"La séparation n'est pas la fin de l'amour ; La séparation crée l'amour" - Ft. Charly
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Jeu 31 Oct - 11:14
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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La jeune femme pourrait s’efforcer à prétendre que l’homme assis dernière le volant de la Bentley la rendait heureuse, ce dernier ne parvenait pas à en être pleinement convaincu. Pas dans la manière qu’Angie s’adressait à lui depuis qu’elle avait prit place sur le siège passager. Pas après ce soir. Et moins encore après avoir éprouvé la singulière sensation d’être implicitement considéré comme l’unique responsable de tous les maux de leur couple, et plus particulièrement ceux qui avaient émergé au cours de ces dernières heures. Edward se fit donc violence pour ne pas se laisser régenter par ses ressentiments à l’égard d’Angelica, optant dans un premier temps pour un long silence. Toutefois, il ne pouvait pas censurer son corps qui se tendit jusqu’à la mâchoire, laissant ses muscles danser sous sa peau. Le politicien fut quelque peu déconcerté par la suite, n’envisageant pas un instant que l’influenceuse ait pu songer à sa proposition formulée il y a bien longtemps maintenant. Pendant un temps, Edward avait envisagé de considérer son silence comme un refus implicite. Bien qu’il n’exprima pas à voix haute son enthousiasme pour ce nouveau projet qui s’amorçait, le politicien était néanmoins ravi de sa future collaboration avec la jolie rousse. Il y avait encore bien trop de non-dits en suspens pour qu’il se laisse porter par un quelconque engouement. Edward souhaitait seulement savoir comment elle était parvenue à formuler son choix et acquiesça après avoir osé un bref regard à son attention. Il se contenta d’un simple « Bien ».
« Je t’ai dit que je te concédais le temps nécessaire pour y réfléchir » rétorqua par la suite Edward, telle une évidence. Cela signifiait qu’il n’y avait pas la moindre urgence à lui apporter une quelconque réponse. Il désirait seulement qu’elle soit pleinement engagée dans ce projet. Pour autant, le politicien ne s’était pas attendu à ce qu’un simple échange prenne une telle tournure. Une fois encore, la jolie rousse ne put s’abstenir de prononcer le nom de Bethany. Le politicien retira dès lors sa main de sa cuisse et resserra son emprise sur le cuir du volant de la Bentley « Tu commences à me fatiguer Angie… » le prévint-il d’une voix brusquement plus profonde et froide. Un ton qu’il n’avait que rarement employé à son encontre au cours des derniers mois de leur relation. Contraint de se garer sur le bas côté, Edward dégagea la voie principale pour prendre place sur le rebord de la route caillouteux, et enclencha fermement le frein à main. Un rire nerveux s’extirpa de la gorge du quadragénaire « Tu es en train de me reprocher la tournure de la soirée là ?! » et posa sur elle un regard soudainement bien sombre « Je n’ai jamais pensé que tu voulais me surveiller Angie, mais je constate que ce projet est moyen pour une fin » et renchérit sur un ton teinté d’une colère qu’il tentait de réprimer tant bien que mal « Pourquoi tu as réagis ainsi ? Tu as peur de quoi ?! ».
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Charly
Jeu 31 Oct - 19:06
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Pourquoi toutes ces questions incessantes ?! C’était si compliqué de dire : super, je suis content que tu sois partante ! Non, il fallait qu’il complique les choses. Parfois elle préférait presque lorsqu’il ne prononçait que deux mots voir aucun. Angie avait le sensation d’être agressé par ces questions. L’ambiance entre eux était pesante. « -moi aussi je me fatigue. » râla la jeune femme. Il n’y avait pas que les question d’Edward qui l’oppressait. Elle avait la sensation d’être plusieurs dans sa tête. Il y avait comme un brouahah constant qui lui prenait la tête. Une sorte de bruit de fond irritant. Angy était sur les nerfs, et dans le fond elle n’était pas certaine que ça soit à cause de Bethany… Elle aurait aimé passer une soirée détente avec lui, se lover dans ses bras, humer son odeur à s’en shooter le cœur… Elle était clairement en train de tout gâcher alors qu’elle s’était battue pour qu’ils poursuivent leur relation, même dans l’ombre. Mais qu’est ce qui était en train de se passer bordel ? Elle-même ne comprenait pas. Elle aurait pu ou dû se taire, mais elle enchaina : « -et voilà que tu me fais ta voix sombre… » elle le connaissait pas cœur. Elle n’en avait pas peur.
« -mais bien sur quoi ! » renchérit Angie « -arrête de croire que tout est tout le temps de ta faute. » ajouta la jeune femme. Elle ne l’avait jamais accusé de rien. S’ils en étaient là, c’était sa faute à elle. C’était sa réaction, sa jalousie, sa peur de le perdre. Son putain de complexe d’infériorité face à cette femme plus que parfaite. « -ok très bien laisse tomber. Oublions cette idée stupide. » Angie avait tendance à disproportionner les choses… « -pourquoi je… » elle ne termina pas sa phrase, défit sa ceinture et ouvrit la portière avec précipitation. Elle se dirigea vers le coffre, juste histoire de faire quelques pas. « -tu me demandes de quoi j’ai peur ? Mais bordel Edward cette femme t’as embrassé ! » elle lui coupa l’herbe sous le pieds : « -et ne parle pas de confiance ! ce n’est pas le sujet ! » elle s’était décalée sur la route en le pointant du doigt. Ils n’avaient jamais vraiment eut du véritable dispute depuis qu’ils étaient en couple. Peut-être parce qu’elle se laissait trop bercer par l’amour, par son envie de les voir heureux. Parfois, elle avait la sensation de ne plus vraiment être celle qui avait rencontré le futur sénateur et qui lui avait répondu avec mordant. L’amour rendait con, elle ne le savait que trop bien. « -tu as vraiment besoin que je te rafraichisse la mémoire sur ce que tu as pu ressentir face à Adam ? » elle le fixait du regard, les deux bras grands ouverts. Une voiture arrivait au loin mais elle n’y prêtait pas attention. Il faisait froid, et la pluie avait décidé de s’inviter également, fine mais bien présente.
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Jeu 31 Oct - 20:02
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Lui qui se faisait une joie à l’approche de cette soirée organisée inopinément au détour d’un message… Jamais Edward n’avait envisagé que ces quelques heures, qu’ils parvenaient à s’octroyer mutuellement, soit ainsi saborder par les prémices d’une dispute qui n’attendait qu’à détoner. Lui qui s’était plu à imaginer Angelica blottie dans le creux de ses bras, s’enivrant tout autant de son rire que de ses effluves de son parfum, rattrapant ces quelques jours passés loin l’un de l’autre. Il n’en était rien. Quant à l’alternative de proroger ces quelques heures ensemble au bord de l’eau n’était en rien une solution pour apaiser les tensions émergentes. Probablement qu’il aurait été souhaitable qu’ils finissent la nuit à leur résidence respective. Ainsi, il ne serait pas gardé sur le bord de la route à lui confier qu’elle amenuisait à vue d’œil son seuil de tolérance à son égard. Pour autant, la jolie rousse ne semblait pas décontenancé par son brutal changement de comportement, ne faiblissant pas devant le sombre regard qu’il lui adressa en cet instant précis. « Mais tu fais tout pour que je le pense Angie. Rien qu’à la manière dont tu t’adresses à moi depuis que nous sommes partis » répliqua-t-il aussitôt d’une voix qu’il tentait de maintenir rectiligne. C’était la sensation qu’avait suscité Angelica de par son comportement, quoi qu’elle en dise ou pense. La dispute aurait pu cessé à cet instant même si l’influenceuse n’avait pas évoqué, pour la énième fois de la soirée, sa collaboratrice. Assaillit par une jalousie disproportionnée et que le politicien peinait à comprendre, Angie était prête à mettre à profit leur projet pour lui permettre d’épier les moindres faits et gestes de Bethany Winthrop à son encontre. Cela n’avait pas le moindre sens. « Tu veux abandonner le projet ? » osa-t-il demandé, plus certain de rien en cet instant.
Cette dispute était dénuée de sens. La jalousie de sa moitié était pour le moins incompréhensible, et sans nul doute qu’elle dissimulait des blessures plus profondes qu’elle ne le laissait prétendre. Edward avait besoin de savoir. Néanmoins, Angie s’avéra peu encline à partager ses ressentiments, et quitta brusquement la berline. Un soupir échappa au politicien qui l’imita aussitôt, quittant ainsi l’habitacle à son tour pour la rejoindre à l’arrière de la Bentley. La mâchoire tout aussi crispée, il ne faisait que peu de cas de la pluie qui se déversait sur eux peu à peu. Il gronda de colère quand Angie anticipa sa réponse, et rétorqua malgré tout « Tu étais présente quand je l’ai menacé de ne plus jamais recommencer ». Au cours de cet appel, elle se tenait à quelques mètres de lui, et l’avait embrassé à l’issue. Il pensait que ça avait suffit à apaiser ses doutes, mais il prit conscience qu’il n’en était rien finalement… Se rapprochant de la jeune femme, Edward se saisit délicatement de son bras pour l’éloigner de la route, tout en poursuivant leur dispute « Excepté que tu m’as demandé d’avoir confiance en toi, et que c’est ce que j’ai fait Angelica ! ». Ses doigts délaissèrent son emprise instinctivement et reprit toujours de cette voix sombre et empreint d’une colère qu’il peinait à dissimuler pleinement « Tu envisages d’énumérer tous mes impairs à chacune de nos disputes ?! Tu n’as que ça comme argument pour justifier ta crise de jalousie ? ». Tout en poursuivant, il retira spontanément sa veste sans réfléchir à son geste et la disposa sur les épaules de sa moitié « Tu n’as pas le droit de me reprocher d’avoir eu peur d’Adam. Pas en sachant maintenant qu’il était en train de tomber amoureux de toi ». Quant à Bethany, elle n’était pas attirée par son cœur, mais uniquement par l’hypothétique nuit de sexe qu’il pourrait lui offrir, tant soit peu qu’il en éprouve l’envie. Ce qui n’était aucunement le cas. Toutefois, Angelica ne semblait pas encline à le comprendre… « C’est quoi ton prochain argument Angie ? Qu’après tout, maintenant que j’aime te baiser, je vais pouvoir sauter tout New York ? ». Ses mots contrastaient avec la froideur de son ton, qui pouvait presque sembler calme de prime abord.
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Jeu 31 Oct - 20:39
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -le problème c’est moi Eddy ! » cria pratiquement Angelica. « -c’est moi… » ajouta la jolie rousse avec un fêlure soudaine dans la voix. Elle lui demanda de laisser tomber, c’était véritablement une mauvaise idée que de relancer la discussion. Ça avait fait pire que mieux. « -j’en… j’en sais rien. Laisse tomber tu veux, ce n’était pas le bon moment pour en parler. » Angie avait encore un peu de lucidité pour éviter de dire n’importe quoi. Elle aimait l’idée d’Edward, tout comme défendre des causes qui lui prenaient les tripes. Elle ne souhaitait pas tout foutre en l’air parce qu’elle était paniquée de l’intérieur pour tout autre chose. Angie ne voulait pas que sa réponse soit mal interprétée. Ce qui semblait être le cas, malgré ce que pouvait dire Edward. La jolie rousse quitta la voiture. Un besoin furieux d’emplir ses poumons d’air frais. Mais aussi de pouvoir bouger, et s’exprimer sans flipper d’avoir un accident ou être trop prêt d’Edward.
Elle finit par la lui cracher ce qui l’angoissait tant. Cette Bethany avait osé un geste déplacé. Un geste qu’aucune autre femme qu’Angie n’aurait dû se permettre. Oui, elle avait confiance en Edward, mais cela ne voulait pas dire que cette pétasse allait rester à sa place. « -à ce moment là j’était officiellement ta femme Eddy. Aujourd’hui… on est dans un amour clandestin. Je ne suis plus sur le devant de la scène ou une menace potentielle. » la place était encore chaude, mais elle était libre. Et cette voudrait sans doute pouvoir s’y glisser rapidement. Angie se décala sur le côté alors qu’Edward posait son bras sur le sien. Elle le repoussa légèrement. Elle se massa les tempes. Encore la confiance qui revenait sur le tapis. « -ce n’est pas une question de confiance… » marmonna la jeune femme. « -c’est une question de respect des gens. » pas sûr qu’Edward serait en mesure de comprendre ce qu’elle voulait dire.
« -je n’énumère pas tes impairs, j’essai de te faire comprendre ce que je ressens. Parce qu’aujourd’hui, c’est moi qui suis à ta place. » même si ça n’était pratiquement pas comparable. Adam n’avait jamais tenté de l’embrasser. Elle regarda la veste qu’il venait de poser sur ses épaules, avant de le fixer à nouveau du regard. « -qu’est-ce que… » mais elle balaya l’air d’une main. « -Adam n’a jamais fait un geste déplacé. Par respect pour toi. Par respect pour votre amitié. Et elle, elle a quoi ?! Elle doit certainement savoir qui je suis. Ma mépriser, et mourir d’envie de te consoler en passant sous ton bureau."
« -mais c’est pas possible, tu recommences ! » clama la jeune femme. « -on est pas en train de parler de ta queue ! » elle s’était de nouveau décalée sur la route à faire ce faire des aller et retour sur place. Elle s’immobilisa et demanda, les deux mains brandit devant elle : « -imagine, s’il te plais, imagine quelques secondes. Juste pour te mettre à ma place. Qu’est ce que tu ressentirais si je te disais que je faisais une nouvelle collaboration avec Adam. Que j’allais passer des journées entières avec lui. Loin de toi. Est-ce que tu… » elle se fit klaxonner par un automobiliste. Elle brandit son index. « -est ce que tu ne serais pas terrorisé ? Est-ce que tu accepterais comme ça, sans problème ? » elle ajouta : « -et sois honnête. »
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Jeu 31 Oct - 21:18
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Comme l’avait présagé Edward, cette dispute dissimulait des causes plus profondes que la jeune femme n’était pas encore en mesure de lui confier. La colère qu’il avait pu éprouvé jusqu’alors se dissipa promptement dès lors que la voix d’Angie se brisa en s’accusant d’elle-même. Le cœur serré, le politicien manquait de mots pour apaiser sa détresse, par ailleurs, elle renchérit aussitôt sur le projet qu’elle prétendait vouloir abandonner, sans en être certaine. Ce n’était pas seulement une femme jalouse qui quitta précipitamment l’habitacle de la berline, mais également une femme déboussolée. Il avait dès lors besoin de réponses sur les causes sous-jacentes qui la contraignait à agir ainsi à son égard. Pour autant, Angie préféra s’éloigner de lui que de lui apporter la moindre justification quant à son changement brutal de comportement au cours de ces dernières heures. Edward l’imita, bien décidé à la confronter. Plus rien n’importait plus que la femme qui se tenait devant lui, et qui côtoyait dangereusement la route sur laquelle circulait encore bon nombres de véhicules malgré l’heure tardive. Dans d’autres circonstances, le politicien aurait pu savourer le mot qu’elle avait employé pour se définir. Sa femme. Elle n’était pas sa conjointe ou encore sa petite-amie, mais sa femme. Seulement ce soir, Edward avait d’autres préoccupations « Je pense encore avoir mon mot à dire dans une relation. Il faut être deux pour avoir une aventure. Et vu ma stature, je doute qu’elle soit à même de me contraindre à quoi que ce soit » et poussa un soupir de lassitude, éprouvant la désagréable sensation de devoir sans cesse la convaincre de sa fidélité au cours des dernières heures « Moi je sais que tu es ma femme Angie, et ça devrait te suffire ». Bethany avait un physique similaire à la jolie rousse. Cela signifiait qu’il la dominait elle aussi de vingt-centimètres tout au plus, et que son poids était semblable à celui d’une plume. Rien qu’il ne saurait maitriser pour l’interrompre dans son entreprise.
Instinctivement, le politicien se saisit de son bras pour l’attirer du terre-plein que de la route, et délaissa son emprise dès qu’il fut assuré qu’elle était en sécurité pour poursuivre leur conversation « Dois-je comprendre qu’elle ne te respecte pas et pour cette raison, elle serait à même d’user de ses charmes pour m’avoir ? ». Cette conversation lui semblait soudainement lunaire, d’un autre temps, d’un autre monde. Elle l’avait certes embrassé et il s’était montré passif devant ce geste. Pour autant, cela ne signifiait pas qu’il adhérait à cette soudaine proximité. Il pensait être parvenu à la rassurer sur ce fait par le passé, mais il n’en était rien. Au lieu de ça, Angie préférait énumérer la moindre de ses erreurs pour lui rappeler quel genre d’homme il était. « Et je suis à la tienne, et je te demande de croire en moi » précisa-t-il aussitôt. Malgré leur échange pour le moins hostile, Angelica restait l’être le plus précieux qui lui était permis d’aimer, et les paroles difficiles ne l’empêchaient pas d’être prévenant à son égard. Donc tout en poursuivant leur conversation, il disposa sa veste sur ses épaules, et fronça légèrement les sourcils, surpris qu’elle puisse l’interroger vis-à-vis de ce simple geste. Finalement, elle balaya ses interrogations d’un revers de main pour revenir au cœur même du problème. Le leur. « Je ne vais pas te contredire. C’est probablement le cas. Mais je sais dire « non » Angie ». Bethany pourrait vouloir le sucer en gorge profonde, qu’il saurait la repousser. Son passé sentimental et intime devrait plaider en sa faveur. C’était ce qu’il croyait tout du moins, et décida donc de le lui rappeler. « Pourtant ce n’est pas toi qui vient d’insinuer que Bethany était prête à me sucer ?! ». Un soupir et lui saisit de nouveau le bras pour la retenir à proximité, mais elle s’immobilisa et reprit parole, se dégageant ainsi machinalement de son emprise.
Un regard pour le véhicule qui venait de klaxonner, puis pour le majeur que venait de tendre Angie à son encontre « Arrête de t’approcher de la route comme ça, bon sang » précisa-t-il, tout en la tirant par le bras. Il resta néanmoins sans voix à la question qu’elle posa. Il se mordit la lèvre pour ne pas sourire devant la soudaine sensation d’être un imbécile devant elle, et se passa une main lasse sur le visage pour dissimuler sa décontenance. « Je n’aimerais pas » et reprit « Tu voulais que je sois sincère, alors je te le dis. Je n’aimerais pas. Mais… » et se rapprocha d’Angie « Mais je veux croire que tu m’aimes suffisamment pour savoir lui dire « non » s’il se montrait un peu trop entreprenant ». Il esquissa un petit sourire en coin de satisfaction qu’il peina à réprimer « Elle te plait ma réponse ? » reprit-il avec une légère condescendance.
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Jeu 31 Oct - 21:59
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J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Une aventure… A la base Angie aimait ce mot. Partir à l’aventure ! C’était toujours grisant. Mais aujourd’hui, là, sur ce bord de route, ce mot avait une toute autre signification. C’était douloureux. Ça faisait surgir des images dans son esprit qu’elle aurait préféré ne jamais imaginer. Elle se contenta de le dévisager. Il était pourtant conscient de ce qu’une femme était capable de femme avec sa bouche. Il savait que lorsque c’était elle qui passait entre ses cuisses, il ne répondait plus de rien. « -non ça me suffit pas ! » clama Angie. « -parce que j’aimerais pouvoir vivre notre amour comme on en a envie. Et non comme la politique ou le monde le dicte. » elle se pinça les lèvres : « -et je sais de quoi certaines femmes sont capables pour arriver à leurs fins… » qui pouvait lui affirmer qu’à force de passer du temps avec cette femme, il ne préférerait pas sa conversation à celle d’Angie ?
« -mais bien sûr ! Elle a certainement le même avis que tu avais à mon sujet lorsque nous nous sommes rencontrés. » petit piqure de rappel. « -tu lui plais. C’est évident. Pourquoi resterait elle bien sagement dans son coin alors qu’officiellement tu es de nouveau célibataire ?! » rien que d’imaginer cette femme s’approcher d’Edward, passer son bras sous le sien, rire avec lui… Angie en avait la nausée. « -mais je crois en toi Edward… » gémit la jeune femme fatiguée de devoir lui dire que ce n’était pas sa fidélité le problème. Il pouvait le clamer, mais il était possible qu’il finisse pas se laisser séduire ! Il n’était qu’un homme après tout. Elle roula des yeux lorsqu’il avança l’argument du non. « -et si elle te suce mieux que moi ? » demanda Angie avec une pointe de mauvaise foi dans la voix.
Un coup de klaxon et elle fit un doigt d’honneur en réponse, avant qu’Edward ne la sermonne sans jurer franchement. Elle finit par lâché sa bombe. Le mettre véritablement à sa place. Edward sembla scotché. Elle plissa les yeux en croyant apercevoir l’ombre d’un sourire. « -non tu détesterais. » précisa Angie avant qu’il ne répète et oppose un Mais. « -il a trop peur de toi pour ça. » marmonna la jeune femme en retour. « -t’es vraiment en train de prendre tout ça à la rigolade ? » répliqua Angie en hallucinant. « -t’es sérieux ? » reprit elle avant de lancer un : « -lâches moi ! » alors qu’il lui tenait toujours le bras. Elle ne devait pas ressembler à grand chose, avec la veste d'Edward trop grande sur ses épaules et la pluie fine qui détrempait peu à peu ses cheveux
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Jeu 31 Oct - 22:45
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Le consentement était primordial dans toute relation intime, quelle qu’elle soit, et ne se contenait pas uniquement aux femmes, quoi que pouvait en penser Angelica. Sa présence à ses côtés n’était pas nécessaire pour que le politicien soit en mesure de refuser les avances de sa collaboratrice. Sa fidélité n’était pas fluctuante selon où résidait l’influenceuse. Il lui était dévoué, corps et âme. Toutefois, Angelica ne s’avérait pas disposé à l’appréhender ainsi. « On a prit cette décision pour sauver ton entreprise Angie » lui rappela-t-il à son bon souvenir. Sa société était tout pour elle. C’était le résultat d’un accomplissement personnel, une revanche sur la vie qu’elle avait mené jusqu’alors. C’était un sacrifice qu’ils avaient accepté ensemble. Seulement… Peut-être qu’ils n’avaient pas envisagé tous les aléas inhérent à une telle décision… « Mais tu ignores encore tant de choses à propos de moi » lui fit-il remarquer avec froideur, quelque peu lassé de constamment se justifier sur sa fidélité, ou encore de sa pleine capacité à refuser les moindres avances d’une femme, quelle qu’elle soit. La mâchoire crispée à son paroxysme, Edward perdait peu à peu patience à l’encontre d’Angie qui semblait s’évertuer à lui faire avouer qu’elle avait pleinement raison et qu’il était disposé à être l’objet sexuel de toute celle qui le désire. Or, c’était nullement le cas. Elle était la seule et l’unique à ses yeux. Malheureusement, elle semblait l’avoir oublié au cours des dernières semaines. « Je m’en moque » précisa-t-il avant de renchérir « Moi je connais ta valeur, et c’est tout ce qui doit t’importer », non sans une pointe d’agacement dans le ton de sa voix qui paraissait pourtant si posé en apparence. « Parce qu’elle ne m’intéresse pas, bon sang Angie ! Comment dois-je te le dire pour que tu le comprennes ?! » et ferma les paupières avec force, tentant de reprendre un semblant de contenance, puis croisa de nouveau le regard d’émeraude d’Angelica.
« Oh non Angie. Tu ne crois pas le moins du monde en moi, sinon tu saurais que je suis capable de dire « non », que je suis capable de refuser la moindre de ses avances, et rentrer à tes côtés le soir venu, la conscience en paix » rappela-t-il froidement le quadragénaire qui tenta de lui faire prendre conscience que la confiance, c’était aussi cela. Il le lui rappela une nouvelle fois lorsque la jolie rousse trouva pertinent d’imaginer Bethany en pleine fellation, à quatre pattes sous son bureau. Il se rapprocha dangereusement de cette dernière, soudainement moins enclin à être compréhensif avec sa moitié « Ne t’avises plus jamais de prononcer de telles paroles » la menaça-t-il, tout en poursuivant sur le même ton « Rappelle-toi que je suis celui qui a toujours considéré le sexe comme fade et sans saveur, une contrainte imposée par mon organisme et à laquelle je répondais par simple nécessité – Il resta silencieux une seconde tout au plus et poursuivit – Tu es la seule et l’unique femme qui est parvenu à me faire éprouver des sensations jusqu’alors méconnue. Ce que nous avons toi et moi, c’est unique et ça n’appartiens qu’à nous. Alors elle peut prétendre sucer comme une déesse, je m’en contrefiche. Les seules lèvres autorisées à se poser sur moi, ce sont les tiennes » et il ne parlait pas uniquement de sa virilité, mais de son corps dans son entièreté.
Le klaxonne de l’automobiliste les interrompit un bref instant, encourageant Edward à l’attirer de nouveau sur le terre-plein. Quand Angelica fit le choix de le confronter à une situation similaire, le politicien ne put que sourire devant sa perspicacité. C’était aussi pour cela qu’il l’aimait d’un amour inconditionnel. Oui, il n’aimerait pas la savoir en présence d’Adam, seulement il lui faisait suffisamment confiance pour croire qu’elle était capable de refuser la moindre de ses avances « J’espère qu’il aura peur de moi jusqu’à son dernier souffle » précisa-t-il avec une certaine satisfaction dans sa réponse « Non. Je me satisfait seulement d’avoir su répondre à ta question ». Néanmoins, cela ne semblait pas particulièrement amusée la jeune femme qui se dégagea de son emprise, alors qu’il tentait de la maintenir en sécurité depuis plusieurs minutes maintenant. Il désigna aussitôt la route des mains « Vas-y alors ! Va sur la route ! Amuse-toi ! ». Plus le moindre sourire étirait actuellement ses lèvres, se laissant plutôt accabler de nouveau par l’agacement qu’il éprouvait. Un soupir, fit quelques pas sur place, et rétorqua « Tu vas attraper un rhume. Remonte dans la voiture » tout en désignant la berline derrière eux.
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Charly
Ven 1 Nov - 12:03
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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« -je sais Edward ! Je suis en panique ou en crise d’hystérie mais je ne suis pas amnésique. » bien sur qu’elle était consciente que cette décision avait été prise pour sauver son entreprise. Qui prenait toujours l’eau malgré tout. C’était sans doute ça d’ailleurs qui la mettait à fleur de peau de cette manière. Lorsqu’elle avait rencontré Edward, elle recevait déjà des messages haineux. Mais elle parvenait à faire le tri, à garder de la distance. Elle était jugée pour ce qu’elle affichait. Pour ce qu’elle voulait dire de sa vie. Aujourd’hui, on s’en prenait à elle parce qu’elle était tombée amoureuse d’un homme qui ne faisait pas l’unanimité. Elle se rendait compte petit à petit, à mesure que les jours passaient, qu’elle perdait la flamme… Pourtant rencontré des personnes comme la jeune Rory à l’hôpital lui prouvait qu’elle était faite pour ça, que ce qu’elle faisait avait tout de même un impacte sur les gens. Aujourd’hui, sur le bore de cette route, Angy était en pleine crise de nerfs, de doutes, de panique. Que lui resterait il si Bethany passait son temps avec Edward. Elle ne pouvait pas perdre son travail et l’homme qu’elle aimait.
Edward connaissait sa valeur. A l’instant, Angy n’était plus certaine d’avoir la moindre valeur. Elle se perdait dans ses doutes, ses peurs. Ses vieux démons refaisaient surfaces, et surtout reprenaient le dessus. Mais peu à peu, à mesure que cette conversation, ou plutôt cette dispute qui avait éclaté uniquement à cause d’Angy, la jeune femme parvenait à entendre les arguments d’Edward. Lorsqu’il lui rappela qui il était avant son arrivé dans sa vie, l’homme sombre, renfermé, qui ne laissait aucune femme s’approcher de lui, la jolie rousse le fixa avec intensité. C’était un peu comme si elle avait oublié cette partie de leur histoire. Lui revint alors en mémoire le début, l’emménagement, l’apprivoisement… C’était elle actuellement qui lui faisait du mal… ce n’était pas volontaire, elle était comme dépassée par les évènements… Angy se pinça les lèvres. Elle avait la sensation de ne plus être cette femme pétillante…
Dernier argument pour qu’il comprenne d’où venait cette peur. Elle fit la comparatif. Si elle retournait travailler avec Adam, passait son temps en sa compagnie… comment réagirait il… la réponse ne tarda pas. Elle ne méritait pas qu’il la touche. Elle s’en voulait… pourtant elle lui adressa un regard noir, tout en se mordant les lèvres pour ne pas pleurer. Pourtant la pluie aurait sans doute cacher ses larmes. « -non c’est toi qui va tomber malade ! » répliqua la jeune femme qui tenait toujours à avoir le dernier mot. Avant de contourner la voiture et de clamer : « -très bien je monte. » elle le pointa du doigt et ajouta : « -mais c’est bien parce que je t’aime que je ne veux pas que tu chopes une pneumonie ! » elle ouvrit la portière, glissa la veste d’Edward à l’arrière et reprit sa place initiale, en claquant la porte. Elle renifla, fouilla dans la boite à gant, râla parce qu’il n’y avait pas de mouchoir. Elle se pencha alors au milieu des deux sièges pour récupérer son sac, s’en saisit et son regard accrocha celui d’Edward lorsqu’elle reprit sa place. Un mélange de tristesse et d’amour pouvait s’y lire. Elle posa ses fesses, chercha dans son sac, même si elle avait oublié ce qu’elle voulait. Après quelques secondes, elle finit par dire : « -tu m’en veux de tout gâcher n’est-ce pas ? » cette phrase, il lui avait dit lors de leur première dispute. Alors qu’ils n’étaient pas encore tombé sous le charme l’un de l’autre. Elle lui avait répondu qu’il n’avait rien gâché du tout. Que les disputes arrivaient parfois dans les relations de couples. Elle n’était pas certaine à cet instant qu’il puisse lui répondre la même chose. Elle monta la chauffage.
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Manhattan Redlish
Ven 1 Nov - 12:38
Edward A. Wyler
J'ai 42 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis adjoint du maire et je m'en sors plutôt bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis amoureux et en couple et je le vis, plus que bien.
Je suis un pur produit européen qui a pourtant vu le jour à New York. Mon père est Louis Wyler, un britannique, qui a accru sa fortune pourtant outrecuidante, en créant sa propre marque de montre de luxe mondialement connue aujourd’hui. À l’image d’un célèbre Suisse. Quant à ma mère, Nella Vitali, est, avant d’être une conseillère pour la Banque Mondiale, une italienne fière de ses origines qui aime faire ses courses à Little Italy. J’ai également une jeune sœur, Iris, qui sera prochainement associée de Shaw & Crane, un grand cabinet d’affaires New York et disposant des succursales dans le monde entier. Et moi, diriez-vous ? Je suis Edward Andrea Wyler, adjoint au maire de New York et je brigue le poste de sénateur de New York, porté par les espoirs de réussite de ma famille, alors que chaque jour, je m’interroge sur le sens que j’ai donné à ma vie.
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Leur relation était encore jeune. Ils n’étaient qu’à l’aube de leur union. Et pourtant, ils avaient dû surmonter d’ores et déjà bien trop d’obstacles pour parvenir à être heureux ensemble. Cette soirée ne faisait pas exception. Seulement, Edward craignait qu’avec le temps, il finisse par perdre celle qu’il aimait. Parce que l’influenceuse qui se tenait dès lors devant lui n’était pas celle qui avait su conquérir son cœur. Et bien qu’il appréciait qu’Angelica soit capable de l’affronter pour faire entendre sa voix, il ne souhaitait pas pour autant qu’elle perde sa lumière à ses côtés, en raison des choix qu’ils avaient été contraints de faire pour la survie de leur relation. La savoir si vulnérable devant lui, et se sentir si impuissant face à sa détresse, lui faisait mal. Et pourtant, parce qu’il lui avait promis de se battre pour son amour, pour leur relation, il s’évertua depuis maintenant plusieurs heures à lui faire entendre raison sur l’homme qu’il était réellement. Et il n’était pas celui qu’elle craignait qu’il soit. Edward n’aspirait pas à découvrir les courbes d’une autre femme autre que la sienne. Aucune avant elle n’était parvenue à le faire succomber. Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ?! Angelica était la seule et l’unique. Il lui était entièrement dévoué. Corps et âme. Il continuait à croire, malgré l’adversité, que la jolie rousse lui était destinée. Peu importe les craintes qu’elle nourrissait à son sujet et à l’encontre de sa collaboration avec Bethany. Elle seule avait son cœur, et elle seule avait son corps. Néanmoins, Edward comprenait les tenants et aboutissants des peurs de la jeune femme. Parce qu’il les avait éprouvé par le passé. À l’encontre de l’auteur à succès, Adam. Seulement, il voulait croire qu’elle l’aimait suffisamment pour ne jamais répondre à ses avances, bien qu’il en soit incapable. La présence du politicien était suffisamment dissuasive.
La conversation fut interrompue par la demande explicite d’Angelica de retirer sa main de son bras. Il obtempéra tout en l’encourageant à s’aventurer jusqu’à la route, au risque de se percuter devant ses yeux. Ce qu’elle ne fit aucunement. Lentement, Edward leva les yeux jusqu’au ciel encombré, sentant la pluie s’accentuait peu à peu. Ses cheveux retombaient nonchalamment sur ses yeux bleus, et il pouvait sentir le tissu de sa sombre chemise ne faire qu’un avec sa peau. Angie n’était pas plus abritée avec sa veste de costume sur les épaules. « Si tu veux » murmura-t-il avec douceur, l’encourageant d’un signe de main à rejoindre la berline. Un sourire étira timidement le coin de ses lèvres tandis qu’il levait les yeux au ciel. Depuis leur rencontre, l’influenceuse s’appliquer à avoir constamment le dernier mot dans leur échange. Ce soir ne faisait pas exception. S’assurant qu’elle rejoignait bel et bien la Bentley, Edward combla à son tour l’espace jusqu’au siège conducteur. Sans mot dire, le politicien l’observa évoluer, en quête de quelque chose dont il ignorait tout, et la laissa prendre place à ses côtés. La question qu’elle osa poser ensuite lui serra le cœur. Edward se contenta alors de répondre par les mots qu’elle avait employé par le passé pour le rassurer « Tu n’as rien gâché du tout » convaincu et teinté de douceur, puis reprit « Se disputer, ne signifie pas qu’on s’aime moins. Ça veut simplement dire qu’on a des désaccords », et reprit après avoir déposé ses lèvres sur sa tempe humide « Jamais je ne te censurais. Tu es libre d’exprimer ce que tu éprouves et de la manière dont tu le désires. Tant qu’à l’issue, tu te rappelles à quel point je t’aime, et que tu m’aimes aussi ». Il retira le frein à main, et démarra ensuite la voiture. Il n’attendit pas une seconde de plus pour venir se saisir de sa main dans la sienne « Je vais parler à Ava à notre retour. Si elle refuse de me remplacer, alors j’agirais comme je l’ai toujours fait. Égoïstement. Et ils se chargeront de me remplacer par leurs propres moyens ».
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Charly
Ven 1 Nov - 14:47
Angelica Gordon
J'ai 35 ans et je vis à New York. Dans la vie, je suis influenceuse et je m'en sors très très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis en couple et je le vis, tellement bien.
Femme indépendante, qui adore croquer la vie à pleine dents. Elle sourit beaucoup, rit fort, danse pour fêter ses victoires... Angy est une influenceuse dont la renommé grimpe peu à peu. Sur ses réseaux, elle donne des conseils, elle pousse à la positivité, à se réinventer. Fille unique d'un couple divorcé alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle a souffert des engueulades de ses parents, se pensait responsable de tout ça. Elle n'aime pas la colère. Elle fait tout pour ne jamais ressentir cette émotion, poussant le curseur joie au max, même si cela peut en agacer certains. Grâce à son image sur les réseaux et sa communauté, Angy a cette délicieuse sensation d'être aimer pour qui elle est.
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Edward aurait pu réellement perdre patience. Explosé, l’envoyer chier. Mais il était là, présent, à tenté de lui faire entendre raison. A essayer de la rassurer encore et encore. Il y avait de la douceur dans sa voix malgré la colère qu’il devait éprouver. Cette douceur, elle martela le cœur d’Angie alors qu’elle abdiquait et décidait d’enfin faire ce qu’il disait. Revenir dans la voiture. Têtue et aimant avoir le dernier mot, elle fit une réflexion. Plaçant au passage qu’elle l’aimait. Parce que tout ça, tout ça là, c’était bel et bien parce qu’elle l’aimait. Intensément. Passionnément.
Une fois dans la voiture, Angy partie en quête d’un mouchoir. La boite à gant était vide, alors elle chercha dans son sac à main. Mais elle finit par laisser tomber et prononcer simplement quelques mots en échos à ceux qu’Edward avait prononcé des mois plus tôt. Angy tourna la tête vers lui, avec un air de chien battu, ses cheveux faisant des frisotis, sa robe collant à sa peau. Lorsqu’Edward déposa ses lèvres sur sa tempe, elle se pinça les lèvres pour ne pas pleurer. Pas parce qu’elle était triste, mais parce qu’elle était soulagée. C’était un peu comme si tout ce qui la torturait, était enfin sortie. Que peu à peu ils parvenaient à nouveau à se comprendre. « -merci… » souffla Angy. D’être lui, de comprendre, de ne pas la juger… Elle le couva d’un regard doux, la tête posée sur l’appui tête, soudainement fatiguée mais aussi frigorifiée. Elle lia ses doigts aux siens et lorsqu’il évoqua Ava, Angy ouvrit la bouche, comme choqué parce qu’il venait de dire. Elle déclara avec un rire nerveux : « -et tu me le dis seulement maintenant ! » pas une seconde ça ne lui était venu à l’idée de lui balancer ça, histoire qu’elle la ferme enfin et qu’elle arrête de baliser au possible !
Elle recula le visage, hallucinant. Puis elle se mit à rire de fatigue. Elle lâchait la pression. « -non mais sérieusement j’en reviens pas. Tu aimes que je fasses des crises de paniques ou quoi ? » elle avait lâché sa main pour se tourner clairement vers lui. Puis elle se retourna à nouveau vers le parebrise et posa une main sur son front. « -comment passer pour une folle… » s’il avait commencé par : je vais en parler à Ava ou je vais me barrer rien à foutre des autres, ils seraient probablement en train de faire l’amour avec fougue plutôt que d’être trempé. « -au moins comme ça tu es certain que je suis dingue de toi… » renchérit la jeune femme toujours avec ce petit rire nerveux.
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