Le Temps d'un RP
le seul rpg où tu joues qui tu veux, quand tu veux
Retrouve les animations du forum pour t'amuser,
découvrir de nouvelles plumes et vivre de folles aventures !
» Alpha & Omega
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 17:07 par Lexis

» Carlice#uc
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 16:31 par Telanie

» Bad feeling
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 14:39 par Lexis

» Aux corps et cœurs grands remèdes [ft. DarkStar]
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 14:25 par Frida K.

» Trois idées d'aventures en tout genre.
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 13:34 par Frida K.

» Recherche de partenaires
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyAujourd'hui à 8:32 par Kiwano

» Personnages ♡ Kiwano
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyHier à 22:11 par Kiwano

» (padmachou) Amitiés et confidences
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyHier à 14:43 par Maître des Univers

» Best day ever (avec Rein)
Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 EmptyHier à 14:37 par Clionestra

Le Deal du moment : -14%
Smartphone Xiaomi Redmi Note 13 Pro – ...
Voir le deal
174.99 €

LE TEMPS D'UN RP

Weariness outweighs the harm FT. Senara

Senara
Messages : 810
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
Crédits : avatar (senara) signature (crackintime) texte (Palaye Royale)

Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Cités d'or
https://www.letempsdunrp.com/t5165-my-rainbow-s-dreams https://www.letempsdunrp.com/t5222-les-disgressions-de-senara https://www.letempsdunrp.com/t5157-senara-my-mind-is-up-and-away
Senara
Ven 4 Aoû - 2:12

Andrew
Yaxley

J'ai 29 ans et je vis à Weymouth, en Angleterre. Dans la vie, je suis maître-nageur sauveteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis libre comme l'air et je le vis plutôt bien.

Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 Cs6h
Andrew a un frère aîné qui a toujours veillé sur lui.
Il a encore des soucis pour gérer sa colère, mais il se soigne.
C'est lui qui a proposé à Gabriel de faire une colocation.
Il compte bien mener une vie agréable dans cette petite ville tranquille et touristique.
Andrew aimait bien son boulot. C’était relativement tranquille même si, bien évidemment, il devait constamment être en alerte et surveiller durant des heures des personnes qui nageaient ou jouaient dans l’eau. Il était plus attentif aux enfants dès qu’il y en avait, car ils étaient en général plus excités et moins expérimentés. Mais il savait aussi que ça ne voulait rien dire, et qu’une crampe ou une fringale pouvaient survenir à tout moment. Et là, qu’on soit novice ou expert en natation, on pouvait rapidement couler à pic. Un job pas si tranquille et ennuyeux que ça, donc. Un peu comme lui, d’une certaine façon. Il était comme un volcan prêt à entrer en éruption ou, pour coller à son métier, comme l’eau qui dort dont il valait mieux se méfier. Calme en apparence, Andrew pouvait très vite devenir incontrôlable et dangereux. Et malheureusement, tous les cours qu’on l’avait obligé à suivre sur la maîtrise de la colère n’avaient jamais réussi à changer cela. Il y avait trop de rage en lui, trop de noirceur aussi. Alors dès qu’il était face à une injustice, il explosait, littéralement. Considéré comme un danger pour les autres mais aussi pour lui-même, le maître-nageur avait connu les camisoles et les salles d’isolement. Sans parler des tranquillisants. Néanmoins, s’il était monté rapidement sur ses grands chevaux, il était aussi quelqu’un de très intelligent, ce qui lui avait permis de frauder sur les médicaments, puis d’éviter les entraves. Être poli, dire à ceux qui détenaient une certaine autorité ce qu’ils avaient envie d’entendre, puis faire ce qu’on voulait sans se faire attraper, telle était devenue sa routine, à un moment donné. Et puis finalement, n’ayant plus vraiment de raison d’être énervé, on avait considéré qu’il allait mieux et qu’il pouvait retrouver l’air libre. Le psychiatre qui s’était occupé de son dossier, loin d’être un imbécile, avait jugé bon de lui prescrire une cure et Andrew avait accepté. Une manière de clore ce chapitre de sa vie et de tout recommencer à plat. Du moins était-ce l’idée. Dans les faits... chassez le naturel et il revient au galop.

Autant dire qu’il ne pourrait jamais faire le boulot de son coloc. Le premier qui l’approcherait de trop près en s’imaginant qu’il était une marchandise repartirait clairement en ambulance, et il perdrait son taf dans la minute. « Tu es comme les chats, tu te tiens en hauteur et si on veut venir te pincer, tu grognes, tu montres les dents MIAOUUUU ! » Andrew eut un sourire en coin. Clairement, il était du genre à grogner avant de mordre au cou, pile à la jugulaire. Car s’il attaquait, c’était avec méthode et dans le but de mettre sa victime hors d’état de nuire rapidement. « Je me vois plutôt en panthère mais chat, je prends aussi. C’est le petit modèle. » Et d’ailleurs, en parlant de s’en prendre à quelqu’un, le patron de Gaby était en bonne place sur sa liste. Andrew ne serait pas étonné qu’il trempe dans des affaires pas claires, vu comme il traitait ses employés. « Noooon pas mon patron. Sinon j'ai plus de boulot, après j'aurais plus de thune, après ma psy va me faire tout un bla bla inutile sur les bienfaits d'avoir un boulot... Après lui mettre des laxatifs dans son café... Du poil à gratter dans son pantalon... Oh ouiiiii ! » Le maître-nageur soupira. A quel moment avait-il cru qu’avoir une conversation sérieuse avec son coloc serait possible ? Déjà que lorsqu’il était sobre – si si, des fois il l’était, parole de scout – il avait toujours des idées et des paroles farfelues, alors là... entre sa nuit de boulot et le tabassage en règle qu’il s’était pris, aucune chance qu’il se montre lucide. « On n’est plus des enfants, tu sais. » Un des plus grands mystères de la vie selon Andrew, c’était de comprendre comment son coloc avait pu ressortir vivant de son service militaire. D’un autre côté, il se disait que c’était peut-être à cause de ce qu’il avait vu et vécu qu’il se cachait dans son enfance. « Enfin, j’aime bien l’idée du laxatif cela dit. » sourit-il finalement.

Gaby soigné et désormais détenteur de quelques pansements, Andrew lui conseilla d’aller prendre un bain parce que, définitivement, il ne sentait pas la rose. Sans compter que ça pourrait faire du bien à son petit corps malmené. Mais il refusa, ce qui obligea le maître-nageur à le menacer. « Tu aurais vraiment oser me balancer un seau d'eau ? Moi ? Ton coloc sexy qui a passé un mauvais moment et qui travaille très dur ? Tu me brise mon petit cœur encore tout tendre, tu sais. » Une fois de plus, Andrew leva les yeux au ciel. C’était d’ailleurs ce qui les caractérisait ces deux-là. Gaby racontait n’importe quoi ou jouait les drama queen tandis que Andrew soupirait et roulait des yeux en l’entendant. Un vrai petit couple. « J’imagine qu’il vaut mieux entendre ça que d’être sourd... Cela étant, ne me tente pas. Tu sais pertinemment que j’en serais capable. » répliqua-t-il avec un sourire carnassier. « Je veux bien une ‘tite clope et un verre de whisky te plaît. » Cette fois-ci, Andrew lui lança un regard noir. Il le prenait pour qui ? Pour sa boniche attitrée ? Mais finalement il changea de stratégie et décida d’entrer dans son jeu. Enfin, d’une certaine manière. « Oh, c’est vrai ? Ben écoute, moi je voudrais un milliard de livres sterling. » fit-il sur un ton détaché et sarcastique tout à la fois. « Ooui oui je déc*nne, tu aurais vu ta tête, c'était à la fois mignon et effrayant... Mais je ne dirais pas non pour une aspirine, je suis cassé. » Le maître-nageur soupira une fois encore. « Je pensais pas que c’était possible mais t’en encore plus chiant quand t’es fatigué et qu’on t’a démoli le portrait. » fit-il avait une fausse mauvaise humeur, car bien évidemment qu’il allait lui chercher son cachet. Et tandis qu’il se dirigeait vers la salle de bain, il entendit derrière lui « Et je sens la vie de la nuit. » à quoi il répondit en haussant le ton pour se faire entendre depuis la pièce adjacente « Eh ben la vie de la nuit, elle pue. » Ce qui était vrai mais aussi honteux venant de la part de quelqu’un qui avait justement vécu la nuit pendant des années. Mais c’était de bonne guerre. « Le chlore, ça sent meilleur. » s’esclaffa-t-il en revenant vers le malade avec son aspirine et un verre d’eau.

Puis Andrew regarda l’heure sur sa montre connectée. S’il voulait avoir le temps de faire un peu de sport avant de se rendre à la piscine, il allait vraiment devoir enfiler son jogging, ses baskets et sortir. « Bon, maintenant que Monsieur est bien installé pour dormir, je vais aller me préparer. Y a des personnes qui ont un vrai métier et une vie saine à entretenir. » lança-t-il avec espièglerie, un sourire en coin. Une fois prêt, le maître-nageur vint vers le canapé et ébouriffa les cheveux de son coloc. « Pas de bêtise en mon absence et, si tu as besoin, tu sais où me joindre. » Le ton était amical, celui d’un frère envers son cadet pour qui il s’inquiéterait toujours un peu. Et finalement, après une dernière tape fraternelle, Andrew sortit de l’appartement. Il brancha son MP3, releva la capuche de son sweat et partit en petites foulées.


« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
Gäa
Messages : 737
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : Seine Maritime
Crédits : Giada (ava)

Univers fétiche : Crossover, fantasy, city, apocalypse, jeux vidéo etc...
Préférence de jeu : Les deux
POWER RANGERS 2
https://www.letempsdunrp.com/t5159-gaa-eternal-peace-is-probably-overrated#102809 https://www.letempsdunrp.com/t5181-l-agenda-de-gaa https://www.letempsdunrp.com/t5877-mes-idees-du-moment-et-c-est-loin-d-etre-fini#118956 https://www.letempsdunrp.com/t5156-gaa-peace-love-and-rock#102794
Gäa
Mar 15 Aoû - 15:10

Gabriel Wilander
J'ai 29 ans ans et je vis à Weymouth,, Angleterre. Dans la vie, je suis serveur en boîte de nuit et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis coloc avec Andy et je le vis plutôt bien.


-Gaby est du genre très excentrique, il a un style très particulier, qui attire souvent les regards.
-Suite à un accident en Irak, alors qu'il était soldat, il souffre de stress post-traumatique, il a trouver refuge dans la drogue et l'alcool, et il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
-Gaby reste un amour qui adore taquiner son coloc'.
"Panthère, chat, du moment que ça sort les griffes, que ça montre les crocs, bon j'avoue que panthère colle mieux pour le coup, car je ne t'ai encore jamais entendu ronronner ... Peut-être que ça viendra" dis je avec un immense sourire, malgré la fatigue qui devenait de plus en plus pesante. J'avais rencontrer Andy en hôpital psychiatrique, je connaissais son dossier, il en avait vécu des m*rdes, évidemment, j'étais au courant pour ses colères, mais qu'est ce que j'adorais le taquiner. Depuis que je l'avais rencontrer, au début, je mettais donner pour défi de le faire sourire, car tout le monde peut sourire, et je n'aimais pas le voir se morfondre, alors j'avais commencé à le coller, finissant même par me sentir en sécurité avec lui. En la présence de Andrew, j'affrontais mes démons bien plus facilement, quand j'avais une crise d'angoisse, il était la, sa présence été apaisante, je ne serais dire pourquoi ... Mais il y avait que lui, qui avait réussi à produire cet effet. Comparé à des nombreux médecins, quand j'étais en état de stress post-traumatique, je n'avais qu'à être en présence de Andrew, pas besoin de mot, pas besoin de médicament, j'arrivais à me calmer plus rapidement. Me confier à des médecins, non, en faite j'en avais pas l'envie, que Andy n'allait pas me forcer, alors il avait aussi gagné mon respect. Maintenant nous étions deux coloc', l'un qui vivait le jour et l'autre la nuit, même si je devais admettre, que dans cette boîte, ça commencé à devenir la m*rde. Je ne pouvais pas perdre mon boulot, se serait vue comme une marche arrière, de la part de mes médecins, puis j'avais toujours cette peur qu'on me sépare de Andy, pour m'hospitaliser à nouveau, alors du moment que j'avais un emploi, j'y tenais. Aux paroles de Andy, je me contentais de bouder, avant d'afficher un léger sourire en coin, quand il m'approuva, concernant les laxatifs. "De toute façon, je ne peux pas perdre mon boulot ... Tu connais le refrain des médecins ... Et gnagna dans la vie faut bosser, et blabla ... Puis tu sais parfois c'est pas si mal" dis je avec une légère grimace me croyant pas du tout. Hum, même Andrew avait un air de : c'est ça je vais te croire.

Me laver ? Ahahaha si j'arrivais à me lever, ça pourrait tenir du miracle, mais je n'allais pas le dire à Andy, je préféré rester écrouler sur ce préstigieux canapé, qui finirait par puer à son tour, mouahahah. J'avais envie de m'assomer à coup de drogue ... Mais non, non, je préféré encore déconner avec Andy ou pas ... D'ailleurs à sa réponse, je lui offris une moue boudeuse, avant de soupirer d'un air tragique. "Maiiiis je suis pas chiant, je suis ... Pfff" je me contentais d'un soupire, terminant par une baîllement, ouais j'étais crevé en faite. "Non le chlore ça pue aussi" dis-je tout en prenant mon aspirine, lançant un regard de chiot battu à Andrew, car dans le fond, je ne voulais pas qu'il parte, je ne voulais pas rester tout seul, j'avais peur de faire une crise d'angoisse, mais vue ma fatigue, j'allais pas tarder à m'écrouler comme une vieille mouche. J'eu un sourire à Andy, riant lorsqu'il m'ébouriffa les cheveux "Andyyyy tu me manque déjà !!!! qu'est ce que je vais devenir sans toi et JE T'AIIIIIME" criais-je pas du tout gêné par les voisins, pouffant légèrement de rire, avant de m'installer dans le canapé et de m'endormir, la tête à peine poser sur l'oreiller. Je du me réveiller vers 17 heures de l'après midi, Andrew serait bientôt de retour, en attendant il avait raison, j'avais besoin de me laver, par contre, mon corps était bien la pour me rappeler, qu'il n'aimait pas mon mode de vie, bien va falloir t'y faire mon grand, outch ... Allez une douche ... Non un bain ! oui un bain ! bien relaxant et peut-être une petite clope. J'envoyais un sms à mon coloc' préféré pour lui signaler que j'avais fini mon dodo sacré, puis que j'optais pour le bain, tout en signant bien, ton amour de toujours, j'envoyais le sms avec un sourire en coin, oh oui, qu'est ce que j'aimais le taquiner.



 
I’m a lowlife
I tried to outrun my addiction But all I found was a new one I’m a lowlife tryna get my head right Stuck inside a dream Kicking ketamine I’m a lowlife tryna get my head right
anaphore
Senara
Messages : 810
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
Crédits : avatar (senara) signature (crackintime) texte (Palaye Royale)

Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Cités d'or
https://www.letempsdunrp.com/t5165-my-rainbow-s-dreams https://www.letempsdunrp.com/t5222-les-disgressions-de-senara https://www.letempsdunrp.com/t5157-senara-my-mind-is-up-and-away
Senara
Jeu 4 Jan - 20:31

Andrew
Yaxley

J'ai 29 ans et je vis à Weymouth, en Angleterre. Dans la vie, je suis maître-nageur sauveteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis libre comme l'air et je le vis plutôt bien.

Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 Cs6h
Andrew a un frère aîné qui a toujours veillé sur lui.
Il a encore des soucis pour gérer sa colère, mais il se soigne.
C'est lui qui a proposé à Gabriel de faire une colocation.
Il compte bien mener une vie agréable dans cette petite ville tranquille et touristique.
S’il devait choisir un félin pour totem, Andrew hésiterait probablement entre la panthère et le tigre. Les deux sont des animaux solitaires, quoique le tigre le soit encore plus puisqu’il ne s’occupe même pas de ses petits. L’idée fugace d’avoir des enfants lui traversa l’esprit et il ne sut quoi en penser. Lui qui était une personne profondément chaotique pourrait-il être sauver par une vie de famille ou, au contraire, deviendrait-il le même genre de monstre qu’il détestait ? Le maître-nageur repoussa vivement cette pensée pour se concentrer sur les paroles de son colocataire. « Panthère, chat, du moment que ça sort les griffes, que ça montre les crocs, bon j'avoue que panthère colle mieux pour le coup, car je ne t'ai encore jamais entendu ronronner... Peut-être que ça viendra. » Andrew leva les yeux au ciel. « Manquerait plus que ça... Encore que... qui te dit que je ne ronronne pas quand je suis avec une fille ? » répliqua-t-il avec un sourire en coin. Le brun avait effectivement une prédilection pour aimer se perdre dans les bras de belles jeunes femmes. L’espace d’un instant, d’une nuit, ou de quelques semaines, elles comblaient ce manque affectif dont il ne parvenait pas à se défaire depuis son enfance. Depuis qu’il vivait avec Gabriel, il devait néanmoins reconnaître qu’il ressentait moins ce besoin. Leur tandem était bancal, mais comme ils étaient justement déséquilibrés eux-mêmes, peut-être que ça ramenait la pente à un niveau horizontal acceptable, en tout cas suffisamment pour qu’ils parviennent à vivre en dehors des murs d’un l’hôpital psychiatrique. Si différents et pourtant intrinsèquement liés, les deux hommes partageaient un quotidien étonnant et amusant vu de l’extérieur. Une chose était sûre en revanche, ils s’adoraient et seraient toujours présents l’un pour l’autre. Andrew se montrait particulièrement protecteur envers Gaby et ce dernier avait la patience de supporter ses mauvaises humeurs. Mieux, par ses pitreries et ses répliques sorties de nulle part, il parvenait à lui rendre le sourire. Dans leur cas, on pouvait vraiment dire que leur amitié était aussi forte et indéfectible que les liens du sang. Et même plus, en fait, puisqu’eux l’avaient choisi en toute connaissance de cause. Deux êtres meurtris par la vie qui prenaient soin des blessures de l’autre. En parlant de se protéger mutuellement d’ailleurs, Andrew détestait la façon dont l’employeur de son coloc traitait ses employés. Peut-être qu’un rencard avec ses poings lui ferait du bien ? En tout cas, si ce n’était pas à son connard patron que ça procurerait de la satisfaction, ce serait celui de l’impulsif maître-nageur. « De toute façon, je ne peux pas perdre mon boulot... Tu connais le refrain des médecins... Et gnagnagna dans la vie faut bosser, et blablabla... Puis tu sais parfois, c'est pas si mal. » Andrew se contenta de l’observer sans mot dire. De toute façon Gabriel savait pertinemment qu’il n’y croyait pas un instant et lui-même affichait une moue peu convaincue. « On finira bien par te trouver autre chose. » affirma-t-il après un silence, car il était hors de question que son coloc continue d’être traité comme une marchandise. L’esclavage avait été aboli, et Andrew était un fervent défenseur des droits humains. Surtout quand ça lui permettait de casser des gueules.

Gabriel tenta ensuite de l’humour avec le brun ténébreux mais, bien qu’il soit une personne cynique maniant parfaitement l’ironie et les répliques cinglantes, il lui arrivait parfois de ne pas saisir les subtilités de la plaisanterie. Comme à cet instant, où l’ex-soldat quémandait une cigarette et un verre de whisky alors qu’Andrew avait déjà pris le temps de le soigner et qu’il commençait à être en retard sur son emploi du temps. Et aussi parce qu’avec ce qu’il avait manifestement déjà avalé au nightclub, il n’avait plus besoin d’une seule goutte d’alcool supplémentaire dans son organisme. Sans compter cette odeur insupportable de clope. Les effluves de tabac froid n’étaient définitivement pas glamour. « Maiiiis je suis pas chiant, je suis... Pfff... » soupira son coloc, trop fatigué pour se défendre. Retrouvant son côté taquin, Andrew s’esclaffa en prétendant finalement que le parfum du chlore était meilleur.  « Non le chlore ça pue aussi. » répliqua son coloc, à son grand amusement car il savait qu’il répondrait exactement ça. « Moh ! Pauvre petit bébou va ! » rit-il devant sa mine boudeuse. Avisant ensuite l’heure, il décida de s’activer. Hors de question de partir bosser sans avoir fait son sport matinal, sinon il serait encore plus infernal que d’habitude. Et puis, d’une certaine manière, ça faisait partie de sa thérapie. Courir avec ses écouteurs sur les oreilles lui permettait de penser à autre chose, de réfléchir, de prendre du temps pour lui et d’abandonner une partie de sa colère sur le chemin. En plus, c’était excellent pour la santé et Andrew avait beaucoup d’énergie à dépenser donc, son sport quotidien était une vraie nécessité dans sa vie. Après une dernière réplique espiègle et une recommandation, il se dirigea finalement vers la porte. « Andyyyy tu me manques déjà !!! Qu'est-ce que je vais devenir sans toi et JE T'AIIIIIME ! » lança Gabriel, expansif et excentrique, comme toujours. « Je sais. Moi aussi je m’aime. Heureusement je ne peux aller nulle part sans moi. » rigola-t-il comme un idiot. « Plus sérieusement, je serai de retour très vite. Tu remarqueras à peine mon absence une fois que tu te seras assoupi comme un vieil ivrogne. » sourit-il, malicieux. Attrapant son sac, il ferma la porte de l’appartement à clé, enfila ses écouteurs, mit de la musique et partit en petites foulées.

Son service se terminant à 18 heures, Andrew descendit de sa chaise de surveillance pour se rendre au vestiaire. Il ouvrit son casier et en sortit son téléphone portable qu’il consulta. Un message de Gabriel l’attendait. « Quelle folie est-ce que tu m’as encore écrit ? » se demanda-t-il en appuyant sur le SMS pour le consulter. Bon, déjà pas de catastrophe. Son colocataire voulait juste lui signifier qu’il était debout et qu’il avait enfin trouvé le courage de trainer sa couenne jusqu’à la salle de bain. Super ! Il n’aura ainsi pas besoin de supporter son odeur en rentrant à la maison. Et comme toujours, il avait signé son message de sa manière bien à lui. Andrew sourit, amusé, et lui répondit.

A : Gaby


Avoue, tu as eu peur que je vienne avec un seau d’eau chloré pour te laver un bon coup ? J’aime voir mes menaces fonctionner :perv: Bref, j'ai fini mon service, je suis là dans 15-20 minutes. Tu veux que je m'arrête en chemin pour chercher à bouffer où on a déjà quelque chose de prévu dans le frigo ?
Ton biquet adoré hum

Il rangea ensuite son portable, souriant de leurs bêtises, et troqua sa serviette et son maillot de bain contre des vêtements de ville. Ce soir, il comptait accompagner Gaby au travail et songeait même à venir le rechercher pour s’assurer que personne ne lui ferait de mal sur le chemin. En attendant, il pensait surtout à son ventre et à ce qu’il pourrait manger. L’ennui aussi, ça creusait.


« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
Gäa
Messages : 737
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : Seine Maritime
Crédits : Giada (ava)

Univers fétiche : Crossover, fantasy, city, apocalypse, jeux vidéo etc...
Préférence de jeu : Les deux
POWER RANGERS 2
https://www.letempsdunrp.com/t5159-gaa-eternal-peace-is-probably-overrated#102809 https://www.letempsdunrp.com/t5181-l-agenda-de-gaa https://www.letempsdunrp.com/t5877-mes-idees-du-moment-et-c-est-loin-d-etre-fini#118956 https://www.letempsdunrp.com/t5156-gaa-peace-love-and-rock#102794
Gäa
Sam 6 Jan - 15:14

Gabriel Wilander
J'ai 29 ans ans et je vis à Weymouth,, Angleterre. Dans la vie, je suis serveur en boîte de nuit et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis coloc avec Andy et je le vis plutôt bien.


-Gaby est du genre très excentrique, il a un style très particulier, qui attire souvent les regards.
-Suite à un accident en Irak, alors qu'il était soldat, il souffre de stress post-traumatique, il a trouver refuge dans la drogue et l'alcool, et il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
-Gaby reste un amour qui adore taquiner son coloc'.
Au commentaire de Andy, je me retournais, faisant comme ci j'étais choqué d'avoir entendu cette révélation. "Andyyy !!! j'aime partager des choses avec toi, mais ça non ... Quoi que ... Une fille ou plusieurs ? Non car plusieurs ..." dis-je tout en regardant avec un sourire en coin, agitant des sourcils, et j'eu un léger rire. Léger ? Oui, j'étais de plus en plus naze, et ça devenait compliqué de garder les yeux ouverts. D'ailleurs, rien que de penser que je retournais au boulot ce soir, je failli lâcher un petit soupire, mais je me retins. Mon patron n'était pas une personne fréquentable, et pourtant, je m'y connaissais en personne peu fréquentable, seulement mon patron, lui c'était un tout autre record, le genre de salopard sans coeur, qui semble même prendre un malin plaisir, à voir les nouveaux en ch*er. Du moment que j'avais un boulot, on me voyait comme stable, en réalité, c'était vivre avec Andrew qui me stabiliser, le travail n'était que tentation, d'ailleurs j'y cédais très facilement. Franchement, mettre une personne toxicomane dans une boîte de nuit, c'était comme mettre un gamin dans un magasin de bonbon, surtout qu'il arrivé souvent, qu'on insiste pour me payer des verres, alors dire non ... Bien non en faite. Certes, entre un patron ch*ant, puis des clients collants, sans oublier des moments désastreux, je préféré être serveur en boîte de nuit, plutôt que de me retrouver derrière un bureau ... Ah non ! jamais, ce n'était pas pour moi, j'avais besoin de bouger et de voir du monde ... Enfin à quel prix ... Aux paroles de Andy, je me contentais d'un "hum", pour le moment ça fonctionné très bien ainsi, ce matin avait été un mauvais moment à passé voila tout, ce n'était pas une première. Puis je ne voulais pas que Andrew ait des emm*rdes par ma faute, je le connaissais bien, assez justicier dans l'âme ou complètement sociopathe, voir même les deux ... Mon sociopathe préféré ehehehe.

Lorsque Andy parti travailler, j'explosais de rire à ses paroles, j'aurais eu de la force, je lui aurais bien lancé une chaussure, en direction de la porte d'entrée, pour m'avoir dit que j'étais un viel ivrogne, mais la, mon corps n'en avait pas la force, tant pis une prochaine fois ... Oh m*rde ! c'est vrai je suis vieux ! ah non c'était la fin de mon boulot, qui avait fini en catastrophe ... Ouh j'avais déjà oublier, il était vraiment temps que je dorme, je perdais déjà la boule.

Après avoir bien dormi, car dormir sans rêver, pour moi c'était mission accompli, j'étais parti prendre un bain, les douches c'est pour les faibles ... Bon d'accord, en faite, j'avais surtout la flemme de tenir debout, le bain était bien plus relaxant. Tout en envoyant un sms à mon coloc' adoré, j'eu à nouveau un rire, je réponds tout en m'appliquant, pour ne pas faire tomber le téléphone dans l'eau, car se serait du moi à l'état pur.

"Pfff toi me laver ? Tu n'en serais pas capable, même pas peur d'abord. Je ne sais pas, pas faim, je te laisse choisir mon biquet adoré de l'amour que j'aime"

Tout en me savonnant, j'eu à nouveau un soupire, j'étais bien dans l'eau chaude, et de plus, j'avais un colocataire en or ! je ne me voyais pas vivre sans Andy ... En faite, j'aurais sans doute recommencer mes c*nneries depuis longtemps, sans oublier le retour des cauchemars à volonté, les angoisses, la drogue et j'en passe des  laides et des moches. Oui, je n'étais pas un exemple de vie saine. Puis l'eau venant à refroidir, chose scientifiquement prouve, lorsque tu reste trop longtemps dans ton bain, je sorti de ce fameux bain, vidant la baignoire par la même occasion ... Au revoir l'eau, merci ! (rooooh je deviens lourd). M'étirant, j'étais tout sourire, mais c'était avant que je ne me retourne, pour croiser mon reflet dans le miroir, ... Aaah ! un coquard ! quelle horreur ! et j'allais au boulot ce soir, j'allais faire comment ? J'avais toujours du fond de teint ? Aaah mais aaaah ! tout enfilant un jogging à la va vite, j'entends du bruit du côté de la porte d'entrée. Voila que je sors de la salle de bain à toute jambe, avant de crier "Andy je suis défiguré ! je vais faire peur à tout les clients de la boîte, on va hurler au monstre et on va me coller au bûcher, non pire ! je vais être renvoyer" dis je avec un air extrêmement (j'y tiens à cette extrême) dramatique.



 
I’m a lowlife
I tried to outrun my addiction But all I found was a new one I’m a lowlife tryna get my head right Stuck inside a dream Kicking ketamine I’m a lowlife tryna get my head right
anaphore
Senara
Messages : 810
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : J'habite en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien
Crédits : avatar (senara) signature (crackintime) texte (Palaye Royale)

Univers fétiche : Réel, urban fantasy, fantastique (Superhero, Harry Potter), jeu vidéo (Dragon Age, Greedfall, DBH), crossover, switch gender, histoire alternative
Préférence de jeu : Les deux
Cités d'or
https://www.letempsdunrp.com/t5165-my-rainbow-s-dreams https://www.letempsdunrp.com/t5222-les-disgressions-de-senara https://www.letempsdunrp.com/t5157-senara-my-mind-is-up-and-away
Senara
Dim 7 Jan - 11:59

Andrew
Yaxley

J'ai 29 ans et je vis à Weymouth, en Angleterre. Dans la vie, je suis maître-nageur sauveteur et je m'en sors bien. Sinon, grâce à ma chance, je suis libre comme l'air et je le vis plutôt bien.

Weariness outweighs the harm FT. Senara - Page 2 Cs6h
Andrew a un frère aîné qui a toujours veillé sur lui.
Il a encore des soucis pour gérer sa colère, mais il se soigne.
C'est lui qui a proposé à Gabriel de faire une colocation.
Il compte bien mener une vie agréable dans cette petite ville tranquille et touristique.
Tel fut pris qui croyait prendre, Andrew affirma avec un air malicieux qu’il était parfaitement capable de ronronner. Seulement, ça dépendait de la compagnie avec laquelle il se trouvait. En l’occurrence, il se pouvait qu’il ronronne comme un chat lorsqu’il était en agréable compagnie, avec une fille, par exemple. Gabriel prit un air choqué, ce qui fit rire le maître-nageur. « Andyyy !!! J'aime partager des choses avec toi, mais ça non... Quoique... Une fille ou plusieurs ? Non car plusieurs... » Oh gosh... il était sérieux ? Ce fut à Andrew de prendre un air outré. « Car plusieurs quoi ? Tu veux que je t’invite à mes petites sauteries ? » Quelle horreur ! Il avait beau adoré son coloc, il était absolument hors de question qu’il le voit à poil en train de s’envoyer en l’air à côté de lui. Non merci. Certaines choses se faisaient de manière séparée et dans ce domaine précis, Andrew n’avait aucune envie de partager des souvenirs communs avec l’instable ex-soldat. D’horribles images lui venaient en tête. Finalement, il allait peut-être aller vomir à côté... Mais pour en revenir à un sujet plus important et moins dégoûtant, il était grand temps que le brun se penche sur le C.V. de son colocataire. Andrew devait se débrouiller pour lui trouver un autre boulot. Serveur dans un nightclub n’était clairement pas pour l’aider. Il pouvait facilement retomber dans ses travers et, en fait, c’était exactement ce qui se passait, même dans une moindre mesure car Gabriel faisait néanmoins des efforts pour s’améliorer. Une chance pour Andrew (ou pas ? OK, il était vilain) mais Gaby lui était tellement attaché qu’il était prêt à presque tout pour ne pas qu’ils soient séparés. Un attachement confinant quasiment à la dépendance que le maître-nageur utilisait quelques fois pour le manipuler. Rien de cruel évidemment. Il jouait dessus seulement pour obliger son entêté colocataire à sortir de sa zone de confort. Et justement, Andrew se disait qu’il allait peut-être devoir jouer sur la corde sensible pour le forcer à changer de métier. Hors de question qu’il continue de le regarder s’enfoncer sans bouger. Encore moins avec tous les dangers qui le guettaient à chaque instant. Entre les tentations et les agressions, il était grand temps de tirer la sonnette d’alarme. Gabriel se contenta cependant d’un « Hum » à ses paroles. Sale gosse va... Mais Andrew comprenait son coloc. Du moins il lui semblait que c’était le cas. Manquant d’assurance et traumatisé par la guerre, il était davantage à la recherche d’un lieu qui l’acceptait tel qu’il était et dans lequel il pouvait se fondre dans le décor plutôt qu’un boulot où il pourrait s’épanouir. Andrew était même certain que Gabriel pensait la chose impossible. Pourtant, lui-même était la preuve que c’était possible. Certes, maître-nageur n’était pas le métier qu’il rêvait d’exercer depuis gamin mais il s’y sentait bien. Parfois le bonheur, ou du moins l’absence de désagrément, ne se trouvait pas très loin. Sauf que là, vu la motivation de son coloc, Andrew allait devoir se débrouiller tout seule pour lui trouver un domaine qui lui plairait et dans lequel il se sentirait mieux. Il avait déjà quelques idées mais il allait devoir étudier plus profondément la question. En attendant, il avait des nageurs qui comptait sur sa présence pour éviter la noyade.

Sa journée terminée, Andrew avait attrapé son portable. Gaby lui avait laissé un SMS qui le fit sourire. Il avait parfois l’orgueil de penser que son coloc était plus dépendant que lui à leur amitié mais... c’était faux. Sans Gabriel, qui sait où Andrew serait aujourd’hui ? Les exercices qu’on lui avait appris à faire pour canaliser sa colère ne servaient à rien. Ou presque. Disons que parfois ça l’aidait et que parfois, il était tout bonnement impossible d’arrêter la fureur qui déferlait dans ses veines. La présence de Gaby en revanche, l’aidait plus sûrement. Ce dernier avait appris à le connaître et savait comment agir et réagir pour l’empêcher de transformer ce volcan crachant de la fumée d’entrer en éruption. Après tout, s’il ne l’avait pas retenu, Andrew savait pertinemment qu’il serait parti à la recherche des connards qui avaient mis une raclée à son ami ce matin. Gabriel le savait parfaitement aussi. Ainsi, leur amitié était aussi bénéfique pour l’un que pour l’autre. Simplement le maître-nageur cachait souvent mieux son instabilité que l’ex-soldat, dont le registre était plutôt dirigé vers le drame.

A : Gaby


Je relève le défi :perv: Mais je te garde la surprise de quand ça arrivera... :siffle: Bon, je vais m’arrêter chercher des sushis chez le japonais et j’arrive.
Bisous sur tes fesses poilues :y:

Habillé en civil, Andrew mit ses écouteurs et lança sa playlist avant de marcher tranquillement jusqu’au restaurant japonais. Il commanda leurs plats habituels, paya et prit le chemin du retour. Avec un colocataire qui préférait picoler et se droguer, le brun devait faire preuve d’imagination, de persévérance et de subtilité pour lui faire avaler de la nourriture saine. Heureusement, il connaissait ses points faibles. Et de son côté, Andrew était plutôt exigeant sur ce qu’il laissait entrer dans son organisme. Sans être autocentré sur son physique, il aimait prendre soin de son corps et surtout de ses muscles. Ils lui étaient très utiles en cas de bagarre.

Essuyant ses pieds sur le paillasson, le maître-nageur était à peine rentré que son coloc et ami lui sauta dessus. En tout bien tout honneur. C’est mieux de préciser. Surtout vu la conversation de tout à l’heure. « Andy je suis défiguré ! Je vais faire peur à tous les clients de la boîte, on va hurler au monstre et on va me coller au bûcher, non pire ! Je vais être renvoyer ! » A ces dernière paroles, Andrew afficha un grand sourire. « C’est vrai ? Enfin une bonne nouvelle ! Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir, hein ? » Depuis le temps qu’il voulait que Gabriel se barre de cet endroit maudit, que ce soit son patron qui le renvoie le rendait tout autant heureux. Même si, évidemment, il doutait que ça arrive. Avec un peu de fond de teint et vu que les nightclubs n’étaient pas réputés pour être les endroits les plus lumineux du monde... ça passerait relativement inaperçu. Surtout une fois que les clients seraient tous alcoolisés et/ou drogués. « Bon, d’abord on mange. » fit-il en posant le sac en papier brun sur la table de la cuisine. « Puis on verra pour arranger tout ça. » déclara-t-il cette fois-ci en lui montrant son visage. « Et de toute façon... ce soir, je t’accompagne. » Andrew lâcha cette dernière phrase avec détachement et l’air de rien. Il savait comment son ami pouvait réagir et il redoutait déjà qu’il lui saute dans les bras.


« Be Here»
I'm saddened once again, can't you see ? I don't wanna live this way, I don't wanna be here anymore. I can't live with this pain, I just wanna feel something more.
Gäa
Messages : 737
Date d'inscription : 04/06/2022
Région : Seine Maritime
Crédits : Giada (ava)

Univers fétiche : Crossover, fantasy, city, apocalypse, jeux vidéo etc...
Préférence de jeu : Les deux
POWER RANGERS 2
https://www.letempsdunrp.com/t5159-gaa-eternal-peace-is-probably-overrated#102809 https://www.letempsdunrp.com/t5181-l-agenda-de-gaa https://www.letempsdunrp.com/t5877-mes-idees-du-moment-et-c-est-loin-d-etre-fini#118956 https://www.letempsdunrp.com/t5156-gaa-peace-love-and-rock#102794
Gäa
Dim 7 Jan - 15:18

Gabriel Wilander
J'ai 29 ans ans et je vis à Weymouth,, Angleterre. Dans la vie, je suis serveur en boîte de nuit et je m'en sors moyen. Sinon, grâce à ma chance, je suis coloc avec Andy et je le vis plutôt bien.


-Gaby est du genre très excentrique, il a un style très particulier, qui attire souvent les regards.
-Suite à un accident en Irak, alors qu'il était soldat, il souffre de stress post-traumatique, il a trouver refuge dans la drogue et l'alcool, et il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique.
-Gaby reste un amour qui adore taquiner son coloc'.
Avec Andrew, c'était de la pur taquinerie, c'était même, qui irait le plus loin et je devais admettre, que j'étais fier de ce que je venais de lui dire. En vrai, je disais vraiment ça pour rire, car même moi je n'avais pas envie de le voir en action, yeurk, y a des choses que je veux bien voir, mais tout de même. Andrew était comme un frère pour moi, se serait comme ... Oh non, n'imagine rien Gaby, tu va rendre ton café. Je n'avais qu'à voir la tête de mon coloc, pour voir que ce que je venais de dire, avait bel et bien eu son effet, seulement voila, qu'ont allaient être choqué à deux pensais je avec un petit rire. A force de vouloir le dernier mot, bien voila ce qui arrive, deux gars bien choqués pour la journée, j'eu à nouveau un petit rire, bon, ont allaient pas être choqués bien longtemps.

Je voyais bien l'inquiétude de Andy, bon d'accord, il avait beau le cacher sous son air grognon et ténébreux, je savais qu'il s'inquiéter, car ce n'était pas la première fois, qu'ont abordaient ce sujet. Ce n'était pas la première fois que je finissais dans cet état, il était bien normal que Andy en est marre, surtout que je ne disais rien. Pourquoi je dirais quelque chose ? Je n'aimais pas la violence, je voulais m'en éloigner, et si j'avais fini ainsi, c'est que quelque part je l'avais chercher ... Enfin je crois ... C'était à moi de resister à la drogue et l'alcool, je n'avais aucune volonté ! pensais je tout en me repliant davantage en boule, voulant éviter le sujet. J'étais bien en boîte de nuit, ce n'était pas toujours négatif d'ailleurs, je pouvais être moi, je pouvais entendre de la musique, je pouvais éviter les insomnies, enfin surtout les cauchemars ... Je faisais en sorte de m'épuiser, jusqu'à ce que j'en tombe dans mon lit, ainsi, je pouvais dormir sans rêve ni cauchemar, c'était parfait pour moi, mais en rajoutant une dose d'alcool, c'était une assurance en plus, pour ne pas subir de cauchemar.

Ayant bien dormi, sans cauchemar, assez endolori (pfff), je filais en direction du bain, car je ne le dirais pas devant Andrew, mais oui je sentais mauvais, puis tout en pensant à mon coloc préféré, j'en profitais pour lui envoyer un sms, réfléchissant à ce que je voulais manger, je me rendis compte que je n'avais pas faim ... Par contre à son dernier message, j'ouvris grand les yeux, han ! le vilain !

AH ! mes fesses ne sont pas poilues ! va te cacher maintenant et ait honte en attendant ma fureur.

Quoi ? C'était à la fois drôle, et j'étais aussi choqué, moi, des fesses poilues ! haaaan ! non ! seulement comment ne pas rire à ce genre de sms ? Andy venait de faire fort sur ce coup la. Je pouvais dire que mon colocataire, avait ce don pour me donner l'envie d'avancer, de continuer, de poursuivre mon travail ... Ahhh !!! mon visage ! Effectivement, alors que j'étais perdu dans mes pensées, j'avais eu le temps de croiser mon reflet, j'avais un coquard et un bleu sur la lèvre, oh non, oh non, je ne pouvais pas travailler avec une tête pareil ! c'était avec cette même tête que je gagné ma vie, encore le reste des hématomes sur le corps, il n'y avait qu'à m'habiller et on ne voyait plus rien, mais le visage ! m*rde c'était la première fois qu'on cogner au visage. Lorsque j'entendis Andy rentrer, j'avais enfiler un bas de pantalon, avant de courir dans l'appartement, pour crier au secours. En voyant Andrew sourire, je roulais des yeux avant de lui offrir une belle tape dans le bras (aie) en même temps "c'est pas drôle Andy !" dis je boudeur, tout en sentant le doux arôme des sushis ... Roh il connaissait mes points faibles celui-là. Tout en allant m'asseoir dans la cuisine, je me pris la tête entre les mains, puis tout en écoutant la suite des paroles de Andy, je penchais la tête sur le côté, avant de me mordillais la lèvre inférieur. Je savais pourquoi il faisait ça ... Alors que je faisais toujours semblant de bouder, je fini par me relever, avant de lui offrir un câlin, un câlin dont il ne pourrait pas s'échapper, avant de le laisser regagner sa liberté, tel le tigre sauvage qu'il était. "Je sais pourquoi tu veux m'accompagner ... Seulement tu aussi tu as travaillé aujourd'hui, c'est à ton tour de te reposer, et tu ne seras pas toujours la pour ... Pour me protéger, puis je peux aussi me protéger moi même tu sais" dis je tout en sortant des assiettes, posant le tout sur la table. Mon père serait la, il aurait honte de moi ... Mais pourquoi se battre ? Pourquoi la violence ? Une boîte de nuit c'est fait pour s'amuser, d'ailleurs hier soir était juste une mauvaise nuit, point barre. M'asseyant à nouveau à table, je regardais Andy "Alors, tu as sauvé des demoiselles en détresse ? Tu as vue des belles fesses ? En dehors fesses poilues, tu ne m'avais jamais parler de ça, tu sais, si tu es choqué à cause de ça, crois moi, tout le monde n'a pas les fesses poilues, et certainement pas moi ... Ah moins que se soit toi ... Haaaaan tu veux en parler ?".



 
I’m a lowlife
I tried to outrun my addiction But all I found was a new one I’m a lowlife tryna get my head right Stuck inside a dream Kicking ketamine I’m a lowlife tryna get my head right
anaphore
Contenu sponsorisé
Weariness outweighs the harm FT. Senara
Page 2 sur 2
Aller à la page : Précédent  1, 2
Sujets similaires
-
» But still I find you there next to me ~ Senara
» Senara ☆ My mind is up and away
» We don't have to dance # Senara
» Welcome to your new home # Senara
» Don't be afraid ft. Senara

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE TEMPS D'UN RP :: Les Univers :: Univers réel :: Europe-
Sauter vers: