Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

Le monde de THE MOON.

THE MOON.
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Crédits : assassin1513

Univers fétiche : Tout un tas de choses ? *sort*
Préférence de jeu : Les deux
Code lyokko
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THE MOON.
Dim 2 Jan - 16:41
Répertoire des personnages

Animes


Hanabi Araraki feat. AK-12 [Girls Frontline] (fruits basket)
Ren Iekami feat. Akito Sohma [Fruits Basket] (fruits basket)

Fantasy


Ash Bell feat. Kenma Kozume [Haikyuu] (misfits)
Blanca Dos Reis feat. Barbie Ferreira (harry potter)
Jacinta Flores feat. Eiza Gonzalez (créatures)
Karel Kings-Dixon feat. Haizaki Ryouhei [Inazuma Eleven] (misfits)
Kiba feat. Xiao [Genshin Impact] (monde inventé)

Science-Fiction


Prudencio "Rudy" Alvarez feat. Erin Mommsen (post-apocalyptique)

Vie Réelle


Absolem "Zelo" Jenkins feat. Jared Leto (libre)
Alessio Costa feat. Jack Falahee (amour interdit)
Azriel Flemming feat. Avan Jogia (libre)
Cailean McLeod feat. Noen Eubanks (échange scolaire)
Camilo Romero feat. Omar Rudberg (young royals)
Jessie Valentine feat. Willy Cartier (patron - employé)
Jimmy Jenkins feat. Hwang Hyunjin (différence sociale)
Madelaine "Mad" Solbakken feat. Lynn Gunn (ennemies)
MisterAverage feat. ??? (messages anonymes)
Noemi Rockwell feat. Jessica Barden (meurtre)

En attente


Litha McKinley feat. Crystal Reed (sorcière - créature)
Miki Hitoshio feat. Zhongli [Genshin Impact] (King's Game x MHA)
Emory Marinelli feat. Sasuke Uchiha [Naruto Shippuden] (black mirror)
Seiya Kobayashi feat. miyavi (crush de longue date)
"Bliss" Braelynn Jordan feat. Skye Sweetnam / Sever (instant star)
Aura Silkka feat. Akali [League of Legends] (hunger games)
Ezio Lombardi feat. Damiano David (médecin/patient)
Kim Morel feat. Nezu [Pokemon Sword and Shield] (trouple)

THE MOON.
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THE MOON.
Jeu 6 Jan - 19:05
Prudencio "Rudy" Alvarez

feat. Erin Mommsen



Univers Science-Fiction (Post-Apocalyptique)


Смерти Больше Нет - IC3PEAK
Dead Unicorn - LITTLE BIG
ULTRAnumb - Blue Stahli
Snakes - miyavi & PVRIS
Sorry, you're not a winner - Enter Shikari
Popular Monster - Falling In Reverse
Wrong Side of Heaven - Five Finger Death Punch
Sound of Silence - Disturbed

Statut : Pris


Personnage joué avec @Calypso*
feat. Seth Anderson (Matthew Daddario)
hated in the nation

Informations


Identité
Prénom Nom › Prudencio Alvarez pour l'état civil, je tiens ce prénom de mon grand-père paternel, un choix de mon père, bien évidemment. Il n'a pas jugé utile de me laisser passer inaperçu parmi les autres, collant bien aux yeux de tout le monde mes origines Dominicaines. Je n'en ai pas honte, mais on va pas se cacher que je me fous d'un grand-père que je n'ai jamais vu, et que Prudencio c'est trop long et bizarre, surtout pour un enfant. Depuis gamin, tout le monde m'appelle Rudy, à part mes parents et mon petit frère.
Âge › 25 ans, dont 19 anniversaires en grandes pompes, tout ça pour du vide. Il y avait toujours trop de monde et d'hypocrisie pour m'intéresser. Et quand je disparaissais dans ma chambre pour fuir les conversations d'adultes, personne ne le remarquait, je n'étais pas le héros de ma propre histoire.
Type de personnage › Je suis un survivant de l'Apocalypse, un humain sans pouvoir tout à fait banal. Moi à qui on a prévu un destin exceptionnel depuis ma naissance, me voilà bien dépourvu. J'ai juste l'air d'un con, à errer sur une Terre défraichie sans plus de but qu'un de ces satanés zombies.
Orientation sexuelle › D'aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais lorgné sur une femme. Elles peuvent être belles, elles peuvent être douces, elles n'ont rien qui m'attire. Je crois que ça a toujours été clair pour moi que j'aimais les hommes. Donc... On peut dire que je suis homosexuel et que j'ai la poisse, au passage. J'ai toujours choisi les pires mecs de l'univers pour visiter leur pieu. En fait, j'ai jamais pu dire la vérité, j'ai toujours su que je finirai par devoir me caser avec une femme alors... Je vais avouer que j'ai pas été très sélectif, me perdant dans les bras du premier qui voulait bien de moi, peu importe son degré de toxicité.
Eventuel métier avant l'apocalypse › Etudiant dans une école prestigieuse sans y avoir mérité ma place, présent grâce à un beau chèque signé par mon paternel, le cul bloqué sur une chaise pour apprendre à gérer les affaires d'une entreprise sans m'y intéresser réellement.

Caractère
Ayant grandi oppressé, presque formaté, Rudy s'est développé et a progressé comme il a pu dans un univers ne lui correspondant pas. Gamin intelligent et de bonne volonté autrefois, il semble s'être glissé dans une sorte de léthargie intellectuelle. De nombreuses années de pression parentale sans recevoir pour autant d'affection l'ont poussé craquer et à, dès lors, ne plus jamais fournir le moindre effort pour tenter de satisfaire des géniteurs aux exigences toujours plus grandes. Préférant passer pour un pur imbécile que de continuer à vivre dans ces conditions, il préféra accepter les violences morales et physiques de son père sans se plaindre et cacher ses capacités mentales. Son manque d'estime pour lui-même le poussent à se questionner régulièrement, à s'attribuer les fautes des autres comme s'il s'agissait des siennes. Être traité comme un incapable pousse irrémédiablement à croire que l'on en est vraiment un.
Rudy n'a jamais vraiment fait preuve d'une grande ambition, sa peur d'échouer avant même d'avoir commencé prenant toujours le dessus. Ses envies de liberté et d'une vie plus commune l'ont poussé à faire de mauvais choix et à prendre l'habitude de vivre caché des membres de sa famille, sa vie au sein de foyer Alvarez se résumant à jouer à l'innocent et à l'idiot afin que l'on n'exige plus rien de lui. Le succès n'était pas vraiment au rendez-vous, cela dit.
Ayant grandi loin de toute affection, le jeune homme démontre un attachement maladif envers quiconque lui offrant ne serait-ce qu'un peu d'attention. Cela lui a souvent joué de mauvais tour, que ça soit avec des amants toxiques ou par le rejet des autres qui le trouvaient trop lourd et expansif. Si on lui demandait quelle est sa place, il ne saurait fournir une répondre car il ne l'a jamais trouvée. Utilisé par les uns, abandonné par les autres, il lui a toujours été impossible de trouver un équilibre satisfaisant pour lui.
Prudencio n'en est pas pour autant quelqu'un avec des intentions désagréables. Il veut bien faire mais se montre maladroit et ne sait pas s'y prendre. Il reste quelqu'un d'avenant et de sociable, mais de carrément collant aussi. Sa peur de ne pas faire suffisamment pour rester entouré le pousse à en faire trop et à finalement repousser les autres sans le vouloir. Cela se vérifie autant dans sa vie antérieure que lors de l'apocalypse. Le garçon n'est absolument pas débrouillard et peut vite devenir un poids plus qu'une aide utile lorsqu'on lui demande de faire des efforts physiques ou des tâches de la vie quotidienne. Cependant, il pourrait se montrer être un atout concernant la stratégie et la logistique si on lui donnait sa chance (et s'il s'en donnait la peine). Cette nouvelle "vie" démontre son manque de courage et d'adaptation, mais un certain don d'avoir une forme de chance dans sa malchance car malgré tout, il parvient toujours à se sortir miraculeusement de n'importe quelle situation dangereuse, par ses propres moyens ou en tombant sur les bonnes personnes au bon moment.
Son intégration au sein d'un groupe est quasi-nulle, les deux tentatives s'étant soldées par des échecs. Il semblerait que Rudy ait du mal à satisfaire les attentes que l'on a de lui et refuse constamment les tâches de garde et d'attaque. Il n'a pas l'esprit survivaliste, se contente de survivre comme il le peut par simple et unique peur de mourir et n'espère pas de "retour à la normale" car cela lui semble simplement impossible.


Histoire


BAM.
La main de mon paternel de vient de fendre l'air et de s'abattre lourdement sur ma joue. Mon visage reste inexpressif, insensibilisé par les gifles reçues lors des fois précédentes où sa colère m'a pété à la gueule. Je ne lui donne plus la satisfaction de montrer des remords, je ne laisse plus les larmes inonder ma peau. Dans mon regard, il n'y a plus rien. Je vois sa bouche s'ouvrir, béante, hurlante. Ses lèvres se mouvent à toute vitesse. Mais moi j'entends plus rien. C'est toujours la même rengaine. Toujours les mêmes crises de nerf. Je lui laisse penser que j'ai l'habitude. Même si je crois qu'on ne s'habitue jamais vraiment. Mes résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de ses attentes. Il semble croire qu'en me collant des roustes en pleine tronche, ça va me remettre les neurones dans le bon sens. Mais moi je veux pas. Mais moi je veux plus.

« Merde ! Mais t'es devenu débile ou quoi ?! Tu vas te réveiller ?! Il va falloir que je gueule encore combien de fois pour que tu te remettes au travail ? Je sais pas quel crime j'ai commis pour qu'on me colle un fils incapable comme toi ! Prends exemple sur ton frère ! »

Mon frère ? Ouais, c'est vrai que Monsieur Parfait honore nos vies rien que par son existence. Qu'il arrête de m'emmerder et qu'il le foute à ma place, non ? Juste parce que je suis le fils aîné, c'est moi qui ramasse les merdes, c'est ça ? Du coin de l'œil, je vois mon frère dans l'angle de la pièce. Il nous observe, les bras croisés, le regard impassible. Sa vie repose sur le seum d'être né le deuxième et que tout lui passe sous le nez à cause de ça. Mais qu'il prenne. Qu'il me débarrasse du fardeau. Il peut pas me saquer rien que pour ça ; et parce que notre père, dans sa grande intelligence, nous a mis en compétition depuis qu'il est tout petit tout en sachant pertinemment qu'il n'avait aucune chance rien que par l'ordre de naissance. Gros con.

« Je sais pas ce qui m'empêche de t'étrangler ! »
« La loi, peut-être ? »
« Ferme ta gueule, disparais de ma vue ! »

Je me prends un retour de baffe en même temps qu'il prononce ces mots. Stoïque même avec l'empreinte de sa main sur la joue, je tourne les talons et pars m'enfermer dans ma chambre. J'aimerais tellement, tellement me barrer. Disparaître. Mais je suis mineur et j'ai nulle part où aller.

Parfois, je me surprends à imaginer des scénarios de fin du monde. Où il n'y aurait plus toute cette merde. Où mon père serait dans les premiers à crever et où moi je survivrais, rien que parce que je suis moins con que ce connard. Allongé sur mon lit, je ferme les yeux et je caresse ma joue pour tenter d'apaiser la douleur. Je sens les larmes perler au coin de mes yeux. Je sais que je l'ai bien cherché. Mais je me retrouve encore à chialer pour sa gueule. Je suis fatigué. Je sais que je suis un gamin privilégié, qu'il y a mille fois plus mal traité et malheureux que moi mais... Je suis fatigué.



« Je te dis qu'il n'y a pas assez de place ! »
« Quoi ? »
« Il n'y a pas assez de place. On peut pas garder une bouche en plus à nourrir, tu dois apprendre à te démerder tout seul, sois pas égoïste. »

Planté devant le Bunker familial, je crois que j'ai jamais eu l'air aussi con avant ce jour. Mon poing est encore fermé, ma main à mi-chemin pour taper sur la porte. Je suis figé.
Médusé.
Stupéfait.
Et tous les trucs qui font des rimes pauvres avec choqué.
Est-ce qu'ils viennent tous de s'enfermer dans le Bunker pour se protéger en me laissant tout seul dehors ? Est-ce que j'ai vraiment fait tout ce qu'on me demandait pour finir comme ça ? Est-ce que je mérite ça ?
Sois pas égoïste.
Ses mots raisonnent dans ma tête.
C'est vraiment égoïste de ne pas vouloir mourir ? Je ne comprends pas. Ils ne veulent pas mourir non plus, pas vrai ? Je n'arrive pas y à croire. Je crois que l'information ne veut pas monter jusqu'au cerveau. Ma main retombe pourtant dans le vide, mais je reste debout devant cette entrée verrouillée. Je crois que j'attends qu'on m'annonce que c'est une blague. Ou qu'ils changent d'avis. Je ne peux pas accepter que la réalité soit telle qu'elle est. J'ai même pas le courage de m'égosiller et de m'acharner sur la porte. J'ai même pas le courage de me foutre à pleurer. Je reste juste planté là. Longtemps. A méditer sur le fait que ma famille veuille que mon frère survive et pas moi. Et je mourrais avant mon père, finalement. Et je n'aurais jamais dû rêver de l'apocalypse. Bordel.

Est-ce qu'ils m'auraient laissé entrer si j'étais revenu plus tôt ? Si j'étais entré avant qu'ils ne ferment la porte pour de bon ?

Je pose mon cul sur le sol, tout près de la porte. Et je reste là.
Longtemps.



Ma vie ressemble à un putain de disque rayé. Il faut que ça soit la fin du monde pour que les barreaux qui m'ont toujours entravé se matérialisent pour de bon. Mes vieux présents ou pas, c'est toujours la même merde. Le goût de réchauffé est amer. J'ai l'impression que quoi qu'il se passe, quoi qu'il arrive, on prend toujours tout et on recommence. J'ai du me résigner à me barrer de la maison à un moment donné. J'ai pu intégrer un groupe de survivants qui m'a jeté. Une bouche en trop à nourrir. Un poids mort. C'est tout ce que j'étais pour eux. Et je me suis retrouvé à errer en solitaire, terrifié par le moindre bruit environnant et par le silence en même temps. Ma propre ombre me faisait sursauter. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour survivre. De la chance, peut-être ?

Tu parles d'une chance.
J'ai pas envie de vivre dans ce monde.
Mais j'ai peur de mourir.

Ce qui est arrivé ensuite, c'est que je me suis réveillé dans une cellule. La tête dans le brouillard mais le corps endolori. J'ai paniqué, évidemment. Et les personnes à côté ont paniqué aussi. Il y a eu un coup de feu tiré, et je me suis figé direct, terrifié. C'est à ce moment pile, que je me suis rendu compte que je suis tombé sur des grands malades. Des grands malades qui m'ont probablement sauvé la vie. Mais des grands malades quand même. J'étais sauvé, mais prisonnier. Parce qu'ils m'ont soigné, m'ont gardé longuement dans ma cellule, puis ils m'ont intégré à leur groupe. Je sais pas ce qui m'a pris... J'ai pas été capable de m'enfuir. J'avais tellement peur, tout seul dehors que... J'ai simplement saisi la chance de ne pas me retrouver seul. J'ai même fait de mon mieux pour ne pas être un poids mort, pour ne pas me faire jeter encore une fois. Mais je n'ai jamais été d'accord avec leurs agissements. Leur but à eux : rétablir le monde d'avant, et ça passait par l'élimination de tout ce qui n'était pas humain. Donc, zombies, monstres et personnes à pouvoirs. Autant pour les deux premiers types j'étais d'accord, pour le troisième... Non. Enfin... J'en ai vu des agressifs, des meurtriers mais... Des humains j'en ai vu aussi des agressifs et des meurtriers. Comme ceux du groupe dans lequel je me suis retrouvé, finalement. Ouais. Et pourtant, je ne suis toujours par parti. Même si je les ai vus tuer aveuglément, sans être sûrs que ceux qu'ils tuaient étaient vraiment dangereux. Je ne comprends même pas comment ils peuvent espérer le retour du monde d'avant. Il n'y a plus rien. Plus rien à sauver.

Mais qu'est-ce qu'on fout là en fait ?

Alors que je pouvais vivre parmi eux librement, je me suis retrouvé propulsé à la case départ sans même avoir le temps de me défendre. J'étais celui qui ne voulait jamais participer aux raids, celui qui ne voulait jamais s'occuper de la garde. Il faut croire que j'étais le plus facile à accuser. Ils commençaient à se saboter entre eux et s'en prenaient les uns aux autres sans réfléchir. J'ai fait parti de ceux qui ont été punis.

Et encore une fois, j'ai eu de la chance.
Ils ne m'ont pas exécuté.

Ouais. En fait. Je me suis encore retrouvé enfermé. Et j'y suis encore, assistant à la vie du groupe à travers les barreaux de ma cellule. Exactement la même que celle où j'étais à mon arrivée. Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis là. J'ai arrêté de compter les jours. Je commence à me convaincre que, finalement, c'est peut-être là que je suis le plus en sécurité...
THE MOON.
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Jeu 6 Jan - 20:32
Camilo Romero

feat. Omar Rudberg



Univers Vie Réelle (Young Royals)


Om Om Och Om Igen - Omar Rudberg
4ever - The Veronicas
Every You Every Me - Placebo
Damoclès - Mrs Yéyé & Léman
Another Life - Motionless In White
How Can I Live - Ill Niño
Over and Over - Three Days Grace
Adrenalize - In This Moment

Statut : Pris


Personnage joué avec @Beloved
feat. Adam Clifford West (Edvin Ryding)
it takes a fool to remain sane

Informations


Identité
Prénom Nom › Camilo Sandro Romero, que de noms qui finissent en O et qui passeraient parfaitement inaperçus dans un pays hispanophone mais qui détonne avec le paysage Anglais qui est ma terre d'accueil.
Âge › J'ai 20 ans, un âge délicat, sortie de l'adolescence, entrée dans l'âge adulte. Difficile parfois de savoir sur quel pied danser, j'imagine que malgré tout je ne suis pas encore prêt à me passer de Maman.
Origines › Je suis né à Caracas au Venezuela, ma mère est Venezuelienne comme on pourrait s'en douter et mon père n'a jamais existé dans ma vie, mais j'ai cru comprendre qu'il était tout bêtement Venezuelien aussi. Donc non, ma présence en Angleterre n'a rien à voir avec quelconque histoire d'amour qui aurait donné un bébé métisse, cette histoire n'est pas la mienne.
Etudes › Je suis actuellement étudiant en droit, voulant me spécialiser dans le droit des victimes mineures et majeures mais mon avenir me semble parfois flou à cause de l'école que je fréquente. La vie dans une école prestigieuse et entièrement peuplée d'élèves issus d'illustre familles de la bourgeoisie anglaise n'est pas du tout faite pour moi et il me passe souvent par la tête, cette idée d'abandonner.
Orientation sexuelle › J'ai le plus grand respect pour la gente féminine, mais je n'ai jamais été attiré par elles, pas dans un sens plus que platonique. J'aime leur compagnie, leur beauté, mais je suis homosexuel et je crois que dans le fond, j'ai su que je l'étais depuis que j'ai eu la notion de ce qu'est l'amour pour quelqu'un. Il n'y a jamais vraiment eu de doutes dans ma tête.

Caractère
Lorsqu'on rencontre Camilo pour la première fois, ce qui transparait le plus chez lui c'est l'assurance. Ce mec a juste toujours l'air sûr de lui et ce même si ce n'est qu'une apparence dans le fond. Sa fierté le pousse à ne jamais vouloir démontrer qu'il est capable de douter, qu'il est capable de s'abaisser face à quelqu'un et encore moins devant ses camarades d'école. Ayant grandi avec une mère qui lui a toujours permis de s'épanouir et de s'exprimer comme il le souhaitait, il n'a pas la langue dans sa poche et a même tendance à beaucoup trop ouvrir sa gueule même lorsqu'il devrait faire profil bas. D'ailleurs... Faire profil bas ? Il connaît pas. S'il y a quelque chose qu'il aime depuis sa plus tendre enfance : c'est de se faire remarquer. En bien si possible, mais si ça doit être en mal, et bien, tant pis. Cependant, la vie lui a démontré récemment que parfois, ce n'est pas si plaisant d'être sous le feu des projecteurs et peut-être apprendra-t-il les bienfaits de la discrétion suite à cela.

Dans la vie de tous les jours, c'est quelqu'un de passionné et impulsif. Pas toujours le temps de prendre un moment pour réfléchir avant d'agir et lorsqu'il fait les choses ou aime quelqu'un, c'est toujours à fond. Quand il déteste quelqu'un également, d'ailleurs. Amoureusement, il est possessif et attentionné mais il est fortement déconseillé de le froisser car il est incapable de prendre sur lui éternellement, sa fierté peut rapidement prendre le dessus sur ses sentiments, aussi forts puissent-ils être et cela lui donne probablement des réactions purement égoïstes où il aura tendance à camper sur ses positions. Il est aussi difficile à raisonner, c'est quelqu'un qui a tendance à n'en faire qu'à sa tête et à même éventuellement faire tout le contraire de ce qu'on lui dit par pur esprit de contradiction... Ou même inconsciemment parfois. Il n'aime juste pas obéir, il n'aime juste pas être contraint alors que malheureusement pour lui, la vie est faite de contraintes, encore plus lorsqu'on est amoureux d'un gosse de riches.


Histoire


YOUR SATISFACTION - MRS YEYE & STARRYSKY

Je sens peser leurs regards
Disséquer chacun de mes gestes
Leurs mots me percent comme des dards
Je dois cacher ce qu’ils détestent

Mes forces qu’ils prennent pour des failles
Ces failles qui pourtant font ma force
Aurai-je la force de leur montrer
Le bois qu’il y a sous mon écorce

Je ne veux plus montrer
L’illusion qu’il faut que je tienne
Enfin ne plus montrer
Toujours le meilleur de moi-même

Toujours en soif de résultat
En face à face, succès falsifié
La science fait place à la fiction
Aux feuilles effacées

Prendre du recul sur ses actions
Rationalité,
Rationner sa motivation,
Perdu pied

J'ai gratté les cordes et le fond
Creuser mon sujet et ma tombe
À grands coups d'épée dans la flotte
Les yeux se ferment dans l'hécatombe

Comme une Joconde dans la forêt,
Créer sa rage dans les décombres
Crier dans le vide n'a pas d'effet,
Pas de miracles dans les ombres

I WANNA FIND
MYSELF
WITHOUT YOUR EXPECTATIONS

I WANNA FIND
MYSELF
DON’T NEED YOUR SATISFACTION

Etape 1 : Le Choc
Depuis plusieurs minutes, mon regard ne lâche pas l'écran de mon téléphone. Depuis plusieurs interminables minutes, je suis incapable de faire autre chose que de regarder ces images, mises en ligne par un anonyme. Mon regard détail mon propre visage, clairement affiché sur le réseau social, puis la nuque claire de mon petit-ami. Et si dans d'autres circonstances cela m'aurait été égal, à cet instant précis, c'est l'horreur qui se lit sur ma face. A chaque seconde, un nouveau commentaire ajouté sous la publication. A chaque instant, une nouvelle insulte s'offre à ma lecture. Mais mes yeux ne peuvent fixer les mots assassins, ils reviennent toujours à ces images, encore et encore. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Je n'arrive pas y croire. Pincez moi, qu'on me réveille, qu'on me balance de l'eau glacée pour me sortir de ce cauchemar ! Qui ? Qui a osé ?
Adam et moi, on s'est donné tellement de mal pour se cacher, pour que la rumeur de notre relation amoureuse ne se répande pas. Mais nous deux, on se retrouve sur un réseau social, et si auparavant je n'aurais jamais cru être embêté d'être vu avec mon amoureux, aujourd'hui... Ce n'est pas la même. Aujourd'hui, je sors avec l'un de ces gosses de riches dont toute la vie est dictée par son père. Il n'a pas le droit de sortir des clous imposés par la société. Il n'a pas le droit d'être homo, il n'a pas le droit d'être affiché si ce n'est pas sous son meilleur jour. Et si m'inquiète à cet instant pour lui, je m'inquiète aussi pour moi. Je m'inquiète pour notre histoire. Tout ce qu'on faisait, c'était s'aimer. C'est ce qu'on a toujours fait, et il n'y a rien de mal à ça. J'ai été élevé dans la plus grande tolérance, les mots de ma mère quand j'ai fait mon coming-out auprès d'elle ça a été "okay, tu veux manger quoi ce soir ?". Si Adam faisait son coming-out, la réponse serait purement et simplement "non, tu ne peux pas". Pour Adam, c'est toujours non, que des non qui n'ont aucun sens. Des non sans la moindre justesse. Sans la moindre justice. Ca ne m'a jamais fait plaisir de me cacher, d'avoir parfois l'impression qu'être en couple avec moi pouvait être une honte, mais j'ai subi ça, je l'ai fait pour lui. Tout ça pour... Ca ? Alors c'est comme ça ? C'est juste comme ça ?

Ca ne peut pas être vrai.
Ca ne peut qu'être un cauchemar.
Je veux me réveiller.
Me réveiller à ses côtés et être rassuré.

Mais soudainement, il y a une notification qui me fait sursauter. Cette notification. LA notification.

Adam  minicoeur :
Il faut qu'on parle...

Etape 2 : Le Déni
Non.
Non.
Non.
Non. Non. Non non non.
Il n'a pas fait ça.

Adam m'avait promis que tout allait s'arranger, qu'il serait honnête, qu'il ne me forcerait plus à me cacher, qu'il avouerait la vérité et tant pis pour le reste. Mais Adam ne l'a pas fait. Adam s'est dégonflé et m'a mis sur le fait accompli. Et moi, je me retrouve comme un con, tout seul dans ma merde. Tous les regards sont sur moi à l'école, mon téléphone vibre sans arrêt, assailli par les messages de mes camarades d'école. Je suis accusé d'avoir posté ces images, d'avoir voulu me faire remarquer ou pire, d'avoir voulu causer du tort à Adam, à la famille Clifford. Je n'ai jamais voulu ça. Je n'ai voulu que son bonheur qui ne peut arriver s'il reste planqué dans son placard, qui ne peut arriver s'il a peur
à chaque instant qu'un regard s'égare sur nous. Je voulais juste... Juste... Je voulais juste Adam. Je voulais juste ma belle histoire d'amour avec lui, pouvoir vivre librement à la lueur de nos sentiments. Je ne lui voulais pas de mal, je n'ai jamais voulu lui nuire. Ja-mais.
Je sais qu'il a eu peur, que ce n'est pas si facile, qu'il y a des enjeux dans sa vie, mais je n'arrive pourtant pas à y croire. Je n'arrive pas à réaliser qu'il ait finalement choisi de me tourner le dos. Je me sens trahi. Et même si je voudrais ne pas lui en vouloir, je lui en veux quand même. Je suis tellement déçu et... Sous le choc. Et j'aurais pourtant du m'y attendre, c'est sûr et certain, mais je n'arrive pas à y croire. Je ne peux pas y croire. Ce n'est juste pas possible.

Etape 3 : La Colère
Je ne méritais pas ça.
Je ne mérite pas un mec qui a honte de moi.
Je ne mérite pas qu'on veuille me cacher.
Je ne peux pas accepter qu'on veuille me cacher.
Je ne peux pas accepter la trahison.
Il m'a brisé.
Adam a pris mon cœur, ma fierté, et il a tout jeté au sol. Il a tout piétinné.
Je le déteste.
J'ai bien fait de le quitter.
Je ne peux pas supporter un tel affront.
Je devais le quitter.
Je mérite mieux.
Je mérite tellement mieux qu'un petit gosse de riche qui veut me cacher et qui assume que dalle, qui se défile comme ça. J'peux pas rester avec un type pareil. Ca m'fout la rage, j'lui en veux tellement. Il a vraiment cru que ça allait passer, que j'allais rester après ça ? Faut pas déconner. J'veux bien l'aimer, mais faut pas déconner. Pourquoi ça serait moi qui ferait tous les efforts ? Il n'a qu'à rester avec ses copains les bourges. Il a qu'à se trouver une princesse et se foutre avec, tiens. Il aura qu'à se marier avec elle et lui faire des gosses, tiens. Moi j'peux plus supporter ces conneries. Moi j'peux plus vivre comme ça. Moi j'peux pas supporter un gars qui fait des promesses qu'il ne tient pas. C'est juste pas possible. J'pourrais être que mieux sans lui. J'ai bien fait de le quitter.
Pas vrai ..?

Etape 4 : La Tristesse
J'peux pas.
J'peux pas vivre sans lui. A chaque jour qui passe en son absence, je me sens mourir. J'ai tellement mal, j'suis tellement mal que j'ai envie de crever. J'aurais jamais dû le quitter. Je ferais tout, tout pour le retrouver. Tout pour le récupérer. J'aimerais tellement qu'il soit là. Que la lumière de ma chambre se rallume et que ça soit lui qui vienne de passer la porte. Qu'il vienne et me dise que ça va aller. Qu'on sera ensemble pour toujours. Je n'aurais jamais dû le quitter. J'aurais dû fermer ma gueule et accepter. Sans lui, la vie n'a plus la moindre saveur. Je ne veux plus rien faire si c'est en son absence. J'arrive plus à passer une journée sans pleurer mon désespoir. J'supporte plus rien. J'supporte plus personne. J'ai juste envie de me laisser mourir. De m'endormir et de ne plus jamais me réveiller. J'peux pas continuer. Pas comme ça. Pas sans lui. J'peux pas. J'peux pas...

Adam, reviens...

La porte de ma chambre s'ouvre dans un grincement, la lumière s'allume, et c'est... Ma mère. J'aurais tellement voulu que ça soit Adam. Je n'aurais pas du m'attendre à que ce soit quelqu'un d'autre qu'elle, mais je suis quand même déçu.

« Ca suffit maintenant, sors de là ! »
« Non, laisse moi ! »
« Tes amis t'attendent, maintenant tu sors de ce lit et tu vas prendre une douche, bouge toi ! »
« Fous-moi la paix, j'veux voir personne ! Laisse moi tranquille, j'veux pas... J'veux pas... »

Les larmes ruissèlent encore. Et à un moment où habituellement, ma mère m'aurait tiré de force hors de mes draps, elle s'est retournée sans rien dire, a éteint la lumière, a fermé la porte, puis elle a averti mes amis que je ne comptais pas bouger. Elle a baissé les bras. Et je me sens si seul. Je suis tellement entouré, et pourtant je me sens tellement seul. Profondément enfoui dans mon désespoir et ma couette, je n'ai même pas entendu la porte se rouvrir. Et dans le noir, deux corps s'incrustent autour du mien, par-dessus la couette, me serrant entre eux dans une étreinte se voulant apaisante. Mais moi je pleure et pleure encore.

Etape 5 : La Résignation
Okay.
Okay okay.
La vie doit continuer, maintenant. Je dois laisser tout ça derrière moi. Je dois laisser Adam. Il n'est juste pas fait pour moi. Notre histoire n'aurait jamais dû exister. Notre histoire... Je dois l'oublier. Je dois passer à autre chose. Et c'est bientôt la rentrée ; je dois me relever et me concentrer là-dessus. Il y aura d'autres mecs. Il y aura de nouvelles saveurs dans la vie. Il y aura d'autres histoires. Ce n'était juste pas l'histoire de ma vie, ce n'était juste pas celui qui me fallait.

Passer au-dessus.
Passer à autre chose.
Tout oublier.

Les vacances d'été m'ont paru durer une véritable éternité et en même temps elles sont passées beaucoup trop vite. Demain, je vais devoir retourner dans cette école. Demain, je vais devoir revoir mes camarades qui me détestent. Demain, je vais devoir revoir Adam. Mais je ferai comme si de rien n'était. Ouais, je ferai ça. Et ça se passera bien. Je dois le faire pour les cours, pour la carrière dont je rêve tant. Et tant pis pour le reste. Les études m'occuperont et c'est tout.

Je suis prêt.
Je suis prêt.
Je suis prêt.

Je suis pas prêt...
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Jeu 6 Jan - 20:37
Kiba

feat. Xiao [Genshin Impact]



Univers Fantasy (Monde Inventé)


My Mother Told Me - Alina Gingertail
Stampede - Lindsey Stirling & Alexander Jean
River Flows In You (Yiruma) - Bevani Flute
Crystallize (Lindsey Stirling) - Noniko Hsu
How Far I'll Go (Moana) - Bevani Flute
Lost Girls - Lindsey Stirling
Swan Lake (Tchaikovsky) - Alissa White-Gluz
Moonlight Sonata - Beethoven

Statut : Pris


Personnage joué avec @Mélodie de la Lune
feat. Amon (Qu [Blackstar - Theater Starless])
the prophecy comes true

Informations


Identité
Prénom › Kiba, un prénom qui fait référence aux crocs d'une bête, c'est sa signification et c'est digne du descendant d'un chef de clan barbare. Un prénom dont son père était si fier lorsqu'il le lui a donné, mais qui finalement ne reflète en rien la personnalité du jeune homme.
Titres › Kiba de la tribu du nord, l'héritier, fils du chef barbare, l'enfant du miracle et des Dieux, le sauveur, le descendant des chasseurs, le légendaire, ce sont les titres qui lui ont été attribués alors même qu'il n'était qu'un nourrisson ; il les a tous laissés derrière lui lorsqu'il a quitté le village, il ne se présente plus qu'en tant que Kiba, Kiba tout court. Il ne lui reste comme souvenir des barbares que les tatouages que l'on a gravé dans sa peau il y a quelques mois et la tenue traditionnelle de la tribu dont il ne peut se défaire pour l'instant, à défaut de posséder des vêtements de rechange.
Âge › Il a 18 ans, un âge encore jeune et encore beaucoup de questions à poser. De questions à SE poser. Il a 18 ans et l'impression de si peu se connaître que c'en est déconcertant, c'est pour cela qu'il est en quête de savoir actuellement.
Race › Druide qui s'ignore, Kiba a grandi dans le plus grand flou qui puisse être. Il est persuadé d'être un simple humain et de ne rien avoir de plus que les autres. Et pourtant, il possède des pouvoirs dont il n'a pas conscience, qui ne se manifestent qu'avec beaucoup de discrétion car encore endormis pour l'instant.
Pouvoirs › A ce jour, on ne remarque qu'une infime partie de ses pouvoirs. Il est capable d'aider les autres à la guérison, possède un lien étroit avec la nature et les animaux ainsi qu'un talent inné pour la musique (sans en connaître la raison). Loin des créatures légendaires, et surtout de celle qui lui est destinée, ses pouvoirs ne peuvent s'éveiller et démontrer leur puissance.

Histoire


« Enfant des dieux et des miracles, un grand avenir l'attend. Je vois en lui le sang des plus grands chasseurs que le monde ait connu ; en lui de grands pouvoirs s'éveilleront lorsqu'il grandira afin qu'il accomplisse de grandes choses. Les plus beaux miracles que vous n'ayez jamais connus. Descendant des vaillants guerriers, des chasseurs les plus prolifiques que ces terres ait portée, son brillant destin est déjà tout tracé et personne ne pourra le lui retirer. Je vois l'un de ses ancêtres, fièrement dressé sur l'une de ces créatures légendaires qui ont aujourd'hui disparu ; ils ont le même regard, la même lueur dans leurs yeux dorés. Ce bébé est fait de puissance et de hardiesse, il est l'héritier que vous désiriez tant. C'est un cadeau qui nous a été confié par le ciel. »

La voyante avait prononcé ces mots, penchée sur le berceau de fortune d'un nourrisson à peine né et trouvé au beau milieu de la forêt à proximité du village. Sa survie en elle-même était le fruit d'un miracle, ses cris auraient pu attirer des bêtes sauvages, ou le froid avoir raison de son système encore fragile mais il s'en était sorti, trouvé par une femme déjà mère dans son cœur mais aussi stérile que les terres les plus arides du continent. Elle n'avait jamais pu entamer la moindre grossesse, et ce bébé était un signe à ses yeux. Peu importe si elle ne pouvait donner naissance par elle-même : elle était faite pour être mère et cet enfant, bien qu'adopté, étant le fils de la première femme du chef de clan, serait l'héritier. Cela sera lui, qui prendra la place de son père, de celui qui fera ses preuves et deviendra le chef à son tour. Et la rumeur de cette destinée extraordinaire ne tarda pas à s'étendre jusqu'aux villages alentours, et le garçon fut affublé de tout un tas de titres qui n'avaient de sens que pour les autres et qui pourtant pesaient lourds sur lui. Tout le monde était aux aguets. Tout le monde suivait la croissance du jeune Kiba, espérant assister aux prémices des miracles qui avaient été promis par la voyante. Sauf que les années passèrent et rien ne vint. Kiba se trouva vite entouré de ses demi-frères, nés des autres épouses de son père et cela ne fit que faire remarquer à quel point le petit garçon n'était pas à la hauteur des attentes. Même sa croissance n'était en rien semblable à celle de ses frères. Ces derniers grandissaient vite et étaient les dignes fils de leur père. L'adolescence les rendit forts et vaillants. Quant à Kiba, il restait petit et frêle, ce même en suivant des entraînements physiques identiques à ceux que pratiquait sa fratrie. Kiba le miraculeux ne devint jamais grand et fort, il ne devint jamais puissant et ne ramena jamais au village la moindre proie en revenant de la chasse, le garçon refusant mordicus de blesser la moindre bête et préférant observer les fleurs et les arbres qui l'entouraient. Son plaisir était de voir les oiseaux voler, de voir les cerfs courir majestueusement ; le plaisir de ses "semblables" était de les tuer pour pouvoir les manger. Kiba était calme quand il fallait être vif. Kiba aimait les livres quand il fallait aimer la bagarre. Kiba faisait la fine bouche devant le souper quand il fallait dévorer le plus de protéines possible. Kiba ne faisait rien de ce que l'on attendait lui et le temps passant, il devint la risée du village et entraîna dans sa chute du piédestal sur lequel on l'avait placé, ses parents, abîmant leur réputation qui semblait pourtant si fière et solide.

Lorsque sa mère fut prise d'une maladie soudaine et ravageuse, les regards tombèrent sur lui, les doigts pointèrent en sa direction. « La pauvre femme, la déception à propos de son fils l'aura probablement achevée. » entendit-il, peu de temps après que la femme de sa vie rendit son dernier souffle. Il avait passé chaque jour durant auprès de sa mère, il avait tenté d'apaiser ses souffrances, d'atténuer ses symptômes avec tout ce qu'il avait pu trouver dans les livres poussiéreux qu'il possédait, mais cela n'avait pas suffit. La fièvre n'avait jamais chuté, la pauvre femme refusait de se nourrir, et elle s'était endormie pour de bon. Elle était partie. Kiba était dévasté et devait par-dessus le marché subir les accusations plus ou moins subtiles des villageois. Sa vie se trouva alors définitivement changée par cette histoire. Il n'était alors plus du tout cet enfant des Dieux, il n'était plus du tout l'héritier. Il n'était qu'une amère déception, comme s'il avait lui-même formulé la moindre promesse pour la briser juste après. Mais il n'avait rien demandé. Il n'avait rien promis. Et lui-même ne savait pas plus que les autres d'où il pouvait bien venir, se questionnant sans cesse sur ses véritables origines et qui il était au fond de lui. Qui il était pour de vrai.

Ces questionnements incessants tournant sans arrêt dans sa tête, cette triste impression de ne plus rien avoir à faire au village et ce sentiment de ne plus rien avoir pour le retenir le poussèrent à quitter les terres du nord pour partir en quête de réponses. Kiba avait au fond de lui ce besoin ardent d'en savoir plus à son propre propos. Sa mère n'étant plus là, il n'y avait plus aucun bras pour le retenir. C'est donc la décision qu'il prit : s'en aller. Partir et trouver un sens à son existence avant de, peut-être, un jour revenir au village. Aucune idée de ce qu'il pourrait trouver durant ses recherches, de ce qu'il pourrait rencontrer sur le trajet, ni même d'où il devait se rendre exactement, mais cela ne le stoppa pas. Sans aucune de prétention d'être qui que ce soit de spécial, il partit à l'aventure, et une chose est sûre : il ne s'attendra jamais à ce que l'avenir lui réserve. Mais n'est-ce pas justement cela qui se révèle être palpitant dans les aventures ?
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Jeu 6 Jan - 20:39
Blanca Dos Reis

feat. Barbie Ferreira



Univers Fantasy (Harry Potter)


Ta Marinière - Hoshi
C'est toi que je t'aime - Les 3 Fromages
I Fink U Freaky - DIE ANTWOORD
Mz Hyde - Halestorm
Losing My Religion - R.E.M.
You Make Me Sick - Egypt Central
The Flood - Escape The Fate
Back To Black - Amy Winehouse

Statut : Pris


Personnage joué avec @earl
feat. Hugo Waymon (Nick Robinson)
you make me sick, sick, sick

Informations


Identité
Prénom Nom › Blanca Dos Reis, dans ce nom se lisent aisément ses origines Brésiliennes, mais elle est née et a grandi en Grande Bretagne, ses parents ayant préféré mettre au monde leurs enfants sous la brume Anglaise plutôt qu'au pic du soleil Brésilien.
Âge › 17 ans, son âge avoisinant les 18 ans semble faire d'elle une fille sage, mais probablement pas encore une adulte totalement mature et prête à l'indépendance.
Orientation sexuelle › Hétérosexuelle pas confirmée, mais tout de même sûre de cette information. Ses yeux apprécient la beauté d'une femme mais son cœur ne balance pas vers elles. Quant à son cœur, il penche dangereusement vers son meilleur ami et ce malgré la présence d'un petit-ami doux et attentionné à ses côtés.
Poudlard › Gryffondor ! Avait annoncé le choixpeau après une bonne hésitation avec la maison Serdaigle. Elle est actuellement en 7ème année et se prépare durement aux examens de fin d'année, son rêve étant de devenir Guérisseuse à l'hôpital Sainte-Mangouste.

Caractère
Déterminée, Blanca est le genre de personne qui refuse l'échec et n'épargne pas ses efforts lorsqu'elle veut réellement quelque chose. Elle se sait intelligente et capable, ne laissant alors pas place au doute concernant ses études. Elle sait que le choix qu'elle a fait pour son avenir n'est pas le plus simple, mais ça fait des années qu'elle s'y tient. Malheureusement, elle n'est pas aussi sûre d'elle qu'elle le voudrait concernant d'autres facettes de sa vie. N'ayant pu échapper aux personnes bien ou mal intentionnées lui faisant remarquer qu'elle avait des kilos en trop, elle est aujourd'hui complexée par son physique et a tendance à se dévaloriser à propos de cela. Elle n'en dit rien. Elle "accepte" les critiques sans broncher, se défend face aux insultes, mais au fond d'elle, elle se sent mal dans sa peau et cela la rend distante avec les garçons en général. Elle pense ne pas pouvoir plaire, et a bien du mal à croire sur parole les personnes qui lui adressent des compliments. On peut dire qu'elle manque de confiance en elle, oui. Cependant, elle se battrait corps et âme pour quelqu'un qui est cher à son cœur. Elle ne manque ni de courage, ni de mordant. Elle évite de se laisser marcher sur les pieds, et refuse catégoriquement qu'on marche sur les pieds de quelqu'un qu'elle aime. D'ailleurs, elle a une sainte horreur de l'injustice et de la méchanceté gratuite, estimant son rôle sur Terre comme étant celui de prendre soin des autres, elle se montre capable de tendre la main à n'importe qui qui se révèlerait être en difficulté.
Elle déteste ça, mais elle a tendance à être facilement envieuse et jalouse. Mais elle ne fera rien pour nuire aux autres. Pas directement en tout cas et pas sciemment. Blanca fait parfois preuve de mauvaise foi, aussi, n'aimant pas avoir à reconnaître ses torts, elle essaye toujours de faire en sorte de passer à côté ou de les cacher sous le tapis.
C'est une personne qui aime le calme et n'aime pas être entourée de trop de personnes à la fois. Rien de plus agaçant que de se retrouver au milieu d'un brouhaha créé par plusieurs personnes qui parlent en même temps et se coupent la parole sans jamais s'écouter les uns les autres. Elle n'aime pas spécialement la confrontation non plus, mais il est parfois difficile de passer à côté.
Curieuse et passionnée, elle s'intéresse à plein de choses et à tout un tas de personnes également. Toute connaissance, tout témoignage est bon à prendre. Ce qui fait d'elle une personne assez sociable en somme, mais pas forcément populaire pour autant.

Histoire


01. Originaires du Brésil, les parents de Blanca ont fait leurs études à l'école magique Castelobruxo se trouvant dans leur pays natal. C'est d'ailleurs au sein de cette fameuse école qu'ils se sont rencontrés et qu'a démarré leur si jolie idylle. Ils ont cependant choisi de déménager en Angleterre pour des opportunités professionnelles, leurs enfants ont vu le jour en Grande Bretagne.

02. En plus de ses parents, Blanca a un petit frère qui a à peine un an de moins qu'elle. Ce dernier, prénommé Diego, est un peu le point noir de la famille. Effectivement, les Dos Reis et les Silveira sont deux familles issues de lignées de sorciers de sang pur et malheureusement pour lui, Diego est un cracmol. Bien qu'il ne soit pas ouvertement rejeté, il se sent tout de même au sein de la famille ne faisant pas partie du foyer qu'il est une déception. Blanca, elle, a été déçue de ne pas pouvoir suivre sa scolarité avec son frère, mais elle l'adore. Elle dirait même aisément qu'il est sa personne préférée en ce monde.

03. En dehors de sa famille, la personne la plus importante pour elle est sans aucun doute Hugo Waymon, son meilleur ami. Il faut dire qu'il a absolument tout pour lui plaire... Et qu'elle est amoureuse de lui quasiment depuis le jour de leur rencontre... Cependant, se disant qu'elle n'avait aucune chance et qu'elle ne pourrait pas être son genre de fille, elle lui a toujours caché ses sentiments. Elle se pense discrète mais à vrai dire, il y a sûrement que Hugo qui ne s'est rendu compte de rien. La jalousie de Blanca suintant par tous les pores de sa peau dès que son ami a une petite-copine.

04. Depuis son enfance, c'est une fille curieuse qui s'intéresse un peu à tout, qui essaye tout un tas de choses qu'elle poursuit ou laisse tomber selon l'intérêt qu'elle y trouve. Ce qu'elle n'a jamais abandonné : son rêve de devenir guérisseuse à Sainte-Mangouste depuis qu'elle y a visité un ami de son père qui avait eu un regrettable accident au travail. Son petit frère a un peu fait les frais de sa passion et de ses expérimentations mais heureusement, sans la moindre gravité.

05. Elle sort avec un garçon depuis peu de temps, un élève de la maison Poufsouffle, mais elle n'en a encore parlé à personne, pas même à son meilleur ami. Elle attend d'être sûre d'elle, et de lui aussi. Elle veut être sûre que c'est bien sérieux et qu'il ne va pas la lâcher sous peu, du jour au lendemain, parce qu'il s'est rendu compte que finalement elle ne vaut pas le coup.
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Mar 11 Jan - 20:56
Madelaine "Mad" Solbakken

feat. Lynn Gunn



Univers Vie Réelle (ennemies)


Fucked With An Anchor - Alestorm
Death To All But Metal - Steel Panther
Wash It All Away - Five Finger Death Punch
Monster - PVRIS
Alright Alright (Here's My Fist Where's The Fight ?) - Sahara Hotnights
Crash - Fit For Rivals
Teacher's Pet - The Quick
My Medicine - The Pretty Reckless
Bella Ciao - Les Ramoneurs de Menhirs
Doll Parts - Hole
Paint It Black - The Rolling Stones
Song 2 - Blur
Bad Reputation - Joan Jett
Paranoid - Black Sabbath
The Uniforgiven II - Metallica
Mr Crowley - Ozzy Osbourne
Call Me - Blondie

Statut : Pris


Personnage joué avec @The Lullaby
feat. Madelaine "Maddy" Darwin (Charleen Weiss)
a little piece of heaven

Informations


Identité
Surnom › Mad, c'est ainsi qu'on me surnomme depuis gamine. Un petit surnom mignon pour une petite râleuse à la moue mécontente. Le calme avant la tornade, ils étaient pas prêts. Pas prêts à se rendre compte à quel point Mad me colle à la peau. C'est d'ailleurs ainsi que je me présente toujours, Madelaine sans déconner, c'est juste une blague ce vieux prénom de mamie qui sent la naphtaline.
Âge, date & lieu de naissance › 25 ans que j'emmerde mon monde avec un talent inné. Née le 24 octobre 1996 sous le signe du Scorpion, orgueilleux et piquant, sur le sol de la province d'Alberta au Canada.
Ethnie & nationalité › Tu vois pas que je suis blanche comme un derche ? Niveau ethnie, je crois qu'il y a pas vraiment de question à se poser, je suis juste une caucasienne parmi tant d'autres. Pour le nom de famille, c'est pas la même histoire. J'crois que ça vient de Norvège ou une autre terre aussi lointaine, sauf que ni moi, ni mon père n'y a jamais foutu les pieds, j'suppose que c'est rien d'autre qu'un vieil héritage oublié jusqu'au moment où les gens l'écorchent. Sinon, je suis de nationalité canadienne, rien d'autre.
Statut matrimonial › "Matrimo..." Putain, voilà que ça sort les grands mots là. Je suis une célibataire définitivement pas assez stable pour se poser, pas fan de l'engagement. Pourquoi aller se prendre la tête alors qu'on peut juste s'amuser ?
Orientation sexuelle › Si il faut absolument mettre un mot, j'crois qu'on dit pansexuelle. Je suis pas vraiment à me coller des étiquettes. Pourquoi faire ? Disons que je suis juste du genre à aller vers les personnes qui me plaisent, je regarde pas franchement plus loin que ça. Et je m'en cache pas non plus d'ailleurs.
Etudes & diplôme › Alors. Soyons honnêtes. Mon but, c'était de ne pas me retrouver à faire des études à rallonge. J'ai jamais pu encadrer ça, je pense que ça étonnera personne. Du coup, pour la médecine c'était mort (mais personne m'a demandé de faire médecine non plus). J'ai traîné des pieds pendant les trois quarts de ma scolarité, j'étais dans la moyenne basse de la classe parce que ça m'intéressait pas. J'pense pas être totalement bête, mais j'peux pas me forcer à trouver qu'un truc chiant comme la mort me donne envie d'apprendre. Etant calée en informatique et ne crachant pas sur l'artistique, j'ai suivi des études de webdesign.
Emploi › Bah... Webdesigner, c'est écrit juste au-dessus, allons ! Aussi, à mon temps perdu, je dépanne les vieux boomers en informatique en échange d'un petit billet. Je me débrouille.
Statut monétaire › Est-ce qu'on est vraiment obligés de parler des sujets qui fâchent ? Erf. J'suis dans la classe moyenne. Mes parents ont du pognon, mon frère s'en sort mieux que moi, je roule pas sur l'or, mais j'm'en fous un peu. Comme tout le monde, je rêve d'être millionnaire, mais je fais rien pour le devenir. Je me contente de ce que j'ai sans me plaindre. Et je taxe mon frère quand c'est trop galère.

Caractère
Caractère › Je suis pas asociale, je suis socialement sélective déjà, c'est pas pareil. Et j'ai du mal à faire l'unanimité : je rage facilement, je gueule encore plus facilement. Je suis bornée, pas toujours très mature. Je prends pas forcément les choses au sérieux, mais lorsque je les prends au sérieux, je suis passionnée, aux limites de l'acharnement. J'ai des tendances à l'impulsivité, quitte à être imprudente. On dira que je suis insouciante, même si ça a un côté un peu niais, ce que je ne suis pas. Je suis une rebelle par nature, rusée et piquante. C'est vrai que j'ai ma petite fierté, ce qui me pousse à être renfermée selon le degré d'importance de la chose. Je suis pas bonne pour exprimer mes sentiments si j'aime la personne. Par contre, si je la déteste je veux bien le crier sur tous les toits, ça me pose aucun problème. Je ferai toujours tout pour protéger mes proches, mais je déteste qu'on me protège moi. Je suis loyale comme personne et du genre à pas laisser quelqu'un dans la merde, quitte à y plonger avec. J'crois que je suis plutôt pas radine, même si j'ai souvent pas un rond. Et j'adore faire la fête... Même si j'ai pas un rond pour ça non plus.
Passe-temps › Mes passe-temps principaux sont la boxe, la musique (écouter et en jouer), jouer à la console, faire chier mon frère, faire la fête. Et emmerder mes voisins aussi.
Aime/aime pas › J'aime la fête, boire de l'alcool, commander de la bouffe même si c'est trop cher, mes potes, ma famille, trainer chez moi, sortir, danser dans mon salon, commencer des trucs et jamais les finir, les animaux (surtout les chiens), retrouver mon groupe, faire de la musique, éclater mon frère aux jeux vidéos.

J'aime pas écouter les gens me raconter leur vie surtout s'ils se plaignent, m'éclater le petit doigt de pied contre un meuble, quand mon frère gagne nos sessions de jeu, quand mes voisins me font chier, qu'on me donne des ordres, les consignes en général, les cons qui savent pas utiliser leurs clignotants.

Histoire


1995
Fuck You (An Ode To No One) - The Smashing Pumpkins

. une histoire .

Beaucoup disent qu'un caractère comme le mien est forcément le résultat d'un manque d'éducation. Je pense surtout que je suis juste tombée sur la famille parfaite pour moi : celle qui m'a laissée être qui je suis vraiment, qui ne m'a pas forcé à devenir une autre, qui m'a toujours encouragée à m'exprimer librement. J'sais que mes parents sont pas des personnes parfaites, mais ce sont les parents parfaits pour moi. Et dire qu'elle a failli ne pas exister...

Avant d'être avec Maman, Papa était avec une autre. Il était même fiancé, mais cette femme elle n'était pas faite pour lui. Il l'aimait, mais lorsqu'il a connu Maman, il a pas su résister à son tempérament de femme au caractère bien trempé et doux à la fois. Elle avait cette ouverture d'esprit et elle riait à ses blagues débiles, ça le faisait craquer. Il n'a pas su faire autrement que de goûter à cette fraîcheur et elle est tombée enceinte. Papa n'a jamais été un exemple de maturité mais cette fois-là, au lieu de jouer au gamin lâche, il a décidé de prendre ses responsabilités. Il a quitté sa fiancée, il a tout annulé pour fonder sa famille avec Maman et il dit souvent qu'il aurait pas pu être plus heureux qu'en faisant ce choix même si son ex lui en a fait baver, même si elle continue de pourrir sa réputation des années et des années après. Perso, j'en ai jamais vraiment vu les conséquences, mais c'est peut-être aussi parce que j'ai le type de personnalité qui fait qu'on a naturellement mauvaise réputation par soi-même. Mais autant dire que je m'en tape complètement. Moi j'suis contente des choix qui ont été faits. Sauf celui de mon prénom. Apparemment, c'est celui qui devait être choisi si Papa et son ex avaient eue une fille, c'était un prénom qu'il adorait depuis toujours. Qu'on soit honnêtes deux minutes : je m'en serais bien passée parce qu'il est vraiment à chier.

1999
Eyeless - Slipknot

. un souvenir .

« Monsieur Solbakken. Merci d'être venu, veuillez vous asseoir à côté de Madelaine s'il vous plaît, il va falloir que nous ayons une petite discussion. »

La femme est froide, je peux pas m'empêcher de fixer ses mèches tellement tirées dans son chignon grisonnant qu'elle doit avoir mille fois plus de rides et cent fois moins de cheveux quand elle le défait le soir. Elle a la mine sévère, elle est pas contente, mais malgré mon jeune âge, je ressens aucune culpabilité.

« Ah bon ? Que se passe-t-il ? Mad, qu'est-ce que t'as fait encore ? T'as tapé quelqu'un ? »

Papa me regarde, plus curieux qu'énervé. Je crois que Papa s'est jamais énervé sur moi de toute façon.

« J'ai chanté une chanson. » je réponds alors, haussant les épaules. « C'est la maîtresse qu'a demandé déjà. »

« Je ne lui demanderai pas de réitérer son exploit, mais... »

« Pourtant ça serait bien pour comprendre quel est le problème avec la chanson, n'est-ce pas ? Mad ? Refais comme en classe s'il te plaît ? »

Je vois la directrice grimacer l'espace d'un instant. Elle est pas ravie. Sauf qu'elle a pas le temps de protester que je suis déjà debout sur la chaise qui accueillait mes fesses juste avant et je prends une grande bouffée d'air :

« YEAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!! INSANE, AM I THE ONLY MOTHERFUCKER WITH A BRAIN ? I'M HEARING VOICES BUT ALL THEY DO IS COMPLAIN ! HOW MANY TIME HAVE YOU WANTED TO KILL EVERYTHING AND EVERYONE... »

« Stop ! Stop ! Stop ! »

Choquée et effarée, je la vois à deux doigts de faire une attaque alors que je lâche mon plus beau crachat sur le sol en parquet devant mon père complètement hilare.

« Monsieur ?! Ca vous fait rire ? »

« Oui !... Enfin je veux dire, non madame. Mad, c'est pas convenable. » dit Papa en me faisant me rasseoir contre mon gré.

« Mais Papa, c'est toi qui... »

« Chut. »

Et voilà qu'on est deux à se faire engueuler maintenant. Par une vieille pie qui se mêle de ce qui la regarde pas. Les joues légèrement gonflées, je fais clairement la gueule, mais je regrette même pas. Je souffle bruyamment. Son sermon me semble durer une éternité et puis finalement, Papa et moi on est libérés. On sort du bureau, main dans la main.

« Ouf, c'était moins une. Mad, t'en parles pas à Maman, hein ? »

« Promis juré craché ! »

« Non !! Ne crache p... Trop tard. »

2003
666 (Diabolus In Musica) - Linea 77 ft. Subsonica

. un extrait de journal .

Cher Journal,

Aujourd'hui c'était la rentrée des classes et c'était TOUT POURRI. Déjà, je préférais quand je pouvais jouer à la console avec Jimmy toute la journée (même si c'est un GROS tricheur, je l'ai vu !!!) et j'aime pas l'école et la maîtresse c'est une vieille bique et en plus je suis encore dans la même classe que Madelaine Darwin et je la déteste. Elle me déteste aussi sauf que je sais pas pourquoi. Quand j'ai demandé à Papa son avis, il m'a dit qu'elle était trop bête parce qu'il faut être une idiote pour pas m'aimer. Il doit avoir raison ! Cette fille est juste trop débile et méchante ! Moi je la déteste parce qu'elle me déteste. Normal non, journal ? En plus elle a le même prénom que moi et à l'école tout le monde dit que du coup on est des sœurs parce qu'on s'appelle pareil !!! Pffff !!! Ils sont tous trop débiles !!!! Heureusement que c'est pas ma sœur, je préfèrerais m'écorcher encore une fois le genou plutôt que ça !

Merde je dois déjà aller faire mes devoirs ! C'est nul !! Mais si je les fais pas, Maman elle va encore m'engueuler et c'est trop chiant et Papa me dit que je suis une tête d'oeuf après. A bientôt journal !

Par contre je suis dans la même classe que Dylan aussi ! Trop cool !!!

A+ Journal



Journal,

Aujourd'hui j'ai fait un essai à la boxe et c'était trop bien !! Papa a dit qu'il allait m'inscrire pour de vrai et tout ! Il a dit que ça empêcherait peut-être qu'il doive aller tout le temps venir à l'école pour rencontrer la directrice parce que je tape mes camarades. Mais c'est eux qui ont commencé !! Ils ont qu'à pas m'embêter d'abord, je serais pas obligée de les taper ! Ils m'énervent trop et après je contrôle plus. Je sais pas trop comment faire pour qu'ils arrêtent à part quand je leur mets une râclée. Mais à chaque fois je suis punie et j'ai pas le droit d'aller dans la cour de récré avec les autres... On verra bien si ça va mieux ! En tout cas je suis contente parce que Maman et Papa ont dit que je suis pas obligée de choisir entre ça et la guitare, je peux faire les deux ! Moi je veux bien en tout cas !

Encore les devoirs... Fait chier...

Dylan m'a invitée à venir jouer chez lui samedi, ça va être trop cool !!

A+ Journal



Coucou Journal,

Dylan m'a invitée à venir chez lui aujourd'hui et j'étais contente sauf que quand je suis arrivée, devine qui c'est qui était là ? MADELAINE. Pfff ! Il m'avait même pas dit ! J'avais pas envie de la voir elle, je vois déjà assez sa sale tronche à l'école !!! Mais il a dit qu'on était toutes les deux ses copines et BLA BLA BLA. LA PROCHAINE FOIS J'IRAI PAS. J'ai dit que j'avais mal au ventre pour que Papa vienne me chercher plus tôt. En plus c'était même pas totalement mentir, j'avais un peu mal au ventre, je sais pas pourquoi. Jimmy est resté avec moi tout l'aprem, des fois je me demande si il a des amis !!! Mais il est gentil lui au moins.

A+ Journal

2010
Radioactive - King Of Leon

. un message vocal .

« Madelaine est une jeune fille intelligente, mais le problème c'est qu'elle s'évertue à ne pas le montrer. Ses résultats scolaires sont médiocres car elle ne se donne absolument pas la peine de se mettre au travail. Elle ne s'intéresse à rien d'autre que son téléphone et ses copains. Elle refuse de s'installer ailleurs que tout au fond de la salle de classe et porte même parfois ses écouteurs lors des cours ! Son comportement est problématique et elle a une mauvaise influence sur ses camarades ! Elle semble détester presque tout le monde et pourtant, les autres semblent attirés par elle. C'est le genre de fille que l'on dit "populaire sans faire exprès". Peut-être est-ce le côté rebelle et sauvage de votre fille qui fait un certain effet sur les autres. Vous savez, les jeunes de maintenant... Mais j'ai bien peur que cela ait de mauvaises conséquences sur son avenir. De plus, ses fréquentations sont loin d'être les meilleures ! Elle et sa bande de copains ne dépareillent pas et nous n'avons pas assez de classes pour tous les séparer. Peut-être avez-vous la possibilité de lui en parler et de lui proposer de couper un peu le contact avec eux ? Je vous demande d'agir car nous, le personnel de l'école, sommes inquiets. Je sais que les mots sont durs, mais Madelaine pourrait mal tourner et gâcher son avenir si elle persiste à continuer sur ce chemin. La dernière bêtise en date aurait pu être dramatique car elle et ses copains de son groupe de musique ont bravé les interdits de l'école et ont installé leurs instruments sur le toit de l'école pour jouer des chansons sataniques devant leurs camarades d'école ! Inutile de préciser que cela a été fait dans la précipitation et sans la moindre précaution ni autorisation préalable. Cela était parfaitement inconscient et très dangereux ! Vous... Nous devons faire quelque chose pour faire comprendre à Madelaine qu'il existe des limites à ne pas franchir. Bien sûr, je peux éventuellement vous proposer l'aide de notre psychologue scolaire ou de notre conseillère d'orienta... » ** BIP - MESSAGE SUPPRIMÉ **

2014
Drink - Alestorm

. un flashback .

!! tw : agression sexuelle !!

Ton corps est lourd ou est-ce le poids qui s'est installé au-dessus ? Le souffle dans ton cou te dégoûte. Tes yeux incrédules scrutent le plafond. Ton âme flotte hors de ton enveloppe charnelle, ta conscience t'échappe. Ton corps ne répond plus à l'urgence. Tu n'as bu que deux verres pourtant. Tu n'as jamais été dans un tel état pour si peu. Les lignes dans ton champ de vision se déforment, dansent sous tes yeux que tu peines à garder ouverts. Les bouffées de chaleur t'étouffent. Ou est-ce le poids sur ton corps ? Tes membres ne répondent plus, tu ne les sens même plus, comme s'ils  étaient anesthésiés. T'es là. Et en même temps t'es pas vraiment là. T'aimerais être n'importe où mais pas là. T'es qu'une poupée de chiffon qui lutte pour garder les yeux ouverts. Tes cils papillonnent. Tu veux juste dormir. Tu veux juste t'échapper de cette situation. Mais t'es pas capable du moindre mouvement. Mais t'es pas capable du moindre mot.

C'est le noir.

Il y a cette voix qui te parvient. Ton prénom. Tu aperçois ce visage près du tien. Il est flou, tu sais même pas qui c'est. Tu sais pas si c'est un type, une meuf ou un alien. Mais il y a ce poids en moins. Sur ton corps, dans ton cœur. Ta tête bascule sur le côté, tu vois ce type en position fœtale parterre, qui se tient les burnes. Bien fait pour sa gueule. Tu peux dormir, Mad. Tu peux dormir...

C'est le noir.

« Putain, t'étais où ?! On te cherche depuis tout à l'heure !! »

C'est le noir.

La nausée. Les lumières à l'extérieur défilent à toute allure te crament les rétines. Les vibrations du véhicule.

« Now it's three in the mornin' and I'm tryin' to change your mind
Left you multiple missed calls and to my message you reply
"Why'd you only call me when you're high?"
"Hi, why'd you only call me when you're high?" »

La moquette à l'arrière du véhicule, t'as pas été capable de l'épargner.

C'est le noir.
C'est la nuit.
C'est le matin.

« Ah ça y est, tu es réveillée ! J'ai cru que t'allais squatter mon lit pour la semaine à ce rythme. Tu veux du café ? »
« Mh. »

Tu te poses sur le canapé, ton pote te sert ton café.
Il y des moments comme ça où tu te lèves, et t'as la tête dans le cul, et il est déjà quatorze heures du matin.
Le silence plane. De longues minutes défilent dans ce silence de mort.

« A propos d'hier, on m'a raconté... Est-ce que ça va ? »
« Il s'est rien passé. »

Et plus jamais un mot là-dessus.

2021
Snakes - miyavi & PVRIS

. une vie dans le présent .

« Putain Dylan, qu'est-ce qu'elle fout là ? »

Mon pote m'invite à boire un coup dans un café du coin et qui je vois à notre table quand j'arrive ? Madelaine. Cette scène a un sale goût amer de réchauffé. Les années ont passées, et on peut toujours pas se voir en peinture, l'une comme l'autre. Je m'en cache pas. Les sourcils froncés, ouvertement renfrognée, je m'apprête à tourner les talons et juste me barrer. Flemme de m'emmerder à passer du temps avec l'autre, là. J'ai des choses mieux à faire dans ma vie. Dylan aura qu'à passer me voir quand il aura fini avec elle.

« Non reste. J'ai quelque chose à vous dire et je me sens pas de devoir le dire deux fois... »
« Tu fais chier, D. »

Mais je vois à sa tête qu'il y a quelque chose qui va pas. Qu'il y a quelque chose de sérieux. Je fronce les sourcils de nouveau, et je pose mon cul sur une chaise, les bras croisés, la mine fermée, mais prête à écouter.

***

Je m'attendais pas à ce que ma vie s'en retrouve changée aussi drastiquement.
Dylan est malade.
Dylan. Est. Malade.
J'arrive pas à y croire. Les mots ont beau être existants et dans l'ordre, dans ma tête, ça ne fait toujours aucun sens. A partir du moment où il a lâché la bombe, c'est comme si mon cerveau avait cessé de fonctionner. Il a donné des détails, des explications. Je suis restée interdite face à cette annonce, complètement fermée. Complètement médusée. J'ai beau me le répéter, ça veut pas s'imprimer. Il est malade et c'est grave. Et sa vie va changer. La mienne aussi. Dylan, c'est mon meilleur ami. On a pas le même sang, mais c'est quand même quelqu'un d'important dans ma vie. J'arrive pas à croire qu'une merde pareille lui tombe sur le coin du pif à lui. Qu'à un moment donné, son état pourrait se dégrader et qu'on pourrait le perdre. J'peux pas me faire à l'idée. J'peux pas accepter. Mais une chose est sûre : je le lâcherai jamais. Je ferai tout pour l'aider, je serai là pour lui. Et ce même si je dois me coltiner... Madelaine aussi.

***

Aujourd'hui, je jongle entre mon taf, ma famille, mon groupe et mon meilleur ami pour qui je suis la plus présente possible. Je le soutiens quand il en a besoin, j'essaye de lui changer les idées quand c'est possible aussi. Madelaine et moi on est pas toujours d'accord sur la marche à suivre mais je m'en tape, j'en fais toujours qu'à ma tête, surtout si ça semble faire du bien à mon pote. Son avis ne compte pas. Il ne comptera jamais. J'pensais que ma petite vie tranquille à juste bosser et m'amuser allait durer encore des années mais... Bordel, j'étais loin de la vérité. La maladie de Dylan me bouffe de l'intérieur, c'est compliqué à supporter mais jamais je ne me permettrai de craquer.
THE MOON.
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Crédits : assassin1513

Univers fétiche : Tout un tas de choses ? *sort*
Préférence de jeu : Les deux
Code lyokko
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THE MOON.
Sam 12 Mar - 23:39
Karel Kings-Dixon

feat. Haizaki Ryouhei [Inazuma Eleven: Ares No Tenbi]



Univers Fantasy (Misfits)


ZITTI E BUONI - Måneskin
I Like It Heavy - Halestorm
Make Me Wanna Die - The Pretty Reckless
All These Things I Hate (Revolve Around Me) - Bullet For My Valentine
The One - Deuce
Party By Myself - Hollywood Undead
Painkiller - Three Days Grace
Prendre Les Armes - Mrs Yéyé & Lou Howard

Statut : Pris


Personnage joué avec @Nemo
feat. Charlie Adam (Bakugo Katsuki [My Hero Academia])
i wanna find myself without your expectations

Informations


Identité
Prénom Nom › Karel Kings-Dixon, à défaut d'avoir deux prénoms j'ai deux noms de famille, celui de chacun de mes parents qui n'ont pas été capables de se mettre d'accord pour faire un choix. Bien la peine de vouloir me coller leurs noms respectifs séparés par un trait d'union comme marque d'appartenance pour ensuite finir en famille désunie.
Âge › J'ai 18 ans et toutes mes dents malgré le fait que certaines personnes se feraient un plaisir de se foutre de ma gueule en prétendant que j'ai vachement moins d'années à mon compteur dans ma tête.
Orientation sexuelle › J'ai jamais été vachement intéressé par la question je dois dire. C'est bizarre, hein ? Ouais, je sais... Mais c'est comme ça. J'crois que je suis demisexuel ou un truc comme ça ; de ceux qui aiment d'abord avec le cœur et qui n'ont d'attirance que ceux pour qui ils ont des sentiments.
Métier › Chat de compagnie ? Comment ça, "non" ? Si si ! Bon... Okay... Avant j'étais en sport études et probablement une des prochaines stars du foot en Angleterre, je me démerdais vachement bien, sauf que bah... Ca fait un moment que j'ai pas remis les pieds à l'école. Depuis que je me suis pris la foudre sur la tronche, ouais.
Pouvoir › Tu parles d'un pouvoir ! On s'est bien foutu de ma gueule, ouais ! Il se trouve que depuis que j'ai été foudroyé, je peux me transformer en chat. Pourquoi en chat, déjà ? A cause de mon caractère ? Mh... Mpf. P't'être. Mais c'est vachement pourri comme pouvoir. En plus je contrôle rien du tout, c'est merdique.

Caractère
Karel est à première vue, ce que l'on pourrait qualifier "un petit con". Borné et désobéissant, il a cette réputation de n'en faire qu'à sa tête et de n'écouter que lui sans s'inquiéter de ce que pensent les autres. On dit aussi de lui qu'il est égoïste et qu'il ne pense qu'à lui, ce qui n'est pas entièrement faux, ni entièrement vrai. Karel est capable de faire preuve d'empathie et de générosité avec ceux qui comptent à ses yeux, mais il se trouve seulement qu'il a trop de doigts sur une main pour compter ces personnes là. Karel n'est pas spécialement timide, mais il n'est pas non plus le type le plus social que tu auras vu de toute ta vie. La raison ? Son caractère de cochon ne pousse pas les autres à l'accepter et il ne s'intègre pas ; il n'essaye même pas, à vrai dire. Ayant déjà vécu les moqueries et les persécutions des autres, il préfère se tenir à distance et ne plus leur donner la moindre importance. Rares sont les personnes avec qui il se sent à l'aise, et lorsque c'est le cas, il a bien du mal à avoir la notion d'espace vital. Il peut être encombrant et collant sans même s'en rendre compte et passe aussi rapidement pour un sale gamin mal élevé. Et peut-être que c'est ce qu'il est, dans le fond. Il n'a pas bénéficié de toute l'attention et la bienveillance parentale, cela cache probablement quelques carences affectueuses et éducatives.

N'ayant jamais eu personne pour l'écouter lorsque ça n'allait pas, le garçon s'est mis à faire semblant d'aller bien. Toujours. Tout le temps. Il ne montre plus ses failles et préfère jouer à l'imbécile pour ne pas faire face à ses problèmes. C'est quelqu'un qui aura tendance à préférer s'occuper des peines des autres et à mettre les siennes au placard pour penser qu'elles n'existent pas. Il ne se plaint pas, du moins, pas à propos de ce qui compte réellement. Râler pour des broutilles fait partie de son caractère, c'est un emmerdeur dans l'âme et sa nature reprend toujours le dessus.

Impulsif, c'est quelqu'un qui a tendance à foncer sans réfléchir. Il passe souvent pour un imbécile et préfère laisser les personnes croire qu'il en est un. Pourtant il est intelligent, bien plus que ce qu'il laisse paraître. Mais la vie de quelqu'un d'intelligent est bien trop chiante à son goût, il préfère laisser cet aspect de lui bien caché et ne pas laisser les gens le percevoir.


Histoire


D'aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais été spécial.
D'aussi loin que je me souvienne, je ne me suis jamais trouvé de place nulle part.

Si tu veux lire quelque chose d'intéressant, ta place n'est pas ici.
Si tu restes, tu es prévenu. Si tu veux te plaindre, plains toi à la direction (il n'y en a pas).

J'ai vu le jour dans un petit quartier pourri de Londres (si, si, ça existe) au beau milieu d'une famille qui n'avait plus rien d'une famille au moment de mon arrivée. Mes parents se sont séparés pendant la grossesse parce que mon crétin de père est allé se taper l'une des voisines, je suis donc arrivé là un peu comme un cheveu sur la soupe comme tu peux te l'imaginer. Rien que pour s'emmerder, personne ne voulait laisser l'autre me donner uniquement son nom de famille, donc je me suis retrouvé avec les deux en mode "j'aime mon fils, je peux pas vivre si il ne s'appelle pas comme moi". Il y avait finalement un peu de bon dans le mauvais, tous les parents séparés ne sont pas des parents merdiques après tout, pas vrai ? Un père banquier, une mère assistante dentaire, il n'y avait que la séparation pour adultère qui faisait un peu dégueu sur le CV, mais peu importe, pas vrai ? Les histoires d'adultes n'ont aucun intérêt aux yeux d'un enfant et la situation me paraissait normale vu que je suis né en plein dedans. C'est quand j'ai commencé à grandir que ça a commencé à merder.

Papa me montait contre Maman.
Maman me montait contre Papa.
Personne ne voulait jamais rien faire dans l'entente et j'ai vu mes parents se déchirer sous mes yeux.
Puis ils se sont remis ensemble. Puis ils se sont encore déchirés.
Plusieurs fois.
J'ai jamais compris l'intérêt. J'ai jamais compris le but de se remettre ensemble, de ramener ses valises si c'est pour les remettre dans le coffre de la voiture quelques temps plus tard. J'ai vraiment su à quoi ni à qui me fier. J'étais trop jeune pour être blasé. J'étais trop vieux pour ne pas me rendre compte qu'il y avait quelque chose qui clochait. Chaque changement commençait à me foutre les boules, puis à me faire péter les plombs.

Un jour, Papa a cessé de revenir vers Maman. Papa avait trouvé une autre femme et allait fonder une autre famille.
Naaan, sors pas les mouchoirs, c'est bon. C'était mieux comme ça. Qu'ils se séparent une bonne fois pour toute, c'était ce qu'il y avait de mieux. Juste que parfois, j'ai eu l'impression que Papa a oublié que j'existais. Il a eu d'autres enfants avec cette nouvelle femme et il parait qu'ils sont tellement moins chiants que moi ! Ouais, ouais, tout pour plaire à ce qu'il m'a dit. Moi, trop actif, trop capricieux, trop insolent, trop tout ce qu'il ne faut pas être pour que son père prenne plaisir à l'accueillir chez lui. Et Maman ? Elle travaillait dur pour payer le loyer et la bouffe, et elle a estimé qu'à partir de sept ans j'étais assez grand pour me débrouiller seul. Certes... Tu veux savoir à combien d'accident domestiques j'ai survécu ?
Non. Non non. Je t'assure que tu ne veux pas savoir.

Tu sais ce que c'est, le comble du comble ?
C'est qu'alors que mes vieux ont déçu à peu près toutes les attentes basiques que l'enfant que j'étais avait envers eux, ils se sont mis à exiger que moi, je réponde à leurs attentes. La graaande blague ! Ils me demandaient un seize sur vingt de moyenne au minimum alors que j'arrivais même pas à effleurer la moyenne. Pas que j'sois complètement con, mais franchement, ça m'a jamais passionné de m'embêter avec les cours. Et j'avais pas envie de les satisfaire. Les rendre heureux n'était pas une motivation.
Est-ce qu'ils m'ont rendu heureux, eux ? Bref.

Ils voulaient que je bosse dans la médecine ou dans le droit. A la limite dans l'architecture si vraiment il fallait négocier. Sauf que moi, j'étais pas du tout dans la même optique. Moi, ce que je voulais faire, c'était du foot. Ca a été non. Ca a été non un long moment, jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils ne pourraient pas choisir mon avenir à la place. Je crois qu'ils ont flippé à l'idée que je n'en ai pas du tout, alors ils ont cédé et c'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à bosser plus sérieusement en cours et à rapporter de meilleures notes. Je voulais être admis en sport-études ; et si je voulais être admis, il fallait que mon dossier soit suffisamment correct.

J'ai réussi à aller dans la filière sport, j'y suis arrivé de justesse à cause de mes bulletins les plus anciennes, des observations moyennes et de "mon manque d'esprit d'équipe". Mais j'ai réussi et à ce moment, il n'y avait plus que ça qui comptait. Ca se passait mal avec mes camarades ? Rien à foutre. Ca se passait mal à la maison ? Rien à foutre. Il n'y avait que sur le terrain que ça se passait bien, bien qu'on m'ait déjà pointé du doigt une certaine agressivité, mais j'étais efficace, et j'ai appris à l'être encore plus. A tout laisser de côté pour me concentrer sur le jeu. C'était mon truc. Mon truc à moi. Jusqu'à ce que ça éclate à la maison. Un jour, je suis rentré, et Maman avait bu. Maman boit de plus en plus souvent. Et ça a pété. Au moment où j'ai pris la porte, j'ai entendu un : "Si tu te barres maintenant, ne reviens jamais.", parfaitement audible, parfaitement détestable. Je n'ai pas répondu, je ne l'ai pas regardée, je me suis cassé sans me retourner.
THE MOON.
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Lun 14 Mar - 1:05
Jessie Valentine

feat. Willy Cartier



Univers Vie Réelle (patron - employé)


Somebody That I Used To Know - Three Days Grace
IComatose - Skillet
You'll Be Fine - Palaye Royale
Circles - Hollywood Undead
Palabra Mi Amor - Shaka Ponk & Bertrand Cantat
Passenger - Deftones & Maynard James Keenan
It's My Life - Bon Jovi
L'Homme Pressé - Noir Désir

Statut : Pris


Personnage joué avec @Patate Douce
feat. Adam Elliott (Michael B. Jordan)
be my masterpiece

Informations


Identité
Prénom Nom › Jessie Valentine. Simple, efficace, sans prétention aucune. Souvent pris pour une nana au premier abord si l'on voit son nom avant de voir sa tête, le coche est bien vite rectifié lorsqu'on voit qu'il a du poil au menton.
Âge › Il a à son actif 26 années d'une vie vécue en dents de scie. Encore jeune et probablement pas au bout de ses peines.
Origines › Il est originaire de France, de parents Français de nationalité. Son père est caucasien, Jessie a tout pris de sa mère physiquement, cette dernière ayant des origines vietnamiennes et sénégalaises. Un mélange improbable pour un résultat plus que convenable.
Orientation sexuelle & statut matrimonial › Comme un gros cliché rattaché à son métier, il s'estime homosexuel, aucune femme ne l'ayant jamais mis à l'aise dans l'intimité malgré plusieurs essais. Il pensait avoir trouvé l'homme de sa vie et était fiancé, mais l'histoire s'est trouvée être une véritable fiasco, il est donc de nouveau célibataire.
Métier › Autrefois couturier dans un atelier de robes de mariées, il a ensuite pris un métier alimentaire et il est actuellement modéliste dans une maison de haute couture, sous les ordres d'un mec avec qui il a passé une nuit enflammée (sans savoir qui il était).
Statut monétaire › Fauché, est-ce que ça marche comme réponse ? Parce que c'est clairement cela depuis qu'il est séparé et qu'il a perdu son travail. Il espère que son nouveau métier l'aidera à se sortir de cette situation délicate car il vit clairement au-dessus de ses moyens et il en est conscient.

Caractère
Jessie est une personne relativement facile à vivre. Pas prise de tête et loin d'être un maniaque du contrôle. Il n'en reste pas moins exigeant avec lui-même, bien plus qu'avec les autres. D'ailleurs, avec les autres, il a même ce côté "un peu trop gentil" qui lui attire plus d'emmerdes que de bonnes choses. Quelqu'un d'un peu trop sûr de lui et autoritaire lui marchera aisément sur les pieds. Sa patience est grande, laisser couler est sa spécialité jusqu'à ce qu'il prenne la mouche et qu'il se montre plus ferme. Jessie est aussi un coeur tendre, attentionné et souvent en demande de tendresse. Il est là son égo : à vouloir que la personne dont il s'éprend ne voit que par lui, comme lui ne voit que par cette personne. C'est quelqu'un qui donne sans compter même lorsqu'il ne possède pas grand chose finalement. C'est aussi un passionné, lorsqu'il fait quelque chose qu'il aime, il se donne à fond et est capable de la plus grande application.
Il est d'un tempérament plutôt calme, préférant généralement une soirée chill devant Netflix en bonne compagnie plutôt que de se mêler à une foule d'inconnus. Cependant, cela ne l'empêche pas de sortir de temps en temps pour changer d'air et tromper l'ennui. Rencontrer de nouvelles personnes est aussi un point non négligeable. Jessie est un être sociable et aimant être au contact des autres ; il n'est d'ailleurs pas franchement timide et profite de son célibat pour pouvoir de nouveau s'amuser comme il l'entend. Eveiller son côté joueur peut aisément faire en sorte de passer une superbe soirée en sa compagnie.
Il aime à se donner des airs de mec stable, mais il a tendance à sombrer facilement dans la mélancolie. Sa sensibilité n'est plus à prouver et cela le pousse bien souvent à faire de mauvais choix ; surtout lorsqu'il tente d'éponger ça avec de l'alcool. C'est un mec qu'on peut facilement mener par le bout du coeur et qui a tendance à commencer à se méfier lorsqu'il est déjà trop tard.

Histoire


Que dire ? Je crois que ma vie n'a pas grand chose d'extraordinaire en fait. Je suis un gars ordinaire, dans un monde ordinaire, qui vit une vie ordinaire. Enfin... Je crois ? Okay, j'avoue qu'il y a peut-être des trucs qui sont un peu particuliers, différents de ce que vivent monsieur et madame tout le monde mais... On verra ça après. Commençons par le début, d'accord ?

Je suis né et j'ai grandi dans le sud de la France et j'ai eu la chance de grandir entouré de l'attention parentale de mes deux parents encore ensemble aujourd'hui. Mon père travaille dans les assurances, tandis que ma mère est couturière et à son compte. J'ai aussi la chance d'avoir une grande sœur et un petit frère avec qui j'ai peu de différence d'âge et avec qui je me suis toujours plutôt bien entendu - sauf petite bagarres intempestives durant l'enfance, mais c'est comme ça les gamins. J'ai donc toujours été plutôt bien entouré, je n'ai que rarement eu l'occasion d'être seul ou même de me sentir seul. S'il y a quelque chose pour quoi je dois remercier la vie, c'est bien cela.

Quand j'étais petit, je rêvais de devenir pompier ou vétérinaire, un peu comme quasiment tous les gosses de mon âge. Sauf que j'ai peur du feu et que je suis allergique à la moitié des animaux que porte cette planète ; autant dire que ça n'a été d'aucune aide pour me faire choisir ces orientations là. En grandissant, je me suis aussi découvert une forte passion pour la mode et les activités manuelles. J'aimais bien passer du temps avec ma mère lorsqu'elle travaillait et l'observer attentivement réparer des vêtements ou même en créer de nouveaux grâce à des morceaux de tissus sans forme particulière au départ. J'ai vite voulu apprendre à manier les aiguilles moi aussi, et j'ai eu la chance qu'elle ait l'envie et la patience de me montrer, de m'expliquer et de me remontrer par derrière lorsque je ne parvenais pas à un résultat parfait ; j'étais heureux et je me sentais dans mon élément. C'est pour cela que lorsqu'il a été temps de choisir une orientation à la sortie du collège, c'est vers un bac pro artisanat et métiers d'arts option vêtements et accessoires de mode que je me suis dirigé. J'y ai appris à dessiner, modéliser, puis faire de tout ça un réel vêtement esthétique et portable. Sans vouloir me vanter, j'étais souvent en tête de classe et ça m'a toujours plus encouragé à aller au bout de mes efforts. Evidemment, lorsqu'il a été le temps de faire mes stages, je n'ai pas été vers maman, elle a accueilli à bras ouverts certaines de mes camarades pour leur montrer et leur apprendre le métier tandis que moi je me suis tourné vers d'autres horizons avec beaucoup de curiosité. C'est d'ailleurs à cette période là, lors de ma dernière année, que j'ai eu la chance de décrocher un stage dans un atelier de robes de mariées, et c'est là que j'ai trouvé ce que j'aimais faire le plus. Voir les étoiles dans les yeux d'une femme prête à se marier lorsqu'elle pose son regard sur sa robe... C'est quelque chose de vraiment précieux et que l'on peut comprendre que lorsqu'on le vit.
Après le bac, j'ai enchaîné sur un BTS afin de consolider mes connaissances et mon savoir-faire et à la sortie de ce dernier, j'ai déposé mon CV à l'atelier qui avait été un véritable coup de cœur, et j'ai décroché un poste de couturier ! Je prenais vraiment plaisir à y travailler et à voir les différentes pièces prendre forme sous mes doigts et mes yeux. Coudre tous les petits détails à la main, c'était un peu ma passion. Est-ce que je suis maso ? Peut-être un peu ! Mais je crois que j'aurais vraiment pu rester là jusqu'à ma retraite, ou jusqu'à ce que mes doigts ou mes yeux soient trop abîmés pour ça. Mais voilà, parfois on prend des décisions différentes pour des personnes qui ont l'air de valoir le coup...

Il y a quelques années, j'ai rencontré celui avec qui je me suis fiancé. Il était beau, il était gentil, il était parfait et... Il était américain et comptait retourner dans son pays à la fin de son contrat. Aïe. Oui, clairement : aïe. J'avais beau savoir qu'il n'allait pas toujours rester en France, je suis quand même tombé amoureux de lui et j'étais beaucoup trop mordu pour m'imaginer vivre sans lui. Ecoutant sa façon de me vanter les Etats-Unis et combien je pourrais trouver un travail aussi bien que celui que j'avais en France, j'ai décidé de tout abandonner pour lui. Evidemment, ça ne s'est pas fait en un claquement de doigts, mais j'ai quand même fini par le rejoindre dans son pays, et même aménager dans son bel appartement. On y vivait la belle vie et j'aimais toujours autant mon petit-ami. On a passé quelques belles années ensemble, même si je n'ai jamais retrouvé mon bonheur quant au domaine professionnel. Ayant du mal à me trouver une place, j'ai du me contenter de quelques boulots alimentaires dans lesquels j'avais du mal à perdurer car aucune, mais vraiment aucune, passion pour ce que je faisais. Je ne le vivais pas trop mal, j'avais trouvé l'homme de ma vie et je tenais avant tout à continuer à rester à ses côtés. Enfin... Comme dans beaucoup de récits, il y à un mais qui s'impose là en cours de route, comme un cheveux sur la soupe. Il se trouve qu'un jour, je suis rentré du travail plus tôt que prévu et que j'ai trouvé mon fiancé dans notre lit, en compagnie du meilleur ami que je me suis fait ici... J'ai senti mon coeur se briser, et la douleur se répandre jusqu'au plus profond de mon âme, clairement. J'exagère même pas.

Il a bien tenté de trouver des excuses, de me dire que c'était la seule fois où c'était arrivé, qu'il manquait d'attention parce que je bossais trop ou que mon ami l'avait obligé (wtf ?) mais je n'ai jamais pu oublier ce que j'avais vu. J'ai pas pu rester et lui pardonner. J'ai pas pu rester et vivre avec l'idée qu'il m'avait trahi. Moi, je ne l'aurais jamais trompé. Il m'a bien proposé d'aller voir quelqu'un d'autre une fois pour me venger et être à égalité mais... Moi, je ne l'aurais jamais trompé. Je l'ai quitté. Je suis passé d'un bel appartement avec mon fiancé à un petit studio où je me suis retrouvé en tête-à-tête avec moi-même et mon boulot de merde. J'avais tant donné, j'avais tout fait pour que ça marche, j'avais tout quitté pour lui, tout ça pour ça. Tout ça pour me retrouver là, tout seul, loin de ma famille, sans le métier de mes rêves, tout ça pour un mec qui m'a poignardé dans le dos. Bordel... Je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça, mais le karma est un beau connard, tiens.

En parlant de karma pourri et comme une tuile n'arrive jamais seule mais embarque toujours ses copines tuiles, d'autres merdes sont venues se jeter en plein sur ma gueule. J'ai perdu mon travail parce que j'étais soi-disant pas assez impliqué (à quel moment on doit s'impliquer pour ranger des boîtes de conserves sur une étagère ?) et pour couronner le tout, histoire de mettre une cerise de merde sur un gâteau de merde, ma voiture m'a fait un gros doigt d'honneur et a décidé de tomber en panne. Mais vraiment, comme ça, normal. Dans le genre où ça roule et pouf, d'un coup ça s'arrête et ça veut pas redémarrer, et ça coûte un rein et la peau du cul pour les réparations. Jure que dans une vie antérieure je devais au moins être un dictateur tyrannique pour récolter des merdes pareilles dans ma vie actuelle.

J'ai essayé de prendre sur moi, vraiment. Mais tout ça s'enchaînant et me dépassant, j'ai fini par avoir envie d'oublier pour une soirée toutes ces histoires. Je sais pourtant que ce n'est pas une solution. Je le sais parfaitement, sauf que j'ai craqué quand même et j'ai décidé d'aromatiser ces putains de tuiles avec un max de tequila, histoire qu'elles aient l'air moins fades, tu vois. Et puis je me sentais seul, alors je me suis trouvé de la compagnie aussi, tant qu'à faire. J'ai réussi à embarquer le plus beau des mecs du coin entre mes bras et j'ai passé une nuit carrément libératrice en sa compagnie. J'avais l'impression d'avoir trouvé mon sauveur. Sauf que mon sauveur devait porter un putain de masque et ne voulait pas que je vois sa vraie gueule après avoir décuvé, puisque lorsque je me suis réveillé au petit matin, j'étais de nouveau seul. Il s'est sauvé sans me réveiller et sans même me laisser la moindre coordonnée pour pouvoir le joindre plus tard. Il voulait sûrement uniquement s'amuser et... Moi, ça m'a laissé là avec mon cœur brisé. J'dis pas que j'étais amoureux de lui et tout mais... Il m'a tellement plu, j'avais vraiment l'impression qu'il y avait quelque chose pour me donner un espoir qu'il puisse y avoir une suite. C'est pas mon genre de baiser avec le premier venu, j'te jure. J'ai eu honte. Ca m'a choqué qu'il soit parti comme ça et que je ne puisse pas le rappeler.

Mais...
Ouais, tu veux encore du mais, hein ?
Il y en a encore un.

J'ai trouvé un nouveau taf, cette fois dans une maison de haute couture, dans un domaine où j'aurais enfin une chance de m'épanouir de nouveau. Evidemment, juste à l'essai pour le début mais plein d'espoir et le moral remonté à bloc à l'idée d'effectuer mon premier jour et de décrocher une belle place en tant que modéliste. Ouais. J'en avais carrément oublié tout le reste pour le coup, cette bonne nouvelle compensant finalement toutes les merdes que j'avais accumulées jusque là. Enfin... C'est ce que je croyais. Jusqu'à ce que je tombe sur le ninja avec qui j'ai eu ce fameux coup d'un soir, et que je comprenne qu'il s'agissait de mon patron...
THE MOON.
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Lun 14 Mar - 21:41
Hanabi Araraki

feat. AK-12 [Girls Frontline]



Univers Fantasy (Fruits Basket)


Amaranth - Nightwish
Cassis - The GazettE
Lonely Day - System Of A Down
Nobody's Watching - Hollywood Undead
Cage - Dir En Grey
Vanguard - exist†trace
Courtesy Call - Thousand Foot Krutch
Roots - In This Moment

Statut : Pris


Personnage joué avec @The Lullaby
feat. Natsumi Amane (Nana Osaki)
une chat sauvage qui n'en fait qu'à sa tête, fier et libre

Informations


Identité
Nom Prénom › Araraki Hanabi, un nom typiquement japonais. Mon prénom signifie d'ailleurs "feux d'artifice", il s'écrit avec les mêmes kanjis.
Âge › J'ai 19 ans et l'impression de ne pas connaître grand chose à la vie... Et peut-être bien que c'est le cas. Normal pour quelqu'un de mon âge, mais je suis même en décalage avec les personnes de ma génération.
Orientation sexuelle & statut matrimonial › A vrai dire, je ne me suis pas réellement posé la question... Je suis déjà sortie avec un garçon, ça m'a paru totalement naturel et j'étais bien avec lui même si on devait se cacher de toute le monde. Mais lorsqu'on a été surpris, il a été banni de notre clan et j'ai bien compris que je devais rester célibataire. J'imagine que c'est ainsi et que je n'ai tout simplement pas le choix... Que ça soit filles ou garçons, je ne m'en approche plus.
Métier › Je suis étudiante en langues et culture à l'université de Kyûshû et c'est ma toute première année de cours en présentiel. C'est grisant et effrayant à la fois.
Malédiction › Ma famille est marquée par la malédiction liée aux signes du zodiaque chinois. Je suis maudite par l'esprit du rat - le favoris du dieu - tout comme le frère de mon grand-père l'était avant moi... Je ne peux entrer en contact physique avec un homme sans me transformer en rat, à moins qu'il ne soit maudit lui aussi.

Caractère
Hanabi n'a pas eu une vie vraiment commune. Elle a vécu isolée du monde, sous la pression d'un tyran, ce qui l'a rendue assez timide, réservée, et surtout maladroite avec les autres, elle a aussi toujours peur de déranger. Elle est aussi effrayée à l'idée que l'on s'approche trop et que son secret ne soit exposé à la vue de tous. Elle reste tout de même d'un tempérament gentil et calme. On peut dire qu'elle est naturellement intelligente, elle est d'ailleurs excellente en mathématiques même si ce n'est pas la matière qu'elle a choisi pour ses études supérieures. C'est une personne curieuse, qui a toujours soif d'apprendre, ce qui la relie beaucoup au rat. Contrairement à celui de la légende, elle n'est pas manipulatrice même si elle a tendance à faire des cachotteries pour ne pas avouer ce qu'elle vivait avant ou autrefois, pour vivre une histoire d'amour cachée et interdite. Hanabi a aussi tendance à être bordélique. Elle a toujours eu quelqu'un pour ranger à sa place et n'a pas appris à le faire seule. Pour elle, ce n'est pas un geste reflèxe et naturel que de faire du rangement. Elle n'en est pas moins quelqu'un avec une bonne hygiène corporelle et même une bonne hygiène de vie ! Elle mange équilibré et fait même du sport régulièrement pour s'entretenir et être en bonne santé.

Histoire


Une très vieille légende raconte l'origine des douze signes du zodiaque chinois, ainsi que celle du chat, le 13e signe. Un jour, le dieu des animaux les invita tous à se rendre à une grande fête qui aurait lieu le soir suivant. « Ne soyez surtout pas en retard », précisa-t-il. Alors, le rat, sournois, mentit au chat son voisin : il lui dit, en effet, que la fête devait avoir lieu le surlendemain. « Tu as bien compris ? ». Le chat naïf le remercia de l'information, et alla sagement dormir. Tous les animaux arrivèrent, sauf le chat, qui, trompé, dormait encore, en rêvant de la fête qu'il allait faire le lendemain. Ils firent la fête jusqu’au petit matin. La divinité récompensa alors les 12 premiers arrivés : le rat (qui était monté sur le dos du bœuf) sauta de son dos pour arriver en premier à la fête, puis le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le singe, le coq, le chien, et enfin le sanglier. Ainsi, ces douze animaux devinrent la représentation des signes du zodiaque chinois.
Wikipédia : Fruits Basket

J'ai toujours rêvé d'être une fille normale, avec une vie normale et des amis normaux. Tout ce qui peut probablement avoir l'air ennuyeux aux yeux d'une personne normale, justement. Pourtant, ces personnes-là ne savent pas la chance qu'ils ont. Ils peuvent vivre librement, s'amuser librement, serrer qui ils veulent dans leur bras sans se transformer en rongeur et choquer tout le monde.
J'ai eu la malchance de naître dans la famille d'où viennent les maudits par l'esprit du rat du zodiaque chinois. Mes parents s'en sont vite rendus compte, lorsque mon père m'a pris dans ses bras juste après ma naissance et que je suis devenue cette minuscule créature toute rose aux yeux encore fermés. Evidemment, je ne me souviens pas du tout de ce jour là, mais parait-il que ma mère en a poussé un cri à en réveiller les morts suite à cela, désespérée de découvrir la triste réalité qui s'abattait sur nous. Mon père ne lui avait jamais parlé de l'histoire de sa famille et s'était d'ailleurs dit qu'il y avait peu de chance que cela nous tombe dessus. Et pourtant...

Ma mère n'a absolument pas pu se résoudre à accepter ma condition. Pour elle, ce n'était tout simplement pas possible de vivre avec l'idée d'avoir donné naissance à une telle créature. Bien que je ne me serais pas transformée à son contact, elle refusait de me toucher. C'est donc exclusivement mon père qui s'est occupé de moi pendant mes premiers mois de vie bien que ça ne soit pas du tout évident. Malheureusement, il n'a pas pu assumer longtemps. Voyant sa femme se laisser dépérir à l'idée d'avoir mis au monde une sorte de "monstre", il prit la décision de me déposer à la résidence des êtres maudits. Je me vis effacée de la mémoire de mes deux parents pour apaiser leur douleur. Pour ma mère : celle de m'avoir mise au monde. Pour mon père : celle d'avoir abandonné son enfant. Aujourd'hui, je ne leur en veut plus pour cela.

J'ai grandi auprès d'Akito, la réincarnation de l'empereur de Jade. Etant celle qui est hantée par l'esprit du rat, j'ai bien vite été sa favorite. J'ai bien vite été à lui, d'après ce qu'il m'a toujours dit. J'étais sa meilleure amie, sa précieuse, sa chose. Je devais rester auprès de lui même quand je voulais être seule. Je devais jouer avec lui même quand je voulais dormir. J'ai toujours dû répondre à tous ses désirs, être à lui et à lui seul. C'était ce que nos rôles nous dictaient de faire, c'était ce qu'il me disait. Le rat est le plus proche du Dieu, je ne devais pas m'éloigner de lui.

J'ai fait ma scolarité à la résidence, je n'ai jamais eu le droit de beaucoup sortir. Akito avait bien trop peur que ma maladresse ait raison de notre secret. Que je bouscule un homme et que je me trouve transformée sous les yeux de tout le monde. Qu'à cause de moi, la mémoire de quelqu'un doive être effacée. Qu'à cause de moi, le secret des autres soit mis en péril. Alors je lui ai obéi. Je lui ai obéi toute ma vie ou presque. Je lui ai désobéi quand je suis tombée amoureuse du maudit par l'esprit du mouton et que j'ai accepté de vivre cette histoire d'amour avec lui. J'étais si bien dans ses bras, mais... Akito l'a découvert et mon amour a été banni du cercle. Il n'a le droit d'y mettre les pieds que pour le nouvel an et j'ai été punie sévèrement, isolée encore plus fermement.

Cette année, je ne sais par quel miracle, j'ai réussi à convaincre Akito de me laisser aller à l'université. Pour de vrai ! Je suis tellement heureuse à l'idée de vivre dans le monde extérieur, de quitter enfin cette résidence qui pour moi ressemble plus à une prison qu'à une maison. Evidemment, il y a des conditions. Evidemment, je dois faire attention. Bien sûr que je suis surveillée mais... Toute petite saveur de liberté est bonne à prendre...
THE MOON.
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Mar 19 Avr - 22:33
Ren Iekami

feat. Akito Sohma [Fruits Basket]



Univers Fantasy (Fruits Basket)


Down With The Sickness - Disturbed
Alone - Falling In Reverse
Bloody Angel - Avatar
Broken Dreams - Shaman's Harvest
Judea - exist†trace
Astronaut In The Ocean - Our Last Night
Emperor's New Clothes - Panic! At The Disco
Lonely - Palaye Royale

Statut : Pris


Personnage joué avec @The Lullaby
feat. Seiko Matsuko ()
this must mean i'm disgusting but it's just me, i'm just obscene

Informations


Identité
Nom Prénom › Iekami Ren, comme si ton nom de famille te prédestinait à ce qui t'attendait : Ie signifiant "la maison", Kami signifiant "Dieu". Comme si tout ça était calculé à la perfection.
Âge › Tu as 24 ans et pourtant tu ne respires pas la joie de vivre que l'on attribue généralement à la jeunesse. Tu as 24 ans et tu es déjà usé bien que tu le caches aux yeux du monde entier.
Orientation sexuelle & statut matrimonial › Tu es forcé au célibat de par ta condition, mais tu as la sale manie de te vautrer dans tes draps en compagnie de certains hommes du clan (uniquement les plus âgés que toi), à la recherche d'une tendresse que tu ne trouves jamais comme tu la voudrais. Quand aux femmes, tu ne t'es jamais posé la question. A vrai dire, ce n'était pas comme si t'avais des questions à te poser ; tu as un secret à cacher et qui ne te permet de partager des moments intimes qu'avec ceux qui sont au courant. Ce n'est pas de l'amour. C'est comme une quête que tu ne pourras simplement jamais accomplir en entier.
Métier › Tu es chef de clan, ce qui te prend suffisamment de temps et d'énergie. Tu persistes grâce à l'héritage de ton père, ayant placé ta fortune de façon suffisamment intelligente pour qu'elle se multiplie au fil du temps.
Malédiction › Ta malédiction, à tes yeux, c'est celle de devoir veiller sur une bande d'ingrats qui n'en font qu'à leur tête et ne t'aiment pas à ta juste valeur. C'est celle de souffrir depuis ta prime jeunesse pour eux, sans jamais rien recevoir qui soit à la hauteur en retour. Tu es la réincarnation de l'empereur de Jade de la légende du Zodiaque Chinois.

Caractère
Enfant capricieux et impétueux, tu te montres dur et colérique bien plus souvent que tu le devrais. On t'a appris à être un Dieu, on t'a appris à être supérieur, et tu as du mal à te voir autrement. Tu as du mal à te mettre à la hauteur des autres, à ne pas les prendre de haut et ne pas te montrer froid et autoritaire. Au fond de toi, tu es une âme brisée, une existence contrariée. Tu es ce gamin qui a vécu la plus grande partie de sa vie entre quatre murs, isolés du reste de l'humanité, surprotégé et puis perché sur un piédestal dont tu ne pourrais pas descendre sans te fendre le crâne. Tu as probablement perdu une partie de ta raison suite aux traitements que tu as subi, à cause de ton éducation décalée. Pourtant tu n'es pas un vrai méchant. Tu es juste quelqu'un qui cède vite à la panique et à son stress. Tu fais des efforts, tu essayes. Peut-être que si on te retirait une partie de ton fardeau, peut-être que si on te soutenait, si on te prenait la main, tu saurais te révéler être différent que l'image que tu as créé de toi. Secrètement, tu ne demandes que ça. Tu cherches la compagnie et l'amour alors même que tu n'as pas le droit à ce dernier. Tu cherches la tendresse, l'affection, ce que tu n'as jamais réellement eu. C'est présent au fond de toi. C'est étouffé, mais c'est présent.

Histoire


Tu étais encore dans l'utérus maternel lorsque la prophétie s'annonça. Ta prophétie. Tu es apparu dans les rêves de tous les maudits, te présentant comme le Dieu de la légende ; leur Dieu. Apparaissant dans ton plus simple appareil, les maudits déjà nés à cette époque connaissent ta véritable nature. Ce sont les seuls. Une femme ne pouvant être à la tête du clan, l'enfant d'Akiko ne pouvant être une future séductrice, il te fut imposé depuis ton plus jeune âge de correspondre à un genre qui n'est pas le tien et qui ne te sied pas. Tu rêvais de jolies robes et de fleurs dans les cheveux, quand tu devais vivre dans le monde du garçon que tu devais être. Il n'y a jamais eu la moindre place pour tes états d'âme ; quand tu as été élevé comme le futur chef de clan ; quand tu as été élevé dans la rancoeur, sous le regard noir d'une mère qui ne t'a jamais aimé et qui ne t'a jamais accordé le moindre geste tendre. Cette femme a toujours été dégoûtée par toi. Et c'est ce qu'elle t'a inculquer. Te détester, te dégoûter toi-même. Elle t'a appris que ta féminité, tu devais la cacher, parce qu'elle n'était pas digne de toi, parce qu'elle était ô combien obsène et honteuse. Autour de toi, toutes les filles avaient le droit d'être des filles, des princesses, quand toi tu devais être un homme, un roi, un putain de Dieu. Tu n'avais rien demandé. Tu n'as jamais demandé une telle chose.

Depuis ta plus tendre enfance, ton corps porte les stigmates du stress et de la pression qui s'accumulent encore et encore. Tu somatises ; tu as une santé fragile. Malade très régulièrement, l'un de tes êtres maudits est devenu médecin dans le simple but de pouvoir prendre soin de toi - et éventuellement des autres membres du clans. Ta vie ne te semble être qu'un tas de souffrance et de frustrations. Tu as longtemps tenté de plaire à ta mère en te pliant à toutes ses exigences. Tu as tout fait pour trouver un minimum de grâce à ses yeux ; mais ça n'a jamais fonctionné. Sa langue affutée comme un rasoir t'a asséné tant et tant de mots durs que tu as lentement perdu espoir. Et quand les mots ont fait place aux coups quand elle t'a surprise en train d'essayer l'une de ses robes pendant qu'elle avait le dos tourné, c'est la raison que tu as perdu. Tu aurais pu la tuer. Tu aurais pu l'achever. Tu aurais pu la terminer. Tu te souviens encore du bruit de la fenêtre qui a volé en éclats et de ton corps frêle au-dessus du sien au sol, de tes mains fermement serrées autour de sa gorge. Tu te souviens de son regard terrifié planté dans le tien. Ils ont dû s'y mettre à plusieurs pour vous séparer.

Quand ton père a quitté ce monde, tu as dû prendre sa place en tant que chef de clan. Et à ce moment précis, tu as su ce que c'était de se sentir désemparé. Tu étais encore jeune et t'avais grandi presque totalement isolé des autres, enfermé de peur qu'ils découvrent ton secret, cloîtré pour protéger ta santé fragile. Tu avais parfois la chance de recevoir des visites, mais cela ne durait jamais, tes parents te rappelant toujours rapidement à tes devoirs ou sous tous les prétextes qui leur passaient par la tête pour t'empêcher de trop t'approcher des autres et de prendre le risque que tu finisses pas te confier. Tu connaissais si peu les codes sociaux, et tu te souviens de ce moment où tu as dû te présenter sous les yeux, engoncé dans un costard, ta poitrine naissante étouffée par un bandage bien serré pour en effacer tout relief. Tu as fait face à la joie de certains, à la perplexité d'autres et finalement, à l'indifférence des derniers. Et comme tu l'avais appris, l'indifférence n'était pas une option, tu as fait ton premier coup de gueule, apparaissant froid et dur sous les yeux du clan. Leur promettant la protection si dociles, leur promettant l'enfer si déloyaux. C'est ainsi que tu t'es révélé. C'est cette image que tu as donné. Et c'est celle dont tu ne t'es jamais détaché ; c'est ainsi que tu as appris que les choses devaient être faites. Même si au fond de toi, tu n'es pas comme ça, tu le sais. Même si parfois, à force de faire semblant, tout semble s'emmêler ; tout se confond avec la réalité.

Tu as appris à aimer tes maudits. A trop les aimer. A les aimer de travers, probablement. Tu as toujours cet amer sentiment que tout cet attachement ne t'est pas rendu, pas à sa juste valeur. Ils semblent prendre un malin plaisir à te contrarier, quand toi, tu fais tout pour les protéger. Quand toi, tu fais tout pour cohabiter avec eux et prendre soin d'eux. Tu fais tout pour te montrer magnanime même si les situations qui se présentent à toi t'insupportent. Même si ta propre existence est trop lourde à porter pour toi, même si tu te sens prisonnier de cette malédiction autant qu'eux. Tu endures. Tu endures mal mais tu le fais.
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