Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Encore combien de temps?

Charly
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Charly
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June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?

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« -quoi ? » avait répondu June amusé qu’il n’ait pas prévu ce genre de chose, un poil emmerder tout de même par la nouvelle. Surtout que là, ça allait vraiment être compliqué de s’arrêter maintenant. Faire attention… ça allait bien pour cette fois parce qu’elle en mourrait d’envie. « -t’as plutôt intérêt ! » lui souffla June en retour qui avait déjà entendu cette combine plus d’une fois dans la bouche d’autres hommes, tout pour finir avec oups, j’ai oublié, désolé ! Mais Tobias était différent. Un joli rire sortie de la gorge de June lorsqu’il la fit basculer. Un frisson avait couru le long de son dos quelques secondes plus tôt lorsqu’il avait murmurer à son oreille. Elle caressa son dos musclé, et écarta les cuisses afin qu’il puisse enfin entrer en elle. Cela faisait une éternité que June ne s’était pas retrouver au lit avec un homme, mais Tobias savait y faire, lui tirant quelques gémissement à mesure qu’il augmentait la cadence de ses coups de reins.

June se tourna comme il le lui demanda, le laissant conduire leur ébats ce soir. Cambrant les reins, elle cria son plaisir lorsque la jouissance arriva, quelque peu frustré tout de même qu’il doive se retirer. Une fois au creux des bras de Tobias, elle lutta quelque secondes pour reprendre son souffle et retrouver ses esprits. Un petit rire vint compléter le sourire qui illuminait son visage. « -c’est toi qui pensais que j’étais nulle au lit. » précisa June avant d’embrasser le cou de Tobias. Elle caressa son torse du bout des doigts et finit par se redresser sur le coude pour lui répondre : « -je voulais voir ce que ça faisait de coucher avec un vieux. » avant de pouffer de rire et de l’embrasser. Elle savait très bien que le sujet redevenait sérieux alors elle se pinça les lèvres avant de répondre convenablement : « -ta sincérité. Le fait que tu viennes me répondre alors que tu ne voulais pas le faire. Ta peur que mon regard change en connaissant la vérité. » un léger sourire plein de douceur et elle ajouta : « -je sais que tu n’es plus cet homme là. Et je voulais savoir pour éviter que cette question ne tourne en boucle dans ma tête et devienne obsédante. » à nouveau elle l’embrassa avec douceur avant de lui sourire.

En posant sa tête dans le creux du cou de Tobias, elle dit : « -si ça dois se reproduire, et ça va se reproduire, enfin je l’espère. Vraiment… Je veux qu’on ait prévu. Parce que j’ai pas envie de compliquer encore plus les choses. » elle était déjà passée par la case avortement lorsqu’elle était plus jeune, et ne tenait pas à revivre ça. Sans compter que comme elle venait de le dire, tomber enceinte au milieu du merdier actuelle de leur vie, c’était exclus. « -et maintenant j’ai faim... » ajouta t elle en se redressant dans les draps. « -viens... » ajouta t elle en se levant. « -hé tu l’as jeté ou mon tshirt ? » demanda t elle en riant.
Manhattan Redlish
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Manhattan Redlish
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Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...

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Cela faisait des années que Tobias ne s’était pas allongé ainsi, après l’amour, son amante au creux de ses bras, reprenant doucement ses esprits après la jouissance. Depuis quelques années, il cumulait davantage les conquêtes que les relations, faisant en sorte de disparaître juste après, mais pas ce soir. Non, ce soir, il avait attiré la jeune femme tout contre lui pour la serrer contre son corps encore en émoi suite à leurs ébats, et il aimait cela. Il aimait la tendresse qui suivait dans leurs gestes, dans leurs regards. Il aimait cette petite conversation qui découlait naturellement, sans se forcer, et encore plus le rire de June qui résonna dans la pièce et qui lui fit baisser les yeux sur elle avec cette lueur espiègle dans le regard qui accompagnait son sourire amusé « Tu n’as pas été généreuse en compliment me concernant si mes souvenirs sont bons » avant de savourer le baiser qu’elle déposa dans son cou avec un naturel déconcertant. Il tourna la tête vers elle quand il la sentit se redresser à sa question quelque peu plus sérieuse, laissant sa main en suspens au-dessus de sa peau, et se mit à rire doucement « Et alors ? Tes conclusions ? » et lui rendit son baiser alors qu’il laissa ses doigts danser de nouveau sur sa peau nue.

Tobias ne pensait pas qu’elle allait répondre sérieusement à sa question, souhaitant faire perdurer cette légèreté, mais il s’était trompé et baissa les yeux, tel un enfant prit en faute quand elle évoqua son regard fuyant un peu plus tôt dans la soirée. Il finit par reporter son attention sur elle, lui rendant son baiser avec tout autant de douceur qu’elle, et répondit, en dégageant une mèche de cheveux de son visage de sa main libre « J’ai eu peur de te perdre si je ne disais rien… Et quand je suis parti, j’ai vraiment cru que… » et se tut avant de sourire alors qu’il la regardait avec tendresse « Dois-je comprendre que tu acceptes cette part sombre de ma personne ? », et fixa de nouveau un point invisible sur le plafond quand June nicha sa tête dans son cou. Sa main délaissa la peau de June pour se poser sur sa tête, embrassant son front avec douceur « Je vais m’en occuper, n’ait crainte » et fronça les sourcils, se redressant sur ses coudes quand June s’extirpa de ses bras, mené par un appétit soudain. Il se glissa hors du lit et chercha le haut de June, et décida de lui tendre son propre débardeur « Tiens » et enfila son boxer, la talonnant jusqu’à la cuisine. Il prépara deux casse-croûtes qui feraient très bien l’affaire au vu de l’heure, et tendit une assiette à la jeune femme « Tu ne veux pas d’enfants ? » avant de justifier sa question « Pas maintenant, je veux dire après tout ça » en faisant un rond avec sa main et se saisit de son casse-croûte pour le porter à ses lèvres. Il n’avait pas plus faim que cela, et déposa son assiette sur l’établi derrière lui, croisant les bras sur son torse, comme s’il s’étreignait lui-même, en l’observant silencieusement. Il tenait réellement à elle, et ça l’effrayait au plus haut point. Son regard s’assombrit soudainement à la simple pensée de la tournure que pourrait prendre cette traque à ne pas finir qu’avaient lancés McPherson et Lee Jong… Il se surpris à fixer un point invisible sur le débardeur que portait June, faisant abstraction du monde autour d’eux, et releva lentement son regard sur elle, cette même lueur sombre dans le regard « Je ne me suis jamais senti aussi vulnérable… » souffla-t-il comme un secret.



Charly
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June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?

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« -on peut pas tirer de conclusions avec une seule expérience. » répondit June avec son sourire en coin qui parlait pour elle. Mais le sujet sérieux était revenue sur la table et elle se devait d’y répondre. Depuis qu’ils se connaissaient, c’était lui qui passait son temps à la rassurer. Maintenant c’était son tour. Alors elle avait décidé de répondre sérieusement. « -tu as mal cru... » répondit June avec un sourire tendre. « -ne penses pas à ma place. C’est le meilleur moyen de se faire de fausses idées. » ça c’était une leçon que lui avait appris la vie. Toujours demander, même si ça pouvait faire mal à la sortie. Ne jamais faire de supposition. « -il faut qu’on recommence pour que tu comprennes bien ? Parce qu’il n’y aura plus l’effet de surprise ! » répondit June toujours souriante. La réponse était pourtant claire ? Elle ne serait pas venue dans sa chambre dans le but de coucher avec elle si c’était pour lui jeter au visage qu’il la répugnait ensuite. Elle comprenait que c’était peut être inattendu, ou étrange ou dingue même ! Alors elle décida d’ajouter : « -j’ai connu un paquet de mecs, mais avec toi c’est… c’est différent. Tu connais bien la connasse que j’étais avant en plus ! » bon elle ne parvenait pas à la jouer avec grand sérieux, mais elle espérait être parvenu à le rassurer.

Elle décida de sortir du lit pour manger. Elle hésita quelques secondes en le voyant lui tendre son propre débardeur. C’était con, mais ce geste n’était pas anodin pour la belle brune. Un sourire, un regard et elle enfila le vêtement avant de sortir de la chambre. Son assiette à peine en main elle haussa les sourcils en entendant la question. « -ah ouais on parle déjà de ça ?! » s’amusa June juste pour le faire chier un peu. « -ça fait seulement quatre ans que j’ai une vie potable. Je n’ai jamais rêvé avec d’enfant comme les autres nanas qui étaient au lycée avec moi. Je crois que jusqu’à présent avec la vie que j’avais, j’avais trop peur de reproduire le modèle de ma mère. C’est à dire absente, toujours à courir après le fric, et au final balancer dans ce monde un enfant bancale qui n’aurait rien demandé à personne. » elle mordit dans le sandwich, avala et ajouta : « -et là tout de suite maintenant, je n’en ai pas plus envie non plus. » ils ne savaient même pas si ils seraient encore en vie demain. Ils ne savaient même pas où leur relation allait les mener de toute façon !

« -c’est un peu normal tu es en boxer au milieu de la cuisine. » répondit June en lui souriant espiègle. Elle posa son assiette, se frotta les mains pour en virer les miettes. « -je sais que ça non plus tu ne l’avais pas prévu. C’est pas parce qu’on vient de coucher ensemble et qu’on tiens l’un à l’autre que ça va changer quoi que se soit. On va régler le problème Lee machinchose – je sais c’est Jong mais j’aime bien machinchose – et ensuite et bien on verra. » un haussement d’épaules, un petit sourire avant de terminer de manger rapidement. « -allez viens. On va dormir un peu. » elle glissa sa main dans la sienne et l’entraîna avec elle dans la chambre. Comme chaque soir, elle se lova dans ses bras, un peu plus serrer que d’ordinaire.

Deux jours plus tard :

Les mains tremblantes, le souffle court, June venait de composer le numéro de Tobias avec le téléphone qu’il lui avait laissé avant de partir faire quelques courses. Elle tomba sur le répondeur. Jura entre entre ses dents avant de reprendre sa course à travers la forêt. Il ne fallait pas qu’elle perde le peu d’avance qu’elle avait. Un type louche avait débarqué au chalet une heure après le départ de Tobias. Il était arrivé à pieds, et de la fenêtre de sa chambre, June avait nettement distingué qu’il était armé. Elle avait enfilé un pull et une paire de chaussure le plus rapidement possible, récupéré l’arme qui était maintenant la sienne et s’était échappée du chalet par la fenêtre. Elle avait prit la fuite dans la forêt, espérant joindre au plus vite Tobias. Tout en marchant elle rappela et laissa un message : « -Tobias c’est moi, y’a un type qui tourne autour du chalet. Il est armé. Grand, baraqué, roux. Je suis sortie par la fenêtre et je vais me cacher dans les bois. Je t’en supplie reviens vite. Et fais attention à toi. » elle raccrocha et leva les yeux dans l’espoir de trouver un arme dans lequel elle pourrait trouver refuge.
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Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...

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« Il va donc falloir recommencer » alors qu’il riait presque de la réponse de June qui ne voulait pas donner son avis sur ses capacités sexuelles. Même si, de ce qu’il avait pu voir, elle avait tout autant savouré que lui. Néanmoins, cette légèreté n’empêcha pas Tobias de revenir sur leur conversation sur le bord de la baignoire. Son regard sur elle, il sourit avec douceur en l’entendant et hocha lentement de la tête, sans répondre quoi que ce soit. Il n’y avait rien à répondre. June avait raison. Il ne devait pas se faire des réponses toutes faites dans son esprit, parce que cette dernière venait de lui prouver qu’il était tout à fait capable de se méprendre. Une dernière question lui brûla les lèvres et il se mit à rire, déposant ses lèvres sur les siennes « Je ne suis pas contre l’idée », mais il devait passer par l’étape épicerie afin d’acheter de quoi se protéger. Il ne souhaitait pas voir une grossesse au milieu de ce grand branle-combat qu’était leurs vies. De nouveau, il se mit à sourire, amusé et appréciant l’humour que mettait June dans ses explications « Je fais encore des cauchemars du jour de notre rencontre » en ne souhaitant pas alourdir davantage la conversation.

Tobias pencha légèrement la tête en la regardant fixement quand elle la vit hésiter quelques secondes avant de se saisir du débardeur qu’il lui tendait « Ce n’est qu’un vêtement, pas une demande en mariage » et se rendirent dans la cuisine après qu’ils aient revêtis, l’un comme l’autre, un bout de tissu pour cacher leur corps nu. Il prépara de quoi manger sur le pouce, avant que Tobias n’aborde le sujet des enfants. Un petit sourire espiègle, un haussement d’épaule « C’est parce que je me projette très loin » en la taquinant et la laissa répondre. Un long hochement de tête alors qu’il fixait son sandwich sans grand appétit « D’accord » fut sa seule réponse. Il comprenait la jeune femme, et qui voudrait d’un enfant avec un coréen aux trousses ?! Son regard s’assombrit soudainement en pensant à ce dernier, et se sentit bien moins dangereux, bien moins invincible soudainement. Il le murmura, plus pour lui que pour June, et releva lentement son regard sur elle, tentant d’afficher un maigre sourire de convenance quand elle évoqua sa tenue. Son sourire se fit plus convainquant en entendant le surnom que donna June à Lee Jong et acquiesça sans mot dire, glissant sa main dans celle de June pour rejoindre la chambre, la serrant tout contre lui, comme s’il ne voulait pas qu’elle s’en aille…

Deux jours plus tard…

« Carter est demandé à la caisse numéro 2. Carter est demandé à la caisse numéro 2 »

Tobias arpentait les rayons de cette épicerie de la ville voisine, remplissant son panier avec la liste que lui avait donné June, et agrémentant le tout de quelques aliments pour préparer le dîner de ce soir. Un petit sourire en coin quand il arriva devant les préservatifs, glissant une première boite, puis décida qu’une autre ne serait pas de trop, pour finir avec trois boites à la caisse. Il paya le tout, rangea les courses dans les sacs en papier, sans se douter, un instant, que June était en danger… Il monta dans la voiture de location quand son regard se posa sur son portable. Il l’avait oublié… Il s’en saisit et remarqua les deux appels en absence de June, et son message. Il démarra la voiture tout en tenant le petit appareil entre son oreille et son épaule, pensant qu’il avait oublié une course, mais quand il entendit la voix de June, son cœur rata un battement. La peur l’envahit soudainement et laissa tomber le portable dans sa main. Elle était en danger… Il recula en trombe et réduisit les 50 kilomètres qui le séparait du chalet à vitesse grand V. Il avait risqué un accident en chemin, mais s’en moquait. Tout ce qu’il avait à l’esprit, c’était June. Est-ce qu’elle était à l’abris ? Est-ce qu’il l’avait retrouvé ? Est-ce qu’il allait arriver à temps ? Il accéléra davantage à la simple pensée qu’elle était sûrement entre les mains d’un des hommes de main de Lee Jong.

Sans prendre la moindre précaution, Tobias gara la voiture devant le chalet et entra dans sa résidence, arme au poing. Il fut reçu par un violent coup de genou à l’abdomen, ce qui lui coupa le souffle aussitôt, tombant sur les genoux. Il releva la tête vers son agresseur qui lui assena un nouveau coup au visage pour le faire tomber complètement au sol. Sonné, mais encore lucide, il se redressa à quatre pattes, puis sur ses deux jambes, crachant le sang qu’il avait dans la bouche « Lee Jong ne veut plus se salir les mains » « Il voulait s’assurer que vous étiez bien là. Mon ami s’occupe de ta petite-copine. Il va prendre tout son temps avec elle ». A ces mots, Tobias bondit sur ce dernier, le plaquant contre le mur, mais il reçu un violent coup de coude dans le dos, et un autre dans le visage. Repoussé avec violence par l’homme de main, Tobias eut juste le temps de relever la tête pour éviter la première balle. Il se hâta pour récupérer la sienne, sous les balles de ce dernier, avant de se mettre à l’abri. Une grimace de douleur en sentant la balle qui avait perforé son bras. Il n’avait pas été assez rapide. « Tu te ramollis Hansen ». Le tueur à gage inspira profondément, ferma les yeux pour écouter le parquet grincer sous les pas de l’homme de main. Il bougeait, se demandant d’où il allait surgir. A droite. A gauche. Tobias se déplaça rapidement jusqu’à un autre abri, un regard pour la pièce et se redressa, tirant une seule et unique balle faisant tomber au sol l’homme de main. Il s’approcha du corps encore chaud de ce dernier « Mes salutations à Lee Jong » et lui tira une dernière balle entre les deux yeux. Il récupéra l’arme de ce dernier qu’il rangea à sa ceinture, et quitta le chalet à la recherche de June et du roux qui était à sa poursuite.

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June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?

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June n’avait jamais autant couru de sa vie, et aussi vite. Elle venait de s’arrêter quelques minutes pour reprendre son souffle. Elle était trempée de sueur, mourrait de chaud, mais la buée qui sortait de sa bouche à la vitesse de sa respiration lui prouvait qu’il faisait froid. C’était la fin de l’après midi. La nuit allait tombé dans à peine deux petites heures. Suivant les conseils de Tobias, elle tenta de faire silence dans son esprit, et de se concentrer sur les bruits de la forêt autour d’elle. Au début elle n’entendit que son propre souffle, son coeur qui battait comme un dingue dans sa poitrine. Mais elle se concentra, elle savait que là tout de suite, elle ne pouvait compter que sur elle même. Tobias n’était pas là. Il lui avait appris des choses, c’était le moment ou jamais de s’en servir. Des bruits de pas dans les feuilles, une branche qui craque, un souffle rauque. Il n’était pas loin. Il allait plus vite qu’elle. Et était sans doute bien plus entraîné ! Il fallait qu’elle continue. Ou qu’elle l’affronte. Pour le moment, June n’était pas capable de choisir cette option. Alors elle se remis en marche, cachant ses traces du mieux possible.

Flash Back :

« -tu sais, je pense que ça serait plus simple que je vienne avec toi. C’est des trucs de filles ça... » elle montra la liste en ouvrant grands les yeux sous l’évidence. « -et puis j’en ai marre de rester ici... » avoua June en baissant les épaules. Tobias avait préféré la savoir ici, en sécurité. Il avait parlé des gens, des caméras, de l’avis de recherche. Elle s’était résignée. « -tu as sûrement raison. » avait elle soupiré déçue tout de même de ne pas pouvoir l’accompagner. Sans savoir vraiment pourquoi, la jolie brune l’avait retenu par la main, pour l’embrasser avec une envie certaine, moulant ses hanches aux siennes. « -reviens vite... » lui avait elle soufflé en lui souriant, avant de fermer la porte derrière lui et de mettre l’alarme.

Fin du Flash

June n’en pouvait plus, obligée de faire à nouveau une pause, adossé contre un tronc d’arbre, elle prit le temps de vérifier le chargeur de son arme. En regardant en l’air, tout en cherchant son souffle, elle se dit qu’elle aurait mieux fait d’aller faire les courses elle même ! Et que la prochaine fois, si il y en avait une, et bien elle s’écouterait. Elle pria trop secondes pour que Tobias soit arrivé au chalet, avant de se figer sur place. Une branche venait de craquer. « -tu vas courir comme un lapin encore longtemps ? » demanda alors la voix d’un homme. « -qu’est ce que vous me voulez ? » demanda June en serrant son arme entre ses doigts. « -je veux que tu rentres avec moi tranquillement. On va aller attendre Hansen tous les deux au chalet. On pourra même boire un petit thé si tu veux. » Il fallait qu’elle fasse diversion, mais elle avait mal de partout. Jamais elle ne pourrait se mettre à nouveau à courir, et si elle continuait, c’était le ravin qui l’attendait. Et puis d’un coup…

Flash Back

« -non mais je serais incapable de faire tout se chemin en courant ! Tu as vu comme c’est raid ?! » avait râla June juste derrière Tobias, les deux points sur les hanches. Et dire que c’était elle qui avait voulu faire cette rando ! Elle fit quelques pas de plus en cherchant son souffle et Tobias la ramassa de justesse avant qu’elle ne tombe dans un ravin dissimulé bien comme il fallait par des buissons. June s’était agrippée à lui en fixant le trou juste en bas. « -merci. Tu savais que... » en indiquant le ravin. Il lui avait alors parlé du ravin et de la possibilité qu’il lui offre une porte de sortie si jamais elle était trop fatiguée pour poursuivre. Un effet de surprise, et un petit plateau en contre bas où elle pouvait se cacher. « -tu as donc tout prévu sur tout les points... » avait répliqua June en se penchant légèrement pour regarder le plateau en question.

Fin du Flash.

C’était sa seule change ! Même si à l’entraînement elle avait été incapable de poser son pieds sur le plateau, ayant trop peur de tomber, aujourd’hui elle avait bien plus peur de mourir d’une balle. Elle inspira un grand coup et sortie de sa cachette, pointant son arme sur son poursuiveur. « -hé mais on dirait qu’Hansen à jouer les prof. » ironisa le type en face, un sourire sur les lèvres. La nuit commençait à tomber, tout comme la neige. Contre toute attente le type fit tourner son arme et la rangea. « -aller chérie, ranges ça avant de te blesser. » déclara t il en avançant d’un pas. De l’autre côté de l’arme, June était incapable d’appuyer sur la gâchette. Il fallu quoi… cinq minutes à peine à son agresseur pour la désarmer. Mais elle ne comptait pas mourir là au milieu des bois. June sortie ses armes de filles. Elle tira les cheveux, la barbe, le griffa à sang au bras et au visage, avant de le mordre. En retour elle prit une gifle qui l’envoya voler au sol. « -j’ai horreur de taper les femmes, mais tu m’aides pas vraiment. Alors on va recommencer : tu vas me suivre jusqu’au chalet. » Au sol, June avait la tête qui tournait et la mâchoire endolorie. Elle fit un effort fou pour se remettre sur ses jambes, et fit mine de reculer. Là juste derrière elle se trouvait le ravin.

Elle disparue derrière les buissons et pria pour ne pas louper son coup. Elle poussa un long cri pour la mise en scène tout comme pour évacuer sa peur. Quelques secondes plus tard, elle restait allongée au sol, comme si elle venait de s’y écraser. Elle entendit l’homme juré en haut, tenté de voir quelque chose avec la lumière de son téléphone, et puis au bout d’une grosse demi heure, enfin partir. La jeune femme resta encore immobile plus de dix minutes, cherchant un bruit suspect dans la nuit qui était tombée. Lorsqu’elle se retourna enfin, elle avait le goût du sang dans la bouche, et elle était congelée. Mais pour le moment elle était incapable de bouger plus. Remonter et retourner au chalet était trop risqué pour l’instant. Elle était trop épuisée. Un regard très rapide pour son téléphone. Il était éteint faute de batterie et l’écran s’était brisé sous la chute. Comme un petit animal elle se recroquevilla sur elle même. Il lui fallait un peu de repos. June ferma les yeux en espérant que Tobias était en sécurité de son côté, en espérant qu’il viendrait la chercher.
Manhattan Redlish
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Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...

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La porte se referma violemment quand Tobias quitta le chalet, dévalant en toute hâte les trois marches en bois qui le séparait du sol humide de la forêt. Un regard pour son arme, et plus particulièrement son chargeur. Il savait pourtant que seulement deux balles avaient été tirées, mais c’était une habitude, comme un rituel qu’il s’imposait à chaque fois qu’il savait qu’il allait devoir user de son arme dans les prochaines minutes. C’était la seule chose qu’il parvenait encore à contrôler en cet instant. Tobias regarda rapidement son bras meurtri et retira sa veste qu’il balança sur le sol, et avec sa ceinture, tenta de faire un garrot pour éviter de perdre trop de sang et prendre le risque de laisser des traces sur son passage. Le cuir entre ses lèvres, il grimaça de douleur lorsqu’il resserra ladite ceinture autour de sa blessure par balle. La tête lui tourna légèrement, et s’autorisa une seconde ou deux, avant de la lever en direction du ciel alors qu’il sentit les premiers flocons de la saison s’abattre sur sa tête. La nuit, elle aussi, commençait à tomber. Une pensée pour June qui était seule dans cette imposante forêt, pourchassée par l’homme de main de Lee Jong, sûrement apeurée et voilà que l’obscurité et le froid s’invitaient à leur traque, et qu’il n’était pas là pour la protéger et la rassurer…

Tobias entra dans la forêt en petites foulées rapides et régulières, s’arrêtant de temps à autre pour tendre l’oreille. Il était le prédateur et le rouquin, la proie. Il avait arpenté inlassablement cette forêt pour en connaître chaque recoin, chaque arbre, afin de se repérer au mieux au moment venu. Le moment était venu et la nuit lui compliquait quelque peu les choses…

FLASH-BACK

« La nuit rend les choses difficiles » tout en tournant autour d’elle alors qu’elle avait les paupières closes « Il fait froid et notre vue est diminuée. Tu dois rester vigilante et faire appel à tes autres sens » alors qu’il se recula pour se cacher à l’arrière d’un buisson. Les premières fois, il était parvenu à l’effrayer, mais celles qui suivirent, June avait appris de ses enseignements et chaque feuille qui craquait ou branche, lui permettait de le découvrir avant qu’il ne surgisse de l’obscurité. Il parvint tout de même à avoir sa vengeance quand, en rentrant au chalet, il s’était amusé à disparaître pour réapparaitre et tirer un cri de surprise de June qu’il fit taire par un baiser et un « désolé » amusé.

FIN FLASH-BACK

Malgré la brûlure du froid à chacune de ses respirations, Tobias continuait de se hâter dans cette forêt qui se plongeait peu à peu dans la pénombre. Puis un craquement se fit entendre, et un second, ainsi qu’une voix au loin. Il s’arrêta alors, s’accroupit derrière un arbre, resserrant son emprise sur son arme, quand son cœur se serra en l’entendant. June était tombée dans un ravin… Morte… Malgré toute la colère qu’il pouvait éprouver en cet instant, il resta tapi dans l’ombre jusqu’à ce que dernier ne raccroche. Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il sortit de l’ombre, se ruant sur le rouquin qui tomba au sol. Un premier coup de poing, un second, et ce dernier lui assena un violent coup de tête qui le sonna légèrement. Il se retrouva sous l’imposante carrure de ce dernier, encaissant les coups les uns après les autres. De nouveau, il reprit le dessus grâce à un coup de coude bien placé, se rua sur son arme et tira trois balles, les unes après les autres, dans le thorax du rouquin qui tomba au sol. Tobias laissa retomber sa tête sur le lit de feuilles sur lequel il était tombé, prenant une minute pour lui, et se redressa, non sans grimacer sous l’effet de son corps endoloris et malmené par ses adversaires. Comme pour le précédent, il s’approcha du corps sans vie afin de récupérer son arme, mais il s’arrêta soudainement, s’accroupissant auprès de ce dernier pour remarquer les marques sur sa peau. June l’avait affronté… Elle s’était battue pour survivre… Il récupéra son arme, tira le cadavre jusqu’au pied d’un arbre, et reprit sa route à la recherche de la jeune femme. Il ne savait pas combien d’hommes avaient été envoyés par Lee Jong, l’empêchant de crier son nom à tout va dans la forêt. Il marcha encore et encore, et cela, pendant plusieurs heures, espérant, priant, pour qu’elle soit toujours en vie. Il avait tenté de l’appeler, mais il ne cessait de tomber sur son répondeur.

Tobias s’en voulait de l’avoir laissé seule, d’avoir pensé qu’elle serait en sécurité dans le chalet. Il s’en voulait d’avoir été si stupide et imprudent. Et si elle était morte… Le tueur à gage s’arrêta près d’un arbre, posant sa main tout contre le tronc, à bout de souffle et épuisé. Il se décida à crier son nom « Juuuuuuuuuuuunnnnnnnnnnnnneeeeeee ! » une première fois, puis une deuxième fois. Seul le silence de la forêt lui répondit. « Je t'en prie June... reste en vie » murmura-t-il. Un regard pour sa montre. Il n’était pas loin de trois heures du matin et il n’y voyait plus rien. Il rebroussa donc chemin, récupérant le corps du rouquin en chemin qu’il porta difficilement sur ses épaules jusqu’au chalet. Il avait laissé tomber le cadavre au sol comme s’il n’était qu’un simple sac de sable, et retourna dans le chalet, tirant l’autre corps hors de sa maison, le trainant jusqu’à son comparse.

Armé d’une pelle et éclairé des lumières extérieures du chalet, il passa le reste de sa nuit à creuser un trou assez profond pour les deux cadavres. Assez profond pour que l’odeur n’attire pas les bêtes sauvages ou les autorités. Il creusa, creusa et creusa encore jusqu’à l’aube, et lorsque le trou fut assez profond pour le tueur à gage, se dernier se hissa difficilement jusqu’au sommet pour y pousser les deux corps sans vies. Puis il les recouvrit de cette terre qu’il avait retiré, malgré la douleur qu’il pouvait ressentir, malgré l’épuisement, il continua jusqu’à les recouvrir entièrement de terre, et se laissa tomber à genoux devant leur tombe, ses mains appuyés contre le manche de la pelle, son front tout contre ses mains, et ferma les yeux. Il devait retrouver June. Il s’aida de l’outil pour se redresser, et remarqua que la neige avait recouvert entièrement le sol. Plus aucune trace n’était visible. Pour autant, il était hors de question pour lui de l’abandonner. Il se pencha pour récupérer sa veste quand un bruit se fit entendre derrière lui, l’obligeant à se retourner, arme au poing…


Charly
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Charly
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June Miller
J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?

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La fatigue avait eut raison de June, avait été plus forte que l’angoisse et la peur. C’était le froid qui l’avait réveillé. La jeune femme souffla dans ses mains et se remis debout, évitant de regarder en bas. Il faisait nuit. Elle avait froid, elle avait faim, et surtout elle avait mal de partout. Mais ça lui prouvait qu’elle était en vie. Maintenant qu’elle s’était reposée, elle devait rentrer. Sinon elle allait finir gelé. Mais ce fut tout autre chose qui lui glaça le sang. Son prénom dans un cri dans la nuit. C’était Tobias ! Elle en était certaine ! Il était vivant ! Il la cherchait ! La jeune femme tenta de crier en retour pour lui signaler sa présence mais elle avait la gorge sèche, une soif terrible et le son qu’elle émit n’était en rien ce qu’elle voulait faire. Jamais il ne pourrait l’entendre ainsi. La nuit était noire, la lune n’éclairait rien. Soudainement le coeur de June se mis à battre plus vite. Il fallait qu’elle sorte de là ! Il fallait qu’elle le retrouve !

Elle souffla dans ses mains et les frotta entre elle. Elle s’encouragea même à voix haute pour se bouger le cul et parvenir à gravir le mur qui se dressait devant elle. Les deux fois où ils l’avaient fait, elle n’y était pas arrivée. Mais aujourd’hui elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle remonte ! Elle fit une première tentative, glissa au milieu, se rattraper de justesse. Elle jura en se frottant les mains, avant de reprendre son élan. Elle laissa passé un cri de rage en parvenant à se hisser à la force des bras. Une fois en haut, elle se laissa tomber sur le sol, à bout de souffle. Il fallait qu’elle rentre. Chacun mouvement était une douleur. En tournant la tête elle constata que le sol était couvert de neige. June se redressa en tournant sur le ventre, se mettant à quatre patte quelques secondes. Elle prit un peu de neige et s’humidifia les lèvres. Et puis elle se mis sur ses jambes, et rebroussa chemin. La chance devait être de son côté parce que son pieds tapa contre son arme. Cela lui tira un rire nerveux. Comme si ce truc lui avait été utile.

La marche qui suivit fut longue et elle avança avec lenteur. De temps à autre la tête lui tournait, à bout de forces. Elle ne cessait de se répéter les mêmes mots comme un mantra pour se motiver à aller jusqu’au bout : il est en vie… il est en vie… Il y avait pas loin de deux ou trois heures de marche. Sans la moindre lumière, elle trébucha plusieurs fois, se tapa des films en entendant des bruits suspects. Lorsqu’elle vit enfin de lui le chalet, June avait ne sentait plus ses doigts ni ses pieds, encore moins son nez. Le soleil était timide dans le ciel, la neige tombait à gros flocons, la fatigue et le froid lui brouillait la vue. Mais elle trouva le courage et la force de brandir son arme, campé sur ses jambes. Lorsque l’homme se retourna elle souffla un : « -Tobias... » avant de se laisser tomber sur les genoux. Elle était incapable de faire un pas de plus, toute les digues qu’elle avait érigé pour contenir tout ce qu’elle ressentait, venaient de lâcher. Elle était trop épuisée, trop terrifiée, trop choquée… Elle se mis à pleurer.
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J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...

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En entendant la neige grincer sous les pas s’avançant jusqu’à lui, Tobias s’était rapidement saisit de son arme, laissant le tueur de sang-froid reprendre le dessus sur l’homme terrorisé et épuisé qu’il était. Sa main serrant fermement la crosse de son 9mn, il se retourna en toute hâte, pointant son arme droit devant lui, le doigt sur la gâchette, prêt à tirer à la moindre menace. Mais lorsqu’il se retrouva face à cette soi-disant menace, il resta complètement interdit… Il se surpris même à sentir ses mains trembler soudainement alors qu’il baissa son arme en se rendant compte que c’était nulle autre que June qui se retrouvait face à lui. Pendant l’espace d’un instant, il crut que son esprit lui jouait un mauvais tour et que ce n’était qu’une illusion dut au sang perdu, aux coups reçus et à l’épuisement, mais elle prononça son prénom avant de se laisser tomber dans la neige immaculée. Il comprit alors que la jeune femme était bel et bien là, devant lui, à laisser les larmes couler sur son visage meurtris. Tobias rangea son arme et se hâta jusqu’à elle se laissa tomber dans la neige juste devant elle et entourant son visage de ses mains, avant de la blottir dans ses bras « Tu es en vie… Tu es en vie… Tu es en vie » martela-t-il dans un murmura, tel un mantra. Il ne réalisait pas. Le quarantenaire resserra son étreinte, peu importe la douleur de son corps meurtris, peu importe qu’il fût sali par la terre qu’il avait remuée pendant des heures. Tout ce qui comptait, c’était elle. Il se recula légèrement, laissant ses mains se poser sur son visage et essuya ses larmes de ses pouces et l’embrassa comme si sa vie en dépendait, avant de poser son front tout contre le sien, fermant les yeux avec force « Je pensais que tu étais… » et sa gorge se noua, sa mâchoire se serra.

Tobias se détacha de la jeune femme, et la souleva du sol, la portant jusqu’à l’une des chambres et lorsqu’elle eut reposé les pieds au sol, il l’attira jusque sous la douche, allumant l’eau chaude avant de la conduire sous le jet. Il retira tour à tour chacun de ses vêtements, serrant les dents en voyant les ecchymoses sur sa peau, la colère se lisant dans ses prunelles sombres. Il la savonna en douceur pour ôter toute trace de cette mésaventure, et lorsqu’elle fut propre, attrapa une serviette qu’il déposa sur ses épaules « Va t’allonger, j’arrive » avant d’attraper le poignet de June avant qu’elle ne s’éloigne « Ne va pas dans le salon… Pas sans moi » en pensant aux douilles et balles qui se trouvaient au sol, ainsi que le sang de son agresseur, et le sien qui recouvrait le sol vieilli du chalet. Il prit sa douche à son tour sans retirer le garrot de sa blessure pare balle, s’essuya, enfilant rapidement un jean et un débardeur, puis rejoignit June sur le lit « Je vais avoir besoin de ton aide » en se levant pour récupérer une trousse de premier secours dans sa valise, et un miroir de poche « Tiens-moi le miroir, s’il te plaît » et décida de se recoudre à vif comme il avait pu le faire par le passé. Il jeta quelques regards à la jeune femme de temps à autre, et laissa son regard en suspens « Ce n’est rien, d’accord ? » et se pencha pour l’embrasser du bout des lèvres, avant de reprendre son atelier couture sur sa plaie ouverte de part en part. Il pansa le tout avec l’aide de la jeune femme et retira la ceinture lorsque ce fut fini, et releva son regard sur June, déposant sa main sur sa joue « Tu dois boire et manger… Allez, viens » et glissa sa main dans la sienne, ouvrant la porte de la chambre pour tomber face à des impacts de balles dans les meubles et les murs, des douilles au sol, le sang de l’homme de Lee Jong sur le sol, des éclaboussures un peu partout témoignant de leur altercation, et son propre sang de l’autre côté du canapé. Il ouvrit le chemin en passant devant et cela jusqu’à la cuisine. Il servit un grand verre d’eau à June, et lui prépara de quoi manger, déposant le tout sur le comptoir dos à la scène du salon, ne la quittant pas du regard comme si elle était une petite chose fragile « Je suis tellement désolé June… Je n’aurais jamais dû te laisser seule ici… J’ai été imprudent… Je n’ai eu de cesse que d’être imprudent et ça aurait pu te coûter la vie…» souffla-t-il tout en baissant la tête.

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J'ai 36 ans et j'ai arrêté de mentir sur mon âge. Je vis à Charleston, États-Unis. Dans la vie, je suis agent artistique et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou pas, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Nouvelle ville, nouvelle identité, nouvelle vie. Cela fait quatre ans que Daniela Willams n'existe plus, remplacé par June Miller. Malgré ses doutes, ses peurs, son incapacité à faire confiance aux gens, son franc parlé et son manque certain d'amour, la jeune femme déboussolée qu'elle était à l'époque, c'était fait la promesse de réussir cette nouvelle vie. Après avoir repris des études, et grâce à l'argent que Tobias lui avait donné, elle a monté son entreprise. Adieu le rêve de devenir artiste. Obligation de rester dans l'ombre. Alors pour côtoyer la scène et les paillettes, elle est devenue agent de star. Dénicheuse de talents. Aujourd'hui, elle est plutôt fière de son succès, de sa réussite et de cette nouvelle vie. Respectée et fortement appréciée dans son métier comme dans sa vie privée, la jeune femme n'a pas perdu sa bonne humeur et son humour parfois tranchant. Malgré les secrets et les mensonges, June a réussi à se faire une place et à vraiment vivre. Mais pour combien de temps encore?

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L’homme qui se tenait l’arme au poing devant elle, prêt à lui tirer une balle entre les deux yeux n’était autre que Tobias. Un soulagement immense envahit la jeune femme à bout de force physique et mentale. Elle se laissa tomber à genoux dans la neige, et les larmes se mirent à couler sur ses joues. Il était vivant. Il était là, bien vivant devant elle. Lorsqu’il la serra enfin contre lui, elle entoura sa taille de ses bras, pleurant un peu plus encore, la douleur, la peur et ce soulagement se mêlant. Elle releva le visage pour le regarder, savourant sa présence, laissant échapper un petit rire plus que nerveux, murmurant un : « -on est vivant... » avant de lui rendre son baiser avec toutes les forces qu’il lui restait. Elle fit un petit non de la tête en l’entendant, caressant à son tour sa joue. Non, elle n’était pas morte, elle avait survécu et elle était revenue. Ils étaient à nouveau ensemble.

« -j’ai froid... » souffla t elle enfin lorsqu’il se détacha d’elle. « -non… non… aide moi seulement… » ajouta June lorsqu’il voulu la soulever du sol. Malgré l’état presque second dans lequel elle se trouvait, elle avait vu les traces de sang, des terres, les blessures sur son visage. Elle n’était pas la seule avoir lutté. Et puis comme automate elle le laissa faire, la déshabiller, soulevant uniquement les bras et les jambes afin de retirer ses vêtements. Elle ferma les yeux sous la morsure de l’eau chaude sur sa peau glacé et meurtrie par les coups et sa chute. Elle se sécha avec lenteur, et hocha la tête lorsqu’il lui demanda de ne pas aller dans le salon sans lui. Elle n’irait plus nulle part sans lui de toute façon. Le regard vide, elle s’installa sur le bout du lit, y restant quelques minutes. Il fallait qu’elle se reprenne, elle le savait. Parce que rien n’était finit. Elle prit le temps de respirer calmement, inspirant et expirant avec lenteur avant d’enfiler un pantalon et un pull.

Elle était encore debout lorsque Tobias arriva et elle ouvrit de grands yeux. « -tu es blessé ? » demanda t elle comme si elle venait de se réveiller. Un hochement de tête en approchant, prenant place sur le lit à côté de lui. « -attends tu vas... » mais il venait déjà de planter l’aiguille dans sa peau et elle détourna quelques secondes le visage, grimaçant pour lui. Mais elle devait encore être forte et elle se concentra sur ce qu’il lui avait demandé, évitant cependant de regarder la plaie. June leva les yeux sur Tobias et hocha à nouveau la tête avant de lui rendre son rapide baiser. June lui banda le bras comme il le lui expliqua, toujours silencieuse. Un nouveau hochement de tête et elle se leva pour le suivre. Comme si son cerveau voulait la protéger et éviter qu’elle ne fasse une crise de panique ou de folie, elle évita du regard les impacts de balle, et n’eut pas la curiosité de regarder vers le salon. Elle s’assit, et avala d’un trait le verre d’eau que Tobias venait de lui servir.

Elle fixa son regard sur le verre vide, n’ayant pas faim. Lorsque Tobias prit la parole, elle leva uniquement les yeux. « -c’est pas ta faute... » souffla t elle d’une voix fatiguée. Puis elle regarda les mains de Tobias, s’en saisit d’une et l’attira à elle pour venir coller son visage contre son torse. « -je t’ai entendu crier… Dans la forêt… » souffla t elle sans bouger. « -mais du temps que je remonte, que j’arrive à me hisser et que je retrouve mon chemin… » elle releva la tête et déglutit avec lenteur. « -qu’est ce qu’on fait maintenant ? » demanda t elle en sachant pertinemment qu’ils ne passeraient pas la nuit ici.
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Tobias Hansen
J'ai 41 ans et je vis à Santa Barbara, États-Unis. Dans la vie, je suis professeur dans un lycée privé et je m'en sors parfaitement bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt bien.


Quatre ans que Blackbird avait disparu. Quatre ans que Tobias Hansen avait décidé de se ranger, abandonnant sa double-vie pour vivre pleinement la sienne. Enseignant dans un établissement privé de Santa Barbara, mais sans délaisser celle qui avait été l’élément perturbateur de sa vie. Il aurait pu la laisser vivre sa vie sans son regard au-dessus de son épaule, mais son instinct lui disait que ce n’était pas fini. A tout moment, on pouvait apprendre son existence et finir le travail… Ce qui arriva, obligeant Blackbird à reprendre du service une dernière fois afin de sauver celle auprès de qui, il avait trouvé les prémices de sa rédemption...

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En cet instant bien précis, alors qu’ils étaient tous les deux à genoux dans la poudreuse qui recouvrait entièrement la forêt les entourant, ses lèvres contre les siennes, que Tobias comprit qu’il tenait réellement en la jeune femme. Bien plus que ce qu’il avait pu supposer jusqu’à ce jour. La peur de la perdre avait été si grande, qu’il rencontrait encore quelques difficultés à réaliser qu’elle était bel et bien devant lui, et en vie. Un sourire de soulagement se dessina sur ses lèvres en la voyant faire un signe négatif de la tête en entendant le début de sa phrase, alors que sa main s’était posée sur sa joue en une caresse. Il ne parvenait pas à détourner le regard du sien, comme s’il tentait de se convaincre que ce n’était pas un mirage, qu’elle était devant lui. Il se détacha de cette dernière pour se redresser et l’aida à se rendre jusqu’à la salle de bain, la déshabillant en douceur pour la doucher et ôter toute trace de cette nuit éprouvante pour eux deux, et cela dans un silence qu’il était incapable de définir, ne sachant pas s’il était reposant ou, au contraire, dès plus pesant. Quand elle s’éloigna pour rejoindre le lit, Tobias en fit de même avec lui-même et s’habilla dès qu’il fut sec, et prit place sur le rebord du lit « Il m’a tiré dessus » tout en se concentrant sur sa blessure par balle. Il n’attendit pas qu’elle s’opposé à sa manière sauvage de se recoudre, et enfonça l’aiguille dans sa peau, faisant ainsi disparaître la plaie avec quelques fils. Il la remercia de son aide et l’entraina, avec lui, jusque dans la cuisine où il lui prépara de quoi boire et de quoi manger.

Tobias ne parvenait pas à la quitter du regard, comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse soudainement ou qu’elle ne s’effondre. Ce qui lui fit baisser la tête, ce fut la culpabilité qu’il éprouva. Il avait été imprudent, et tout cela, parce que l’espace de quelques jours, il s’était retrouvé sur un petit nuage de bien-être avec June. Un nuage qui avait bien failli leur coûter la vie à tous les deux. Il releva sa tête en direction de June, mais ne répondit rien. Elle était épuisée, éprouvée. Il devait la ménager. Il baissa ses yeux sur sa main qu’elle saisit pour l’attirer à lui, et se laissa faire, passant ses bras autour du corps meurtri de cette dernière. Le quarantenaire ferma les yeux avec force en repensant à tout cela… Elle l’avait entendu crier… Il n’était donc pas loin d’elle et s’il avait insisté, il aurait pu la retrouver plus tôt au lieu de la laisser passer la nuit dans le froid et l’obscurité « Je suis désolé… J’aurais dû insister… J’aurais dû continuer mes recherches… » et embrassa sa chevelure brune, avant de se reculer en la sentant relever la tête vers lui « Tu vas rassembler nos affaires pendant que je nettoie le salon. Je vais appeler un contact qui a un avion et on part loin d’ici… ».

Alors qu’il avait laissé la jeune femme rassembler leurs affaires dans leurs sacs de voyage, il avait ramassé chaque douille une par une, puis avait nettoyé le sang sur le sol, il avait ensuite fermé chaque volet du chalet, chaque porte, avait récupéré les sacs et les avait rangés dans le coffre de la voiture de location, et avait prit la route jusqu’à l’aéroport où attendait le jet privé d’un de ces contacts. Après plus d’une heure de route dans un silence total, Tobias posa sa main sur la cuisse de June assise à ses côtés « Dors un peu » et se reconcentra sur la route. A leur arrivée, l’équipage présent ne posa pas de questions, saisissant leurs bagages sans un mot, sans leur prêter la moindre attention, les laissant monter à bord comme si de rien n’était. Tobias prit place du côté hublot et fixa l’horizon tout le long du vol sans décrocher le moindre mot, repassant inlassablement les évènements de cette nuit dans son esprit, et cela, jusqu’à ce qu’ils atterrissent en France, à Paris plus précisément. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il décrocha ces premiers mots depuis plusieurs heures « On ne reste ici que pour la nuit. Nous reprenons l’avion pour l’Asie dès demain… On a besoin de dormir » tout en glissant sa main dans le dos de June pour l’attirer contre lui à la descente de l’appareil « Je ne suis pas bien bavard, mais j’ai besoin de réfléchir, d’accord ? » et lui sourit pour la rassurer. Il retira sa main de son dos pour se saisir des bagages et prirent le premier taxi à disposition pour rejoindre son appartement.

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