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LE TEMPS D'UN RP

Writober 2022

Kitkat
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Sabrina
Kitkat
Lun 10 Oct - 5:59
Des crocs dans la chair
Jour 9
«Bonsoir.» C’est l’expression de surprise qui s’affiche sur son visage que tu vois en premier, suivi de l’incompréhension et pour finir, un certain agacement. Pourtant, ça ne t’empêche pas de trouver son petit air mignon, ses yeux bruns inquisiteurs qui te scrutent de haut en bas en se demandant sûrement si elle rêve ou si tu es réellement là. Rien de plus normal, car il doit être dans les alentours de trois heure du matin. Avec le privilège de ton immortalité et la folie constante qui t’habite, tu as perdu depuis longtemps la notion du temps. C’est à peine si tu peux nommer l’année actuelle, mais est-ce que cela a de l’importance ? Au moins tu sais que la saison est celle de l’automne…

«Sheilah ? Qu’est-ce que tu fais là ? Un sms pour me dire que tu allais faire faux bond c’était trop demandé ?» La question est légitime et dans un contexte «normal» tu l’aurais fait sans hésitation, sauf qu’il n’y a rien de normal chez toi. C’est le dernier mot que tu utiliserais pour te décrire et personne ne pourrait dire le contraire. «Je suis désolée, j’ai été retenue contre mon gré un court instant.» Un petit sourire amusé se dessine sur tes lèvres alors que tu hausse les épaules devant ton explication. Tu te vois mal ajouter des détails supplémentaires, c’est-à-dire comme quoi qu’un groupe de gamins a décidé de jouer avec les forces occultes qu’ils ne maîtrisent pas et qu’au lieu d’invoquer un fantôme, ils ont évoqué un Démon passablement irrité d’avoir été dérangé pour aucune bonne raison. Tu vas aussi taire le fait que tu as décidé de leur donner une bonne leçon de savoir vivre à chacun d’entre eux ou plutôt tu ne vas pas avouer que tu les a massacré un part un. Tant pis pour eux s’ils n’ont pas été capables de gagner à ton jeu. Certes, tu t’étais bien amusée le temps d’une soirée et une partie de la nuit, mais maintenant tu dois faire face à une jeune femme en colère qui croit que tu t’es foutue d’elle de la pire des manières. En plus de cela, tu as dû sauter sous la douche et te changer en vitesse en passant chez toi, car te présenter à sa porte avec des vêtements couverts du sang de tes victimes et une chevelure blonde teintée de rouge ne fait jamais une bonne impression.

«Quoi ?!» Tu as envie de rigoler devant son visage qui exprime son incrédulité, mais tu te retiens de justesse. Tu sais très bien que si tu éclates de rire, tu vas en avoir pour plusieurs minutes à retrouver un air un minimum sérieux. Elle est déjà au courant que tu n’es pas la «femme» la plus stable, mais tu n’as pas besoin d’en rajouter une couche en te donnant en spectacle devant sa porte d’entrée. Aux yeux de cette mortelle, tu représentes une simple humaine excentrique et un peu fofolle. En vérité, tu es la Démone Nikila appartenant à la sphère vampirique et dont la folie essaie de la consumer entièrement jusqu’à la dernière once de lucidité. Cependant, tu ne ménage pas tes efforts depuis un moment pour prendre le contrôle sur ta folie. Bien entendu, il y a parfois des ratés - comme cette nuit -, mais personne n’est parfait, non ? Pas même les créatures surnaturelles. «C’est sans importance. Je suis là maintenant.» Sans lui laisser le temps de répondre, tu déposes ta main droite sur l’épaule de la plus petite femme et tu t’avances vers elle, l’obligeant à reculer dans son propre appartement. D’un mouvement agile, tu refermes la porte d’entrée avec ton talon et tu lui adresses un sourire beaucoup plus large que le précédent, ton regard bleuté plongé dans le sien.

«Je vais me faire pardonner.» Ce soir tu comptes bien t’amuser autrement. Il n’y aura pas de meurtre, de démembrement ni même de sang - pour ce point-là, tu as une petite pointe de déception -. Même si tu n’es pas obligée de te nourrir de sang malgré ton affiliation à la sphère des vampires - il faut continuer à faire vivre le mythe -, ça ne t’empêche pas de ressentir une dépendance envers ce merveilleux liquide. À chaque fois, celui-ci te fait sentir plus puissante et te donne une énergie nouvelle. Comment ne pas aimer ça ? Puisque tes plans ont été modifiés par des imbéciles d’adolescents, cette nuit tu ne plongeras pas tes crocs dans la chair de la jeune femme. Ça sera pour la prochaine fois. De toute façon, tu as l’éternité devant toi et pour le reste de la nuit, tu as envie de jouer à un autre jeu avec cette humaine. Que veux-tu, tu es d’humeur taquine et corrompre les âmes des êtres un peu trop purs fait partie de tes tâches démoniaque.
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Nemo
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Nemo
Lun 10 Oct - 15:44
tes ailes tournées vers le ciel
jour 10

C’est alors qu’une idée me plaque contre le sol. Une idée farfelue, une idée invraisemblable. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Pourquoi je persiste encore à vouloir donner un sens à ma vie ? Elle n’en a pas. Non, c’est une erreur. Elle en a un : celui de m’humilier outre mesure, toujours plus chaque jour. Et ces journées n’en finissent jamais. Le matin dure cent ans, l’après-midi mille ans. Le seul moment que j’apprécie est celui du coucher, où je peux enfin fermer les yeux sur ma vie inutile. Je rêve de liberté, de mille et une diversités, je rêve de douceur, de réussite et d’amour. Quand je me réveille le matin, c’est en plein cauchemar.
Alors je vais le faire, et je vais répondre à vos remarques et questions. Car je vous entends déjà les entonner, comme une mélodie insatiable. Une mélodie infernale.

« Mais fais-toi aider, ça ira mieux. »
Parce que parler de sa souffrance est utile ? Elle est déjà tellement présente à l’intérieur, pourquoi faudrait-il que je l’entende encore plus, que je l’extériorise ? J’ai mal, je veux m’en défaire. Je ne crois pas demander l’impossible.

« C’est égoïste de ta part. Tu penses aux autres ? »
J’ai passé ma vie à ne penser qu’aux autres, à jouer à la personne altruiste, agréable et aimante, tout ça pour être aimé. Et quoi ? Rien. Pas une once d’amour ne s’est ouverte à moi. J’ai passé ma vie à tout faire pour eux, et rien pour moi. Aujourd’hui, pour cette fois seulement, laissez-moi être égoïste. Laissez-moi ne penser qu’à ma gueule, je veux savoir ce que ça fait.

« Mais nous, on t’aime ! Je t’en supplie. »
L’amour, c’est indéfinissable. Quand on en éprouve pour quelqu’un, on fait tout pour lui, on l’aime et on l’aide pour qu’il reprenne des forces. Rien que cela. Et vous ne cochez aucune case. Non, aider ne signifie pas « dire qu’il faut que tu cherches de l’aide ». Aider, ce n’est pas dire que ce n’est pas normal de ressentir ces choses. Aider, c’est être présent, tout le temps. Entourer les personnes, leur parler d’autre chose, attendre qu’ils viennent vous parler, les comprendre, ou en tout cas leur faire comprendre. C’est juste ça. Et pas un d’entre vous n’a été foutu de m’aider. Alors non, pardonnez-moi, mais vous ne m’aimez pas.

« Je suis désolée. Je vais t’aider maintenant. »
C’est trop tard. Je n’en peux plus, je ne ressens presque plus rien. Vous allez souffrir, c’est vrai, mais vous vous en remettrez. Je souffre depuis plus de dix ans et je sais que c’est ça ma vie, rien d’autre. Alors pour une fois, vous souffrirez et je serai en paix.

Je pose mon stylo sur le coin de la feuille, contemple les personnes autour de moi, vivant leur vie comme si rien n’allait se passer. J’ouvre la fenêtre, respire l’air frais du vent, écoute les oiseaux chanter pour une dernière fois. Je ferme les paupières et mes lèvres se déforment en un sourire.
Je monte sur la rambarde de la fenêtre et lâche tout, dans un soupir. Les bras ouverts comme les ailes d’un ange.
Je suis désolé, je n’avais plus le choix.


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Mar 11 Oct - 4:56
Tes ailes ouvertes vers le ciel
Jour 10

«Kim !» Tu pourrais reconnaître cette voix douce entre mille. À la fois calme et puissante, tu ne sursautes même pas quand tu l’entends t’appeler à une certaine distance. Alors que tu te retournes, ton regard croise immédiatement celui de Winifred Adams. Enfin, le nom de son hôte, car tu ne connais pas son véritable nom, celui angélique. Cela a peu d’importance et ça ne changera rien à votre relation qui est amicale, mais parfois un peu tendue. Tu ne t’en cacheras pas, la tension vient souvent de ton côté, car tu es une vraie tête de mule.

«Fred’.» L’esquisse d’un sourire poli se dessine sur tes lèvres au moment où elle arrive à ta hauteur juste devant l’entrée du parc. Comme à son habitude, elle a toujours l’air d’un «ange» et ça, c’est sans mauvais jeu de mots. Ses yeux sont d’un bleu éclatant comme la plus belle des apatites, sa longue chevelure blonde presque blanche légèrement bouclée tombe merveilleusement bien sur ses épaules et son visage te semble dégager la plus belle des bienveillances. La seule chose particulière qui est possible de noter chez la jeune femme, c’est sa manie de couvrir chaque centimètre de sa peau - les seules choses visibles étant son visage et une partie du haut de son cou -. Non pas par pudeur, mais bien par contrainte. Contrainte de protéger sa peau de tous les contacts physiques possibles, qu’ils soient engendrés par les morts et les vivants. Oui, la créature angélique à aussi cette particularité qui lui est propre en lien avec les morts. Si toi tu as la possibilité de voir ces âmes sous forme de fantôme, l’Ange ne l’a pas. Par malchance, sa seule façon de ressentir leur présence, c’est lors d’un contact sur sa peau. En une fraction de seconde, la gentille Winifred se transforme en une personne instable baragouinant des phrases incompréhensibles et qui peut se mettre à hurler, pleurer, perdre les pédales ou pire encore. Pendant cet horrible état second, ton amie est frappée d’images du passé provenant de l’âme qui l’a touchée. Le plus difficile là-dedans, c’est que la même chose peut se produire avec les vivants. Bref, cette dernière n’a droit à aucun contact physique avec qui que ce soit, sous peine de vivre un véritable calvaire. Pour l’avoir vu à l'œuvre une fois, tu en ressens encore des frissons d’inconfort, limite de peur.

D’un geste, tu l’invites à entamer votre balade qu’elle t’a proposée quelques heures plus tôt. Tu sais pourquoi elle est là et ce qu’elle veut te demander. Pour la énième fois, elle est là pour te convaincre de l’aider à guider les âmes vers le Purgatoire, car «ton don est trop important pour l’ignorer». Oh oui que tu peux l’ignorer et même cracher dessus, tu l’as fait pendant plusieurs années, puis c’est sans l’ombre d’un doute que tu peux encore le faire pour le reste de tes jours… Alors que vous échangez des banalités, tu attends le moment où l’Ange va aborder le sujet qui fâche, chose qui se produit dans les minutes suivantes. «Tu sais pourquoi je voulais te parler Kim et je sais que tu détestes quand on tourne autour du pot. J’ai l’éternité devant moi et pas toi, enfin, pas encore.» Son humour particulier t’arrache un petit sourire, sauf que tu ne dis rien. Les bras croisés sous ta poitrine, tu continues à avancer sans chercher à soumettre tes arguments. «Avec ton aide, nous pourrions guider un grand nombre d’âmes errantes. Sans nous, elles ne savent pas où aller et surtout, la majorité d’entre elles ne veulent pas quitter ce monde sans transmettre ne serait-ce qu’un dernier message. Je comprends que jouer ce rôle n’est pas ta responsabilité, mais sache que chaque bonne action te rapproche un peu plus de là-haut.» D’un petit signe de tête, Winifred te pointe la direction du ciel. Le Paradis. Une place que tu vas mériter si tu décides de passer à l’action, mais avant ça, tu dois devenir l’espèce de stagiaire de l’au-delà… Au moment où tu viens pour répondre que tu vas peut-être y réfléchir, la blonde se met en travers de ton chemin, puis pose une main gantée sur ton épaule. Avec ta veste et sa «protection», aucun risque qu’elle soit frappée d’une vision. «S’il-te-plaît. Rien qu’une fois.» Son expression est à la limite d’être suppliant. Comment aurais-tu le cœur de le lui refuser une seule tentative ? Par contre, une question te traverse l’esprit. Est-ce que Fred’ aurait pratiqué ses techniques de manipulation afin d’obtenir une réponse positive de ta part ? Peu probable, mais pas impossible. «D’accord. Qu’une seule fois, ensuite on verra.» La supplication se transforme en une joie immense au point où tu penses l’espace d’un court instant que la créature angélique va te prendre dans ses bras. Cette dernière doit avoir l’habitude de se réfréner, ce qui te fait ressentir un léger sentiment de tristesse à son égard.

«Merci, tu sais que je tiens à toi et je peux imaginer que tu n’as pas envie d’endosser ce rôle qui peut devenir une grande responsabilité. Tu m’as déjà dit que tu ne voulais pas jouer au pigeon voyageur, mais je te jure que c’est bien plus que ça. Des grandes choses t’attende Kim et je veux t’apporter mon aide ainsi que mon soutien.» Tu ne peux pas t’empêcher de rire devant ce discours beaucoup trop solennel de ton amie. Est-ce que les Anges sont tous comme ça ? Honnêtement, tu en doute, mais c’est ce que tu aimes chez Winifred, sa volonté d’être présente pour son prochain, qu’il soit un simple mortel, un mort ou une créature surnaturelle. «Tu devrais retravailler ton discours Fred’, tu en fais un peu trop. Maintenant, on devrait changer de sujet et aller boire un verre ensemble.» Alors que la blonde acquiesce à ta demande, vous continuez tranquillement votre chemin jusqu’à la sortie du parc, toutes les deux accompagnées du froid ambiant de l’automne ainsi que des feuilles aux diverses couleurs de la saison.
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Mar 11 Oct - 16:05
pour un sourire
jour 11

Cela fait un moment maintenant que tu es loin. Tu es là, assise à mes côtés, mais si loin. Depuis ce matin où l’on t’a retrouvée en haillons, cachée dans un buisson du jardin. Tu avais des éraflures sur les bras, les jambes et le ventre, tes yeux n’exprimaient que de la terreur. Tu avais peur du chien et le chien de toi. Je suis sorti, presque en colère, pour voir ce qui le faisait aboyer comme ceci sans s’arrêter, et c’est là que je t’ai vue. Tu ne pleurais pas, tu ne parlais pas. Tu n’étais pas là.

Je t’ai prise dans mes bras et même si tu as reculé l’espace d’un instant, j’ai su que tu m’avais reconnu. Je t’ai lavée, changée, j’ai pansé tes plaies, et tu t’es laissé faire. Tu ne parlais pas, tu ne pleurais pas. Il n’y avait rien d’autre que la peur immense laissant place peu à peu au vide dans ton regard.

Quand j’ai appelé ta mère, elle était en pleurs. Cela faisait presque un mois que tu n’étais plus à la maison mais, alors qu’elle pensait que tu allais rentrer, elle n’avait jamais appelé les secours. Je n’avais même pas été mis au courant. Quel genre de mère ferait cela ? C’est pourquoi j’ai compris quand tu as refusé de retourner auprès d’elle. Quand elle est venue te voir, tu ne lui as pas lâché un seul regard. Tu étais encore plus loin qu’avec moi. Elle a accepté que je m’occupe de toi, en attendant que tu ailles mieux, et enfin, j’eue une mission dans ma vie. Celle de te faire sourire, de te redonner goût à la vie. Ça n’allait pas être aisé, loin de là. Mais voici l’objectif que je me suis fixé. Je te ferai sourire à nouveau, petite sœur. Tu verras. Et je donnerai tout pour ton sourire. Tout pour déceler la moindre petite étincelle dans tes yeux. Tu vivras à nouveau, je te le promets.


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Mer 12 Oct - 4:16
Pour un sourire
Jour 11
«Tu m'as beaucoup manqué, tu sais...» Ta main glissa délicatement sur celle de la femme plus âgée, tes doigts fins caressant avec douceur le dessus de la sienne. «Tu ne m'as quand même pas oublié, non? C'est Coralyne. Je suis venue il n'y a pas si longtemps, il y a environ une semaine ou deux.» Un sourire qui se veut rassurant étire tes lèvres tout en essayant d'accrocher le regard de la femme plus âgée. Cette dernière ne semble pas, ou plutôt ne veut pas, prendre conscience qu'elle n'est pas seule dans la pièce, qu'une autre femme est assise dans le fauteuil en face d'elle. Comme quoi il est plus intéressant de regarder par la fenêtre en agissant comme si de rien n'était.

«Je ne vais pas disparaître d'un coup même si tu m'ignores. Heureusement que je ne suis pas rancunière, mais j'aurai cru que tu serais contente d'avoir de la compagnie.» Toujours ce silence de mort qui règne dans la pièce dès que tu fermes ta bouche - phénomène rare dirait de mauvaises langues - pour lui laisser la chance de te répondre. Ce petit manège durait depuis plusieurs années avec ta pauvre victime et malgré ton changement d'hôte, jamais la patiente n'ouvrait la bouche ou presque pour te répondre. Cette vieille folle arrivait-elle à se souvenir de toi ? Impossible... De plus, tu n’as pas lésiné sur les détails comme mettre une perruque blonde, couleur que tu apprécies moyennement puisque ce n’est pas ton meilleur «look», tout en agissant comme la parfaite petite fille venant visiter sa pauvre mère malade dans un hôpital psychiatrique. Ce que tu sais pour le moment, c'est que son état psychologique empire au fil des mois, une chose probablement dû à ta présence... Sans pour autant te départir de ton sourire et de tes bonnes fausses intentions, tu continues ton petit jeu de torture. «Tu dois prendre soin de toi, je ne serais peut-être pas toujours présente pour veiller sur ton bien être... Ne fait pas cette tête là voyons, ne pense pas que je vais t'abandonner lâchement entre ses murs blancs. N'oublie pas que je suis en quelque sorte ta deuxième fille depuis le temps qu'on se connaît toutes les deux.» Aucune réaction de sa part. Comment fait-elle pour t'ignorer aussi lâchement? Ça commence à devenir frustrant et à la limite insultant envers ta petite personne... Délaissant tes douces caresses, tu attrapes le menton de la vieille femme entre ses doigts afin de l'obliger à te faire face. L'air blasé de ta victime se transforma en une peur facilement visible sur ses traits, ce qui changea ton sourire rassurant en quelque chose de beaucoup plus mauvais. Comme la vipère ayant repéré sa proie, tes yeux cristallins plongèrent dans les siens.

«Crois-moi j'vais prendre soin de toi jusqu'à ce que la folie te ronge au point de te tuer. Tu ne pourras pas t'enfuir et ta pathétique fille ne pourra rien y changer. Elle est aussi à moi et son tour viendra, mais pour l'instant tu as toute mon attention honey. Je n'aime pas bâcler mon travail et encore moins le laisser tomber en chemin.» Tu craches presque ces phrases comme le serpent plante son venin. Puis, délicatement, tu relâches le visage de ta victime avant de remettre en une fraction de seconde ton masque de «la gentille fille qui vient rendre visite à sa mère malade». «Tu devrais sourire «maman», ça te rend plus jolie…» C'est tout ce que tu veux, un simple sourire...
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Mer 12 Oct - 16:58
WARNING : Ce texte n'a aucun sens

tout autour des nuages
jour 12

« Bonne nuit Stella. » Je réponds d’une voix enthousiaste, sachant pertinemment que cette nuit, une grande aventure m’attend encore. J’ai ce que l’on appelle le Don des Rêves. Durant mon sommeil, j’ai la capacité de choisir où emmener mon esprit, à quelle époque et dans quel univers. Mon esprit façonne les personnes que j’ai déjà rencontrées ou que j’ai déjà vues à la télé, il leur créé une histoire et des répliques. La nuit, mes rêves deviennent un film et je vis de multiples aventures. C’est un Don merveilleux : qui n’a jamais rêvé de prendre le thé avec Peter Pan, de jouer aux fléchettes avec Hermione Granger ou encore chevaucher de magnifiques étalons sur une plage extra-terrestre en compagnie de Tony Stark ? Eh bien, moi, tout ceci je peux le créer. Et je m’en souviens comme s’il s’agissait de véritables souvenirs.

Le sommeil vient puis m’emporte dans les abysses. C’est quand une petite ouverture lumineuse au-dessus de ma tête s’agrandit que je sais que tout commence. Dans quel univers vais-je apparaître cette fois-ci ?

Le ciel est d’un bleu très pâle, le sol sous mes pieds est blanc nacré. Il me faut quelques minutes pour que je comprenne qu’il s’agit de nuages. Je ne marche pas d’ailleurs, je flotte juste au-dessus d’eux. Ce paysage s’étend à perte de vue, remontant en hauteur à l’horizon. J’entends quelqu’un arriver. « Un gâteau ? » Je me retourne et aperçoit ma grand-mère. Elle est accoutrée d’un large masque de lapin recouvrant toute sa tête. Je m’empare de son gâteau avec un grand sourire et celle-ci disparaît, me laissant à nouveau seule. Le gâteau ressemble plutôt à un coquillage et est dur comme de la pierre. Comment veut-elle que j’ingurgite cela ?
Au loin, trois personnages semblent arriver à toute allure. Sans connaître la raison de mon agissement, je me mets à courir à leur opposée, comme pour les semer. Mais en me retournant, ils apparaissent devant moi. Je freine brusquement et les interroge du regard. « Encore quelqu’un qui ne veut pas de son gâteau. » C’est Jack Sparrow qui parle, remuant ses bras et tout son corps encore plus que dans mes souvenirs. La chèvre à ses côtés bêle et je comprends tout-à-fait qu’elle acquiesce aux dires de son compagnon. Le troisième protagoniste, un pharaon accoutré d’une toge romaine se déplace à mes côtés et me soulève comme une princesse. « Je ne vois qu’une solution Jack. La couronner. » Tous semblent d’accord et ils m’emmènent ainsi jusqu’à une immense pagode faite de nuage. C’est un prêtre à tête d’orang-outan qui m’accueille. Son sourire est désarçonnant. « Vous connaissez déjà la Reine. » Sur un trône fait d’or et de feuilles, ma grand-mère et sa tête de lapin est assise en tailleur. Ses bras sont légèrement levés et ses pouces et index se touchent, formant un O. Quand elle parle, je ne vois pas ses lèvres bouger. « Stella tu as été une gentille petite fille. Mais tu n’as pas voulu de mon gâteau, alors tu vas devenir Reine à ma place. Et moi, je vais pouvoir aller tricoter des beaux gilets pour Jack et la chèvre. » Les deux intéressés hochent la tête et le pirate tourne sur lui-même en un mouvement joyeux.

La cérémonie est courte, des fruits sont lancés et des confettis sont mangés, j’aperçois du coin de l’œil le prêtre orang-outan et ma grand-mère lapin batifoler derrière un nuage. La chèvre de Jack ne me quitte pas, voulant à tout prix mâchouiller mon t-shirt. Ils m’ont accoutré de plusieurs colliers de fleurs, certains d’entre eux sont parsemés de morceaux de langues et d’oreilles, sans doute un cadeau du pirate. Nous dansons autour d’un feu éteint et chantons des chansons sans paroles jusqu’à ce que la nuit tombe et pulvérise notre sol de nuage.
C’est ainsi que je me réveille.


Quoi ? J’ai jamais dit que mes rêves avaient un sens !


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Jeu 13 Oct - 5:18
Tout autour des nuages
Jour 12
Assise sur le rebord d’un toit d’un bâtiment d’à peine trois étages, tu observes distraitement les habitants de la ville se balader dans la rue. Quelques mètres plus loin, la silhouette d’un type qui te semble louche attire ton attention. C’est que tu reconnais ce genre de personne à des kilomètres à la ronde. Un peu à l’écart des autres, le regard jamais au même endroit bien longtemps afin de vérifier les alentours et cette attitude typique de vouloir passer inaperçue aux yeux des autres. Un dealer. Un de ces déchets qui a déjà fait de ta vie un véritable enfer pendant plusieurs années. La haine que tu ressens envers ce genre de personne n’a jamais cessé de grandir. Ils te dégoûtent et si tu le pouvais, tu voudrais les chasser à grands coups de pied au derrière jusqu’à l’extérieur de la ville.

Tu te souviens de cette époque qui n’est pas si lointaine. Une époque où la drogue occupait une place importante dans ta vie et où tu ne pouvais pas t’en passer sous peine de vivre une grave crise de manque. Une adolescente, puis une jeune adulte au destin qui semblait déjà tout tracé. Une vie de consommation, une overdose, puis la mort. Toi aussi, à cette époque, tu croyais que ta vie allait s’arrêter de cette façon, mais tu t’en fichais. Cette sensation de bien être absolue valait le risque. Aujourd’hui, si tu fermes les yeux pendant un instant, tu es capable de te remémorer le souvenir de ce que tu ressentais une fois sous l’emprise d’une dose de kétamine. Cette douce sensation t’amenait à te donner l’impression de dissocier ton esprit de ton corps intoxiqué, comme si tu flottais et que tu montais de plus en plus haut dans les airs. Au bout d’un moment, tu croyais pouvoir toucher les nuages tout en étant en paix avec toi-même. Ça, c’était le côté agréable, celui qui te manque le plus aujourd’hui. Puis, vient la chute. Vertigineuse. Que tu es incapable de stopper. La dose commence à perdre en intensité. Tu continues de tomber, encore et encore, jusqu’en enfer, jusque dans le vide. À chaque fois, tu étais certaine de mourir, mais ça ne t’empêchait pas de recommencer…

Ce bien-être ne t’intéresse plus depuis quelques années. Certes, tu vas continuer de lutter toute ta vie contre cette addiction, mais tu sais pertinemment que tu peux réussir à ne pas flancher. Maintenant, tu as un devoir à remplir envers le reste de l’humanité et même si tu es une ex-toxicomane irresponsable exaspérante, parfois pire qu’une adolescente en pleine crise, tu as été en mesure de changer et ce, pour le mieux…
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Jeu 13 Oct - 17:24
TW : groupe terroriste

le sang des innocents
jour 13

Cela fait maintenant cinq ans que je suis journaliste. Spécialisé dans les expéditions à haut risques au centre de pays en guerre, j’ai beaucoup voyagé. Et j’ai beaucoup vu. Mon dernier voyage a été d’une violence incomparable. Si affreux et terrible que je suis actuellement dans l’optique de changer de voie. Pourquoi n’ai-je pas choisi d’être commerçant, ou professeur ? Il a toujours fallu que je vive dans l’action et sous la lumière des projecteurs. Au départ, je revenais toujours choqué puis, peu à peu la violence m’atteignait moins.

Et pourtant, je n’ai jamais vécu d’expérience aussi traumatisante de ma vie. Les terroristes s’en prenaient à tout le monde, sans aucune différenciation. Un enfant ? Un vieillard ? Une jeune femme enceinte ? Peu leur importait. Si tu n’avais pas leurs couleurs, cela signifiait que tu étais leur ennemi. Et leur but était de s’en débarrasser le plus tôt possible. Mon groupe et moi nous sommes faits prendre en otage par le groupe terroriste. Ils ont bien évidemment demandé une rançon au pays d’où je viens, ridiculement élevée.

C’est là que j’ai compris que ce que je filmais était vraiment la réalité. Rien n’est comédie, tout est réel. Et c’est cela qui est effrayant. Le moment où nos regards se sont croisés et où nous nous sommes dit « c’est la fin, j’ai pas eu le temps de dire adieu à qui que ce soit » était le pire. Nous étions six, cinq d’entre nous sont rentrés au pays sains et saufs. Malheureusement ça n’a pas été le cas de Rosine, mère de trois enfants et journaliste coéquipière dans nombres de mes expéditions. Elle ne s’est pas laissé faire, elle était à cran, à chaque seconde. Elle pensait trop à ses enfants, elle voulait à tout prix rentrer sans aucune blessure. Elle avait peur pour elle. Alors elle a crié, sans pouvoir se stopper, elle a pleuré sans cesse. Ils en ont eu marre de l’entendre. Ils l’ont décapitée. Je n’y croyais pas, je pensais être en train de faire un mauvais rêve et que j’allais finalement me réveiller sur le matelas miteux de l’appartement que j’occupais. Mais la tête nue de Rosine, sans cou, s’est tournée vers moi. Sa bouche était entrouverte, émettant un cri éternel. Ses yeux pleuraient encore mais la vie était déjà loin. Rien n’était plus réel que cela. Elle était morte alors que la seconde d’avant elle était plus vivante que jamais, à crier pour sa vie.

Je ne sais pas si un jour je me remettrai de ce passage de ma vie. J’en fais des terreurs nocturnes, quand je parviens à fermer l’œil, je me réveille en sursaut en hallucinant un groupe de terroriste au-dessus de mon lit abattant une machette sur moi.

Je m’en suis finalement sorti grâce à une quantité ridicule d’argent. Et quoi ? Je devrais tout oublier et passer à autre chose ? Comment faire quand le sang d’innocents est répandu par-delà les frontières ? Devrais-je rester là à me soigner calmement ?
Je l’écris aujourd’hui, noir sur blanc : je me battrai pour rendre justice aux innocents qui se font abattre impunément par des personnes qui ne savent pas penser. Je le ferai pour tous ceux qui ont perdu la vie, pour Rosine. Pour ses enfants qui ont dû dire adieu à leur mère, beaucoup trop tôt.


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Kitkat
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Sabrina
Kitkat
Ven 14 Oct - 5:53
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Le sang des innocents
Jour 13
«Gloire à notre reine !» Scandent inlassablement les hommes et les femmes dans la salle. Assise sur ce que tu appelles ton trône, tu admires le spectacle qui s’offre sous ton regard qui se veut bienveillant. Près d’une centaine de personnes sont là pour t’applaudir et te vénérer. Aujourd’hui est un jour important à marquer d’une pierre à la fois noire et blanche pour tes disciplines. Une leçon sera acquise, mais aussi un avertissement important.

Sans te presser, tu te lèves de ton trône, dépasse la petite table où est déposée une longue dague que tu regardes à peine. Toute ton attention est tournée vers tes fidèles. «Mes chers enfants, sachez que je suis fière de vous !» Des acclamations, des cris de joie, des compliments fusent ici et là. D’un geste de la main, tu ramènes à l’ordre la petite foule qui se tait en moins de quelque secondes. «Par contre, les sujets de la reine doivent être loyaux envers elle. Aujourd’hui, ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde ! La trahison mérite une punition.» D’un mouvement de la tête, deux hommes à la carrure imposante apparaissent sur le devant de la «scène», accompagnés d’un homme beaucoup plus chétif et surtout craintif. Les mains attachées dans le dos, les deux hommes le soutiennent chacun par un bras à la manière d’une poupée de chiffon. Sans aucune délicatesse, les deux gorilles l’obligent à se mettre à genoux devant la foule pour ensuite s’éloigner à une extrémité de la scène. Ici et là, tu peux entendre des chuchotements s’élever dans chaque coin de la salle.

«Cet homme ici présent n’est pas l’un des nôtres. Il ne l’a jamais été et il n’a jamais voulu l’être depuis son arrivée. Ce traître n’est qu’un ignorant.» Tu prends une courte pause avant de reprendre d’une voix forte et empreinte de frustration. «Ce traître est un journaliste !» Les acclamations de joie laissent la place à des cris de colère et des huées. À nouveau, tu encourages tes disciples à retrouver leur calme tout en te plaçant aux côtés de l’homme. «Je vous pose la question, mes chers enfants, que devons-nous faire de lui ?» La réponse ne se fait pas attendre. Elle est même sans équivoque. «La punition par le sang !» Tu ne pourrais pas ressentir plus d’amour envers tes enfants qu’à ce moment présent. Ils font ta fierté, ils connaissent les règles et la trahison est la pire des infractions envers ta «divine» personne. «Vous me rendez si fière.» T’exclames-tu avec affection avant de tourner la tête vers le journaliste. Juste en l’observant, tu ne peux pas t’empêcher de ressentir un profond dégoût.

«Un jour, ils découvriront que vous n’êtes qu'un imposteur.» Ton visage demeure impassible devant son manque flagrant de respect à ton égard. Non, tu n’es pas qu’une vulgaire imposture. Tu es leur reine… Le problème avec ce type de pensée, c’est que l’on finit toujours par croire à ses propres mensonges. «Le sang doit être versé pour laver notre honneur. Vous avez été accueilli parmi nous avec la plus grande des confiances. Nous avons été dupés par le mal que créent les ignorants. Nous serons plus attentifs la prochaine fois afin que cela ne se répète pas. Que votre âme trouve le chemin vers le pardon, car je ne le vous l’indiquerai pas.» D’un signe de tête, tu indiques aux deux hommes de s’approcher afin de le relever, puis tu installes un bâillon sur sa bouche. Si certains de tes semblables laissent parfois aux condamnés la chance d’exprimer leurs dernières volontés ou ne serait-ce que quelques mots futiles, cela n’est pas du tout ton cas. En vérité, tu t’en fiche royalement, car tu n’as aucun intérêt à écouter les inepties de tes ennemis qui ne veulent pas croire aveuglément en toi. Tu es là pour guider ton troupeau et renforcer leur croyance en ta personne, pas pour t’occuper des dissidents.

Sans te presser, tu attrapes la longue dague tout en admirant la lame sous toutes ses coutures. Tranchante, bien entretenue, parfaite pour un sacrifice. Placée de manière à ce que tes disciples voient chacune de tes actions, tu prends une profonde inspiration avant d’enfoncer la dague jusqu’au manche dans l’estomac de ta victime. D’un mouvement sec, tu retires ton arme avant de recommencer le même manège en visant sa poitrine, puis pour terminer ton massacre sanglant, tu l’achèves en t’attaquant à sa gorge. Le sol est couvert de sang, mais tu ne le vois pas. Tes mains sont couvertes du liquide rouge du pauvre homme, mais tu ne le vois pas non plus. Alors que tu récupères ta dague, tu te retournes lentement vers ceux que tu appelles affectueusement tes enfants. Ils peuvent voir les éclaboussures de sang sur ton visage, dans ta chevelure brune, tes vêtements, tes mains rougies, la lame qui laisse s’écouler le liquide goutte par goutte. D’un geste victorieux, tu lèves ton arme au-dessus de ta tête avant d’être acclamée de toutes parts par la petite foule. Un sourire satisfait orne tes lèvres. Tu es leur reine. Tu es leur univers. Tu es la seule chose qui compte à leurs yeux. Tu en sacrifieras autant qu’il le faut pour conserver ton titre et ton prestige.
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Nemo
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Nemo
Ven 14 Oct - 16:19
J'ai pris mon pied à écrire celui-là :8D:

ce soir, le soleil s'éteint
jour 14

Julien Désinfo
Amis téléspectateurs, bonjour ! C’est par une bien triste nouvelle que j’ouvre ce journal avec vous ce matin, puisqu’en effet, la nouvelle vient de tomber sur nos téléscripteurs : le Soleil nous dira adieu ce soir. C’est acté, c’est la fin d’un monde ensoleillé. Mais alors, quelles sont les causes d’un tel cataclysme ? Nous accueillons Madame Géraldine Courgeverte, spécialiste en météorologie et en astrophysique. Bonjour Géraldine.

Géraldine Courgeverte
Bonjour Julien. Oui en effet nous apprenons une bien triste nouvelle pourtant pas si nouvelle que cela. En effet, voyez-vous, de nombreux signes avant-coureurs nous avaient donné l’alerte. Le climat s’est refroidi de plusieurs dizaines de degré en plein mois de juillet et en quelques jours seulement. L’ensoleillement s’est réduit de moitié, comme si un voile avait enveloppé la Terre. Le Soleil a perdu de son intensité, comme si son système réduisait.

Julien Désinfo
Merci Géraldine de cette remise au point. Le phénomène n’est pas nouveau comme vous venez de nous l’expliquer, mais le monde se questionne sur un point : y’avait-il moyen d’y échapper ?

Géraldine Courgeverte
Alors nous aurions effectivement pu le voir venir, les scientifiques et ingénieurs pourraient sans doute revenir sur le sujet. Mais pour ce qui est d’y échapper, je ne pense pas que ce tragique évènement soit immuable. Voyez-vous, les étoiles ne sont évidemment pas éternelles, et leur disparition n’est en aucun cas contestable. Notre Soleil prend fin beaucoup plus tôt que ce que nous avions calculé, mais il en est ainsi. Aussi malheureux que ce soit, il va falloir vivre avec car nous ne pouvons rien faire.

Julien Désinfo
Nous ne sommes pas sans savoir que le Soleil régit énormément de choses sur notre planète : le temps autant en termes de météo que de signe temporel. Comment va-t-on faire pour survivre à ces changements drastiques, Géraldine ?

Géraldine Courgeverte
Il est vrai que sans lui, il n’y aura plus de jour, il n’y aura plus de chaleur ni de beau temps. Attendez-vous malheureusement à une chute des températures d’au moins cent degrés. Le soleil nous chauffait, il nous faisait vivre. Survivre va être bien compliqué, je dois vous l’avouer, ça va être même impossible. Les montagnes se transformeront en glaciers et les océans en banquise. Il ne pleuvra plus, la végétation ne poussera plus. Mon cher Julien, nous entrons dans une ère sombre, où seuls les plus chanceux survivront.

Julien Désinfo
Je vous remercie Géraldine pour ces consolations et ce réconfort. Nous retrouvons désormais notre agent spécial Robert Célagalère dans les rues de la capitale. Bonjour Robert.

Robert Célagalère
Bonjour Julien, oui je suis actuellement dans les rues de Paris, qui sont complètement sous le signe de la panique. Alors je dois vous l’avouer mon cher Julien que moi-même je panique un peu depuis votre annonce. Nous pouvons actuellement voir notre Soleil décliner peu à peu, il fait de plus en plus sombre. Il est d’ailleurs tout-à-fait possible de le regarder sans cligner des yeux, ce qui prouve que le problème est déjà bien avancé. Les gens ne comprennent pas comment personne n’a pu voir arriver cet évènement.

Julien Désinfo
Merci Robert. Nous en parlions justement à l’instant avec notre spécialiste Géraldine Courgeverte, mais il est vrai qu’elle ne nous a rien vendu d’encourageant. Dites-moi Robert, comment réagissent les Français à cette dure nouvelle ?

Robert Célagalère
Eh bien figurez-vous que j’ai dû installer un casque anti-bruit pour vous entendre, c’est dire le remue-ménage qu’il y a ici, dans les rues. Les manifestations font bon train et les plus brutaux commencent à vandaliser les bâtiments. Voyez plutôt cette violente lutte sur le point d’éclater à ma droite. Je peux également observer des sentimentaux prendre un dernier selfie avec le Soleil, sans doute pour marquer noir sur blanc la fin d’une ère. Beaucoup sont en train de pleurer, en tout cas. Je-

Un passant lambda
On vA ToUs mOuRiR

Robert Célagalère
Ah comme vous avez pu entendre Julien, c’est la panique, c’est la déroute, rien ne va plus. D’ailleurs si vous me le permettez, je vais poser ce micro et aller me défouler moi aussi avant la fin. Ravi d’avoir pu faire ce dernier reportage en votre compagnie mon cher Julien.

Julien Désinfo
Merci beaucoup à vous Robert. Eh bien, mes chers téléspectateurs, ce programme met définitivement fin à notre journal, que vous ne retrouverez en aucun cas demain. Je vous souhaite une très belle fin de vie à tous. Géraldine, merci à vous, adieu.
Coupe la caméra Jimmy, allons boire un dernier verre sous le Soleil qui s’éteint.


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