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LE TEMPS D'UN RP

Vaincre ou périr ▬ Earl

Leonnor
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Univers fétiche : ça dépend de quel pied je me suis levé ce matin
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
Leonnor
Sam 13 Fév - 23:40
7ei5.pngMise en Situation


Connard par correspondance "Alex est du genre fier comme un paon et honnêtement plutôt un enculé. Il est réputé dans tout l'établissement pour être cruel, cynique, sarcastique, immoral, stupidement riche, beau garçon, déterminé, manipulateur et coureur de jupon invétéré. C'est une des personnes les plus populaires de son lycée et comme à chaque fois qu'un nouveau arrive, il est responsable de la blague du bizutage.  "La nouvelle" reçoit donc un délicat message dans son casier. Il faut dire qu'elle est pas mal la nouvelle et si on lui promettait le grand amour ?"

Enfin, ça c'est si elle voulait bien l'entendre de cette oreille...


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Leonnor
Messages : 558
Date d'inscription : 23/08/2018
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Univers fétiche : ça dépend de quel pied je me suis levé ce matin
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
Leonnor
Sam 13 Fév - 23:44
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Alex Haldria
J'ai bientôt 18 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis Mécano et je m'en sors pas ouf. Sinon, grâce à ma chance, je suis bien entourée dirons nous et je le vis du feu de dieu.








Alex était mécontent. C'était le mot qui lui semblait convenir le mieux. Toutefois, il n'était pas non plus jeune con à abandonner. Plus on lui résistait et plus il se donnait du mal pour faire craquer la source de son intérêt. Il n'avait jamais perdu. Il fallait dire que la plupart du temps, les nanas se donnaient l'air inaccessible juste pour ne pas passer pour des filles faciles. En vérité, et il n'en était pas peu fier, son tableau de chasse faisait partie des plus prestigieux du lycée. Toutefois, comme il y a une exception à toute règle, il y avait une Daphné dans sa vie. Daphné, c'était la petite nouvelle. Il avait décidé qu'elle serait son nouveau centre d'intérêt, son nouveau jouet pendant un moment. D'ailleurs, ça faisait bien rire ses potes de se dire qu'ils allaient pouvoir s'amuser au détriment d'un peu de chair fraîche. C'était ce qui manquait le plus cruellement dans ce lycée un poil ringard : la nouveauté. En plus, d'avoir l'attrait de la nouveauté pour elle, la jeune fille tenait bon. D'ailleurs, au comble de son amusement, et de sa frustration, sans doute fallait-il l'avouer, elle continuait de se montrer indifférente à ses charmes. Ce qui était tout simplement inenvisageable pour la gueule d'ange et le séducteur qu'il se croyait être. Ça avait commencé par un plan tout simple, un petit mot dans un casier. En n'ayant pas eu de réponses, il y en avait eu un second. Et au final, la belle ne répondant toujours pas à son troisième message, manifestement pas très romanesque pour un nana, il avait décidé de prendre le taureau par les cornes et d'aller la voir directement. Alex n'avait pas que des qualités mais la ténacité en était néanmoins une.


Citation :
Chère demoiselle, je suis tombé en admiration devant votre beauté. M'accorderiez-vous un entretien sous les gradins ce soir après le lycée afin que nous puissions discuter ?

Il n'était pas peu fier du premier. Le garçon savait que c'était un peu mièvre, et en plus ça rimait, mais il avait voulu voir de quel bois se chauffait la jeune fille. Certaines étaient tombées dans le panneau pour moins que cela après tout.

Le second message, se voulait amusé et il se permit de le signer histoire de voir si cela provoquerait une quelconque réaction.

Citation :
Je vous attendais attendu et j'ai été bien attristé de voir que vous n'êtes pas venues mademoiselle. Croyez bien, que ce fut un jour bien triste. Alex.

Il s'était arrangé pour qu'elle comprenne de quel Alex il s'agissait. Un simple coup d'œil vers elle alors qu'elle se retournait pour chercher quelle était l'origine du message avec un sourire en coin. En général, il n'avait pas besoin de faire grand-chose de plus pour faire changer d'avis une personne du sexe féminin (c'était comme ça que la prof d'espagnol, tout sucre, tout miel, avait changé sa note après tout).

Le troisième message lui avait un peu écorché les doigts lorsqu'il l'avait glissé. Il n'était certes pas homme à abandonner mais il avait l'impression de se faire éconduire et son regard hautain. Son regard hautain le rendait tout simplement fou d'agacement et de colère. Mais enfin, pour qui se prenait-elle celle-là ? Lui qui lui accordait de l'attention alors qu'il avait une cohorte de jeunes filles à satisfaire qui se languissaient de sa simple présence. Elle était gonflée tout de même.
Citation :
Comment pourrais-je attirer ton attention ? J'essaie mais mes messages restent sans réponse. Juste un mot ou un signe pour m'aiguiller voilà tout ce que je demande. Est-ce déjà trop ?
Evidemment, il n'avait pas tout à fait écrit tous ces messages tout seul. Il avait attrapé un des scribouillards du club de littérature pour lui faire romancer quelque chose qui soit un tant soit peu fourni. Il n'allait pas non plus faire trop d'efforts.

De guerre lasse et après trois semaines sans nouvelle de la belle, et têtue, Daphné, il se décida à se poser à côté de son casier pour l'attendre. Lorsqu'elle arriva, il la salua. " Hey Daphné" lança-t-il sans se présenter car il n'en avait nul besoin. Il était connu comme le loup blanc ici-bas. " Tu m'ignores ?" lança-t-il avec un sourire en coin joueur. "Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? J'aimerais seulement le comprendre. " Il resta posé tranquillement à côté de son casier avec l'air de celui qui gouverne l'endroit.
earl
Messages : 33
Date d'inscription : 17/06/2018
Crédits : uc

Univers fétiche : réel, fantastique, tout dépend du mood du moment!
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Valise
earl
Lun 15 Fév - 0:08
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Daphne Pryor
J'ai dix-huit ans et je vis en Californie. Dans la vie, je suis lycéenne et je m'en sors très bien, puisque j’ai toujours été dans les premiers de ma classe. Sinon, grâce à ma chance, je suis célibataire et je le vis plutôt extrêmement bien , je ne veux dépendre de personne.

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Rule number one, is that you gotta have fun
But baby when you're done, you gotta be the first to run
Rule number two, just don't get attached to
Somebody you could lose
So let me tell you
This is how to be a heartbreaker.


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avatar :copyright: skywalkers ; lyrics :copyright: marina and the diamonds – how to be a heartbreaker.
Elle était habituée aux déménagements, désormais. C’était le quatrième depuis sa naissance, bien qu’elle n’ait conservé aucun souvenir du premier, étant évidemment trop jeune à cette époque. Son père était un militaire haut gradé, et les différentes promotions qu’il avait pu recevoir l’avaient contraint à changer plusieurs fois de ville, voire d’Etats. Daphne était habituée, à l’idée de ne pas s’attacher trop aux gens qu’elle pouvait rencontrer, à ne pas planter racine dans un lieu qu’elle aimait pourtant. Bien sûr, elle était triste, si ce n’est désespérée de quitter ses amis à chaque départ. Néanmoins, comme un muscle qu’on entraîne pour que celui-ci s’assouplisse, devienne plus solide face aux chocs potentiels ; le cœur de la jeune fille avait fini par s’adapter, jusqu’à ce qu’elle l’appelle "son cœur élastique". Rejoindre un lycée lors de la dernière année n’était cependant pas une tâche facile, et, sans rien laisser paraître, Daphne avait traîné des pieds le jour de la rentrée. Heureusement, elle ne resta pas seule bien longtemps : un type, Adam, avait été placé à côté d’elle en classe. Du genre assez bavard et extraverti, il semblait être le parfait opposé de Daph, mais, va savoir pourquoi, le courant était bien passé. Il lui présenta Eve, sa meilleure amie, une fille gentille, bien qu’un peu trop naïve, en quête de reconnaissance et de popularité selon Daphne. Elle ne pouvait pas lui en vouloir puisque, peu importe le lycée, c’était toujours la même chose : chacun, surtout à cet âge plein d’incertitudes, avait l’air de ressentir le besoin de faire ses preuves, de se faire aimer. Daph aussi, au fond, était pareil ; cependant, elle, savait mieux le cacher. Alors, en apparence détachée de tout, elle observait en silence tout ce spectacle qui se jouait devant elle. Parfois, elle avait vraiment cette impression d’être dans un zoo ; et, dans chaque zoo, il y a une meute, un animal dominant du moins. Elle l’observait du coin de l’œil, en train de rire d’un autre gars, visiblement pas au courant de la mauvaise surprise qui l’attendait quand il allait ouvrir son casier. Elle détestait ce genre de type : un vrai con, y avait pas d’autres mots. C’est qui lui, qu’elle avait lancé à Adam et Eve en désignant d’un signe de tête ce garçon au visage parsemé de taches de rousseur. C’était la fin de sa deuxième journée de cours : elle ne l’avait pas remarqué jusque-là, malgré la place qu’il prenait dans les couloirs avec sa bande d’abrutis. Eve s’était alors transformée, les yeux brillants, un sourire béat accroché aux lèvres. Elle avait fini par lâcher, dans un soupir d’envie, qu’il s’appelait Alex. Elle avait rajouté que la veille, elle avait juré qu’il lui avait souri ; ce qui provoqua chez la jeune Pryor un haussement de sourcils dubitatif. Eve lui fit un long topo : Alex, c’était le gars cool et avec sa bande, ils faisaient les soirées les plus dingues du lycée. Il était beau, drôle, incroyable et son sourire en avait tué plus d’une. Après cette longue explication, que Daphne dut gentiment stopper, sans quoi elle aurait probablement duré des heures, elle rentra chez elle perplexe. Lui, un type incroyable ? Incroyablement stupide, oui…

Le lendemain, elle avait ouvert son casier, pour y trouver un papier chiffonné, où un mot avait été griffonné. Elle ne put s’empêcher de lâcher un gloussement moqueur. Qu’est-ce que c’était que ce message ? C’était tellement niais et ringard. Elle regarda autour d’elle, sans voir aucun indice sur l’identité du coupable, bien qu’elle ait déjà sa petite idée. Elle ignora tout bonnement le mot, fourrant le papier dans une poche de son jean, en attendant de le jeter plus tard : elle était en retard en cours, elle n’avait plus le temps de chercher une poubelle.

Le jour suivant, elle appréhendait d’ouvrir son casier, de peur d’y trouver à nouveau un papier. Malheureusement, il était là, à l’attendre patiemment sur son manuel de maths. Elle le saisit, méfiante, comme s’il s’agissait d’une bombe prête à exploser à tout moment. Une fois de plus, elle haussa les sourcils, de plus en plus atterrée. C’était signé, cette fois. Alex. Bien évidemment, pensa-t-elle, ça ne pouvait qu’être son œuvre. Elle claqua la porte de son casier, pour jeter des regards agacés autour d’elle, et elle le vit, fièrement adossé contre un mur, un peu plus loin, un sourire en coin sur son visage. Sa mâchoire se serra, elle le dévisagea sans baisser une fois le regard, sans aucune expression, si ce n’est un léger dégoût, comme si elle regardait un nuisible qui lui bloquait la vue. Elle déchira le mot en petits morceaux, vérifiant d’un coup d’œil s’il l’observait encore, et éparpilla les restes dans une poubelle. Elle lui lança un dernier regard, cette fois un rictus rapide aux lèvres, comme pour lui dire cours toujours, j’te trouve ridicule.

Le troisième jour, troisième mot. N’allait-il jamais se lasser ? Elle ne pouvait le nier, il était persistant ; mais, elle aussi, l’était. Elle ignorait ce qu’il manigançait, mais, clairement, elle ne lui faisait pas confiance. Elle n’en avait pas encore parlé avec Adam et Eve, et décida qu’elle irait les voir après les cours pour leur demander si c’était quelque chose qu’Alex avait l’habitude de faire, harceler les filles par des petits messages dignes d’un feuilleton pourri des années 90. Était-ce trop demander, une réponse à ses petites attentions, semblait-il lui gémir d’une fausse tristesse dans cette nouvelle missive. Sérieusement, pour qui se prenait-il ? Plus les jours passaient, plus l’aversion qu’elle avait pour lui et ses amis grandissait. Si ça continuait, elle irait le voir, elle irait le confronter pour savoir quel était son problème. Parce que, elle s’en doutait, au vu du comportement qu’il adoptait avec les autres ; il n’avait pas un bon fond malgré ses mots qui pouvaient faire croire à une certaine déception de sa part.

Le quatrième jour, il avait abandonné, au plus grand bonheur de Daphne. Il avait sûrement trouvé une autre cible à ennuyer : tant mieux ! Elle passa trois semaines à l’ignorer de tout son possible, malgré quelques regards qu’elle sentait peser sur elle lorsqu’elle l’approchait de trop près. Cependant, après cette courte période de repos, il revint à l’assaut. Un vrai boulet, qu’elle pensa, lorsqu’il s’approcha pour la saluer, alors qu’elle attrapait son roman pour le cours de littérature dans son casier. « Tu m'ignores ? » Sans blague ? Débile. Elle croisa les bras sur sa poitrine, signe qu’elle n’avait aucune envie de communiquer avec lui. C’était la première fois qu’ils s’adressaient la parole, du moins, directement, et pas à travers des messages stupides. « Qu’est-ce que tu veux, Haldria ? Je ne t’ignore pas : je me fiche de toi, nuance. Mais bon… j’imagine que c’est une chose à laquelle tu n’es pas habitué, ne pas être vu et admiré… » Elle sourit à son tour, faux sourire qui cache son envie de vomir sur ce clown. « Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? J'aimerais seulement le comprendre. » Elle fronça les sourcils, l’air presque étonné. Est-ce qu’il était sérieux ? « Hm… Laisse-moi réfléchir. Tu me fais chier avec tes mots ridicules, en pensant que je vais tomber dans le panneau comme une de ces quiches qui te courent après. » Elle se mordit la lèvre : Eve n’était pas une quiche, évidemment, et elle regretta de juger son amie ; mais elle ne pouvait s’empêcher de critiquer, intérieurement, ses choix amoureux. Surtout quand on le voyait, lui, avec cet air prétentieux. « Tu sais, ça va peut-être te surprendre mais, en vérité, je n’ai aucune envie de te parler, ni maintenant, ni jamais. Je ne te retiens pas : j’ai des choses plus importantes à faire que de communiquer avec un cliché ambulant du sale con prétentieux dans les films romantiques. Salut. » Elle le planta là, tournant les talons pour poursuivre son chemin, espérant qu’il n’insisterait pas. Quel idiot, décidément.  
Leonnor
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Leonnor
Dim 14 Mar - 16:57
DSeXCMJ.jpg
Alex Haldria
J'ai bientôt 18 ans ans et je vis en Californie, USA. Dans la vie, je suis Mécano et je m'en sors pas ouf. Sinon, grâce à ma chance, je suis bien entourée dirons nous et je le vis du feu de dieu.








Il ouvre de grands yeux à l'entendre parler. On ne peut pas dire qu'elle soit de celles qui s'adoucissent facilement. Alex savait que parfois ses proies opposent un peu de résistance mais il avait ressenti dans le ton de Daphne les accents de la vérité. Néanmoins, si c'était supposé le faire partir en courant, ça ne risquait pas d'arriver. Au contraire, il y avait quelque chose de plus amusant à faire en sorte de la convaincre de s'intéresser à lui. Il attendrait juste qu'elle soit attachée pour la larguer. Ce ne serait pas bien compliqué et ça ne serait pas sa première fois. Ses copines ne restaient en général pas plus de 60 jours pour celles qui étaient les plus chanceuses. La plupart des nanas ne se plaignaient pas. D'ailleurs, elles n'étaient pas nombreuses à avoir essayé de s'attacher à lui. Ce qui les intéressait chez lui, c'était aussi l'ascension sociale qui s'en suivait. En général, sortir avec Alex et le fréquenter c'était une manière de se retrouver en haut de la chaîne alimentaire. Bien évidemment, cela ne fonctionnait que pour celles qui avaient un tant soit peu de jugeote. Les nanas pouvaient se montrer manipulatrices et fourbes lorsqu'elles voulaient obtenir ce qu'elles désiraient. La rumeur publique disait qu'aucune n'avait jamais fait chavirer son cœur. La vérité, c'était qu'aucune n'était restée suffisamment longtemps pour faire tomber les murs de sa forteresse personnelle. Lieu qu'il gardait secret comme si on essayait en permanence de lui dérober.

Il savait se comporter à l'école, il savait comment agir pour qu'on l'aime et qu'on le désire. C'était étrangement facile, comme de porter une seconde peau parfaitement ajustée. Ça lui permettait de conserver son jardin secret et il y tenait beaucoup. D'une certaine manière, c'était la seule chose qui lui appartenait en propre. Son argent, son physique, sa réputation tout dépendait finalement d'autres que lui. Alors que qui il était et ce qui se tramait en lui, ça n'appartenait qu'à lui. Et ça n'intéresserait jamais personne. Il voit que sa douce proie se glisse entre ses filets après l'avoir sacrément remis à sa place. Toutefois, il ne se départit pas de son sourire et trottine pour la rattraper.

"Ok ok … j'admets que le coup des mots, c'était un peu cheesy et niais. J'avoue que c'était peut être une facilité pour moi que d'employer cette méthode-là… Je vois cependant que tu as un avis très arrêté sur moi alors que tu ne m'as jamais parlé. Ce n'est pas très fairplay de ta part de décider de qui je suis sans même m'avoir accordé une soirée pour le découvrir non ? Qui sait, peut-être que je suis plus intéressant et moins con que j'en ai l'air." Il garde un léger sourire tout en l'observant. Si elle l'envoie chier une nouvelle fois, il trouvera un nouvel angle d'attaque une prochaine fois mais il se dit que son argument qui sous entendrait qu'elle est intolérante et fermée d'esprit avait une chance de marcher. S'il y avait écrit sale con prétentieux sur sa tronche, il y avait écrit fort caractère libre et indépendant qui réfléchit sur le sien. Sa définition à lui de chiante mais là n'était pas la question.

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Vaincre ou périr ▬ Earl
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