Age : 32 ans Taille : 1m78 Poids : 62Kg Aura : Orange-Rouge
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Quelques couleurs :
Cheveux : Brun foncé Yeux : Bleu Préféré : Sable
Quelques détails :
Force : Déterminé | Intrépide Faiblesse : Naïf | Joueur
On remarque de suite :
Ses balafres | Ses yeux bleu | Ses sceptres | Son comportement parfois étrange | Son Maluka
" Chapitre un - Les mines de sel "
Les larges mines de sel du désert Sud de l'île, avaient toujours offert un paysage désolé, isolé et reculé. Tout ce qui me plaisait, alors quand une missive arriva au panneau des marchés, informant qu'à prix bien payé, une quête dans le sable à la recherche de mouvement de faille, j'avais sauté sur l'occasion. Beaucoup des zones qui entouraient les mines, étaient interdites au publique, pourtant de nombreuse fois, mes parchemins et recherches m'avaient indiqués les lieux comme possible prochaine étape de mon parcours. J'avais donc là une occasion unique, de faire un pas de plus, sur le chemin de ma quête et déjà l’enthousiasme emplit tout mon être. Mal' me regardait sur ses réserves, elle m'envoyait des vague mental me sommant de calmer mes ardeurs légendaire et de penser à deux fois au danger que cela pouvait représenter. Elle savait que cela ne changerait en rien ma décision de partir, toutefois je pouvais entendre un minimum raison et me préparer un peu mieux.
J'avais donc loué un cottage, non loin du point de départ et m'était procuré tout un tas de carte des lieux que couvraient la quête. C'était une organisation de grande ampleur, qui engageait à la fois des vagabonds dans mon genre, mais aussi des condamnés en quête de racheter leurs libertés. Visiblement, aucune des organisations officielles, n'avaient voulus envoyer ses propres hommes à la recherche d'une potentiel faille. En effet, l'idée de se retrouver nez à nez avec l'ampleur de la race démoniaque, n'était jamais une chose agréable et beaucoup se contentait d'éviter toute zone dangereuse et d'éluder le problème. Tout tournait à mon avantage, depuis des mois déjà, j'avais accumulé des outils, tenues et artefacts magiques, dans le but d'une quête du genre. Mais ce n'était pas un passage de quelconque nature que j’espérais trouver. Mais quelques choses de bien plus vieux.
Beaucoup de gens de la région me connaissait déjà, j'avais pris l'habitude de loger ma barque dans leurs ports et on y trouvait souvent des animaux et plantes en tout genre qui venait se troquer et que je pouvais échanger ou revendre pour vivre. Je m'attendais donc à connaître la plupart des pauvres idiots qui s'embarquerait avec moi dans cette aventure. Pourtant, au matin du débat, je fus le premier à me présenter à quai. D'immense barque, au voile solaire gigantesque, devaient nous amené jusqu'à la limite de la zone que nous devrions fouiller à pied. J'ai posé à mes pieds l'épaisse toile qui contenait mes sceptres et mon sac en bandoulière en toile grossière qui débordait de bordel. Mal' m'avertie qu'elle parait en repérage, à la recherche d'arrivant tardif et alors que j'essayais de percer l'horizon de mon regard, la voix du Maluka me revint en tête m'avertir qu'un large groupe arrivait, mener par un grand homme en armure de cuir clair. Les prisonniers.
Elle revint à mon niveau en même temps que le groupe, les précédant de quelques pas. Il n'était pas spécialement nombreux, une douzaine d'âme à tout casser et j'évitais soigneusement leurs regards, autant que celui de leurs chaperons. Leur chef, vint toutefois à ma rencontre, vérifiant mes papiers, ma requête et me tendis un coupon qui me servirait à retirer ma paie à la fin du travail. C'était habituel et d'un ton courtois j'ai donc effectué le peu d'administratif à faire pour m'inscrire. Mal' jappa quand elle entendit le faux nom que je lui avais donné, mais je lui ordonnais mentalement de ne pas lui rire au nez de la sorte, heureusement, il ne sembla que fasciné par sa beauté, sans en comprendre la moquerie. Une fois fait, il se dirigeait vers les trois ou quatre autre personnes qui nous avaient rejoins, tandis que je m’éloignais avec mes affaires pour embarquer.
J'avais atteins le pont, le vent balayait le sable avec force et les pans de ma cape en toile clair battant fortement contre mes jambes. J'avais appris à me couvrir de plusieurs couches de tissus, léger, résistant et à l'épreuve des grands voyages. J'offrais surement l'image d'un fil du désert, étranger à part du monde et sans doute pourrais-je en profiter pour me protéger des quelques brutes qui embarquaient déjà à leur tour. Je n'avais pas spécialement une mauvaise image des personnes qui s'écartaient de loi, jouant moi même avec ces limites, mais je redoutais quand même, de recroisé un visage que j'avais déjà dupé. Heureusement autant que curieusement, aucun de leurs visages ne m'étaient connus. Maluka, créature du désert, courait déjà parmi eux, comme chez elle, cherchant sans doute à les jaugées pour m'en faire un contre rendu à la fin. Avec les années, nous formions un duo infaillible et je savais que je pouvais compter sur elle et profiter un peu du soleil, le temps que l'on démarre vers l'inconnu.
Ce contexte est inspiré de Black Montagne de Darky
Quelques chiffres : Nom : Seth Age : 35 ans, même si je parais plus jeune Taille : 1m83 Poids : 75Kg Aura : Rouge, évoluant sur le clair ou le sombre ---------------------------------------- Quelques couleurs : Cheveux : noir Yeux : Jaune
Quelques détails :
Force : Combattif | Observateur | Protecteur Faiblesse : Instable | Joueur | Colérique
On remarque de suite :
Ses cicatrices | Ses yeux jaune | Son comportement asociale et changeant |
J’étais assis sur une roche, mon dos et ma tête appuyés sur une autre, mon visage tendu vers le ciel, mes paupières closes. Je sentais la chaleur du soleil taper sur ma peau, qui faisait tant souffrir ceux qui m’entouraient. Je les entendais discuter autour de moi, onze autres condamnés tel que moi, pour des crimes divers et variés. De tous, je me questionnais sur qui était le pire. A quel type de prisonnier avait-il pu offrir cette liberté en échange de cette mission, certainement suicidaire d’ailleurs. Bien sûr, moi-même n’échappais pas à cette règle. Cela faisait plus de quatre ans que je travaillais dans les mines de sel. Quatre longues années pour avoir tabassé quelques abrutis dont la plupart s’en était sorti avec des bleus et un ego brisé... Bon, deux avaient fini avec un certain nombre d’os cassés, certainement infirme à vie, et le second dans le coma. J’avais eu des raisons et même des bonnes pour faire cela, mais visiblement, mes juges n’avaient pas vu cela comme telle. Certainement parce que celles qui m’avait arrêté, était une Ange et avait perçu ma nature de Réprouvé. Les enfoirés… Moi-même, je savais que cette offre de liberté ne me serais pas donné si je survivais. Le choix était biaisé. Je n’avais d’ailleurs pas choisi de participer à toute cette histoire, mais, après tout, c’était une chance pour moi.
Une présence s’approcha de moi. Même mes yeux fermés, je sentis l’air se déplacer, s’approcher vivement de moi. Je rouvris les yeux, mes mains menottés saisissant la matraque qu’il dirigeait vers mes côtes. Je lançais un regard sombre à notre geôlier qui se libéra et abattit son arme sur mon épaule, exigeant que je rejoigne les autres. L’expédition allait commencer. Le bateau nous attendait. Je me levais, me faisant docile pour cette fois. Je me joignais au groupe, observant chaque visage. Puis je levais les yeux vers le navire qui nous amènerait dans le Sud de l’île. Depuis que j’étais ici, je pouvais sentir l’influence des failles sur ce monde. Quelle joyeuse idée de rapprocher un Réprouvé de ce type d’endroit… Peu importe.
Alors que nous nous rapprochions, je commençais à distinguer quelques personnes sur le pont du navire. Je posais le pied sur le bois, mon regard d’ambre se portant immédiatement sur ceux qui y étaient. Je distinguais immédiatement les matelots des pauvres fous qui s’étaient engagés dans cette histoire. Je m’arrêtais particulièrement sur l’homme qui semblait accompagner d’une étrange créature à l’allure élégante. De tous ceux qui nous accompagnaient, il était celui qui sortait le plus du lot dans son apparence. Du reste, son comportement ne l’était pas. Il évitait soigneusement de s’approcher des prisonniers. Je le suivis du regard, ainsi que sa créature qui se baladait sur le pont, navigant entre nous.
Etrangement, nous avions une certaine liberté sur le pont. Les quelques soldats qui s’étaient joint à nous, répartissant les différents prisonniers sur les différents bateaux, se doutaient bien que leur meilleure option était de rester ici en attendant la suite. L’embarcation semblait bientôt terminée. En attendant, je partis m’accouder contre le bastingage, mon long manteau soufflé par le vent qui s’était levé un instant. Au moins j’avais pu récupérer mes possessions. Mes doigts s’enroulèrent par habitude autour de la gemme rouge suspendu à mon cou. Pour la première fois depuis quatre ans, je pouvais profiter un minimum de l’air frais marin, sans être exténué par la journée de travail ou les coups que nous pouvions recevoir.
Cependant, cet instant fut brisé par une nouvelle arrivée. Une femme à l’armure légère venait de poser le pied le pont. Mon regard se tourna vers elle et mon corps se tendit immédiatement, ma mâchoire se contractant à me faire mal. Elle prit le temps de discuter avec quelques-uns des hommes, avant de se diriger vers moi. Je me redressais en serrant les poings. « Tient, quel dommage, moi qui espérais que tu sois six pieds sous terre. » Le visage de l’Ange se tordit en une expression de dégoût. Elle se rapprocha encore de moi. « Et moi je dois me retenir pour ne pas supprimer ta misérable existence… » siffle-t-elle tout bas pour que nous soyons les seuls à entendre. Je me penchais vers elle, avec un sourire provoquant. « Eh bien, fais-toi plaisir… » Je la sentis se tendre et serrer les dents. Elle baissa la main, sortant un trousseau de clef pour délier mes mains. Les fers tombèrent bruyamment au sol. « Une chance pour toi que tu sois utile. » Puis elle tourna les talons, s’éloignant de moi. Je lui lançais un regard noir, frottant mes poignet endoloris, ma main se posant ensuite sur le collier noir, presser contre ma peau, qui restreignait mes pouvoirs. Une fois débarrassé de ceci, je pourrais lui faire payer son comportement avant de m’évader.
Age : 32 ans Taille : 1m78 Poids : 62Kg Aura : Orange-Rouge
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Il y avait maintenant beaucoup de gens qui s'activaient sur le pont, comme en cale, pour démarrer l'énorme navire de bois vers sa destination. On tendait déjà les énormes toiles solaires, qui brillaient au premier reflet de lumière et qui avaient pour mission de fournir la force que ne pouvait pourvoir le vent, tous ce mit alors à trembler sous le coup de la poussée. La rive s'éloignait alors peu à peu et bientôt une allure de croisière fut atteinte. Le voyage s'annonçait bruyant, l'on criait instruction et ordre alors que le navire avançait immuablement dans la chaleur du désert, glissant sans effort sur le sable, remuant un énorme nuage poussière sur son passage. Mal' était revenue à mon niveau, curieuse de voir tout ce mouvement, elle m'envoyaient toute fois mentalement les informations qu'elle avait recueillie lors de son petit tour.
Peu de ces gens semblaient bien intéressant ou dangereux, mais elle avait repérée une conversation intéressante entre ce qui semblait être un des condamnés de la mine et une de ses gardes, connue pour être un ange. L'homme, qu'elle m'indiquait, n'était pas très loin de nous, sur ma gauche. Il portait un curieux collier, orné d'une pierre qui me semblait noir, malgré que Mal' me l'ai décrite rouge dans son souvenir. J'ai sourie en coin et rabattant ma capuche et je suis venu m'accouder à ses cotés. J'ai posé le sac qui contenait mes sceptres à ma droite, loin de ses mains à présent libre et j'ai sourie en lui présentant une main visiblement amicale. Mon visage affichait l'expression d'un jeune homme insouciant, bien que marqué, et un sourire beaucoup trop heureux d'être ici, malgré le danger.
- Samaël, enchanté et la grosse curieuse là, c'est Mal'
Le Maluka était occupée à en faire le tour, sans vraiment se gênée de sa grossièreté, elle le reniflait consciencieusement. Il sentait la sueur, la chaleur et le vieux sel, ce qui concordait avec le fait qu'il soit emprisonné dans les mines depuis un petit moment. Il n'avait pourtant pas l'air d'un type assez dangereux pour se faire menacer de mort par un ange et cela m'intriguait sérieusement. Je la regardait alors qu'elle passait à travers les autres prisonniers, je ne pouvais en déceler la moindre chose céleste, bien que son armure soit de très bonne facture, surement chère sur les marchées. Mal' glapi pour me rappeler à l'ordre. Il n'était en rien le temps ou le lieu pour commettre un quelconque vol. Mais je voyais ça comme un simple souvenir de mon voyage, voyons.
Mon regard ce posa, sans que je ne cherche vraiment à le cacher, sur la pierre au creux du cou de mon nouvel ami. Ce n'était pas un banal caillou et un long frisson, familier, me remonta dans la colonne vertébral. Oui, je connaissais la nature de ces pierres et un petit sourire de coin vint me trahir. J'ai détourné mon attention de lui un instant, chargeant Mal' de le garder à l'oeil pour moi et j'ai sortie le haut de mon plus grand sceptre de mon sac, discrètement, pour lui montrer. Je me suis ensuite empressé de le ranger, une fois assuré qu'il l'avait vu et je me suis redressé, très près de lui en pouffant.
- C'est la merde ces petites choses, quand elles sont pourtant une source d'énergie si puissante et si utile dans ce genre d'endroit, tu ne trouves pas ?
Je lui avais poque l'épaule, dans mes habituelles manies énervantes et provocatrices qui laissant transparaître mon manque d'instinct de survie au vu des informations qui s'offraient à moi. Mais je ne redoutais pas, quelque chose qu'il soit, j'avais affronté bien pire au coeur de ce monde. Je n'étais pourtant pas stupide à ce point, j'avais clairement laisser sous-entendre que je savais comment défaire le sceau et libérer une tel force et que j'en connaissais la puissance et les dommages qui l'accompagnent. J'ai pourtant reprit ma place, à sa droite, accoudé au bord du navire pour contempler à nouveau le sable. Mon Maluka glapi à nouveau, sans doute agacée par mes manies, mais je n'en avais que faire. Mon voyage s'annonçait finalement un cran plus intéressant que prévu, qui aurait pu croire que l'univers me ferait de tel cadeau pour l'accomplissement de ma quête !
Quelques chiffres : Nom : Seth Age : 35 ans, même si je parais plus jeune Taille : 1m83 Poids : 75Kg Aura : Rouge, évoluant sur le clair ou le sombre Célibataire ---------------------------------------- Quelques couleurs : Cheveux : noir Yeux : Jaune
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Ses cicatrices | Ses yeux jaune | Son comportement asociale et changeant |
Après ma confrontation avec l’Ange, je m’étais accoudée à la rambarde, observant le port, ces gens si pressés qui couraient en tous sens pour terminer de monter les derniers objets utiles pour leur voyage. Les matelots terminaient de retirer les amarres et je pouvais sentir l’impatience monter en chacun pour le départ imminent. Une impatience que je sentais grandir en moi. J’avais hâte de sentir à nouveau le vent dans mes cheveux, venir gonfler mon manteau, me donnant la sensation de retrouver mes ailes. J’avais hâte, oui, de retrouver une vague sensation de liberté, quand bien même je savais pertinemment que ce n’était pas le cas. J’étais bien trop conscient de ma situation, et déposséder de toutes illusions sur la vie, pour croire que cela serait si simple. C’est toujours ainsi que j’avais survécu. Les autres humains étaient bercés d’illusions dès leur plus jeune âge, de celles qui faisait croire qu’ils pourraient avoir une vie meilleure. Ma nature avait choisi pour moi, bien avant ma naissance. Mais qu’importe, puisque je continuais de lutter pour conserver le peu que j’avais.
Le bateau se mit soudainement en branle, un premier à coup lorsque le navire se détacha du port pour venir glisser avec une certaine élégance, jusqu’à adopter une bonne allure. Je fermais les yeux, sentant le vent glisser sur ma peau, d’une nature bien différente de l’air autour des mines de sel. C’était agréable après toutes ces années au bagne, mes bleus et autres blessures, me rappelant pourtant vivement où je me trouvais et pourquoi.
Mes yeux se rouvrirent brusquement lorsque je sentis une présence s’avancer furtivement vers moi. Mes muscles se tendirent immédiatement, prêt à encaisser une attaque et rendre coup pour coup. Je tournais la tête vers l’intrus, remarquant à la fois lui et la créature qui l’accompagnait. Je ne me gênais pas pour les détailler tous deux de haut en bas, n’oubliant pas d’examiner son sac au passage. La créature me tournait autour et je n’aimais pas particulièrement ça. Tout comme ce type qui me paraissait étrange. Sérieusement, qui souriait à un condamné comme moi ? A part quelqu’un avec une idée derrière la tête. Je baissais mes yeux d’ambre vers sa main tendue, les relevant ensuite dans ceux bleus à lui.
- Sethesh, finis-je par dire en venant lui saisir la main. Mais appelle-moi Seth.
Je sentis enfin la créature s’éloigner de moi. Je n’étais pas très à l’aise avec ceux qui essayaient de me toucher et j’avais dû utiliser mon self-control pour ne pas la faire bouger avec un coup de savate – heureusement que j’étais dans un bon jour. Mes chaines m’empêchaient peut-être d’utiliser mes pouvoirs, mais elles n’avaient pas d’influence sur mes sauts d’humeurs. Mes muscles se relâchèrent légèrement, me permettant de détailler un peu plus mon interlocuteur. Je vis son regard dériver et s’intéresser à l’ange, la seule qui nous accompagnait, ce qui m’arrangeait bien. Je n’aurais pas supporté la présence de plus de ces types. Dire qu’ils étaient portés sur un piédestal par certaine part de cette population…
Une expression de mépris s’alluma dans mon regard un instant avant que je ne me reprenne et ramène mes yeux d’or vers l’homme qui restait à côté de moi. Juste à temps pour le voir lorgner sur le collier noir qui enserrait mon cou et qui m’empêchait d’utiliser mes capacités. Le genre de collier qu’on ne posait pas à tous les prisonniers. Ceux aux capacités les plus dangereuses ou ceux susceptibles de s’enfuir facilement avec. Je faisais partie de ces deux catégories, même si je n’en avais pas forcément l’air. En tout cas, je remarquais l’éclat briller dans les yeux clairs de Samaël. Je le vis faire un étrange numéro avec les sceptres qu’il baladait. Mes yeux ne le lâchaient pas du regard, ni sa créature, que je surveillais du coin de l’œil. J’avais suffisamment bourlingué pour comprendre que ce qu’il venait de me montrer n’était pas de simples bâtons encombrants et inutiles.
Puis ce type se rapprocha de moi. Proche. Trop proche. Je serrai les poings, chacun de mes muscles prêts à exploser. Avant je supportais un peu mieux la proximité, mais quatre ans de prison et de bagne, même pour moi, ça laissait des marques. Mais la phrase qu’il me dit me fit desserrer les poings. Un rictus sarcastique vint étirer les traits de mon visage, ce qui était ce qui se rapprochait le plus d’un sourire chez moi. Un éclat intrigué alluma mes yeux.
- Ouais, le genre de petits trucs bien emmerdant et problématique. Qu’à tendance à me mettre en rogne, dit-il en lançant un regard en direction de l’Ange, qu’est pas spécialement une bonne nouvelle.
Pour elle, comme pour tous ceux qui faisaient partis de cette galère. Je tentais de ne pas trop réagir à sa tape sur mon épaule, ayant seulement un léger mouvement de recul pour m’éloigner un peu de ce type. Il avait un côté étrange, que je sentais imprévisible, mais je n’étais pas beaucoup mieux. Et j’avais côtoyé bien pire que lui. De plus, il pouvait s’avérer relativement utile si j’avais bien compris son petit manège. S’il pouvait me débarrasser de ce collier, il n’y aurait plus qu’à tenir l’ange occupée pour que je puisse m’enfuir, ou faire pire… Tout dépendait de mon humeur sur ce moment.
- Et qu’est-ce qu’un gars comme toi viens faire dans une galère pareille ? questionnais-je en ramenant mes yeux d’or sur lui. Sauf si tu prends ton pied avec la compagnie de malfrats et d’une mission suicide.
Je devais en apprendre plus sur lui et sur ses intentions, même si je ne m’attendais pas à ce qu’il me dévoile tout de but en blanc. Ce type ne me proposait pas son aide par pure gentillesse – et même si c’était le cas, aucune chance que j’y crois de toute façon. J’étais moitié Ange, pas moitié con. Et en parlant d’Ange, en jetant un regard par-dessus mon épaule, je croisai ses yeux dardés sur nous. Je lui fis un petit signe de la main, avec un de ses sourire en coin dont j’avais le secret. Elle me lança un regard noir avant de retourner à ses tâches.
- Il semblerait que notre angelot voit d’un mauvais œil notre discussion.
Je ne serais pas étonnant qu’elle dise à tous de se tenir éloigner de moi, bien que les autres prisonniers n’aient pas attendu cette consigne pour le faire.
Age : 32 ans Taille : 1m78 Poids : 62Kg Aura : Orange-Rouge
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Je ne m’étais pas trompé, pensais-je alors que son regard charger d’une haine semblant sans fond, se porta à nouveau sur l’Ange. Je ne pouvais pas le blâmer, je n’avais jamais été de ceux qui idolâtre sans savoirs, les êtres qui se proclament au-dessus des autres. J’avais certes eux mes heures, au crocher d’une église, mais qui n’a pas quelques erreurs dans son parcours ? Puis je n’en étais pas ressorti les mains vide. Je souriais à cette pensée lointaine, l’écho d’un destin qui change. Et maintenant 5 ans plus tard, j’entrapercevais enfin un avancement conséquent dans ma quête. Mal’ avait raison de glapir à tout va pour me redresser dans mes tords, j’avais ici une mission très importante et il n’allait pas être simple de s’échapper au regards des teneurs, comme des tenus, pour se faufiler au loin dans les Terres interdites du désert silencieux. J’enviais autant que je redoutais ces lieux, que mes pas avaient déjà foulés au part avant. Et même si je pouvais être sûr que notre cher Ange n’expliquerait pas les règles de ces Terres à ces braves condamnés, je devais moi-même m’en rappeler les tenants, afin de ne pas mourir bêtement.
Avec Mal’, on essaya alors de récupérer le moindre souvenir de ces Terres, les moins « on dit » et conseils pouvant nous aiguiller sur ce chemin. Mais ses paroles me ramènent à la situation actuelle. Peut-être qu’avec un échange de bon procéder, nous pourrions tout deux y trouver notre compte. Et avec un peu de chance, si mon plan, déployant déjà ces milles ficelles et boucles dans mon esprit, fonctionnait, il ne m’encombrait même pas une fois l’heure venue. Après tout, j’étais celui de nous deux à connaître les règles de ces lieux, il me serait donc facile de prendre le dessus- en cas de tout retournement de sa part. Pas que je sois le dernier à qui on peut faire confiance, mais je sais reconnaître cette étincelle en l’autre, celle qui place la survie devant tout autre chose, celle qui appel à un destin plus grand et ne peut s’encombrer des pauvres tracas du quotidien. Comme pour répondre à cette camaraderie que j’entrevoyais, sa question me fit pleinement sourire.
J’avais bien cette réputation de ceux qui s’entours aussi mal, par simple plaisir du drill de la vie. Mais il en était ici tout autre, la question était de savoir jusqu’au je me laisserais être sincère. Je lui avais déjà offerts nos vrais noms, car je savais qu’ils étaient d’usages de porter qui l’on est réellement en cas d’échange de bon procéder. Mal’ souffla en moi quelques conseils plus avisées et posée que ceux que j’aurais pu avoir de moi-même et m’amena finalement à une décision et donc une idée de réponse. Je me retournais alors à son petit geste, pour voir qu’en effet notre divin geôlier prenait de mauvais pied notre petit échange. Mais cela ne me fit que sourire un peu plus, je n’avais pas du la duper avec mon faux nom, mais delà à ce qu’elle sache la catastrophe ambulante que j’étais, on avait encore un peu de temps. Je me suis réaccoudé à la rambarde, projetant me regard sur le sable infini devant nous. Je pouvais reconnaître les premiers signes, on approchait déjà. Je devais me presser.
- Bien, disons que je trouvais surtout le transport pratique, après delà à aller me jeter, la face la première, dans un groupe de démon, je ne suis pas encore aussi fou.
Mal’ m’indiqua que l’Ange avait enfin tournée le regard ailleurs, j’en profitais donc pour fourrer ma main dans mon sac à bordel, tournant un moment dedans, tapotant du doigts les objets qui l’encombrait, pour finalement ressortir, non sans une certaine difficulté, une petite fiole de sable très blanc. Je la cachais à moitié sous ma cape, afin que des yeux indiscrets ne puissent la discerner.
- Ceci, mon jeune et fougueux ami, provient du désert où notre jeune amie à plume compte nous envoyer. Cet une preuve assez rare que j’ai pu aller m’y balader jusque dans les plus grandes profondeurs et en revenir, presque idem.
Je m’étais touché la balafre qui traversé à présent mon visage. Je n’en étais pas moins fier et le sable dans la petite fiole émis une douce lumière blanche, alors que je le secouais un peu.
- Tu sais pourquoi on l’appelle le désert silencieux d’ailleurs ? On raconte que si l’on, y fait le moindre bruit, un ver géant sort du sable pour t’avaler.
Je réprimais avec un sourire non dissimuler, le souvenir du marchée englouties en quelques secondes, parce que mon jeune compagnon de l’époque ne savait pas viser et que sa flèche avait atterrie droit dans une cloche, exposer le long d’une des baraques.
- On dit aussi, qu’on y croise parfois des êtres entièrement nus, qui cous plus vite que n’importe quel barque des sables et hurle en attirant toute chose à elle. Conseil, évite de les suivre.
Je racontais tout ça d’un air détacher, remettant la fiole dans mon sac, en hochant la tête. Je ne pouvais deviner s’il me croyait ou non, mais à l’allure de nos voiles, j’allais devoir espérer que oui, afin qu’il accepte notre futur deal. Je n’avais en effet pas beaucoup d’atout au combat singulier, mais sur le sable, j’étais dans mon élément. Sans mauvais jeu de mot. Je posais à nouveau mes yeux sur son collier, je me demandais bien pourquoi une telle chose lui avait été imposé. Ce n’était vraiment pas commun et en général c’est qu’il y avait une très bonne raison pour qu’on entrave l’énergie de quelqu’un. Mais hey, qu’est-ce que la vie sans un peu de danger ?