Le Temps d'un RP
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LE TEMPS D'UN RP

A new journey starting ft. HappyTreeFriends

Ananas
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Date d'inscription : 31/05/2023
Région : Nord de la France
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Univers fétiche : City, fantasy, licence (Harry Potter, Mass Effect, Dragon Age, Detroit Become Human, A plague tale, Cyberpunk 2077), fantastique, SF
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ANANAS RANG  GAGNE
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Ananas
Lun 1 Avr - 12:45
Le contexte du RP
Mise en situation


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La situation

La guerre est enfin terminée et le monde qui avait été ébranlé par ce tragique événement, tend à doucement se stabiliser et à panser ses plaies. Il est temps pour chacun de reprendre le cours de sa vie et de savourer cette paix plus que méritée. C’est à cette occasion qu'un jeune homme retourne dans son village natal pour tenter d’y retrouver les siens et aussi d'essayer de sortir son esprit des méfaits et des horreurs de la guerre. Mobilisé à l’âge de quinze ans, il revient en effet après neuf ans d’absence quelque peu changer par tout ce qu’il a vécu.

À son retour, il découvre un village ayant bien changé, affaibli par neuf années de guerre, il a perdu de sa superbe, mais aussi d’une partie de ses habitants. Certains ont en effet préféré se réfugier dans les grandes villes, plus à même de leur fournir une vraie protection en cas d’attaque et ne compte pas en repartir malgré la fin du conflit armée. Quand d’autres ont disparu, ou sont tout simplement morts en voulant trouver un havre de paix loin de ce tumulte. En dehors de ses parents, la plupart des amis de jeune homme sont donc aux abonnés absents, à part la fille du forgeron dont il ne peut pas dire qu’ils étaient amis. Simplement, qu’ils se connaissent, comme dans beaucoup de petits villages où tout le monde connaît tout le monde.

Étant du même âge que la demoiselle, il va la côtoyer et de fil en aiguille découvrir qu’elle aussi aimerait faire quelque chose pour rendre leur village aussi prospère et rutilant qu’il l’était avant. Ils se mettent donc en tête de partir à l’aventure et trouver une solution à ce problème.



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ananas
Ananas
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ANANAS RANG  GAGNE
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Ananas
Lun 1 Avr - 13:06

Alanna
Meylor

J'ai 24 ans et je vis dans le petit village de Praedo, . Dans la vie j'aide mon père à la forge et je m'en sors bien, même si j'aimerais pouvoir voyager et voir le monde. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis célibataire et je le vis sans y penser.

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Bien qu’abandonnée depuis plusieurs années maintenant et cela à cause de la guerre qui a ravagé le continent, la mine de Dolgan est restée assez solide pour tenir debout sans interventions humaines. Ce qui arrange plutôt bien Alanna, qui vient aussi souvent que possible extraire comme elle peut des matériaux pour la forge de son père, forge qui connait une petite baisse de régime depuis la fin des hostilités. Cependant, le forgeron et sa fille ne vont pas s’en plaindre, ils vont pouvoir un peu souffler et reprendre une activité un peu plus classique… Enfin du moins, ils l'espèrent, car la situation du village dans lequel ils sont nés et ont grandi et aujourd’hui compliqués. Du fait de cette lutte ayant durée neuf longues années, beaucoup d’habitants ont fui pour se réfugier dans les grandes villes ou ailleurs et très peu sont revenus depuis. Cela fait quelques mois maintenant que la guerre a pris fin et Alanna comme les quelques habitants restant, doutent que d’autres résidents de Praedo ne reviennent. Certains sont sans doute morts, quand d’autres et vu le temps qui a coulé sous les ponts, ont surement fait leur vie ailleurs, ils ont déjà été déracinés une fois, très certainement qu’ils ne veulent pas reproduire ce schéma.

Soupirant doucement, la jeune femme termine la dernière collation qu’elle avait amené avec elle, avant de reprendre la route. Le chemin menant vers la mine de Dolgan prend tout de même deux bonnes journées de marche, il lui a donc fallu prévoir de quoi manger et dormir, car extraire du minerai prend également du temps. Alanna fait donc en sorte de se charger au maximum pour éviter de devoir faire trop souvent ce fait voyage, même si elle apprécie la solitude de son cheminement, cette route lui est devenue tellement banal qu’elle n’en tire plus vraiment de plaisir. Le seul avantage, c’est qu’elle peut s'entraîner avec sa lance, loin des yeux de son très cher père qui n’apprécie pas de voir sa fille manier une arme. Pour lui, une jeune femme doit faire des activités beaucoup plus douce, comme la couture, l’art floral, le chant et d’autres choses qu’il qualifie de féminin. Si elle aime son paternel de tout son cœur, Alanna n’est pas spécialement d’accord avec lui, un homme, comme une femme devrait pouvoir faire ce qui lui plait et pas juste des activités soi-disant dédiés à son genre. Qui a décidé ça d’ailleurs ?! Autant dire que la jeune femme n’en a toujours fait qu’à sa tête, si un jour elle veut pratique le chant, c’es parce qu’elle l’aura décidé et non parce que ça sied mieux à son genre. L’idée lui fait lever les yeux au ciel.

Finalement, après encore quatre bonnes heures, qui lui vaut une nouvelle ampoule au pied droit, Alanna arrive en vu de son village, qui fait bien triste mine. D'où elle est, la rouquine peut voir de la fumée s'élever de certaines cheminées et quelques personnes aller ici et là, vaquant à leur occupations. Il y a encore de la vie, mais rien de comparable à celle d’avant la guerre. Et si elle a toujours rêvé de quitter Praedo pour vivre de folles aventures, l’état de l’endroit qui l’a vu grandir lui fait mal au cœur. Surtout que plus l’on se rapproche des maisons, plus l’on se rend compte que celles aux volets clos commencent à connaître des signes de fatigue car non entretenues, un jour, tôt ou tard elles finiront par s’écrouler si personne ne veut prendre soin d’elles. Quand la jeune femme atteins la forge, son père est évidemment déjà au travail, son métier a toujours été une passion, même s’il a tendance à s’y réfugier dans des moments difficiles. Comme le décès de sa femme, ou la guerre, avec sa fille, la forge est ce qui le fait encore tenir debout.

— Ah tu es de retour, constate justement l’homme de sa grave et douce.

Bedwyr Meylor vient enlacer brièvement sa fille de ses bras charpentés par des années et des années à travailler à la forge, déposant un baiser sur le haut de son crâne, avant de la relâcher.

— Tu devrais aller te décrotter, on te reconnait à peine avec toute cette poussière, constate t-il en frottant doucement sa barbe, alors qu’il observe son enfant d’un œil minutieux.
— Tel père, telle fille, répond Alanna en riant tout en déposant le lourd sac de minerai dans un coin de la forge.

En effet, le visage et les bras de Bedwyr sont barbouillés de suie et que dire de ses vêtements de travail, lui aussi devrait aller se décrotter.

— J’irais me laver bientôt… Le village organise une petite fête sur la place tout à l’heure, pour célébrer un retour.

La nouvelle est tellement surprenante, qu’elle laisse Alanna complètement abasourdie, elle ne pensait pas qu’un tel événement aurait à nouveau lieu, elle se demande donc de qui il peut bien s’agir.

— Un fils parti à la guerre il y a neuf ans, tu as déjà dû l'apercevoir à plusieurs reprises quand il était encore au village, explique l’homme en reprenant sa tâche. Un blond aux cheveux hirsutes et aux yeux bleus, il est de ton âge. Ses parents le pensaient mort, autant te dire qu’ils ont été aussi étonnés qu’heureux de le voir revenir.

La rousse hoche doucement la tête, imaginant très bien leur bonheur, quoi de plus beau que de voir réapparaître un être cher après une absence aussi longue, encore plus qu’ils le pensaient disparu. En tout cas, la description lui dis vaguement quelque chose, ils n’ont jamais été proche c’est vrai, cependant elle est heureuse d’apprendre cette nouvelle. Le village sera un tout petit peu moins vide maintenant et cette petite fête ce soir fera plaisir à tout le monde.


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ananas
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Lun 8 Avr - 18:47

Daeron
Glowgazer

J'ai 24 ans et je vis dans le petit village de Praedo, . Dans la vie je suis parti 9 ans à la guerre et je m'en sors pas mal considérant cet aspect. Je suis enfin de retour dans mon village natal. Sinon, à cause de mon devoir de guerre, je suis célibataire et je le vis correct, j'en suis indifférent.

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Après avoir enfilé des vêtements soignés, je scrute la pièce dans laquelle je suis. Ma chambre. Les draps de mon lit n’ont pas changé même au bout de 9 années écoulées, tout comme le reste. À l’exception de l’odeur fraiche de son lavage montrant un entretien. Aucun grain de poussière n’a recouvert le lieu aussi, signe de la présence de ma mère avec son ménage assidu. Le temps s’est figé lorsque je suis parti comme si l'on avait condamné ma chambre pour protéger sa valeur, ses secrets ou ses souvenirs. Identique à ce qu’elle ressemblait quand je l’ai délaissée, il n’y a que moi qui ait continué d’avancer dans le temps, murissant et changeant. Le sentiment que cette chambre ne m’appartient pas expose la réalité de ma transformation. La couleur des murs, les objets enfantins, les dessins d’un rêve oublié et de moment représentant un présent maintenant situé dans un passé lointain dépeignent le garçon de 15 ans que j’étais avant de quitter le nid familial pour m’engager dans l’armée.

Ma mère n’a pas cessé de pleurer depuis mon arrivée, il y a 2 jours. Ses épaules raides se sont totalement relâchées en même temps que ses jambes ont abandonné leur force lorsque ses yeux m’ont vu approché au loin. Je crois que le soulagement qu’elle a ressenti en constatant que j’étais toujours vivant lui a retiré tout le poids qui meurtrissait ses épaules, mais surtout son cœur. On dit que les rides dessinent le chemin d’une vie heureuse et pleine de rires. Le visage de ma mère ne m’a pas semblé avoir vieilli dans la dernière décennie. Seuls ses cheveux grisonnants étaient à l’image des années supplémentaires qui s'imprègnent à son âge. Cela m’a attristé. Elle a sans doute trop pleuré et trop peu ri depuis mon départ. Son seul et unique fils s'est engagé vers une mort probable, sans pouvoir reprendre contact avec ses parents. Mon père n’a pas oublié de prendre des rides, ce qui m’a soulagé. Il a dû trouver des moments pour compenser l’inquiétude d’un retour incertain concernant son fils. Des instants de détentes, de rire, d’amusement. Nous sommes des hommes. Nous savons l’importance de jouer son rôle de patriote. Allez à la guerre, c’était mon devoir. D’ailleurs, il s’est empressé d’annoncer la nouvelle de mon retour et d’organiser une fête en mon honneur. À ce qu’il paraît, cela fait une éternité qu’il n’y a pas de fête au village. C’est pourquoi je me suis bien habillé aujourd’hui.

Je suis extrait de mes pensées quand on toque à la porte. Cette dernière s’entrouvre et laisse entrevoir la tête de ma mère et son doux sourire.

« C’est l’heure. »

Je me lève de mon lit et rejoins le pas de ma mère.

Avec mon père, nous partons en direction du lieu de festivité. Le village me paraît maussade. Les rues me semblent plus esseulées. La guerre a été difficile pour tout le monde. Beaucoup de morts, de disparitions et d’habitants ayant troqué la vie au village pour la vie en ville. Les beaux paysages de verdure ont eux aussi été impactés par l’effet de la guerre qui a causé davantage de négligence de la part des citoyens. Indéniablement, il n’y a que ma chambre qui s’est figée dans le temps. Mes parents, mon village natal et moi, avons tous changés.

Dès que mes pieds foulent la place publique de l’emplacement des réjouissances, je suis chaleureusement accueilli par les citoyens qui viennent à ma rencontre pour me souhaiter un bon retour, me complimenter ou me poser des questions sur mes 9 années à la guerre. L’ambiance se veut agréable, mais modeste. Les gens ont-ils oublié comment s’amuser ? La musique manque de dynamisme et d’intensité dans le volume. Les villageois sont réservés et divisés en sous-groupe comme si la cohésion est devenue fragile. Un sentiment de nostalgie s’insinue à l’intérieur de moi. Où sont passés mes voisins, mes amis et ma famille qui étaient soudés et partageaient une joie de vivre commune ? Où sont passés les décors et les paysages lumineux qui ornaient Praedo ? Que fait cette ambiance teintée d’incertitude à Praedo ? Je ne reconnais pas mon village d’origine. La nostalgie d’un village que je retrouve que dans mes souvenirs commence à me hanter. Que pourrais-je faire pour que ce village que je chéris redevienne ce qu’il était ? La question s’ancre, mais je n’ai pas la réponse. C’est comme un vide étant avide d’être rempli. Je dois trouver une solution pour ramener l’harmonie et la beauté à Praedo.

Les discussions finissent par me fatiguer. Il y a longtemps que l’échange de banalité ne fait plus partie de ma réalité. La fébrilité étouffée me dérange également. Réussissant à m’éclipser, je me rends jusqu’au kiosque qui distribue de l’alcool pour me commander un verre.



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Ananas
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Ananas
Jeu 11 Avr - 11:18

Alanna
Meylor

J'ai 24 ans et je vis dans le petit village de Praedo, . Dans la vie j'aide mon père à la forge et je m'en sors bien, même si j'aimerais pouvoir voyager et voir le monde. Sinon, grâce à mon indifférence, je suis célibataire et je le vis sans y penser.

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Une fête ! Un mot franchement banal quand on y pense, mais avec la guerre plus personne n’avait trop le cœur à ce genre de réjouissance, encore plus avec une bonne partie des habitants du village envolés. Oui, s'ils avaient organisé ce genre d'événement, il aurait eu une bien triste mine. Alanna fronce des sourcils tentant de se rappeler la dernière fois où Praedo avait revêtu ses habits de lumière pour s’amuser. Surement un temps bien trop lointain puisque la jeune femme n’arrive juste pas à s’en souvenir, enfin, elle a bien quelques bribes de certains moments joyeux avec les autres villageois, mais ils remontent tellement, sa mère était encore en vie. Secouant doucement la tête de gauche à droite comme pour évacuer ses souvenirs, la rouquine commence à faire couler un bain bien brûlant. En dehors du principe d’arriver propre, elle a aussi bien mérité de se détendre après quelques jours à la mine à bosser dur, sans l’occasion de faire une vraie toilette. Si elle apprécie ce voyage et de pouvoir aider son père à récupérer des minerais divers et variés, finir par sentir le moisi n’est pas très agréable. Toujours est-il qu’il va être agréable de retrouver un semblant de normalité, même si Alanna se demande si les villageois savent encore faire la fête. Pas que les Praediens et les Praediennes étaient de grands fêtards avant, mais ils avaient tous et toutes un sens certain de la fête. Mais inutile de trop s’en faire, n’est-ce pas ? Sur ces bonnes paroles, Alanna s'immerge dans l’eau brûlante et ferme les yeux alors que ses muscles se détendent enfin…



Évidemment, elle a fini par s’endormir dans son bain qui est désormais froid, pire encore la nuit est tombée et elle peut entendre de manière étouffée le son d’un orchestre. La fête a déjà commencé ! Misère, elle a tapé un sacré roupillon, cependant, la jeune femme se demande pourquoi son père n’est pas venu la réveiller en toquant à la porte de la salle de bain. À moins qu’il l’ait fait, mais dormant si profondément, elle n’a rien entendu, ça reste une possibilité parfaitement envisageable. Peu importe, Alanna sort de la baignoire et se sèche avec énergie pour se réchauffer tout en rejoignant sa chambre, avant de se planter devant sa penderie, se rendant compte qu’elle n’a pas grand-chose comme joli vêtement. Avec la forge, elle vise plus le pratique que l’esthétique, alors les robes ne sont pas trop légion, il y a bien une ou deux, très certainement passées de mode d’ailleurs, mais bon, personne ne fera attention à elle. Pour le reste, la jeune femme ne fait pas d’effort particulier, sa tresse habituelle, le collier de sa mère et une touche de parfum. À dire vrai, Alanna ne sait plus trop comment on se part pour une fête, alors en catimini elle rejoint le lieu des festivités histoire qu’on ne lui sorte pas que comme souvent elle est en retard. L’infiltration fonctionne d’ailleurs tellement bien, que personne ne la remarque, de sorte qu’elle se demande si elle doit en être vexée ou non ?

Après un bref coup d'œil au décorum somme toute sympathique, et aux Praediens et aux Praediennes venus accueillir le retour d’un fils du village, Alanna le remarque justement tout seul au kiosque de boisson. Le blond aux cheveux hirsutes et aux yeux bleus comme l'avait si bien décrit son père, qui semble avoir triste mine alors qu’il y a quand même une fête en son honneur. À vrai dire, la rouquine ne se souvient pas vraiment de comment il était avant la guerre, les deux jeunes gens ne s’étant jamais vraiment côtoyé, de sorte qu’elle ne sait pas trop s’il a toujours été maussade ou non.

— Tu n’as pas l’air très heureux de cette petite fête, déclare Alanna après s’être approchée du blond.

La jeune femme embrasse la place ou a lieu les festivités du regard, elle peut comprendre, ces réjouissances manque de peps, d’un peu plus de musique et d’un bon nombre de participants en plus. Clairement, tout ça manque cruellement d’éclat.

— À moins que le retour au bercail soit plus compliqué que prévu ? Mon père dit que la guerre ça change les gens, encore plus quand on participe à la guerre d’aussi près que toi.

La rouquine se tourne brièvement vers la tenancière du kiosque de boisson et commande une bière, avant de tourner à nouveau son visage vers le guerrier.


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