Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

LE TEMPS D'UN RP

Ennemis un jour, ennemis toujours ?

Meliwelle
Messages : 17
Date d'inscription : 01/09/2023
Valise
Meliwelle
Dim 3 Sep - 20:43
Le contexte du RP
Mise en situation

La situation

Le Valhalla.

Un royaume ancestral que tout valeureux et honorable guerrier cherche à atteindre à leur mort. Quel homme n'espère pas frôler le ciel et les dieux afin d'être reconnu comme un viking digne de ce nom ?  Le destin n'est jamais hasardeux, toute histoire est tracée...Mais certaines sont bien plus surprenantes que d'autres.
Lorsque le destin de deux éternels ennemis s'entrecroisent et se lient, à quoi pouvaient donc penser les Valkyries ?
Meliwelle
Messages : 17
Date d'inscription : 01/09/2023
Valise
Meliwelle
Dim 3 Sep - 22:37
Ennemis un jour, ennemis toujours ?  A40aa411
Ivar
Hastein

Ivar, fils d'une longue lignée glorieuse, vit pour son peuple et son nom. Il n'a d'égale de sa force qu'à la longueur de sa lame. Doué autant de sa hache qu'à l'arc, il s'en voit jeune devenir un prodige et être un protecteur à en devenir. Cependant, tout grand homme à ses faiblesses, mais un viking ne peut jamais les dévoiler. Il possédait toutes les cartes pour s'élever au plus haut, jusqu'à ce que la mort le fauche et l'amène au Valahalla. Une fois de plus, il voue fierté à pouvoir combattre et prouver aux dieux qu'il est digne d'être à leurs côtés.

Pas bien méchant quoiqu'un peu rustre, il ne supporte pas la fuite. Mais la ruse n'est pas vraiment son fort, ce qui lui cause quelques situations cocasses.
Le voilà, après tant d'années de batailles et de souffrances. Au pied de ces portes d'or, Ivar entend encore les acclamations de tous les habitants.

"Gloire à toi, fils des dieux. Gloire à ta puissance, à ta bonté. Tu nous guideras vers ce monde tant espéré".

Il y croyait, corps et âme. Viking, Ivar devait mener son peuple vers un avenir certain, un avenir clair et pur. L'homme était persuadé que rien ni personne ne pourrait l'empêcher d'atteindre ses rêves et ses espoirs d'enfant prodige. Personne, sauf lui. Un ennemi qu'il pensait anodin, comme tous ceux qui croisait sa route. Il le voyait faible...Mais pour la première fois dans sa vie, il s'était amèrement trompé. Il s'en rendit compte le jour où la flèche décochée de son arc n'avait pas atteint son coeur. Pourtant, Ivar ne ratait jamais sa cible.
Mais depuis lui, tout était différent.

Enfin, il se trouvait face à un ennemi, une véritable menace qui lui valait en silence son respect. Certes, il respectait chaque homme sachant se battre vaillamment et avec son âme. Cependant, il le détestait. Il lui suffisait d'apercevoir son visage pour que son sang bouillonne dans ses veines. A n'importe quel moment, lui et lui seul pouvait lui ôter la vie. Folie pure ? Peut-être. Mais l’adrénaline ressentie en sa présence lui offrait une raison supplémentaire de se battre : Celle d'être en vie même après leur bataille.

Malheureusement...Ivar était connu pour être bon, mais bien trop sûr de lui.

C'est durant cette bataille fatidique que son destin fut lié. Il la sentait encore, sa lame glacée perçant sa cage thoracique, explosant son coeur pour n'en rien rester. Le combat fut rude et sanglant...Mais noble. Digne de ce qu'il chérissait depuis l'enfance. Certes, il n'était pas parvenu au bout de ses rêves, mais au moins il périt avec honneur. Et à présent, sa mission continuait dans ce monde désiré de tout viking. Avec un peu de chance, il pourrait croiser un jour la route d'Odin et lui prouver qu'il faisait partie des meilleurs combattants en ce monde. Qu'en penserait-il ? De quoi ferait-il ses louanges ? Aurait-il suffisamment de preuve à son tableau pour qu'il puisse l'accepter tel quel ? Certainement.

Odin ne se trompait jamais. Et ces valkyries non plus.

"Ta mission ne s'achève pas. Le destin a choisit que tu nous rejoindre afin de compléter les rangs de cette bataille finale. Accepte ton destin et que ta lame et tes flèches servent au Ragnarök."

Jamais il ne s'était sentit si bien de toute son existence. Dans quelques pas, il rejoindrait l'élite, les vaillants dignes de combattre à nouveau pour les dieux. Il s'était imaginé d'innombrables fois les murs immenses et les imposantes tours d'Asgard, et le voilà à enfin pouvoir se créer une véritable image de ces lieux. Il n'en avait plus les mots, bouche-bée et émerveillé tel un enfant face au plus beau paysage jamais existé. Une cité d'or et de merveilles qu'aucun homme ne pouvait espérer ni même recréer de son vivant.

Impossible de nier qu'il s'agissait là de la demeure des dieux. Et il en serait le soldat, le protecteur. Et peut-être même plus s'il parvenait à faire ses preuves. Ivar, confiant, inspire un grand coup. Toute son existence faisait à présent sens. Mais alors qu'il s'approche, une valkyrie l'arrête net. L'homme fronce les sourcils, incompréhensif tandis que la grande dame ailée le scrute.

"Ivar, tu es un homme grand. Mais tu es un homme qui n'a jamais apprit à combattre. Du moins, pas comme le voudrait les dieux.
-Pardon ? C'est une blague ? Je suis aux portes du sanctuaire, et vous osez me dire que je ne sais combattre?"

Bien sûr, ces simples paroles mit Ivar dans une colère noire. Comment pouvait-elle lui dire ça ? Lui, ne pas savoir user correctement de ses qualités ? Elle se trompait certainement. Mais à voir les traits de son visage, il comprit.

"Tu t'es tant occupé de défendre ta cité seul que tu en as oublié l'un principe primordial du viking : La solidarité. Seul, tu as accomplit des exploits, mais tu en aurais mérité bien plus si tu avais laissé la chance aux autres d'être à tes côtés.
-Ils m'auraient ralentit ! Ils n'auraient pas pu me suivre. Je serais mort bien plus tôt avec quelqu'un dans mes jambes.
-Tu ne le sais pas, seul Odin le sait. Mais...Il a décidé de changer les choses, de t'apprendre pour te parfaire. Toi, et lui."

Ivar fronce les sourcils, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Mais à l'instant même, cette simple odeur le fige sur place. Non...C'était impossible. Il entend les pas non loin de lui. Et, tournant la tête, il écarquille les yeux. Il était là.

Son ennemi, son bourreau.
Houmous
Messages : 512
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Jeu 14 Sep - 22:58

Sven
Barbe de Sang

J'avais 39 ans à ma mort et je vivais à Bork, Royaume du Danemark. Dans la vie, je suis Einherjar et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je dois faire équipe avec ma dernière victime.
Sven avait longuement passé ses doigts dans sa barbe grisonnante. Ni le soleil, ni l’eau de mer, ni le feu qu’il contemplait longuement n’avaient permis de la défriser. Seul le temps pourrait lui apprendre comment prendre l’apparence de ce moine chrétien pour en imiter jusqu’à la moindre des manières. Il enviait son air étranger, son air d’ailleurs. L’homme ne s’était pas fait prier lorsque Sven l’avait interrogé sur ses croyances envers le gringalet barbu sur la croix. Et depuis, les paroles résonnaient et tournaient et viraient dans son esprit. Un Dieu de paix ? Quelle ridicule idée… Et il était séduit par ce ridicule malgré tout. Les Ases ne l’avaient pas gâté avec la mort de sa femme l’hiver passé. Depuis, il était seul avec une poignée de domestiques pour s’occuper d’une poignée d’enfants. Ses enfants. Mmh… Ses domestiques avaient fort à faire, surtout. Mais pour permettre à tout cela de continuer, il allait devoir prendre part à des pillages, à une campagne ou quoi que ce soit d’autre qui paie bien.

L’occasion s’était présentée d’elle-même sous la forme d’un scalde qui chantait des louanges : « Suivez mon bon Roi et la fortune vous sourira ! Des pièces d’or en cascade jusqu’à ce qu’elles glissent de vos doigts ! Des pillages et la gloire pour chaque fier danois ! ». C’en fut assez pour que Sven embarque sur le premier drakkar. Pour la première fois en bien des saisons, il prit sa lance, son épée et son bouclier rond. Le casque vissé sur le crâne, il partit vers la Norvège accompagné d’honorables guerriers. Et bientôt, les côtes les virent affluer comme autant de crabes qui cherchent leur diner.

Peut-être avait-il oublié ce que signifiait la guerre et la rage de la bataille mais quelque chose clochait. Sur son épaule restait accroché ce souvenir d’un Dieu unique qui voyait d’un mauvais œil les violences qu’on inflige à ses frères. Faisait-il fausse route en retournant combattre au milieu des limbes pour en tirer la subsistance de la chair de sa chair ? Secouant la tête et ces questions nouvelles, il avança et frappa encore et encore jusqu’à prendre la vie. Un pauvre garçon c’était, un qui avait trouvé sa joie dans le combat et mourrait les yeux ouverts et le sourire aux lèvres. Aucune joie, aucune jouissance. Tuer n’avait jamais été aussi ennuyeux qu’en ce moment. Les véritables vikings de ces peuplades sur lesquelles ils déferlaient devaient être partis, eux aussi, piller d’autres rivages.

Un cercle de violences, qui ne connaissait ni début, ni fin. Ouroboros.

La campagne se poursuivit de longues semaines. Le mordant de l’hiver, déjà, commençait à grignoter le campement en commençant par les pieds. Par ce froid, nul besoin de s’empresser à brûler les corps mais malgré tout, les buchers funéraires se suivaient chaque matin. Une mort de paille pour les hommes de pacotille, une mort de guerrier pour ceux qui savaient se montrer dignes de voir une autre bataille avoir lieu. La progression au milieu des fjords et des rivières gelées était plus lente, assurément. Mais les combats ne manquaient pas. Chaque village voyait son détachement de fous venus les empêcher de poursuivre. C’est là qu’il le vit pour la première fois. Pour une raison mystique qui échappait à sa compréhension, Sven sut aussitôt qu’il le tuerait s’ils venaient à croiser le fer. Les flèches qu’il tirait se fichaient dans son bouclier sans jamais parvenir à atteindre leur cible. C’était le signe divin que leur rixe se finirait dans le sang.

Il ne fallut pas attendre longtemps pour que le duel ait lieu. Au milieu des dizaines de braves qui s’adonnaient au massacre joyeusement, ils ne paraissaient pas avoir le moindre pair, le moindre égal, sinon celui auquel ils faisaient face.

Une danse funèbre. L’aigle de sang prenait son envol, enfin.

Sven tira la lance de la carcasse de son ennemi. En plein cœur il l’avait atteint et d’un coup de ciseaux des Nornir, le fil de son destin en était tranché. Vive Yggdrasil, vive le monde sur lequel pareilles merveilles peuvent se tenir !

Lorsque Sven rouvrit les yeux, la Valkyrie le portait déjà haut dans leciel. Une flèche avait suffi. Un tir de chance guidé par les vents et les dieux l’avait atteint en plein dans son œil gauche. Mort avec les honneurs et en reproduisant pieusement l’exemple d’Odin lui-même, il savait son chemin tout tracé au-delà du Bifrost ! Il serait Einherjar, comme tout danois qui se respecte en rêvait !

- Sven à la Barbe de Sang, trancha-t-elle avant qu’il ne s’avance plus vers les halls du Valhalla. Tes doutes doivent être mis à l’épreuve. Pour ton manque de foi, tu devras prouver ta valeur en t’alliant à celui qui causa ta mort.

Baignant dans la lumière des hauts pics d’Asgard, le voilà. Son illustre ennemi inconnu, le dernier qu’il tua.
Meliwelle
Messages : 17
Date d'inscription : 01/09/2023
Valise
Meliwelle
Ven 15 Sep - 17:16
Ennemis un jour, ennemis toujours ?  A40aa411
Ivar
Hastein

Ivar, fils d'une longue lignée glorieuse, vit pour son peuple et son nom. Il n'a d'égale de sa force qu'à la longueur de sa lame. Doué autant de sa hache qu'à l'arc, il s'en voit jeune devenir un prodige et être un protecteur à en devenir. Cependant, tout grand homme à ses faiblesses, mais un viking ne peut jamais les dévoiler. Il possédait toutes les cartes pour s'élever au plus haut, jusqu'à ce que la mort le fauche et l'amène au Valahalla. Une fois de plus, il voue fierté à pouvoir combattre et prouver aux dieux qu'il est digne d'être à leurs côtés.

Pas bien méchant quoiqu'un peu rustre, il ne supporte pas la fuite. Mais la ruse n'est pas vraiment son fort, ce qui lui cause quelques situations cocasses.
Il ne pouvait y avoir pire situation cocasse que celle-ci. Se retrouver nez à nez face à l'homme qui venait de lui ôter la vie. Il savait les dieux cruels et capricieux, mais de là à lui infliger un tel calvaire sans nom ? Il ne voulu y croire... pourtant, ce barbu au regard meurtrier était bien, non loin de lui. Ivar était d'ailleurs persuadé de pouvoir sentir encore l'odeur de sang sur lui, très certainement la même qu'il portait d'ailleurs.

Très peu certain de ce que présageait l'avenir, Ivar scrute chacune des Valkyrie. Se seraient-elles trompées ? Non... Et nul doute qu'aucune plaisanterie ne se cachait derrière leurs idées.

- vous comptez réellement nous associer, ce après quoi nous venons de passer ? Lacha-t-il d'un voix perdant patience afin de s'assurer qu'elles comprennent l'erreur commise, Seuls quelques minutes se sont écoulés, et je me revois une fois de plus à lui faire face ?

La valkyrie, droite et fière, ne lâchait pas le mort du regard. Parfois, il se demandait si elle ne réfléchissait pas à une réponse pouvant le piquer davantage qu'il ne l'était déjà.

Les dieux ne font jamais erreurs,,Finit-elle par lui souffler sans ciller,et vous, humains, ne cessez d'en commettre. Il n'est question que d'une leçon afin de parfaire ce que vous êtes. Mais soit, libre à vous de choisir. Soit vous acceptez et vous ferez honneur à votre peuple en combattant aux côtés des dieux, soit vous refusez et je vous renvoi aussitôt de ces lieux.

S'en suivit un silence de plomb. Ivar ne pu s'empêcher de glisser un regard sur l'homme, guettant ses réactions. Qu'en pensait-il ? Accepterait-il si facilement ? L'idée de combattre à ses côtés lui refilait de l'urticaire, mais en contrepartie il relevait d'une question de rêve de tout viking. Il lui fallut de longues minutes avant d'enfin décider à bouger. Ainsi, en seulement quelques pas, il se figea face à l'homme, le regard sombre et méfiant.

Toi. Si tu es ici, c'est que tu es tombé après moi. Et surtout, c'est que tu possèdes les capacités d'un bon combattant. Je n'ai aucune envie de quitter ces lieux, quit à devoir... m'allier. Ce n'est certainement pas de gaieté de cœur, mais je ferai tout mon possible pour atteindre les dieux, même si pour ça je dois sacrifier un peu de mon honneur.

Ivar ne le quittait pas des yeux. Que verrait-il ? Beaucoup de colère, de courage mais aucunement de l'empathie. De toute façon, il n'en cherchait pas. Plissant les yeux, il croise les bras sur son torse afin de se donner un air davantage sûr et puissant.

Qu'en penses-tu ?
Houmous
Messages : 512
Date d'inscription : 06/01/2019
Région : Grand Est
Crédits : "Have you seen the Yellow Sign ?" Chambers

Univers fétiche : Fantastique, SF
Préférence de jeu : Homme
HOUMOUS
Houmous
Jeu 21 Sep - 20:53

Sven
Barbe de Sang

J'avais 39 ans à ma mort et je vivais à Bork, Royaume du Danemark. Dans la vie, je suis Einherjar et je m'en sors mal. Sinon, grâce à ma malchance, je dois faire équipe avec ma dernière victime.
Sven était mort. C’était une réalité, il était mort et était arrivé en Asgard, au milieu des jardins célestes que partageaient dieux et êtres divins ou bénis de tous poils. Il n’était plus question de savoir quoi faire de sa vie d’homme mais plutôt que faire de son existence d’Einherjar. Se plierait-il aux exigences des juges qui les observaient ou se rebellerait-il, rejetant tout ce pour quoi il avait vécu sa vie de fier danois ? Pour un simple instant de doute, il avait été puni aussitôt en le mettant dans cette fâcheuse posture. Non, ce qui l’y avait poussé, c’était son imprudence sur le champ de bataille. Pourquoi avait-il ressenti le besoin de baisser le bouclier pour mieux observer l’idiot, qui lui faisait maintenant face, périr ? Avait-il eu du respect pour ce jeune home dans la mort, contrairement à nombre de ses autres victimes ? L’avait-il reconnu comme son égal dans leurs derniers instants partagés ? Sa mort avait été de son fait mais elle aurait pu arriver n’importe quand. Quel sens donner à l’enchainement des événements ?

Il l’observa sous toutes ses coutures. Il n’y avait rien d’autre que cette lueur dans le regard qui lui confirmait voir un pair. Et pourtant, cette flamme seule avait pu le perturber. Il avait pris plaisir à la souffler d’un coup sec de lance en pleine poitrine. Oui, il pouvait bien reconnaitre que le tuer avait été un plaisir. Ou plutôt, que ce plaisir qu’il avait ressenti était celui de combattre un ennemi valable. On pourrait croire que tout homme qui décidait de prendre les armes et d’en faire son métier constituerait un ennemi valable. S’il est vrai que n’importe lequel peut tuer, ça ne rend pas moins cette acceptation fausse. Un ennemi valable fait plus que d’agiter une hache pour la planter dans votre gorge. Il frappe avec stratégie, avec méthode et avec expérience. Il frappe parce que frapper est mieux que tout dans la vie. Et surtout, il continue à frapper, jour après jour, parce que quand on a goûté à cette vie, on ne peut revenir en arrière. Vos bottes se gorgent du sang de vos ennemis et salissent votre demeure. Vos armes rouillent et bientôt, vous aussi, vous rouillez avec elles, six pieds sous terre ou dans le feu d’un brasier.

- Peu m’importe tes jérémiades, freluquet. Je suis là où je dois être et j’irai où je dois aller. Que les dieux me bardent le chemin de leurs ordres est une bénédiction, même si je dois m’assurer de la survie d’un idiot pareil, fait-il sans sourciller à aucun moment, les yeux dans les yeux.

Il regarde vers les valkyries qui se concertent et hochent de la tête. En concert avec les dieux, dont elles entendent la voix aussi distinctement que la rumeur de la rivière lointaine, elles ouvrent la voie vers un petit campement proche du Bifröst. Là, un petit festin les attend. Quoi de mieux que faire ripaille pour apprendre à se connaitre ? Le porcelet qui rôtit à la broche serait probablement d’un autre avis… Mais qu’importe, la bière est bonne et fraiche. Et puisqu’elle est tirée, il est temps de la boire. Sven se saisit aussitôt de la corne à sa ceinture et s’en verse une. Il la boit à toutes vitesses et sent le houblon imbiber sa longue barbe tressée. Il se tourne alors vers son nouvel acolyte et lui indique le barillet. Un mouvement de tête entendu lui laisse entendre que la bière est à la hauteur de ce qu’on peut attendre des dieux. Quel meilleur sort pour un danois que finir ici ?
Contenu sponsorisé
Ennemis un jour, ennemis toujours ?
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» [Bordeciel] Sur la neige, le sang des ennemis gèle de la même façon.
» (m) meilleurs amis, meilleurs ennemis, meilleurs amants ? (terminée)
» Epica fan un jour. Epica Fan Toujours
» Jour après jour, c'est la même déprime, je n'éprouve plus rien en commentant des crimes. [ft. Clio]
» Confinement, jour 4 -

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers historique-
Sauter vers: