Univers fétiche : Med-Fan, même si je peux jouer sur n'importe quel contexte
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Arthécate
Mer 31 Jan - 6:46
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation Lorsque qu'après une rupture, la petite soeur de votre colocataire débarque à l'improviste chez son frère pour trouver l'hébergement, cela peut déjà mettre le basar. Imaginez alors qu'elle arrive alors que vous êtes censé être absent encore longtemps mais que les plans changent et que vous reveniez "plus tôt" que prévu. Vous aimeriez trouver une inconnue sur votre canapé ? Qui sait si elle n'a pas carrément squatté votre chambre ?
Contexte provenant de nos têtes d'insomniaques
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Arthécate
Mer 31 Jan - 7:58
Hailey Stevens
J'ai 23 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je vis de petits boulots, ce qui me convient parfaitement. Je suis récemment redevenue célibataire et tant mieux… Sauf que je suis obligée de squatter le canapé de mon frère.
Informations supplémentaires ici.
J'ai claqué la porte sans me retourner, me contentant de disparaître avec mes maigres possessions. Je n'ai pas grand-chose à moi. Quelques vêtements, des bouquins, un petit carnet aux pages écornées et noircies et la vieille fender de mon père. Je n'ai jamais été du genre à m'encombrer d'objets inutiles… Ni même de gens inutiles.
L'on dit de moi que j'ai la bougeotte, que je suis incapable de me fixer quelques part ou de m'attacher aux autres. Et au fond, c'est peut-être un peu vrai… Du moins, ça l'est depuis quelques années. Depuis la mort de mon père en réalité. J'ai laissé tomber mon copain de l'époque, j'ai abandonné la fac, quitté mon pays. Je suis partie vers le sud, puis à l'ouest avant de poursuivre ma route jusqu'à l'est. Je passe de boulot en boulot, de mec en mec… Toujours avec la même inconstance. Je profite du moment, le temps que dure la nouveauté et puis je… disparaît.
C'est ce que j'ai fait ce jour-là. J'ai quitté Chris, mon boulot au Ruby's et j'ai pris la route. Généralement, je choisis ma nouvelle destination au hasard, en pointant du doigt une zone sur la carte… Mais pas cette fois. Aujourd'hui je sais que j'ai besoin d'autre chose… De renouer avec mes racines. De renouer avec moi… Alors je prends mon chemin migratoire dans le sens inverse et je roule jusqu'à Vancouver.
Le trajet me prend pas moins de trois jours… Ma vieille Ford est depuis bien longtemps éprouvée et a besoin d'un certain temps pour reprendre son souffle. Mais qu'importe, c'est probablement le temps qu'il me faut pour me faire à l'idée. Ce n'est pas si simple de rentrer chez soi après trois années de fuite. Je n'ai plus vu ma famille depuis mon départ et les quelques conversations que j'ai pu avoir avec ma mère ont été… pour le moins houleuses.
J'hésite un instant entre rendre visite à ma chère génitrice ou à mon frère… Mais mon hésitation ne dure que quelques secondes à peine. Je connais Charlotte et je sais que je vais devoir affronter une longue conversation sur mes choix de vie. Une nouvelle leçon de morale que je ne pourrais jamais couper en appuyant sur un simple bouton rouge… Ouais, non… Je ne veux pas de ça.
Alors je recherche l'adresse d'Alex, mon frangin adoré. Un peu coincé sur les bords comme tous les érudits, mais c'est vraiment un type adorable. Puis… Il n'est pas si coincé que ça, j'exagère un peu. Je sais qu'il sera surpris de me voir et sans doute sera-t-il même contrarié que je débarque comme ça… Mais je prends le risque. Au pire, je pourrai dormir dans ma caisse, nous sommes encore en été, c'est gérable.
– Hailey ? s'exclame-t-il en m'apercevant devant sa porte.
Comme à chaque fois qu'il se retrouve surpris, il se fige, observe et analyse. Il a toujours agit ainsi et cette fois ne fait pas défaut.
–Salut Alex, lui lancé-je, tout sourire. Tu vas bien ?
C'est là qu'il réalise que je suis bien là, devant lui. Je le vois à son regard d'acier qui s'assombrit légèrement. Il s'empresse alors de me serrer dans ses bras avant de m'inviter à entrer. Il me propose à boire et à manger… Il me parle de sa vie, m'interroge sur la mienne. Je suis heureuse d'apprendre qu'il a une copine depuis quelques mois.
– Tu comptes aller voir maman ? – Un jour, oui…Sans doute… Mais pas aujourd'hui. – Qu'est-ce que tu veux faire alors ? – Honnêtement, j'en sais trop rien. J'ai ressenti le besoin de revenir ici… mais maintenant que j'y suis…. – Reste ici. Mon coloc s'est absenté pour des semaines. Tu peux prendre ma chambre le temps de savoir ce que tu comptes faire. – Vraiment ? – Vraiment… T'es ma petite sœur après tout… Et puis, je suis vraiment heureux de pouvoir passer un peu de temps avec toi. – Moi aussi.
Hors de question de le déloger pour autant, je prendrai le canapé. Nous discutons ainsi un moment avant qu'il ne m'aide à récupérer les affaires laissées dans ma voiture.
– C'est celle de papa ? me demande-t-il en sortant l'étui à guitare. – Oui…
Comme si j'avais pu m'en séparer.
– Tu chantes toujours ? – Pas vraiment non… Je joue de temps en temps mais… sans plus, avoué-je en un demi-sourire.
Les jours passent et je me sens bien. Vivre avec Alex, c'est facile. Il est gentil, pas emmerdant et puis… Il sait cuisiner. On rit beaucoup, comme avant et ça fait un bien fou. J'ai trouvé un boulot dans un bar du quartier. Je bosse la nuit pour éviter de trop empiéter sur son territoire, surtout quand il reçoit sa copine. Je dors donc une bonne partie de la journée, parfois dans son lit, souvent sur le canapé devant la télé. Tout se passe à merveille jusqu'à ce qu'un matin, après le départ d'Alex pour le travail, la porte s'ouvre…
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Edward
Mer 31 Jan - 9:33
Matthew Phillips
J'ai 28 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je suis Photographe et je m'en sors moyennement pour un nouveau dans le métier. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Cela faisait un mois que je n’avais pas revu Vancouver. J’avais décroché un contrat en one shot pour couvrir un célèbre tournoi de tennis à Paris et j’avais sauté sur l’occasion. Je n’y connaissais rien en tennis, rien a la France, mais à mon âge et lorsque l’on débute, il faut savoir saisir l’opportunité lorsqu’un confrère s’est cassé la main.
Un mois donc que je vivais dans une petite chambre d’hôtel, coincé dans une ville remplie de monde à suivre des baballes jaunes dans mon téléobjectif. Bon sang, j’avais fini par tout voir en jaune.
Bref, le boulot terminé, j'ai enfin atterri après un très long trajet et je ne rêvais qu’à trois choses. Une longue douche chaude, malgré la chaleur de l’été, dormir et, par pitié, qu’il y ai des restes de la super cuisine d’Alex dans le frigo !
Mon énorme sac d’appareils sur le dos, un autre plus petit accroché devant et ma valise derrière moi, je déverrouille la porte et entre dans cet appartement que j’ai en collocation avec Alex depuis trois ans. Notre rencontre avait été assez amusante car due à une erreur de planning de l’agent immobilier. Nous devions tous deux visiter ce logement et l’agent nous avait donné rendez-vous sur le même créneau. Le courant était immédiatement passé et nous avions alors proposé cette collocation qui avait été acceptée par le propriétaire. Depuis, c’était notre Antre. Nous n’étions pas des mecs compliqués et Alex était super sympathique. L’entente avait toujours été parfaite et pour le moment, nous n’avions pas prévu d’y mettre un terme. Cela nous permettait de mettre de l’argent de côté, puisque nous débutions tous deux dans nos métiers.
J’entrais donc chez-moi, un peu surpris de voir que le salon était plongé dans le noir, Alex avait dû être court en temps ce matin. J’allumais donc la lumière pour trouver une chevelure blonde émergeant d’un drap, sur le canapé, un pied à l’air libre. Si l’image peut faire sourire, pour moi la surprise fut telle que je refermais la porte un peu plus violemment que prévu en laissant échapper quelques mots.
Merde ! Mais t’es qui toi ? Qu’est-ce que tu fous chez moi ?
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Mer 31 Jan - 9:45
Hailey Stevens
J'ai 23 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je vis de petits boulots, ce qui me convient parfaitement. Je suis récemment redevenue célibataire et tant mieux… Sauf que je suis obligée de squatter le canapé de mon frère.
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Je suis réveillée un peu trop brutalement à mon goût… La lumière affreusement blanche en plein dans la figure et cette foutue porte qui claque trop brusquement… De quoi provoquer une belle migraine !
Je grogne, en me redressant… Ce visage-là, je ne le connais pas, mais je vois qu'il n'est pas très heureux de me voir ici.
–Merde ! Mais t’es qui toi ? Qu’est-ce que tu fous chez moi ?
Chez lui… Non, je suis certaine d'être chez mon frère. Je l'ai même croisé ce matin en rentrant du boulot. Ah oui, merde… Le coloc.
– Ok, je suppose que tu es le colocataire, je grogne avant de me relever.
De toute façon, maintenant que je suis réveillée, je peux toujours courir pour espérer me rendormir… J'attrappe le drap en même temps, c'est pas vraiment le moment d'exhiber devant lui ma culotte jaune canari.
– Je suis la sœur d'Alex, Hailey… Visiblement, il ne t'a pas prévenu que j'étais là… Navrée pour la surprise…
La lumière m'éblouit et je suis obligée de poser une main au-dessus de mes yeux pour espérer pouvoir discerner ses traits. Pas mal le coloc, enfin… Si on aime les gars ronchon.
– Écoute, si ma présence dérange, je peux partir… Laisse-moi juste enfiler un pantalon…
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Edward
Mer 31 Jan - 10:39
Matthew Phillips
J'ai 28 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je suis Photographe et je m'en sors moyennement pour un nouveau dans le métier. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Informations supplémentaires ici.
Naturellement, la fille qui se situe entre cette chevelure d’or et ce pied, se réveil d’un bond. Émettant un grognement suggérant mon identité. Je suis un peu surpris qu’elle m’identifie ainsi mais, au moins, cela indique que, si je ne sais pas qui elle est, elle sait, elle, où elle se trouve. Au moins un de nous deux qui sait quelque chose.
Oui, je suis le colocataire… Confirmais-je tandis qu’elle se redressait en tirant le drap à elle. Alors, elle m’annonçait être la sœur d’Alex. Immédiatement, je sentais mon stress se calmer, il avait bel et bien une petite sœur blonde dont il m’avait quelques fois parlé. Elle expliquait que son frangin avait probablement oublié de me prévenir, s’excusant alors pour la surprise qu’elle me faisait.
Oh ! Non, en effet, je ne savais pas que tu étais là. Confirmais-je alors qu’elle se masquait les yeux à cause de la lumière. Enfin, elle se masquait les yeux ou elle m’observait ? Bah, après tout, je venais de la réveiller en sursaut, il n’était pas aussi surprenant qu’elle veuille voir à quoi ressemblait celui qui avait osé la tirer du lit. De mon côté, entre le drap, les cheveux qui partaient dans tous les sens et sa main, je ne distinguais pas grand-chose.
Finalement, elle proposait de débarrasser le plancher si sa présence dérangeait.
Non, non ! T’inquiète pas ! J’ai juste été surpris mais tu es la bienvenue Hailey, moi c’est Matthew. Dis-je avec un sourire un poil fatigué. Je tendais le bras pour éteindre la lumière après avoir poussé ma valise dans un coin.
Désolé pour l’accueil grognon, mais entre la surprise et les quinze heures de vol, je suis crevé. Je vais aller prendre une douche et me coucher, tu peux rester, t’inquiète pas. Lançais-je avant de contourner le canapé pour me rendre dans ma chambre. Là, je déposais mes sacs avant de retirer veste, chaussures et chaussettes. Après un long bâillement, je repassais dans le salon pour filer dans la salle de bain. Je terminais de me déshabiller, fourrant tout dans la machine avant d’entrer dans la douche à l’italienne. Enfin ! Ma douche ! Je laissais le jet chaud me couler dessus un moment, laissant la température décrisper mes muscles coincés après autant d’heures en classe éco. Finalement, je m’essuyais avant de me rendre compte que je n’avais pas pris de vêtements de rechange.
Punaise, fatigue, quand tu me tiens ! Grommelais-je avant de nouer ma serviette à ma taille avec pour objectif de rejoindre ma chambre. Ainsi, je quittais la salle de bain pour aller chercher de quoi m’habiller un minimum. Un caleçon, un t-shirt, un short et ce serait très bien. Je fermais ma porte derrière moi après avoir lancé un sourire à la jeune femme pour, finalement, choisir de remettre l’option de manger à une heure ultérieure. Je balançais donc ma serviette sur le dossier de ma chaise avant de me glisser dans mon lit pour sombrer aussitôt.
Mon téléphone sonne à peine trente minutes plus tard. C’est l’agence qui me réclame mes derniers clichés immédiatement. Grognant, je me lève et sors mon ordinateur pour lancer le transfert, pestant contre les empêcheurs de dormir en rond. Hélas, mon rêve de sommeil est brisé pour l’heure. J’enfile donc les fringues qui me tombent sous la main avant de rejoindre le salon, vêtu d’un short bleu et d’un débardeur gris.
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Mer 31 Jan - 11:29
Hailey Stevens
J'ai 23 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je vis de petits boulots, ce qui me convient parfaitement. Je suis récemment redevenue célibataire et tant mieux… Sauf que je suis obligée de squatter le canapé de mon frère.
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Bon, visiblement, mes présentations suffisent à le détendre. En même temps, je le comprends. Rentrer chez soi et trouver une inconnue endormie sur son canapé, ce ne doit pas être forcément la meilleure des surprises…
Il se présente alors comme Matthew, un prénom déjà entendu dans la bouche de mon frère, mais qui – à défaut de pouvoir mettre un visage sur un nom – je m'étais empressée d'oublier.
– Et bien… Enchantée ? je bredouille, un peu mal à l'aise.
Je suis rassurée de l'entendre me dire que je pouvais rester. Je n'ai pas la moindre envie de devoir frapper à la porte de Charlotte pour lui demander de m'héberger le temps d'encaisser mon prochain salaire. L'immobilier à Vancouver est excessivement cher et je ne me sens pas le cœur de devoir trouver un appart à la va-vite dans les quartiers populaires. En sommes : il me sauve la vie. Enfin, pour le moment.
Je me détends à mon tour à l'instant où il éteint la lumière. Je n'ai plus à forcer sur mes yeux…
– Repose-toi bien, dis-je tandis qu'il disparaît dans la salle de bain.
J'en profite pour me précipiter sur mes vêtements afin d'enfiler … quelque chose. Un jean ? Il fait pas loin de trente degrés, mais pourquoi pas … C'est toujours mieux que ma culotte jaune portant l'inscription "piou-piou" sur l'arrière !
Ne sachant plus trop quoi faire maintenant que je suis réveillée, je profite qu'il soit occupé dans la salle de bain pour ranger ma zone de couchage. Après ça ? Bah… Autant placer mon casque sur les oreilles et laisser les Red Hot m'inspirer. Je peux préparer un truc à manger vite fait… De toute façon, il faut que je bouge, je ne supporterai pas de rester sans rien faire bien longtemps… Et, j'ai beaucoup de temps à tuer avant de reprendre le boulot… Le le vois passer une première fois… Tout juste vêtu d'une serviette. D'abord surprise – surtout de le voir me sourire – je détourne les yeux … Avant de laisser mes yeux s'attarder sur son dos… Ouais, pas mal du tout le coloc.
Enfin, je termine de préparer mon omelette, ce qui représente à peu près tout mon talent culinaire. Je mange tout en me laissant bercer par Under the Bridge, avant de faire ma vaisselle sur Wet sand.
Je m'apprête à quitter l'appartement pour le laisser se reposer en paix lorsque je le vois ressortir de sa chambre.
– Zut… Je t'ai réveillé, pardon, je marmonne, confuse. Je vais traîner un peu dehors avant le boulot… Je ne te dérangerai plus…
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Mer 31 Jan - 11:58
Matthew Phillips
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La soeur de mon colloc et ami, évidemment que je n’allais pas la foutre dehors, à moins qu’elle n’ai abimé mes précieux objectifs, je n’ai pas de raison de la foutre dehors. Elle est aimable, elle a… de jolis cheveux, à défaut de voir un visage et, au final, elle a l’air aussi mal à l’aise que moi de cette rencontre fortuite.
Les présentations faites, elle me souhaite un bon repos. Je vais donc prendre ma douche avant de passer devant elle simplement vêtue de ma serviette, lui décochant un petit sourire ensommeillé et engourdit par ma douche chaude.
Lorsque le boulot m’a réveillé et que j’ai eu fini de leur envoyer les dernières photos, je m’habille à l’arrache. Le sommeil à foutu le camp, alors, perdu pour perdu, autant aller manger un morceau et, pourquoi pas, enfin mettre un visage sur la blonde squatteuse de canapé.
Lorsque je sors de ma chambre, elle se trouve sur le pas de la porte, prête à partir et semble s’alarmer de m’avoir réveillé. Je lève une main en signe d’apaisement.
Ola! Non, ne t’inquiète pas, j’ai le boulot qui m’a appelé il y a aaaaah… dix minutes. Tu n’y es pour rien. Tentais-je de la rassurer, plaçant malgré moi un bâillement monumental en plein milieu de ma phrase.
Pardon ! Tu peux rester si tu veux, tu ne me déranges pas. Puis, Alex est adorable, mais ce n’est pas le colloc le plus silencieux tu sais. Pouffais-je sur le compte de mon pote.
J’en profitais, cette fois, l’observer brièvement. Ben le moins que je puisse dire, c’est qu’elle était plus pas mal du tout, la frangine du colloc. Un joli visage fin, de grands yeux clairs, une allure plutôt intéressante. Poussé par la fatigue et l’esprit créatif, je me rendais compte que je visualisais déjà comment la photographier. Merde, j’ai besoin de vacances ! Je détournais vivement, le regard, un peu gêné de l’avoir observé avec, finalement, insistance.
Désolé, je ne sais pas si Alex t’as dis, mais je suis photographe, du coup, il ne faut pas t’inquiéter si des fois tu as l’impression que je t’observe un peu longtemps. Il suffit d’une lumière qui change et je deviens foufou. Alex me balance régulièrement un coussin. Expliquais-je en riant doucement, espérant ne pas l’avoir effrayée. Bon, il y a le regard du pro, mais il n’empêche qu’elle est pas mal du tout, quand-même !
Bref, je…Euh, tu peux rester, au contraire, ça me fait plaisir. Enfin, tu ne me déranges pas, je veux dire.
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Mer 31 Jan - 13:02
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J'ai 23 ans et je vis à Vancouver, Colombie Britannique. Dans la vie, je vis de petits boulots, ce qui me convient parfaitement. Je suis récemment redevenue célibataire et tant mieux… Sauf que je suis obligée de squatter le canapé de mon frère.
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Apparemment, je ne suis pas responsable de son réveil. Cet affront, il peut le mettre sur le compte de son travail, ce qui m'arrange. Je n'ai pas vraiment envie de me mettre à dos le meilleur ami de mon frère. Le pauvre gars semble épuisé. Il bâille à s'en décrocher la mâchoire … Malgré le regard insistant qu'il pose sur moi.
Autant dire que je ne me sens pas très à l'aise face à un tel regard. Je suis même prête à fuir jusqu'au retour de mon frère… Me préparant à lui expliquer à quel point son colocataire est un homme… bizarre. Mais la raison d'une telle insistance, Matthew me l'explique presque aussitôt.
– Oh ! m'écrié-je, rassurée. Il me l'a peut-être dit, mais j'ai la fâcheuse tendance à cesser d'écouter quand on me parle d'une personne que je ne connais pas. Me voilà rassurée, ouf.
J'en fait un peu trop dans la frivolité… Hm, oui, sans doute. Mais qu'importe. Je tiens quand même à lui faire comprendre que, oui, son analyse m'a effectivement mise mal à l'aise.
–Bref, je…Euh, tu peux rester, au contraire, ça me fait plaisir. Enfin, tu ne me déranges pas, je veux dire.
D'accord… Avant de penser que ce type est vraiment très bizarre, il ne faut pas oublier qu'il est épuisé. La fatigue peut expliquer bien des comportements étranges… Alors autant mettre tout ceci sur le manque de sommeil.
– Oui bon … ok. Je veux bien… Ça m'évitera de dépenser l'argent que je n'ai pas en café, dis-je avant de reposer mon sac à main et de retirer mes chaussures. Du coup… Tu photographie quoi au juste ? Je veux dire… Tu as une spécialité ou un truc du genre ?
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Mer 31 Jan - 13:47
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Malgré ma fatigue, il est évident que mon travers l’a mise mal à l’aise. Évidemment, personne n’aime se faire dévisager sans prévenir, encore moins avec une insistance presque maladive.
Je suis désolé de t’avoir mise mal à l’aise. Vraiment, c'était pas le but. Bref, n’hésite pas à me lancer un coussin, c’est le signal établi dans cet appartement. Dis-je en tentant de sourire, ce qui me fit instantanément bâiller.
Malgré mon entrée en matière des plus étranges, elle acceptait de rester. J’étais content de son choix car, ne parlant pas un mot de français, j’avais trouvé le temps trèèèès long à Paris.
Je nous fais deux cafés ? Alex est un champion en cuisine mais niveau café, c’est moi le boss ! Plaisantais-je tout en me dirigeant vers la cuisine. Alors, laissant sac et chaussures à l’entrée, elle me questionnait sur mon métier, à savoir ce que je photographiais généralement ou si j’avais une spécialité.
Sortant un sac de café en grains et un vieux moulin à café manuel, je commençais à préparer notre future boisson chaude tout en lui répondant, content qu’elle s’y intéresse.
Globalement, je suis spécialisé en photos posées, tout ce qui va être portrait, photos publicitaires, les photos avec effet spéciaux, etc. Je donne aussi dans les paysages sauvages et naturels. Ca, ce sont mes deux grandes spécialités, après, j’ai une véritable passion pour les photos posées. D’où ces regards bizarres. Je transforme les gens en photos même sans appareil. Pouffais-je en versant le café moulu dans une cafetière italienne qui avait l’âge de mon grand-père.
La cafetière sur le feu, je revenais vers elle en souriant.
Tu veux en voir quelques-unes ? Promis, je ne fais pas partie de ces gens qui te montre leurs exploits pendant deux heures ! Dis-je en indiquant une étagère derrière elle remplie d'ouvrages reliés. Je me faisais faire des photos-book quand je trouvais que j'avais une belle série. C'était toujours un plus pour décrocher un contrat. Prend celui que tu veux ! Dis-je en souriant.
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Mer 31 Jan - 14:19
Hailey Stevens
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– Un coussin ? je répète en haussant un sourcil espiègle. Si cela fait effectivement partie de tes habitudes, il va peut-être falloir songer à en disposer un peu partout dans l'appartement…
Oui, même dans l'entrée puisque c'est bien là que je me trouve… Loin du canapé et de ses fameux projectiles molletonnés. J'accepte le café avec plaisir. N'ayant que très peu dormi, je ne cracherai certainement pas sur une dose de caféine si généreusement offerte. Ce serait un affront !
Je l'interroge ensuite sur son métier, curieuse de savoir à quoi lui servent ses regards inquisiteurs. J'écoute ses explications avec une attention sincère.
– J'ai rien contre le fait d'écouter quand c'est intéressant, dis-je en me dirigeant vers la fameuse étagère. Ah oui… y'en a un paquet quand même.
Ok, alors comment choisir lequel regarder dans tout ça ? Bof, j'en saisis un au hasard et commence à parcourir chacun des clichés. Je prends mon temps, après tout ce n'est pas un vulgaire catalogue de vente à domicile. Il y a beaucoup de paramètres à observer, notamment le jeu de lumière qui rend le tout presque captivant. Sans nul doute, ce sont les clichés en extérieur que je préfère. Il n'y a rien de mieux que la lumière naturelle. Cela donne une certaine profondeur … une vie particulière dans le regard des modèles.
– Pas mal, dis-je après plusieurs minutes de silence.
N'y connaissant rien en photographie, je ne me permettrai aucun commentaire particulier. Ce serait même plutôt déplacé finalement.
– J'aime beaucoup celle-ci, dis-je en montrant le portrait d'une femme rousse au milieu de fleurs rouges, légèrement floutées pour donner plus d'importance au modèle. Je peux en regarder d'autres ?