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LE TEMPS D'UN RP

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@Robz
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Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
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Dim 12 Juil - 20:25
7ei5.pngMise en Situation


Lorsque le monde de l'Homme est attaqué, ils veulent le récupérer. Mais lorsque l'ennemi s'attaque à votre corps, à votre âme : les quelques épargnés, survivants, seront-ils assez déterminés pour sauver leur race ? L'humanité n'est qu'un fléau pour d'autres venus d'ailleurs.


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@Robz
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Dim 12 Juil - 22:56
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Pangaris
Certain vivent des vies plus longues que d'autres. Certains meurent plus vite que d'autres. Et il y a de ceux qui peuvent vivre presque indéfiniment, tant que c'est au détriment des autres.

Pangaris est une âme vagabonde, qui traverse le temps et l'espace en se servant d'hôte pour survivre. Il a quand même passé plus de temps à voyager dans sa boîte, qu'à respirer des airs différents. Mais il n'a aucune attache sur les terres qu'il a visité, seul ses paires comptent. Parce qu'il a grandit, parce qu'il a été entraîné ainsi.

S'il a longtemps fait qu'un avec ses hôtes, Pangaris finira par apprendre qu'il n'avait touché que trop peu de sensations, trop peu d'émotions, au travers de son existence. L'Homme est mauvais, l'Homme se ruine, mais l'homme est si fascinant à découvrir. À vivre. On ne s'habitue jamais vraiment a passer d'un être vivant à un autre, mais il a toujours trouvé ça normal. Pangaris a toujours appris de ceux qu'il a possédé.

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Chandler Riggs :copyright: andthereisawoman.
Quand il ouvre les yeux la première fois sur ce monde, quelque chose est différent mais Pangaris ne saurait encore dire quoi. Le soleil est haut au dessus de lui, il sent sa chaleur contre une peau qui ne possède pas un poils qui lui permettrait de moins la sentir. C'est l'été sur cette planète ; il finira par le découvrir. Les rayons du soleil, parce qu'il ne semble en y avoir qu'un vu de là, sont amoindri par les feuilles des arbres. Ça l'eblouie au début, puis ses pupilles changent de formes et il parvient à mieux voir ce qui l'entoure.

Un être est penché au dessus de lui : une peau pâle avec des poils au dessus de ses yeux et autour de sa bouche, noirs et blancs. Des plis au coin de ses yeux, de sa bouche, et un bruit qui s'en échappe qu'il ne comprend pas ; l'homme au dessus de lui rigole en voyant Pangaris s'éveiller. Puis il voit un membre se dresser devant lui, ça l'attrape par une partie de son corps qu'il ne connaissait pas : son épaule. Ça l'attrape, ça le redresse et Pangaris prend conscience de son corps : quatre pattes, deux pour marcher et deux pour toucher. Il voit chez lui ce qu'il voit chez celui qui le regarde, qui le tient toujours par son épaule ; un corps qu'il n'a jamais encore possédé, cachez par des tissus sans la moindre importance.

'' - T'en fais une tête ! Tu ressens quelque chose ?''

Le bras, les doigts de l'homme viennent le passer à un autre endroit ; son ventre. Il découvre le sien en sur sautant à cause de la douleur, alors sa main vient sur ces muscles qu'il découvre. Oui, il ressent. Ça le surprend et ses lèvres s'ouvrent dans un petit -o-, mais il redresse les yeux sur l'homme face à lui sans se rendre compte qu'il y en a d'autres.

S'il a eu besoin d'un temps d'adaptation pour se faire à ces premiers sens, Pangaris n'a pas besoin de beaucoup de temps, de beaucoup d'efforts, pour savoir qui se trouve face à lui. C'est toujours la même âme, qui le ramène à la vie dans ce nouveau corps. C'est toujours le même à travers des yeux différents.

" - On est pas sur la planète des fleurs ici. Va falloir t'y habituer. " Il rigole encore, son mentor, et se redresse en emmenant Pangaris avec lui. Là, il se retrouve enfin sur ses deux pieds. '' J'ai mis un peu de temps cette fois, mais tu vas voir... Tu vas vite t'habituer.''

Pangaris prend enfin le temps de regarder ceux qui sont là ; à côtés de machines qu'il ne connaît pas, avec des tissus qu'il ne connait pas, et des armes qu'il ne connaît pas. Mais ses pensées sont coincées sur une unique question : depuis combien de temps les âmes ont-elles colonisé cette planète, cette espèce ? D'habitude il est implanté plus tôt. D'habitude, il est dans les premiers qu'on en voit avec Ilrog, son supérieur, pour attraper l'espèce à coloniser et ainsi apporter les futurs hôtes aux âmes. Il comprend rapidement que quelque chose n'est pas comme d'habitude, Ilrog lui dit que cette espèce la, les humains, sont spéciaux. Qu'ils vont devoir être plus réactifs pour les avoir ; c'est la guerre. On ne veut pas des âmes ici. Alors Pangaris se pose une nouvelle question ; depuis quand est-ce qu'ils rencontrent une telle adversité qu'on ne le réveille pas de suite ? Il sent son cœur battre plus vite, ses muscles se rendre à mesure qu'il comprend, à mesure qu'on lui explique, la situation. Ils ne sont pas sur la Planètes des Fleurs, il ressent des émotions, puissantes, par vague, comme jamais. C'est troublant, mais ça le fait découvrir quelque chose de primaire chez l'Homme ; une réactivité hors pair.

" - Alors on court après quoi, cette fois ? " Qu'il demande en prenant place à l'avant du véhicule, Ilgor au volant. Pangaris ne comprend rien à ce qu'il voit, ce qu'il entend, mais ils avancent à pleine vitesse sur une route, jusqu'au point prévu.
'' - Ils se regroupent... Apparemment dans la forêt, là-bas.'' On la voit à l'horizon, au loin ; bien plus d'arbres que là où il ne s'est réveillé. '' Tu vas pouvoir découvrir de quoi ton hôte est capable. Ils semblent être nombreux... Ça va être une bonne prise pour les prochaines âmes à arriver.''

C'est toujours la raison de son envoi ; récupérer des hôtes. Mais sur cette planète, l'espèce intelligente se fait désirer. Ils sont prêts à se battre, et Ilgor lui a déjà compris qu'ils devaient tuer des êtres humains pour faire agenouiller les autres. Ils pensent au bien des leurs, au bien de ce monde, mais pas au bien de l'espèce qui y vit. Ça a toujours été ça, le problème. Mais ça n'en est pas un, ni pour Pangaris, ni pour Ilgor ; ils sont bloqués dans un moule qui les a forgé au fil des années. Mais tout peut être différent, avec ces nombreuses années de vie, Pangaris est bien placé pour savoir qu'il y a toujours quelque chose d'insoupçonnable à découvrir.
SneakySkunk
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SneakySkunk
Lun 13 Juil - 6:10
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Gwendolen
Gilbert

Gwen rêvait grand, avant, et voulait devenir astronome afin de faire des recherches sur le monde au-delà de la Terre pour découvrir de nouvelles ressources, de nouveaux matériaux, de nouvelles sources de vie. Elle voulait apprendre des mouvements des planètes. Mais l'école n'était pas vraiment comme elle l'imaginait ; c'était plus dur et sa mère n'avait pas les moyens. Elle a même fini par lui faire l'école à la maison. Parce que " s'instruire " c'est trop long " travailler c'est mieux ". Son père était soldat et, malheureusement, n'avait pas un oeil constant sur ce qui se tramait à la maison.

Gwen porte un appareil auditif ; elle ne sait pas nager ; elle essaie de s'acclimater à sa nouvelle vie. Afin qu'elle ne manque de rien et qu'elle soit protégée, une famille l'a prise sous son aile. Les envahisseurs viennent chercher les hommes et ceux-ci disparaissent. Les survivants appellent cette chose : le parasite. Une opération complexe que peu de gens comprennent à ce jour. Son père fait parti de ces gens qui ont été " changés ".  
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La voiture est trop loin pour qu'on l'entende arriver, écrasant la terre de ses pneus caoutchouteux. Le moteur ronronne doucement, se mélangeant dans le vent, se dispersant dans le bruit ambiant. Nul ne pourrait deviner qu'une voiture est en approche. En particulier Gwen, qui entend mal. Les survivants se sont donc montrés astucieux en équipant le territoire d'avertisseurs subtils. Et celui que Gwen entend ― voit ― la fait réagir aussitôt. La voiture roule sur une corde qui, à plusieurs mètres, active de doux carillons de bois. Elle dresse la tête, comprenant que quelque chose est en approche. Les premières roues lui dressent les poils du corps. Et les secondes roues lui prouvent que ce n'est pas un animal qui a simplement déclenché le piège. Quelque chose, comme des envahisseurs ― assurément ―  arriveront sous peu.

Aussitôt, la fille cesse tout ce qu'elle fait pour s'élancer entre les arbres de cette forêt qui les garde à l'abri des drones. Les feuilles sont denses et les camouflent. La famille qui l'aide à survivre s'est jointe à un petit groupe qui se trouve établi dans un vieux camping. Ils peuvent donc dormir dans des tentes et des caravanes soigneusement dispersées. Cette zone a été fouillée une fois. Alors ils ont cru qu'ils seraient à l'abri... un certain temps. Elle veut rapidement rejoindre les siens pour les avertir. Mais la voiture n'était qu'une infime crainte face à ce qui l'attend réellement. Des voitures sont déjà sur place lorsqu'elle arrive et qu'elle se camoufle subtilement derrière un arbre. Des hommes et des femmes, qui leur ressemblent en tout point, dévalisent déjà une caravane. Certaines personnes du groupe sont déjà agenouillées au sol, les mains jointes contre la nuque. Elles attendent qu'on s'occupe d'eux.

Elle voudrait rester cachée entre les arbres, mais la tentation est trop forte. Ses semelles la guident là où elle ne devrait pas aller, interpellée par cette vision d'horreur qui submerge son champ de vision.

Papa? qu'elle demande, même si elle sait très bien que cet homme n'est pas son père.

L'homme sillonne l'endroit, garde un oeil sur les prisonniers agenouillés au sol. Il tourne ses yeux clairs dans sa direction uniquement parce qu'elle vient d'ouvrir la bouche pour l’interpeller. Son jeune faciès est inquiet. Elle voudrait pleurer. Voilà des mois qu'elle n'avait pas vu cet homme ; maintenant, il aide l'ennemi à capturer les innocents qui ne demandent qu'à survivre face à la menace. Mais avant qu'elle ne s'approche trop, une dame la retient. Une dame qui intervient uniquement pour l'empêcher de faire une bêtise. Et cette femme l'oblige à reculer avant qu'elle ne franchisse l'irréversible délimitation entre elle, et eux.

Cet homme n'est pas ton père, ma chérie, qu'elle lui souffle, l'obligeant rapidement à reculer. Ne reste surtout pas là, fausse leur compagnie comme tu sais si bien le faire d'accord?

La dame semble l'implorer du regard lorsqu'elle se dresse entre elle, et eux. Gwen aperçoit les hommes, les femmes et le jeune. Tous des pantins, désormais. Elle les voit comme des monstres, comme des dévoreurs d'âmes. Et cette conversation, elle dure moins de deux secondes. La fille n'hésite pas à s'enfoncer à nouveau entre les arbres pour fuir ces envahisseurs qui les ont repérés. La dame s'assure de bousculer tous ceux qui voudraient lui courir après pour l'attraper. Gwen fait partie de ces jeunes qui résistent encore, mais ils sont rares. Plus l'homme est jeune et plus son existence est longue. Elle court. Elle fuit. Mais l'image de cet homme qu'elle appelait papa persiste à son esprit. Ses émotions sont alors en ébullition. Elle est déconcentrée, submergée. Les arbres, la clarté, l'humidité... ces sensations lui font perdre ses repères rapidement. Elle s'arrête net et prend le temps d'ajuster son appareil auditif. Ce n'est pas sans raison si elle reste vigilante par rapport aux pièges. Une fois qu'elle détecte nettement le son de l'eau, elle suit le bruit de la rivière pour atteindre la rive.

Max, tu dois m'aider! s'exclame Gwen qui aperçoit l'une des filles du groupe s'emparer du canot de " sauvetage " laissé là au cas où une situation comme celle-ci devait arriver.

Mais Gwen a tout juste le temps de tendre le bras pour monter que ladite Max vogue déjà sur les eaux, la laissant derrière. Celle-ci secoue la tête, montrant bien qu'elle compte l'abandonner pour sauver son cul. Une autre personne aurait sauté à l'eau pour rejoindre cette barque qui s'éloigne dans le courant, mais les yeux de la fille restent rivés sur les vagues, comme si c'était de la lave. Elle ne sait pas nager. Elle se retourne au son d'un craquement qu'elle entend à retardement, lorsque une ou des silhouettes s'approchent entre les arbres. Blonde, mais pas stupide, elle l'espère... Elle attrape l'arme à feu qu'elle garde toujours sur elle, pour se protéger. Mais plutôt que de les viser, eux, elle plante le canon à sa tempe. Est-ce là son seul espoir pour ne pas être capturée et changée? Elle ferme les paupières, puis commence à compter mentalement jusqu'à trois.


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Lun 13 Juil - 19:43
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Pangaris
Certain vivent des vies plus longues que d'autres. Certains meurent plus vite que d'autres. Et il y a de ceux qui peuvent vivre presque indéfiniment, tant que c'est au détriment des autres.

Pangaris est une âme vagabonde, qui traverse le temps et l'espace en se servant d'hôte pour survivre. Il a quand même passé plus de temps à voyager dans sa boîte, qu'à respirer des airs différents. Mais il n'a aucune attache sur les terres qu'il a visité, seul ses paires comptent. Parce qu'il a grandit, parce qu'il a été entraîné ainsi.

S'il a longtemps fait qu'un avec ses hôtes, Pangaris finira par apprendre qu'il n'avait touché que trop peu de sensations, trop peu d'émotions, au travers de son existence. L'Homme est mauvais, l'Homme se ruine, mais l'homme est si fascinant à découvrir. À vivre. On ne s'habitue jamais vraiment a passer d'un être vivant à un autre, mais il a toujours trouvé ça normal. Pangaris a toujours appris de ceux qu'il a possédé.

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Le véhicule dans lequel Pangaris est monté est grand, large, plusieurs montent à l'intérieur sans peine. Mais quand ils arrivent sur le lieux de rendez-vous, ils sont encore plus nombreux. Déjà en train de vider les endroits où les Hommes se cachent, déjà en train de les tenir en joue à terre, déjà en train de tout dévaliser pour trouver la moindre trace de ceux qui pourraient rester. Le plus jeune est là à regarder, à apprendre à enregistrer, alors que les autres sont en train d'agir. Mais rien ne résistent à ses yeux perçant ; la jeune qui est renvoyée en arrière par la plus vieille est le plus gros détail dans cette situation.

'' - J'espère que courir t'as manqué... '' Ilgor parle avec un sourire carnacier aux lèvres. Puis il pose son regard sur le plus jeune, en même temps que sa main dans son dos. '' parce que c'est à ton tour de jouer.''

Pangaris se retrouve poussé avec force ; là il se rend compte de la force des Hommes vis à vis de leur taille. Son mentir est fort, même s'il ne paraît pas bien grand ou bien large. Même s'il n'a pas de dents pointues et allongées, même s'il n'a pas de griffes, même s'il n'a pas un gaz toxique planqué dans un orifice. Et la force lui donne l'élan qu'il lui fallait pour s'élancer ; Pangaris se met à courir mais se sont ses jambes qui réagissent plus que sa conscience.

La vieille tente de le retenir, de le repousser ; mais il glisse entre ses bras comme un verre l'aurait fait pour fuir un adversaire. Il la dépasse et se retourne même pour être sur qu'il a bien réussi à passer. Toutes ces sensations m, toutes ces nouvelles choses le perturbent. Mais il tourne le visage juste assez de temps pour voir son mentor attraper un objet long, en bois ; une batte de baseball, pour l'abattre à l'arrière de la tête de la vieille. Elle tombe à terre, blessée, mais leur médecine n'aura pas de mal à la soigner. À la remettre en état pour être implantée plus tard. Mais lui est toujours en train de courir, à travers les branches, les troncs et les racines.

Sa propre vitesse le surprend, comme le fait d'être capable de parcourir cette distance sans être trop essoufflé. Est-ce pour ça, qu'Ilgor a choisi ce corps ? Parce qu'il est rapide, agile, il glisse entre les troncs comme une anguille entre les rochers. Les écarts de ses jambes sont si grands qu'il a parfois eu l'impression de voler, ou qu'il allait tomber de bien trop haut. C'est la peur, l'appréhension qu'il a ressenti pour la première fois. Mais ça disparaît quand ses oreilles captent le bruit des vagues, quand, dans sa course, il voit deux silhouette, debout. L'une plus petite, l'autre plus grande ; la jeune fille se retrouve bloquée par à une âme qui la regarde poser son arme sur sa tempe. Lui ne le voit pas, les armes à feu, il ne connaît pas. Mais l'envie d'attraper cette proie, cette première, est bien trop grande. Ilgor l'a envoyé lui attraper la blonde, hors de question qu'une âme déjà présente sur les lieux l'attrape à sa place. Il n'a pas la moindre idée de ce qu'est cette émotion : l'égocentrisme des Hommes et leur besoin d'être meilleur que les autres.

Comme il court vite, il ne peut s'arrêter à tant. Mais il glisse sur le sol ; ses pieds en avant et ses mains râpant le sol. La douleur est présente à cause des cailloux et des branches qui l'écorchent, mais ce n'est rien quant à la satisfaction qu'il ressent lorsqu'il percute la fille dans ses jambes. Le choc est là, il l'emmène et tous les deux se retrouvent à tomber dans l'eau. Mais dans la chute, elle lâche l'arme ; est-ce que c'est elle qui a fait ce bruit monstrueux qui s'étouffe au moment où sa tête se retrouve sous l'eau ? Car une balle est partie, l'âme face à elle est morte. Gwen a fait une victime alors qu'elle était prête à mettre fin à sa vie pour ne pas donner son corps à l'ennemi. Eux se retrouvent sous l'eau sans avoir le temps de le voir tomber, de se voir eux-même.

L'eau le bouscule, entre dans sa bouche et c'est là qu'il se rend compte qu'il ne respire pas sous l'eau. Pas comme la dernière fois. Par automatisme il ferme la bouche, mais ça coule dans sa gorge et ça fait mal. Au départ, il est incapable de nager à cause du courant. Mais plus les secondes passent, et plus il se rend compte que sa propre panique disparaît pour laisser le corps agir par automatisme. Alors il se retrouve à la surface, cherchant l'air qui lui manquait tant. Mais ses pupilles blanches comme l'âme qu'il est se posent sur le seul visage qui remonte à la surface non loin de lui ; qu'elle sache nager ou pas, là n'est pas la question. Tout ce qu'il désire, c'est l'attraper. Alors qu'elle s'éloigne, qu'elle coule, peu importe. Pangaris finit par lui mettre la main dessus sans même voir que le bateau s'est éloigné sans qu'ils ne puissent le rattraper aussi facilement. Ses doigts empoignent les cheveux foncés, par l'eau, de la fille. Ça l'aide à lui garder la tête hors de l'eau, mais il ne se rend pas compte de la force qu'il y met. Dans ce corps jeune, d'adolescent, il ne sera jamais vraiment le reflet de l'âme masculine, dure et vieux qu'il est en réalité. Il n'est pourtant pas seul, il n'a jamais su être seul, Pangaris. Alors lorsqu'il voit le visage d'Ilgor traverser les arbres au dessus d'eux, le visage de Pangaris se fend d'un immense sourire de fierté.

" - C'est ce que tu attendais de moi ? " Il parle avec des mots qui le surprennent ; Pangaris se sert de la mémoire de l'humain qu'il possède pour combler peu à peu tout ce qui lui manque encore. '' Je pense que je suis bien, là.''

Lui aussi se retrouve maintenant doté d'un sourire carnacier. Comme Ilgor et son sourire fier, en haut. Il hurle à Pangaris de ramener l'humaine sur l'autre rive qu'ils vont descendre les chercher rapidement. Et c'est immédiatement ce qu'il tente de faire : attraper la fille d'une meilleure façon pour la forcer à s'y diriger. Et la, pour la première fois, il pose ses yeux blancs dans ceux colorés de l'humaine. Il n'a pas de pitié pour elle, Pangaris commence tout juste à ressentir les bienfaits d'être en vie.
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Sam 25 Juil - 19:15
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Gwen rêvait grand, avant, et voulait devenir astronome afin de faire des recherches sur le monde au-delà de la Terre pour découvrir de nouvelles ressources, de nouveaux matériaux, de nouvelles sources de vie. Elle voulait apprendre des mouvements des planètes. Mais l'école n'était pas vraiment comme elle l'imaginait ; c'était plus dur et sa mère n'avait pas les moyens. Elle a même fini par lui faire l'école à la maison. Parce que " s'instruire " c'est trop long " travailler c'est mieux ". Son père était soldat et, malheureusement, n'avait pas un oeil constant sur ce qui se tramait à la maison.

Gwen porte un appareil auditif ; elle ne sait pas nager ; elle essaie de s'acclimater à sa nouvelle vie. Afin qu'elle ne manque de rien et qu'elle soit protégée, une famille l'a prise sous son aile. Les envahisseurs viennent chercher les hommes et ceux-ci disparaissent. Les survivants appellent cette chose : le parasite. Une opération complexe que peu de gens comprennent à ce jour. Son père fait parti de ces gens qui ont été " changés ".  
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Elle tombe à l'eau. Elle essaie de garder son arme entre ses doigts. Mais rien y fait, l'objet s'échappe sans difficulté. Les vagues lui gardent la tête sous l'eau. Elle avale de grosses gorgées sans pouvoir reprendre son souffle ou être capable de coordonner son corps pour nager. Elle ne sait pas comment faire. Et pourtant, quand les autres plongent, ça semble si facile, si enfantin. Même des enfants de trois ans savent nager.

Rapidement, sa tête est tirée hors de l'eau, mais par les cheveux. Elle gémit. Et sa tête va exploser. Les bruits aux alentours sont féroces, entrent dans sa tête comme si son appareil était mal ajusté. Elle grimace, lorsqu'on la redresse et qu'elle se retrouve face à lui. Envahie de douleur, lorsqu'elle l'observe, elle ne peut qu’interpréter cette vision de la mauvaise façon ; non, elle n'imagine pas que ces êtres puissent ne pas comprendre le fonctionnement de l'homme et sa douleur. Elle imagine surtout qu'ils sont cruels et qu'ils vont tous les décimer un après l'autre pour leur voler leur corps. Les bruits sont si forts qu'elle ne capte pas la conversation entre les hommes.

On l'attire sur l'autre rive facilement. Où ils se trouvent, l'eau n'est pas profonde et ils peuvent traverser sans problème. Elle se débat et le repousse, grognant et en panique. Ses doigts s'agrippent aux roches pour qu'elle puisse ramper et s'éloigner. Une fois assez loin du parasite, elle s'empresse de retirer son appareil qui commençait à lui défoncer le tympan, à la manière d'un avion assourdissant. Elle le ferme dès qu'il se retrouve entre ses doigts. À genou au sol, elle essaie de respirer. Les sons sont encore là, mais plus faibles. Elle en oublie presque la menace, lorsqu'elle secoue l'appareil pour en faire sortir l'eau, mais cette petite chose est résistante. Heureusement.

Elle redresse le visage vers le jeune homme à cause de qui elle est tombée à l'eau. Si jeune, contrairement aux hommes et aux femmes qui les pourchassent généralement. Une vie gâchée par un parasite. Comment ça fonctionne? Ces misérables envahisseurs entrent dans la tête des gens et bouffent le cerveau? Ils prennent les identités des victimes, puis essaient d'agir normalement? Son père ne semblait pas la reconnaître... ou bien l'a-t-il volontairement ignorée? Perdent-ils tous souvenirs? Gwen est triste, quand elle observe ce garçon. D'un côté, elle se dit qu'un innocent est mort. De l'autre, elle se dit qu'on lui a mis la main dessus. Les autres arriveront pour prendre la relève. Elle finit par l'ignorer. Elle est déjà capturée. Pourquoi se débattre? Elle finit par remettre correctement son appareil en place, puis l'ajuste.

Alors comme tous les autres, je serai tuée et quelqu'un prendra mon corps? qu'elle lâche brutalement. J'aurais préféré me noyer plutôt que de finir comme vous. Vous me volez mon père et maintenant vous détruisez ma vie? C'est le plan?

Les mots sortent souvent plus facilement de la bouche d'un jeune. Maintenant, elle planifie de se laissée capturer pour faire un maximum de dégâts sur place. Elle refuse de laisser ses monstres s'emparer d'elle sans leur faire payer. Oui, elle aurait préféré mourir pour leur tenir tête, mais cette adrénaline lui donne mal au coeur, ou bien est-ce l'eau qui a coulé dans sa gorge? Elle est rassurée d'être en vie. Mais elle aurait préféré avoir une mort efficace que agonisante. Il se passe quoi quand ils se retrouvent entre les mains de ces parasites? Voulant le confronter, elle se redresse, mais s’affaisse aussitôt sous le poids de sa cheville qui n'est plus supporté par l'eau. Elle se l'est sans doute foulée. Sa gorge se sert à cette douleur, donc elle doit s'asseoir, résignée, mais peu encline à se montrer aimable. Elle ressent les palpitations, elle ressent l'anxiété, elle ressent la douleur. Et les sons grésillent à cause de l'eau infiltrée dans son appareil, mais ça devrait bien arrêter à un moment.

Curieusement, et sans problème, elle peut entendre une voiture se garer à quelques mètres, sur le chemin derrière les arbres. Sans doute son acolyte qui s'amène. Un sourire ironique déforme son visage à la pensée qu'elle aurait fui tout ce temps pour en arriver là. L'un d'eux a-t-il été capturé pour finalement révéler leur position? La question qu'elle devrait se poser est : combien des leurs ont été enlevés aujourd'hui et combien sont parvenus à fuir? Est-ce qu'ils tenteront de l'aider? Elle qui désirait connaître le monde au-delà de la Terre se voit profondément déçue. Il n'y avait rien de bons dans les étoiles finalement.

Vous êtes des êtres sans coeur, qu'elle lui reproche d'une voix maligne, sans même savoir quelles sont leurs réelles intentions.

L'acolyte montre le bout de son nez et son premier réflexe, à la fille, s'est de décaler légèrement son postérieur sur la rive dans l'espoir de s'éloigner. Un geste vain. Il sourit, ce n'est pas naturel, pourtant, il semble vouloir être aimable. Ça ne fonctionne pas. Il s'adresse au jeune garçon en disant des mots qui lui glace le sang. Elle finit par observer le vide, livide, paniquée à l'idée de ce qui l'attend.

Pour cette première prise, je pense que tu pourras choisir l'âme qui occupera cette charmante humaine. Qu'en dis-tu? Il y a sans doute des proches que tu souhaites revoir, semble aimablement dire l'homme qu'elle n'a jamais vu de sa vie.

La fille cherche des réponses qui n'existent pas dans son monde. Elle relève ses yeux vers le garçon, le détestant profondément, car il doit choisir qui lui volera sa vie. Et elle trouve ça cruelle et elle lui fera payer. Elle aurait préféré que ses poumons se remplissent d'eau pour la tuer, mais ceux-ci se portent bien. Elle n'est pas restée sous l'eau assez longtemps. Elle a juste froid et c'est désagréable. Désormais, elle préfère fixer sa cheville où sa main est posée, plutôt que de voir leurs yeux si clairs qui donnent des frissons jusque dans l'échine dorsale.

Vous ne méritez rien de ce que vous volez, qu'elle ne peut s'empêcher de maugréer.

Elle se sent déjà être soulevée, alors elle se fait lourde au maximum, mais bientôt, elle se retrouvera coincée dans une voiture qui l'amènera jusqu'au lieu de sa condamnation.


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Univers fétiche : Post-apocalyptique, touche à tout.
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@Robz
Mar 15 Déc - 15:58
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Pangaris
Certain vivent des vies plus longues que d'autres. Certains meurent plus vite que d'autres. Et il y a de ceux qui peuvent vivre presque indéfiniment, tant que c'est au détriment des autres.

Pangaris est une âme vagabonde, qui traverse le temps et l'espace en se servant d'hôte pour survivre. Il a quand même passé plus de temps à voyager dans sa boîte, qu'à respirer des airs différents. Mais il n'a aucune attache sur les terres qu'il a visité, seul ses paires comptent. Parce qu'il a grandit, parce qu'il a été entraîné ainsi.

S'il a longtemps fait qu'un avec ses hôtes, Pangaris finira par apprendre qu'il n'avait touché que trop peu de sensations, trop peu d'émotions, au travers de son existence. L'Homme est mauvais, l'Homme se ruine, mais l'homme est si fascinant à découvrir. À vivre. On ne s'habitue jamais vraiment a passer d'un être vivant à un autre, mais il a toujours trouvé ça normal. Pangaris a toujours appris de ceux qu'il a possédé.

PANGARIS+GWENDOLEN some says you could be loved someday.  669d99d42e298e8f252f04fd50e8f8155c2e6b38


Chandler Riggs :copyright: andthereisawoman.
La fille ne comprend rien de ce qui se passe ; quand elle parle de mourir, Pangaris ne peut pas s’empêcher de la regarder dans les yeux. Mourir c’est disparaître à jamais. Lui sait que les hôtes ne disparaissent pas lorsqu’une âme prend leur place : ils sont toujours là, dans un coin de leur tête, qu’ils soient silencieux et simple spectateur, ou féroce et prêt à en découdre de l’intérieur. Leur rôle n’a jamais été de tuer les races prises, au contraire : ils sauvent le monde, sauve les planètes sur lesquelles ils arrivent. Elle ne comprend rien mais les âmes ont-elles seulement essayées d’expliquer aux pauvres victimes ?

Son mentor arrive, et voilà qu’il n’y a que sa présence qui importe pour Pangaris. Il sourit, à peine : c’est le corps dans lequel il est qui agit par automatisme au sentiment que cette nouvelle vient de lui procurer. Il aura la chance de choisir quelle âme prendra le corps de la jeune fille, et lui ne peut s’empêcher de la regarder, comme s’il était déjà en train de réfléchir à l’âme chanceuse qui prendra vie. Il sait déjà, parce qu’il n’y en a qu’une assez importante qu’il voudrait à ses côtés. Lui ne répond rien à tout ce que Gwendolen pourra dire ; peut-être parce qu’il ne veut répondre qu’à son mentor, peut-être parce qu’il ne l’écoute pas, peut-être parce qu’il réfléchit à ce qu’elle ressent. Mais l’homme d’âge mûr, lui, ne se contente pas de rester silencieux à la dernière phrase de Gwen.

” - Vous ne méritez rien de ce que vous vollez.”
“ - Ce n’est pas du vol, chérie, c’est la récompense du vainqueur.”


Voilà que le plus vieux attrape la fille pour l’emmener à la voiture ; il n’a pas l’air de faire le moindre effort pour ça. Son corps est solide, il est fort, il l’a certainement choisi après avoir été implanté dans quelqu’un d’autre en premier lieu. Même si la fille tente d’être un poids pour ne pas aider les envahisseurs, personne ne semble s’en rendre compte. Elle est attachée à l’arrière de l’automobile, comme une enfant dont on prendrait soin. La ceinture de sécurité enclenchée, le mentor lui passe tout de même une menotte à l’un de ses poignets. Elle est ainsi attachée au siège avant de la voiture ; elle n’oserait pas se couper la main pour s’enfuir, n’est-ce pas ? Elle est seule en compagnie de Pangaris et d’Ilgor qui conduit la voiture jusqu’à la grande ville la plus proche, là où les âmes ont implanté leur base.

Il n’y a pas de musique dans l’habitacle, tout simplement parce que Ilgor veut garder un œil et une oreille attentive à ce qui pourrait se passer derrière. La seule chose que l’on pourrait entendre, c’est les dents de Pangaris qui commencent à s’entrechoquer lorsque le froid le prend. Il est choqué de cette sensation nouvelle, qu’il n’a jamais connue. Alors d’abord, il tente de retenir sa mâchoire pour la coller à celle du dessus, mais ça ne change rien. Ca fait rire son mentor qui semble parfaitement s'accoutumer et profiter de tout ce que l’espèce humaine a à leur offrir : c’est la meilleure et la plus parfaite des espèces qu’ils ont pu implanter. D’un mouvement de la main, le mentor lance le chauffage qui va rapidement permettre à Pangaris de ne plus ressentir le froid qui l’anime ; est-ce que ça aura le même effet sur la jeune femme à l’arrière de la voiture ? Parce qu’elle reçoit l’air chaud, elle aussi. Ils sont tous les deux trempés, et leurs vêtements et cheveux n’ont pas le temps de sécher complètement lorsqu’ils arrivent dans la Cité.

Gwendolen pourra voir que cette ville, si elle la connaissait avant l’invasion, a complètement changé depuis. Les rues sont bien plus propres, les gens sont bien plus aimables les uns avec les autres. Même les bâtiments ont changé ; les couleurs et les textures ne sont plus les mêmes. Les espaces verts sont mieux entretenus, tout semble parfait. Peut-être trop parfait pour quelqu’un qui a connu l’humanité d’avant. Tout est fait pour que ce soit durable, pour que ce soit en accord avec la planète et la nature. Alors tout semble différent. On détruit des bâtiments vieux et qui ne sont pas en adéquation avec leur façon de vivre pour les remplacer par d'autres ; il y a des travaux qui sont effectués avec des machines et des matériaux qu’elle ne doit certainement pas connaître. Était-elle simplement revenue ici depuis que les Hommes se sont éparpillés pour survivre?

La voiture s’arrête finalement dans un parking souterrain ; il n’y fait pas sombre grâce à toutes les lumières qui se trouvent à l’intérieur. Ilgor sort de l’automobile le premier, Pangaris ne pouvant se résoudre à regarder ailleurs que dans le miroir pour voir la jeune fille à l’arrière, maintenant qu’il ne peut plus contempler la Cité qu’il découvre pour la première fois. La portière s’ouvre, le mentor oblige Gwendolen à sortir et voilà qu’elle pourra voir de ses yeux le nombre de personnes qui ont été prises à son propre camp, puisqu’ils ont été amené au même endroit dans des camionnettes que les âmes vident au même moment.

Elle est emmenée au douzième étage de la grande tour : Ilgor reste bien derrière elle alors qu’il la tient, une main posée sur son épaule. De nombreuses âmes travaillent dans cet endroit, à toutes sortes de postes différents. Mais on l’emmène de force, se rendant bien compte de la douleur qu’elle doit ressentir à la cheville. Pangaris est derrière, il regarde tous les endroits, toutes les personnes où il peut poser les yeux : il se rend compte des nombreuses différences physiques dans l’espèce qu’ils colonisent. Certains sont gros, d’autres maigres, certains sont vieux, d’autres jeunes, même leurs couleurs de peaux et de cheveux sont différentes d’une personne à l’autre. Il découvre, comme un enfant qui comprendrait le monde pour la première fois.

” - Est-ce que je suis obligé de t’attacher ?” Que demande Ilgor après les avoir fait tous les deux rentrer dans une pièce blanche, trop propre, sans la moindre odeur, sans le moindre charme. ” Tu m’as l’air d’être… Comment dit-on chez vous ?” Demande le mentor qui semble chercher un mot précis dans la mémoire de son hôte.
” - Vigoureuse ?” Demande alors Pangaris, qui s’éloigne d’une fenêtre pour s’approcher du siège où Gwendolen est installée de force. ” Fugace, surtout… j’ai bien faillit ne pas l’avoir.”

Ilgor se met à rire, il est d’accord avec la description donnée par son protégé et le félicite d’un claquement de doigt. Alors il attache la menotte de l’humaine à la chaise longue où elle est assise, ainsi, elle ne pourra pas s’enfuir. Grâce à un levier, il couche l’assise pour obliger la jeune femme à en faire autant : que comptent-ils faire, dans cette pièce ?

” - Regarde donc sur les étagères, mon Pangaris, et soigne la.” Ilgor ne laisse le choix à personne dans cet ordre : il compte s’éclipser de la pièce pour aller chercher l’âme qu’ils implanteront dans ce corps. ” Tu ne voudrais pas que ta chère Luciole ne soit pas dans un corps parfait, n’est-ce pas ?”

Luciole, c’est l’âme favorite de Pangaris. La deuxième sur la liste d’Ilgor. La seule femelle qu’ils ont été capable d’aimer, tous les deux. Elle est tenace, elle est plus douce qu’eux, et pourtant, elle est certainement l’une des meilleures chasseuses de leurs rangs. Le mentor sourit, lance un clin d'œil au plus jeune, et disparaît sans même avoir adressé la parole à l’humaine attachée. Pangaris aura doucement sourit à l’idée de retrouver Luciole ; mais sera-t-il vraiment capable d’implanter cette âme dans ce corps ? Après tout, l’espèce humaine est différente de tout ce qu’ils ont connu avant. Jamais il n’a ressenti ça, cette personne cachée à l’intérieur de sa tête, le propriétaire du corps qu’il contrôle aujourd’hui. Le plus jeune est revenu vers Gwendolen après avoir regardé dans lesdites étagères ; il reconnaît les différents produits rangés là. Un produit pour soigner ses blessures, quelque chose d’instantané, une technologie que les Hommes voudraient certainement avoir. Ça les aiderait dans leur bataille, de pouvoir guérir de tout en une fraction de seconde.

” - Qu’est-ce que tu tiens, dans ta main ?”

Voilà qu’il remarque que Gwen tient quelque chose : l’appareil qui lui permet d’entendre mieux. Il n’y avait pas fait attention jusque-là. Si elle est honnête, il pourra la détacher en ayant trop confiance en elle, en ayant trop confiance en les âmes du bâtiment pour l’arrêter. Pangaris pourrait aussi soigner cet handicape qui la poursuit, comme il se contente de soigner chacune des blessures de ce corps. Ses yeux clairs sont posés dans ceux de Gwendolen, à cet instant, il paraît bien moins déterminé que tout à l’heure. Pangaris est un chasseur, pas un guérisseur, pas même un implanteur. Il agit par automatisme mais n’est pas dans son élément à cet instant précis. S’il la libère, Gwendolen pourrait tenter de s’enfuir, et là, il retrouverait sa vivacité à tenter de la rattraper.


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❝ you have to be special to love me❞ and i'll love you a little bit more every day of our life. You are simply the woman I was waiting for to learn how to live and love.
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Univers fétiche : J'apprécie les univers de survie. Je suis attirée par ce qui concerne les zombies. Je suis attirée par le science-fiction. J'aime toucher à tout.
Préférence de jeu : Les deux
Power Rangers
SneakySkunk
Dim 22 Aoû - 19:29
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Gwendolen
Gilbert

Gwen rêvait grand, avant, et voulait devenir astronome afin de faire des recherches sur le monde au-delà de la Terre pour découvrir de nouvelles ressources, de nouveaux matériaux, de nouvelles sources de vie. Elle voulait apprendre des mouvements des planètes. Mais l'école n'était pas vraiment comme elle l'imaginait ; c'était plus dur et sa mère n'avait pas les moyens. Elle a même fini par lui faire l'école à la maison. Parce que " s'instruire " c'est trop long " travailler c'est mieux ". Son père était soldat et, malheureusement, n'avait pas un oeil constant sur ce qui se tramait à la maison.

Gwen porte un appareil auditif ; elle ne sait pas nager ; elle essaie de s'acclimater à sa nouvelle vie. Afin qu'elle ne manque de rien et qu'elle soit protégée, une famille l'a prise sous son aile. Les envahisseurs viennent chercher les hommes et ceux-ci disparaissent. Les survivants appellent cette chose : le parasite. Une opération complexe que peu de gens comprennent à ce jour. Son père fait parti de ces gens qui ont été " changés ".  
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Dakota Fanning :copyright:️ SneakySkunk
Les rues ne sont pas en proie à l’agonie ; fait ironique compte tenu de l’invasion qui subsiste. Le monde évolue indépendamment des pensées de Gwendolen. Où sont les rebelles? Qui mènent l’assaut contre leurs envahisseurs? Qui s’oppose à leur régime? Les « civils » arpentent glorieusement les trottoirs sans empressement, vacant à des occupations utiles (et si elle y prêtait davantage attention, elle pourrait remarquer l’absence de flemmardise ou d’animosité qui caractérise ces individus ; elle pourrait même voir que les rues sont propres). Même au travers des édifices, la verdure s’épanouie. La cacophonie urbaine à laquelle elle était habituée s’est dissipée, laissant aux oiseaux l’opportunité de s’exprimer joyeusement, s’approchant librement des civils qui ne les importunent pas de leur présence. La nature semble en parfaite symbiose avec ces hommes et ces femmes qui se sont emparés de leurs foyers. Gwen pourrait se réjouir des chants qui embellissent l’air, au-dehors de la voiture qui la garde captive, si seulement elle entendait mieux, si seulement elle ne craignait pas d’être dépouillée de ses fonctions cérébrales. Car c’est exactement ce qui arrive, on la dépouille de ce que certains appellent « l’âme » et on lui vole son corps. On viole son enveloppe charnelle. On souille ses organes.  On meurt pour laisser une autre entité vivre sa vie

Son mutisme persiste lorsqu'on lui demande si on devrait l'attacher. Évidemment, ils seraient idiots de ne pas le faire : elle voudra fuir à la première occasion, même si elle doit affronter un dédale de couloirs et zigzaguer parmi une poignée d'inconnus et d'ennemis qui voudront lui barrer la route. N'est-il pas préférable de leur tenir tête que de céder trop rapidement? En réalité, Gwen tient tellement à rester elle-même qu'elle est prête à mourir en fuyant plutôt que d'être possédée. À ce stade, ne sont-ils pas déjà perdus? À l'évidence, toute résistance a cessé. Elle voit les siens, un après l’autre, être amenés à des endroits différents, certains plus amochés que d’autres. La gamine se sent plus seule que jamais. Mais plus les minutes passent, à franchir les seuils des étages, à passer devant les bureaux, à marcher sur cette cheville douloureuses, plus ses chances de fuir s’amoindrissent. Sa gorge se noue dès l’instant où elle est coincée à cette chaise longue.

Menottée, elle retient son souffle quand le siège s'incline. Pendant quelques secondes, sa nuque résiste, mais elle finit par s'affaisser sur la surface, allongée. Toc. L'épuisement l'écrase, l'alourdit, elle qui pourtant est toute petite et légère. Plus légère qu'à la normale par ailleurs, de plus en plus maigre à force de vivre comme un cafard, cachée de l'œil vicieux des envahisseurs. Ses clavicules sont plus saillantes qu'à l'ordinaire. Elle manque de protéines et de vitamines pour être en bonne santé, contrairement à ces êtres venus d'ailleurs, dans ces corps dans lesquels ils sont parfaitement acclimatés. Elle ne le sait pas, mais leurs soins pourraient lui être bénéfiques. Pour l’heure, elle ne veut rien entendre d’eux. En quelques jours, quelques injections, quelques repas, Gwen pourrait redevenir étincelante et pétillante. Son regard n'a jamais été aussi vide, aussi sombre, aussi haineux. Elle tient son appareil solidement ancré dans sa main menottée. L'extraterrestre n'aurait qu'à jouer de ses doigts pour dénouer la solide poigne. Pendant quelques secondes, elle persiste à garder les lèvres pincées, mais l'envie de s'exprimer prend rapidement le dessus.

Mon oreille, qu'elle répond à sa question, voilà ce qu'elle tient dans sa main, un appareil qui permet aux sons de se frayer un chemin.

Sans lui, les sons percutent son crâne à la manière d'une vague qui gronde, d'une rafale qui murmure en permanence, qui brouille les fréquences et la plonge dans un silence des plus assourdissants. Pour comprendre ses interlocuteurs, elle n'a pas le choix d'observer les visages, les lèvres, les mots prononcés. Qu'il ne s'y méprenne, elle l'entend, elle entend les questions qu'il lui adresse, tout est seulement enterré sous une masse d'acouphène qui lui donne souvent mal à la tête. Elle déteste à regard brillant qu’il pose sur elle. À sa manière, il l’observe de ses yeux vicieux, comme s’il sondait son être dans son entièreté. Elle lui retourne un regard méfiant, dégouté, apeuré.

Comment quelqu’un d'aussi jeune que lui peut-il savoir comment la soigner? Cette question en amène de nombreuses autres : quel âge a-t-il, quelles sont ses compétences, sait-il comment la torturer pour lui soutirer des informations, quelle est sa vraie apparence, souhaite-t-il lui dévorer le cerveau? La pièce est lentement envahie d’une légère odeur d’antiseptique. Ça lui fait froncer le nez. L’odeur n’est pas forte. Elle est douce. Il aura eu le temps de nettoyer les entailles qu’elle ne ressentait pas, de vérifier sa cheville pour constater qu’elle n’est pas brisée. Une pommade suffit à atténuer rapidement la douleur. En moins d’une minute, les élancements s’estompent, ce qui la surprend grandement. Inclinant la tête de côté, elle observe sa cheville qu’elle parvient à remuer. La douleur est engourdie. Comment est-ce possible? Et si ce Pangaris est fier de cet exploit, qu’il est ravi de pouvoir aider cette fille dans sa malchance, elle y voit plutôt une opportunité de courir sans avoir mal.

Le déclic se fait dans sa tête au moment où elle le regarde et feint un sourire de remerciement. Elle veut être détachée si elle ne l’est pas encore. Elle pourrait tenter de le convaincre par un merci ou un j'ai mal au poignet. Une seconde pour qu’il baisse sa garde et qu’elle puisse agilement glisser de cette chaise longue, à l’opposé de l’extraterrestre. D’instinct, elle fonce vers la porte. Même si elle n’a plus son appareil en main.

D’un geste brusque, elle ouvre la porte qui n’était pas verrouillée. N’ont-ils pas peur que leurs victimes prennent la fuite? À peine franchit-elle le seuil qu’elle stop son geste, figée par la scène qui se déroule sous ses yeux. Un autre a eu la même idée stupide qu’elle : fuir au péril de sa vie. Mais le voilà cloué au sol, dans le couloir, alors qu’on lui injecte un tranquillisant à même la jugulaire. Il ne hurle plus. Il ne se débat plus. Il s’affaisse contre le plancher. Elle n’aurait pas dû s’arrêter pour observer. Elle aurait dû profiter de cette diversion pour fuir et se cacher. Mais où. Même si Pangaris est à une seconde de lui attraper le bras, elle tente sa chance, se concentrant sur le couloir à sa droite pour détaler. Aura-t-elle seulement le temps de faire un pas, ou deux? Elle ne veut pas de cette Luciole dans sa tête, qui que ce soit cette horrible chose. Mais Gwendolen n’entend pas si des pas se rapprochent. Même l’écho de ses pas ne se réverbère pas dans sa jambe. Sous l’émotion, sachant que la mort est proche, oui, elle tente sa chance. Une dernière montée d’adrénaline avant la fin. Les larmes inondent ses yeux, maculent ses joues, trempent son cou. Le vêtement lui, il est encore humide. Et si Pangaris devait observer son visage, il y verrait cette émotion de deuil.

Non, elle ne peut pas fuir. Oui, elle est rattrapée. Pangaris est bien meilleur chasseur que guérisseur. Les humains tiennent difficilement en place, malheureusement, ça le tiendra occupé. Jugera-t-il nécessaire de la neutraliser comme cet homme à l’opposé du couloir, qui déjà a disparu pour être transporté dans une pièce où on lui implantera une âme prête à rendre service à ce monde?

Tenez-la bien, lui intime une voix, celle d’un médecin qui s’approche, une capsule contenant du liquide à la main : du tranquillisant.

La jeune fille secoue vivement la tête, qu'elle soit plaquée au sol ou contre un mur. Et la seringue s’approche de sa veine, la forçant à se débattre davantage, à enfoncer ses ongles dans la peau de ce Pangaris. Dans d’autres vies, lui est-il déjà arrivé de ressentir la douleur, autre que la sensation mordante du froid comme aujourd'hui? A-t-il déjà soumis une proie à lui? Oui, les humains sont comme des proies face à des chasseurs, contrairement aux autres espèces qu’il a pu connaître, plus passives, plus dociles...  

Je t’en prie, ne les laisse pas me faire du mal, supplie-t-elle à l'intention de Pangaris, fuyant l’aiguille au mieux de sa position ; lui évitera-t-il l’inconscience ou l’acceptera-t-il sans chercher à l’apaiser par des mots?

Est-elle réellement une menace, si fermement accrochée à lui? La femme médecin, remplie de bonnes intentions, semble dire quelque chose à Gwendolen pour lui intimer le calme afin qu'elle puisse lui injecter le sérum en toute sécurité sans la blesser, mais Gwen n'entend rien, que ces paroles soient attentionnées ou non. Elle ne comprend pas. Et les larmes à ses yeux l'empêchent de bien lire sur ses lèvres. Elle panique simplement, ne pouvant se calmer par quelques gentils mots. Et ce qu'elle tente de faire est stupide. Elle essaie de frapper l'arrière de sa tête contre la surface dure derrière elle.

Maîtrisez-la, ou elle risque de s'endommager. Nous ne pourrons alors lui offrir d'âme pour apaiser ses tourments.


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