Univers fétiche : Réel, fantasy, fantastique, jeu vidéo
Préférence de jeu : Les deux
Senara
Ven 4 Aoû - 2:12
Andrew Yaxley
J'ai 29 ans et je vis à Weymouth, en Angleterre. Dans la vie, je suis maître-nageur sauveteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis libre comme l'air et je le vis plutôt bien. Andrew a un frère aîné qui a toujours veillé sur lui. Il a encore des soucis pour gérer sa colère, mais il se soigne. C'est lui qui a proposé à Gabriel de faire une colocation. Il compte bien mener une vie agréable dans cette petite ville tranquille et touristique.
Andrew aimait bien son boulot. C’était relativement tranquille même si, bien évidemment, il devait constamment être en alerte et surveiller durant des heures des personnes qui nageaient ou jouaient dans l’eau. Il était plus attentif aux enfants dès qu’il y en avait, car ils étaient en général plus excités et moins expérimentés. Mais il savait aussi que ça ne voulait rien dire, et qu’une crampe ou une fringale pouvaient survenir à tout moment. Et là, qu’on soit novice ou expert en natation, on pouvait rapidement couler à pic. Un job pas si tranquille et ennuyeux que ça, donc. Un peu comme lui, d’une certaine façon. Il était comme un volcan prêt à entrer en éruption ou, pour coller à son métier, comme l’eau qui dort dont il valait mieux se méfier. Calme en apparence, Andrew pouvait très vite devenir incontrôlable et dangereux. Et malheureusement, tous les cours qu’on l’avait obligé à suivre sur la maîtrise de la colère n’avaient jamais réussi à changer cela. Il y avait trop de rage en lui, trop de noirceur aussi. Alors dès qu’il était face à une injustice, il explosait, littéralement. Considéré comme un danger pour les autres mais aussi pour lui-même, le maître-nageur avait connu les camisoles et les salles d’isolement. Sans parler des tranquillisants. Néanmoins, s’il était monté rapidement sur ses grands chevaux, il était aussi quelqu’un de très intelligent, ce qui lui avait permis de frauder sur les médicaments, puis d’éviter les entraves. Être poli, dire à ceux qui détenaient une certaine autorité ce qu’ils avaient envie d’entendre, puis faire ce qu’on voulait sans se faire attraper, telle était devenue sa routine, à un moment donné. Et puis finalement, n’ayant plus vraiment de raison d’être énervé, on avait considéré qu’il allait mieux et qu’il pouvait retrouver l’air libre. Le psychiatre qui s’était occupé de son dossier, loin d’être un imbécile, avait jugé bon de lui prescrire une cure et Andrew avait accepté. Une manière de clore ce chapitre de sa vie et de tout recommencer à plat. Du moins était-ce l’idée. Dans les faits... chassez le naturel et il revient au galop.
Autant dire qu’il ne pourrait jamais faire le boulot de son coloc. Le premier qui l’approcherait de trop près en s’imaginant qu’il était une marchandise repartirait clairement en ambulance, et il perdrait son taf dans la minute. « Tu es comme les chats, tu te tiens en hauteur et si on veut venir te pincer, tu grognes, tu montres les dents MIAOUUUU ! » Andrew eut un sourire en coin. Clairement, il était du genre à grogner avant de mordre au cou, pile à la jugulaire. Car s’il attaquait, c’était avec méthode et dans le but de mettre sa victime hors d’état de nuire rapidement. « Je me vois plutôt en panthère mais chat, je prends aussi. C’est le petit modèle. » Et d’ailleurs, en parlant de s’en prendre à quelqu’un, le patron de Gaby était en bonne place sur sa liste. Andrew ne serait pas étonné qu’il trempe dans des affaires pas claires, vu comme il traitait ses employés. « Noooon pas mon patron. Sinon j'ai plus de boulot, après j'aurais plus de thune, après ma psy va me faire tout un bla bla inutile sur les bienfaits d'avoir un boulot... Après lui mettre des laxatifs dans son café... Du poil à gratter dans son pantalon... Oh ouiiiii ! » Le maître-nageur soupira. A quel moment avait-il cru qu’avoir une conversation sérieuse avec son coloc serait possible ? Déjà que lorsqu’il était sobre – si si, des fois il l’était, parole de scout – il avait toujours des idées et des paroles farfelues, alors là... entre sa nuit de boulot et le tabassage en règle qu’il s’était pris, aucune chance qu’il se montre lucide. « On n’est plus des enfants, tu sais. » Un des plus grands mystères de la vie selon Andrew, c’était de comprendre comment son coloc avait pu ressortir vivant de son service militaire. D’un autre côté, il se disait que c’était peut-être à cause de ce qu’il avait vu et vécu qu’il se cachait dans son enfance. « Enfin, j’aime bien l’idée du laxatif cela dit. » sourit-il finalement.
Gaby soigné et désormais détenteur de quelques pansements, Andrew lui conseilla d’aller prendre un bain parce que, définitivement, il ne sentait pas la rose. Sans compter que ça pourrait faire du bien à son petit corps malmené. Mais il refusa, ce qui obligea le maître-nageur à le menacer. « Tu aurais vraiment oser me balancer un seau d'eau ? Moi ? Ton coloc sexy qui a passé un mauvais moment et qui travaille très dur ? Tu me brise mon petit cœur encore tout tendre, tu sais. » Une fois de plus, Andrew leva les yeux au ciel. C’était d’ailleurs ce qui les caractérisait ces deux-là. Gaby racontait n’importe quoi ou jouait les drama queen tandis que Andrew soupirait et roulait des yeux en l’entendant. Un vrai petit couple. « J’imagine qu’il vaut mieux entendre ça que d’être sourd... Cela étant, ne me tente pas. Tu sais pertinemment que j’en serais capable. » répliqua-t-il avec un sourire carnassier. « Je veux bien une ‘tite clope et un verre de whisky te plaît. » Cette fois-ci, Andrew lui lança un regard noir. Il le prenait pour qui ? Pour sa boniche attitrée ? Mais finalement il changea de stratégie et décida d’entrer dans son jeu. Enfin, d’une certaine manière. « Oh, c’est vrai ? Ben écoute, moi je voudrais un milliard de livres sterling. » fit-il sur un ton détaché et sarcastique tout à la fois. « Ooui oui je déc*nne, tu aurais vu ta tête, c'était à la fois mignon et effrayant... Mais je ne dirais pas non pour une aspirine, je suis cassé. » Le maître-nageur soupira une fois encore. « Je pensais pas que c’était possible mais t’en encore plus chiant quand t’es fatigué et qu’on t’a démoli le portrait. » fit-il avait une fausse mauvaise humeur, car bien évidemment qu’il allait lui chercher son cachet. Et tandis qu’il se dirigeait vers la salle de bain, il entendit derrière lui « Et je sens la vie de la nuit. » à quoi il répondit en haussant le ton pour se faire entendre depuis la pièce adjacente « Eh ben la vie de la nuit, elle pue. » Ce qui était vrai mais aussi honteux venant de la part de quelqu’un qui avait justement vécu la nuit pendant des années. Mais c’était de bonne guerre. « Le chlore, ça sent meilleur. » s’esclaffa-t-il en revenant vers le malade avec son aspirine et un verre d’eau.
Puis Andrew regarda l’heure sur sa montre connectée. S’il voulait avoir le temps de faire un peu de sport avant de se rendre à la piscine, il allait vraiment devoir enfiler son jogging, ses baskets et sortir. « Bon, maintenant que Monsieur est bien installé pour dormir, je vais aller me préparer. Y a des personnes qui ont un vrai métier et une vie saine à entretenir. » lança-t-il avec espièglerie, un sourire en coin. Une fois prêt, le maître-nageur vint vers le canapé et ébouriffa les cheveux de son coloc. « Pas de bêtise en mon absence et, si tu as besoin, tu sais où me joindre. » Le ton était amical, celui d’un frère envers son cadet pour qui il s’inquiéterait toujours un peu. Et finalement, après une dernière tape fraternelle, Andrew sortit de l’appartement. Il brancha son MP3, releva la capuche de son sweat et partit en petites foulées.
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Préférence de jeu : Les deux
Gäa
Mar 15 Aoû - 15:10
Gabriel Wilander
J'ai 29 ans ans et je vis à Weymouth,, Angleterre. Dans la vie, je suis serveur en boîte de nuit et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis coloc avec Andy et je le vis plutôt bien. -Gaby est du genre très excentrique, il a un style très particulier, qui attire souvent les regards. -Suite à un accident en Irak, alors qu'il était soldat, il souffre de stress post-traumatique, il a trouver refuge dans la drogue et l'alcool, et il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. -Gaby reste un amour qui adore taquiner son coloc'.
"Panthère, chat, du moment que ça sort les griffes, que ça montre les crocs, bon j'avoue que panthère colle mieux pour le coup, car je ne t'ai encore jamais entendu ronronner ... Peut-être que ça viendra" dis je avec un immense sourire, malgré la fatigue qui devenait de plus en plus pesante. J'avais rencontrer Andy en hôpital psychiatrique, je connaissais son dossier, il en avait vécu des m*rdes, évidemment, j'étais au courant pour ses colères, mais qu'est ce que j'adorais le taquiner. Depuis que je l'avais rencontrer, au début, je mettais donner pour défi de le faire sourire, car tout le monde peut sourire, et je n'aimais pas le voir se morfondre, alors j'avais commencé à le coller, finissant même par me sentir en sécurité avec lui. En la présence de Andrew, j'affrontais mes démons bien plus facilement, quand j'avais une crise d'angoisse, il était la, sa présence été apaisante, je ne serais dire pourquoi ... Mais il y avait que lui, qui avait réussi à produire cet effet. Comparé à des nombreux médecins, quand j'étais en état de stress post-traumatique, je n'avais qu'à être en présence de Andrew, pas besoin de mot, pas besoin de médicament, j'arrivais à me calmer plus rapidement. Me confier à des médecins, non, en faite j'en avais pas l'envie, que Andy n'allait pas me forcer, alors il avait aussi gagné mon respect. Maintenant nous étions deux coloc', l'un qui vivait le jour et l'autre la nuit, même si je devais admettre, que dans cette boîte, ça commencé à devenir la m*rde. Je ne pouvais pas perdre mon boulot, se serait vue comme une marche arrière, de la part de mes médecins, puis j'avais toujours cette peur qu'on me sépare de Andy, pour m'hospitaliser à nouveau, alors du moment que j'avais un emploi, j'y tenais. Aux paroles de Andy, je me contentais de bouder, avant d'afficher un léger sourire en coin, quand il m'approuva, concernant les laxatifs. "De toute façon, je ne peux pas perdre mon boulot ... Tu connais le refrain des médecins ... Et gnagna dans la vie faut bosser, et blabla ... Puis tu sais parfois c'est pas si mal" dis je avec une légère grimace me croyant pas du tout. Hum, même Andrew avait un air de : c'est ça je vais te croire.
Me laver ? Ahahaha si j'arrivais à me lever, ça pourrait tenir du miracle, mais je n'allais pas le dire à Andy, je préféré rester écrouler sur ce préstigieux canapé, qui finirait par puer à son tour, mouahahah. J'avais envie de m'assomer à coup de drogue ... Mais non, non, je préféré encore déconner avec Andy ou pas ... D'ailleurs à sa réponse, je lui offris une moue boudeuse, avant de soupirer d'un air tragique. "Maiiiis je suis pas chiant, je suis ... Pfff" je me contentais d'un soupire, terminant par une baîllement, ouais j'étais crevé en faite. "Non le chlore ça pue aussi" dis-je tout en prenant mon aspirine, lançant un regard de chiot battu à Andrew, car dans le fond, je ne voulais pas qu'il parte, je ne voulais pas rester tout seul, j'avais peur de faire une crise d'angoisse, mais vue ma fatigue, j'allais pas tarder à m'écrouler comme une vieille mouche. J'eu un sourire à Andy, riant lorsqu'il m'ébouriffa les cheveux "Andyyyy tu me manque déjà !!!! qu'est ce que je vais devenir sans toi et JE T'AIIIIIME" criais-je pas du tout gêné par les voisins, pouffant légèrement de rire, avant de m'installer dans le canapé et de m'endormir, la tête à peine poser sur l'oreiller. Je du me réveiller vers 17 heures de l'après midi, Andrew serait bientôt de retour, en attendant il avait raison, j'avais besoin de me laver, par contre, mon corps était bien la pour me rappeler, qu'il n'aimait pas mon mode de vie, bien va falloir t'y faire mon grand, outch ... Allez une douche ... Non un bain ! oui un bain ! bien relaxant et peut-être une petite clope. J'envoyais un sms à mon coloc' préféré pour lui signaler que j'avais fini mon dodo sacré, puis que j'optais pour le bain, tout en signant bien, ton amour de toujours, j'envoyais le sms avec un sourire en coin, oh oui, qu'est ce que j'aimais le taquiner.
❝ Hold my hand ❞ Hold my hand, everything will be okay I heard from the heavens that clouds have been grey Pull me close, wrap me in your aching arms I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin' You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you I won't let go 'til the end