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L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara)

Senara
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Mer 27 Sep - 23:09

Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien.

L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara) - Page 3 9jq9
► Chenoa est de retour à Forks depuis peu.
→ Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine.
► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom.
→ Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste.
► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup.
→ Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Cette conversation concernant les femmes la fit réfléchir. Chenoa comprit qu’elle allait vraiment devoir y mettre du sien pour séduire cet homme qui ne croyait plus en l’amour, ou du moins qui s’était persuadé que plus personne ne voudrait de lui. Tout ça à cause de son ex qui l’avait planté peu après leur mariage car elle ne supportait pas la vie tranquille de Forks. Ça la fit rouler des yeux d’entendre un truc pareil... Dire que de son côté, elle avait suffisamment souffert et regretté son départ de la petite ville au point d’y revenir presque vingt-cinq ans plus tard, et ce malgré le succès qu’elle rencontrait dans son travail... Comment pouvait-on détester cet endroit ? Et plus encore, comment pouvait-on quitter un homme comme Charlie ? Il était calme, intelligent, drôle, serviable... et encore, ce n’était que quelques-unes de ses nombreuses qualités que la quileute avait hâte de découvrir plus en profondeur. Autant dire que Chenoa était bien contente que cette femme soit partie. Si elle n’était pas capable d’apprécier les choses merveilleuses qu’elle avait autour d’elle, c’était qu’elle ne les méritait pas. Tant pis pour cette ex, et tant mieux pour l’artiste-peintre qui, elle, allait réellement prendre soin de cet homme fabuleux. Il faudrait juste qu’elle parvienne à le sortir hors de ses retranchements. Un challenge que Chenoa acceptait sans problème !

En attendant, ils devaient se rendre chez madame Hamlet pour que la brune puisse reproduire le portrait de feu son frère. En temps normal, elle aurait été confiante et se serait acquittée de sa tâche sans problème, mais comme Charlie s’était porté garant pour elle auprès de la vieille dame, la quileute se sentait un peu stressée, presque comme si elle allait rencontrer sa future belle-mère pour la première fois. C’était idiot. Déjà parce que cette femme et le shérif n’avaient aucun lien de parenté, et ensuite parce qu’après autant d’années à peindre et à reproduire des œuvres, réaliser un portrait d’après les souvenirs d’une dame âgée vive d’esprit serait presque une promenade de santé. Chenoa s’inquiétait plus de ce que penserait le shérif que du résultat en lui-même, car elle ne doutait pas de sa réussite.

Attrapant ses affaires en sortant de la maison, la quileute fit un grand sourire à Charlie lorsqu’il lui ouvrit la portière pour qu’elle puisse prendre place dans l’habitacle. Une fois installée, elle se demanda avec amusement si c’était par galanterie ou par habitude d’ouvrir la portière aux petits délinquants de la ville qu’il avait agi de la sorte. Elle préféra cependant songer que c’était la première raison, bien que la deuxième soit cocasse. Finalement, le moteur vrombit et ils se mirent en route. Un silence s’installa entre eux, mais rien qui ne la dérange. Chenoa savait apprécier le calme et c’était d’ailleurs une chose qui lui avait manqué lorsqu’elle avait dû partir. Il lui avait fallu du temps pour s’accoutumer au bitume et aux bruits assourdissants des grandes métropoles. Et puis, elle avait bien compris que c’était dans la personnalité de Charlie d’être peu expansif. Aussi fût-elle surprise lorsqu’il prit la parole en premier, tandis qu’elle observait le paysage. « Il n’y a pas beaucoup de crime ici. En tout cas, pas de ceux où la personne finit enfermée à l’arrière de ma voiture, donc l’habitacle est propre. » La quileute tourna ses yeux noisette vers lui tout en affichant un sourire. « Je n’en ai pas douté un seul instant. » Le shérif n’avait pas l’air d’être du genre bordélique et, a priori, les rares criminels se trouvaient plutôt sur la banquette arrière plutôt que sur le siège passager. Elle trouva néanmoins mignon qu’il tienne à le lui préciser. Peut-être même cherchait-il à lui faire la conversation ? « J’espère en tout cas que notre petite excursion n’empiète pas sur votre travail. » Parce qu’il était encore tôt, et que même si Forks était une petite ville tranquille - en tout cas si on oubliait les loups-garous et les vampires, mais ça il ne pouvait pas le savoir – Chenoa avait conscience qu’il avait des responsabilités à assumer.

Un quart d’heure plus tard, Charlie stationnait la voiture devant une charmante maison où une dame d’un certain âge les attendait déjà. La brune prit quelques secondes pour l’observer avant d’attraper son matériel et de sortir de l’habitacle. On lisait le ravissement de Madame Hamlet sur ses traits et, lorsqu’elle pinça les joues du shérif comme le ferait une mamie avec son petit-fils, Chenoa eut un sourire amusé. Elle dut même se retenir de s’esclaffer aux paroles de la vieille dame. Oui, comme promis, leur hôte avait un caractère haut en couleur et on discernait sans problème la malice et la sagacité dans ses yeux. En revanche, la brune eut un petit sourire gêné lorsqu’on souligna sa beauté. Mais au moins, ça ne faisait que confirmer une fois de plus que cette petite mamie allait sans doute chercher à les caser ensemble, comme l’avait supposé le shérif lors de leur conversation. En fait, elle semblait même être déjà en train de le faire intérieurement vu le regard qu’elle posa tour à tour sur l’un puis sur l’autre. Chenoa jeta un rapide coup d’œil à Charlie et il lui sembla rougir. Mais peut-être n’était-ce que son imagination qui lui jouait un tour parce qu’elle avait envie d’y croire... « Enchantée madame Hamlet, je suis honorée de faire votre connaissance et merci pour le compliment. » fit-elle en retrouvant son aplomb, tout en se demandant si lui-aussi, il la trouvait jolie. Car son avis l’intéressait grandement.

Suite à la demande du chef Swan, ils entrèrent dans la demeure de la vieille dame et Chenoa prit le temps d’observer les lieux, de s’en imprégner. Elle savait que ça lui serait utile pour plus tard, lorsqu’elle devra trouver l’inspiration et tirer le meilleur de son talent. Une fois assise dans un fauteuil usé par le temps, la quileute continua d’écouter madame Hamlet qui, comme beaucoup de personnes de son âge, savait meubler tous les silences. Elle lui parla de l’incendie, des travaux que ça avait engendré et de tout ce qu’elle avait perdu. Mais elle relata aussi toute l’aide qu’elle avait reçu de sa famille, de ses amis, de ses voisins et, bien évidemment, du shérif. A ses paroles, le regard de Chenoa se porta naturellement sur la porte d’où provenait des bruits de vaisselle. Charlie les avait quittées pour se rendre dans la cuisine, et lorsqu’il en revint, ce fut en silence pour y déposer un plateau sur lequel trônait une théière, deux tasses et des biscuits secs. « Merci. » fit-elle avec tendresse, tout en étant incapable de regarder autre chose que les traits de cet homme dont elle était follement amoureuse, et dont chaque nouvelle facette qu’elle découvrait la rendait encore plus éprise. Charlie quittant ensuite la pièce pour ne pas les déranger, Chenoa retint un soupir de tristesse et reporta son attention sur la propriétaire des lieux. Elle se concentra sur l’histoire de cette dame âgée et ses tourments, puis commença à poser des questions. Dans le même temps, elle sortit un crayon et une feuille A3 puis, selon les indications de madame Hamlet et les traits de cette dernière que Chenoa avait repérés, elle se mit à esquisser une ébauche de son frère. Au bout d’un moment, à force de rectifications données par la vieille dame, la quileute jucha son crayon sur son oreille et observa le résultat. Plutôt critique envers son propre travail, elle prit le temps de contempler le visage qui l’observait. Relativement satisfaite, elle montra le résultat à madame Hamlet qui laissa échapper un petit cri de joie. Un sourire naquit alors sur ses lèvres. Elle était parvenue à croquer le plus fidèlement possible le portrait d’un inconnu grâce aux renseignements et aux précisions que lui avait apporté la vieille dame, au point de voir des larmes poindre dans les yeux de la maîtresse de maison. « Vous êtes sûre que c’est fidèle à votre souvenir ? Je peux encore apporter des corrections et des améliorations. » lui assura pourtant Chenoa, que ce travail rendait particulièrement fière. Parce qu’en réalité, qu’est-ce qui pouvait la rendre plus heureuse sur le moment que de voir la joie et la gratitude dans le regard de cette pauvre femme ? « En tout cas, je suis ravie que le résultat vous plaise. Si vous voulez, je peux le ramener chez moi et le mettre en peinture. Je peux aussi utiliser une toile plus grande, dites-moi tout ce que vous voulez et ce sera fait le plus rapidement possible. » promit-elle, radieuse de voir que ses efforts étaient récompensés et, surtout, d’avoir pu rendre ce service qui comptait tant pour cette adorable dame.

L’affaire fut entendue, et Chenoa rentrerait donc avec le portrait pour le mettrait en peinture avant de le lui rapporter. Le shérif aura d’ailleurs sans doute la bonté de jouer à nouveau les chauffeurs pour elle, leur permettant ainsi d’avoir une nouvelle excuse pour se revoir... En parlant du chef Swan, la quileute fut mandater par madame Hamlet pour l’appeler afin qu’il les rejoigne pour prendre de quoi se rafraichir mais surtout pour donner son avis sur le portrait. Se levant du fauteuil, Chenoa se dirigea vers la porte d’entrée, puisqu’elle l’avait entendu sortir. « Chef Swan ? » lança-t-elle au même moment où il était en train de se déshabiller, pour une raison qui lui échappa. De toute façon, qu’importe la raison, la quileute s’était figée sur place, oubliant de respirer, et observant avec délice ce spectacle qui s’offrait à elle. Une irrépressible envie de se lover contre son torse commençait à naître en elle, tandis qu’une sensation de chaleur intense se diffusait dans tout son corps. Charlie faisait germer en elle un désir divinement tentateur, et chaque seconde qui s’écoulait rendait plus difficile le contrôle qu’elle tentait de maintenir sur sa raison. Très clairement, elle avait envie de céder à ses pulsions et d’oublier toute forme de bienséance.

HRP : je me suis permise de faire bouger ton perso et d'approuver ta décision de le déshabiller un peu, du coup j'ai anticipé. Comme d'habitude, dis-moi si ça te va et sinon j'éditerais =)


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Jeu 5 Oct - 22:39

Charlie
Swan

J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. .

► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle.
→ Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier.
► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien.
→ Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore)
► Même Edward a dû mal à le cerner
→ Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
HRP – C’est parfait ;)
Il laissa les femmes à leur « art ». Il ne sait pas réellement si on pouvait appeler les injonctions de Madame Hamlet de l’art. Ce qu’il savait, cependant, c’était que Chenoa sembl ait réussir à faire les modifications que la vieille dame demander. Ce qui suffisait amplement à la vieille femme pour continuer de parler avec bonheur. Bien. Donc. Il laisse Chenoa avec son art et Madame Hamlet avec ses injonctions et commence à faire des réparations un peu partout dans la maison. Chaque fois qu’il venait, son adjoint lui donnait une liste longue comme le bras de chose à faire dans la maison. Sa grand-mère râle, donc il note tout et ensuite il attend de Charlie qu’il le fasse. Cela ne le dérange pas. Il ne travaillait pas. Il avait le temps. Et pour une fois, la vieille femme n’allait pas le virer à coup de balais pour aller chasser les gazelles. Il finit par faire la vaisselle, réparer le lave linge, changé les vis d’un meuble qui grincer à chaque ouverte. Il se souvient aussi que son adjoint lui avait parlé d’une perte d’huile sous la voiture. Il avisa sa tenue. Il était toujours en tenue, et il n’avait aucune envie de sentir l’essence. Il sait que ça reste longtemps et le chef Swan n’avait ni la patience, ni le talent pour nettoyer ses affaires. S’il faisait une tâche, elle resterait jusqu’à ce qu’on l’enterre avec lui. Non, donc.

Se déplaçant après avoir mis le crique sous la voiture pour la surélevé, il chercha un vieux t-shirt poussiéreux quelque part. Il était sûr qu’il y avait un carton de vieux t-shirt offert par les habitants que la vieille dame refusait même d’appeler « habits ». Il le trouva alors qu’une famille d’hérisson était en train d’y dormir paisiblement. Bon. Il referme le carton et le déplace vers l’extérieur et leur fit une petite cabane avant de se retourner vers la voiture. Oui oui. Voiture. Une chose à la fois. Il enlève son haut, pli la première couche pour entendre la voix de Chenoa lorsqu’il en enlève la seconde. Il se fige. Il n’avait pas réellement honte de son corps … non. Oui. Si un peu. Ce n’était pas qu’il avait honte de son corps, c’était plutôt qu’il n’avait pas eu envie qu’une jolie femme comme Chenoa voit son corps. Il était un peu trop poilu. S’il était plus ferme que ce que penser la plupart des gens, caché sous son uniforme, il n’était toujours pas un homme qui soulève de la fonte tous les jours. De plus, il avait des cicatrices. Oh, tout le monde savait qu’il s’était déjà pris une balle en travaillant pour la police de l’autre ville, et qu’on avait failli l’éventrer, super souvenir d’ailleurs s’il faut le dire…. Mais encore une fois, le fait que Chenoa le voit ça lui donne envie de se cacher. Il met son bras devant avant de sourire pour la rassurer. Elle n’avait rien fait de mal. C’était bien pour ça qu’elle s’était fiché, non ? (//#boulet). Elle n’avait rien fait de mal.

- Vous avez besoin de moi à l’intérieur ?

Il attend un peu avant de faire un sourire un peu plus chaleureux et rassurant. Il voyait bien qu’elle se sentait mal, mais se fourvoyer complètement de la raison.

- Je vérifie la fuite d’huile sous la voiture et je vous rejoins tout de suite.

Il regarde Madame Hamlet arriver à côté de Chenoa et chuchotait quelque chose qu’il n’entend pas alors qu’il réfléchit à comment cacher ses marques sans la figer plus encore. La vieille femme met une boisson fraiche dans les mains de Chenoa avant de lui donner une tape sur les fesses pour qu’elle fasse un pas en avant. Ah. C’est bon, il sait ce qu’elle lui a chuchoté. Il s’approche de Chenoa et secoue la tête.

- Je pari qu’elle vous a dit « Il est célibataire », ou une connerie comme ça.

Quoi que les mots de la vieille aurait plutôt été subtile. Quelque chose comme « Il est à croquer, et vous avez de belle dent ». Il ne sait pas. Il n’avait réellement pas envie de se prendre la tête sur ce que la vieille, et folle pour le coup, femme avait pu dire. Comme si la jeune femme pouvait le trouver à croquer, il lève les yeux au ciel.

- Je fais ça et je pourrais vous ramenez.


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Mer 11 Oct - 23:40

Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien.

L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara) - Page 3 9jq9
► Chenoa est de retour à Forks depuis peu.
→ Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine.
► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom.
→ Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste.
► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup.
→ Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Perdue en pleine contemplation, Chenoa subissait un véritable raz-de-marée d’émotions et de sentiments si intenses qu’elle ne pouvait faire autrement que de rester là, complètement figée et incapable d’esquisser le moindre mouvement. La simple vue du chef Swan en train de se débarrasser de son vêtement avait provoqué un séisme dans sa tête, au point qu’elle ne savait plus ce qu’elle faisait là, et encore moins quel message elle était venue lui délivrer. Tout cela n’avait plus d’importance. C’était sans intérêt. Il n’y avait plus qu’une seule chose qui comptait, et c’était ce désir brûlant de venir poser ses mains sur le corps du shérif, et d’en connaître tous les recoins. Peu importait les blessures, ça ne le rendait que plus attirant. Ça prouvait que c’était un battant et un survivant, qu’il était celui qu’il lui fallait. Mobilisant toutes ses forces pour se retenir de venir le plaquer contre la voiture et de s’emparer de ses lèvres et de prendre possession de son corps, une indécence à laquelle elle devait renoncer, du moins pour le moment, il n’en demeurait pas moins que sa raison peinait à la garder sous contrôle. Bien que d’une nature pondérée, Chenoa était aussi et surtout, comme tant d’artistes, une personne passionnée qui avait tendance à agir avant de réfléchir lorsqu’on touchait à un sujet revêtant une valeur particulière à ses yeux. Or, Charlie Swan faisait désormais partie de ces choses précieuses qui enflammaient son petit cœur de louve et pour qui elle serait prête à tout.

Chenoa ne savait pas de quoi elle avait l’air à rester ainsi, immobile et complètement subjuguée par son âme-sœur. Sans doute à une groupie, ou à une femme bizarre. Son regard était planté sur l’homme qui lui faisait face, et elle ne parvenait pas à reprendre le contrôle de ses pensées, encore moins de ses gestes. Elle était pourtant consciente qu’elle devait agir mais, en même temps, elle ne se souvenait plus comment ni pourquoi le faire. Complètement déconnectée de la réalité, ses rêves et son désir l’avaient emportée au loin, dans des rêveries interdites aux plus jeunes. Sa raison tentait malgré tout de se faire entendre, sauf que la brune ne recouvrerait probablement la totalité de ses esprits qu’une fois que le shérif remettrait un quelconque vêtement sur ses épaules, ce qu’il ne semblait pas vouloir faire. Chenoa était donc maintenant pleinement convaincue que ses sentiments étaient étalés à la vue de tous, et espérait simplement ne pas passer pour une nymphomane.

Toujours focalisée sur le chef Swan, elle n’entendit que vaguement ses paroles, tout comme elle ne prêta pas attention aux mots pleins de sous-entendus que la vieille dame lui glissa à l’oreille avant de lui mettre un verre de jus d’orange entre les mains. Finalement, ce qui la fit sortir de son état d’émerveillement et lui fit oublier les tentations qu’elle réprimait difficilement fût la claque qui retentit sur son postérieur. Surprise par ce geste, Chenoa se retourna l’espace d’une seconde vers la vieille dame. Madame Hamlet était définitivement trop futée pour tenter de la convaincre qu’elle faisait fausse route. La quileute se demanda même si cette vieille dame n’avait pas déjà tout compris avant même qu’elle ne mette un pied dans son salon. Reprenant enfin la quasi-totalité de ses esprits, Chenoa oublia à nouveau de respirer au moment où Charlie s’approcha d’elle, toujours torse-nu. « Je parie qu’elle vous a dit « Il est célibataire », ou une connerie comme ça. » La brune chercha quoi répondre, mais elle avait beaucoup d’autres choses à gérer. Premièrement, elle devait se faire violence pour ne pas baisser le regard et se concentrer sur le visage du shérif, sans quoi elle était certaine qu’elle allait craquer et mettre à exécution toutes les envies indécentes qui lui passaient par la tête. Chenoa remercia d’ailleurs intérieurement la dame âgée de lui avoir mis quelque chose entre les mains, car sinon, elle savait pertinemment où elles seraient à ce moment précis... A la place, la brune resserra sa prise autour de son verre. La lutte était rude entre désir et raison, mais elle devait s’accrocher. En même temps c’était de sa faute ! Quelle idée il avait de se balader à moitié nu devant elle ? Deuxièmement, même si elle parvenait à ne pas laisser ses iris se promener sur son corps, elle devait tout de même résister à l’envie de venir capturer ses lèvres. Il était si proche... ce serait facile... Au mieux, il lui rendrait son baiser et, au pire, elle pourrait toujours s’excuser, non ? Et puis troisièmement, trop concentrée à admirer le spectacle qui lui avait offert - et qu’il continuait de lui offrir à son grand désespoir, puisqu’elle ne pouvait rien tenter sans risquer de passer pour une cinglée - elle n’avait pas écouté un seul des mots qu’avait prononcés madame Hamlet. Elle ne pouvait donc ni confirmer ni infirmer ses suppositions. « Euh, oui possible. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment prêté attention à ce qu’elle me disait. » réussit-elle à articuler avec plus de naturel et d’assurance qu’elle n’en possédait réellement à cet instant précis, avant de cacher sa gêne derrière sa boisson, en sirotant une bonne gorgée de son jus d’orange.

Charlie reprit la parole, ce qui permit d’apporter un éclairage sur le pourquoi il avait ôté le haut de sa tenue. « Je fais ça et je pourrais vous ramener. » Chenoa jeta un coup d’œil à la voiture et comprit qu’il était sur le point de s’en occuper lorsqu’elle était arrivée. Le timing était aussi troublant qu’insolite... tout comme la réponse qu’elle lui donna. « Ah ? On ne va plus au Bakery House ? » Mais pourquoi avait-elle demandé cela ? Depuis quand était-elle devenue masochiste ? Elle souffrait physiquement de ne pas pouvoir se blottir contre lui, se retenait à grand-peine de ne pas l’embrasser avec une passion dévorante, et pourtant, malgré tout ça, elle cherchait à passer du temps avec lui au lieu de courir jusque chez elle et de prendre la douche glacée dont elle avait clairement besoin pour remettre ses idées en place. Consciente de ce qu’elle venait de dire au moment où les mots passèrent ses lèvres, elle tenta de changer de sujet. « Oubliez ça. Je venais de la part de madame Hamlet, elle voudrait votre avis sur le portrait avant que je le mette en peinture. » Voilà, c’était pour ça qu’elle était sortie à la base, pas pour reluquer le shérif. Elle attendit cependant encore un instant avant de retourner à l’intérieur. Peut-être cherchait-elle à profiter une dernière fois de la vue avant qu’il ne revienne entièrement vêtu, ou peut-être cherchait-elle à reprendre son souffle après autant d’émotions, difficile à dire. Toujours est-il qu’elle redoutait d’affronter la vieille dame, ce qu’elle dut pourtant faire.

Entrant dans le salon, elle offrit un petit sourire à la résidente avant d’une fois de plus se cacher derrière sa boisson en prenant le temps de la déguster, une bonne manière d’avoir l’air occupé. Puis Chenoa fit mine de s’intéresser une fois de plus à son dessin, fuyant le regard de son interlocutrice qu’elle sentait pourtant appuyé sur elle. La brune se surprit alors à prier les dieux pour que les réparations de la voiture s’effectuent le plus rapidement possible, sans quoi elle allait finir par se liquéfier sur place. « Charlie est quelqu’un de bien, et vous avez l’air de l’être tout autant. Sachez juste qu’il aura sûrement besoin que le premier pas vienne de quelqu’un d’autre. Je ne pense pas avoir besoin d’en dire plus. » En dépit de l’attitude neutre que Chenoa avait tenté d’adopter, elle avait tressailli en entendant le prénom du shérif. Et elle avait parfaitement compris le message. Heureusement, la dame âgée décida de changer de sujet, s’intéressant à sa carrière d’artiste lorsqu’elle était à San Francisco. Chenoa n’était pas totalement sûre que ses questions soient anodines, mais elle lui répondit avec joie, tout en gardant parfaitement en tête l’image du shérif à moitié dévêtu qui se tenait à quelques mètres de là.


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Clionestra
Sam 28 Oct - 16:31

Charlie
Swan

J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. .

► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle.
→ Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier.
► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien.
→ Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore)
► Même Edward a dû mal à le cerner
→ Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
- Chuuuut, lui glissa-t-il alors qu’un doigt s’approcha de ses lèvres avant de chuchoter, si elle entend qu’on a rendez-vous ensuite dans une pâtisserie, elle va vouloir venir. J’arrive dans 10 minutes.

Il fit un clin d’œil avant de faire un franc sourire. Il était presque sûr que Madame Hamlet le ferait … Quoi que cette fois, elle ne l’aurait pas fait puisqu’elle avait choisi Chenoa comme futur femme de Charlie, mais ça personne ne le savait à ce moment là… Donc…. Il laissa la brune disparaître dans la maison et se mit sous la voiture. Ainsi au sol, il réfléchit sans bouger à la jeune femme. Elle s’était figée. Pourquoi ? Sa cicatrice ? Ses poils. Il grommelle des jurons alors qu’il se prenait bien trop la tête avec tout un tas de question qui ne pourrait pas trouver de réponses … Il était incapable de comprendre les femmes, de toute façon. Il le sait depuis le temps, pourquoi est-ce que, parfois, il lutte ? C’était à se demander s’il n’était pas juste stupide. Il finit de faire ce qu’il devait et ressortit de sous la voiture avec rapidité. Il se débarbouilla dans le garage, là où il y avait un évier un peu sale mais de l’eau clair qui couler du robinet. Il enleva le cambouis et se rhabilla. Il observa son visage à travers un miroir qui avait connu des jours meilleurs. Il n’avait pas de trace, de ce qu’il en voit. Parfait. Et pas de marque sur son uniforme. Parfait. Il était loin d’être parfait, mais autant qu’il le peut. Il rentra à l’intérieur de la maison, pose une main sur l’épaule de la vieille dame qui s’extasie alors sur la perfection de Chenoa, son art, son intelligence, sa beauté. Charlie sourit plusieurs fois alors qu’il regarde Chenoa. Il savait tout ça, mais l’entendre et devoir y réagir le mettait mal à l’aise. La vieille femme finit par lui mettre le dessin devant le nez et Charlie l’observe. Il sourit bien plus à ce moment là.

- Il lui ressemble vraiment beaucoup. Vous êtes une magicienne. Même si je me souvenais de lui plus vieux.
- Oh ! C’est normal, mon frère était déjà vieux quand tu étais jeune, mais il ressemble à mon frère à la fleur de l’âge, moins de ride ! Ce portrait est parfait.

La vieille femme le pince avant de sourire. Charlie rend le portrait et prépare tout le monde à partir. La vieille femme le prend dans ses bras en lui rappelant qu’il avait le droit au bonheur. Il remontait les yeux au ciel. Si son bonheur était de rendre la vie impossible à une femme en l’enfermant ici, alors il ne préfère pas être heureux. Il ouvre la portière à la jeune femme avant de se poser dedans.

- Maintenant, nous pouvons aller à Bakery House. Seulement vous et moi. Je n’aurais pas pu supporter qu’elle continue à me chanter vos louages…. Pas que vous ne les méritez pas… je veux dire, vous êtes en effet une belle femme et intelligente et talentueuse mais je … voilà. Je me tais.


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Ven 17 Nov - 23:37

Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien.

L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara) - Page 3 9jq9
► Chenoa est de retour à Forks depuis peu.
→ Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine.
► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom.
→ Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste.
► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup.
→ Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
La vieille femme venait à peine de claquer la porte d’entrée que Chenoa fit part de son étonnement sur la suite de leur après-midi. Charlie lui avait en effet proposé de l’emmener au Bakerie House, qui était apparemment gérer par la femme de son collègue si elle avait bien compris les exclamations en arrière-plan lors de leur conversation téléphonique. Une invitation qu’elle avait évidemment acceptée. Certes elle se sentait un peu nerveuse, ne sachant pas de quoi ils allaient parler et craignant de l’ennuyer ou de paraître arrogante en parlant de sa vie à San Francisco. Mais plus que tout, elle redoutait que ce moment ne fasse se rendre compte au shérif qu’elle ne l’intéressait pas, ne serait-ce qu’un peu. Et que tout se termine avant même d’avoir commencé. Face à sa nouvelle situation de louve et à ses sentiments déjà bien installés envers Charlie, la brune avait parfois peur d’exploser sous toute cette pression et ces émotions tellement puissantes qu’elles transcendaient son pauvre cœur déjà bien malmené par la vie. Hors de question cependant de passer à côté de l’opportunité d’avoir un rencard, même non officiel, avec le shérif. Chenoa était quelqu’un de courageux et possédait un caractère bien trempé lorsqu’une situation l’exigeait. Elle comptait donc bien utiliser cette facette-là de son tempérament pour séduire son prince charmant. Sauf qu’apparemment, il avait déjà oublié cette promesse. « Chuuuut, si elle entend qu’on a rendez-vous ensuite dans une pâtisserie, elle va vouloir venir. J’arrive dans 10 minutes. » Ah ben non. Il n’avait pas oublié en fin de compte. Il craignait juste que Madame Hamlet ne veuille s’installer entre eux pour tenir la chandelle. Encore qu’avec la loquacité de la vieille dame, ce serait plutôt elle et Charlie qui tiendraient la chandelle. Chenoa eut l’image en tête et... non, clairement, elle non plus n’avait pas envie de vivre ce moment. Ce serait gênant, et le mot est faible. Toujours est-il que la brune opina, heureuse de constater qu’il n’avait pas oublié et, mieux que ça, qu’il désirait être en tête-à-tête avec elle ! « D’accord, je vais lui dire alors. Enfin que vous arrivez dans dix minutes pour donner votre avis, pas pour la pâtisserie. » sourit-elle d’un air entendu, avant de le laisser retourner à sa tâche, tandis que son regard glissait une nouvelle fois vers le corps du shérif.

Une fois de retour auprès de Madame Hamlet, Chenoa l’observa avec curiosité. Elle avait l’étrange sensation que derrière son air innocent, la dame âgée avait tout entendu de la conversation. Ou qu’a minima elle se doutait de quelque chose. Et en effet, ce qu’elle lui déclara confirma les soupçons de la quileute. Selon ses dires, si elle voulait tenter sa chance avec le shérif, elle allait devoir prendre les choses en main et non s’attendre à ce qu’il vienne de lui-même. Vu leur petit échange lorsqu’ils étaient chez elle, juste avant de venir ici, Chenoa avait effectivement constaté que Charlie ne possédait pas une grande estime de lui. Son mariage raté et son lien difficile avec sa fille en étaient la cause, de ce qu’elle avait compris. Depuis, il était persuadé qu’aucune femme n’aimerait vivre ici, et qu’il n’était pas suffisant pour être une raison valable de rester. Elle allait le détromper. Déjà, Chenoa avait toujours adoré sa ville natale. Le jour où elle avait dû partir pour la ville avait déchiré son petit cœur d’adolescente proche de la nature. Et contrairement à beaucoup de personnes qui désiraient vivre dans une ville tentaculaire pour toutes les opportunités (souvent chimériques) qu’elle proposait, la jeune fille qu’elle était alors avait eu besoin d’énormément de temps pour s’y faire et s’y adapter. Sa forêt lui manquait. Ses amis et sa famille lui manquaient. Forks lui manquait. Donc non, Chenoa n’était pas de retour pour repartir plus tard. C’était chez elle, ici. Et ça l’était encore plus maintenant qu’elle faisait partie de la meute et qu’il était son imprégnation. Tout la ramenait toujours ici, et elle en était parfaitement heureuse.

Discutant avec la vieille dame, Chenoa se sentait attendrie par son histoire et amusée par sa personnalité. Madame Hamlet méritait de devenir une attraction touristique à elle toute seule ! C’est donc avec un grand sourire qu’elle accueillit le retour du shérif dans le salon. Celui-ci avait revêtu sa tenue officielle et s’était approché de la vieille dame, posant une main sur son épaule pour le prévenir de sa présence. Cette dernière lui montra alors le portrait avant de vanter les qualités de la quileute, ce qui eut pour effet de la faire sourire. Chenoa appréciait beaucoup Madame Hamlet et maintenant qu’elle commençait à bien connaitre sa manière d’être et de faire, elle ne se sentait nullement embarrassée. Ce qui n’était pas le cas de Charlie, qui hochait la tête à toutes les déclarations de la vieille dame avec gêne tout en regardant Chenoa. Il ne savait manifestement pas quoi faire, sauf être d’accord avec la propriétaire des lieux sous peine de se faire réprimander comme un enfant. De son côté, la quileute lui rendait ses regards, l’œil rieur et un sourire en coin. Elle n’aimerait pas être à sa place. « Il lui ressemble vraiment beaucoup. Vous êtes une magicienne. Même si je me souvenais de lui plus vieux. » La réaction de Madame Hamlet ne se dit pas attendre sur cette dernière affirmation, pour le plus grand plaisir de Chenoa qui s’amusait beaucoup du spectacle. « Oh ! C’est normal, mon frère était déjà vieux quand tu étais jeune, mais il ressemble à mon frère à la fleur de l’âge, moins de ride ! Ce portrait est parfait. » Finalement, Chenoa récupéra le portrait et le rangea avec son soin dans ses affaires. Elle remercia ensuite Madame Hamlet pour son hospitalité, lui promettant de lui rendre la version finale du tableau le plus rapidement possible. Puis ils quittèrent la maison et Charlie lui ouvrit la portière. « Merci. » fit-elle en lui souriant, cette journée étant manifestement pleine de belles surprises.

Dans l’habitacle, la brune cala au mieux ses affaires pour ne pas abimer de quelque manière que ce soit l’esquisse qu’elle venait de faire, et qui tenait particulièrement au cœur de la mamie. Voir ses yeux s’ouvrir de bonheur devant ses coups de crayon, voilà ce qui la rendait heureuse ! C’était toujours un moment plein d’émotions de voir l’enchantement sur le visage des gens qui observaient ses œuvres. Elle avait juste un doute avec Charlie. Est-ce qu’il trouvait vraiment qu’elle avait du talent ? Que c’était une « magicienne » comme il l’avait dit ? Ou n’était-ce que pour faire bonne figure ? « Maintenant, nous pouvons aller à Bakery House. Seulement vous et moi. Je n’aurais pas pu supporter qu’elle continue à me chanter vos louages… Pas que vous ne les méritez pas… je veux dire, vous êtes en effet une belle femme et intelligente et talentueuse mais je… voilà. Je me tais. » Chenoa pencha légèrement la tête de côté. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était pas prêtée au jeu de la séduction et elle s’était complètement trompée sur son ex-fiancé. Elle n’était donc pas sûre d’elle mais, dans cette phrase et le ton de sa voix, elle crut discerner la possibilité que, peut-être, elle l’intéressait. Suffisamment pour qu’il se sente embarrassé lorsqu’il se montrait maladroit. Cette simple idée fit bondir son cœur. « Non, continuez. J’aime vous entendre énumérer mes innombrables qualités. » sourit-elle, mutine. « Et vous n’êtes pas mal non plus dans votre genre. » ajouta-t-elle, curieuse de voir sa réaction. « Plaisanterie mis à part, on peut se rendre à la pâtisserie. J’ai hâte de découvrir cet endroit. » La quileute passait une merveilleuse après-midi. En même temps, elle était en compagnie de Charlie, ils avaient pu discuter ensemble, elle l’avait vu à moitié déshabillé et ses talents de peintre avait illuminé la journée d’une adorable (et beaucoup trop intelligente) mamie. Et là, elle était en route pour un rendez-vous en tête-à-tête avec l’homme de sa vie. Tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes.


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Mer 22 Nov - 14:41

Charlie
Swan

J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. .

► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle.
→ Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier.
► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien.
→ Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore)
► Même Edward a dû mal à le cerner
→ Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Bon. Bon. Bon. Est-ce que tout cela ne serait pas le genre de moment gênant que Charlie évite d’ordinaire ? Pas qu’il éviterait soigneusement la jeune femme, vue son travail il ne prenait pas le plaisir d’éviter quiconque … mais … Il aurait peut-être du laisser la jeune femme avec la vieille femme, aller à la pâtisserie tout seul, comme un esseulé et leur ramener ce dont elles désiraient. Aurait-il mieux fallu ou non ? La question se posait là. Surtout quand plus d’être la personne la plus insignifiante du monde, il commençait à baragouiner et à bégayer maladroitement pour faire des compliments. Il avait envie de trouver une bouche d’égout, de l’ouvrir pour y plonger dedans et s’oublier. Il rougit à peine à la manière qu’elle avait de lui demander de continuer. Non. Il ne le pouvait. Oh, bien sûr elle semblait en avoir bien plus encore … Cependant, il pense que s’il devait énumérer quoi que ce soit, il se prendrait le premier platane à proximité pour se faire taire. Et le compliment retour le fit respirer.

Il venait de comprendre.

Elle n’était pas sérieuse. Sinon, elle ne lui aurait pas dit qu’il était pas mal dans son genre. Il était tellement impossible pour Charlie de croire cela possible qu’il en fit la conclusion normale. Elle le taquine et reste mutine pour s’amuser, pas pour être sérieux. C’était plus logique, d’ailleurs. En plus, elle rajoute qu’elle plaisantait. Son cœur se remit à battre normalement et il laisse toute cela dans un coin oublié de son esprit. Pour quelqu’un qui sait voir des expressions sur un visage, Charlie était incapable de voir l’intérêt qu’on lui portait, à lui. C’était son défaut principal. Surtout parce qu’il ne se considérait pas comme entrant en ligne de compte. Demain, dans une semaine, dans un mois ou un an … il allait mourir et il ne laisserait derrière lui rien du tout. Personne n’allait le pleurer, même pas sa fille, parce qu’il aura fait en sorte de ne pas déplacer la poussière pour ne pas faire de vague dans la vie des gens. En tout cas, c’est ce qu’il croit. Il lui sourit et commença à conduire alors qu’il laissait un silence bien heureux, et pas du tout gênant, entre eux dans l’habitacle. Alors qu’il commençait à se garer dans le parking assez large devant un bâtiment en bois et en feuille, il reposa le regard sur elle.

- Il va de soi, Mademoiselle Clearwater, que je vous offre la dégustation, et je serais dévasté si vous me refusiez ce petit plaisir, dit-il en se penchant comme l’aurait fait un gentleman respectueux.

Il était le genre vieux jeu, Charlie. Même s’il n’en avait pas conscience parfois ses actes et ses pensées étaient plus noble d’une autre époque que ce que pouvait l’être celle de Carlisle. Qui selon les informations de Charlie étaient plus jeune que lui. Bref. Il lui ouvre la porte de manière galante, mais l’aurait fait pour n’importe qui. Et il lui tendit la main pour l’aider. Il fit en sorte de caler les affaires à l’arrière et s’approcha de la bâtisse. C’était un fort joli bâtiment. En forme arrondis, le bâtiment était tout à fait naturel et de grosse poutre semblable à des troncs en faisait les côtés. D’ailleurs, quand il ouvrit la porte, tout le bâtiment était découvert et trônait en son centre un énorme arbre qui prenait bien trop de place.

- La municipalité voulait faire abattre l’arbre pour faire un parking et une zone industrielle, alors on a trouvé un compromis. Le bâtiment a été construit tout autour, avec des calculs permettant à l’arbre de grandir pour au moins un siècle sans risque d’être dérangé.
- Charlie ! fit une petite femme en s’approchant avant de remarquer Chenoa et de lui tendre une main amicale, je ne crois pas vous connaître.
- Alma Malbourne, je te présente Chenoa Clearwater. Chenoa, je vous présente Alma. Si vous avez besoin d’aide social dans la ville, c’est à elle que vous devez demander. Ses pâtisseries sont reconnues partout, tellement que certaines personnes viennent de la grande ville pour lui demander des gâteaux d’anniversaire.
- Vil flatteur. Venez, j’ai une place parfaite pour vous aujourd’hui !

Elle les amena dans un coin, à l’abri des feuilles d’arbre. Contre le tronc, au milieu, il y avait une balançoire tenue sur une branche avec des lianes et des fleurs. Tout cela était très bucolique. Elle laissa le livre, oui un livre pour rester dans le conte de fée et la poésie, de plat proposé. Chaque pâtisserie avait sa page et une jolie photo. Il regardait les cakes de saison, des gâteaux très fruités et pleins de couleur avant de faire un petit sourire à la jeune femme.

- Je viens souvent prendre un café ici, expliqua-t-il, mais d’ordinaire je suis seul alors je n’ai pas le droit au menu.

Ou plus exactement, prenait-il touche la même chose. Un café noir avec un croissant simple. Ce qui avait le don de rencontre fou son second qui avait l’impression que Charlie ne connaissait pas les bonnes choses. Ce n’était pas qu’il ne connaissait pas les bonnes choses, il avait eu le plaisir de goûter plus d’une fois à la cuisine d’Alma, mais plus qu’il avait des préférences pour les choses simples et sans trop de fioriture. Mais pour une fois, avec une jeune femme comme compagnie, peut-être allait-il être un peu plus compliqué … Prendre un pain au chocolat, par exemple.


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Lun 11 Déc - 0:06

Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien.

L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara) - Page 3 9jq9
► Chenoa est de retour à Forks depuis peu.
→ Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine.
► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom.
→ Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste.
► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup.
→ Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
Un doute la prit sur le chemin, tandis que le shérif les menait à la pâtisserie. Sur le moment elle n’y avait pas prêté attention, transportée par une tornade de sentiments euphorisants mais, maintenant qu’elle se repassait le film dans sa tête, Chenoa se rendait doucement compte qu’elle venait de commettre une grave erreur. Juste après avoir saisi l’opportunité de le complimenter à son tour, elle avait utilisé l’expression plaisanterie mis à part signifiant qu’elle ne pensait pas un seul des mots qu’elle venait de prononcer. Que c’était juste une blague. Des propos à balayer d’un revers de main. Alors quand cet instant de la conversation lui revint en mémoire et qu’elle en réalisa son implication, la quileute eut envie de hurler et de se frapper la tête sur le tableau de bord ! Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Comment pouvait-elle manquer à ce point de discernement pour gâcher les rares occasions qui s’offraient à elle de séduire son âme-sœur ? Dire qu’on venait de la complimenter sur son intelligence... quelle ironie ! Elle l’était sans doute d’un point de vue artistique et cérébral, mais niveau flirt, elle allait devoir revoir sa copie. Et maintenant ? Chenoa n’osait plus parler. Elle craignait de s’enfoncer en voulant rattraper le coup. D’autant que ça serait étrange qu’au bout de plusieurs minutes de silence, elle se lance soudainement dans des excuses pour justifier qu’au moment où elle avait évoqué son physique, elle ne plaisantait pas. Non, elle avait beau retourner ça dans sa tête, elle ne voyait aucun monde dans lequel ça ne rendrait pas la situation gênante. Pour elle comme lui d’ailleurs. Il fallait néanmoins qu’elle trouve une solution car il était hors de question qu’ils se quittent sur une note aussi tragique. Qu’allait-il penser d’elle ? Chenoa préféra ne pas y songer. Durant leur rencard qui n’en était hélas pas un, elle n’avait d’autre choix que de tout faire pour rattraper le coup. De façon subtil si possible. Il ne manquerait plus qu’elle passe pour une dévergondée qui cherchait à le mettre dans son lit juste pour une nuit alors qu’au contraire, elle comptait bien l’avoir dans son lit pour toute la vie. Bref, maintenant qu’elle s’était auto-sabotée, elle allait devoir mettre les bouchées double pour corriger le tir.

Obnubilée par son échec et réfléchissant à ses prochaines stratégies pour le charmer (sans se rater cette fois-ci), Chenoa fut surprise d’entendre la voix du shérif à ses côtés. « Il va de soi, Mademoiselle Clearwater, que je vous offre la dégustation, et je serais dévasté si vous me refusiez ce petit plaisir. » Effectivement, ils étaient arrivés devant la Bakerie House. Le bâtiment était magnifique, tout droit sortie d’un livre de conte. Elle n’y avait pas encore mis un pied qu’elle aimait déjà cet endroit. Peut-être à cause du côté boisé qu’elle adorait nécessairement en tant que louve, et même depuis bien avant en réalité. Tournant son regard vers Charlie, elle lui sourit avec tendresse. Y avait-il une seule qualité que cet homme ne possédait pas ? « Et je serai dévastée de vous voir dévasté. J’accepte donc avec plaisir votre invitation. » Oubliant temporairement ses sombres pensées devant la serviabilité de son preux chevalier, Chenoa prit avec bonheur la main que le shérif lui tendait pour l’aider à sortir de l’habitacle. Décidément, elle vivait de tels ascenseurs émotionnels avec lui qu’elle commençait à se demander si elle rentrerait saine d’esprit chez elle, ce soir. Et en même temps... avait-elle vraiment envie de rester sage en sa compagnie ? Rien n’était moins sûr, d’autant que le contact de leurs deux mains la fit frissonner. « Merci. » souflla-t-elle en plongeant son regard dans le sien. De mémoire, c’était la première fois qu’ils se touchaient. Il fallait juste qu’elle évite de s’évanouir de bonheur et tout irait bien. Une fois à l’extérieur de la voiture, Chenoa resta à l’observer tandis qu’il s’échinait à faire rentrer toute ses affaires dans le coffre. Elle pourrait rester des heures à le regarder. D’ailleurs, elle rougissait à l’idée d’avoir déjà commencé à faire des esquisses à son effigie juste après leur rencontre et sa conversation avec Billy Black. Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Artiste dans l’âme, elle avait naturellement attrapé un crayon et son carnet avant de noircir la page blanche des traits harmonieux du shérif. Et clairement, elle n’avait pas fini de le dessiner.

Entrant dans la pâtisserie, Chenoa fut immédiatement subjuguée par la beauté du lieu. Un arbre se trouvait au centre de la pièce, et tout était aménagé en fonction de lui. Le mobilier était évidemment en bois, et les poutres avaient été laissées apparentes. C’était bien simple, la quileute avait la merveilleuse sensation d’être dans une clairière. Il ne manquait plus qu’une rivière chantante coulant au milieu de la pièce pour que Chenoa ne décide tout bonnement de s’installer ici. « La municipalité voulait faire abattre l’arbre pour faire un parking et une zone industrielle, alors on a trouvé un compromis. Le bâtiment a été construit tout autour, avec des calculs permettant à l’arbre de grandir pour au moins un siècle sans risque d’être dérangé. » lui expliqua Charlie, pendant qu’elle restait émerveillée par l’endroit. « C’est magnifique ! » fut tout ce qu’elle trouva à répondre. Son esprit était ailleurs, imaginant déjà les futures peintures qu’elle ferait de ce lieu. Aussi, lorsqu’une voix se fit entendre, Chenoa n’y prêta pas attention tout de suite, bien trop occupée à contempler le décor. Ce n’est que l’arrêt du shérif qui salua une femme, manifestement la propriétaire, qu’elle sortit de ses pensées. « Oh, bonjour ! » répondit-elle en lui serrant la main. Charlie, toujours aussi attentionné et aimable, fit les présentations. « Alma Malbourne, je te présente Chenoa Clearwater. Chenoa, je vous présente Alma. Si vous avez besoin d’aide social dans la ville, c’est à elle que vous devez demander. Ses pâtisseries sont reconnues partout, tellement que certaines personnes viennent de la grande ville pour lui demander des gâteaux d’anniversaire. » La quileute hocha la tête et lui adressa un grand sourire. « Enchantée de faire votre connaissance. Cet endroit est absolument époustouflant ! » la complimenta-t-elle. Puis Madame Malbourne les installa à une table avec une carte des menus.

Comme une enfant vivant la magie d’un conte de fée, Chenoa ne pouvait s’empêcher de regarder tout autour d’elle. La beauté des lieux la fascinait. Puis sa curiosité finit par se poser sur les clients. Ses iris ne revinrent vers Charlie que lorsqu’il lui parla à nouveau. « Je viens souvent prendre un café ici, mais d’ordinaire je suis seul alors je n’ai pas le droit au menu. » La brune lui sourit avec espièglerie. « Vous êtes sûr que c’est parce que vous êtes seul et pas plutôt parce que vous prenez toujours la même chose ? » Parce qu’elle aussi avait ses habitudes dans son ancienne ville, si bien que le serveur ne lui demandait sa commande que pour confirmation. Après avoir tout essayer dans un établissement, elle finissait invariablement par ne prendre plus que la même chose. Comme disait l’expression, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Même si son côté artistique jouait aussi dans ses choix. Mais Chenoa aimait à croire qu’elle était une personne foncièrement stable et que ses coups de mou ou, au contraire, ses phases d’exaltation étaient rares. « Alors, qu’allez-vous prendre aujourd’hui ? » s’enquit-elle toujours avec malice, tandis qu’elle cherchait son bonheur au détour d’une page. « Le choix s’avère difficile de mon côté... Je crois que je vais être obligée de revenir pour tout goûter. A moins que vous n’ayez une recommandation ? » Dans le fond, elle espérait qu’il n’en ait pas. Ainsi, ça lui donnerait une excellente raison de revenir avec le shérif. Encore qu’elle pourrait utiliser la carte du hasard vu qu’il venait souvent. Les yeux rivés sur le menu, la quileute ne put résister à la tarte au citron proposé, pas plus qu’au chocolat chaud avec de la guimauve. C’était très hivernal comme boisson, mais le réconfort ne connaissait aucune limite saisonnière, et Chenoa n’était de toute façon pas du genre à s’encombrer avec ce genre de détail. Elle vivait pleinement selon son humeur du moment et il s’avérait qu’elle se sentait heureuse. L’acidité du citron et le sucre du chocolat lui paraissait donc parfait comme mariage. Et maintenant, elle allait devoir trouver comment se rapprocher du shérif Swan pour que cette sortie ne soit pas la dernière. « Bon. On dirait que ça s’est plutôt bien passé avec Madame Hamlet. Je vais me mettre à la peinture dès demain pour qu’elle ait le tableau le plus rapidement possible. Vous voudrez le voir quand je l’aurai finalisé ? » lui demanda-t-elle avec un sourire plein d’espoir. Normalement, Charlie allait accepter sa proposition ne serait-ce que par politesse. Et bien qu’elle ne le connaisse que depuis quelques jours, et principalement par la bouche des autres quileutes d’ailleurs, Chenoa ne doutait pas un seul instant que non seulement il acquiescerait mais qu’en plus, il penserait chaque mot qu’il prononcerait. Sincère et altruiste, il ne pouvait faire autrement. Qui a dit manipulation ? La quileute utilisait simplement des stratégies élémentaires de drague pour attraper son beau shérif dans ses filets. Et à en croire Madame Hamlet, élaborer un plan de bataille pour capturer son cœur ne sera pas de trop.


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Jeu 4 Jan - 0:24

Charlie
Swan

J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. .

► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle.
→ Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier.
► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien.
→ Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore)
► Même Edward a dû mal à le cerner
→ Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie réfléchit alors qu’il regarde le menu sans réellement le regarder. Trop occupé à regarder la jeune femme. Elle était si … il ne sait pas. Il la regarde, regarde à nouveau le menu, mais son regard se retrouve à nouveau happé par l’existence de la jeune femme à ses côtés… Non, vraiment, il ne pourrait pas survivre à ce genre de sortie trop souvent. Il était… un pauvre civil envoyé dans la cage aux lions, sans même avoir eu de mode d’emploi. Il hausse les épaules.

- J’ai toujours peur de gâché, qu’il explique, si je n’aime pas et que je suis seul. Alors, il est vrai que je prendrais la même chose.

Il n’était pas un « bec sucré » comme on dit. Il était clairement plus le genre à être l’homme qui prend toujours la même chose par habitude. Il la regarde avant de lui tendre son « propre » livre. Même si ça ne servait à rien puisqu’elle avait le sien. Il sourit, un peu, taquin.

- Et si je vous laissez choisir pour moi ?

Ouais… Il l’avoue, il renvoie le bébé. Il était assez content de ne pas avoir à choisir quoi que ce soit. Si la jeune femme pouvait choisir pour lui, en plus de se sentir redevable envers elle, il aura envie de finir pour ne pas gâcher et ne pas lui faire mal au cœur… Donc… C’était la bonne solution de lui demande de choisir pour lui. Il rajoute simplement une phrase :

- Je n’ai pas d’allergie et j’aime tout normalement, sauf les choses étranges comme le match ou les haricots rouges.

Il liste alors qu’il essaie de trouver les bonnes choses. Il ne sait pas. Il ne pourrait pas commander quoi que ce soit pour la jeune femme, ni même trouver ce qu’elle aime d’ailleurs. Il pourrait le deviner s’il lui mettait un peu tout dans la bouche pour voir sa réaction, mais ça serait un peu long tout ça. Il penche la tête. Il aimerait bien que la jeune femme lui apprenne tout ce qu’elle aime. Il aimerait vraiment que la jeune femme lui dise tout ça.

- Je vous ramènerais, proposa-t-il simplement sans réalisé que c’était exactement ce que la jeune femme attendait, pour que vous puissiez profiter de toutes ses merveilles.

Il ignore totalement ce qu’il se passe dans la tête de la jeune femme. Il ignore totalement qu’elle désire trouver une solution pour l’avoir « plus » dans sa vie. Pour lui, c’était même pas de l’ordre du possible ou de l’envisageable. Alors, il ne prend pas du tout les perches que la jeune femme peut essayer de lui envoyer (ou presque pas, puisqu’il vient de proposer de la ramener un autre jour héhé).

- J’aimerais le voir oui, répondit-il, et je peux aussi revenir avec vous. Madame Hamlet à toujours besoin de moi pour une raison ou une autre, et ça me permet de venir pour une autre raison que de vouloir l’aider.

Il était content d’avoir une nouvelle jeune femme aussi lumineuse dans sa ville. Il espère qu’elle restera pour amener plus de bonheur ici. Déjà Alma et son homme, l’adjoint donc, avaient amené de la jeunesse dans la ville. Mais Chenoa …Chenoa était différente. Il ne savait pas encore pourquoi. Il la trouvait différente de toutes les autres. Il la trouvait plus douce, plus jolie, plus… tout. Et il appréciait d’être avec elle. Il y avait quelque chose de différent à être avec elle. Ce n’était pas comme avec une autre personne. Peut-être parce qu’elle venait d’ici et revenait ? Qui pourrait le dire, mais il sourit à nouveau quand la serveuse vient prendre la commande. Charlie prit aussi un café gourmant à emporter pour la jeune femme. Parce qu’il avait envie de lui faire plaisir, tout simplement.


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Dim 11 Fév - 20:20

Chenoa Clearwater
J'ai 40 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis artiste peintre et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis imprégnée de Charlie Swan et je le vis parfaitement bien.

L'amour sans l'espoir devient une chose morte. L'amour est cette lueur d'espoir qui jaillit dans le noir. (Senara) - Page 3 9jq9
► Chenoa est de retour à Forks depuis peu.
→ Elle vient de la famille Clearwater, et son oncle était le meilleur ami du shérif Charlie Swan. Ses parents ne sont pas encore de retour mais, de son côté, elle ressentait grandement le besoin de retrouver sa terre d'origine.
► C'est une peintre renommée dans le milieu artistique, mais il faut s'intéresser un minimum au monde de la peinture pour connaître son nom.
→ Bien qu'elle ait quitté San Francisco et qu'elle ne compte plus se rendre dans les soirées mondaines, elle poursuit sa carrière de manière plus intimiste.
► En arrivant à Forks, elle ignorait que la proximité des Cullen lui ouvrirait la voie à la métamorphose en loup.
→ Toute nouvelle dans la meute, elle doit encore apprendre à contrôler sa transformation et à vivre avec les pensées des autres. Pour quelqu'un d'indépendant, autant dire que la tâche est plus ardue qu'il n'y paraît.
La quileute était trop gourmande pour son propre bien. Heureusement, elle n’était pas du genre à prendre du poids si facilement et, en dehors de ses passages à vide lorsque l’inspiration venait à manquer, elle avait toujours eu une excellente hygiène de vie. Même lorsqu’elle vivait encore à San Fracisco, elle prenait toujours le temps d’aller faire du sport, principalement des randonnées. Se perdre en pleine nature était relaxant et lui permettait autant de se vider la tête que de muscler sa silhouette. Et puis, lorsqu’elle était en pleine phase de créativité, elle oubliait souvent de manger, toute son attention étant uniquement concentrée sur ses œuvres en cours. Donc, d’une manière générale, Chenoa s’autorisait à déguster de délicieuses pâtisseries, là où nombre de femmes s’en tiendraient à une triste tisane et à la part de tarte la moins calorique. Surtout en présence de l’homme qu’elles aimeraient charmer. La brune ne comptait pas user de cette stratégie. Elle ne voulait pas mentir sur qui elle était, et il s’avérait qu’elle aimait les bons petits plats, desserts compris. Hors de question donc qu’elle boude son plaisir, surtout ici, dans ce charmant endroit où le shérif l’invitait et où l’ambiance était à la détente autour d’une pause sucrée. Après tout, Bakerie House était reconnu pour ses gâteaux, comme le lui avait confié Charlie. La quileute se sentait ainsi obligée de goûter à toutes les merveilles qu’elle découvrait page après page. Sauf qu’elle éviterait de le faire en une seule après-midi. Pour éviter une crise de foie, déjà, et ensuite parce qu’elle n’allait pas ruiner le shérif alors qu’il s’était naturellement proposé pour payer la note. En revanche, maintenant qu’elle avait posé ses valises à Forks et qu’elle connaissait l’existence de cet établissement, il était évident qu’elle reviendrait, sans doute trop souvent, dès qu’elle aurait besoin d’une peu de répit entre deux toiles. On sentait toute la chaleur humaine qui émanait tant de la propriétaire que des clients, et en même temps, il y avait aussi ce côté discret où l’on se sentait à l’aise pour venir passer un moment tranquille sans être dérangé. Tout ce que Chenoa aimait. Et tout ce qu’elle recherchait aussi, certains jours où elle avait besoin de décompresser dans un étrange sentiment de solitude entourée. La douce bienveillance du lieu lui procurait déjà un sentiment de sécurité, tout comme la présence de Charlie. « J’ai toujours peur de gâcher si je n’aime pas et que je suis seul. Alors, il est vrai que je prendrais la même chose. » affirma-t-il alors, tandis que Chenoa le taquinait. Sauf que contrairement à elle, ses habitudes avaient surtout comme motif le non-gaspillage. Du moins est-ce ainsi qu’elle comprit ses paroles. « Je comprends. C’est gênant quand ça arrive. Mais ça reste une expérience et, qui sait si une de vos futures passions culinaires ne se trouvera pas derrière un choix risqué ? » Elle, en tout cas, aimait se lancer des défis et prendre des risques parfois. Et pas qu’en cuisine. Certes, elle le faisait souvent parce qu’elle écoutait son instinct et ses envies du moment mais, Chenoa devait avouer qu’elle n’avait jamais regretté d’avoir pris des risques. Même ceux qui l’avaient déstabilisée, ou qui l’avaient blessée. Parce que même si ça n’avait pas été agréable sur le moment, ça lui avait aussi permis d’apprendre à mieux se connaître et à apprendre de ses erreurs. Elle ne les considérait donc pas comme des échecs. Le seul vrai fiasco de sa vie était son ex-fiancé, le jour où il n’était pas venu au mariage et qu’elle avait appris par la suite que non seulement il entretenait une relation avec une autre femme, mais qu’en plus elle était enceinte. A ce jour, elle se demandait encore comment elle avait fait pour ne s’apercevoir de rien. Mais ça n’avait plus d’importance. Plus depuis qu’elle avait posé les yeux sur Charlie et qu’il serait le dernier à détenir son cœur, pour toujours et à jamais.

Attentive à sa lecture et aux photos accompagnants les descriptions, Chenoa regarda le shérif avec perplexité lorsqu’il lui tendit son menu. « Et si je vous laissais choisir pour moi ? » proposa finalement ce dernier en affichant un sourire espiègle. Un sourire qu’elle lui rendit. « Très bien, je relève le défi de vous sortir de votre zone de confort tout en trouvant une pâtisserie qui soit à votre goût. » La quileute n’était pas certaine d’être très douée pour deviner ce que les gens aimaient, contrairement à Charlie qui était observateur et dont le métier était justement de comprendre les autres. Néanmoins, entre ce qu’on lui disait de lui et les propos qu’il tenait, elle commençait à cerner le shérif. Tout du moins, elle l’espérait. C’était quelqu’un d’une grande douceur, bienveillant, altruiste mais manquant terriblement de confiance en lui. Qu’est-ce qui, dans les recettes proposées, pourraient lui plaire sans qu’il ne s’y attende ? « Je n’ai pas d’allergie et j’aime tout normalement, sauf les choses étranges comme le matcha ou les haricots rouges. » La brune hocha la tête à ces précisions. Donc pas de thé vert et pas de gâteau à base de haricots. Ce qui ne serait pas un problème, Chenoa n’ayant rien d’aussi excentrique en tête. Quoique... le Guillermo Coffee lui faisait de l’œil. Le côté amer du café associé au côté sucré et acide du citron vert était étonnant mais surtout incroyable ! Sauf que c’était plutôt le genre de bizarrerie dont elle raffolait. Mais bon, elle gardait le côté café qu’il avait l’air d’affectionner et elle y rajoutait sa petite touche de fantaisie ! Quand au gâteau, brownies et cookies étaient des classiques qu’elle préférait mettre de côté, tout comme l’apple pie ou le cheesecake. Son regard s’attarda sur l’Angel cake. La description affirmait « À la dégustation, on a l'impression de manger un nuage de légèreté et de moelleux. » Mmm, un nuage ? Et pourquoi pas ? C’est avec plaisir que Chenoa voulait bien l’emmener visiter le ciel et même le paradis. Aussi, même si elle n’était pas certaine que les goûts se marieraient bien ensemble, elle opta pour ces deux choix. « Je vous ramènerais, pour que vous puissiez profiter de toutes ces merveilles. » Ah ? La quileute ne put s’empêcher d’arborer un grand sourire enchanté en constatant qu’un de ses vœux venait de se réaliser. Elle l’observa d’ailleurs par-dessus le menu, les yeux malicieux. « Je prends cela comme une promesse. Et croyez-moi, une invitation de ce genre, je ne suis pas près de l’oublier. » Si c’était biologiquement possible, Chenoa serait littéralement en train de rayonner de bonheur. Mais comme elle n’était qu’humaine, sa joie se lisait seulement sur son visage tandis que la dopamine pulsait dans tout son corps.

Après qu’Alma soit passée prendre leur commande, la quileute évoqua leur passage chez Madame Hamlet. Tout s’était bien passé, même si cette dernière avait réussi à percer ses sentiments en moins de deux minutes. Le point positif, c’était que Chenoa avait non seulement l’aval de cette adorable grand-mère – ce qui était important vu combien elle comptait pour le shérif – mais aussi quelques conseils dont elle saurait user pour parvenir à ses fins. En fait, elle était précisément en train de mettre tisser sa toile autour de lui. Après sa promesse de la ramener ici, il lui promit aussi de retourner chez la vieille dame avec elle. Et comme elle lui proposait de voir le tableau une fois fini, ça impliquerait qu’il doive venir chez elle. Bref, cette journée était merveilleuse ! « J’aimerais le voir oui, et je peux aussi revenir avec vous. Madame Hamlet à toujours besoin de moi pour une raison ou une autre, et ça me permet de venir pour une autre raison que de vouloir l’aider. » C’est vrai qu’il s’était occupé de plein de choses pendant qu’elle élaborait le portrait avec Madame Hamlet. Et visiblement, c’était quelque chose de courant. Chenoa se souvint alors qu’il lui avait donné son numéro le jour de leur rencontre, au cas où elle aurait besoin de quelque chose, comme monter des meubles puisqu’elle venait d’emménager. Si elle l’appelait pour déplacer une grosse armoire ou pour effectuer des travaux d’extérieur, peut-être qu’il se dévêtirait une nouvelle fois ? Chenoa chassa doucement cette pensée pendant que la serveuse revenait avec leur commande. « Bon et bien... je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour que mes choix vous plaisent. » fit-elle, curieuse et légèrement inquiète. Car le connaissant, il serait trop poli pour dire qu’il n’aimait pas. Or elle n’avait aucune envie qu’il se force ou se retrouve mal à l’aise. Tout en goûtant son chocolat chaud, elle posa donc ses iris noisette sur le shérif, attentive au moindre froncement de sourcils, à la moindre grimace qu’il pourrait faire. « Alors ? » demanda-t-elle après un instant, désireuse de savoir si elle avait réussi un tantinet à le cerner ou pas du tout.


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Mer 21 Fév - 2:01

Charlie
Swan

J'ai 45 ans et je vis à Forks, USA. Dans la vie, je suis chef de la police et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et j'évite d'y penser. .

► Charlie est le chef de la police de Forks, mais il aide parfois des enquêtes à Seattle.
→ Ses meilleurs amis sont Billy Black et Harry ClearWater. Depuis le déces de ce dernier, Billy a peur de perdre le premier.
► Il a des capacités intellectuelles supérieurs mais le cache bien.
→ Il n'a plus de parents. Il a une fille Bella Swan, qui est marié à un vampire (bien que lui l'ignore)
► Même Edward a dû mal à le cerner
→ Il a une odeur alléchante pour les vampires (mais l'ignore)
Charlie se connaissait. Il était prudent pour ça. Il connaissait ses goûts, et il savait ne pas aimer se forcer à manger quelque chose qu’il n’apprécie guère. En contrario, ou plus vraisemblablement en lien à cela, il n’appréciait pas gâcher. Ainsi, avait-il tout naturellement pris l’habitude de ne prendre que des choses qu’il pouvait finir, ou être apprécier par une autre personne. Son second avait d’ailleurs l’habitude de finir ses cafés « chelous ». C’était lui, son second, qui aimait rapporter d’autres styles de cafés, dont les cafés glacés, pour lui faire goûter. Charlie n’en avait pas trouvé un qui lui plaise et son second les finissait toujours pour lui. Fort heureusement, sinon, il aurait donc dû s’obliger à le finir et ne pas apprécier l’expérience. Ainsi donc, la prudence prenait rapidement la priorité sur la découverte. Tout comme l’habitude et la routine avait pris la priorité sur les aventures que propose le monde. Il n’était pas le genre d’homme qui avait envie de bouger, voir du monde, changer de pays, visiter un tel lieu loin de sa petite routine et ses habitudes. En ça, il le savait puisque Renée lui avait dit, il était un homme ennuyeux. Il l’acceptait. Il savait qu’il n’était pas une personne que l’on aimerait comme personnage d’un livre. Trop plan-plan. Et même quand il travaillait pour la grande ville à côté, on le trouvait trop neutre, voir éteins. Ce qui était drôle quand on sait qu’on essaie de le débaucher là-bas depuis des années. Au moins était-il bon dans son travail, dirait-il.

Ainsi, son caractère était, pour beaucoup et même pour lui-même, vue comme prudent à l’extrême et pas impulsif du tout. La jeune femme avait, donc, réussi à le faire changer un peu en lui demander de commander pour lui. Parce que oui, c’était la chose qui le sort le plus de sa zone de confort depuis des années. On pouvait en voir le niveau de routine qui s’était imposé à lui depuis le temps. Ainsi donc, il la laisse choisir, espérant aimer et ne pas gâcher, ou devoir se forcer à manger. Il prévient simplement pour deux « goûts » qu’il n’apprécie pas… mais la jeune femme avait dû le comprendre depuis le temps… Il était quelqu’un de très naturel et simple. Trop. On en revenait toujours au même point. Il la regarde choisir alors qu’il se demande pourquoi la vieille femme pense autant de bien de lui alors qu’il serait incapable de courtiser une jeune femme maintenant. Là, à l’instant, il se demande comment il ferait pour proposer à la jeune femme de sortir avec lui sans trouver une once de bonne idée dans la myriade qu’il aurait dû avoir si cette question n’était pas lié à lui. Parce qu’il en avait des idées. Il connaissait les gens et leur cœur. Il arrivait à voir les mensonges et à comprendre les autres… Alors, pourquoi ne pouvait-il pas le faire ? Parce que pour ça, il devrait lui mentir ? Il ne sait pas. Il préfère oublier tout ça. Il essayait de voir s’il pourrait l’inviter, mais il réussi à faire passer ça pour une proposition d’aide plus que pour une proposition de se revoir. Ce qui prouve son cas. Il sourit à sa manière de lui répondre, comme s’il avait réussi alors même qu’il savoir avoir été à côté de la plaque encore une fois.

- Cela me va pour une promesse. Pour cela je dois me faire une mission que vous continuez d’apprécier ma compagnie alors.

Ce qui risquait de ne pas durer longtemps… comme il l’avait pensé plusieurs fois, il n’était clairement pas le genre de personne que l’on apprécie longtemps en compagnie. Même la femme qui lui avait juré de resté jusqu’à ce que la mort les sépare ne supportait pas sa compagnie. Même sa propre fille… alors une Quileute dont l’âme était plus naturelle que celle de tout le monde, plus libre et plus indomptable ? Il se fit rire tout de suite. Il pensa aux légendes des Quileute un instant. Qui veut que l’esprit du loup les protège. Si l’esprit Loup existe, il ne laisserait pas Charlie blesser une des siennes. Les vieilles femmes dont la routine était devenue leur vie étaient plus facilement contentable que les femmes espiègles et heureuses. Ce qui était d’autant plus triste. Charlie passait son temps libre auprès des personnes seules de cette ville pour leur donner sa compagnie, bien qu’il ne soit pas indispensable. Il le croit en tout cas. La réalité ? Tout le monde l’aimait profondément dans la ville et savait ce qu’il faisait pour les faire se sentir mieux. La commande arriva et il laissa un regard dubitatif à Alma. Il rêve ou son désert ressemble à un lapin ? Il relève les yeux et Alma était en train de sourire. Parce que ses desserts avaient la plupart du temps la tête de petits animaux mignons. Il finit par goûter, portant le dessert à ses lèvres en essayant de repousser ses préjugés. Il mâche doucement et examine mentalement ce qu’il était en train de goûter, bien que l’analyse ne se voyait pas sur son visage. Il fit un petit sourire à la jeune femme, qui semblait un peu stressé.

- J’aime bien. Je n’en mangerais pas tous les jours mais ça reste délicieux. Vous voulez goûter, vous aussi, proposa-t-il en lui tendant sa cuillère déjà rempli d’une bouchée respectable.

Et lui, il ne trouve même pas de raison de trouver ce moment étrangement romantique. Il propose juste avec un petit sourire pour qu’elle puisse goûter, elle aussi, au dessert qu’elle avait choisi pour lui.  
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