Victorian ♔ If you go down then we go down together
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Mer 2 Aoû - 15:27
Le contexte du RP
Mise en situation
La situation "Ça t'intéresse, un marché à 500 000 dollars ?" Ils ont fréquenté la même école il y a plusieurs années de ça, ils s'appréciaient même. Et puis la société du père de Victoria a coulée, avalée par celle du père de Morgan. Ressentiment né de cet évènement, alors qu'elle a vu tous ses rêves voler en éclat, a dû quitter son école, abandonner sa vie... Ils se retrouvent des années plus tard. Il a réussi, empruntant le même chemin que son père, tandis qu'elle essaie de s'en sortir, loin du monde dans lequel ils ont grandit. Culpabilité, remords, quand bien-même il n'y est pour rien, ces retrouvailles rebattent les cartes de leurs existences pour les faire se rencontrer. Lui a besoin d'une épouse pour satisfaire aux exigences de son père. Elle a besoin d'argent pour réembrasser ses rêves. Alors peut-être qu'ils peuvent s'aider mutuellement, faire semblant, simuler le couple parfait et prendre ce qui leur est destiné.
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Mer 2 Aoû - 15:28
Victoria Harding
J'ai 28 ans et je vis à Washington, USA. Dans la vie, je suis serveuse dans un coffee shop, barista pour upgrader le terme et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fille de Karter et Elliana Harding, elle est leur deuxième enfant. • Elle a un grand frère, Alexander. • Quand elle a 20 ans, l'entreprise de son père fait faillite et c'est la descente aux enfers. Ses parents n'ayant plus les moyens de payer son école, elle doit quitter celle-ci et abandonner au passage tous ses rêves. • Depuis, elle essaie de s'en sortir, menant une existence simple malgré le faste qu'elle a connu autrefois, tout en nourrissant du ressentiment pour Carson père et fils, responsables de sa situation. • Elle paye des cours du soir avec l'espoir de pouvoir, un jour, ne plus servir des cafés pour vivre. • Elle a perdu de vue ses amis de l'époque, à commencer par sa meilleure amie, Aria.
Profond soupir en scrutant la foule qui s'amasse déjà devant la porte du coffee shop, à cinq minute de l'ouverture, tandis qu'elle termine d'installer son matériel pour son début de journée. C'est toujours la même rengaine chaque matin. Les clients pressés, faisant le pieds de grue aux premières lueurs de l'aube pour acheter leur précieux gobelet de café vendu trois fois son prix avant de partir travailler, les étudiants exubérants sur la route de l'école, les veilleurs nocturnes à la recherche de leur dernière dose de caféine avant d'aller s'écrouler pour le reste du jour... Elle connait ce sempiternel recommencement sur le bout des doigts, alors qu'il est devenu son quotidien depuis cinq ans déjà. C'est mieux que le poste précédent - caissière dans un supermarché où elle avait surtout eu l'impression d'être de la chair à canon - mais toujours très loin de ses rêves et aspirations.
Un coup de chiffon sur le bar en sortant de ses pensées, consciente qu'elle n'a pas le temps de trainer, si elle ne veut pas recevoir sa première insulte de la journée tout de suite. Les clients ne sont jamais patients le matin, comme s'ils craignaient que deux minutes de plus ne les mettent en retard pour le travail. Et s'ils sont à deux minutes près, ils peuvent aussi préparer leur propre café, non pas venir faire un détour tous les matins...
Nouveau soupir. Elle lâche son torchon et jette un regard à l'heure. 7h28. Elle essuie ses mains et contourne le comptoir pour aller ouvrir, retournant la petite pancarte sur le côté "Open". Les premiers clients s'engouffrent déjà dans la salle alors qu'elle rejoint son poste et prend la première commande, marquant le début d'une longue journée. Elle est déjà lasse. Pourtant, elle adresse un soupire à l'homme bedonnant devant elle, l'encaisse et prépare les trois gobelets commandés aussi rapidement que possible avant de lui tendre un papier kraft en souriant, passant déjà au client suivant. Elle n'a pas le temps de s'attarder en politesse, constatant que la file d'attente se poursuit encore à l'extérieur, comme si tout le monde s'était donné rendez-vous ici ce matin, comme tout les matins. Son rush à elle, c'est maintenant. C'est cette première heure de la journée. Celle où, en général, elle se fait le plus souvent insulter, houspiller. Et ça ne manque pas, ce matin encore. Une quadragénaire en tailleur, les cheveux tirés à quatre épingles en un chignon strict, l'air pincé, assurant qu'il est scandaleux qu'elle ait eut à attendre cinq bonnes minutes que le shop ouvre. Victoria pousse un soupir las, ne dit rien, force un sourire en prenant la commande qu'elle commence à préparer. Elle relève la tête, demande confirmation d'un topping et, son regard croisant celui du client suivant, elle s'arrête net dans son geste, faisant tomber le gobelet qu'elle tenait, éclaboussant son tablier et son comptoir avec. La femme, elle, explose. "Mais qu'elle empotée !!!" Mais Victoria ne l'entend pas, restant figée une seconde encore avant de se précipiter sur son torchon, la main tremblante de stress et de colère, épongeant le tout avant de recommencer la boisson.
Messages : 196
Date d'inscription : 14/06/2023
Région : Jura | France
Crédits : (c)Perséphone
Univers fétiche : Harry Potter | Mythologie | Conte & Disney | Réel & Rantasy
Préférence de jeu : Homme
Paddy
Jeu 3 Aoû - 0:06
Morgan Carson
J'ai 29 ans et je vis à Washington, Etats-Unis. Dans la vie, je suis investisseur immobilier et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou malchance comme vous voulez, je suis célibataire et je le vis plutôt normalement. Je profite de la vie. Il a grandit dans une famille riche à Washington. Il fait parti de la haute. • Son père gère une grande société sur l'investissement immobilier. Il a établit un empire dans tous le pays. • Il a été dans une prestigieuse école sur le droit et le commerce pour succéder à son père. • Ce dernier lui a fait comprendre que si il voulait un jour lui succéder, il devrait arrêter ses conneries et se trouver une épouse convenable. • Il est toujours en contact avec certains de l'école, s'étant construit un réseau à Washington et dans les grandes villes des Etats Unis. Il voudrait développer l'empire familiale à l'étranger.
«I shake and I think about the powers at play»
Ce n'était clairement pas la journée pour venir l'emmerder. Morgan était particulièrement de mauvais poils depuis plusieurs jours. En fait, depuis que son père a eu la merveilleuse idée de vouloir le marier. Il n'avait aucune envie de se coltiner une femme, encore plus dans l'optique de succéder à son père. Il avait serré la mâchoire, ses yeux orageux lançaient des éclairs à son géniteur. Ce dernier lui avait proposé plusieurs femmes et lui avait laissé quelques jours pour décider. Il était assit dans le fauteuil du bureau de son père fixant les fiches qu'il lui tendaient sans pour autant les prendre dans un geste de dédain.
« Si tu veux que je me marie, je choisirai celle qui sera à mes côtés. Et pas une de tes marionnettes. »
Il renifla. Il savait que ce serait la guerre avec lui si il allait contre son sens donc il préféra jouer cette carte de l'acceptation sans l'être vraiment. Son géniteur le fixait avec un sourire narquois en coin de lèvres.
« Très bien. Je te laisse une semaine. Si jamais tu n'as personne, je choisirai ton épouse. Est ce bien clair ? »
Il se sentait pris au piège dans une situation qu'il n'acceptait pas. Mais en un sens, c'était un mal pour un bien. Son père pouvait être un vrai tyran et il était cruel en affaire. Plusieurs familles en on fait les frais. Et cela faisait de lui un homme dangereux. Et malgré lui, il était associé à lui. Mais il suivait ses traces. Il pouvait se montrer cruel et très assuré.
Et cela faisait déjà quatre jours que son père lui avait posé cet ultimatum ridicule. Et plus la date approchait et plus il devenait sombre et de mauvaise humeur. La tension sur ses épaules se faisait ressentir avec son aura sombre et ce matin n'échappa pas à la règle. Il était tôt quand il se leva. Le soleil se levait à peine. Il avait passé la matinée à courir pour se vider la tête. Mais cela n'avait pas fonctionné. Alors il préféra s'habiller d'un simple tee-shirt et d'un jean pour échapper à la horde de questions qu'il subissait quand il était en costume. La famille Carson était connu dans le monde du business. Mais en vêtement casual, il passait un peu plus inaperçu. Il marcha dans la rue, là où ses pas le portaient. Il arriva devant un café. Il y avait du monde. Il observa l'heure. Il était tôt. Il pouvait se le permettre.
Il s'avança dans la file déjà importante et attendis son tour. Quand il arriva vers le comptoir, il entendit la cliente devant lui pester de l'attente. Il fronça les sourcils quand il l'entendit, serrant la mâchoire. Ce n'était ni le moment, ni le jour pour emmerder quelqu'un devant lui. Cela avait beau être le petit personnel, ils étaient tout aussi humain que les autres. Il tourna son regard bleu océan vers la serveuse... qu'il reconnu instantanément.
La jeune femme ne passait pas inaperçu. Même avec le tablier aux couleurs du café. Il s'agissait de Victoria Harding. Si il se sentait en colère, la culpabilité qui l'envahit instantanément à la vue de la blonde n'était absolument pas comparable. Elle avait un avenir brillant devant elle. Et elle était douée dans ce qu'elle faisait. Mais ma famille avait détruit la sienne et résultat, elle a du quitter l'école et arrêter ses études. Même si Morgan n'y était pour rien, il s'en est voulu terriblement.
Et leurs regards se sont croisés. Elle l'avait reconnu aussi. Le reste se passa rapidement. Le café qu'elle tenait dans sa main tomba sur le plat de travail arrosant elle même et la dame en colère devant lui. Cela coupa court à leurs échange visuel. Et Morgan vrilla quand il entendit la dame insulter la serveuse.
« Vous pourriez être un peu moins grossière il me semble. »
Il la foudroya du regard. Elle avait beau être plus âgée qu'elle, il la dépassait d'une tête facilement et avec une carrure plus imposante.
« Si le service vous déplait, je vous conseille de d'aller chercher votre café ailleurs. Allez déverser votre mauvaise humeur autre part. »
Il se montrait extrêmement froid, la voix profonde mais sèche. Il se tourna alors vers Victoria avec un sourire bien plus chaleureux.
« Bonjour. Je vous prendrais un machiatto caramel. »
Il ne la salua pas pour autant devant la dame ingrate. Il ne voulait pas lui montrer qu'il la connaissait mais cela lui faisait vraiment de la peine de la voir ici. Alors qu'elle avait un avenir prometteur devant elle.
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Jeu 3 Aoû - 15:12
Victoria Harding
J'ai 28 ans et je vis à Washington, USA. Dans la vie, je suis serveuse dans un coffee shop, barista pour upgrader le terme et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fille de Karter et Elliana Harding, elle est leur deuxième enfant. • Elle a un grand frère, Alexander. • Quand elle a 20 ans, l'entreprise de son père fait faillite et c'est la descente aux enfers. Ses parents n'ayant plus les moyens de payer son école, elle doit quitter celle-ci et abandonner au passage tous ses rêves. • Depuis, elle essaie de s'en sortir, menant une existence simple malgré le faste qu'elle a connu autrefois, tout en nourrissant du ressentiment pour Carson père et fils, responsables de sa situation. • Elle paye des cours du soir avec l'espoir de pouvoir, un jour, ne plus servir des cafés pour vivre. • Elle a perdu de vue ses amis de l'époque, à commencer par sa meilleure amie, Aria.
Qu’est-ce qu’il fait ici ? De tous les cafés de la ville, il faut vraiment qu’il vienne dans celui-ci, comme pour lui rappeler le passé, la vie qu’elle a perdue ? S’il lui épargne le costard et l’attaché-case, il n’en reste pas moins que le voir là, au milieu de la salle, lui rappelle le monde qu’ils ont fréquenté et qui, à cause de son père, à cause de sa famille, n’est plus le sien. Il lui rappelle, par sa présence, son avenir brisé, sa carrière avortée et les boulots à la con qu’elle a dû accepter pour pouvoir payer le loyer du petit 40m² hors de prix qu’elle occupe. Le voir là est déstabilisant, perturbant et même blessant. Mais elle ne dit rien, se contente d’attraper son torchon et essuie les dégâts qu’il a provoqué par son arrivée, n’écoutant que d’une oreille distraite l’échange qu’il a avec la cliente devant lui qui s’agace.
Victoria redouble d’ardeur, se redresse après avoir essuyé les dégâts et l’homme en profite pour commander un macchiato caramel. La blonde ne dit rien, recommence la préparation de la commande de la cliente, glisse un cookie dans un papier kraft en guise d’excuse et tend le sachet en souhaitant à la femme une bonne journée, se forçant à sourire. Avec son nom sur son badge, elle n’a aucune envie de prendre un rapport pour avoir été désagréable. Aucune envie de découvrir, plus tard, que cette femme était une cliente mystère et qu’elle s’est faite avoir. Ce boulot n’est pas idyllique, mais il a le mérite de payer le loyer et ses dépenses vitales. Elle ne peut pas se permettre de le perdre. Elle ne peut pas se permettre de perdre encore quelque chose à cause d’un Carson. Sûrement pas.
”- Un macchiato caramel ?” demande-t-elle alors pour confirmer, avant de s’employer à le préparer. ”Ça fera 6 dollars.” annonce la jeune femme en vernant deux pompes de sirop de caramel dans la préparation. ”Par carte ?”
Elle n’ose pas le regarder, n’ose plus le regarder, se contentant du strict minimum, les lèvres toujours pincées, au point qu’elle ne l’a pas remercié pour être intervenu en sa faveur face à la cliente. Comme si le remercier pour quoi que ce soit était trop dur. Comme si elle ne pouvait pas se résoudre à faire des efforts avec lui. Pourtant, elle sait qu’il n’est pas responsable. Elle sait que, tout ça, c’est l'œuvre de Carson père. Mais c’est plus fort qu’elle. Les gens comme ça sont tous les mêmes. Elle l’a vu de ses yeux pendant des années. Les fils reproduisent les comportements des pères. Si Morgan ne lui a rien fait, il a sûrement fait du tort à d’autres, elle ne s’en fait pas pour ça. Il suit probablement le chemin déjà tout tracé que son père a fait pour lui.
Elle rentre le montant sur le terminal et lui tend celui-ci en préparant le lait qu’elle mesure avant de le monter en mousse, le déposant ensuite au sommet du gobelet, surmontant le café au caramel. Puis elle place un opercule transparent pour le transport et dépose le gobelet sur le comptoir, déjà prête à passer au client suivant. Elle n’a qu’une hâte, en réalité. Qu’il s’en aille. Qu’il sorte d’ici. Que son parfum ne vienne plus chatouiller ses narines, que son regard ne lui rappelle plus le passé, les souvenirs. Elle ne veut pas lui parler, elle ne veut pas savoir comment il va, encore moins ce qu’il devient, parce que c’est évident. Lui, il réussi. Lui, il n’a pas fait faillite. Elle l'aurait su. La chute de son père avait suffisamment fait la une des journaux pour qu’elle sache pertinemment que, si les Carson tombaient, la presse en ferait ses choux gras au point qu’elle ne pourrait pas ignorer l’information. Alors il réussit. Il réussit forcément. Et elle n’a pas envie qu’il le lui confirme, pas envie de savoir à quel point.
Messages : 196
Date d'inscription : 14/06/2023
Région : Jura | France
Crédits : (c)Perséphone
Univers fétiche : Harry Potter | Mythologie | Conte & Disney | Réel & Rantasy
Préférence de jeu : Homme
Paddy
Ven 4 Aoû - 22:16
Morgan Carson
J'ai 29 ans et je vis à Washington, Etats-Unis. Dans la vie, je suis investisseur immobilier et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou malchance comme vous voulez, je suis célibataire et je le vis plutôt normalement. Je profite de la vie. Il a grandit dans une famille riche à Washington. Il fait parti de la haute. • Son père gère une grande société sur l'investissement immobilier. Il a établit un empire dans tous le pays. • Il a été dans une prestigieuse école sur le droit et le commerce pour succéder à son père. • Ce dernier lui a fait comprendre que si il voulait un jour lui succéder, il devrait arrêter ses conneries et se trouver une épouse convenable. • Il est toujours en contact avec certains de l'école, s'étant construit un réseau à Washington et dans les grandes villes des Etats Unis. Il voudrait développer l'empire familiale à l'étranger.
«I shake and I think about the powers at play»
Le regard qu'il lançait à la femme devant lui était assez évident à comprendre. Il ne s'attendait pas à se qu'elle réplique et surtout, elle n'avait aucun intérêt à le faire. Victoria nettoyait son comptoir alors qu'elle refit la commande de la cliente, en glissant en plus une viennoiserie pour se faire pardonner. Honnêtement, pour Morgan, elle aurait simplement mérité de partir sans rien avoir en retour. Mais il n'était pas à la place de Victoria.
L'instant de culpabilité qu'il avait ressenti à cause de leurs passés en commun le mettait mal à l'aise. Il ne savait pas comment aborder la jeune femme qui semblait tout simplement vouloir l'ignorer et qu'il disparaisse. La femme devant lui attrapa le café et la viennoiserie offerte et s'en alla non sans un regard noir dans ma direction et celle de Victoria. Morgan ne se démonta pas et lui rendit le même regard en la suivant du regard. Puis il reporta son attention sur la serveuse. Elle n'avait rien dit quand il lui affirma qu'il voulait un macchiato caramel. Elle lui tournait complètement le dos pendant qu'elle préparait sa commande. Morgan eu tout le loisir de l'observer dans le dos.
Il n'avait jamais pu vraiment lui parler à l'époque. Il était du genre social, avec sa bande mais cela n'allait pas au delà. Il n'était pas dérangé qu'on vienne lui parler, et il avait le sourire facile. Cependant, il n'était pas le genre à aller volontairement vers les gens. En général, il n'en avait jamais eu besoin. Alors, il était assez prit au dépourvu face à la froideur de Victoria. Mais il la comprenait. Alors il préféra de rien dire pour le moment. Elle n'eut cependant pas le choix que de lui demander la somme de son café.
Il attrapa le portefeuille qui dépassait de son jean pour en sortir sa carte bancaire. Comme elle ne le regardait pas et se refusait surement de le faire, il préféra affirmer à voix haute.
« Oui. »
Il avait la voix trop rauque pour être normal. Il se stoppa là, et posa sa carte sur le terminal de paiement, en attendant le bip sonore de l'appareil pour signifier que la carte a bien été prise en compte. Il attendit quelques instants pour lire que le paiement a été accepté. Il sourit quand elle se retourna encore pour poser la boisson sur le comptoir. Sourire dans le vide qui ne trouva aucun regard. Il le perdit automatiquement. Et la culpabilité toujours présente dans son cœur et ses tripes l'obligea à rester là, sans bouger, incapable de prendre sa boisson. Mais déjà, elle avait détourné le regard de lui, ne lui offrant même pas un simple "au revoir". L'intention était clair. Elle refuserait de lui parler.
Jusqu'à ce qu'il eu une idée.
Cette fois ci, il prit un ton bien plus assuré. Si elle était ici c'est qu'elle avait besoin de ce travail pour son appartement. Il avait les moyens. Alors, devant tout le monde présent, le regard haut, il la questionna simplement.
« Si je te dis que je peux te sortir de là, est ce que tu accepterais d'écouter ce que j'ai à te dire ? »
Il se décala sur le côté pour laisser le prochain client se poser devant le terminal alors qu'il attendait une réponse de la blonde. Si il pouvait lui proposer le marché qu'il avait en tête, alors peut être qu'elle accepterait de l'aider. Et lui, se sentirait certainement moins coupable pour elle et sa famille....
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Sam 5 Aoû - 20:54
Victoria Harding
J'ai 28 ans et je vis à Washington, USA. Dans la vie, je suis serveuse dans un coffee shop, barista pour upgrader le terme et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fille de Karter et Elliana Harding, elle est leur deuxième enfant. • Elle a un grand frère, Alexander. • Quand elle a 20 ans, l'entreprise de son père fait faillite et c'est la descente aux enfers. Ses parents n'ayant plus les moyens de payer son école, elle doit quitter celle-ci et abandonner au passage tous ses rêves. • Depuis, elle essaie de s'en sortir, menant une existence simple malgré le faste qu'elle a connu autrefois, tout en nourrissant du ressentiment pour Carson père et fils, responsables de sa situation. • Elle paye des cours du soir avec l'espoir de pouvoir, un jour, ne plus servir des cafés pour vivre. • Elle a perdu de vue ses amis de l'époque, à commencer par sa meilleure amie, Aria.
Pourquoi faut-il qu’il soit là ? Pourquoi, de toutes ses anciennes connaissances, faut-il que ce soit lui qui se pointe dans le coffee shop aujourd’hui ? Voir un ancien camarade de classe n’aurait pas été des plus simples et lui aurait déjà rappelé sa condition, ce qui lui était arrivé, ses rêves avortés que, eux, avaient pu embrasser mais voir précisément devant elle le fils de l’homme qui était responsable de tout ça, le fils de l’homme qui, en ruinant son père, l’avait privé de l’avenir dont elle avait rêvé, c’était autre chose. C’était bien plus difficile qu’elle ne l’aurait pensé, bien plus violent que ce qu’elle pouvait supporter.
Comme une automate, elle prépare la boisson de l’homme qu’elle n’ose pas regarder et avec lequel elle n’ose pas interagir non plus, se contentant du strict minimum en voulant donner l’impression qu’elle est simplement trop occupée, trop concentrée, sur ce qu’elle fait. La vérité, c’est qu’elle n’est pas capable de plus, pas capable de mieux. Elle veut juste que ça s'arrête, que ça s’arrête au plus vite, qu’il prenne simplement sa boisson et qu’ils retournent simplement, l’un comme l’autre, à leurs deux vies.
La boisson terminée, la demoiselle pose celle-ci sur la table en évitant encore de croiser le regard de l’homme, ses yeux se dirigeant sur la suite de la file comme pour faire comprendre à ce dernier qu’elle veut qu’il sorte maintenant qu’il a été servit ou, au moins, qu’il ne reste pas comme ça devant elle. Elle a encore du travail et donc pas vraiment le temps de discuter avec lui. Surtout, elle n’en a pas envie. Mais il ne semble pas le comprendre, lui, ou pas vouloir lui accorder ce dont elle a besoin, ce qu’elle désire, puisqu’il reste planté là à sa caisse à la dévisager quelques instants, avant de reprendre la parole, la faisant sursauter.
Est-ce qu’elle a bien entendu ce qu’il vient de dire ? Est-ce qu’elle a bien compris, surtout ? Elle lève un sourcil en se décidant à tourner la tête dans sa direction et le regarder, cette fois, curieuse de comprendre, de savoir, où il veut en venir. Curieuse de savoir ce qu’il lui veut exactement et ce qu’il insinue. Bien sûr, elle ne résiste pas à l’envie de lui parler cette fois, de le questionner. Elle a besoin de comprendre, besoin d’en savoir plus. Besoin de comprendre ce qu’il veut dire, surtout.
”- Qu’est-ce que tu veux dire ?” finit-elle par demander comme il s’installe en bout de comptoir.
Elle prend la commande du client suivant pour ne pas faire attendre tout le monde ni voir grossir cette file d’attente matinale, préparant la boisson en restant suffisamment près de son ancien camarade de classe pour pouvoir écouter sa réponse, entendre ce qu’il avait à dire.
Messages : 196
Date d'inscription : 14/06/2023
Région : Jura | France
Crédits : (c)Perséphone
Univers fétiche : Harry Potter | Mythologie | Conte & Disney | Réel & Rantasy
Préférence de jeu : Homme
Paddy
Dim 6 Aoû - 21:24
Morgan Carson
J'ai 29 ans et je vis à Washington, Etats-Unis. Dans la vie, je suis investisseur immobilier et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou malchance comme vous voulez, je suis célibataire et je le vis plutôt normalement. Je profite de la vie. Il a grandit dans une famille riche à Washington. Il fait parti de la haute. • Son père gère une grande société sur l'investissement immobilier. Il a établit un empire dans tous le pays. • Il a été dans une prestigieuse école sur le droit et le commerce pour succéder à son père. • Ce dernier lui a fait comprendre que si il voulait un jour lui succéder, il devrait arrêter ses conneries et se trouver une épouse convenable. • Il est toujours en contact avec certains de l'école, s'étant construit un réseau à Washington et dans les grandes villes des Etats Unis. Il voudrait développer l'empire familiale à l'étranger.
«I shake and I think about the powers at play»
La question la fit sursauter. Morgan l'avait vite remarqué. Il ne dit rien cependant, son idée bien ancrée dans son esprit alors qu'il attendait simplement une réponse de la blonde en face de lui. Elle releva le regard vers lui, l'observant cette fois ci avec une curiosité évidente sur son visage.
Il lui sourit doucement, sincèrement. Il était peut être un être cruel comme son père quand il s'agissait de l'entreprise. Il était peut être devenu comme celui qu'il ne voulait pas être. Mais là, c'était comme si tout se mettait en place, s'assemblant comme les pièces d'un puzzle pour former un tableau dans son ensemble. L'impatience le gagna alors qu'elle lui demandait ce qu'il voulait dire réellement.
Il allait l'ouvrir pour lui dire son idée mais des regards agacés se placèrent sur lui pour lui rappeler doucement qu'il gênait maintenant qu'il avait eu son café. Il se ravisa observant le monde dans le café. Il était peut être assuré d'apparence, le genre de choses qu'il allait lui demander n'était pas pour toutes les oreilles. Aussi, il préféra lui demander autre chose.
« Cela ne regarde que nous deux. Tu finis ton service à quelle heure ? Je t'invite à manger pour en parler. »
Il voyait bien que si il continuait à lui parler alors qu'elle travaillait cela la dérangerait dans sa tâche. Lui même détestait quand on venait le déranger pendant qu'il comptait ses chiffres. Aussi, il préféra attendre qu'elle soit pleinement disponible pour lui parler ouvertement et quoi de mieux qu'un repas pour échanger confortablement ? Autant commencer par là. Il reprit cependant pour la rassurer sur ses véritables intentions.
« C'est pas un rencard ou autre chose. J'ai juste un marché à te proposer. Vois ça comme un entretien. »
Il sourit pour la rassurer et but une gorgée dans son macchiato brûlant et grimaça sous la piqure de la chaleur. Le sucre se dispersa dans sa bouche lui donnant une saveur douce en bouche. Il allait pouvoir le boire sur le trajet. D'ailleurs en parlant de cela, son téléphone vibra dans sa poche. Il le sortit pour observer qui l'appelait. Un numéro inconnu, surement un client. Il déclina l'appel. Il n'était pas encore au bureau et répondra quand il y sera, reportant son attention sur la jeune femme.
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Lun 7 Aoû - 12:33
Victoria Harding
J'ai 28 ans et je vis à Washington, USA. Dans la vie, je suis serveuse dans un coffee shop, barista pour upgrader le terme et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fille de Karter et Elliana Harding, elle est leur deuxième enfant. • Elle a un grand frère, Alexander. • Quand elle a 20 ans, l'entreprise de son père fait faillite et c'est la descente aux enfers. Ses parents n'ayant plus les moyens de payer son école, elle doit quitter celle-ci et abandonner au passage tous ses rêves. • Depuis, elle essaie de s'en sortir, menant une existence simple malgré le faste qu'elle a connu autrefois, tout en nourrissant du ressentiment pour Carson père et fils, responsables de sa situation. • Elle paye des cours du soir avec l'espoir de pouvoir, un jour, ne plus servir des cafés pour vivre. • Elle a perdu de vue ses amis de l'époque, à commencer par sa meilleure amie, Aria.
Elle se demande ce qu'il veut dire, de quoi il peut bien vouloir parler, qu'est ce qu'il peut faire pour la sortir de sa situation, comme il dit. Naturellement, ses mots titillent sa curiosité. Sortir de sa situation est probablement une des choses qu'elle souhaite le plus aujourd'hui. Pouvoir retrouver sa vie, ses ambitions, ses projets… les études qui étaient les siennes… bien sûr qu'elle veut tout ça. Et bien sûr qu'elle sait, aussi, que ce n'est pas une mince affaire. Elle n'y est pas encore arrivée par elle-même ces dernières années, après que le père de cet homme qui se tient devant elle ait ruiné sa famille. Elle a l'ambition d'y arriver, mais n'a pas l'assurance que ce soit le cas. Et lui, lui il pense pouvoir faire quelque chose pour elle ?
Une invitation à un repas pour parler de tout ça après son service, loin des oreilles indiscrètes et surtout loin de là clientèle qui attend impatiemment qu'elle s'occupe d'eux. Elle pourrait y perdre son boulot, la blondinette, s'ils se plaignent à sa hiérarchie qu'elle discute pendant ses heures de travail au lieu de s'occuper d'eux. Mais elle est sceptique à accepter son invitation et lève un sourcil, curieuse de comprendre ce qu'il peut bien lui vouloir. Elle ne sait pas si elle a envie d'accepter, ni même si elle le peut. Elle ne sait pas si elle a le courage d'avoir une sorte de rendez-vous avec lui. Parce qu'elle lui en veut à lui aussi, même si ce qui lui est arrivé n'est pas de son fait. Ça reste de celui de sa famille.
Un entretien plus qu'un rencard, un marché à lui proposer. Elle lève un peu plus le sourcil mais la clientèle qui s'impatiente l'enjoint à ne pas s'attarder là-dessus, pour s'occuper de la commande du client suivant. Elle attrape un gobelet et verse du sirop de vanille dans celui-ci puis du café et le reste des ingrédients avant de le tendre à la cliente en lui adressant un sourire commerçant puis reporte son attention sur lui.
"- Aujourd'hui je termine à 15:30…" répond-elle alors. "On a qu'à dire 19:30 ? Où ?"
Messages : 196
Date d'inscription : 14/06/2023
Région : Jura | France
Crédits : (c)Perséphone
Univers fétiche : Harry Potter | Mythologie | Conte & Disney | Réel & Rantasy
Préférence de jeu : Homme
Paddy
Lun 7 Aoû - 13:21
Morgan Carson
J'ai 29 ans et je vis à Washington, Etats-Unis. Dans la vie, je suis investisseur immobilier et je m'en sors très bien. Sinon, grâce à ma chance ou malchance comme vous voulez, je suis célibataire et je le vis plutôt normalement. Je profite de la vie. Il a grandit dans une famille riche à Washington. Il fait parti de la haute. • Son père gère une grande société sur l'investissement immobilier. Il a établit un empire dans tous le pays. • Il a été dans une prestigieuse école sur le droit et le commerce pour succéder à son père. • Ce dernier lui a fait comprendre que si il voulait un jour lui succéder, il devrait arrêter ses conneries et se trouver une épouse convenable. • Il est toujours en contact avec certains de l'école, s'étant construit un réseau à Washington et dans les grandes villes des Etats Unis. Il voudrait développer l'empire familiale à l'étranger.
«I shake and I think about the powers at play»
Il était clair que cela avait piqué la curiosité de Victoria. Morgan pouvait le voir par ses haussements de sourcils. Mais quelques clients râlaient et observaient l'échange curieux et ce client qui restait au comptoir alors qu'il avait été servi. Victoria était occupée et les oreilles tendues n'étaient pas du gout de Morgan qui était agacé par cela. Il lui avait proposé un rendez vous pour en discuter. Il finit par lui annoncer que ce n'était pas un rendez. Il ne voulait pas l'effrayer. Jusqu'à ce que finalement, après avoir préparé un café à la cliente suivante, elle finit par se retrouver vers lui et lui affirmer une heure en lui demandant où.
Il souriait, heureux qu'elle accepte au moins de l'écouter. Il n'était pas sur qu'elle l'ai fait. Heureusement, elle semblait trop curieuse pour refuser. C'est donc avec un soulagement certain qu'il tourna son regard acier vers la blonde. Il se demandait bien où il pouvait l'emmener. Et un endroit chic ne ferait que lui rappeler ce qu'elle avait perdu. Aussi, il préféra laisser ce choix à la jeune femme. Il observa la caisse par dessus le comptoir et trouva ce qu'il lui fallait. Un post it et un stylo.
Sans attendre de permission, il passa le bras par dessus la caisse et attrapa le bloc et le stylo et écrivit une note dessus. Il finit par reposer le tout et tendit le post it à Victoria. Il y avait son numéro d'écrit dessus.
« Je te laisse le choix de ce que tu veux manger. Envoie moi un sms et dis moi où tu habites. Je viendrais te chercher. » Il sourit à la jeune femme et finit sa réponse. « A ce soir ! »
Sans plus attendre, il fit demi tour ne lui laissant pas le temps de répondre par la négative. Et si quand bien même, elle refusait, il pourrait toujours l'attendre au café un jour prochain pour qu'elle écoute. Et si elle refusait toujours, il lui ficherait définitivement la paix. Il sortit de l'établissement avec son café à la main alors qu'il retournait dans la direction de son appartement pour se changer et prendre une douche. Même si il aimait marcher comme tout le monde le faisait, flânant dans les rues au gré de ses pensées, il avait du travail et il devait reprendre le costume de l'homme d'affaire qu'il était devenu.
Une fois rentré chez lui, il prit une douche et enfila un costume bleu nuit. Ses cheveux qu'il aimait dans une certaine longueur était coiffé en arrière alors qu'une mèche rebelle venait toujours squatter son front. Il tenta de la discipliner mais c'était peine perdue et préféra abandonner ce combat. Il attrapa les clés de sa voiture et se dirigea vers les bureaux de l'entreprise et la journée pouvait à présent démarrer.
Elles se ressemblaient toutes. Des rendez vous, des appels pour des investissements sur des quartiers, des mails, du chiffrage, des gestions de loyers, de terrains, de chantiers, ... Il y avait à faire, c'était certain. Mais la journée était passé trop vite à son gout. Il avait guetté de temps en temps son téléphone pour voir si il recevait un message. Et pour le moment c'était sans réponse. L'inquiétude passa dans son esprit. Et s elle refusait ? Et si elle préférait tout simplement ne plus rien à voir avec lui ? Ce qui serait complètement normal. Il aurait été à sa place, il se serait déjà permis de mettre une gifle.
Il était dans sa chaise, fixant une courbe de croissance sur un secteur particulier, se frottant le menton mal rasé de sa main alors qu'il se détacha de son écran pour observer le soleil commencer à raser les immeubles. Il vit l'heure et grogna. Il était déjà tard. Bientôt dix neuf heures. Et toujours pas de nouvelles.
Il attrapa la veste sur le dossier de sa chaise et l'enfila. Il devait faire un saut chez lui pour se changer. Il voulait enfiler une tenue plus simple, plus appropriée. Il éteignit son ordinateur et fila des bureaux et attendit l'appel ou le sms de Victoria une fois qu'il était chez lui après une dizaine de minutes sur la route. Le stress montait sans qu'il ne s'en rende compte. Il jouait presque son avenir. Presque. Mais c'était une réalité. Il ne voulait pas de toutes ces filles de riches que son père lui avait proposé, tout ça pour l'arranger et agrandir un empire déjà suffisamment grand.
Messages : 4251
Date d'inscription : 13/09/2017
Crédits : Nobody
Univers fétiche : Vie réelle / HP / Twilight / University
Préférence de jeu : Femme
Elsy Lullaby
Lun 14 Aoû - 2:07
Victoria Harding
J'ai 28 ans et je vis à Washington, USA. Dans la vie, je suis serveuse dans un coffee shop, barista pour upgrader le terme et je m'en sors moyennement bien. Sinon, grâce à ma malchance, je suis célibataire et je le vis plutôt mal. Fille de Karter et Elliana Harding, elle est leur deuxième enfant. • Elle a un grand frère, Alexander. • Quand elle a 20 ans, l'entreprise de son père fait faillite et c'est la descente aux enfers. Ses parents n'ayant plus les moyens de payer son école, elle doit quitter celle-ci et abandonner au passage tous ses rêves. • Depuis, elle essaie de s'en sortir, menant une existence simple malgré le faste qu'elle a connu autrefois, tout en nourrissant du ressentiment pour Carson père et fils, responsables de sa situation. • Elle paye des cours du soir avec l'espoir de pouvoir, un jour, ne plus servir des cafés pour vivre. • Elle a perdu de vue ses amis de l'époque, à commencer par sa meilleure amie, Aria.
Elle a hésité toute la journée, ne sachant trop si elle finirait ou non par aller à ce rendez-vous que l’homme lui avait fixé. D'un côté, naturellement, elle se sentait curieuse de comprendre, de savoir, ce qu'il pouvait avoir à lui proposer pour la sortir de là comme il l'avait dit. Mais, d’un autre, elle n'était pas certaine d’avoir envie de le voir, pas certaine de vouloir passer la soirée avec lui. La famille de cet homme lui avait fait du mal, beaucoup de mal. Ils avaient détruit ses proches et, au-delà, ses rêves. C'était sa famille à lui qui avait détruit tous ses espoirs, qui l’avait empêché de poursuivre ses études, de continuer dans l'univers du droit. C’était eux qui l’avaient envoyés là où elle était aujourd'hui. C'était à cause de son père à lui qu'elle était aujourd'hui dans ce café, à servir bêtement des macchiatos, des cappuccinos et autres boissons caféinées. Forcément, elle est un peu amère. Forcément, elle en veut un peu à la famille Carson et à tout ce que représentent les individus de celle-ci. La chute de son père. La chute des Harding. La chute de ses rêves, de ses espoirs. Elle a travaillé très dur toute son existence pour mériter ce qu'elle obtenait, pour ne pas dépendre uniquement de l'argent de ses parents, mais ça n'a pas suffi. Ça n'a pas suffi pour lui permettre d'aller dans l'école qu'elle voulait, pas suffi pour pouvoir poursuivre les études qu'elle avait choisies.
Toute la journée, de fait, elle avait pesé le pour et le contre tout en continuant de s’occuper de la clientèle du coffee shop et, quand elle était rentré chez elle, elle avait commencé à se préparer sans encore envoyer le moindre sms à l’homme, comme pour se donner encore le temps de réfléchir, l’opportunité de ne finalement pas se manifester et plutôt ouvrir ses cahiers de cours pour bosser. Jusqu’au moment du rendez-vous, quasiment, elle avait maintenu le même cap, torturant ses pensées à réfléchir encore et encore à tout ça, jusqu’à finalement attraper son téléphone portable pour envoyer un message à Morgan, en espérant ne pas avoir à le regretter.
Pour l’occasion, elle s’était vêtue simplement. Une paire de bottes noires, une paire de jeans droit… Le tout avec une élégante blouse blanche en soie et le vieux sac Chanel qu’elle avait reçu en cadeau pour ses dix-huit ans, avant tout ça. Ce style minimaliste avait un quelque chose d’élégant, qui aurait pu laisser croire à l’homme, s’il n’avait pas parfaitement connaissance de ce qu’il s’était passé, qu’elle appartenait encore à son milieu. Peut-être parce que ces pièces dataient de cette époque, justement, où elle pouvait investir dans des vêtements de qualités, bien coupés et résistant, ce qu’elle ne pourrait plus faire aujourd’hui, sans la seconde main.
Mais il était déjà 19h20 lorsqu’elle avait finalement tapé le message à destination de ses souvenirs, de son passé. 19h20 quand elle avait décidé qu’elle pouvait toujours aller écouter ce qu’il avait à dire, sa curiosité l’empêchant de toute façon de fermer les yeux là-dessus. Ensuite, elle aviserait en fonction de ce qu’il dirait. Elle serait libre de partir si la tournure ne lui convenait pas, n’est-ce pas ?
443-401-6951 a écrit:
Bonsoir, C'est Victoria. J'habite au 2821 Wilmar Farm Road.
Contenu sponsorisé
Victorian ♔ If you go down then we go down together