers.
La sonnerie retentit une heure plus tard, marquant la fin des cours. Les trois amies ramassèrent leurs sacs dans le monticule qu’elles avaient formé à côté de leurs tables. Jenny récupéra ses trois sacs puis prit congé de ses amies. Elle jeta un nouveau coup d’œil sur son téléphone, pour y trouver sans surprise de nouvelles mentions rageuses sur Instagram. Les vermines se multipliaient à une vitesse folle. Là tout de suite, elle aurait tout donné pour les étrangler une à une, mais elle décida qu’elle ne voulait pas montrer que cela l’affectait. Elle ignora les notifications, releva la tête et marcha à grandes enjambées déterminées jusqu’à la cafétéria. Elle choisi volontairement une table à l’écart, en espérant qu’ils ne s’exposent pas trop à la vue de tous. Heureusement pour elle, l’endroit était encore plus désert que la veille. Mieux encore, pas la moindre trace de Jake. Jenny respira un peu mieux et commença à sortir les différents produits qu’elle avait acheté la veille.
Soudain elle releva la tête pour tomber nez à nez avec le boursier. Il avait le don d’apparaître de nulle part sans crier gare et cela l’irritait profondément.
« - Tiens, voilà ce que j’ai trouvé pour l’exposé, fit-elle en désignant les bouteilles sur la table. J’ai pris celui de Kerastase pour la référence et j’ai trouvé les ingrédients pour en faire un soi-même d’après une recette Pinterest. Il y a de l’huile de coco et d’amande douce, avec de l’eau distillée et de l’après-shampoing. Par contre je te préviens tout de suite, c’est hors de question que j’applique ce mélange immonde sur mes cheveux. »
Sérieusement, qui s’étalait ce genre de mixture répugnante sur les cheveux ? Assurément la nazi écolo, c’est pour ça que des cheveux ressemblaient à de la paille desséchée. A moins que ça ne soit parce qu’elle ne se les lave jamais par solidarité avec les enfants miséreux du tiers-monde qu’elle aidait à travers ses associations de rattrapage de karma…
En maintenant une distance respectable avec le boursier - elle n’avait pas oublié son culot de la veille - la jeune fille s’assît délicatement en prenant soin de ne pas froisser sa robe. Puis elle sortit son carnet de cuir de son sac à main et ouvrit une page vierge. Elle était prête à faire augmenter ses notes, quoiqu’il en coûte. Quitte à devoir passer des heures avec un boursier insolent.