Silas est français. Contemporains de la famille royale, dans une hypocrisie à peine dissimulée, les Bonnemort sont des figures influentes en France. A la tête d'une chaine de palaces sorciers des plus prisés au monde, leur vie parisienne a toujours ronronné dans un confort exécrable et une luxure massacrante. Les Bonnemort sont las, fainéants. Ils ont construit cet empire et le laissent aujourd'hui tourner, s'arrangent toujours pour qu'on travaille à leur place, tant que les tintements de leur coffre-fort se font de plus en plus bruyant à leurs oreilles. Ce sont des gens sans courage aucun, dont le tempérament et les rêves se sont essoufflés avec le temps, avec l'argent. Fils benjamin, précédé de deux grands frères, il est évident que très jeune, Silas s'est différencié. Alors que ses deux aînés suivent les pas de leurs parents dans leur paresse éternelle rythmée par les dépenses et les rentrées d'argent, Silas est vicieux, calculateur. Il piège ses frères, fait des farces à ses parents, qui essayent encore de croire à la malice juvénile. On ne l'apprécie pas beaucoup, mais on tache bien de ne pas lui faire véritablement comprendre, par peur de représailles meurtrières d'un enfant. Il n'est pas agité pour autant. Toute sa vie, Silas restera un homme calme, distingué, classe. D'une élégance irréelle, trahissant une virilité affirmée et un besoin de domination cuisant au fond de ses yeux. Silas aime le contrôle. Première passion. Il parle peu, écoute beaucoup, comprend vite. Rapidement, on ne s'intéresse plus au benjamin de la fratrie Bonnemort.
L'ambition devient une valeur, presque un signe de mérite, de respect. Silas aime l'ambition et surtout, Silas aime les gens ambitieux. La pureté du sang, comme ils l'appellent, ne l'intéresse pas. Devenir un fantôme un temps ne le dérange pas ; au contraire, il y voit là une parfaite occasion de pouvoir programmer, diriger, créer son œuvre. Il rêve de grandeur en étant pointilleux, exigeant, vigilant. Son adolescence dans l'ombre lui laisse du temps pour découvrir la magie et ses rouages, ses disciplines. Les potions s'imposent comme une évidence. Deuxième passion. Créatif, inspiré par la folie des péchés, il brave les limites, et une fois ces limites bravées, voilà le contrôle retrouvé. Les drogues sorcières n'ont plus de secret pour lui. Et enfin, il a tout Paris dans sa main. On parle de la richesse inattendue du benjamin Bonnemort, dissimulée sous une entreprise de potionnistes fleurissante. Et Silas en veut plus. L'ambitieux vont le monde entier, et Londres d'abord.
Il n'y a d'égal à sa richesse que son orgueil. Silas est un homme fier et orgueilleux. Orphelin affectif, il doit tout à sa propre personne. Tout ce qu'il a bâti. C'est un homme occupé et inaccessible, qu'on voit rarement, qui travaille beaucoup. Toujours de loin, toujours dans l'ombre, effaçant toujours les traces derrière lui ; on ne soupçonne aucune illégalité dans ses affaires. Mais puisque l'argent appelle l'argent, il a besoin d'une nouvelle renommée sur le sol anglais ; un contrat de mariage sous le nom de Zabini lui semble un bon début. La femme est plus vieille que lui, à peine moins égocentrique, et surtout connue pour sa vie relationnelle scandaleuse. Silas apprécie le défi. Si Silas joue avec les femmes, se plaisant dans une immoralité écœurante, il aime davantage encore jouer avec les hommes. Les corps s'emboitent et les âmes s'envolent auprès du diable de l'autre côté de la Manche ; il va là où on ne l'attend pas, et c'est ce qu'il y a de plus jouissif à ses yeux.
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Date d'inscription : 25/02/2017
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Crédits : @killer from a gang
Univers fétiche : Fantastique de préférence.
Préférence de jeu : Les deux
January Blues
Mer 1 Mar - 21:22
paranormal is everywhere
univers fantastiques
Elijah Goldstein
38 ANS - PROF DE LITTÉRATURE - ENVIE ET PARESSE
Elijah représente parfaitement le stéréotype du prof d'université désabusé, dotée d'une fausse autorité, d'une fausse modestie, d'une fausse aisance orale durement travaillée. Il parait assez las, d'enseigner, même si sa matière le passionne profondément, et au fond, c'est cette passion qui l'a amené de l'aitre côté de l'amphithéâtre. Même s'il s'est donné du mal pour arriver à ce poste, sans réels objectifs, il a ce côté assez feignant. Les heures supplémentaires ? Même pas la peine de plus en parler. + C'est un véritable accro au café. Puisqu'il a toujours eu quelques problèmes de sommeil, étant très sensible au bruit et au confort (il lui parait inimaginable de dormir sans oreiller, par exemple !), deux ou trois cafés (voir plus) dans la journée lui paraissent être une bonne alternative pour combler ses cernes apparentes. Avec deux sucres, s'il vous plait. + Elijah est un éternel râleur, jamais satisfait, jamais content. Assez pessimiste sur les bords, il est plutôt rare de le voir de bonne humeur. Se lever du pied gauche est une habitude désormais, et on compte ses "bons jours" dans le mois sur les doigts d'une main. Il n'a pas toujours été comme ça, cependant, et lui-même en a pleinement conscience. Depuis la mort de sa femme, sa vie n'est plus que lassitude, et seule sa fille et ses quelques aventures sans lendemain lui permettent de brusquer un peu son quotidien, lui apportant un peu d'émotions positives. Cependant, il ne vit pas dans une bulle de tristesse constante, il ne se définirait pas comme cela. Mais plutôt qu'il vieillit, et que ça ne lui réussit pas très bien. + Les gens lui trouvent tout de même un côté assez attachant et amusant dans ses râlements permanents. + Il use et abuse d'auto-dérision ; loin d'être susceptible, il est le premier à mettre ses défauts en avant, et a pleinement conscience de ce qu'il est, de ce qu'il vaut, de ce qu'il fait bien ou mal. Pour autant, il n'est pas spécialement animé d'une envie de faire mieux, de devenir meilleur. + Il fume comme un sapeur, jure comme un marin. Avec sa cigarette au bec, sa barbe d'home mature et ses boucles qu'il ne coupe pas souvent, il n'est pas réellement ce qu'on pourrait appeler un homme élégant, mais dégage une masculinité qui en fait envier plus d'une. + Une soeur reniée, tout juste sortie de prison. Un père en maison de retraite, qu'il passe voir de temps en temps, afin de le sortir de son éternelle tristesse. Une mère déjà dans la tombe.
“Part of me aches at the thought of her being so close yet so untouchable, but her story and mine are different now. It wasn't easy for me to accept this simple truth, because there was a time when our stories were the same, but that was six years and two lifetimes ago.” - Dear John
i've got a war in my mind
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