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LE TEMPS D'UN RP

And in the middle of the chaos, fear and death, there was you [feat Mad Max]

FoxDream
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Univers fétiche : Fantasy
Préférence de jeu : Les deux
Sabrina
FoxDream
Jeu 9 Juin - 19:15
@”Mad Max”
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation
Royaume du WESSEX, 9ème siècle, règne d’Egbert
Il est  béni par les dieux. Demi-dieu,fils d’Hadès, guerrier invaincu, la gloire ruisselant dans ses veines, le pouvoir consumant son être, il inspire autant la crainte que le respect. Seulement, un vide béant étouffe sa poitrine...et un royaume à ses pieds ainsi qu’une armée entière derrière lui ne suffiraient pas à combler sa solitude.

Elle est maudite. En son sein sommeille une bête d’un monde oublié, d’une époque révolue, une créature que l’on croyait disparue pour l’éternité. Lâche, terrifiée. Elle danse pour oublier les rugissements qui résonnent dans son cœur. Elle danse dans la rue, les établissements, les palais...elle se terre à la vue de tous.

Il pourrait conquérir le monde. Elle pourrait le détruire. Et lorsque leurs regards se croisèrent, lui, le légendaire, le glorieux immortel, sentit un frisson parcourir son échine.

Là-haut dans les cieux, les dieux se querellent et se dévorent entre eux pour s’emparer du pouvoir. Mais à l’ouest, une menace gronde, tel un orage lointain. Un mal s’étend, ravageant tout sur son passage, ne laissant dans son sillage que désolation et ruine. Les divinités sont aveuglées par leur soif de puissance et délaissent un peuple qu’ils avaient pourtant juré de protéger. Les Rois se terrent dans leurs palais, rongés par la terreur...tout espoir de vivre, de prospérer, de vaincre,  semble avoir été annihilé.
Contexte provenant de cette recherche War, Blood and Love
FoxDream
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Sabrina
FoxDream
Jeu 9 Juin - 19:16
@Mad Max

Comte Alexio de Bedford
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Les bruits des instruments de musiques résonnaient à travers le château, sortaient par les fenêtres ouvertes, jusqu’à atteindre la cour d’entrée, partageant la mélopée aux invités avant même leur arrivée. La fête n’avait pas encore débuté, les carrosses richement décorés, tirés par les chevaux s’arrêtaient encore devant l’entrée du château. Les personnalités qui en descendaient étaient tout aussi richement vêtues, démontrant leur statut social tant par les bijoux que par leurs vêtements. Un étalement de faux-semblants pour montrer son aisance, son pouvoir soi-disant inébranlable. Un étalement pour couvrir les dettes, les cadavres du placard, les tensions dans un couple.

Un jeu de pouvoir…

Alexio, dans son carrosse, observait ce petit jeu de cour, le visage fermé, déjà ennuyé par toutes ces simagrées. Pour quelle raison avait-il accepté de venir ici exactement ? Après des années à voyager, le Comte de Bredford avait décidé de revenir dans les royaumes Anglo-Saxons et sur les terres qui lui avaient été attribués il y a bien longtemps suite à un service rendu au grand-père du Roi actuel. Depuis, Alexio y revenait régulièrement, non pas pour s’occuper du territoire – son intendant s’en occupant parfaitement en son nom –, mais uniquement lorsque les voyages lui devenaient trop pesant. C’était durant l’une de ses escales que le Roi Egbert – qu’il connaissait depuis enfant – lui avait demandé de venir, lui promettant un spectacle grandiose qui saurait l’éblouir. Ce Roi était différent des anciens. Plus frivole, plus ouverts à certaines choses, moins croyant que la plupart des autres dans un Dieu unique. Après tout, il était de ceux qui connaissait la réelle identité du Demi-Dieu. En partie du moins.

Qu’importe. A force d’insistance, Alexio avait cédé à Egbert, plus pour retrouver une certaine tranquillité que part réel intérêt pour cette soirée et les danseuses qui feraient étales de leurs talents et leur corps. Une soirée riche en émotions et amusements…

Le demi-Dieu poussa un soupir, hésitant à dire à son cocher de repartir. Il finit pourtant par ouvrir la porte et descendre. Aussitôt, il sentit quelques regards se tourner vers lui. Contrairement aux autres, sa tenue de soirée était simple, relativement sobre malgré les broderies dorées qui évoluaient sur sa poitrine et ses épaules, seule décoration de son vêtement. Il ne se soucia guère des murmures et se dirigea vers l’entrée, glissant un masque par-dessus son visage qui venait couvrir son front et une partie de ses joues et son nez. Encore un caprice ridicule du Roi ou bien d’un de ses suivants. Mais cela permettrait peut-être d’éviter trop d’attention à son égard, et au retour du mystérieux et si secret Comte de Bedford.

Aucune chance…

Son nom fut annoncé dès qu’il passa les portes. Ses yeux balayèrent le lieu, tombant sur des visages familiers mais vieillissant, malgré le masque. Des plus jeunes, certains qu’il connaissait en les ayant vu plus petits encore. Au final, aucun qui ne l’intéresse réellement. Contrairement à la foule qui porta son attention sur lui. Le demi-Dieu s’avança dans la salle, ignorant regard et murmure. Il s’avança vers le Roi Egbert pour le saluer, échangeant quelques paroles et familiarités. Le Roi ne se gêna pas pour entraîner Alexio voir d’autres Nobles et discuter de certaines affaires sans importance. S’il suivait sans peut parler, le demi-Dieu s’amusa quelques instants à remettre à sa place un jeune insolent qui n’avait d’yeux que pour la gloire.

Puis les festivités commencèrent. Ils s’assirent tous à la table du repas, la plupart attendant avec impatience les Dames qui se produiraient devant eux ce soir. Alexio, lui, n’en avait que peu d’intérêt. Sa chaise était reculée, comme pour prendre de la distance, tout en évitant d’être trop proche de la demoiselle à sa droite. Encore un coup d’Egbert, qui se réjouissait de tenter de le marier, ou lui trouver une personne pour la nuit. Si encore cette femme avait eu une conversation intéressante…

Mais en attendant la fin de son calvaire, Alexio tenait sa coupe de vin dans une main, tandis que quelques représentations défilaient devant ses yeux mornes.
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Mar 5 Juil - 12:55

Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.


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De l’autre côté du mur, les voix de la foule lui parvenaient ; les rires des invités se mélangeaient, résonnant distinctement dans ses oreilles d’une manière qui lui donnait presque envie de fuir. Mais la fuite n’était pas une option. Elle ne l’avait jamais été. Les petites cicatrices ornant ses doigts fins en étaient la preuve. Des chaînes invisibles emprisonnaient ses poignets, la liant, à son plus grand dam, à l’une des maisons closes les plus prisées de tout l’Angleterre. Et voilà que de l’autre côté de la paroi…les hommes se bousculaient, s’amassaient près de l’estrade, obnubilés par un nom : Megara. La favorite. Le serpent qui, par ses lèvres d’un rouge écarlate et sa voix enchanteresse, envenimait les cœurs et les esprits. La danseuse se redressa. De l’autre côté, dans la grande cour, la musique s'essoufflait, signe que son tour approchait à grands pas. Un frisson d’excitation la traversa. Se produire sur scène lui procurait un agréable sentiment de peur, bien vivace, qui lui rappelait qu’elle était encore en vie.

Des valets soufflèrent sur quelques bougies pour affaiblir la luminosité ambiante. Le silence se fit entièrement dans la salle ; l’auditoire retenait son souffle, comme si le moindre bruit pouvait faire disparaître celle que les hommes attendaient et redoutaient tant. Le son d’un tambour s’éleva lentement. Lourdement.

Megara s’empara de ces bolas, le corps traversé par les vibrations de l’instrument qui résonnaient dans son âme. D’un geste de la main, les sphères reliées aux cordes s’enflammèrent. La chaleur du feu lui prodigua un agréable sentiment de bien-être et, sans attendre, le dragon franchit la cloison qui la séparait de la foule. Megara s’avança gracieusement sur l’estrade. Sa robe bleu nuit, qui camouflait à peine les parties les plus intimes de son corps, flottait autour d’elle à chacun de ses pas.

D’autres instruments se joignirent alors au tambour. Et le serpent commença à onduler au rythme de cette envoûtante mélodie, les bolas tournoyant dans les airs pour accompagner ses mouvements. Les flammes semblaient s’enrouler autour de ses bras. De ses chevilles. De ses jambes. Pour un œil trop naïf, trop humain, ce n’était qu’une fascinante illusion. Et pourtant…et pourtant, la vérité était que le feu dansait, telle une entité à part entière, frétillant au gré des envies d’une femme. Son regard éclatant parcourut brièvement l’assemblée. Ses pas la menèrent finalement jusqu’au rebord de la scène, déclenchant chez la foule une vague de frénésie…qui se dissipa à l’instant où le dragon se recula, insaisissable. Ses yeux survolèrent le premier rang, cherchant les silhouettes plus froides et réservées des plus fortunées qui, malgré l’anneau à leur doigt, étaient pour la plupart de fervent client de la maison close. Son attention dévia subitement. Megara tourna son visage, une fraction de seconde, vers l’ombre qui se tenait au milieu de tous ces habits criards… et qui appelait toutes les fibres de son corps.

Leurs regards se percutèrent un instant. Le dragon sentit alors le feu de ces bolas brûler sa peau nue avant qu’elle ne se décide à détourner brusquement ses iris, le cœur dérouté. La musique s’atténua. Ses mouvements ralentirent et Megara se dirigea vers une bassine d’eau, installée pour le spectacle, où elle y plongea ses bolas. Elle revint aussitôt se placer au centre de l’estrade.

Elle s’arrêta, le souffle saccadé, le corps tiré par la tension qu’elle venait d’imposer à ses muscles, avant d’exécuter une élégante révérence…qui fut accueillie par un torrent d'applaudissements. Megara observa son auditoire, un sourire enjôleur illuminant son visage…jusqu’à ce que ses prunelles se retrouvent de nouveau happées par un homme qu’elle n’avait encore jamais vu et dont elle ignorait l’identité. Il portait l’obscurité. Tel un costume. Une seconde peau. Son aura écrasait tous ceux autour de lui, même les plus puissants du royaume. Son âme se retrouva déchirée, griffée par la bête emprisonnée dans ses entrailles. Son agitation fut telle que la danseuse salua une dernière fois les invités avant de quitter la scène, le palpitant noyé par une panique qu’elle n’avait pas ressenti depuis longtemps…et qui disparut aussi vite qu’elle était apparue. Le dragon prit une profonde inspiration avant de retrouver le calme qui l'habitait, comme si sa paix intérieure n’avait jamais été troublée. Elle troqua sa robe contre un vêtement plus décent. Si l’angoisse s’était évanouie…un sentiment de confusion persistait.

Megara brossa ses longues boucles brunes avant de rejoindre la salle de réception, la démarche confiante et le regard presque hautain, camouflant aisément son désarroi derrière une belle parade. Ce soir, elle ne serait aux bras d’aucun homme en particulier. Comme ses quelques collègues présentes ce soir, son rôle était de divertir subtilement les invités en usant de ses charmes. La danseuse attrapa une coupe de vin et en prit une petite gorgée. Son regard fendit l’assemblée. Elle savoura un instant sa solitude, appréciant de n’avoir aucun homme accroché à son bras pour lui roucouler quelques belles promesses.


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Sabrina
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Mar 5 Juil - 16:32
@Mad Max

Comte Alexio de Bedford
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Quelques spectacles de danseuses aux courbes élégantes, aux gestes précis et à l’allure nobles si ce n’était leurs tenues, passèrent devant les yeux de la cour. Des spectacles qui provoquaient l’excitation de certaines – et certaines, bien que la pudibonderie et les soi-disant bonnes mœurs ne permettaient pas à ces femmes d’être qui elles voulaient. Tandis que chez d’autres, ils provoquèrent jalouserie et mesquineries. Alexio, lui, ne faisait partie d’aucune de ses catégories. Oh, à une époque lointaine, il aurait fortement apprécié ses spectacles – bien qu’il ne se soit jamais comporté comme tous ces gens –, car après tout, les danseuses qui se produisaient, avaient un talent certain. Leurs mouvements sur la musique provoquaient l’excitation des foules, soulevaient les cœurs, révélaient les envies, débridaient même les plus froids. Oui, à une époque, il aurait apprécié. Mais plus maintenant. Son regard restait morose, les images du spectacle passant devant ses yeux sans s’accrocher sur sa rétine. Il préférait se plonger dans ses pensées, ignorant dans un même temps les paroles de sa voisine, d’un ennui mortel. Ironique, sachant qu’il était immortel…

Il se questionna sur la durée de son calvaire, s’il ne devrait pas essayer de fermer les yeux, ou de s’éclipser subtilement. Après tout, Egbert était occupé et tous les autres n’avaient pas le moindre intérêt. Un spectacle se finit. Le demi-Dieu s’apprêta à se lever, prêt à partir, lorsqu’il sentit l’atmosphère de la foule changer. Il n’y aurait pas pris garde s’il n’avait pas senti cette étrange aura. Pour la première fois depuis ce début de soirée, ses yeux mornes s’illuminèrent légèrement et s’intéressèrent à la femme qui entrait. Il sentit son corps se figer, la moindre parcelle de son âme et de son esprit soudainement captivé par les mouvements de la danseuse dont le feu semblait courir sur sa peau sans y laisser de trace. Chaque mouvement mettait en valeur son corps. Mais, bien plus que cette facette artificielle qui captivait l’assemblée, Alexio sentait se dégager une aura étrange, nouvelle et ancienne. Magnifique. Et, pendant le court instant où leurs regards se croisèrent, il sentit le temps s’arrêter, son corps traverser par une énergie dont il avait oublié l’existence même.

Puis le temps reprit sa course et la danse se finit. A nouveau, il croisa le regard de la belle, dans un contact plus long. A nouveau ce frisson le traversa. Nouveau et ancien à la fois, réveillant en lui ce qu’il croyait éteint, sentant même son cœur accélérer. Tant et si bien qu’il crut un instant perdre le contrôle de lui-même. Quel était ce sort pour réveiller ainsi le demi-Dieu ? Lui qui n’avait rien apprécié, ni rien ressenti depuis bien longtemps ? Quel était cette aura qui se dégageait de cette danseuse de feu ? Trop vite, elle échappa à son regard, laissant Alexio dans cet émoi sur lequel il n’avait que peu de contrôle. Sans autre forme de procès, et délaissant la femme à ses côtés, dont l’ennuyeuse présence ne faisait que s’accentuer, il se leva et se dirigea vers l’extérieur, prenant une bouffée d’air, essayant de comprendre les derniers événements. L’air frais lui fit du bien, permettant au brouillard de se dissiper. Cette danseuse venait de provoquer en lui un torrent de sensations impétueuses qui venaient perturber la morosité dans laquelle il s’était enfoncé. Sensations si violentes que le demi-Dieu s’en trouvait désarçonné s’en même pouvoir lutter un instant. Etait-ce la nouveauté de ce spectacle, qui sortait clairement du lot ? Peut-être parce que lui-même avait tant d’affinité avec les flammes et qu’elle semblait y être si insensible ? Peut-être… Qu’importe. Ce réveil brutal l’amenait dans un était dont il ignorait s’il appréciait ou, au contraire, détestait cette sensation.

Alexio finit par retourner dans la grande salle, une fois ses émotions remises sous clef. Il ignorait ses propres intentions à ce moment. Jusqu’à ce que ses yeux tombent sur la danseuse. Elle lui tournait le dos, occuper avec un noble bedonnant dont la conversation n’avait rien de brillante d’après ses souvenirs et dont les yeux lorgnaient sur les formes de la jeune femme. Sans même attendre, le Comte traversa la distance qui les séparait, s’arrêtant dans le dos de la demoiselle. Il planta ses yeux verts dans ceux de l’homme. « Duc de Beaufort, cela faisait longtemps. Commença Alexio avec un sourire des plus affable, malgré un regard glacial qui fit trembler le Duc en question. Bien qu’ayant un titre inférieur, Alexio ne se gênait pas pour transgresser le protocole dans la façon dont il s’adressait au Duc. C’est étrange, je ne pensais pas vous croiser ce soir. Après tout, votre femme ne devait pas faire une petite soirée chez vous ? Vous lui transmettrez mes amitiés, ainsi que mes excuses. Je n’ai pas pu répondre à sa chaleureuse invitation. » Au fur et à mesure des paroles d’Alexio, l’expression du Duc était passé de la fureur de s’être fait interrompre de façon aussi impolie, au trouble, puis avait pâli en comprenant les sous-entendu que faisait planer le Comte de Bedford. Sans même un salut, le Duc de Beaufort tourna les talons, créant un petit sourire satisfait sur le visage d’Alexio, qui portait toujours ce demi-masque ridicule.

Tandis que le gêneur s’éloignait, ses yeux se baissèrent enfin vers la jeune danseuse, conservant un contrôle de fer sur ses émotions, lui adressant un sourire sarcastique avec ce soupçon malicieux et séducteur, lui donnant toute sa splendeur. « Excusez-moi pour cette interruption, mais j’avais quelques affaires à régler avec le Duc. » En plus d’autres intérêt, Alexio s’était vengé de quelques rumeurs mesquines lancées par le Duc en question. « Et je n’aurais guère voulu que sa présence vous ennuie plus que de mesure. » Ajoute-t-il en retenant un ricanement. Après tout, aux yeux de demi-Dieu, aucun de ses humains n’avaient le moindre intérêt. Seul cette jeune femme avait fait naitre une curiosité chez lui, qu’il comptait bien assouvir le temps de cette soirée. « Et je tenais à vous présentez mes hommages. Cela faisait un temps que je n’avais pas vu une représentation aussi splendide, Dame Megara » Termina le demi-Dieu en l’observant, sa voix grave plus profonde lorsqu’il prononça son nom. Il pencha légèrement la tête en une forme de signe d’admiration ou de respect, fait rare chez les nobles. Alexio ne comptait pas la laisser s’échapper pour cette soirée et son aura suffisait à faire fuir tous ceux qui les entouraient et qui auraient l’audace de s’approcher.
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Ven 8 Juil - 15:35

Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.


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La solitude était pour Megara une compagne inconnue, peu familière, qui bien que rare et discrète, n’en restait pas moins une véritable bénédiction. Elle profitait de chaque instant passé en sa compagnie, bien consciente que sa quiétude ne tarderait pas à être troublée par un homme désireux de lui souffler des mots doux à l’oreille, persuadé qu’il était irrésistible au point de la faire vibrer par seulement quelques belles paroles. Une voix grasse s’éleva alors dans son dos. “ Megara, vous voilà enfin ! Je vous cherchais….oh, vous êtes somptueuse ma chère…”La danseuse fit apparaître sur son visage un sourire charmeur. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour reconnaître l'identité de l’homme qui avait osé l’approcher ; le Duc de Beaufort était un fidèle client de la maison close et son timbre lui était devenu familier, à son plus grand dam. Megara accueilli le Duc par une brève révérence, comme l’imposait la bienséance.

“ Duc de Beaufort ! Me voilà rassurée, je craignais de ne pas vous croiser…votre présence embellit ma soirée, seigneur.”avoua-t-elle d’une voix mielleuse en se penchant légèrement près de son aspirant comme si elle lui confiait un délicieux secret. Le bourgeois rougit de plaisir. La conversation reprit et sembla s’éterniser, comme toujours aux côtés du Duc.

Des hommes ennuyeux, Megara en croisait tous les jours…mais celui qui insistait pour garder son intérêt était assurément l’un des seigneurs les plus assommants qu’il lui était donné de connaître. Quel enfer. Elle s’enfonçait peu à peu dans les méandres de l’ennui, dissimulant ses sentiments derrière les compliments et aveux mensongers qui ne servaient qu’à flatter l’ego du duc. Plus les minutes filaient et plus la dame s’enlisait, encore et encore...Jusqu'à ce qu’une voix ne la tire brusquement vers la réalité. Ce son grave et profond lui était étranger pourtant, son intuition lui soufflait que c’était lui, l’homme de la foule, qui se tenait dans son dos.

Dans sa poitrine, son cœur se remis à battre à toute vitesse. Les cellules endormies de son être s’éveillèrent aussitôt, animées par une curiosité piquée par la présence inattendue de ce seigneur. Elle écouta d’une oreille attentive la conversation…et eut toutes les peines du monde à demeurer impassible face à l’expression du duc. Le visage de ce dernier se vida de ses couleurs avant qu’il ne se décide à prendre la fuite, la mine déconfite et l'ego brisé. Megara le suivit un instant des yeux puis se tourna vers l’imposante silhouette à ses côtés. À cette distance, le charme du seigneur était encore plus frappant. La beauté de son sourire n’avait d’égal que la noblesse de ses traits et quelle prestance…tous les plus puissants du royaume semblaient inexistants, à ses côtés. Elle le connaissait. Non, impossible. Megara n’avait jamais croisé cet homme de toute son existence…alors pourquoi possédait-elle l’étrange impression que cet étranger était une vieille connaissance ?

La dame eut soudainement la sensation que quelque chose s’était mis à rugir férocement dans son âme ; un appel lointain sorti tout droit de ses entrailles. Son regard se para d’une lueur orangée. Sans qu’elle n’en ait conscience, ses pupilles disparurent sous une nuée de flammes rougeoyantes…avant de subitement retrouver leur couleur naturelle, qui évoquait plus un océan qu’un feu de forêt. Par réflexe, Megara s’inclina avec grâce devant le seigneur en guise de remerciement bien qu’elle ne croyait guère en la sincérité de ces compliments ; aussi séduisant soit-il, l’homme dégageait une arrogance propre à tous les nobles.

“ Je vous en remercie, Seigneur. Vos mots me touchent, mais je crois sans mal qu’un homme de votre stature a assisté à des spectacles bien plus somptueux que ma modeste représentation.”déclara-t-elle d’un ton douceâtre, jouant son rôle de courtisane en dépit de sa confusion grandissante.

Quelque chose d’inexplicable la poussait vers cet inconnu. Le regard de ce dernier l’emprisonnait, si bien qu’elle se sentait comme prise dans les mailles d’un filet, sans aucune échappatoire pour fuir loin de ce piège perfide qu’était ses pupilles d’un noir profondément intense. Elle était comme engloutie par la nuit. “ Votre visage m’est inconnu…et je puis vous assurer que jamais je n’oublierai un visage comme le vôtre.”Megara se rapprocha d’un pas. Sa main se déposa sur l’avant-bras de l’homme pour effleurer, avec la légèreté d’une brise, le tissu de son vêtement.

“ Est-ce la première fois que vous venez sur les terres du Wessex, seigneur ? Ou êtes-vous ordinairement trop occupé à réchauffer le lit de femmes délaissées pour participer aux festivités du royaume ?” Elle but une gorgée de son vin, ne quittant pas un seul instant du regard le seigneur qui lui faisait face, caressant à présent son visage de ses yeux de velours. Une douce mélodie recouvrit le vacarme des invités. Plusieurs couples s’élancèrent au milieu de la salle, tournoyant au rythme lancé par l’orchestre. “ Quoi qu’il en soit…vous ne devriez pas faire le Duc de Beaufort votre ennemi, son ego est aussi gros que son ventre… et je crois bien que vous avez ébranlé sa fierté avec votre impudence…”murmura-t-elle alors sur le ton de la confidence en se penchant subtilement vers l’homme, supprimant la distance qui les séparait pour ne laisser qu’un infime espace entre eux.



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Sam 9 Juil - 14:22
@Mad Max


Comte Alexio de Bedford
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Depuis toutes ces années d’existence, Alexio avait appris à maitriser les arts de la cour, particulièrement celui de la parole. Le type de compétences qu’il avait appris avec l’observation, l’écoute et l’attention. Lui qui était de basse extraction à l’origine – et malgré son sang de Dieu coulant dans ses veines – apprendre à manipuler les mots n’avaient pas été des plus simples. Alexio avait plutôt eu un penchant, et talent pour le combat, bien que les mots soient amusants à maitriser, particulièrement pour obtenir des réactions comme celles du Duc, même si désormais, il utilisait peu tant le maniement des mots que des armes. De plus, cet homme bedonnant et gras, à la conversation inintéressante, n’avait certainement aucune place à avoir auprès de la Belle de ce soir.

Mais alors qu’il venait d’éconduire le Duc avec sous-entendu et impolitesse, dissimulé sous une expression des plus affables, toute son attention se reporta entièrement sur la belle demoiselle, oubliant jusqu’à l’existence du Duc. Ses yeux désormais braqués sur la danseuse, le Comte l’examinait, son regard s’arrêtant sur chaque trait de son visage, comme s’il cherchait à le graver dans sa mémoire. Il avait vu tant de visages qu’il n’y faisait plus attention depuis longtemps, à tel point qu’il était heureux d’avoir une excellente mémoire, sinon il ne reconnaitrait plus personne. Mais pour elle, il n’avait pas à faire un seul effort pour se concentrer sur elle. Il remarqua le grain de beauté sur son cou, les petites imperfections sur le visage, qui venaient au contraire souligner sa beauté. Puis, durant un instant, il se perdit dans les yeux saphir qu’elle posa sur lui, accélérant les battements de son cœur. Il fut entraîné dans un tourbillon brûlant, de cette même aura qu’elle dégageait. S’il était la mort à la flamme éteinte, elle brûlait d’une énergie ardente, qui venait modifier son regard, ne faisant que provoquer une plus forte curiosité à son égard.

Un sourire en coin étira ses lèvres face à ce que venais de déclarer la dame. « Effectivement, j’ai vu bien des spectacles, mais croyez bien que le votre sort de l’ordinaire. Suffisamment pour me faire apprécier cette soirée dès plus… morne. » Termine-t-il en lançant un regard au reste des invités. Il se contracta lorsqu’il sentit la main se poser sur son bras. Immédiatement, ses yeux se posèrent sur elle, sentant un frisson parcourir son corps. Il reprit immédiatement le contrôle sur ses sensations. Il ne devait pas baisser sa garde. Il lui fit un sourire. « Si vous êtes capable de retenir le visage si banal de certains présents ici, je ne doute pas que vous retiendrez aussi le mien. » Si nombreux étaient sensibles à la flaterie, Alexio n’était pas ceux-ci. Quoique, l’idée de la marquer ne lui déplaisait pas. Puis il secoua légèrement la tête avec un sourire sarcastique. « Ni l’un, ni l’autre, ma Dame. J’ai des terres dans l’Est, mais cela faisait quelques temps que je n’avais pas mis les pieds à la Cour. » Et pour une fois, il ne regrettait pas d’avoir céder à Egbert. Après plusieurs décennies d’ennuis mortels, un peu de changements ne lui déplaisait pas.

Un nouveau frisson le traversa, alors qu’il se perdit dans le regard séducteur de la jeune femme, qu’il fut hypnotisé par sa présence et que son odeur sucrée vint supplantée toutes les autres. Elle était différente. Cet instant fugace, ne dura qu’une seconde, puis il se reprit. Il laissa un rire éclaté. « Bien que votre sollicitude puisse être touchante, ne vous en faites pas pour moi, il n’a pas assez de pouvoir pour me faire grand mal. Il n’était même pas dans la confidence du Roi sur la véritable identité du demi-Dieu. Le Duc parle beaucoup, mais c’est à peu près la seule chose qu’il sache encore faire. A part manger peut-être… » Puis Alexio se détacha de la danseuse, pour se placer face à elle. « Mais cessons de parler de cet homme ennuyeux. » Il plaça une main dans son dos, tandis que l’autre se tandis vers elle. Il s’inclina légèrement, dans une position respectueuse des conventions, de celles qu’on accordait uniquement aux vraies Dame de la Cour, mais cela lui importait peu. Un petit sourire en coin étirait toujours ses lèvres. « Que diriez-vous d’une danse ? [/color][/b] » Il attendit sa réponse, refermant ses doigts rugueux sur la peau douce de celle de sa compagne pour ce soir, puis il l’entraîna sur la piste.

Alexio n’avait pas dansé depuis longtemps, mais il avait toujours été doué pour ce type de choses. En à peine quelques secondes, il reprit ses habitudes de danseurs, tenant sa main avec légèreté. Les pas commencèrent, tournant l’un autour de l’autre, son regard plongé dans le sien, ignorant tous ceux qui les entouraient, tous les murmures à leur sujet. « Megara… Souffla-t-il. Cela pourrait être un nom de scène, pour vous donner un air exotique… Pourtant quelque chose me dit que vous n’êtes pas originaire du Wessex n’est-ce pas ? Vous êtes bien loin de chez vous ma Dame. » Dit-il en se rapprochant d’elle pour la danse, puis la faisant passer derrière elle, tenant son bras au-dessus de leur tête. Puis ils furent à nouveau face à face, ses yeux sombres plongés dans ses yeux clairs, son aura ténébreuse, s’enroulant autour de son aura de flamme. Ou peut-être était-ce l’inverse ?
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Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.


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Le timbre de sa voix caressait sa peau, brûlait sa chair avec autant de douceur que les flammes qui chantaient dans ses veines. Malgré la beauté de son sourire, l’aura ténébreuse qui se dégageait de cet homme lui insufflait aussi bien de la méfiance que de la curiosité ; de toute son existence, c’était bien la première fois que Megara croisait un étranger d’une telle prestance. Depuis combien de temps n’avait-il pas mis les pieds à la Cour ? C’était impossible. Son âme semblait retrouver un complice tandis que son esprit se noyait dans un océan de confusion. “ Une soirée des plus morne ? ” Son regard balaya brièvement la foule. Jamais aucun invité n’aurait osé qualifier les festivités du roi de cette façon et pourtant, cet homme venait de le faire avec un naturel frappant.

Elle reporta rapidement ses yeux sur lui. De toute évidence, ses prunelles refusaient de se laisser distraire trop longtemps. “ Vous avez bien une étonnante façon de parler, seigneur. Mais si j’ai pu embellir votre soirée par ma simple prestation alors…m’en voilée flattée.” Un tissu de mensonges. Encore une fois. Megara mentait aussi bien qu’elle dansait. Ses paroles étaient du miel pour les oreilles des hommes, lesquels payaient cher pour ne serait-ce qu’entendre le son de sa voix, sans savoir qu’ils se laissaient idiotement empoisonner. Mais l’homme qui lui faisait face n’avait rien d’un idiot. Bien au contraire. La dureté dans son regard lui révélait qu’il ne plierait sans doute pas aussi facilement que ses prétendants mais…même le feu se prosternait à ses pieds. Cet inconnu ne pouvait pas être entièrement insensible, n’est-ce pas ?

En dépit du masque que le dragon portait…un rictus sincère apparut fugacement sur ses lèvres en réponse à la remarque du seigneur. Quelle insolence. Il maniait les mots avec une plus grande aisance que certains grands nobles du royaume…audace ou folie ? L’arrogance de cet homme la surprenait puisque celui-ci ne semblait pas être issu d’une puissante famille, ou du moins, pas à sa connaissance…Megara ne l’avait jamais croisé à la cour, n’en déplaise à son cœur qui raisonnait autrement. Pourtant, il y avait de la noblesse dans sa posture, son visage, son regard. Une grandeur presque écrasante.

Alors, lorsque sa main se nicha dans le creux de son dos, la danseuse sentit son être tout entier frissonner sous ce contact. Un hurlement résonna dans tout son esprit. Son palpitant se retrouva déchiré par des serres féroces. La jeune femme parvint à ignorer cette présence lointaine et hocha lentement la tête pour accepter la proposition du seigneur, non sans avoir été balayé par un vent de surprise lorsque ce dernier s’était respectueusement incliné devant elle. Megara se laissa guider par les mouvements de son cavalier. Elle se déplaçait avec grâce et légèreté, appréciant l’assurance de son partenaire, qui semblait bien se moquer des nombreux regards braqués dans leur direction. Des envieux. Des envieuses. Nul doute que les femmes auraient tué pour être à sa place.

Si la tension dans son corps diminua le temps d’un bref instant, adoucis grâce au son des instruments, celle-ci revint brusquement au galop lorsque l’étranger l’interrogea. Par réflexe, ses muscles se figèrent. Un élan de panique la traversa avant que Megara ne retrouve son hardiesse, relevant le menton pour voiler sa confusion. Son regard rencontra celui de son cavalier. L’obscurité dans ses iris l'attirait, lui prodiguant l’impression de sombrer dans un puits de noirceur infinie.

“ Hm…vous m’avez presque percé à jour, seigneur.” avoua Megara sur un ton presque théâtrale, comme s’il venait de découvrir un secret profondément bien caché…ce qui était en partie vrai. Elle avait réussi à garder ses origines secrètes, jusqu’à maintenant. Son corps se rapprocha dangereusement du sien avant de se reculer, suivant les pas de danses traditionnels de la Cour. “ Navrée de vous décevoir, mais ce n’est qu’un nom de scène, pour attirer les curieux…” Un sourire taquin étira ses lèvres. “ Il semblerait que ça fonctionne.”Nouveau rapprochement mais cette fois-ci…la danseuse osa effleurer le buste de son cavalier, s’avançant plus que ne le souhaitait les règles de la bienséance, par pure malice. “ Comptez-vous me dévoiler votre identité, seigneur ? ” lui demanda-t-elle alors en retour, usant de son timbre de velours dans l’espoir d’éloigner ses pensées de son prénom..et ses origines.



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Sam 10 Juin - 17:20
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Comte Alexio de Bedford
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
La présence de la jeune femme, si proche, venait chatouiller tous ses sens. Plus ses yeux verts venaient détailler les traits de son visage, de la ligne fragile de son cou et ses épaules, de sa lourde chevelure, plus il ressentait l’envie de se laisser tenter. Tenter par quoi ? Une simple femme qui avait attisé un instant sa curiosité ? Voilà que le demi-Dieu se mettait à perdre toute mesure pour une simple femme comme il en avait connu tant d’autres, comme il en connaitrait tant d’autres… Mais après une apathie de plusieurs siècles, il ne devait guère être surpris qu’un simple éclat fugace de curiosité vienne autant titiller son âme. Il ne faudrait pas qu’il s’y habitue, cela deviendrait fort désagréable.

Son sourire sarcastique s’étira un peu plus lorsqu’elle le ramena à leur conversation. Les yeux océans posés sur lui, semblaient tenter de mieux comprendre le mystère dont il était drapé. « Ma façon de m’exprimer vous surprend peut-être, mais cela dévoile bien le fond de ma pensée. Votre prestation n’avait rien de simple, puisqu’elle m’a fait changer d’avis sur ma présence ici. » Après tout, il s’était apprêté à quitter sa voisine de table d’un ennui mortel, sans excuse ni explication. Peut-être que la danseuse avait raison finalement… A force de s’isoler, il avait oublié comment s’adresser aux humains, plus encore aux hypocrites, et sa façon de parler devenait bien plus étrange, trop… directe. Qu’importe après tout. Dans tous les cas, Alexio ne se faisait pas d’illusion sur la façon dont elle avait pris son compliment, quand bien même il est été relativement sincère. Il savait bien ce qu’était le rôle de Megara.

Si elle était douée pour la séduction, Alexio ne put que remarquer le sourire rapide qui étira le visage de la jeune femme. Elle semblait amuser par l’arrogance dont il faisait preuve – chose dont il était parfaitement conscient mais avec laquelle il s’amusait. Ce qu’il accentua lorsqu’il vint lui proposer de l’accompagner pour danser. Il avait beau avoir la tête baissée, dans une forme de révérence, le Comte était persuadé de percevoir une réaction chez Megara. Jouait-elle la comédie ou bien n’était-elle pas indifférente à sa présence ? Il comptait bien le découvrir tant que sa curiosité le tenait en éveil.

Alexio emmena la jeune femme sur la piste de danse, laissant son regard dérivé un instant pour apprécier son élégance. Elle n’avait rien à envier à la prestance des dames de la Cour. Pour une fois, le Comte s’amusait des regards envieux qui se posaient sur eux, et des nouvelles rumeurs qui ne tarderaient par à courir à nouveau sur lui. Mais ses yeux ne lâchaient pas sa partenaire un instant. Il tenait à ne pas manquer le moindre changement dans son expression et dans le regard qu’elle posait sur lui. Pour cette soirée, il voulait lever le voile mystérieux pour satisfaire cette faible lueur de curiosité.

Une légère modification de la cadence de sa partenaire lui signifia que sa question avait touché juste. Puis la façon dont elle le fixa, si fière avec un air de défi, ne fit qu’accentuer le sourire qu’il arborait toujours. Une lueur sauvage éclaira un instant ses yeux verts, tandis qu’elle jouait avec la distance qui les séparait, sa peau sembla chauffer à l’endroit où elle posa sa main, malgré le tissu de ses vêtements. Juste un instant. Avant que son expression habituelle éclaire ses pupilles. Il se pencha vers elle, profitant que la danse les rapproche. « C’est bien dommage que la curiosité de certains se résument à un simple nom... » Lui dit-il en haussant légèrement un sourcil. « Mais je ne crois pas un instant vous avoir percé à jour ma Dame. » Ajoute-t-il avec une lueur d’amusement dans les yeux. Car c’est ce qu’était cette conversation après tout. Un simple jeu.

Ses yeux se plissèrent légèrement tandis que le timbre de la jeune femme venait caresser son être, aussi sûrement que si elle avait utilisé sa main pour frôler sa peau. Pourtant conscient de ce qu’elle cherchait à faire, il se laissa guider. Pour cette fois… « Quel est l’intérêt pour moi de porter ce masque si je vous dévoile mon identité ? » Souffle-t-il avec un sourire taquin au coin des lèvres. Il lança un coup d’œil à la foule, son regard se posant croisant celui de du Roi Egbert, dont le sourire entendu fit soupirer Alexio en levant les yeux au ciel. Il ramena son attention sur la jeune femme. « Enfin, ce masque était une idée aussi ennuyeuse que s’annonçait cette soirée. » Il la fit pivoter et elle se retrouva dos à lui, comme le voulait la danse, une main sur sa hanche, l’autre tenant sa main en hauteur. Il se pencha vers son oreille, son souffle venant caresser sa peau, tandis que les cheveux corbeaux de la jeune femme venaient chatouiller sa joue. « Je suis le Comte Alexio de Bedford. » Il se redressa en écartant la poitrine de son dos. A nouveau elle fut face à lui, tournant l’un autour de l’autre, main contre main, ses yeux dans les siens, s’amusant à déterminer sa réaction. Avait-elle déjà entendu parler de lui ? A quel point les rumeurs sur lui l’avaient atteint ?
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Ven 16 Juin - 18:17

Megara
J'ai 31 ans et je vis dans le royaume du Wessex. Dans la vie, je suis danseuse et prostituée dans une maison close renommée et je n'ai aucune fortune. Sinon, grâce à ma malchance, je ne peux compter que sur moi-même et je me suis depuis longtemps résolu à mon sort.


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Ce n’était qu’un jeu. Rien qu’un jeu…dont Megara maîtrisait les règles, aussi bien que si elle les avait elle-même inventées. Les sourires mielleux, les battements de cils, un timbre de velours, un regard lascif que les hommes interprétaient comme la promesse d’une escapade indécente et mémorable auprès de l’une des prostituées les plus prisées d’Angleterre. L’art de la séduction n’avait plus aucun secret pour la femme du feu. En revanche, c’était bien la première fois qu’un homme parvenait à semer la confusion autant dans son esprit que son corps. D’ordinaire, elle ne laissait personne prendre l’ascendance…mais ce seigneur était différent. Megara l’avait compris dès l’instant où leurs regards s’étaient croisés.

Son souffle chaud effleura doucement sa joue et elle sentit un frisson remonter lentement le long de sa colonne vertébrale alors que sa main, nichée au creux de ses reins, semblait s’approprier tout son être. Megara inclina lentement la tête, malice et amusement illuminant ses prunelles. Ses iris se promenèrent nonchalamment sur le visage de son partenaire, trouvant, derrière son masque d’arrogance, des traits harmonieux et séduisants. Ses lèvres attirèrent son attention. Taquine, la jeune femme ne dissimula pas son intérêt, volontairement appuyé et forcé, avant de relever la tête…et de se retrouver dos à lui.

Son épine dorsale toute entière frémissa lorsqu’elle sentit son torse se rapprocher. Sa voix lui fit l’effet d’un flot de lave, déferlant sur sa peau, brûlant chaque parcelle de son corps, enflammant ses veines. Comte Alexio de Bedford. Ce nom lui était complètement étranger. Pourquoi n’avait-elle jamais entendu parler de lui ? Était-il discret au point de vouloir se faire oublier par les nobles ? Ou bien préservait-il le mystère autour de lui par pure suffisance ? En dépit de toutes ses questions, aucun son ne s’échappa de ses lèvres durant un court instant.

La distance soudaine entre eux lui donna l’impression qu’une brise glaciale l’emporta. Megara se retourna gracieusement, se retrouvant à affronter de nouveau le regard sombre et profond du comte. “ Je suis honorée de faire votre connaissance, comte.” déclara lentement la jeune femme sur un ton langoureux tandis que sa paume glissa sur son épaule. Un air faussement sérieux apparut sur son visage et la danseuse de feu scruta longuement le plafond, comme si elle méditait sur un sujet de la plus haute importance.

“ Hm…pourquoi n’ai-je jamais entendu parler de vous ? Si je me fie à l’absence d’anneau à votre annulaire…vous n’avez pas d’épouse. ” Elle abaissa son menton pour trouver ses prunelles aussi obscures que la nuit. “ Vous êtes un homme mystérieux, comte. Êtes vous si discret parce que le monde vous ennuie ou parce que vous avez…des envies particulières ? ” Un sourire mutin étira ses lippes rosées. Megara approcha doucement sa bouche de son oreille comme si elle s’apprêtait à lui glisser quelques confidences. “ Vous savez, au Soleil Couchant, nous en avons…pour tous les goûts. Vous trouverez sans aucun doute de quoi satisfaire tous vos désirs, le temps d’une nuit.” susurra-t-elle avant de s’éloigner, sans jamais quitter une seule fois le seigneur des yeux.



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Dim 25 Juin - 18:59
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Comte Alexio de Bedford
J'ai 7 ou 8 siècles mais je parais avoir 40 ans et je vis dans ma demeure de Winchester actuellement. Dans la vie, je suis Demi-Dieu Grec et Comte en Angleterre et je m'en sors bien. Sinon, je suis célibataire. Je suis las de vivre et désintéressé de toute vie
Les secondes passées avec cette jeune femme semblait durer une éternité. Une éternité plus douce et plus vivante que ces derniers siècles d’existence. Une éternité dont il profitait étrangement en cette soirée. Si ce jeu était d’un grand intérêt, la sensation de sentir son cœur battre avec une puissance renouvelée, de sentir ses veines brûler, de voir les couleurs, les sons, les odeurs, plus intenses… cette résurgence de sensations avaient un bien plus grand intérêt pour lui. Pour autant, le Comte ne se faisait pas d’illusion sur ce qui allait se passer pour lui par la suite. Le retour au vide de l’existence. Mais pour un instant, il avait choisi de ne pas penser à tout cela. Pour l’instant, il jouait avec Megara, tout comme elle jouait avec lui. C’était donnant-donnant après tout.

Avec amusement, il suivait les yeux de Megara qui s’attardait sur les traits de son visage, avec une lueur qui ne dissimulait pas l’intérêt qu’elle portait à son anatomie. Cela ne fit que renforcer le sourire qui étirait déjà ses lèvres. A ce moment, une envie soudaine le traversa, qu’il eut bien du mal à contenir à l’instant. La cadence de la danse lui permis de s’en sortir, retournant la jeune danseuse pour qu’elle soit dos à lui. En se penchant vers elle, sa poitrine s’appuyant contre elle, il put sentir le frémissement qu’il provoqua chez elle. Il fut tenté de l’attirer plus à lui, de frôler sa nuque de ses lèvres…

Alexio fit à nouveau pivoter pour que Megara se retrouve face à lui. Il chercha son regard, plongeant immédiatement dans l’océan de ses pupilles. Un océan dans lequel il distinguait de puissants courants, quelques accalmies, mais surtout une tempête impétueuse. « L’honneur est pour moi, Ma Dame. » Murmure-t-il, la voix un ton plus grave, sa main remontant le long de la chute de reins de la jeune femme.

Le Comte fut intrigué par l’expression qui affecta les traits de sa compagne de ce soir. Il laissa les questionnements et pensées faire son chemin. Elle n’avait guère semblé réagir face à son identité. Ce qu’elle confirma peu après – ou bien était-elle une incroyable actrice. Les mots qu’elle prononça déclenchèrent d’abord l’amusement, puis firent naitre un éclat plus sombre, dangereux : la renaissance d’une sensation longtemps disparu, difficile à reconnaitre tant il avait été insensible. Tout ce qu’il pouvait déterminer, c’est que la voix de Megara dans le creux de son oreille, déclencha un feu ardent en lui. « Vous avez raison, je n’ai pas d’épouse. » Ce qui en surprenait toujours plus d’un au vu de son âge apparent et de son absence d’héritier. « Mais j’aimerai savoir… » Souffle-t-il en se penchant vers elle, ses lèvres se calant prêt de son oreille, dans une tonalité plus sombre. « Pourquoi pensez-vous que ce qui me pousse à la discrétion sont des envies particulières et non pas l’ennui mortel qu’est ce monde ? » Alexio se redressa à peine, juste assez pour que leurs regards se croisent, que leur souffle se mélange. Sa main vint se saisir du menton de Megara, son pouce venant longer sa mâchoire. « Mais si j’avais des désirs… Il faudrait bien plus d’une nuit pour me satisfaire. » Termine-t-il dans un souffle, sa voix plus profonde et son pouce venant appuyer sur les lèvres charnues de sa compagne. Lèvres qui, pendant un instant, lui donnèrent envie de les goûter.

La musique se tut et vint rompre le charme qu’elle exerçait soudainement sur elle. Alexio fit un pas en arrière, son regard et son sourire se drapant de son éclat habituel : sarcasme et jeu. « Il semblerait que cette danse soit terminée. » Il saisit doucement la main de la jeune femme et l’éleva, tout en se penchant. Ses lèvres frôlèrent sa peau et le feu ardent traversa à nouveau son corps. « Ce fut très agréable Dame Megara. » Il releva la tête, croisant le regard océan de la Dame, dont le tumulte qu’il percevait, renforçait la curiosité qu’il ressentait pour cette mystérieuse Dame de feu. Qui lui donnait envie de rester plus longtemps avec elle, de savoir ce qu’elle cachait et bien plus encore.
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